CamilleG

Thailande : premiers jours à Bangkok

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Retrouvez les prémices de cette aventure asiatique à l’autre bout du monde (avec trop de décalage horaire) en lisant le premier épisode. Pour les autres n’hésitez pas à vous rendre sur mon article « quoi faire, quoi voir à Bangkok en 3 jours« .

Ainsi donc je passais le contrôle des douanes in the pocket et je me dirigeais vers les valises. Pour la première fois de ma vie je réussis à récupérer mon bagage en moins de 6 minutes chrono (et j’ai vraiment déclenché mon minuteur…)

Je sortis de l’aéroport international (accrochez-vous bien) Suvarnabhumi (oui parce qu’à Bangkok il existe 2 aéroports, faites attention à ne pas vous tromper hein) à la recherche d’un taxi « meter ».

Pour info, les « meter » sont ceux qui mettent le compteur une fois que vous êtes assis sur la banquette passager. Les autres, ceux qui refusent d’activer leur compteur, sont simplement des voleurs avec qui vous allez devoir marchander votre course. Et dans tous les cas, croyez-en mon expérience, vous serez perdant. Ils arriveront toujours à marger comme ils le souhaitent car vous ne vous rendrez pas compte de la distance.

Un monsieur se dirige vers nous et nous accoste.

« Taxi ? »
« Yes !! » (ah oui là-bas on parle anglais, ne croyez pas que c’est pour me la raconter et afficher mon côté bilingue ahaha, je plaisante mon accent est à mourir de rire).
« One thousand five bats »
« Euh je crois que je n’ai pas compris. Il a dit 1 000 ou 100 là ? » (oui bon thousand et hundred je confonds ces deux mots, no comment).
« Il propose 1 500 baths. »
« QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Je rentre à pied, SALUT ! Tu voudras bien tirer ma valise ? »

Parlons bien, parlons transaction financière.
38 baths = 1 euro.
1 500 baths = vas voir ailleurs fucking arnaqueur, y’a pas écrit américaine sur mon front, right ?

« NO WAY !!! It’s so expensiveeeee oh my godddddddddd » (note à moi-même : arrêter de copier les répliques des séries américaines. Quand ça sort de ma bouche ça fait vraiment crétine.)
« I am a VIP driver ! »
« Nan mais mec, moi aussi je peux mettre mes lunettes noires et me la raconter star VIP du french showbiz. »

Bien entendu ne parlant pas un mot de français (il a déjà du mal à understand mon anglais) il ne comprit pas cette dernière phrase.

J’aperçus un sécurité man et décidais de lui demander conseil. Ici nous sommes au niveau 0, là où sont garés les « chauffeurs ». Les taxis, pour le petit peuple, sont situés au -1. Ni une ni deux nous voilà dans une voiture locale colorée pour 650 baths (et une autre fois pour 500, comme quoi...), les taxi meter n’existant pas à l’aéroport.

​La conduite se fait à gauche.

A peine 9h et Bangkok croule sous les incessants embouteillages et sous un nuage de pollution. L’atmosphère est étouffante et oppressante. Mais pour le moment je me les pèle dans ce taxi. Ici ils ADORENT positionner la clim à -10 degrés.

40 minutes plus tard nous arrivons sur la KHAOSAN ROAD. C’est sympa c’est coloré et ça semble animé… Un peu trop même pour 10h du mat’ !

Nous pénétrons dans la chambre d’hôtel D&D INN. Je suis sans voix. C’est une blague, je crois. Je ne me suis pas occupée de cette réservation et sur le coup je le regrette fortement.

Par où commencer l’état des lieux ?
La salle de bain dont la porte, une fois fermée, laisse un jour de 20 centimètres ?
Ou alors la fameuse fenêtre qui, ouverte comme fermée, laisse entendre l’agitation ?
Ah et les volets on en parle ? Bah ça ne risque pas puisqu’il y en a pas…
J’allais oublier le must ! Les panneaux publicitaires de l’hôtel sont placés juste au niveau de la chambre ! MAGIQUE ! Et devinez quoi ? La nuit ils s’allument !

Les « rideaux » de la fenêtre aux vitres en carton.

Vue de la chambre sur la rue KHAOSAN ROAD et sur les jolis panneaux !

La musique braille déjà. Impossible de se reposer. Ma motivation pour rester éveillée repose sur les innombrables marchés de fringues qui parsèment la rue, la « plus animée de Bangkok » (sans blague). Mais rassurez-moi, ça ne peut pas être pire que ce que j’entends actuellement ?!

Monsieur souhaite rester à la chambre pour « récupérer ». AHAHAHAHAHAHAHAHAHA bah bon courage hein ! Moi j’me casse faire du shoppinggggggggggggggggggggg !

Dois-je préciser que sa mission sieste fut un total échec étant donné les décibels plus qu’explosifs (et le non vitrage de la fenêtre) ?

Pendant ce temps je fis ma vie. Par ici les débardeurs et les shorts à 100 baths (soit environ 3 euros) ! Sans oublier mon moment détente manucure ET pédicure pour 300 baths. En revanche la pose du vernis ce n’est pas leur point fort… Mais peu importe, j’ai passé un excellent moment.

C’est Nana qui s’est occupée de moi. Elle a 28 ans. Sa région d’origine se situe dans le nord de la Thaïlande mais elle travaille à Bangkok pour se faire des sous et s’occuper de son fils qui vit chez ses parents à des centaines de kilomètres d’ici.

Soyez indulgents cela fait 2 jours que j’ai pas fermé l’oeil…

A la nuit tombée, j’ai compris ma douleur pour les 2 prochaines nuits… La rue bondée de touristes se transforme en repère de routards et de backpackers. Musique à fond, lumières de tous les côtés, stand de food tous les 50 centimètres, bars les uns à côté les autres, je ne sais plus où donner de la tête. Tous les soirs, de 21h à 4h du matin, c’est le même scénario.

Je suis entrainée par cette foule et ce dynamisme si puissant. J’ai comme l’impression d’être sur une autre planète.

Vers 22h je rentre me coucher. Enfin c’est vite dit… Impossible de faire abstraction du boucan. Le manque de sommeil des 36 dernières heures commencent à me faire perdre la tête. Je pleure sans comprendre pourquoi. J’ai l’amer souvenir d’être entrée dans un bad trip horrible.

Seulement 12 heures passées sur le sol thaïlandais et je voulais déjà rentrer chez moi…

Découvrez la suite en photos cliquant ICI 😉 et pour les autres, rendez-vous dans la suite des aventures thai, à PATTAYA.