Pourquoi faut-il absolument visiter ALCATRAZ ?

Pour retrouver tous mes articles sur mon aventure dans l’Ouest américain, c’est par ICI.

L’un de mes meilleurs souvenirs des États-Unis.

Je suis persuadée que j’y retournerai tellement j’ai été bluffée par cette visite. Personne ne me croira si je dis que j’y repense chaque jour depuis mon retour. Malheureusement je n’ai pas réussi à réserver des places pour le tour de nuit, le site déconnait complètement, quelle déception ! Moi qui guettais depuis des mois l’ouverture de la billetterie en ligne pour le mois de mai.

Dans cet article (accrochez-vous il est plus long qu’habituellement mais il vaut le détour), je vais vous prouver pourquoi il faut, au moins une fois dans sa vie, se rendre à Alcatraz, située dans la baie de San Francisco (Californie).

L’île d’Alcatraz est l’une des prisons les plus célèbres

Et pour cause, aucun détenu n’aurait jamais réussi à s’en échapper, bien que trois prisonniers ont été répertoriés comme portés disparus et présumés noyés. Je reviendrai sur cette incroyable histoire dans cet article.Cette prison a fermé ses portes en 1963 pour des raisons financières.

Avant d’être une prison, c’était une forteresse militaire pendant plusieurs décennies (1850-1909). Puis de 1909 à 1933, elle devint une prison militaire, pour finalement se transformer en une prison fédérale de haute sécurité de 1934 à 1963. Ensuite ? Le territoire fut occupé par les Amérindiens de 1969 à 1971. Aujourd’hui il est reconverti en un site historique géré par le service des parcs nationaux des États-Unis.

Chaque année, plus d’un million de personnes foulent le sol d’Alcatraz pour visiter ses vestiges. J’ai trouvé cet endroit fascinant et quelque peu effrayant. L’atmosphère qui y plane est toute particulière, à la fois pesante et excitante. On se sent tout petit dans cet univers glauque.

C’est sur une île venteuse, où nichent des dizaines d’oiseaux, au beau milieu de la baie de San Francisco que vous allez faire un bon dans le siècle dernier. Guidé par un magistral guide audio, vous découvrirez les voix des anciens prisonniers et même celles des gardiens d’Alcatraz. Ils vous expliqueront la vie de la prison et vous donneront des détails croustillants, en fonction des pièces dans lesquelles vous serez. Les histoires racontées sont tellement prenantes que vous aurez l’impression de les vivre pour de vrai. Un véritable boulot de mise en scène a été pensé pour la scénographie de la visite.

Comment se déroule la visite à Alcatraz ?

C’est sur ALCATRAZCRUISES.COM que j’ai pris nos deux billets pour le départ en ferry de 16h, mais les visites débutent dès 9h et terminent à 9h30. Comptez 39.90 dollars pour les adultes. C’est l’unique compagnie qui laisse descendre les passagers sur l’île. Les bateaux partent du Pier 33, très facile à trouver.

De nombreux panneaux vous indiqueront que vous êtes au bon endroit. La traversée dure presque vingt minutes. Comptez entre deux et trois heures pour cette visite. Lorsque vous donnerez votre réservation, ils vous tamponneront la main.

Je vous conseille fortement de réserver en ligne votre billet. Vous le constaterez sur place, beaucoup de touristes s’y rendent chaque jour et il est compliqué de visiter la prison sans s’y prendre à l’avance.

Une fois débarqué sur l’île, on vous remettra dans la prison, un guide audio, c’est compris dans le prix. Embarquez dans une petite heure d’immersion totale. Vous allez parcourir les douches, les cellules, la cuisine, le réfectoire, les salles d’isolement, la bibliothèque, la cour, le bureau du directeur de prison, etc.

Le guide audio vous indiquera quel chemin emprunter. Bien évidemment à tout moment il est possible de mettre sur pause ou de revenir en arrière. Ainsi, la visite dure le temps que vous le souhaitez. Génial !

J’ai adoré que certaines cellules soient reconstituées comme à l’époque. Certaines sont même ouvertes pour que vous puissiez y pénétrer. Quelle étrange sensation, cela faisait froid dans le dos. Bien évidemment j’ai voulu immortaliser la scène !

Le guide audio vous garantit de très bonnes surprises. Il vous conduira dans des endroits bien particuliers et vous décrira alors des scènes meurtrières et de sombres événements.

LA MORGUE

UN DES COULOIRS & LE COIN ISOLEMENT

LES DOUCHES COMMUNES

LA BLANCHISSERIE

LA CUISINE & LE RÉFECTOIRE

LE COIN DES GARDIENS

Lorsque je marchais dans la cour de prison et que je regardais au loin, j’étais bluffée d’observer la ville de San Francisco si près. J’apercevais les hautes tours et je pensais à ces prisonniers bloqués entre quatre murs.

Si vous le voulez bien, nous allons plonger au cœur de cette prison.

J’espère vraiment que vous allez prendre autant de plaisir que j’en ai eu en écrivant ce qui suit.

Les conditions de détention

L’île a vu passer de célèbres et dangereux prisonniers comme Al Capone, George « Machine Gun », Kelly, Alvin Karpis (ennemi public no 1), Robert Stroud (Birdman) et Arthur « Doc » Barker. Les prisonniers étaient appelés par un matricule et non par leur nom, dans le but de les briser moralement. J’ai même lu sur Internent que les cuisiniers leur préparaient des plats riches en calories pour qu’ils deviennent gras et éviter de s’évader !

Le gouvernement fédéral avait pour objectif de faire de la prison fédérale d’Alcatraz un établissement modèle, offrant un maximum de sécurité pour prévenir les évasions et n’accordant que peu de privilèges aux détenus.

On comptait ainsi un gardien pour trois détenus, contre un pour douze à trente dans les autres prisons.

Alcatraz connu une population moyenne d’environ 260 à 275 détenus et ne dépassa jamais les 336 prisonniers. Il faut savoir que l’île était aussi le lieu de vie des gardiens et de leurs familles.

Parmi les 1 576 prisonniers qui passèrent par Alcatraz, beaucoup y étaient détenus parce qu’ils refusaient de se conformer aux règles dans les autres prisons fédérales. Ils étaient alors considérés comme violents ou présentaient de forts risques d’évasion.

La vie à Alcatraz étant très structurée, cela obligeait les détenus à suivre scrupuleusement les règles édictées. Ils ne  jouissaient que de quatre droits : avoir à manger, être habillés, être abrités et recevoir une assistance médicale en cas de nécessité. Point barre. On est loin du Club Med.

Cependant, les prisonniers disposaient de certains privilèges comme la possibilité de travailler, de correspondre avec l’extérieur et de recevoir des visites. Par exemple, Al Capone travailla à l’usine de textile et confectionna des uniformes. La prison possédait une bibliothèque et organisait des activités ludiques comme la peinture et la musique. Les détenus pouvaient jouer au baseball ou au softball quelques heures le week-end. Ceux qui avaient un comportement exemplaire pouvaient finir de purger leur peine dans une autre prison fédérale du pays.

D’autres, moins dissipés, tentaient de fuir leur cellule…

L’évasion spectaculaire de 1962

Grace au guide audio j’ai découvert cette histoire de dingue. Il faut absolument que je vous la partage.

Il faut savoir que durant l’existence d’Alcatraz, trente-six détenus ont essayé de s’évader lors de quatorze tentatives différentes. Sur ces trente-six évadés, vingt-trois furent rattrapés, six furent tués par balle et trois se sont enfuis par la mer et ne furent jamais retrouvés (ils sont présumés noyés). Deux prisonniers furent exécutés dans une chambre à gaz de la prison d’État de San Quentin (Californie) pour leur rôle dans la mort d’un gardien durant leur tentative d’évasion d’Alcatraz du 2 au 4 mai 1946, ce que l’on appela plus tard la bataille d’Alcatraz.

Je vais rapidement revenir sur la session de mai 1946. Six prisonniers ont tenté de prendre la fuite en maîtrisant les gardiens et en prenant possession des armes et des clés de la prison. Durant le combat, seize gardiens ont été blessés et deux tués. L’armée est même intervenue, le 4 mai tellement la situation était tendue. Trois prisonniers ont été tués car ils refusaient de se rendre. Vous pouvez retrouver une vidéo de l’époque sur le site de l’INA www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/alcatraz-l-enfer-des-gangsters/

Concentrons-nous sur la meilleure histoire

Il faut savoir que l’environnement extérieur était dissuasif : des courants forts et une eau fraîche entre 10 et 12°. L’administration pénitentiaire imposait systématiquement aux détenus des douches chaudes pour qu’ils rencontrent des difficultés à s’accoutumer à l’eau froide en cas d’évasion !

La  nuit du 11 juin 1962, Frank Morris, les frères Clarence et John Anglin prennent la fuite à bord d’un radeau après avoir creusé le mur de leur cellule. Oui vous avez bien lu ! Les mecs ont creusé, pendant une année, des trous dans les leur cellule sans que personne ne s’en rende compte. N’est-ce pas inimaginable ? Et ces trous je les ai vus, je n’en croyais pas mes yeux.

Mais comment ont-ils préparé leur fuite ?

Je vous le dis, cette histoire est sensationnelle. Les préparatifs de l’évasion ont pris plusieurs mois quasiment un an.

Première étape ? La fabrication de fausses têtes pour simuler la présence des détenus dans leur lit après leur départ. Créées à base de papier toilette mélangé avec du savon pour faire une sorte de papier mâché, et de peinture, ils ajoutaient des cheveux récupérés chez le coiffeur de la prison où Clarence Anglin travaillait.

Deuxième étape ? La réalisation de leur pseudo radeau pour maximiser les chances de rejoindre la côte. Comme ils ne pouvaient pas beaucoup communiquer entre eux, la cantine était devenue l’unique moyen pour échanger des nouvelles et dresser leur plan d’évasion.

Pendant près de six mois, les frères Clarence creusèrent le contour de la grille de ventilation près du sol au fond de leurs cellules B-150 et B-1529. Pendant que l’un creusait, l’autre montait la garde. Ils faisaient cela entre 17h30 et 21 h, avant l’extinction des lumières, et en journée quand un des prisonniers jouait de l’accordéon, cela masquait les bruits.

Morris et West, dans les cellules proches B-138 et B-140 faisaient de même. Les morceaux de murs retirés étaient conservés dans leurs pantalons puis disséminés lors de leurs promenades.

Les outils qui leur permettaient de creuser, ont été récupérés aux ateliers de la prison, où Morris travaillait.

À chaque temps mort, ils camouflaient le trou du fond de leur cellule en replaçant la grille de ventilation et faisant illusion auprès des gardes dans les cellules mal éclairées. West, qui travaillait dans l’équipe chargée de la peinture de la prison, a pu visualiser les topographies des lieux et apercevoir la décrépitude des murs. Celle-ci était notamment renforcée par la corrosion de l’eau salée utilisée pour les toilettes.

Une fois le trou du fond des cellules terminé, ils avaient accès à un couloir de service de moins d’un mètre de large non gardé longeant le bloc B et à des conduites qui permettaient de rejoindre le toit après le retrait d’un ventilateur.

C’est par là qu’ils planquaient et préparaient leur radeau ! Ils avaient réussi à voler de la colle et une cinquantaine d’imperméables (ceci fut facilité par le fait que John Anglin travaillait à la blanchisserie de la prison). Ils avaient bricolé une pompe à air grâce à un accordéon, et des pagaies en bois. De forme triangulaire, cette embarcation mesurait 1,80 m de large par 4,25 m de long. Tout ce matériel était consciencieusement caché derrière le mur de la cellule.

Le jour J : l’évasion

Une fois le ventilateur du toit assez endommagé pour être retiré, Morris indiqua à ses compères la date de la tentative d’évasion : le 11 juin 1962.

À 21h30, juste après l’extinction des lumières, les trois fugitifs placèrent leurs mannequins dans leurs lits pour tromper les gardes. Allen West ne put sortir de sa cellule faute d’avoir assez creusé sa grille. Malgré l’aide de Clarence Anglin depuis les conduites, West ne put quitter son carré.

Après s’être introduits dans les conduits situés derrière les murs et après avoir grimpé le long d’un tuyau de neuf mètres pour atteindre le toit, ils traversèrent celui-ci sur une trentaine de mètres, évitant ainsi la lumière des projecteurs. Ils descendirent ensuite le long d’une conduite de quinze mètres. Après avoir franchi les clôtures de barbelés d’environ 4,50 mètres et atteint la rive nord de l’île, les trois hommes déployèrent leur radeau.

L’heure officielle de l’évasion est 23h11.

Ce n’est qu’au petit matin que l’évasion fut constatée, lors de l’appel matinal quotidien de 7h12. Allen West se serait manifesté de lui-même pour revendiquer l’évasion. Figurez-vous qu’il avait finalement réussi à sortir vers 2h mais les trois autres fugitifs étant déjà partis, il fut obligé de retourner dans sa cellule. Le pauvre !

À 8h, un signalement fut envoyé dans toute la région. Dans les jours qui suivirent, de nombreux prisonniers furent interrogés. West avoua leur plan et leur direction vers Angel Island, une île située à quelques kilomètres du pénitencier, pour rejoindre ensuite le continent.

En observant la réaction des chiens dans leur enquête, Angel Island semblait bien correspondre au chemin emprunté par les trois hommes.

Des recherches furent alors lancées dans la région. Avions, bateaux, chiens et policiers furent réquisitionnés pour mettre la main sur le trio d’évadés. Une pagaie de bois et des effets personnels dans un sac imperméable furent retrouvés près d’Angel Island, mais pas de traces des évadés sur l’île.

D’après les indices retrouvés et l’absence de vols ou d’agressions pouvant leur être attribués dans le comté de Marin les douze jours suivants l’évasion, les autorités affirmèrent que les trois hommes s’étaient vraisemblablement noyés dans la baie de San Francisco.

Le fait de ne pas retrouver de corps est habituel dans la baie de San Francisco à cause des forts courants marins. Néanmoins, le 17 juillet 1962, un corps fut trouvé dans la baie par un bateau. Il était tellement détérioré que l’identification fut impossible. Seul cet indice dans l’eau depuis cinq semaines put être démontré. Ce détail incita les enquêteurs à présumer qu’il pourrait s’agir d’un des évadés.

Les archives du FBI comptent 1 757 pages pour ce dossier. Une grande partie est cachée par de l’encre noire, pour effacer le nom du quatrième complice Allen West et protéger les témoins. L’enquête du FBI s’est poursuivie 17 années jusqu’au 31 décembre 1979 avant son classement et son transfert au United States Marshals Service en 1981 qui reprend la compétence jusqu’à ce que l’âge du plus âgé atteigne théoriquement 100 ans.

Le 12 octobre 2015, le New York Post mais aussi le reportage Alcatraz search for the truth diffusé sur la chaîne History Channel, révèlent une photographie de Clarence et John Anglin présentée par des neveux des Anglin comme ayant été prise au Brésil en 1975. Un expert a authentifié le cliché estimant qu’il était hautement probable que ce soit bien les frères Anglin dessus, rapporte le Daily Mail.

Les neveux évoquent de plus des cartes de Noël, non affranchies, signées par les deux frères. Dans ce même documentaire, un historien expose une autre théorie. Plutôt que d’être partis directement vers la côte, ils auraient d’abord contourné l’île, afin d’éviter la seule tour de garde encore en marche, et seraient arrivés à l’embarcadère. Selon le FBI un câble électrique a été volé. Ils s’en seraient servi pour s’accrocher à un bateau qui partait vers minuit (et qui allait de la prison à la côte) pour se faire tirer par celui-ci.

Selon un rapport d’un garde fait au FBI, alors qu’il fumait dehors, il aurait aperçu un bateau s’arrêtant pendant une quinzaine de minutes. Le FBI a écarté ce témoignage car il ne concordait pas avec le reste. Mais ils trouvèrent dans la cellule de Morris un magazine expliquant comment faire des nœuds pour s’amarrer, et pour repartir, et un autre magazine expliquant la conception d’un radeau. Après que le bateau se soit arrêté, les évadés auraient ramé jusqu’à la côte.

N’est-ce pas incroyable ce récit ? Rien que pour cette histoire il faut visiter Alcatraz et en découvrir davantage.

Je ne vous dis pas tout, histoire de laisser un peu de suspense dans l’air. Alors, ça vous branche de vous y rendre ?

Pour aller plus loin :
Je vous conseille le film avec Clint Easwood, L'évadé d'Alcatraz.
Et le fantastique livre (en anglais) de J. Campbell Bruce.

16 Commentaires

  1. Me lusine
    4 juillet 2019 / 9 h 13 min

    Passionnant!!! C’est fou comme ce genre d’histoire peuvent susciter la curiosité des gens
    Visiter cet endroit doit être frissonnant… Et encore on ne sait pas tout 🙈

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 16 h 51 min

      MERCIII oui et en début d’année dans la presse il parlait effectivement d’un tunnel découvert mais c’était au moment de l’ancien fort je pense. Bises

  2. Léa
    4 juillet 2019 / 9 h 34 min

    C’est incroyable ces histoires !

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 16 h 50 min

      Surtout le trou dans le mur héhé

  3. 4 juillet 2019 / 9 h 46 min

    J’adore quand tu écris ce genre d’article !
    C’est tellement passionnant !!

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 16 h 50 min

      Merci beaucoup, je suis contente que cela te plaise !! J’ai adoré l’écrire

  4. Romain
    4 juillet 2019 / 11 h 21 min

    Ton article est très intéressant et un peu glauque aussi, visiter une prison peut paraître étrange mais c’est vrai qu’Alcatraz est particulier. Ça doit aussi donner l’impression de visiter la prison d’Azkaban (il manque juste les Détraqueurs) dans Harry Potter ! Impression qui serait sûrement renforcée en visitant de nuit. 🙂

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 16 h 52 min

      Hello Romain. Je suis fan des trucs un peu glauques (mais pas trop). C’est juste incroyable l’ambiance. Dommage qu’il y ait un peu trop de touristes tout de même.

  5. Seb
    5 juillet 2019 / 14 h 14 min

    Jamais vu et je n’irai jamais mais elle est tellement vu dans les films et toutes sortes d’histoire qu’on la connait déjà pas mal. La derniere histoire étant l’existence d’un tunnel en début d’année.

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 15 h 56 min

      Roh arrête de faire le rabat-joie ! Sois heureux pour moi lol.

  6. 5 juillet 2019 / 15 h 05 min

    Hello,
    tu as réussi à revenir, tu es la première évadée !
    J’ai lu le livre de Clint, grandiose

    • CamilleG
      Auteur
      5 juillet 2019 / 15 h 55 min

      Hello Bernie. Génial, il vaut le coup ce livre !!

  7. Anonyme
    7 juillet 2019 / 2 h 13 min

    Autre endroit à visiter et bien plus effroyable le camp d’Auschwitz en pologne…

Répondre à CamilleG Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.