Pour retrouver tous mes articles sur le roadtrip de la côte Ouest des USA, c’est par ici.
Je tiens à vous remercier pour votre intérêt sur ce roadtrip et pour vos messages envoyés. Cela me fait chaud au coeur de voir que je peux vous aider à organiser votre voyage.
Point sur l’ESTA
Parmi vos demandes, je reçois pas mal de questionnement sur comment faire une demande d’ESTA USA via un organisme français (car certain(e)s ne maîtrisent pas beaucoup l’anglais). Je vous conseille de vous tourner vers un bureau français, basé à Paris : demandevisa.fr
Leur site Internent de demande de visa est entièrement en français, contient des informations et des explications claires sur toutes les procédures pour tout type de visa. Leur service d’assistance est accessible 24h/24, 7 jours sur 7.
Je vous invite, avant de réserver vos billets d’avion, hôtels et j’en passe, à prendre connaissance des conditions liées à l’ESTA. Depuis 2008, sans ce dernier, vous ne pourrez pas rentrer sur le sol américain.
J’attire votre attention sur un détail primordial. Une demande en urgence pour obtenir son ESTA peut prendre plus de temps dans des cas exceptionnels. C’est pourquoi je vous conseille de soumettre la demande d’un ESTA USA le plus vite rapidement dès que vous envisagez de faire un voyage aux États-Unis. Perso, le lendemain de mon envie d’aller visiter la côte Ouest, j’ai entamé les démarches administrative. Pas de panique, vous n’avez pas besoin d’avoir déjà une adresse de séjour ou un contact sur place aux États-Unis.
L’ESTA est refusé ? Cela arrive ! Mais rassurez-vous, l’ESTA est très rarement refusé par les autorités américaines. J’ai lu que le taux de refus est d’environ de 0.1%. Ce qui représente environ 1 demande sur 1 000 refusée. Dans la plupart des cas, après un refus d’ESTA, il existe une solution de secours (youpi). Il faut alors demander un VISA auprès de l’ambassade des États-Unis (le plus souvent le VISA B2, destiné aux voyages touristiques). Mais honnêtement, à moins d’avoir un casier judiciaire et des antécédents étranges, nous ne risquez pas de vous prendre un stop.
Pour plus d’infos, retrouvez les conditions liées à l’ESTA.
N’hésitez pas si vous avez des questions supplémentaires à les poser dans les commentaires ou par e-mail.
La découverte de Zion national park
Vous voilà doté(e), de votre ESTA ? J’espère bien ! Je garde un excellent souvenir de notre étape à Zion. Même si cet endroit est complètement paumé, que l’on ne tombe pas sur des énormes centres commerciaux, qu’il est compliqué de trouver un restaurant sympa et que, vous l’aurez compris, il n’y a rien à faire.
Résultats des courses, on se couche tôt. Et ça tombe bien parce que le réveil est programmé pour 5h30 du mat’ ! Vous avez bien lu, pendant les vacances on se lève à 5h30 bordel !! Mais à Zion, on n’est pas venu pour couper les citrons (expression de gros beauf, c’est cadeau).
Mais vous allez rapidement comprendre pourquoi.
Un peu d'histoire "Zion" qui signifie refuge, a été donné au canyon par les pionniers Mormons. La fonction du parc est de préserver une falaise spectaculaire ainsi que la plus grande arche rocheuse du monde, la Kolob Arch qui mesure 94 mètres de largeur.
Où dormir ?
Proche de l’entrée du parc, à Springdale, existe une multitude d’hôtels aux prix élevés. Nous logions au Zion Park motel (103 euros la nuit pour un 2 étoiles).
Alors oui, l’hôtel ne paie pas de mine mais la vue est juste incroyable ! Vue sur les roches, on se croirait presque à Monumenth Valley.
Comment se rendre dans le parc ?
Le parc national de Zion est une réserve naturelle du sud-ouest de l’Utah, célèbre pour ces falaises rouges. Mais pour admirer ses beautés, il va falloir faire preuve de logisitque, de courage et de force mentale.
Nous prenons la voiture pour regagner le parking principal du park où tous les touristes commencent petit à petit à arriver. A notre étonnement il y a énormément de monde dans le parc. J’avais lu qu’à partir de 8h le parking était bondé et que c’était LA galère pour trouver à se garer en dehors de ce parking, et qu’il fallait alors emprunter des navettes proches des hôtels pour rejoindre l’entrée du parc national.
Et accrochez-vous, de cette entrée (donc là où il y a le grand parking où il faut faire le nécessaire pour se garer) il faut attendre une navette, un shuttle, pour rejoindre les points que vous souhaitez visiter. En tout, on en compte 18.
Le parc de Zion fait parti du Beautiful pass. Si vous ne l'avez pas, c'est 35 dollars par voiture.
Et oui, surprise, l’intérieur de Zion Canyon ne se visite qu’en navette. Ce système permet de désengorger le parc et c’est aussi une solution développement durable. Pas d’inquiétude, les navettes sont hyper bien rodées, on n’attend maximum 15 minutes son petit bus.
Que voir à Zion park ?
Les points à voir se situent tous dans Zion Canyon. Zion Ce dernier est une longue vallée, en cul de sac, creusée parla Virgin River, bordée par d’incroyables falaises. L’unique route est desservie par les navettes. Elles remontent le canyon pour vous permettre d’accéder aux différents points de vue et randonnées. Cette route panoramique, la Zion Canyon Scenic Drive, mesure 9,7 kilomètres. Comptez une demi-journée pour visiter Zion National Park. Une journée si vous faites de la randonnée. La durée en navette pour aller du visitor center (l’entrée) jusqu’au terminus (sans descendre en route) est de 45 minutes.
Si j’en crois les blogs, tous les poins sont à visiter. Mais nous avions prévu un départ du parc à 13h, soit 6 heures au total à passer à Zion. Ce qui n’est pas mal, surtout qu’on n’est pas là assis à admirer le paysage. Bah non les mecs, on randonne ici !
J’ai été surprise, négativement, par toute cette horde de touristes dès 10h. A 6h c’était vraiment agréable, on se sentait perdus au milieu de nul part. Puis ils sont tous arrivés. Équipés de la tête au pied avec leur tenue ultra sportive, leur bâton de randonnée… Ah ouais ils ne plaisantent pas. Comparé à nous et notre paire de Nike free run (coucou les semelles lisses, à tout moment tu glisses et tu peux mourir). Bah ouais, on est parti sur les randonnées des « expérimentés », nous les parisiens qui ne connaissons pas la montagne et les sentiers du GR machin truc.
Nous avons décidé de faire les randonnées des points 6 et 5. Nous aurions voulu en faire une troisième mais manque de bol, elle était fermée. Ce n’est pas rare que des sentiers soient interdits d’accès à cause de chute de roche, de pluie abondantes, bref la nature décide !
Angels Landing Trail, point 6
Allez on débute, non pas en douceur, mais en force avec la randonnée des Anges ! Comptez 15 minutes de l’entrée principale en navette pour rejoindre ce point.
Je ne vous mens pas quand je vous dis qu’à l’arrêt de cette randonnée, seuls les professionnels des randonnées sont sortis du bus. En même temps, elle était indiquée comme hyper difficile sur leur flyer. Franchement, nous n’étions pas sereins. J’avais clairement fait du forcing auprès de Monsieur pour fouler ce sentier. Il était en jean… Quelle idée aussi !
Au programme, à 7h du mat ? 8,6 kilomètres dans le somptueux Zion Canyon. 453 mètres de dénivelé positif pour une vue sublime sur le Zion Canyon.
Durée indiquée ? 4 à 6 heures. Retenez bien ce détail.
Pour qui ? Pour celles et ceux en bonne condition physique et qui n’ont pas le vertige.
Moi ? Je n’ai pas mangé depuis la veille, j’ai le vertige et je ne fais pas de sport.
Mes conseils ? la faire le plus tôt possible pour éviter de se coltiner 30 degrés. Prendre de la crème solaire et une casquette. Penser également à avoir des barres de céréales.
Mais voilà encore une fois, à force de trop lire les blogs, admiré les photos, je voulais absolument tenter cette rando qui débouche au plus beau panorama sur le canyon. C’est une randonnée difficile car la fin du chemin se fait sur une petite crête étroite avec 300 mètres de vide de chaque côté.
Bon okay je vous la joue Lara Croft, il y avait des petites barrières pour se tenir, genre des cordes. N’allez pas prendre de risques si vous ne le sentez pas. Moi je n’ai pas fait cette partie finale. J’avais une très belle vue d’où j’étais. 10 personnes sont mortes, tombées dans le ravin depuis 2004… Sachant ça… Tout ça pour voir la même chose que nous, d’un peu plus haut… En plus on les voyait les randonneurs, ils galéraient à se laisser passer.
L’erreur coûte très cher sur ce sentier ! Tomber à pleine vitesse de 400 mètres de haut se passe rarement bien.
Nous avons mis 3 heures, aller-retour, en prenant 30 minutes de pause une fois arrivés au sommet et en faisant des arrêts photos le long du trajet #InstagrameuseOblige.
Dès le début j’ai mis le paquet, j’étais en tête. En même temps les 300 premiers mètres sont simples, on longe à plat la Virgin River, moment agréable. Ensuite, ce fut une torture à petit feu et je pèse mes mots.
Bon je me suis faite rattrapée au bout de 20 minutes parce que j’attendais mon copain derrière, mais j’étais fière de moi. J’ai mené le troupeau ! Certes j’étais au bout de ma vie mais je tenais bon !
Je me souviendrai d’un passage horrible, vers la fin, une pente de 30% minimum en zigzag, 21 pour être précise. L’horreur de grimper pendant autant de temps. Je crevais de soif, de chaud. C’était sans fin ce sentier. Certains abandonnaient et rebroussaient chemin. J’avais tellement MAL aux mollets !
Photo de LostInTheUsa.fr
Mais ça y est, on a été hyper courageux, nous voilà tout en haut avec cette vue de dingue !
Nous avons ensuite redescendu en sens inverse et regagné l’arrêt de bus à 10h30. Direction le stop 5, une randonnée fastoche.
Lower emerald pool trail, point 5
Considérée comme facile, c’est sans honte que nous avons emprunté le chemin de cette promenade de 2 km. En une heure, aller-retour, c’était plié.
Franchement, elle n’a aucun intérêt ! Au bout du chemin on n’y aperçoit une mini cascade. Trop nul ! Je n’ai pas pris beaucoup de clichés puisque rien d’intéressant à voir.
Après avoir mangé nos sandwhiches (pain de mie complet + beurre de cacahuète), il était temps de reprendre la route pour notre prochaine étape.
Questions pratiques
On mange où ? au stop 5 il existe un restaurant.
Et les toilettes ? Vous en trouverez à tous les spots, je ne les ai pas testées (moi et ma phobie des toilettes publiques, c’est une longe story).
Verdict de cette découverte
Nous n’avons pas regretté cette chouette découverte sportive. Ce parc national permet d’explorer des randonnées atypiques, dans des paysages spectaculaire. Seul bémol, le nombre croissant de touristes au fil des heures.