Afin de mieux apprécier les réels points forts d’une pratique aussi « exotique », au départ, que la sophrologie, encore faut-il évaluer ses éventuels inconvénients et bien comprendre comment en tirer le meilleur profit. Ainsi l’aura-t-on approché avec un œil bienveillant, mais impartial, et non par simple effet de mode !
Selon l’ampleur du problème qu’on cherche à soigner, cette pratique bienfaisante ne peut pas, non plus, faire œuvre de pouvoir magique ! Il existe une médecine curative, à laquelle on ne va pas renoncer, pour diagnostiquer des maux plus profonds qu’on ne le croit au départ.
La pertinence de la sophrologie se limite, en particulier, à certaines pathologies qu’il ne faut pas prendre à la légère. La sophrologie pourra « soulager », « adoucir », mais ne traitera pas le fond du problème. Il faudra alors alterner les pratiques et ne pas miser exclusivement sur ce qu’on appelle les « médecines douces« .
Un accompagnement idéal lorsque le mal est profond
La qualification d’accompagnement thérapeutique est, ici, appropriée, pour éviter toute confusion ou posture « idéologique » contre la médecine classique, indispensable, malgré ses défauts.
Il faut être conscient et en « bonne santé » pour pratiquer la sophrologie. On peut donc situer trois principales limitations à tout exercice sophrologique :
- Elle ne permet pas de soigner des problèmes psychiques ancrés, comme la dépression, l’addiction aux jeux en ligne, l’insomnie ou des stress de type post-traumatique. La sophrologie sera aidante à titre complémentaire, mais on se reposera essentiellement sur une autre approche spécialisée.
- La sophrologie ne pourra pas servir de mode compensatoire sur des carences sociales et affectives profondes
- De même, si le besoin d’en fait sentir, la sophrologie ne remplacera pas une démarche de psychothérapie.
La nécessité de « lâcher prise » pour une prise en charge efficace
L’inclination à accueillir favorablement la démarche dépend entièrement de la personne elle-même. Certains types de personnalités tiennent absolument à conserver le contrôle sur ce qui leur arrive : pour ce faire, le maître-mot n’est autre que la confiance. Le sophrologue n’intervient que s’il sait l’inspirer, et que le patient lui-même accepte d’entrer dans la démarche sans trop de réticence ou en les apprivoisant.
Mais, la sophrologie n’est pas qu’une « prise en charge » extérieure par un tiers-thérapeute. C’est aussi un ensemble d’exercices en autonomie que le participant actif à sa propre thérapie pratique en dehors des séances pour continuer à gagner du terrain et du mieux-être !
Sans cette conviction profonde, qui grandit à mesure que le sujet se sent mieux, il se peut qu’on passe à côté de la démarche, qu’on ne s’y implique pas complètement.
La sophrologie, un métier en quête de régulation
Le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycédo l’invente dans les années 1960. À l’époque, il n’y avait le « choix » qu’entre la douceur prônée par ce médecin… et les électrochocs employés par ses confrères. On se rend bien compte que l’art d’améliorer en douceur la situation pathologique du patient a survécu, alors que plus personne n’emploie les électrochocs à ce jour.
Mais cela ne résout pas tout. A priori, presque tout le monde pourrait s’improviser sophrologue. Cependant, s’est bâti un syndicat des Sophrologues Professionnels qui insiste sur son site Internet pour que les prétendants à cette profession suivent avec assiduité et contrôle, une formation d’au moins 300 heures durant une période de deux ans, validée par une certification RNCP, que l’état reconnaît. Elle équivaut à un gage de compétence et de reconnaissance par ses pairs, sous la supervision de l’État.
Le patient, de son côté, va baliser toutes ses étapes en s’informant préalablement sur Internet, quant à l’obtention de ce diplôme par le thérapeute avec lequel il souhaite entrer en contact. L’avis des médecins compétents dans son parcours-santé sera aussi très utile.
Comme partout ailleurs, il peut subsister des pratiques manipulatrices de gourous et de charlatans, le premier métier des médecins du Far-West, qui exploitaient la crédulité des gens, avec quelque élixir pour faire de l’argent facile.
Alors, quels avantages incomparables ?
La sophrologie ne coûte pas cher, et, peu à peu, les mutuelles prennent en charge son remboursement.
Le critère d’âge est relativement bas, puisqu’un enfant de six peut commencer ce type de séance
La sophrologie est sans risque aucun, en matière de stress, d’anxiété, d’acouphène ou d’insomnie.
Il n’y a aucun effet secondaire connu.
La sophrologie peut aider à l’arrêt de la cigarette, guérir les insomnies, le surpoids, le stress, le manque de confiance en soi au travail. On y règle ses émotions et on évite de se laisser submerger.
Elle mise sur le long terme et la constance.
Merci beaucoup pour ton article très intéressant. J’aime beaucoup la façon dont il est écrit, car contrairement à d’autres tu n’impose rien et reconnaît qu’elle ne pourra pas tout guérir.
Cependant elle a des vertus qui ne sont pas négligeable et qui pourront convenir à certaines personnes.
Auteur
Coucou ! Avec plaisir ! Oui ce n’est pas une solution à tous les maux ! Bises
Merci, tu as un avis objectif et c’est top ! Pour le côté « lâché prise », ce ne sera pas pour moi !
Auteur
J’essaie mais j’avoue : dur !
J’aime beaucoup la photo. Camille du passé a réussi à atteindre le nirvana, avant de se téléporter dans le futur pour nous partager sa sagesse avec cet article ! ^^
Auteur
Bien vu !!
Merciiii
La sophrologie c’est de la connerie.
La connerie est sans limite.
Donc la sophrologie n’a pas de limite. CQFD
Auteur
Pas mal pas mal
LOL
Afin de mieux apprécier les réels points forts d’une pratique aussi « exotique », au départ, que la sophrologie, encore faut-il évaluer ses éventuels inconvénients et bien comprendre comment en tirer le meilleur profit. Ainsi l’aura-t-on approché avec un œil bienveillant, mais impartial, et non par simple effet de mode !
Selon l’ampleur du problème qu’on cherche à soigner, cette pratique bienfaisante ne peut pas, non plus, faire œuvre de pouvoir magique ! Il existe une médecine curative, à laquelle on ne va pas renoncer, pour diagnostiquer des maux plus profonds qu’on ne le croit au départ.