Aujourd’hui, j’ai eu l’honneur d’être publié dans le journal panaméen « La Estrella de Panama ». J’y parle de mes expéditions et des possibles chemins qu’auraient pu prendre Kris et Lisanne.
Cet article est né d’une proposition que m’avait faite la journaliste Adelita Coriat après notre rencontre à Panama City. Il s’agissait de la publication à laquelle je faisais allusion lors de mon dernier article sur le blog de Camille. L’écriture de cet article a été un exercice assez difficile puisque je n’avais droit qu’à un nombre limité de mots et je souhaitais présenter l’endroit, ainsi que les possibles choix qu’auraient pu avoir Kris et Lisanne, de la manière la plus précise possible.
Maintenant qu’en est-il ?
Il y a plusieurs mois, j’avais déjà fini une version longue de 18 pages. Voulant m’orienter dans la réalisation de documentaire et ayant été récemment confronté avec le besoin de me créer une “carte de visite”, j’ai finalement décidé de transformer cette version longue en documentaire. Je prévois toujours de publier un article en version longue, mais ma priorité est maintenant tournée vers le montage de ce documentaire/reportage. Si vous voulez avoir des précisions, je suis actuellement en attente de ma voix off. Le produit final devrait avoir une durée d’environ une heure.
Légende : cascade dangereuse dans la zone de « la ceinture »
Lien de la publication sur le site du journal :
Lien sur le blog d’Adelita Coriat :
https://www.melodijoadelita.com/2024/04/expediciones-en-busca-de-respuestas-al.html?m=1
Je vous poste ici la carte afin que vous puissiez la voir dans sa totalité :
Version espagnole
Version française
Cela semble pour le moins intéressant. Et plus encore, je dois le dire, je suis particulièrement intéressé. Mais sachez une chose : je ne ferai preuve d’aucune clémence.
Ainsi, M. Romain devra, s’il s’avère qu’il a tord, vivre dans la tribu anthropophage de son choix. Pour 30 ans. À charge pour lui de trouver la tribu adéquat.
Voilà, j’ai dit.
Tort et non tord du verbe tordre.
Sans blague ? Heureusement que tu es là mon petit Lucas.
Sans le lieu des photos de nuit, on n’en saura pas plus. L’eau a dû tout balayer depuis longtemps !
Quid de la photo supprimée ? Serait-ce un bug courant avec ce type d’appareil photo ?
Le scénario de l’accident et de l’immobilisation, c’est du 99%. Les secours ne les ont pas trouvées à temps, hélas.
Les photos flash en l’air ont été prises pour marquer leur présence et donner leur position aux secours. Les appels au numéro d’urgence de leur pays d’origine prouve que ce dont bien elles qui les composaient…
Ce qu’elles ont vécu est horrible. Paix à leurs âmes.
Tout à fait l’accident est le plus probable même si les (nombreuses) zones d’ombres laissent planer une part de doute, on peut citer :
– aucun appel aux secours la première nuit (perso je tenterai une dizaine de fois en me déplaçant pour tenter de capter du signal)
– photo manquante
– aucune photo avant les photos de nuit (on peut imaginer utiliser l’appareil pour prendre des repères)
– cheveux d’apparences propres et secs après 10 jours dans la jungle sur une des photos de nuit
– témoignage mystérieux des français qui rapportent le témoignage d’un touriste ayant entendu des cris féminins et des hommes qui couraient ensuite
– fameuse photo de la baignade de 2 filles très très ressemblantes avec 4 locaux dont 3 qui décèdent dans l’année…
– sac qui apparaît comme par enchantement avec toutes les affaires dont des appareils électroniques en bon état
– aucun message d’adieu sur le tel ou l’appareil photo
Mais oui Nico. Bien entendu.
Elles viennent probablement de se désarticuler et fracturer net après une chute de 40 mètres à 60 degrés. Elles vont donc de suite se jeter sur leur téléphone éclaté à la roche panaméenne. Parce qu’elles sont tout à fait lucides à ce stade. C’est d’ailleurs une évidence logique. Je ne comprends pas les réserves.
Ils me fatiguent ces gens. Surtout que l’ensemble de ces points ont déjà été abordés rationnellement. Parfois juste en dessous de leur commentaire initial. Faites juste une effort. Non ?
Pour les cheveux. La forêt du Panama n’est pas un endroit où les cheveux deviennent sales et humides en quelques heures. À moins de s’être vautré dans un endroit particulièrement dégueulasse. Et ou bout d’un moment, allez jusqu’au bout de votre konnerie : On lui a passé le sèche cheveux à quel moment de votre scénario à cette petite blonde ?
J’attends le « mais tu ne réponds pas à toutes mes questions » assez classique. Non effectivement, j’ai la flemme.
Mais bien sûr oui, direct la première nuit elles tombent à pic !
Téléphones tellement éclatés d’ailleurs qu’ils ont été retrouvés tous les 2 intacts.
Le plus drôle : les cheveux ne deviennent pas humide rapidement au Panama ! Ah bon ? Avec une hygro moyenne à 80 % ?!
T’es un champion toi (et sans vie à priori vu le nombre de commentaires sous le post !)
Ben oui, la première nuit dis donc. Il y aurait sinon un « esprit protecteur de la première nuit », ou quelque chose de semblable, dans ton imaginaire fantaisiste ?
Et « intact », tu n’en sais rien à priori. Ce qui est à peu près certain, c’est que les batteries ont dû se désolidariser au moment de la chute. Ce qui expliquerait pourquoi les téléphones se sont éteints simultanément à 17H52. Il a d’ailleurs été démontré qu’il faisait presque nuit à cette heure précise. Et sous la canopée, cela signifie clairement sombre.
D’autre part, il se trouve que j’ai passé un peu de temps dans les forêts intertropicales de Martinique et Guadeloupe. 70-80% voire 90% d’hygrométrie. Et promis, à la fin de la journée, mes cheveux étaient secs.
Donc je repose la question : à quel moment le sèche cheveux a t-il été allumé dans ton scénario ?
Du reste, ce que je fais de mon temps libre n’a aucun rapport avec le sujet. Et tes arguments ad hominem, n’y changeront rien. Je te mets le nez dans tes inconsistances et tu n’aimes pas cela.
C’est bien connu, les iphones ont des batteries qui se désolidarisent !
Et elles se sont fracassées 40 mètres plus bas mais arrivent à survivre 10 jours ! Des vraies Rambo !!!
Un champion !
Oui, les batteries d’iphone peuvent se désolidariser. Tout est question de hauteur, de nature du sol et de modèle. Ici avec un modèle XS coqué plus récent et résistant à une hauteur théorique de 90m : https://youtu.be/pL1bMfIUr80?t=197
La batterie est désolidarisée et l’iphone non fonctionnel. Mais il est facile d’imaginer un état intermédiaire sur une pente de 40m et avec un modèle plus ancien. Un simple problème de connectique peut se résorber facilement.
Ceux que tu devrais qualifier de champions, ce sont les experts légistes néerlandais. Ceux sont eux qui ont établi le scénario de la chute.
Au fait, le sèche cheveux ? A quel moment dans ton scénario ?
« Ce sont eux »
Non les batteries d’iphone ne se désolidarisent pas. Le compartiment ne s’ouvre pas sans outils…
Tu es dans le déni Nicolas. Cela en devient ridicule.
Mais admettons. Admettons que j’ai tort… Il est un peu facile de pondre des phrases laconiques sans le moindre argument. Tu pourrais paraître un peu lâche à ce stade Nicolas. Mais je suis certain que tu n’es pas un pleutre. Donc je te demande encore une fois : quel est ton scénario ? Précisément.
Si tu es incapable d’établir un scénario qui contredise les experts néerlandais et le SENAFRONT, alors tu es peut-être simplement limité. Et cela, tu dois simplement l’admettre Nicolas. Ce n’est pas une fin en soit.
Attendez… Silence ! Écoutez ! Écoutez … :
C’est le bruit du Sèche Cheveux Volant !
mdr
Il ne faudrait pas occulter que dans mon premier post plus haut, j’indique que la thèse de l’accident est la plus probable..
Mais j’ai quand même le droit de dire qu’il y a des zones d’ombre !
Et non, je n’ai pas de scénario précis, ce n’est ni mon métier ni le tien je suppose. Je soulève juste cela, c’est d’ailleurs ce qui fait qu’il y a des milliers de « passionnés » de ce cold case.
Est-ce que tu nies que c’est quand même ballot de ne même pas laisser un message à ces proches en l’espace de 10 jours ?
Cela, plusieurs spécialistes le soulignent (dans les cas similaires c’est pratiquement toujours le cas : Geraldine Largay, Christopher McCandless, …)
Mais en tout cas une batterie d’iphone ne se désolidarise pas ou alors si mais le téléphone est détruit.
Pour l’argument des cheveux, tu as effectivement raison, je me suis fourvoyé, il est possible d’avoir des cheveux secs même au niveau de l’Equateur.
Bien sûr, il y a des zones d’ombre. Mais là, pas vraiment. Laisser un message à ses proches, cela signifie accepter l’idée de mourir. À seulement la vingtaine, c’est peut être pas si évident pour deux petites randonneuses. Ne penses-tu pas ?
Il n’y a plus de photos après la 508, parce que selon moi, elles ont commencé à doucement s’inquiéter de ne pas arriver au point de départ. Elles pensaient certainement que le chemin faisait une boucle pour une raison quelconque. Quant à la photo manquante, cela est probablement lié à la manipulation nocturne du flash. Une simple suppression manuelle en somme. Personnellement, cela m’est déjà arrivé de supprimer une photo par inadvertance.
Pour le « témoignage », si non corroboré par des témoins indépendants, m’est avis qu’il ne vaut pas grand chose. Et en ce qui concerne la photo floue du groupe de jeunes dans l’eau, ben elle est floue.
Il n’y a pourtant que deux scénarios plausibles. L’un des deux implique qu’après le dernier appel de détresse, elles aient volontairement éteint leurs téléphones durant 13 à 14H. De 17H52 à 6H58-8H12. Ce qui impliquerait de se fixer de nuit peu avant le premier pont de singe sans chercher à :
– s’éclairer ou éclairer leur environnement.
– regarder l’heure.
– passer un appel d’urgence.
Durant 13 heures.
Le tout sur un sol inhospitalier puisque non équipées pour passer une nuit dehors. En sachant qu’il s’est écoulé également une heure entre le dernier appel de détresse et l’extinction de leurs téléphones à 17H52. J’ai du mal à croire qu’elles soient restées parfaitement immobiles durant ce lapse de temps. Et qu’elles n’aient tenté un dernier appel avant l’extinction. Voilà pourquoi j’en ai conclu que leurs téléphones avaient subi un impact suffisamment fort pour créer une rupture de connexion avec les batteries. Et qu’après 13 heures d’inconscience, elles aient réussi à les rallumer à une heure d’intervalle.
Ce scénario impliquerait qu’elle aient traversé le premier pont de singe en espérant trouver une trace de civilisation au delà. Et qu’elles aient été surprises par la tombée de la nuit.
Voilà une vrai une zone d’ombre.
Oui mais ça n’empêche qu’elles ont quand même bien dû sentir arriver leurs morts et auraient donc pu faire un petit mot pour leurs proches sur un téléphone ou l’appareil photo.
Oui sinon votre explication est cohérente. Elles ont coupé leur téléphone la nuit, n’ayant de toute façon pas de réseau et ne pouvant pas se déplacer de nuit sans lampe.
La seule autre possibilité serait qu’elles aient décidé de ne plus bouger de la nuit. Se fixant peu avant le premier pont de singe. Là, elles auraient éteint leurs téléphones à 17H52. Puis, au levé du soleil, elles auraient décidé de traverser ce même pont avant de chuter plus loin alors que le jour se levait à peine. Ce qui signifierait qu’à 06H58, avant ou après la chute, elles rallumaient leurs téléphones.
Ce qui serait une gageure étant donné que le plus sûr était de revenir sur leurs pas. De plus, j’imagine mal deux gamines ne plus allumer leurs téléphones de la nuit en pleine jungle et sans le moindre confort pour dormir. Mais bon… Il y a des histoire de sèches cheveux plus intéressantes me dit-on.
Enfin le premier à 06h58, le second à 8H12. Là encore pas très cohérent pour des filles en situation de détresse.
*prouvent
J’ajouterais :
« Sont » du verbe être et non « Dont » pronom relatif.
Sinon, elles ont certainement supprimé la photo en manipulant l’appareil de nuit en cherchant à s’éclairer.
On pourrait de toute façon avoir la solution avec le major Dames, « ex de la CIA ». J’insiste sur les guillemets.
Mais admettons qu’il ne soit pas un Stéphane Bourgoin Bis. Le prolo américain est de façon générale assez influençable. En ajoutant qu’à la différence de la DGSE, la CIA a des moyens quasi illimités. Ainsi, elle peut générer des programmes aussi farfelus que cela lui chante.
Et pour ne pas passer pour l’éternelle pouriture de service : https://www.youtube.com/watch?v=lcOuQBJed_Q
La deuxième partie, c’était à l’origine une reprise d’Agnes Obel : Riverside
Correction, il s’agissait de : The Curse, d’Agnes Obel.
Bon, voilà, peut être que ce sera une découverte pour les gens qui passeront par là en attendant plus d’informations.
Le gars se fait des monologues !!! Quelle vie…
Comme tu peux le sentir, je viens de poser mes parties sur ton front. Et si cela te semble trop lourd, il te suffit de t’en aller.
Ca fait le malin derrière un écran ! Vas-y continue tes monologues si ça permet de t’évader de ta vie de frustré !
Ok, j’ai relu ! C’est vrai que j’ai été un peu arrogant au début. Le pire est que nous pourrions être potes irl. Même intérêt pour une approche différente : « Sherlock et Watson » (ne cherche pas je suis Sherlock).
Allez ! Va et bisou !
Sherlock apparaît comme un profil INTP.
On se correspond au moins au 3/4. Et c’est une très bonne chose. 😉
Et parce que j’ai très envie d’emmerder les pro-v.o : https://www.youtube.com/watch?v=LB9lObWclFQ
voilà le témoignage des français Boris et Edith date 2014
copié/collé dans la barre d’adresse:
http://etsionpartait-be.blogspot.com/2014/04/boquete-au-pied-du-volcan-baru.html
IL y a quand même une chose que j’ai toujours trouvé étrange.
Avant d’arriver au mirador, elles font pleins de photos ensemble , ou l’une de l’autre, ou des selfies.
Idem quand elles sont au mirador, elles font ces fameux selfies , un coup avec le Sud en arrière plan (climat sec et ciel bleu), un coup avec le Nord en arrière plan (forêt tropical, climat humide et ciel nuageux). OK.
Et elles ont l’air enjouées.
Puis on passe de l’autre côté. Et la plus aucune photos de Lisanne. Jamais. Uniquement des photos de Kriss. Photos plutôt pas terrible du reste alors qu’on suppose que c’est Lisanne qui les prend et qu’elle aime et fait de la photo.
Mais surtout aucune photo de Lisanne. Pourquoi ? Le paysage côté Nord, cette forêt sauvage est plein d’endroits remarquables pour qui s’y rend pour la première fois et les filles auraient du se prendre en photos mutuellement pour avoir des souvenirs.
Et puis cette dernière phots de Kriss sur le rocher sera la dernière prise ce jour la. Mais c’est bien après qu’elles tenteront les numéros d’urgence pour la première fois. Pourquoi plus aucunes photos entre cette dernière photos et les appels ?
Je regarde cette carte, je vois les drapeaux indiquant tous les endroits potentiels à partir desquels les premiers appels d’urgence ont pu être émis.
Au départ, j’ai eu du mal à croire qu’elles auraient décidé de suivre la rivière vers l’ouest, plutôt que le sentier juste après la dernière photo.
A moins qu’elles aient imaginé que suivre cette rivière les ramènerait vers Bokete.
Cela dit, si elles ont voulu le faire ou tout simplement explorer un peu la rivière, alors une chute est possible de l’une des deux. Par exemple sur une roche glissante ou autre.
Ça pourrait éventuellement expliquer l’absence d’autres photos ce jour là puisque marcher dans ou autour de cette rivière vous met en permanence en déséquilibre et pas très pratique pour faire des photos. Puis un accident arrive, une blessure immobilisante ou très ralentissante de l’une des deux. Et les premiers appels d’urgence sont passés.
Cette rivière le Rio Mamey se jette ensuite dans le Rio Culebra au nord si je lis bien la carte.
Si je reste sur mon histoire de photos, constatant que tous les autres drapeaux sur la carte sont assez éloignés de la dernière photo de Kriss. Constatant qu’aucunes autres photos n’a été faite entre cette dernière photo et ces drapeaux éloignés. Alors le drapeau de la rivière qui va vers l’Ouest puis remonte vers le Nord (Rio Mamay) me semble le plus logique. IL doit être difficile d’évoluer en suivant la rivière car en permanence en déséquilibre, donc pas de photos.
Et j’aouterai que en suivant la rivière, on est en permanence éclaboussé or il est possible que l’appareil photo de Lisanne n’ait pas été waterproof. Autre raison de cesser de faire des photos et de ranger l’appareil pour le protéger.
Donc on peut imaginer que l’endroit d’où sont prises les photos de nuit se trouve quelquepart au bord de cette rivière le rio mamey.
J’ajouterai que les deux tentatives d’appels d’urgence , deux essais seulement, viennent du fait qu’elles voient la luminosité diminuer puisque le soleil est déjà bas sur l’horizon, qu’elles vont vers l’Ouest, et que la rivière est entouré par la jungle ce qui renforce la perte de luminosité.
C’est pourquoi elles s’inquiètent et ne comprennent pas pourquoi en suivant cette rivière, on ne retourne pas vers Bokete.
De plus, comme ce n’est pas un chemin ou un sentier, on avance beaucoup plus lentement. Après deux heures de marche en suivant la rivière, elles sont donc interrogatives et commencent à se demander si elles ne se sont pas trompées. Elles tentent les appels et c’est uniquement à ce moment la qu’elles réalisent qu’il n’y a pas de réseau. Elles décident de continuer car refaire un chemin à l’envers c’est déjà pas facile mais refaire le trajet de deux heures retour sur et autour de la rivière, ça leur semble pas raisonnable. Et elles s’enfoncent d’avantage vers l’ Ouest, toujours en suivant la rivière jusqu’au moment où la nuit est la. Elles sont déjà épuisées et l’une d’elle à pu se blesser (au pied par exemple) ce qui les amène à se chercher un endroit un peu protégé mais près de la rivière car en pleine forêt ca les terrifie.
Il me semble qu’il y avait aussi une histoire de cascade cachée. Et cette cascade n’était pas très loin je crois.
Ça pourrait expliquer la raison pour laquelle elle décide de suivre la rivière rio mamey vers l’Ouest. Elles devaient penser qu’elles tomberaient sur cette cascade.
Mais sur la carte on signale les cascades dangereuses. Mais ou se trouve la cascade cachée sur la carte par rapport à la dernière photo ?
Au final, je pense qu’elles se sont laissé piégé par l’arrivée de la nuit.
Après la photo 508, je pense que Lisanne à fait tomber son appareil photo sur le sol ou dans l’eau. Le rendant inutilisable. Elles ont malgré tout continué un peu sur le sentier et à un moment elles ont décidé de rentrer mais elles ont vu que la luminosité baissait très rapidement dans certaines portions puisque nous sommes sous les tropiques et que le soleil se lève à 6h00 le matin et se couche à 18H00 toute l’année.
Elles sont donc sur le retour mais elles prennent conscience qu’il leur faut au moins deux / trois heures de marche or une grande partie de cette marche va devoir se dérouler de nuit. Elles s’inquiètent car elles connaissent les endroits où elles sont déjà passé et savent que sans lampe torche, dans la nuit noire, c’est très difficile et angoissant.
C’est à ce moment là qu’elles tentent d’appeler les secours, ne serait-ce que pour dire où elles sont car elles ne l’ont dit à personne au final. Elles ont juste dit qu’elles allait se balader.
Mais impossible de joindre qui que ce soit : pas de réseau.
A ce moment là, elles ne sont pas blessé, ni poursuivi par qui que ce soit, juste angoissé à l’idée de faire le retour de nuit. Le plus sage eut été de se poser quelquepart en terrain dégagé et de se résoudre à passer la nuit sur place pour repartir le lendemain matin aux premières lueurs du soleil. Dans une vidéo, la mère de Kriss qui est venu sur le sentier explique qu’elle est absolument sure que si une des filles avait été blessé, elles seraient resté sur le sentier et aurait attendu.Le problème en fait c’est qu’il n’y avait aucune blessure ou autre, seulement de s’être fait piégé par l’heure et l’arrivée de la nuit, et aussi de n’avoir prévenu personne.
Je pense qu’en tentant de refaire le chemin à l’envers de nuit, elle avait de grande chance de se perdre , de chuter, glisser etc . Ce qui de nuit renforce la gravité de la situation.
Elles se perdent donc. Et la deuxième catastrophe arrive, personne ne sait où elles sont allé ou plus exactement, personne ne sait qu’elles ont continué au delà du Mirador , vers le Nord sur le sentier. Donc le temps qu’on organise les recherches , il va s’écouler beaucoup de temps. Et il faudra attendre le 6 avril pour qu’on fasse des recherches de l’autre côté du Mirador. C ‘est à dire que les filles se sont perdues , qu’elles ont continué de bouger pendant ces 6 jours , ne serait-ce que pour tenter de trouver un endroit avec un peu de réseau. Et évidemment en 6 jours, sans nourriture ou très peu (?), sans eau sauf celle de la rivière (risque de diarrhée que l’une des filles à déjà eu pas longtemps avant durant le séjour), sans pouvoir faire de feu. La peur , l’angoisse, le stress,l’épuisement…etc. Quand les recherches commencent au delà du Mirador, les filles sont déjà dans un sale état à mon avis.
Le 8 avril, elles sont dans la jungle depuis 7jours ! On dit qu’on peut survivre 3 minutes sans respirer, 3 jours sans boire et 3 semaines sans manger. Je pense qu’elles étaient dans l’état des gens qui font des grêve de la faim. Elles devaient resté alité, à moitié lucide. L’une peut être plus affectée que l’autre.
Dans la nuit du 8 Avril, elles perçoivent du bruit , peut être des signaux lumineux dans le ciel ou autre qui viennent des équipes de recherche. Je pense que Lisanne comprend qu’il faut tenter quelquechose pour se signaler. Elles ne sont évidemment pas en état de hurler ou autre. Alors elle ressort l’appareil photo qu’elle avait mis à sécher et dont elle n’avait pas tenter depuis de le faire remarcher. Et il remarche. C’est possible si l’appareil est tombe dans l’eau et que très vite on l’a retiré de l’eau. Avec le temps il peut remarcher. Alors elle décide de s’en servir pour faire des coups de flash vers le ciel. Évidemment ça fait des photos par la même occasion mais le but c’est le flash.
Elle est épuisé et en même temps tenu par l’espoir d’être vu. Elle oriente maladroitement à quelques reprises le flash vers le sol ce qui lui fait prendre accidentellement une photo de la chevelure de Kriss qui est probablement allongée et somnolente à coté d’elle ou la tête sur les jambe de Lisanne.
Mias ça ne marche pas, les bruits et les signaux s’éloignent. Le seul espoir depuis des jours s’évanouit. On ne les a pas vu.
Je pense qu’elles finissent par mourrir d’épuisement et de faim. Pas forcément en même temps.
Par la suite, la saison des pluies s’est installée faisant gonflé les rivières et provoquant des crues. Leur corps ont été emporté allant au gré des flots, se disloquant au fur et à mesure de la décomposition…….
RQ / *Contrairement à ce qui a souvent été dit parfois, le sac était sale et humide quand ils l’ont trouvé. Les éléments qu’ils contenaient était eux aussi humides et les appareils inutilisables. Les experts néerlandais ont eu du mal à les exploiter , ce fut plus simple avec les cartes SD.
*Le fait que les jeunes femmes aient enlevé leur soutient gorges apparait normal vu les conditions dans lesquels elles étaient (chaleur, humidité etc).
*Le short la encore n’a pas été retrouvé sec et plié proprement sur une pierre. Il était sale , mouillé et avec des trous.
*Il n’y a jamais eu 70 tentatives code pin en 1 jour comme ça a pu être dit. En fait ce sont les expert hollandais qui ont déterminé que depuis la mise en service du téléphone, il y avait eu 70 tentatives de code pin infructueuses.C’est-à-dire que depuis que la fille utilisait son portable , il lui était arrivé 70 fois de se tromper en tapant son code.
*Il n’y a jamais eu de lambeau de chair humaine retrouvé avec des ossements ce qui semblait impossible tant la décomposition aurait du faire le disparaitre très vite. En fait ce lambeau de chair à été analysé et il s’agissait de viande bovine.
Oui c’est bien le scénario retenu et le plus plausible.
Il n’empêche qu’il me restera toujours l’interrogation de l’absence de mot d’adieu à l’approche de la mort (action faites dans quasi tous les cas similaires).
Que devient ce blog sur Panama? voilà longtemps que nul n’y poste plus rien
dommage
Auteur
Hello, dernière news: avril 2024, c’est récent tout de même 😉 on ne va pas faire des articles pour ne rien apprendre de nouveau. Patience :=)