J’ai testé : écrire un livre pour enfant

Et je l’ai envoyé à plus de 80 maisons d’édition. Et maintenant ? Bein, j’attends. J’attends que des maisons d’édition daignent répondre « Oui on adore, on va l’imprimer en 50 000 exemplaires, en plusieurs langues, tu finiras riche (lol) et encore plus connue que Pierre Ganier ». Ou « non va te faire cuir un œuf et change de vie, tu écris aussi mal que tu cuisines (ton mari nous l’a dit) ».

Non, il ne s’agit pas de mon livre mais simplement d’une photo pour illustrer cet article.

Welcome 2025 et mes projets fous. Rien de nouveau, j’ai toujours aimé écrire, mon professeur de français au lycée pourrait attester mes paroles. Il photocopiait mes dissertations pour les donner à ses élèves afin qu’ils prennent exemple. Je me souviens qu’à l’époque j’avais honte mais j’étais tout de même flattée. Spoiler alert : j’ai eu 12 au bac dans cette matière, mais 18 en math, cherchez l’erreur.

Forcément, depuis que je suis maman je passe des heures, quotidiennement, à lire à ma fille des livres de son âge. Elle adore. Après en avoir lu des centaines, j’ai remarqué quels étaient les ouvrages qui fonctionnaient le mieux auprès d’elle. Mais j’ai constaté qu’il en manquait cruellement de la sorte sur le marché. Alors qu’est-ce que j’ai décidé de faire ? De les écrire, de les créer pardi ! Mais on ne va pas se mentir, l’autoédition ça coute un bras. Surtout quand les illustrateurs te sortent des devis à 4 chiffres.

Certaines annoncent d’emblée qu’elles ne répondent jamais, sauf si ton projet les séduit. D’autres te font languir jusqu’à 9 mois. Et si tu n’as pas de réponse ? Ça veut dire que ton manuscrit ne les intéresse pas.

Mais dans quelle vie on attend 9 mois une réponse ? Pire que l’administration française leur histoire. J’ai le temps d’accoucher d’un second gosse. Alors oui, je comprends, elles reçoivent plus de 300 manuscrits par trimestre, bla bla. Mais sérieusement, on se croirait sur le marché de l’emploi où le CV est noyé parmi des centaines d’autres, espérant qu’on lui accorde un regard.

Et puis, il y a mon (petit) côté parano : je ne peux m’empêcher d’imaginer qu’une personne malveillante pourrait s’emparer de mon histoire pour l’éditer ailleurs, dans une autre langue, dans un autre pays. Qui sait ? On vit dans un monde de fous.

Blague à part. Vous vous demandez certainement de quoi traite mon livre ? Quelques indices : il est en lien avec mon univers préféré et une des fêtes que j’adore. Celles et ceux qui me connaissent bien, auront une idée. Pour les autres, j’espère sincèrement mener à bien ce projet pour qu’il naisse et se retrouve entre les mains des enfants que vous connaissez. En comptant sur vous pour l’acheter héhé.

Comme rien ne semble m’arrêter en janvier, j’ai également terminé une deuxième histoire, toujours pour le public jeunesse. Je vais terminer par lancer ma maison d’édition ! Sauf que moi, je prendrai le temps de répondre aux emails des auteurs ou des illustrateurs. 😉