On pourrait presque croire qu’il s’agit d’un titre d’introduction à un cours de catéchisme, voire à un discours raëlien. Soyez rassurés, ce n'est pas DU TOUT le cas.
En débutant la lecture du livre « Conversations avec Dieu » je me suis demandée dans quelle aventure je m’embarquais. Je n’ai jamais mis les pieds dans un cours d’éducation religieuse et pourtant je conseille vivement la lecture du bouquin. Il rappelle des concepts sociétaux et philosophiques larges. Aucun rapport direct avec la religion (qui est d’ailleurs souvent ouvertement critiquée) mis à part la présence du mot Dieu, que vous pouvez finalement remplacer par « Sage ».
J’évoque dans cet article les points forts de cette œuvre. Si vous voulez en savoir davantage je vous invite vivement à acheter le tome 1 en format poche. Sinon pour les plus flemmards, il existe le film « Conversations avec Dieu » sorti en 2006 mais il serait dommage de passer à côté d'une lecture bénéfique et enrichissante.
Si ta vie est ainsi, c’est à cause de toi et des choix que tu as faits (ou pas réussis à faire). Tu veux prendre ton envol ? Commence par l’imaginer telle que tu veux qu’elle soit. Examine les pensées, les paroles et les actions qui ne s’accordent pas avec cela. Et éloigne-t-en.
Tu es un être triple. Tu es un corps (le physique), un esprit (le non-physique) et une âme (le méta-physique). La frustration et l’anxiété naissent quand tu n’écoutes pas l’âme.
Les accidents que tu qualifies de malheureux, pour des raisons qui te sont propres, ne le sont peut-être pas du tout pour ton âme. Il n’y a pas de coïncidence et rien n’arrive par hasard. Chaque chose est appelée vers ton Soi et par ton Soi pour que tu puisses faire l’expérience de Qui tu Es vraiment.
Ce que tu appelles « mal » même cela je l’aime car c’est grâce à lui que tu peux connaitre le bien.
S’il existait un seul péché : te laisser devenir ce que tu es à cause de l’expérience des autres. Vous n’essayez pas de faire votre propre avis, vous acceptez le feedback d’autrui comme un évangile.
Tu attires ce que tu crains, comme un aimant. La pensée est créative et la peur attire l’énergie semblable.
Si tu savais qui tu es (le plus magnifique), tu n’aurais jamais peur. D’où t’est venue l’idée que tu es moins bien ? Des gens que tu as cru sur parole à propos de tout : les parents, les professeurs…
On t’a enseigné à vivre dans la peur. On te parle de survie du plus fort (coucou le Roi Lion) et de victoire du plus fort. La religion enseigne que tout est une question de lutte. Cet enseignement est faux. Ce n’est pas par la lutte que l’on progresse, c’est par le lâcher-prise que l’on remporte la victoire. Il n’est jamais évoqué la gloire du plus aimant. Choisir l’action motivée par l’amour, c’est ressortir d’une expérience de QUI TU ES.
Cesse de te résigner à une spiritualité qui enseigne la PEUR, le POUVOIR et l’ACCEPTATION.
Le fait de te concentrer sur l’autre, c’est ce qui fait échouer tes relations personnelles. Si tu ne peux pas aimer ton Soi, tu ne pourras pas aimer quelqu’un d’autre. Bien des gens font l’erreur de cherche l’amour du Soi à travers l’amour d’un autre.
Sois maintenant et à jamais centré sur ton Soi. Ce n’est pas dans l’action de l’autre que tu trouveras ton salut mais dans TA réaction.
Tu ne pourras jamais être ouvert aux enseignements tant que tu seras fermé à tout, sauf à ta propre vérité.
Ne juge pas et ne condamne pas. Tu ne sais pas pourquoi telle chose se produit, ni à quelle fin. Ce que tu condamnes te condamnera, ce que tu juges, tu le deviendras un jour. Bon & mauvais sont des jugements subjectifs dans un système de valeurs personnelles. Toutes les situations sont temporaires. Sois attentif aux autres mais ne les juge pas. Sache que leur choix convient parfaitement en ce moment même. Laisse chaque âme suivre sa voie.
La prière adéquate n’est jamais une prière de supplication, mais une prière de gratitude. Tu ne recevras pas ce que tu demandes car ta demande est l’affirmation d’un manque. Le fait d’annoncer que tu veux quelque chose ne sert qu’à ressasser la réalité et ne te poussera pas à l’action.
Et pour conclure, je reprendrai des mots de l’auteur qui sonnent, à mes yeux, trèssss juste.
Si le monde devient ainsi, c’est parce que vous l’avez voulu ainsi. Vous détruisez systématiquement votre propre environnement, puis vous accusez la religion ou la nature d’être à l’origine de tout désastre naturel. Vous avez monté un canular : ce sont vos gestes cruels qui sont responsables.