Et même question pour les sportives ! Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il est l’heure de rétablir la vérité sur ce mot. Non, faire une heure de sport le dimanche matin ne fait de nous une personne sportive. On nomme sportif quelqu’un qui pratique régulièrement une activité physique. Est-ce qu’une fois par semaine peut être considéré comme régulier ? Je ne pense pas ! Ainsi aujourd’hui je n’ai aucune honte à dire que je ne fais pas partie de cette catégorie. Et dire qu’avant je trainais quatre fois par semaine à la salle de gym pour suivre des cours de fitnes. #FilleMaso
Il est également important de distinguer les sportifs amateurs et les sportifs de haut niveau. Vous savez, les grands fans de compétition. Eux, ils sont vraiment dingues ahah. Je respecte tellement leur mental, j’en serais incapable. Mais la grande question que je me pose est, pourquoi s’infligent-ils ça ?
Moi quand je fais genre je vais au sport alors que je prends juste une photo pour Instagram.
Pour la santé et le moral !
Je vous imagine déjà à me juger en pestant que je n’ai rien compris bla bla. Pourtant moi aussi j’ai été de l’autre côté pendant des années. Danse classique (pendant dix ans et ça me gonflait), tennis (je n’aimais pas les cours collectifs), équitation (j’ai culpabilisé de monter sur leur pauvre dos), gymnastique (je me demande comment je faisais pour ne pas flipper avant de faire mes saltos arrière en sortie de poutre), natation (mon dieu c’était horrible et je déteste avoir les cheveux mouillés) et athlétisme (gros lol, j’ai fait une seule séance et je ne suis jamais retournée).
Finalement ce que j’ai préféré c’était la salle de sport, surtout les cours collectifs. J’ai testé tellement d’endroits ! Finalement, je trouve intéressant le concept d’Urban sports club. Plus de six milles salles de sports accessibles avec un abonnement Urban sports club à Paris, mais aussi dans d’autres villes européennes, pour tester cinquante activités différentes.
C’est chouette de pouvoir accéder à une multitude de sports avec une simple carte. On peut ainsi choisir renforcer sa masse musculaire par des entraînements fonctionnels, bosser son cardio à la zumba ou à la gym suédoise, assister à un cours de yoga, participer à des cours de CrossFit ou cross-training, etc…
Alors même si on ne se rend qu’à seulement deux entraînements par semaine, c’est déjà ça ! Le corps a réellement besoin d’être stimulée. Et franchement l’adage « à vingt an on le corps qu’on hérite et à 30 ans celui qu’on mérite » est 100% vrai.
On m’a toujours répété que l’angoisse et la dépression pouvaient être combattues grâce au fait de se bouger ! Le bien-être consécutif à la pratique sportive permet d’affirmer que le sport ajoute de la vie aux années. Mais attention hein, on ne parle pas vingt heures par semaine ! Trente minutes de marche rapide par exemple par jour suffisent. Facile à faire franchement, c’est donné à tout le monde.
Cette histoire d’endorphine Quand on souffre, le corps émet des endorphines, des hormones similaires aux opiacés. Elles réduisent la douleur. Après une première phase de souffrance dans les sports d'endurance, les hormones mettent le sportif dans un état de bien-être. D'où cette sensation de sérénité après avoir couru, par exemple. Dans certains cas extrêmes, une dépendance peut en effet survenir. C'est ce que l'on appelle la bigorexie : être accro au sport.
Par égo
Ce n’est pas forcément péjoratif… Le sportif prend aussi du plaisir dans le fait de surmonter la douleur. Si ça ce n’est pas être maso alors je ne sais pas ce que c’est ! Prenons l’exemple des cyclistes pour illustrer mon propos. Aimer l’endurance sur un vélo, c’est une sorte de combat qu’ils mènent contre eux-mêmes. Une philosophe explique très bien l’idée. Il faut garder à l’esprit que ces personnes souffrent pendant leurs effets. Cette souffrance, les cyclistes s’efforcent de la maîtriser, de la contenir, ou au moins de la supporter. S’ils parviennent à ce résultat, ils éprouvent un plaisir extrême. Quand je lisais ça, je me suis dit que ces sportifs devaient être tarés.
Le dépassement de soi est tellement recherché. Je ne sais pas pourquoi l’être vivant cherche parfois à toujours vouloir aller au-delà. Comme si la en souffrance devenait synonyme de progrès. D’où l’expression « No pain, no gain ».
En même temps, en prenant des substances illicites, facile d’aller plus loin et plus fort que les autres !
J’avais rencontré un fan de sport. Un triathlète. Oubliez, ces mecs ont zéro vie et ne pense qu’à une chose : courir, plonger ou pédaler. Qui à 6h du mat’ part s’entraîner un dimanche en plein hiver ? Ces mecs. Ces masos. Ces fous furieux.
Et voilà que toute cette rédaction me conduit vers une nouvelle question. Comment se motiver à faire du sport ?
Mais comment font-ils pour être autant motivés à transpirer et à se retrouver au bout de leur vie ?
Dès que je porte un truc lourd, dès que je cours trop longtemps ou dès que je pédale trop vite, j’ai mal. Forcément cela m’insupporte, je baisse les bras et je me dis « je ne suis pas née pour souffrir ok ?? ». Et je pars me glisser au lit devant la saison Plan Cœur (ou un autre truc du même genre) avec une tranche de pain de mie, voire parfois plusieurs.
La trentaine ne me réussit pas. Mis à part marcher, j’ai du mal à me bouger #MamieCamille
Puis récemment j’ai touché mes cuisses et j’ai compris qu’il fallait que je reprenne du poil de la bête. Vous voulez trouver de la motivation à faire du sport ? Bah je vais vous en donner moi ! Voici dix raisons, à ne pas forcément prendre au pied de la lettre (non je précise parce que je n’ai pas envie de lire des commentaires d’activistes du courant #NonMaisCestMonCorpsFuckLeMondeEtViveLesOursPolairesMaisBonLesPauvresIlsDisparaissent)
- Suivre sur les réseaux sociaux des comptes comme celui de @Tezza
- Réfléchir à : si on devient célibataire après être restée 5 ans avec son mec et qu’on a pris 10 kilos (je vous laisser digérer cet argument horrible mais un peu vrai ahah)
- Se rappeler qu’un kilo au-delà de son poids de forme équivaut à 10 kilos supplémentaires pour ses articulations (coucou les genoux en vrac)
- Observer le surplus de peau au niveau de l’avant-bras chez les personnes plus âgées que nous
- Ressortir du placard un pantalon que l’on garde précieusement depuis 5 ans (si vous rentrez dedans…. C’est que vous êtes incroyable, quel est votre secret)
- Regarder le dernier défilé lingerie d’Etam de la fashion week
- Lire les calories du pot de glace que l’on vient de s’enfiler
- Devenir copine avec un coach sportif ou une diététicienne
- Se peser tous les quinze jours
- Se souvenir que chaque année qui s’écoule signifie que ça va être de plus en plus difficile de mincir
- Faire un devis pour une liposuccion (en France, pas en Turquie hein)
- Pouvoir se la raconter aux entretiens de recrutement « ouais moi je fais les 20 km oklm en 24 minutes. Il faut dire que je m’entraîne tellement, mais attention, cela n’empiète pas sur ma vie professionnelle. Je me donne autant à fond au bureau que dans mes entraînements. Team winner »
Forcément il ne faut pas que cela tourne à l’obsession et il faut apprendre à s’assumer malgré ses (petits) complexes. On ne sera jamais parfaites. Suis-je stricte avec mon corps ? J’avoue ! Mais cela dépend des mois et surtout de mon humeur. Le poids c’est avant tout une problématique subjective. Si vous cherchez à mincir (ou à grossir hein) il faut le faire avant tout pour soi, pas pour les autres.
Votre corps, votre décision.