CamilleG

Cystite : ce fléau féminin

Oui j’ai pris le parti de féminiser mon article parce que je ne connais aucun homme touché par ce mal. S’ils lisent cet article, qu’ils me fassent signe en commentaires !

J’en ai longuement parlé sur le blog il y a quelques années, les cystites et moi on se connait bien ! Tout a commencé en 2014 où je les ai enchaînées. Quatre traitements antibiotiques différents. Quatre résultats similaires. Madame était apparemment récidiviste. Finalement j’avais écopé d’une cystite mutante que j’avais réussie à plus ou moins soigner après avoir consulté un spécialiste très réputé : l’urologue (à 130 euros la consultation dans son cabinet du 8e arrondissement ahah).

La suite ne vend pas du rêve mais ne sortez pas pour autant vos mouchoirs !

Fin décembre 2015, 14 mois après avoir été traitée pendant 6 mois à coup d’antibiotiques, je recommençais à me coltiner des symptômes d’infection urinaire. Je fis donc immédiatement le test microbien qui indiqua aucune présence d’intrus. OKAY. C’était peut-être juste passager alors. Le 13 janvier 2016 alors que j’allais m’envoler pour la Thaïlande, est apparue ce que je pensais être une cystite. Je me suis donc retrouvée au Centre médical de Roissy 2 heures avant de prendre mon vol pour récupérer des antibiotiques suffisamment forts et éliminer rapidement la squatteuse récidiviste.

Dix jours de traitement plus tard tout semblait parfaitement rentrer dans l’ordre. Du moins c’est ce que je pensais. La cystite de janvier avait été finalement résistante au traitement de cheval donné pour partir en Asie.  Les douleurs sont plus fortes. J’ai mal aux reins quand je marche. J’ai de la fièvre, encore plus que si j’avais la grippe.

Mon urologue a immédiatement échographié mes reins. J’étais en pleurs, je n’en pouvais plus, je ne tenais plus debout, je souffrais trop. Le verdict était sans appel « on va devoir vous hospitaliser au moins une semaine, vous avez une pyélonéphrite aiguë, votre cas est grave (mais il a employé un mot plus compliqué que celui-ci)« .

Une infection grave et profonde des reins, dans mon cas. J’étais quasiment en train de perdre mes reins tellement l’infection se propageait depuis longtemps. Croyez-moi je me souviendrai à vie des piqûres de morphine, des prises de sang toutes les heures…  Je suis restée 5 jours dans une chambre de clinique à m’ennuyer comme JAMAIS.

C’est pour vous éviter tout cela que je reviens aujourd’hui vous parler de ce sujet glamour. 

Malheureusement, il s’agit d’une pathologie très répandue. Deux femmes sur trois seront touchées dans leur vie. C’est énorme ! Pourtant le sujet semble encore tabou. Je me souviens d’une nana qui m’avait limite insultée sur les réseaux sociaux car je parlais de mon hospitalisation pour mes reins. Genre je faisais pitié car j’étalais ma vie…  Si en 2016 elle tenait déjà des propos de la sorte, je n’ose même pas imaginer sa tête quand elle voit désormais les gens étaler leur life en story sur Instagram.

La prévention : la base

Beaucoup de lectrices ont prodigué dans les commentaires des conseils et des astuces pour combattre les cystites. Je les remercie d’avoir pris la peine de partager leurs parcours, c’est génial les blogs pour les retours d’expérience.

Depuis ma pyélonéphrite en 2016 je n’ai pas eu de nouveaux soucis. Est-ce le hasard ? Je miserai plutôt sur le fait que je fais preuve de vigilance et surtout de prévention !

J’ai d’ailleurs récemment découvert Femannose, une marque qui œuvre pour le bien-être des femmes. Rien qu’aux couleurs du packaging de leurs produits on sent bien que les femmes sont la cible du produit.

Il s’agit d’un dispositif médical naturel qui permet de prévenir ET/OU de traiter les cystites.

Leur produit est entièrement naturel et repose sur l’action du D-mannose, une molécule déjà présente dans l’organisme, qui élimine les mauvaises bactéries.

Le D-mannose ? C’est hyper efficace pour éliminer la bactérie E.coli. Et oui, le plus souvent, l’inflammation de la vessie est provoquée par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia coli, qui sont nombreuses aux environs de l’anus (qui écrit ça dans son blog sérieusement ?). Dans 90 % des cas de cystite, cette méchante bactérie pénètre dans l’urètre par son orifice inférieur, s’y multiplie et provoque l’infection.

Le truc cool ? C’est une alternative efficace à la prise d’antibiotiques ! Comme vous le savez (ou pas, il n’y a pas de honte), les antibio tuent toutes les bactéries même les gentilles et à force, comme dans mon cas, ils ne se montrent plus efficaces. Il faut donc les éviter, sauf en cas de grande nécessité. Ce traitement naturel ne développe donc pas de résistance.

Pour qui ? Alors je me suis renseignée, on peut le prendre dès 14 ans. Il convient aux femmes enceintes et allaitantes, après avis médical, et aux diabétiques. Même si je suis végétarienne, je ne me prends pas la tête sur la composition quand il s’agit de la santé. Puisqu’il s’agit d’un produit naturel, il ne pose pas de souci niveau ingrédients pour les végétariens et vegan. Il est même d’ailleurs sans gluten, lactose et agents conservateurs. Son arôme framboise est naturel. Vous savez tout.

Comment ça marche ?

Il existe deux types de boites.

Une de 14 sachets dans le cadre d’un traitement (prix : 17,90 euros).

Une autre de 30 sachets dans le cadre d’un traitement préventif. Là il faut seulement prendre 1 sachet par jour (prix : 29,90 euros).

Plus d'informations sur le produit : https://www.femannose.com/

Vous l’aurez compris, on peut donc utiliser ce traitement pour traiter une infection urinaire ou pour prévenir les cystites. Attention cependant, si vous faites face à une cystite mutante, courrez voir un médecin !

Personnellement j’ai toujours eu un peu de mal avec les sachets en poudre pour les solutions buvables mais bon à force d’en avoir consommé lors de mes nombreux traitements je me suis habituée. En tout cas ça sent bon la framboise et la couleur ferait presque penser à celle d’un onctueux smoothie.

En revanche, il ne faut pas s’arrêter à un seul truc ! Il faut également revoir son hygiène de vie.

Voici les recommandations que j’ai reçues pour réduire les risques de cystite.

BOIRE
Au moins deux litres d’eau par jour. Vous verrez au bout de dix jours, vous ne pourrez plus vous passer de votre bouteille d’eau. Et je sais de quoi je parle !

ALLER AUX TOILETTES APRES CHAQUE RAPPORT
Et d’ailleurs, en parlant des toilettes (décidément cet article est incroyablement sexy), il faut s’essuyer, se laver et se sécher de l’avant vers l’arrière.

BANNIR
Les produits d’hygiène d’intime ! Personnellement moi pour le peu de fois que j’en ai testé, ça m’a filé des mycoses. Allez bim c’est cadeau. Ce genre de produits perturbe la flore bactérienne saine.

LES DESSOUS
En coton ! Il faut veiller à éviter les matières synthétiques. Pas simple, je le conçois. Et il est bon ne pas mettre régulièrement de pantalons moulants. Ils favorisent la transpiration et donc la macération. Bon perso mes slims ne me font pas transpirer !

La recommandation trop bizarre que je voie PARTOUT :

Le jus de cranberry (canneberge en français) ? C’est comme si on buvait du jus de fruit lambda : plein de sucre comme dans un soda, berk. Donc ça ne sert à rien à part grossir. C’est tout. En revanche, mon urologue déconseille la consommation de vins blancs, de champagnes, de sodas et de certains plats épicés qui peuvent modifier le pH des urines et ainsi favoriser la prolifération de germes.

Quand j’avais évoqué le cas du jus de cranberry à mon urologue, il n’avait même pas relevé… Je me suis un tapée la honte même. Un gros vent. Une tempête. Une tornade. Un cyclone.

Voilà, j’espère que cet article aidera les personnes qui ont besoin d’y voir plus clair sur le sujet.

Et vous, avez-vous déjà été concerné(e), de près ou de loin, par les infections urinaires ?