CamilleG

La Dolce Vita – Giorno 3

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Atteindre le point culminant de l’île, soit 590 mètres, du  Mont Solaro : check. Pas de panique je n’avais pas embarqué les chaussures de randonnée (on parle de vacances, pas de parcours du combattant merci) mais j’ai plutôt posé les fesses sur le télésiège.






Treize minutes à surplomber la ville et à croiser des asiatiques qui redescendaient du mont. J’avais hâte d’atteindre le somme ! il faut dire aussi que les brochures mettaient l’eau à la bouche  « vous pourrez admirer le golfe de Naples et le Vésuve, l’île d’Ischia, la plaine de Capri, et bien sûr la couleur de la mer, d’un bleu aveuglant et belle. ». Je pensais déjà à toutes les photos que j’allais faire !!

Et puis il y a ceux qui font tomber leurs chaussures…

Une fois en haut, pas de bleu au loin. Non rien. Enfin si… Du blanc ! Et oui ! Messieurs nuages se sont invités !!! « Vous apercevrez la couleur de la mer, d’un bleu aveuglant » qu’il disait… On aurait pu s’en tenir au parcours délimité longeant les falaises, mais non ! Il a fallu que le français se démarque. Et hop que je te saute les barrières en bois et que je sautille sur la falaise. Au passage merci les ronces pour le signe Nike grandeur x70 sur la jambe !



Hé oui je suis un ange… Qui l’aurait cru ?


Au loin, tout en bas de la photo à gauche dans la mer, vous apercevez de gros rochers ? Il s’agit des fameuses faraglioni. Je vous en parlerai prochainement, patience !

Mission de l’après-midi : la session baignade ! Mais pas à la piscine, faut pas déconner !

Objectif : rejoindre une des plages de Capri sans prendre le bus !
Difficulté : inqualifiable.

« On va faire comme les vrais capreses ! (ou capresiens, je ne sais toujours pas comment cela se dit). Vivons localement ! »

Ah oui, c’est-à-dire ?
Bah imagine un parcours alliant Koh-Lanta et Ford Boyard (insectes y compris)… Voilà tu as le résultat de l’escapade plage. Un chemin de plus de 800 marches, « l’escalier phénicien » qu’ils l’appellent ! Certains ont même compté 1 000 marches ! Cet itinéraire reliant Capri à Anacapri, était l’unique trajet reliant les deux villes jusqu’en 1874 (heureusement depuis ils ont inventé le concept de route et de bus).


Même si j’ai descendu et non monté ces foutues marches, je peux vous dire que par 35 degrés c’est un véritable parcours du combattant ! Surtout lorsque soudainement je me suis mise à les dévaler deux par deux. Heureusement que le paysage en valait le détour !



Coucou je meurs !


« On approche de la plage ! »

Après tant d’efforts tu t’imagines arriver sur une plage maldivienne, normal ! Tu vois Nice et ses galets ? Bah Capri c’est pire. J’exagère ! La plage est carrément mignonne et intimiste ! Aucun touriste en plus !


La parure de bikini dépareillée c’est pour se la jouer méga fashion (non en fait je n’ai jamais acheté le bas qui va avec le haut).


Faire la tête en photo, genre tu souffres, c’est également hyper fashion !

En début de soirée j’ai enfin mis les pieds dans le centre-ville de Capri. La partie de l’île aux boutiques de luxe, aux gens riches, bien habillés et beaux ! Mention spéciale au couple de 75 ans (ou plus) qui se pavanaient en tenue de soirée sur leur 31. Nous ne ferons pas de commentaire sur le visage bogdanoffien de la dame… Je ne diffuse pas sa tête de face, je suis soucieuse de votre rythme cardiaque !



« Je connais les meilleures pâtisseries du coin. »

Ah bah si c’est comme pour les glaces…

Cap sur la boutique R. Buonocore pour goûter les pasticceria à l’amande, à la pistache, au citron et aux noisettes !

Ces gâteaux n’ont pas survécu plus de 10 heures.

La soirée s’est conclue par un retour sur Anacapri en bus (ouais la montée des 800 marches on oublie direct) et par un dîner sur les toits !