Il est idiot de croire que le congé de maternité suffit, comme si dix ou douze semaines post-accouchement suffisaient à la mère de se remettre de son accouchement, et au bébé d’être émotionnellement prêt pour être mis en garde.
ATTENTION : cet article ne critique en en aucun cas les parents qui décident de reprendre le travail le plus rapidement possible et de confier leur enfant. Que cela soit subi ou choisi.
Avant de tomber enceinte, je n’avais en aucun cas l’objectif premier de mettre en pause mon activité professionnelle. Bien au contraire, j’avais même rempli le dossier pour les crèches. La vie de bébé semblait tout être tracée : j’allais reprendre le travail et mon enfant irait faire ses premiers pas dans la collectivité. Comme tout le monde, songeais-je.
Finalement, presque trois ans plus tard, me voilà à écrire cet article. Comme son titre l’indique, j’ai clairement tout arrêté pour élever notre fille, depuis sa naissance. Ai-je des remords et des regrets ? Absolument pas. Et aucunement quand je vois les scandales qui éclatent dans la halte-garderie, la crèche, ou quand j’observe certaines assistantes maternelles dans les parcs.
Je le reconnais, je ne m’en cache d’ailleurs plus, la maternité m’a transformé. Je fais partie du club, de la niche je préciserai même, des mamans qui n’accordent leur confiance à personne, sauf au papa et à quelques personnes de la famille, dès lors qu’il s’agit de s’occuper de leur petit trésor. Je n’ai jamais fait garder ma fille depuis qu’elle est née. Est-ce que l’entrée à l’école va me faire drôle ? Absolument. Mais là n’est pas le sujet. Suis-je pour l’instruction en famille ? Je ne crois pas mais je n’aurais pas été contre le fait d’essayer.
S’occuper à plein temps d’un enfant peut paraître aux yeux de certains et certaines être une tâche ingrate. J’ai certainement été jugée comme étant une glandeuse par celles et ceux qui n’ont pas de gosse. J’aurais sûrement pensé comme eux, avant de devenir maman.
SPOIL ALERT : je n’ai touché aucune aide financière de l’Etat donc je ne suis pas un fardeau pour notre chère société ahah.
Souvent, on me questionne : « Tu ne te t’ennuies pas ? Que fais-tu de tes journées ? » Figure-toi que je fous ma môme devant les écrans et que je suis sur mon téléphone, non-stop. Quel pied. AHAHAHAHAHAHAHA. J’aurais dû répondre cela. Mais personne ne m’aurait cru, moi la mère anti-écran, qui traîne minimum trois heures par jour dans les espaces verts et jardins d’enfants.
Mais je ne vais pas vous mentir, s’occuper seule d’un bébé pendant que le papa travaille, ou devrai-je plutôt dire le co-parent (lol j’en peux plus de ces conneries), n’est pas tous les jours rose. Surtout les six premiers mois. Je me sentais bien souvent solo, je n’avais pas encore de copines mamans, pas facile quand l’enfant ne se déplace pas seul et qu’il est collé à vous. Surtout qu’à ces âges-là, ils font trois siestes quotidiennes, ce qui limite les longues sorties extérieures. L’interaction commence à devenir intéressante à partir d’un an, le bébé se déplace, il réagit davantage, etc. Et encore, faut-il tomber sur des mums qui gardent aussi leur enfant à plein temps et qui ne sont pas chiantes ! Fort heureusement, la chance me sourit et me voilà désormais bien entourée.
Les copines mamans, aussi superficielles que cela puissent paraitre aux yeux des autres, deviennent de véritables amies et même pour certaines des confidentes. On se voit presque tous les jours, on organise des sorties avec nos enfants respectifs… Et puis qui d’autre pourrait mieux nous comprendre que des personnes qui vivent et traversent la même chose que nous ?
S’occuper de son chérubin à plein temps, c’est répondre aux attentes de ce dernier. Les études de neurologie ne sont plus à présenter, les bébés ont des besoins et il serait malhonnête de dire l’inverse. Certes la France n’a rien d’un pays nordique européen qui pousse les femmes à élever leur petit. Elle cherche plutôt à faire bosser tout le monde sans se soucier un seul instant des particularités des enfants en bas âge. Et ne me sortez pas l’inverse dans les commentaires, il n’y a qu’à voir les dernières lois votées, les nouveaux décrets concernant la petite enfance. Quoi, vous n’étiez pas au courant que Pierre, Paul ou Jacques pouvaient travailler en crèche sans aucun diplôme ? Ou même se convertir en instituteur en un claquement de doigt ? Soi-disant ils seront formés en même temps. LOL. Encore une belle invention. Qu’on ne me fasse pas croire que le bien-être des jeunes prime sur l’économie du pays.
On ne fait pas des enfants pour soi, qu’ils disent. Personnellement, je ne souhaite pas à ma fille de devenir un bon petit soldat de l’Etat. La famille, c’est l’endroit de havre et de paix, dans le cas où ses membres sont sains d’esprit, cela va s’en dire.
Je souhaite à tous les papas et à toutes les mamans, d’avoir le droit de pouvoir vivre pleinement leur parentalité et qu’on leur octroie les droits d’élever à plein temps leur enfant, et de toucher même des indemnités !
Je pense que choisir de rester s’occuper de son ou ses enfants n’est en aucun cas un souci si chacun/chacune y trouve son compte. J’ai pris 2 et 3 ans de congés pour deux de mes enfants mais je ne me voyait pas arrêter après la naissance de ma dernière.
Auteur
C’est super !!!
Oui cela dépend, je comprends
Tant que l’on trouve une personne de confiance 🙂
Je ne pensais pas que tu avais tout stoppé ! ^^
Je fais un peu pareil avec mon livre, sauf que je n’ai rien arrêté vu que je n’avais rien depuis 17 années. C’est pour ça qu’il n’y a quasiment plus que le livre qui compte pour moi. J’ai manqué beaucoup de choses que pourtant tout le monde vit au cours d’une existence, mais j’ai bien l’intention de continuer et même de faire encore d’autres sacrifices si ça peut me permettre de réussir au moins une chose dans la vie. De toute façon, je n’ai pas le choix. Si j’échoue, je suis mort.
Belle semaine. 🙂
Auteur
Je te raconterai en détails !
Ahh bah oui c’est comme ton bébé ton livre !!!
Chacun doit pouvoir avoir le choix ! C’est essentiel ! bisous
Auteur
Et ce n’est pas souvent le cas 🙁
Coucou,
Le plus important c’est d’être en accord avec soi-même !
Quand mon fils est né, il y a bientôt 13 ans, je m’étais dis qu’il irait en crèche pour que je puisse travailler… MAIS, une fois arrivée pour l’adaptation, je n’ai pas pu le laisser et je suis repartie avec !
Il y a été 3 jours / semaine quand il a eu 1 an pour qu’il voit d’autres enfants, mais je l’ai gardé jusqu’à son entrée à l’école. Puis, j’ai peiné à trouver du travail donc ça a durer.
Maintenant, je reprends le travail, en dents de scie, car je galère un peu, mais je ne regrette pas, j’ai pu le voir grandir, évoluer, partager des moments avec lui !
Belle journée,
Laura – Happy Lobster
Auteur
Coucou
Ohh tu as un ado !
Wahooooooooo
Tu fais si jeune hihi
bises
Salut Camille,
ce serait intéressant que tu nous dises comment tu envisages le futur pour toi quand elle sera scolarisée?
reprendras tu le travail?
Personnellement je vivrais mal le fait de dépendre entièrement de mon mari (je parle financièrement)
J’ai vu trop de situation où la femme ne travaillait pas et le jour où le couple se sépare, la femme se retrouve dans une situation critique. Idem au moment de la retraite où celle-ci n’a pas cotisé.
Enfin voilà ce serait ma crainte personnelle 🙂
Belle journée
Auteur
Coucou Marie 😉
On peut en parler en privé si tu veux 😉
Mais tu sais, je suis blogueuse ahah.
Pas à la rue
Bises