CamilleG

Uluwatu et ses magnifiques plages… ou pas

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Il est temps de quitter la côte Est pour le sud de Bali : Uluwatu et ses merveilleuses plages. Après trois heures de route (et presque autant de temps de négociation pour décrocher la course à 500.000 roupies au lieu de 900.000) nous voilà dans la péninsule de Bukit, l’extrême sud de Bali, pour les quatre prochains jours.

Sur la dernière ligne droite qui mène l’hôtel, défilent des scooters chevauchés par les surfeurs, torse nu et cheveux au vent, leur planche calée sur le côté gauche de leur bécane. Le port du casque ne semble pas à la mode ici non plus. Mais passons, je ne suis pas agent de police !

Nous posons les valises dans un magnifique hôtel à la décoration girly ! La dominante de rose nous prouve bien que nous séjournons au « Pink Coco ». L’accueil y est chaleureux et le staff met tout en oeuvre pour nous faire sentir comme chez nous. Après un moment de détente dans la piscine localisée juste en face la chambre, je peux le dire : je me sens comme à la maison.

Mais je n’ai pas passé l’équivalent d’une journée en avion pour rester toute la journée dans une étendue d’eau chlorée ! Je n’ai qu’une envie : découvrir les soit-disant incontournables plages d’Uluwatu.

Vous avez dit plage de rêve ? Pourriez-vous répéter svp ?
Et cela tombe bien, à moins de cinq-cents mètres de l’hôtel se cache Padang Padang. Pour un endroit confidentiel, secret et niché dans le creux d’une falaise, je l’ai rapidement trouvé ! Des énormes panneaux l’indique, même une myope comme moi ne peut pas la louper ! L’entrée coûte 10.000 roupies. Oui c’est payant parce que l’on traverse un mini temple. D’ailleurs faites attention, des singes agressifs s’approchent des vacanciers pour tenter de les mordre et de leur arracher leurs affaires.


Réputée pour être un endroit super secret, j’ai comme un doute en arrivant sur le sable. Impossible de poser sa serviette, à moins de vouloir se retrouver collé-serré à son voisin. C’est bondé. On essaie de vous vendre des bières, des planches de surfs, des lunettes de soleil, de la nourriture et même des bracelets. L’horreur. Et dire que le Lonely Planet vante cette plage comme « parfaite ». Est-ce qu’ils y ont mis ne serait-ce qu’un pied ?

Trente minutes plus tard nous décidons de partir rendre visite aux surfeurs pro qui glissent sur les vagues de l’insolente Balangan Beach. Mais voilà qu’il se met à pleuvoir à torrents ! Impossible de vous dire si la plage vaut le détour… Je ne l’ai aperçue que de très loin, du haut d’une falaise, à l’abris. En revanche niveau spectacle, je suis mal tombée, les surfeurs s’étaient mis en mode paresseux ! Ils attendaient, assis sur leur planche que les rouleaux diminuent. #PetitsJoueurs


Très optimistes, nous levons le cap vers Bingin Beach. Peut-être que celle-ci sera cool, tranquille, jolie, avec une eau turquoise… Après une mission « rando » digne de Koh Lanta (j’exagère un peu, mais attendre de lire la suite ça va se corser), nous nous retrouvons au milieu d’ordures trainant sur le sable. Encore des déchets ?! Décidément Bali et la propreté, cela fait 5 ! Mais pour le coup, la plage est déserte.

Nous continuons de la longer et tombons sur un endroit tellement mignon ! Zéro touristes, zéro locaux ! En revanche la baignade n’a pas été agréable. Pensant surmonter des (énormes) vagues je me suis retrouvée emportée dans les rochers, le ventre griffé et ensanglanté. Génial. Est-ce que je vous parle du retour pour gravir la falaise via un escalier de bois bancal aux trous énormes ?


L’escalier de la mort…

Terminés les plans foireux, place à la culture
Je ne pourrai pas vous expliquer le pourquoi du comment nous nous sommes retrouvés à 7h25 (du matin oui oui) à l’entrée du temple d’Uluwatu alors qu’il ouvre à 8h. Certainement à cause du concerto pas très privé des coqs à 5h30… Peu importe. Le staff nous laisse rentrer après avoir acheté nos tickets (30.000 roupies).

Nous étions SEULS au monde pendant toute la promenade. Une heure trente de marche le long des falaises à esquiver parfois quelques singes curieux. J’ai tellement aimé ce moment ! Les paysages sont majestueux ! Si vous avez le temps, je vous conseille vivement d’assister au show chant / danse qui se tient à 18h, tous les soirs, dans le temple en plein air ! Il dure une heure, coûte 100.000 roupies par personne (+ l’entrée à 30.000 roupies). Vous découvrirez quarante-neuf hommes aux voix envoutantes, des danses, et des costumes locaux.


Un restaurant à ne manquer sous aucun prétexte 
Mon dieu qu’est-ce que ce restau me manque ! J’y suis allée chaque jour. Et à chaque fois je me suis régalée ! Laissez-moi vous présenter Buddha Soul. Le concept importé par une occidentale surfe sur la grande mode : healthy, yoga et zénitude. Des plats végétariens, sains, des aliments locaux et gluten free ! Un petit paradis culinaire malgré des prix un peu élevés. La nourriture y est excellente et les jus… incroyables !

Bilan d’Uluwatu : beaucoup moins développée que d’autres régions  à Bali, elle vaut le détour si vous êtes friand de falaises naturelles. Et surtout si vous êtes des surfeurs dans l’âme, vous allez adorer. Le must à avoir et à faire reste la balade du temple d’Uluwatu. Côté ambiance c’est très relax. Quant aux soirées, elles n’ont rien à voir avec celles de Koh Phi Phi par exemple. C’est plutôt détente !

A bientôt pour la suite des aventures 😉