« C’est pour quand le deuxième ? » : Guide de Survie Face à la Question Fatidique

Félicitations, vous avez eu un enfant ! Après des mois de nuits blanches, de couches explosées et de purées projetées sur les murs, vous pensiez pouvoir souffler un peu. Mais voilà, une nouvelle épreuve vous attend : la question qui revient plus souvent qu’un dessin animé en boucle. « C’est pour quand le deuxième ? »

Cet article  a été inspiré par les discussions avec mes copines mamans du parc ! Une vraie source d’inspiration !

Que ce soit la tante Josiane, la voisine bien intentionnée ou le collègue curieux, tout le monde semble s’être donné le mot pour s’inviter dans votre utérus. Alors, comment réagir face à cette pression sociale ? Voici un petit guide de survie, entre humour et réalisme.

La pression commence tôt… trop tôt

À peine avez-vous posé la poussette après votre sortie de la maternité qu’on vous interroge déjà sur l’arrivée du petit frère ou de la petite sœur. Sérieusement, laissez-nous au moins récupérer notre périnée et retrouver une nuit de sommeil avant d’envisager un autre bébé !

Les phrases cultes :
« Faut pas trop attendre, après c’est compliqué ! »
« Ils seront plus complices s’ils ont peu d’écart ! »
« De toute façon, un enfant unique, c’est triste… »

Traduction : « On ne s’occupe pas du tout de tes cernes, mais on veut du scoop. »

L’art de la réponse bien sentie

Si vous avez décidé de répondre avec diplomatie :
« Oh, on verra, on profite déjà du premier ! »
C’est vague, mais ça fait le job.

Si vous êtes d’humeur sarcastique :
« Oh, on attend que le premier sache vider le lave-vaisselle ! »
Pratique pour tester leur sens de l’humour.

Si vous voulez mettre fin au débat :
« Pourquoi ? Vous comptez participer ? »
Silence garanti.

Ceux qui vous donnent des conseils non sollicités

« Moi, j’ai fait mes enfants à deux ans d’écart, c’est parfait ! »
« Nous, on a attendu cinq ans, c’est mieux pour l’aîné ! »
« Ma sœur en a eu trois d’un coup, au moins c’était réglé ! »

Merci pour ces retours d’expérience, mais chaque famille est différente ! Peut-être que vous rêvez d’une tribu, ou au contraire, que l’idée d’un deuxième vous donne envie de vous cacher sous un plaid. Dans tous les cas, ce choix ne regarde que vous.

Et si on ne veut pas de deuxième ?

Tabou ultime ! Oser dire qu’on est bien avec un seul enfant, c’est presque criminel. Vous aurez droit à des regards horrifiés et des phrases culpabilisantes du genre :
« Mais il va s’ennuyer tout seul ! »
« Tu ne veux pas lui donner un frère ou une sœur ? »
« Il faut penser à plus tard, il aura besoin de famille ! »

Comme si l’unique raison d’avoir un deuxième enfant, c’était de garantir un compagnon de jeu au premier. Rappelons-le : un enfant, ce n’est pas une commande Amazon.

La meilleure réponse ? Faites comme bon vous semble !

Finalement, que vous soyez prêt(e) à agrandir la famille ou que vous soyez comblé(e) avec un enfant unique, c’est votre décision. Parce que ceux qui posent la question ne seront ni ceux qui se lèveront à 3h du matin, ni ceux qui négocieront avec un bambin en pleine crise pour mettre ses chaussures.

Alors, la prochaine fois qu’on vous demande : « C’est pour quand le deuxième ? », souriez, prenez une grande inspiration et répondez avec panache :

« Quand les nuits feront huit heures et que les licornes voleront. »

…Ou jamais. Et c’est très bien aussi.

Et vous, avez-vous entendu ce genre de réflexions ? Cela marche aussi pour le 3e, le 4e enfant 😀