CamilleG

We are GIRLS

 

Les séries surfaites comme Gossip, Sex & the City ou Desperate ont fait leur temps. Place à GIRLS, une série des temps modernes avec des vraies filles, des girls comme nous.

Au programme, pas de boobs siliconés, ni de baguette qui servent de jambes, ou encore des griffes de luxe dans toutes les scènes, mais des demoiselles aux problématiques terre à terre. Boulot pourri, loyer à payer, crétin de boyfriend, plans cul, MST, virginité, drague, kilos, avortement… Bref, des sujets certes communs mais tellement loin des stéréotypes hollywoodiens que l’on s’en fait.

Bienvenue dans l’univers réel des tracas qui nous collent à la peau, sans strass et sans foutues paillette.

4 nanas endossent des rôles aux personnalités bien divergentes mais tellement touchantes et proches de la réalité. Préoccupées par le futur, ces jeunes adultes tentent, tant bien que mal, de construire leur vie à New York City.

Hannah (on lui doit la création de cette série) c’est  l’anti-héroïne, avec son bidon, ses tatouages et ses sourcils mal épilés. Cette fille essaie de percer dans la vie active sans grand succès. Elle rêve de devenir écrivain et en attendant elle enchaine les boulots à la con avec des employeurs (forcément) à la con. Son mec, ou plutôt son plan cul régulier, la traite comme une prostituée mais Hannah préfère se voiler la face…

Quant aux 3 autres protagonistes, on décèle en elles tout autant de défauts et un point commun : l’instabilité et le non-conformisme. Shoshanna guette avec envie celui qui la dépucellera, Jessa se la joue grande aventurière au fort caractère alors qu’elle flippe grave de s’occuper de son IGV et Marnie, toute aussi jolie que les deux autres, ne sait pas trop où elle en est avec son chéri de longue date et commence à fantasmer sur ce mec mature.

Parce qu’il y en a marre des films et des séries qui dressent le portrait de la fille parfaite, glamour et pétée de tune. Parce qu’ils nous emmerdent tous avec leur dictature de la perfection physique. Parce qu’elles nous ennuient quand elles nous parlent de leur Jules cadre sup ++ au salaire qui équivaut au PIB du Cameroun… Parce que l’on ne porte pas des fringues à plus de 200 euros. Parce que l’on ne traine pas dans des endroits hypes où le verre coûte un rein. Pour toutes ces raisons on devient rapidement accroc à cette fucking good série sans complexe.

En moins de 24h je me suis enfilée les 10 épisodes de la saison 1 et c’est la fatigue qui a du m’arrêter dans mon élan…

Je vous recommande vivement GIRLS.

Dernières news : Girls, la série indépendante d’HBO a cartonné aux Golden Globes en remportant deux statuettes.