CamilleG

Les filles chiantes…

Après la vidéo sur "les filles sont (toutes) des manipulatrices" je reviens avec un article qui fera écho à plus d'une d'entre vous (et moi la première of course).

C'est à croire que les nanas sont génétiquement programmées pour se coltiner des préoccupations et des émotions négatives, à répétition (c'est bien là le problème). Résultat, la vie quotidienne en prend un coup, le moral est sapé et le niveau de bien-être avoisine le zéro.

"Qui suis-je ?" / "Pourquoi ne suis-je pas autant heureuse que je le souhaiterais ?" / "Pourquoi suis-je insatisfaite ?" / "Que fais-je de ma vie ?"

1 seul événement peut provoquer un amas de questions sans réponse et mener à la fureur, voire au désarroi.

Les femmes sont davantage vulnérables face à ces émotions, surtout lorsqu'elles ne pensent qu'à plaire à leur partenaire. Le moindre changement de comportement de l'autre les inquiète. Elles se sentent rapidement délaissées et les hommes n'ont pas forcément envie d'écouter leurs plaintes… Les nanas qui réfléchissent trop et qui sont sans arrêt dans l'analyse, oui c'est CHIANT.

D'autres nanas préfèrent garder tout en elles. Elles ne supportent pas l'idée d'ennuyer le monde avec leurs soucis. Sauf qu'à tout garder sous silence elles ressassent de plus en plus et finissent par dramatiser.

Pourquoi réfléchissons-nous trop ? (parce que justement nous ne sommes pas des mecs)

L'éducation. Depuis la nuit des temps les parents ont tendance à décourager les garçons d'exprimer leur sentiment de peur et d'anxiété. Les hommes se sentent ainsi capables de maitriser les émotions négatives et ne ruminent pas. Chez les filles c'est un tout autre discours. Quand nous sommes tristes les gens font preuve de compensation et nous incite à nous livrer (et à nous plaindre). Cette habitude nous plonge dans "l'overthinking".

La modernité. Depuis les années 60, la psychologie moderne met l'accent sur l'importance de la conscience de soi et de l'expression de ses sentiments. Nous tombons dans l'hyperanalyse et avons tendance à prendre tout contre nous. Un peu trop occupées à se regarder le nombril nous oublions que nous ne sommes pas le centre du monde (ah bon ??).

Le manque de valeur. Toujours plus beau, plus riche, plus populaire… Nous traquons le meilleur sans vraiment savoir le définir. On s'imagine qu'il faut ressembler à l'image de la société.

L'obsession du "tout nous est dû". Cela nous conduit à prendre position contre les autres pour tout. Ce n'est pas très reposant d'oublier que la vie est faite également de frustrations.

Les besoins compulsifs de palliatifs. Dès que nous sommes tristes ou bouleversées nous cherchons des solutions rapides (rompre, démissionner, boycotter sa famille…) et bien souvent a lieu le recourt à la drogue ou l'alcool (voire la nourriture) pour oublier ses émotions perturbantes.

Et donc nous devons faire quoi ?

  1. Faire une pause. Il suffit d'une distraction de 8 minutes pour retrouver sa bonne humeur et briser le cercle vicieux des mauvaises pensées.
  2. Se lever et se bouger ! Il faut savoir que l'activité a une incidence réelle sur notre cerveau et il difficile de réfléchir profondément en s'activant.
  3. Écrire un mot du genre "STOP" pour créer un choc.
  4. Se rappeler que sombrer dans les pensées négatives c'est donner la chance à quelqu'un de remporter une victoire face à nous. Sauf que nous ne sommes pas des perdantes !!!
  5. Se décharger : 40% méditent (j'en fais partie), se concentrer sur l'instant présent et sur sa respiration pendant 10 minutes.
  6. Se confier. Mais attention !! Pas à n'importe qui ! J'en parlais d'ailleurs dans cet article. Il faut trouver un ami capable de gérer son propre stress et de ne pas se laisser submergé par son anxiété.
  7. Écrire permet de libérer ses pensées et de contrôler la situation ! En plus ça soulage.
  8. Faire la chasse aux moments de bonheur. Nous avons tendance à nous focaliser sur le négatif… Alors que les petites joies ponctuent notre quotidien (vendredi dernier j'avais un sale moral et mon collègue se donnait du mal pour me faire sourire, ça par exemple c'est un moment de joie !)

    Si vous vous reconnaissez dans cet article, je vous invite à vous procurer le livre "Pourquoi les femmes se prennent la tête" de Susan Nolen-Hoesksema, il vous fera le plus grand bien !