Bali : comment j’ai galéré 24h pendant Nyepi

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Le jour de l'an on fait la fête, à Bali, eux ils ne sortent ni les cotillons, ni les tenues de soirées. 

Nyepi ou le jour le plus long et calme de l'année pour les balinais.
Pour les touristes c'est un enfer. Vingt-quatre heures bloqué dans son hébergement avec l'interdiction de sortir en dehors de l'établissement (l'entrée de l'hôtel était barricadée), et de faire du bruit. Il ne faut surtout pas attirer la curiosité des Démons.

Une seule chose à faire : dormir, méditer et se rendormir. Pour les plus spirituels c'est le moment de questionner son âme.

Les balinais restent également chez eux. Les rues sont désertes. Tout est fermé, même l'aéroport, c'est pour dire. L'économie bat de l'aile. 

En même temps comme sa traduction l'indique, Nyepi signifie "rester silencieux".
C'est ainsi que le 28 mars, sans le savoir au moment de réserver mes billets d'avion, je me suis retrouvée coincée à tourner en rond et à pester contre les traditions religieuses. "Bordel je suis en train de perdre 1 journée de voyage à rien faire, à me coltiner les hurlements des enfants de la chambre d'à côté". Mais voyager c'est aussi respecter la culture des autres. C'est beau ce que j'écris…

En mode grosse glandeuse...

En mode grosse glandeuse…

La veille pourtant les cérémonies allaient bon train.
Du moins dans les grosses villes. J'étais à UBUD. Heureusement que je n'étais pas, à ce moment là, paumée dans une ville du centre de Bali.

Joie et bonne humeur se lisaient sur les visages. Nous avons même assisté aux parades des Ogoh-ogoh. Ce sont des statues démoniaques et mythologiques destinées à être exhibées lors de processions organisées la veille du jour du Nyepi. Des milliers de balinais et de touristes s'empressaient d'admirer ce "carnaval". 

Le défilé de ces monstres géants multicolores en papier mâché peint a pour but de purifier l'environnement naturel de tout polluant spirituel émis par les activités des êtres vivants.

Bali : comment j'ai galéré 24h pendant Nyepi
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À la nuit tombante vers 19h, les Ogoh-ogoh montés sur des supports en bambou sont promenés à travers villes et villages, le plus bruyamment possible avec l'aide de toutes sortes d'accessoires (casseroles, marmites…). À l'issue des défilés, les monstres finissent normalement brûlés (mais j'ai continué d'en voir un peu partout à Bali plus de 10 jours après).

Je ne vous détaille pas les mouvements de foule et la dangerosité de ces parades. Des jeunes filles défilent d'un pas rapide avec des torches en feu. Il fait chaud. Les gens crient. Mes pieds sont piétinés toutes les 10 secondes. Quelle idée d'avoir mis des chaussures claires…

Un bordel sans nom. J'essaie de regarder au loin et de trouver une moyen de tracer ma route. Tous les chemins sont bondés. Quelle galère. Les forces de l'ordre n'assurent pas la sécurité, trop occupées à profiter du spectacle. Ces manifestations sont surtout fréquentées dans les "grosses" villes de Bali. Ailleurs ce n'est pas le chaos. Mais c'est également l'ennui…

Les touristes sont poussés et dégagés de la route. Allez oust du balais. Sympa l'accueil. Tout se passera bien si vous n'êtes pas du genre curieux et que vous vous tenez à l'écart de la parade. 

Si vous partez à Bali courant Mars, pensez à vous renseigner sur la date de Nyepi, histoire de prévoir de bons bouquins (et des boules quiès si des enfants gravitent dans votre hôtel).

Bali : comment j'ai galéré 24h pendant Nyepi
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3 Commentaires

  1. 20 juillet 2017 / 5 h 46 min

    This is a angelic thesis. There are tally a thin onus indicating that the teller desires to haul distress throughout verbs, prepositions.

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