Notre quête constante de la bonne apparence nous attire subrepticement vers la médecine esthétique ou la chirurgie esthétique. En réalité, ces deux termes sont régulièrement confondus et utilisés à tort et à travers. Ainsi, bien que la cloison entre ces deux branches médicales semble, en l’apparence, mineure, l’on ne saurait pour autant l’occulter. Pour démêler la vraie information de la fausse, nous proposons dans cet article quatre axes de différence.
La nature des interventions
D’entrée de jeu, notez que la médecine esthétique et la chirurgie esthétique constituent deux branches émergentes de la médecine moderne. Le fait qu’elles interviennent chacune dans le domaine de l’esthétique a fortement favorisé leur confusion au fil des années. Toutefois, si on les étudie de près, il devient facile de les dissocier.
Que ce soit pour :
- atténuer les signes du vieillissement ;
- corriger des imperfections ;
- obtenir des traits plus harmonieux, ces deux domaines offrent une gamme de procédures prometteuses aux patients.
Si nous considérons la médecine esthétique, elle se concentre davantage, sinon principalement, sur les traitements non chirurgicaux. C’est pourquoi un médecin esthétique ne vous recommandera que des injections de toxine botulique ou le remplissage cutané.
Ces traitements permettent d’échapper à une intervention chirurgicale pour améliorer l’apparence de la peau ou les traits du visage. À l’inverse, la chirurgie esthétique implique des interventions chirurgicales invasives. Nous pouvons évoquer les procédures telles que la rhinoplastie, la liposuccion, l’augmentation mammaire ou encore de lifting facial.
Les temps de récupération des patients
Vous vous doutez bien que selon que la procédure esthétique s’avère invasive ou non, les temps de récupération divergeront fortement. Cela dit, le degré d’invasivité négligeable de la médecine esthétique en fait une alternative avantageuse à la chirurgie.
En effet, ses interventions sont souvent réalisées en ambulatoire et ne nécessitent donc pas le recours à une anesthésie générale. Cela offre par conséquent aux patients des temps de récupération extrêmement courts.
Dans le même temps, la chirurgie esthétique, en raison de son caractère invasif, nécessite une anesthésie générale, voire locale, très profonde et des temps de récupération plus longs. Parfois, le patient doit suivre quelques soins postopératoires, ce qui peut l’amener à renoncer à l’accomplissement de certaines activités.
Les domaines d’intervention ou d’application
Nous avons énuméré précédemment une série d’interventions esthétiques qu’il est possible de s’offrir selon qu’on opte pour la médecine esthétique ou la chirurgie esthétique. Cela nous amène donc à mettre ici en lumière les domaines d’application divers de ces deux branches de la médecine moderne.
En effet, retenez que la médecine esthétique se focalise principalement sur le traitement des problèmes mineurs comme le vieillissement cutané et l’apparition des rides. Par contre, la chirurgie esthétique étudie et apporte des réponses aux problèmes beaucoup plus complexes.
Par essence, elle modifie la structure corporelle. Ainsi, vous obtiendrez une pleine satisfaction en contactant un chirurgien esthétique chez Claris Clinic pour corriger entre autres vos déformations nasales, réduire la taille de vos seins ou encore remodeler votre contour corporel.
Les résultats et leur durabilité
Le caractère non invasif de la médecine esthétique explique pourquoi les résultats s’avèrent généralement temporaires. Dans la majeure partie des cas, vous devez renouveler les traitements pour faire perdurer les effets dans le temps.
Cela peut se révéler dès lors handicapant lorsqu’on ne dispose pas d’une surface financière conséquente. En cela, la chirurgie esthétique marque un point, car en règle générale, les résultats qu’elle offre s’avèrent nettement plus durables. Certains demeurent même permanents.
Mais avant de vous jeter la tête la première, peut-être devriez-vous contrebalancer cette donnée par les éventuelles complications que génère la chirurgie esthétique. En effet, celle-ci comporte des risques inhérents liés à toute intervention par essence invasive.
Par exemple, nous pouvons citer les infections qui peuvent survenir pendant ou après l’opération, mais aussi les saignements et autres complications liées à l’anesthésie. C’est pour cela, qu’avant une prise en charge, les chirurgiens renseignent toujours sur les risques encourus.