CamilleG

Ces hommes, ces pauvres choses fragiles

Attention ceci n'est pas un article prônant le féminisme. Non mais je préfère avertir hein…

Ce mois-ci dans Psychologie Magazine (ouais je sais j'ai des lectures originales, ne vous moquez pas) est consacré un dossier sur les hommes d'aujourd'hui.

Avec écrit en énorme "Ce que veulent les hommes. Mieux les comprendre pour mieux les aimer" sur la couv' je me suis dit qu'avec un peu de chance courant 2016 je porterai une robe de mariée grâce à des supers conseils en or pour réussir à ENFIN comprendre la gent masculine.. Et bah manque de pot, l'article n'avait pas pour but de me sortir du célibat…

Bien au contraire, j'en ai conclu une chose : mieux vaut être solo tranquillou dans son appart plutôt que de se coltiner un mec qui n'assume pas sa masculinité.

Monsieur se cherche mais ne se trouve pas
La société évolue et les hommes aussi. Sauf qu'ils ne sentent pas aussi puissants qu'avant. Forcément depuis qu'on vote, qu'on avorte et qu'on bosse, nous sommes devenus moins dépendantes de ces messieurs. Terminées les années 50 !! Nous aussi on sort voir les copines et nous aussi on a un compte bancaire !

Résultat le mâle ne sait plus ce que l'on attend de lui et il paraitrait que ça serait de notre faute !

La fin de la domination masculine
On aime leur force et leur brutalité mais en même temps on leur reproche toutes ces caractéristiques. Perdus par tant de contradictions ils ne savent plus comment se comporter. Faut-il payer l'addition ? Tenir la porte ? Draguer ? Trop peureux de passer pour des "dominants" ils font profil bas face à nous. Ils ne savent plus sur quel pied danser : nous les repoussons et les disputons comme des enfants mais nous souhaitons qu'ils restent virils. Les sexologues ne s'étonnent d'ailleurs plus de recevoir des hommes qui se plaignent de panne d'érection ou d'éjaculation précoce (sympa).

Les vilaines guerrières
Sommes-nous devenues trop émancipées pour ces messieurs ? Il faut croire que oui. Ou bien je me demande si tout simplement ils n'évolueraient pas moins rapidement que nous et n'arriveraient pas à suivre les nouveaux codes du 21e siècle.

Photo prise à Bonifaccio

Une éducation sociale principalement féminine
A l'école comme à la maison, l'éducation passe en partie pas les femmes. Les pères deviennent de plus en plus absents dans le foyer (divorce, grosse journée de boulot pour récolter le salaire ou car leur priorité n'est pas toujours la famille) et les garçons n'ont plus forcément de modèles virils auxquels s'identifier. Cela les conduirait au décrochage scolaire, aux addictions et voire même aux comportements violents.

Les hommes sont (presque) des femmes
Forcément, touchés par un tel dépaysement, ils se mettent à découvrir de nouvelles sensations autrefois réservées aux ladies : ils pouponnent, se badigeonnent le corps de crème et versent même quelques larmes en public.

Mais tout va bien ils gagnent toujours plus
Ces petits choses fragiles voient malgré tout la société les privilégier ! Ils gagnent toujours plus que nous (et jusqu'à quand ?!), ils évoluent plus vite socialement et participent peu aux corvées domestiques. Les clichés persistent et ne sont définitivement pas supprimer des moeurs.

Alors voilà comment la société psychologique perçoit l'homme d'aujourd'hui… Triste réalité ou renversement positif sociologique ?

Tout ceci me donne la sensation de devoir faire face à un nouveau genre de chevalier sans fer ni lance cherchant à conquérir sa propre existence pour en ressortir plus fort et plus grand. Si ça continue on va toutes finir avec un chat (ou un chien) et… un sex toy (ahaha joke).