Je t’aime de loin et surtout quand tout va bien. Ainsi la génération Y, ma génération, mène sa vie amoureuse. Mes doigts filent à la vitesse éclaire en l’écrivant mais il semblerait que la société nous a façonné à son image. Enfant zappeur addict de la surconsommation redoutant les responsabilités familiales. Nous enfilons le costume des parfaits handicapés sentimentaux, des soldats fuyant le conflit en prenant leurs jambes à leur cou sans drapeau blanc. Pas question d’affronter la réalité, notre petit monde égocentrique pompe toute notre énergie. Après avoir lu un article paru dans ELLE (20 décembre 2014) au titre accrocheur comme on les aime "La vogue de l’amour flou", j’ai compris que mon imagination ne me jouait pas des tours. Le constat ferait hérisser les poils de Cupidon. D’ailleurs c’est à l’ANPE qu’il ira prochainement tirer ses flèches…
La vie n’est pas si selfie que ça Et encore moins sur le plan affectif. Alors que certains idolâtrent la relation parfaite et durable de leurs parents en espérant dépasser les 36 mois avec leur compagnon, d’autres bourrent leur panier de courses de boites contraceptives. La vie ils veulent en profiter mais à leur façon et surtout sans contrefaçons. Déconstruction assumée L’indépendance, ce terme tant associé au discours féministe, éclot dans les relations comme étant la solution primordiale pour faire perdurer le couple. Le pépin miracle, sans qui tout s’effondrerait. Chacun son appartement, chacun son univers. On ne se confronte à l’intimité de l’autre que lors des parties de jambes en l’air. La roulette russe aux balles blanches La complication séduit, la réconciliation sur l’oreiller encore plus. En moins d’une année la rupture a pointé son nez au moins 3 fois. Incompréhension téléphonique, prise de tête par sms, réconciliation sur Whatsapp et mots d’amour échangés via Skype… Schéma signé modernité. La technologie nous anime, nous sépare mais nous laisse un goût parfois amer. Cette photo de nana likée par Chéri sur Facebook nous mine. La confiance en notre en couple prend immédiatement le statut de "situation compliquée". Terrain miné pour mieux reculer Prendre ses précautions et avancer au jour le jour, sans visibilité. Carpe diem sonne comme la parfaite accroche. Vivre dans la légèreté sans rien attendre de concret et surtout croire que la routine est à bannir à tout prix. Pourquoi vouloir vivre dans le repos alors que l’on pourrait surfer sur les vagues de désaccords ?
J’adore ton article! Tu résumes tout bien comme il faut! J’adhère totalement!
merci Rachel !
Bien résumé, bien écrit !! J’adore !!
Merciiiiiiiiiiiii
C’est vrai… C’est triste, la génération Y ne sait pas ce qu’elle perd 😉
je m’en rends bien compte 🙁
nous sommes dans le monde de l’éphémère du zapping du dernier cri….
c’est sans doute ma génération qui a façonné la tienne et je n’en suis pas tres fier
ah bon pourquoi tu dis ceci ?
c’est juste un constat, en acceptant l’accélération des technologies en y contribuant même nous avons accepté que l’éphémère entre dans notre quotidien et il a aussi envahit le monde des relations amoureuses ou non d’ailleurs
oui c’est vrai …
En te lisant, je me suis dis que je ne devais pas faire partie de cette génération Y.
Et en fait, c’est vrai, je fais partie de la génération X 🙂
C’est peut-être pour ça que je n’ai pas vécus mes relations comme tu en parle.
Et sinon, j’ai bien aimé ton article.
ouais c’est pas funky cette génération !!!!!! Merciiii trentyyyy ! BISOUS !
Bon en tout cas, j’espère que tes amours à toi vont mieux que ce que tu décris pour ta génération :-*
ouii j’ai changé ma façon de penser, ça aide à trouver un Monsieur bien 😀
🙂
Ah oui je ne fait pas partie de cette génération, comme j’aime ta façon d’écrire tout cela !
Oh merci
Honnêtement, si nos ancêtres restaient souvent collés ensemble pour de mauvaises raisons, aujourd’hui, et ce n’est pas l’apanage de la jeunesse, l’inconstance est la règle. Les gens qui vivent avec quelqu’un croient toujours trouver mieux ailleurs et il n’est plus possible de vivre de longues aventures sans la menace destructrice de l’abandon. On a des « copines », ou pas, d’ailleurs, ou des « copains », ou pas. Plus personne ne s’engage. Il faut faire avec. Jusqu’au jour où, peut être…
C’est trop triste !!!