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Le 17 décembre 2014, à 5h25 du mat’, hurlait l’alarme de l’Iphone. Le grand jour est enfin arrivé !! Il est temps de cadenasser les valises et…. de chercher les clés de l’appart !!
BORDEL ! Dans la précipitation me voilà en train de perdre mes clés !!!!! ça y est je vais louper le vol. Je ne pars plus, je retourne me coucher ! Et puis personne ne m’aide à les trouver ! SYMPA !!
Finalement plus de peur que d’argent dépensé pour changer le billet d’avion, les clés avaient glissé sous le canapé. Ne me demandez pas le pourquoi du comment, je tente encore, à ce jour, de trouver une explication.
6 heures pile. Sur le quai du RER B en direction de l’aéroport CDG, vêtue d’un simple sweat et d’une petite écharpe, je me les caille comme jamais. Et le panneau d’affichage qui indique le prochain train dans… 40 MINUTES !
BORDEL BIS ! C’est une conspiration planétaire pour que je me pointe à la fin de l’embarquement des passagers et que je me fasse refouler ou bien ?
Arrivée en stress à l’aéroport vers 7h45, je te tape un sprint vers l’enregistrement ! Poussez-vous les touristessssssssssssssssssssssssssss !!! Voilà super Sonic !!!!!!!!! Mais où est placé Fly Emirates ??? Aucune signalétique ! GENIAL ! Je me sens comme piégée dans un labyrinthe. L’heure tourne, panique à bord, je suis au bord de la crise d’angoisse. 10 minutes plus tard, sans exagération, nous y sommes. La frayeur de ma vie.
L’hôtesse m’apprend que l’enregistrement a finalement débuté à 5h au lieu de 7h et que par conséquent il ne reste que des places séparées dans l’Airbus A380 (ce détail c’était juste pour me la raconter un peu, en revanche je n’insisterai pas sur le fait que je voyage en classe économique).
BORDEL TER. Monsieur et moi sommes complètement à l’opposé dans l’avion, genre à plus de 60 rangées d’écart.
« Mais à qui vais-je donc parler ?! »
« Tu regarderas des films, ça passera vite ! »
« Et si on s’écrase, on ne va pas mourir ensemble c’est glauque !!! »
« … »
Je me retrouve assise sur une rangée de 3 passagers, au milieu. SUPER. Coincée entre un mec, à ma droite, qui enchaîne les films Bollywood et qui ne cesse de mettre ses doigts dans le nez… Est-ce que je reviens sur le fait qu’il se mouche dans ses mains ? Et une mère, à ma gauche, terriblement fan de ses fils, qui ne me raconte durant 2 heures ô combien ses enfants prodiges sont des futurs Dieux méga intelligents, aventuriers, beaux, bla bla bla.
Sortez-moi de là. Vivement l’escale à Dubai et le changement de place…
Mais avant cela c’est l’heure du plateau repas.
Je vais vomir et je reviens.
8 heures plus tard, le commandant de bord annonce l’amorce de l’atterrissage en direction de la première étape : Dubai, il est 3 heures de plus qu’en France. J’en garde un étrange souvenir de cette escale… L’aéroport des salariés pak-pak qui vous matent de haut en bas. Charmant.
J’ai faim. Je suis crevée, mes yeux piquent depuis quelques heures déjà et en plus je pue la transpiration à 3 km à la ronde. Je ne comprends pas trop les avions, un coup t’as hyper froid, un autre t’as trop chaud… Forcément tu ne vas pas te déshabiller toutes les 20 minutes.
Mais j’ai la dalle plus que tout. Direction le MacDo et ses frites hors normes.
Un tour au duty free s’annonce inévitable, histoire de m’asperger de parfum en tout genre, il en va pour le bien de la collectivité des voyageurs (et il ne faudrait pas que mon mec me plaque à peine arrivée à Bangkok sous prétexte que je suis un putois). Entre nous, je rêve d’une douche et d’un shampoing bien chimique, histoire de décrasser tout ça.
Grosse surprise en montant à bord du vol Dubai-Bangkok, nous sommes assis l’un à côté de l’autre ! Et ça tombe bien j’ai un paquet de trucs à lui raconter sur les 8 dernières heures passées sans lui !
Comment ça il me demande si j’ai pris des boules quies ?!
Bref… Finalement les places attribuées sont nazes. Comment vous expliquer… Pendant les 5h10 restantes, je me suis transformée en périphérique parisien… Vous visualisez le périph lors des heures de pointe ? Bah voilà… Devant moi défilaient tout un cortège. CAR JE SUIS A 15 FOUTUS CENTIMETRES DES TOILETTES ! Dame Pipi A380 bonjour !
Sans oublier l’espèce de nain rose, à 70 cm, qui chiale aussi longtemps que cavale un lapin Duracel. Il fait ses dents ou quoi ? On peut pas juste les placer en soute ?! Je n’ai pas payé 700 euros pour assister à un concerto de chouineurs ! Ahhhhhhhhhhhhhhh ! (Okay je plaisante, mais pas trop quand même).
Il est grand temps d’atterrir.
Heure locale : 7h55. Soit 6 heures de plus qu’en France.
Date : 18 décembre.
Température : déjà 20 degrés.
Heures de sommeil cumulé : 3h53 en 36 heures.
Tout va bien. Passage des douanes sans souci. Me voilà à Bangkok BABYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!