CamilleG

Rides, botox, acide hyaluronique : quelles solutions ?

A vingt ans je ne me penchais absolument pas sur le sujet, j’étais fraîche (ahah). À trente ans je ne sais pas pourquoi mais je tombe régulièrement sur des articles en rapport avec les rides et le botox. Devrais-je y voir là un message subliminal ?

Je ne vais pas vous servir le discours réconfortant du « oh mais les rides c’est sympa, ça donne du caractère, blabla ». A part me donner de l’âge, je ne sais pas à quoi cela me sert d’autre ! Mais bien sûr chez les hommes, c’est différent, comme toujours. Chez eux le petit pli sur le front ou vers les yeux, cela leur donne du charisme, à ce qu’il parait. Alors que nous, les femmes… Pourquoi ? Parce que les célèbres animatrices de télévision qui posent pour des crèmes antirides sont tellement retouchées qu’elles ont une peau de bébé, et que des êtres humains s’imaginent ensuite que la femme ne devrait alors avoir 0 rides. Si elle en a, c’est qu’elle ne prend pas soin d’elle. Génial. Vive les plouks qui ne connaissent pas l’existence de Photoshop.

Devons-nous succomber aux solutions esthétiques pour camoufler notre avancée dans le temps ? A vrai dire je suis assez mitigée sur le sujet. D’une parce que c’est coûteux et de deux car nous ne connaissons pas réellement les effets de toutes ces substances sur notre organisme. Mais en vrai, bien évidemment que je complexe (trop) quand j’observe des rides sur ma tronche ! Vous comprendrez pourquoi j’ai arrêté les selfies ; )

Dans cet article d’une méthode passée sous silence.

Commençons par les bases. Il existe deux façons principales de masquer ses rides : la chirurgie et les injections.

Le lifting chirurgical. En vrai il n’existe pas un mais des liftings du visage et du cou : le lifting facial, cervical, cervico-facial, frontal, temporal ou lifting de la queue du sourcil, le mini lift visage, le lifting sans cicatrice derrière l’oreille, le lifting sous cutané… Dans tous les cas, le principe est de redraper la peau pour atténuer l’affaissement du visage qui se produit avec le temps. L’opération est effectuée par un chirurgien plasticien et dure entre 1h30 et 3h.

Dans les années 70-80, la tendance était d’essayer de « tirer » au maximum sur la peau, donnant un aspect « figé » au visage. Les techniques ont évolué vers des savoir-faire plus doux (soft-lifting), où l’objectif premier du chirurgien esthétique est de garder un aspect naturel au visage, non figé, avec un effet de redynamisation et de rafraîchissement du visage.
Combien ça coûte ce caprice ? 6 000 euros minimum. Bim.

Et puis nous avons une deuxième façon de faire, mais pas la dernière : les injections.
L’engouement pour les injections antirides a commencé avec l’apparition des injections de collagène. Elles étaient les stars des années 80. Controversées à raison, les injections de collagène ne désromais trônent plus sur le marché de la beauté. Mais en 2003, le Botox a pointé le bout de son aiguille, suivi de près par l’acide hyaluronique. Le nombre de candidats au lifting sans chirurgie a alors explosé et il ne cesse de croitre.

Aujourd’hui, on utilise deux types d’injections pour traiter les rides : les injections de toxine botulique A communément appelées Botox (Botox®, Vistabel®, Bocouture®, Dysport®, Azzalure®…) et les injections d’acide hyaluronique (Juvederm®, Surgiderm®, Restylane®). Il existe une grande confusion entre l’acide hyaluronique et le botox, et pourtant, aucun de ces deux produits ne peut se substituer à l’autre, étant donné leurs activités, utilisations et résultats différents.
Mais les deux produits ont le même mode d’application : l’injection.
Prix ? 200 euros minimum l’injection

Pour maintenir les effets de la toxine botulique (botox) il faut réitérer les injections après 6 mois. va avoir pour effet de paralyser (temporairement) les nerfs responsables des rides d’expression. Le botox est par exemple injecté dans le muscle du froncement des sourcils, responsable de la formation de la ride inter- sourcilière encore appelée ride du lion.

Les injections d’acide hyaluronique peuvent durer jusqu’à un à deux ans et parfois plus selon le produit, réticulé ou fluide.

L’acide hyaluronique est un produit de comblement. C’est à dire qu’il va combler la ride en apportant du volume directement sur une zone ciblée (le sillon de la ride). C’est une substance de synthèse biodégradable dans l’organisme qui va attirer l’eau, et se mêler à l’acide hyaluronique déjà présent dans le derme pour lui redonner son volume initial

Arrêtons-nous sur l’acide hyaluronique. Beaucoup de personnes ignorent qu’elle peut également être utilisée sous la forme de gélules et en complément alimentaire avec des résultats réellement appréciables. Je vous invite à en découvrir davantage à ce sujet avec un article traitant de l’efficacité de l’acide hyaluronique en gélules, dont le rôle de l’acide hyaluronique dans l’organisme y est bien expliqué.

Moi à 65 ans car je n’ai pas mis de crème antirides 

Alors, on passe à l’action ou pas ?

Avez-vous déjà envisagé de recourir à une de ces méthodes, un jour ? J’en discutais récemment avec des amies et nous avons conclu que nous verrions cela à la quarantaine. Mais nous ne semblions pas contre… Nous ressentons une sorte de pression sociale et sociétale sur notre physique. Je ne vais pas revenir sur l’histoire du poids et des codes de beauté encrés dans ce fichu siècle. C’est à croire que jamais nous ne trouverons la paix intérieure avec notre corps ?

Honnêtement je n’oserais pas tenter le lifting chirurgical. Surtout quand je croise les grands-mères du 16e arrondissement de Paris, blondes décolorées dont le visage est tiré et les lèvres gonflées au collagène… Je parie que si on les positionne côte à côte on dirait une armée de clones ! En revanche cette histoire de complètements alimentaires sous forme dacide hyaluronique m’intrigue…

Et pour conclure sur un touche positive, il parait que les femmes prennent VRAIMENT confiance en elles, une fois la cap de la quarantaine passé. Est-ce vrai ? Affaire à suivre…