Ces choses que j’aurais aimé savoir avant d’être maman

Les douleurs sorties de nulle part

Je passe les détails post-accouchement, cela dépend d’ailleurs des femmes, certaines ne subissent pas de traumatismes, d’autres s’en souviennent même dix ans plus tard. Je pense faire partie de ces dernières. La tendinite de la jeune maman, connue sous le nom de ténosynovite de De Quervain, est déclenchée par des gestes répétitifs que l’on ne faisait pas avant la naissance du bébé. Elle touche les tendons situés sur le bord externe du poignet et qui contrôlent la mobilité latérale du pouce. Cette tendinite fait partie des joies de la maternité. Elle n’est pas grave, mais s’avère handicapante, car le nouveau-né ne laisse pas de répit pour la soigner. J’ai gouté aux joies de cette tendinite, aux deux poignets ! J’avais l’air vraiment d’une Robocop avec mes deux immenses attelles. Cela a fini par passer au bout de presque un an. Désormais, j’ai une tendinite, depuis février 2023, à mon pouce gauche. Je souffre le martyre et je porte une nouvelle attelle, plus petite mais tout aussi inconfortable mais je ne sais pas pour combien de temps je vais continuer à me coltiner ça.

Les maux de dos, les douleurs musculaires ne se font pas rare. Un conseil, si cela vous arrive, jetez un œil à l’annuaire qui répertorie le kiné de garde dans votre département ou ville. Dans la mienne, soixante-et-un professionnels de ce métier sont répertoriés. Pratique, cela évite de perdre cinq heures aux urgences.

Le matériel de puériculture absolument inutile

Ou alors on se dit qu’on fera autrement avec le second ? Me concernant, je peux proclamer que j’ai revendu, sans scrupule : la table à langer, le transat que j’ai finalement utilisé deux fois ahah. Un petit ça se change facilement sur un lit ! On peut également le mettre en sécurité sur un canapé, surtout si on a un canapé d’angle, entouré d’un coussin d’allaitement, mieux encore, le porte le plus possible en porte-bébé ; c’est ce que je faisais.

En revanche, je conseille de garder le tapis d’éveil s’il est signé Mézamé puisqu’il est durable et de qualité. Il nous sert quotidiennement depuis deux ans.

Sans parler des jouets, réfléchissez utilité et place dans les placards avant de passer à la caisse ! Il n’y a rien de plus démoralisant que de voir déborder les armoires. Mon combat depuis la naissance de notre fille : faire du tri encore et toujours. Heureusement que Vinted existe.

La séparation avec son enfant

Toutes n’ont pas la chance, ou l’envie, de garder et de s’occuper de son bébé pendant plus que le peu de congé maternité octroyé. Avant d’accoucher, j’avais établi un plan sans me poser de questions, en mode mouton de panurge : dossier pour la crèche et reprise du travail au bout de trois mois, point barre. Puis tout a été chamboulé à l’arrivée de ma fille. La mettre en collectivité ? JAMAIS DE LA VIE. Bon si, en maternelle mais en attendant, elle reste au chaud avec moi. Je trouve courageuses celles qui sauté le pas et franchi cette étape. Je n’imagine même pas leur souffrance.

Le baby clash

Soudé ou pas, le couple va traverser une phase où de nouveaux détails vont devoir se mettre en place. Je ne connais personne qui n’a pas connu des disputes à la suite de la naissance de son enfant. Le manque de sommeil, les hormones, les premiers « non faut faire comme ça et pas ainsi ». Vivement l’école et les vraies décisions à prendre, ça promet.

Les médecins n’ont pas toujours raison

Surtout quand il s’agit d’allaitement. Si on vous sort « l’allaitement ce n’est pas à la demande ». Fuyez et tournez vous vers un professionnel formé au sujet. Le corps médical n’est pas Dieu.

Breaking news, on a le droit de douter quand ça sonne faux en nous.

Les apparences comptent moins

Cela dépend de chacun, mais personnellement, si je n’ai pas mis de mascara et que je dois sortir de chez moi : je n’en fais plus tout un foin. Je suis devenue tellement focalisée sur mon enfant que je passe outre les choses superficielles, à mes yeux. Je me moque des autres et de leur regard. Si ma fille fait une crise et que je dois m’arrêter sur le trottoir, au risque de gêner des piétons, et bien je le fais. Je ne me pose d’ailleurs même pas la question.

On peut changer !

Mais vraiment ! Vous n’étiez pas patient ? Vous allez apprendre à prendre sur vous, à contrôler vos émotions, vos pensées négatives et à garder le sourire devant votre bambin. Je ne baisse jamais la garde ; même quand le moral est au plus bas, j’essaie de faire comme si de rien était au maximum. Les enfants sont des éponges et ressentent ce qui se passe. Je refuse de lui donner de mauvaises ondes.

La patience d’attendre que bébé s’endorme, la patience de répéter toujours les mêmes choses… Quand on a des enfants, on réalise rapidement qu’on a beaucoup plus de patience qu’on ne le pensait.

On peut aussi se sentir seul

Et cela est normal, surtout quand on reste au foyer pour élever son enfant.

Quel étrange paradoxe. Jamais une minute à vous, et pourtant vous ne vous êtes jamais senti aussi seul.  Il existe une certaine forme de solitude dans la maternité qui vient du fait d’être à la maison avec un bébé, jour après jour, et sans aide ou entourage dans le coin.

Je ressens moins cela depuis que notre fille est « grande ». Moins bloquée à la maison à cause des siestes, on part de chez nous pendant des heures et ça fait du bien au moral. Vive la seule et unique sieste du midi ahah.

Les parcs pour enfants finalement c’est cool

Avant d’être maman, j’avais véritablement de la pitié pour les parents enfermés dans ces lieux. Finalement, je retire ce que j’ai dit, on y fait de chouettes rencontres ! Ce repère de mamans et de nounous est devenu mon QG. J’y passe quotidiennement au moins deux bonnes heures. J’ai d’ailleurs publié cet article à ce sujet.

Et vous, quelles ont été les bonnes ou mauvaises découvertes une fois devenu parent ?