CamilleG

Elle va à l’école… et j’y suis pour quelque chose !

En octobre 2011, premier mois après avoir décroché un CDI, je me suis lancée dans la plus belle aventure humaine qu’il soit (après celle d’aider les gens à venir à bout de leur acné) : je parraine une écolière thaïlandaise grâce à La Chaîne de l’Espoir. Elle s’appelle Suwanna et cette année elle a fêté ses 16 ans. Durant pratiquement 3 ans j’ai suivi son parcours scolaire et nous avons échangé des courriers papier (bien entendu traduits par le staff de l’association). J’ai reçu ses bulletins de notes et son suivi médical chaque année. Bonne élève et en bonne santé, elle a tout pour réussir. Puis cet été, j’ai reçu une lettre de La Chaîne de l’Espoir m’expliquant que Suwanna avait dû malheureusement arrêter ses études pour aider ses parents au travail. Triste nouvelle, j’étais émue de perdre le contact avec cette petite fille. Déçue qu’elle ne puisse pas accomplir ses rêves et qu’elle doive tout arrêter là… à cause de la misère. Peut-être qu’un jour elle sera rescolarisée, c’est ce que je lui souhaite de tout mon cœur. L’association m’a immédiatement transféré un autre dossier, celui de Patthamarphorn (prénom nettement plus difficile à retenir). Cette fan de littérature et de volleyball aimerait devenir infirmière.

Patthamarphorn a 14 ans. Elle vit avec sa grand-mère maternelle. Ses parents sont partis travailler dans une autre région. Leur maison ne comporte qu’une seule pièce et le toit est en tôle. La famille s’est endettée pour payer les études universitaires du grand frère. Ce portrait est commun à des tas d’enfants de la région. Le plus magique dans l’histoire, c’est que très prochainement je vais la rencontrer… Et ça je sais déjà que ce moment sera gravé dans ma mémoire ! J’ai hâte ! Je vous en parlerai en 2015 ! J’aimerais tellement que chacun ouvre les yeux sur la condition humaine des enfants. Peut-être que mon article suscitera votre curiosité et que vous deviendrez vous aussi parrain d’un enfant. Permette à des écoliers vivant, dans des régions mondiales pauvres, de pouvoir étudier grâce un prélèvement mensuel de 30 euros, est-ce réellement infaisable ? (petit argument financier au passage : vous pourrez les déduire de vos impôts) Je n’ai pas hésité un instant quand j’ai découvert le programme de parrainage. Je trouve cela génial de pouvoir à mon niveau contribuer à l’aide humanitaire. Et je m’en moque si à la place j’aurais pu m’acheter des shoes dernier cri parce que l’hyperconsommation, elle, elle ne nous rendra jamais meilleurs. Mes parents parrainent également des enfants depuis plus de 10 ans. Certains d’entre eux sont devenus infirmiers, comptables… Et ceci est possible grâce à notre solidarité. "Plus longtemps ces enfants étudieront et plus longtemps ils échapperont au travail, à la violence ou la prostitution". Si vous souhaitez obtenir d’avantage d’informations, je vous invite à vous rendre sur le site internet de La Chaîne de l’Espoir.