Entre la ride du lion (coucou nouvelle ride depuis peu) qui s’installe sans payer de loyer et les genoux qui grincent comme une porte de château hanté, on comprend pourquoi tant de gens se tournent vers le collagène. Mais une question épineuse subsiste : faut-il opter pour du collagène marin ou bovin ? Spoiler : aucun des deux ne transforme en sirène ou en taureau de rodéo… mais chacun a ses super-pouvoirs.
Alors attachez votre ceinture lombaire et partons à la découverte de ces deux stars de la supplémentation.
Collagène : le ciment de votre corps (sans poussière)
Le collagène, c’est un peu la colle naturelle qui maintient tout en place. Il compose notre peau, nos os, nos tendons, nos cheveux… bref, si le corps humain était un meuble IKEA, le collagène serait la clé Allen.
Le hic ? À partir de 25 ans, notre production chute doucement, mais sûrement (merci la nature). Résultat : peau qui perd de sa fermeté, articulation qui couine, ongles qui se font la malle.
Heureusement, on peut compléter son apport grâce à des suppléments. Mais encore faut-il bien choisir. Et pour ça, autant comparer le collagène marin et bovin, histoire de ne pas foncer tête baissée dans la poudre… protéinée.
Le collagène bovin : musclé, rustique, pratique
Issu des vaches (oui, c’est glamour), le collagène bovin est surtout constitué des types I et III. Il est connu pour ses effets positifs sur les tissus conjonctifs : tendons, ligaments, muscles, os. Bref, tout ce qui vous fait tenir debout.
Ses points forts :
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Parfait pour les articulations, idéal pour ceux qui craquent plus souvent qu’une biscotte.
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Moins cher que son cousin aquatique.
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Riche en acides aminés réparateurs. Du costaud.
Ses limites :
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Moins bien absorbé que le collagène marin (mais pas non plus paresseux).
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Ne convient pas à tout le monde (végétariens, croyances religieuses).
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Odeur parfois surprenante… mais on s’habitue, comme au fromage qui pue.
Le collagène marin : fluide, discret, efficace
Le collagène marin vient des poissons (peaux, arêtes, écailles… Miam !). Il contient surtout du collagène de type I, idéal pour la peau, les cheveux, les ongles. Et il est hautement biodisponible, c’est-à-dire qu’il file direct là où il faut.
Ses avantages :
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Ultra assimilable, comme un texto lu immédiatement.
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Réduit les rides, améliore l’élasticité et donne bonne mine sans filtre Instagram.
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Compatible avec les régimes pescétariens.
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Odeur plus douce (sauf si vous ouvrez le sachet au bureau…).
Ses faiblesses :
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Prix parfois salé (comme la mer, tiens).
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À éviter si vous êtes allergique aux fruits de mer, ou traumatisé par “Nemo”.
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Provenance à vérifier : mieux vaut un petit poisson éthique qu’un gros douteux.
Le verdict ? Ça dépend… de vous !
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Vous voulez une peau rebondie comme un mochi japonais et une crinière de licorne ? Le collagène marin est votre ami.
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Vos genoux font “clac” quand vous montez les escaliers, et vous redoutez la chaise basse ? Le collagène bovin vous tend les bras.
Bien sûr, vous pouvez aussi opter pour un combo des deux (si votre budget suit).
Bonus : 3 conseils pour bien l’utiliser
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Hydrolysé, toujours hydrolysé : c’est la version “prédigérée”, donc plus facile à assimiler. Votre estomac vous dira merci.
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Accompagnez-le de vitamine C : elle booste la synthèse naturelle de collagène (et les oranges, c’est moins cher qu’un lifting).
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Régularité + patience = résultats : inutile d’avaler 12 g de poudre d’un coup. 5 g par jour, tous les jours, et vous brillerez de l’intérieur (sans lumière UV).