CamilleG

Les séries à ne pas louper #3

A la suite de mon premier article et deuxième article au sujet des séries que je suivais, grâce à vous (et la publicité sur les réseaux sociaux), me voilà de retour avec de nouvelles propositions.

C’est parti pour la revue des 6 séries qu’il faut absolument regarder cet hiver, bien au chaud.

The walking dead

Je sais, ça date ! Ils en sont à la saison 10. Mais les histoires de zombies, sauf celles de Resident Evil, ce n’était pas mon créneau. Quelle erreur ! Je loupais du très lourd.

Cette série télévisée d’horreur et dramatique américaine, adaptée par Frank Darabont et Robert Kirkman, créateur de la bande dessinée du même nom, est diffusée depuis le 31 octobre 2010. Et elle cartonne ! Elle reçoit essentiellement des critiques positives mais aussi des nominations et récompenses pour la performance de ses acteurs ainsi que pour la qualité technique de ses épisodes.

L’histoire ? Rick Grimes, adjoint du shérif du comté de Kings se réveille après un coma de plusieurs semaines pour découvrir que la population a été ravagée par une épidémie post-apocalyptique inconnue. Cette dernière transforme les êtres humains en morts-vivants, appelés « rôdeurs ». Après avoir retrouvé sa femme et son fils, il devient très vite le leader d’un groupe de rescapés d’Atlanta. Ils seront amenés à devoir survivre face à des rôdeurs et à d’autres groupes de survivants, pour certains plus dangereux encore que les rôdeurs eux-mêmes. Ils vont devoir tant bien que mal faire face à ce nouveau monde devenu méconnaissable, à travers leur périple dans le Sud profond des États-Unis.

Les épisodes mettent en avant la psychologie des personnages et je trouve cela intéressant. Nous sommes loin des bastons pour rien, toutes les 3 minutes. Je trouve qu’incroyable qu’après 10 saisons l’histoire ne tourne absolument pas en rond. En revanche, les passages insoutenables car glauques sont nombreux.

Mindhunter

La passionnée d’histoires criminelles et de psychologie que je suis ne peut qu’être ravie.

Cette série américaine est diffusée sur Netflix depuis octobre 2017. Elle s’inspire des livres Mindhunter : Dans la tête d’un profileur et Le tueur en face de moi (parution française en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon).

En 1977, à l’aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s’entretenir avec plusieurs tueurs en série. Ensemble, et avec l’aide de la psychologue Wendy Carr, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d’acquérir les connaissances nécessaires à la résolution d’affaires criminelles.

Le personnage Holden Ford est inspiré de l’agent du FBI John Douglas, et Bill Tench de l’agent du FBI Robert Ressler. Le personnage de Wendy Carr est basé sur la psychologue et professeur d’université Ann Burgess. Un éminent professeur d’infirmière du Boston College qui a collaboré avec les agents du FBI de Behavioral Science Unit et obtenu des subventions pour mener des recherches sur les meurtriers, les violeurs et les violeurs d’enfants en série. Son travail consiste à traiter les victimes de traumatismes et d’abus sexuels et à étudier le processus de pensée des délinquants violents. Les personnages des tueurs en série ont été modelés sur les criminels condamnés et leurs dialogues sur les scènes de prison ont été pris à partir d’entretiens réels.

J’ai adoré les deux premières saisons et j’attends la troisième avec impatience. L’ambiance les aux décors vintage et sombres m’ont plongée dans une époque que j’aurais adorée découvrir. Un coup de cœur comme rarement je n’ai eu. On en apprend davantage sur la noirceur des humains, on essaie de comprendre le pourquoi du comment…

Si les sciences comportementales et criminelles vous font vibrer alors bienvenue au club. Vous allez sortir des sentiers battus.

Girl Boss

C’est en m’intéressant au cas de la marque Nasty Gal que je me suis mise à regarder cette série.

Girlboss nous vient encore des USA. Cette série de 13 épisodes a été tournée d’après le roman #GIRLBOSS de Sophia Amoruso, lui-même inspiré librement de sa propre vie. Elle est diffusée depuis avril 2017 sur Netflix.

C’est l’histoire d’une demoiselle élevée dans la classe moyenne californienne, qui après avoir quitté l’école à dix-sept ans, enchaîne les petits boulots. En 2004, pour arrondir ses fins de mois, elle décide de faire le tour des puces de sa région et de vendre ses trouvailles sur eBay. Elle affirme ainsi avoir trouvé une veste Chanel payée 8 dollars et revendue 1000 dollars. En 2006 et à ving-deux ans, Sophie lance sa propre e-boutique nastygal.com. A la tête de ce royaume de plus de cent millions de dollars employant plus de trois-cent cinquante salariés, une jeune américaine de vingt-sept ans, prénommée Sophie Amoruso.

L’empire vacille, dix ans après sa fondation,et se place sous la loi américaine de la faillite. Pourtant, d’après Forbes, la société avait enregistré des revenus excédant 300 millions de dollars en 2015. La fondatrice de la marque quitte alors son poste de présidente de la compagnie, mais en étant multi-millionnaire. En 2017, Nasty Gal est rachetée par Boohoo pour vingt millions de dollars.

Pour toutes celles et ceux qui aiment la mode, cette série vous plaira.  C’est frais, les acteurs excellents et les fringues magnifiques.

Chernobyl

Vous avez toutes et tous entendu parler de cette catastrophe nucléaire d’avril 1986 ? La série décrit la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Union soviétique et les efforts de nettoyage sans précédent qui ont suivi. Chernobyl (ou Tchernobyl), mini-série télévisée dramatique historique britannico-américaine de seulement cinq épisodes. Elle a été diffusée du 6 mai au 3 juin 2019 sur HBO et Sky.

Chernobyl retrace l’une des pires catastrophes jamais provoquées par l’hommes. La série met en avant la succession de choix et d’événements qui ont menées à l’explosion d’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, située en Ukraine.

L’histoire suit de près plusieurs individus (salariés de la centrale, équipes de secours, citoyens) touchés directement ou non par cet événement. Les autorités soviétiques en prennent plein leur grade.

J’ai apprécié le réalisme, on dirait presque un documentaire d’Arte. Mais si son réalisme est souvent salué, elle ravive des souvenirs douloureux en Russie, où elle est pointée du doigt pour exagérer le rôle néfaste des autorités soviétiques. En revanche, faire face à des gens qui quittent tout, du jour au lendemain, donne une sensation bizarre.

Le show de HBO est critiqué au pays de Vladimir Poutine car il est accusé d’exagérer le rôle néfaste des autorités soviétiques de l’époque. La chaîne d’Etat russe NTV va préparer son propre drame télévisé pour contrer cette vision. Les premières fuites indique que le scénario tourne autour d’un agent de la CIA envoyé à Pripyat, située à 3 km de la centrale nucléaire, pour recueillir des renseignements et un agent de contre-espionnage russe envoyé pour le retrouver. Le réalisateur, Alexey Muradov, a précisé aux médias russes que l’émission « racontera aux téléspectateurs ce qui s’est réellement passé à l’époque. « Il y a une théorie selon laquelle les Américains auraient infiltré la centrale nucléaire de Tchernobyl et de nombreux historiens ne nient pas que le jour de l’explosion, un agent des services de renseignements de l’ennemi était présent à la station », a déclaré Mouradov au tabloïd Komsomolskaïa Pravda.

Unbelievable

Encore une série qui ravira les adeptes des true crime puisqu’elle rejoue en une enquête de police à la recherche d’un violeur en série au Colorado.

Unbelievable  une mini-série dramatique américaine en 8 épisodes d’environ 45 minutes et mise en ligne en septembre 2019 sur Netflix. Il s’agit d’une fiction basée sur un article de presse An Unbelievable Story of Rape paru sur ProPublica en 2015.

Marie Adler, une étudiante dans un programme d’aide aux jeunes défavorisés, est violée une nuit dans son appartement à Lynnwood. Elle appelle la police, mais les flics sont étonnés par le manque de traces du violeur. Lorsque la mère d’accueil de Marie, Judith leur fait part de ses doutes, ils font pression sur la jeune fille. Marie Adler est fermement amenée à se rétracter. Ceci entraîne une série des conséquences catastrophiques : ses proches, amis la rejettent, elle est renvoyée de son travail et fait l’objet de poursuites judiciaires pour « fausse déclaration ». Sans parler des conséquences psychologiques.

Trois ans plus tard, à Golden dans le Colorado, l’inspectrice Karen Duvall enquête sur un viol qui s’est tenu dans l’appartement d’une étudiante. Son mari, également policier, lui dit qu’ils ont eu un cas très similaire un mois plus tôt. Il s’avérera que l’enquête s’étend à toute une série de faits similaires…

La série explore avec beaucoup de délicatesse le traumatisme des victimes de viol et met le doigt sur un système judiciaire obsolète. Cela fait peine à voir.

X-Files : aux frontières du réel

Petite j’étais fan. J’ai loupé pas mal d’épisodes, surtout quand MamanG me punissait et m’interdisait de regarder cette série. Je m’étais jurée de tous les regarder et je suis actuellement au début de la saison 2. D’ailleurs, j’aime toujours autant le générique, je ne m’en lasse pas.

Cette série américaine de science-fiction compte 218 épisodes de 43 minutes (diffusés entre le 10 septembre 1993 et le 21 mars 2018 sur Fox).

On y suit les enquêtes des agents spéciaux du FBI Fox Mulder et Dana Scully sur des dossiers classés X (« X-Files »), des affaires non résolues impliquant des phénomènes paranormaux. Ils auront affaire à des monstres, à des événements surnaturels, à des conspirations et à des phénomènes ayant un lien avec les extraterrestres.

Sans oublier la base de la série : la quête de Mulder visant à retrouver sa sœur, Samantha Mulder, disparue dans de mystérieuses circonstances lorsqu’elle était plus jeune.

Je ne suis pas une fervente croyante des histoires de bonhommes verts. En revanche cet univers m’attire énormément. J’aime les mystères et les dossiers secrets. De quoi me faire vibrer !

Et vous, quelles sont vos séries fétiches ?