Il y a un luxe que seules les mamans comprennent : le silence. Pas celui qu’on impose quand les enfants dorment, mais celui qui s’installe naturellement, presque timidement, quand la maison est vide. Les jouets ne traînent plus dans le salon, les biberons ne s’accumulent pas dans l’évier. Juste nous, un fond de musique douce, et cette étrange sensation de retrouver un peu d’espace – dans la maison, mais surtout dans la tête.
On n’a pas besoin d’un plan bien huilé pour profiter de ces moments-là. Ils arrivent souvent par surprise, et c’est ça qui les rend précieux. Une sieste imprévue, un mercredi où tout le monde est miraculeusement occupé ailleurs, et voilà : une parenthèse qui s’ouvre.
La playlist, la tisane et le plaid (cliché, mais on adore)
Avouons-le : on adore ce cliché. Une tasse fumante entre les mains, un plaid qui gratte un peu mais qu’on refuse de jeter, une lumière tamisée. C’est notre petit décor de cinéma personnel, version “pause méritée”. Certaines optent pour une playlist ambiance forêt nordique, d’autres pour un bon vieux “Lo-fi chill beats” en fond. Peu importe. Ce qui compte, c’est ce sentiment rare d’avoir le contrôle sur son ambiance. Et de n’avoir personne à gérer.
Faire des trucs inutiles mais qui font kiffer : trier, tester, traîner
Quand on est seule, on redécouvre ce plaisir étrange : faire des choses inutiles. Trier son armoire, ranger par couleurs (et recommencer parce qu’on a changé d’avis), farfouiller dans les applis qu’on n’a jamais ouvertes, ou cliquer sur des liens improbables par curiosité. Se perdre sur le net ou encore s’oublier pendant des heures sur Netflix. Jouer à des jeux auxquels on n’aurait jamais joué d’habitude comme casino777.ch ou même tenter d’apprendre les échecs comme si on avait une éternité devant soi. Parce que ça fait du bien de ne pas avoir d’objectif parfois, de profiter simplement d’un moment suspendu où notre cerveau se met en off.
Se faire belle pour personne (sauf soi)
Mettre un masque, poser un vernis, tester une coiffure qu’on ne fera jamais en public : ces moments-là n’ont pas besoin de spectateurs. Ils sont juste pour nous. Et ça fait un bien fou. Il y a une vraie force à se reconnecter à son image sans filtre, sans validation. Même avec des cernes, un vieux peignoir et les cheveux en bataille, on peut se sentir un peu reine dans sa salle de bain.
Le plaisir de s’ennuyer (et de le choisir)
On ne le dira jamais assez : ne rien faire est un vrai choix. Un acte de résistance douce dans un quotidien pressé. S’ennuyer volontairement, c’est laisser son esprit vagabonder, autoriser la fatigue à s’exprimer, et accueillir le vide sans panique. Et dans ce vide, parfois, on retrouve des idées, des envies, ou juste… du calme. Et franchement, c’est pas du luxe.
Ces petits rituels ne changeront pas le monde. Mais ils nous changent, nous, un peu. Ils nous rappellent qu’avant d’être multitâches, on est surtout humaines. Et ça, ça vaut bien un plaid et une playlist douce.
