On va être honnêtes : si on m’avait dit un jour qu’un loto allait m’aider à parler de consentement avec un enfant de 4 ans, j’aurais probablement levé les yeux au ciel, soupiré un truc du style « mhm sûr », et repris ma vie tranquillement.
Et pourtant… voilà que j’ai mis les mains dans les jeux éducatifs de Ma Petite Fratrie, et que j’ai découvert deux pépites : Mon Loto du Consentement et Paroles de Héros.

Spoiler : ces trucs devraient être remboursés par la Sécu parentale. Surtout entre novembre et juin, période connue aussi sous le nom de « les microbes, les colères et les problèmes d’école ».
Fondée par deux mamans — chacune d’elles déjà maman de trois enfants — l’entreprise part d’un constat simple : lorsqu’un nouveau bébé arrive, l’aîné·e vit un chamboulement, et il manque souvent un outil véritablement adapté pour l’aider à comprendre ce qui change. Mais leur ambition ne s’arrête pas là : aujourd’hui, Ma Petite Fratrie propose des jeux et box éducatives pensés pour accompagner les enfants (et leurs parents) dans des thèmes parfois sensibles, comme le respect du corps, le consentement, la confiance en soi, les émotions, ou la lutte contre le harcèlement.
Ce qui donne envie d’applaudir (et d’acheter), c’est la promesse d’un contenu créé avec sérieux : conçu avec des psychologues et des orthophonistes, imprimé en France, et pensé pour être accessible — aux tout-petits, aux plus grands, aux lecteurs comme aux non-lecteurs, voire à des enfants ou adultes en situation de handicap mental ou psychique.
Ma Petite Fratrie : des jeux faits par des parents, pour des parents qui veulent survivre à l’enfance
Derrière les produits, il y a deux mamans, six enfants, et probablement une réserve de café équivalente à la consommation annuelle d’un petit village.
Leur idée ? Faire des outils ludiques pour aborder des sujets qui, dans un dîner, créent toujours un silence gênant :
- le consentement,
- le respect du corps,
- les émotions,
- le harcèlement,
- la confiance en soi…
Le tout illustré, imprimé en France, soutenu par des psychologues, des orthophonistes, bref : pas du bricolage du dimanche.
Et franchement, ça fait du bien de tomber sur des jeux intelligents où personne ne se transforme en licorne pailletée qui chante des chansons moralisatrices.
Mon Loto du Consentement
ou comment apprendre à ton enfant que son corps n’est pas une aire de jeux libre-service
On parle ici d’un jeu à partir de 3 ans (même si 45 % des adultes devraient aussi y jouer, mais ceci est un autre débat). Le principe : un loto, avec des cartes qui représentent des situations quotidiennes. Certaines où on se sent bien (« J’aime quand papa me fait un câlin quand je suis triste »), d’autres où ça coince un peu (« Je n’aime pas quand quelqu’un me fait un bisou sans me demander »).

Chaque carte est illustrée, simple, claire, et associée à un code couleur. Résultat : même ton petit non-lecteur qui pense que reconnaître un “A” est un exploit digne de Koh-Lanta peut suivre.
Mais surtout — SURTOUT — ce jeu ouvre la conversation. Et ça, c’est magique. Parce que franchement, demander à un enfant :
« Mon chéri, comment te sens-tu quand tata Ginette te colle un bisou baveux sans prévenir ? » … Généralement, ça donne beaucoup moins de réponses qu’un loto posé sur la table.
Avec ce jeu :
- l’enfant comprend que son corps lui appartient,
- qu’il a le droit de dire non,
- qu’il peut mettre des limites,
- qu’il doit aussi respecter celles des autres.
Un petit pas pour lui. Un grand pas pour toutes les nounous, mamies, tontons qui pensent encore que « un bisou c’est rien, aller viens là ».


Paroles de Héros
le jeu qui transforme ton enfant en machine à réparties anti-harcèlement
Ce jeu-là, c’est pour les 6 ans et plus. En gros : le petit découvre des situations qui font mal au cœur (moqueries, disputes, mise à l’écart, phrases mesquines) — et apprend à y répondre sans devenir Hulk, mais sans se laisser marcher dessus non plus.
50 cartes “Pique” : de vraies phrases entendues dans les cour d’école
(oui, parfois on a envie d’aller secouer les enfants qui disent ça, mais on respire).
7 cartes Discussion : pour parler des émotions.
7 cartes Confiance : pour muscler l’estime de soi.
+ un guide parent, parce que nous aussi, parfois, on ne sait pas trop comment réagir.
Ce jeu, c’est un entraînement miniature : comment répondre sans violence, comment se protéger, comment soutenir un copain harcelé…
Et ça, c’est précieux. Parce qu’on ne veut pas d’enfants qui encaissent tout. On ne veut pas d’enfants qui frappent pour répondre. On veut des enfants qui savent dire :
« Moi, je ne suis pas d’accord. »
« Tu n’as pas le droit de me parler comme ça. »
« Stop. »
Honnêtement, c’est un des jeux les plus utiles que j’ai vus ces dernières années.


Pourquoi j’adore ces deux jeux (et pourquoi je les recommanderai à toutes les mamans au parc)
Ils dédramatisent les discussions compliquées. On n’a pas besoin d’être psy, ni de faire un TED Talk sur la parentalité consciente.
On joue, et le dialogue suit. Ils donnent du vocabulaire. Parce qu’un enfant qui ne sait pas nommer ce qu’il ressent a du mal à le défendre.
Ils soutiennent la prévention. Consentement + Harcèlement = deux sujets qui, si on n’en parle pas, peuvent faire des dégâts.
Mieux vaut prévenir que réparer.
Ils sont adaptés à tous. Même aux plus petits, même aux enfants en difficulté, même aux hypersensibles.
Ils sont faits avec sérieux. Pas un gadget imprimé à l’autre bout du monde.
Du pro, du réfléchi, du qualitatif.
Ma Petite Fratrie, c’est la preuve qu’on peut parler de choses sensibles sans dramatiser, sans culpabiliser, sans faire peur, mais en donnant des outils réels. Et honnêtement ? Ça fait du bien.
Ma Petite Fratrie, avec Mon Loto du Consentement et Paroles de Héros, ne vend pas du rêve sucré. Elle vend des mots, des clés, des repères — et surtout : elle donne aux enfants le pouvoir de dire, de choisir, de protéger, de s’exprimer.
Ces jeux sont bien plus que des jeux. Ce sont des ponts vers la confiance, le respect, l’empathie. Ils sont un petit pas pour une boîte, mais un grand pas pour l’éducation — pour un monde dans lequel un “non”, un “ça ne me va pas”, un “arrête”, un “je vais bien” sont entendus, respectés, valorisés.
En somme : si vous cherchez des jeux qui allient sérieux, bienveillance et efficacité — avec en prime une dose de douceur —, Ma Petite Fratrie mérite qu’on s’y attarde. Parce que, parfois, c’est dans un loto ou un jeu de cartes qu’on trouve les mots les plus justes.

Bonne idée, ce petit jeu !
Auteur
Les 2 sont top !