Souvenez-vous (ou pas), fin 2018 j’avais publié un article pour approfondir le cas des 2 hollandaises retrouvées mortes dans une forêt du Panama en avril 2014. Par un heureux hasard, en effectuant quelques recherches sur Internet, je suis tombée sur Romain, un jeune homme de 21 ans, qui expliquait son souhait de partir sur les traces de ces 2 jeunes filles. Je l’ai interviewé au sujet de son projet. Vous pouvez retrouver l’article ICI. Il est enfin revenu, après plusieurs semaines sur place et nous explique ce qui sort de son enquête.
POUR RETROUVER LA PREMIÈRE PARTIE DE SON BILAN, C’EST PAR ICI.
ET LA DEUXIÈME EST DISPO SUR CE LIEN.
Dans cette dernière partie, nous allons imaginer des hypothèses après être revenu sur certains éléments de l’affaire. A la fin de l’article, vous trouverez les vidéos que j’ai prises du sentier après le mirador ainsi que deux podcasts auxquels j’ai participé. Un de Distorsion enregistré en janvier 2020, et un autre de Exitum enregistré en mai dernier, un nouveau podcast suisse.
La dernière partie, vraiment ?
Je vous invite à lire l’annonce en toute fin de l’article, j’ai une très bonne nouvelle à vous partager.
Pour rappel, la partie 2 avait pour objectif de fournir une représentation globale et cohérente de cette affaire. Étant donné son rôle de colonne vertébrale au sein de cette réflexion sur l’affaire des Hollandaises, je tiens à préciser qu’elle est vouée à être complétée, améliorée et corrigée. Chaque modification étant datée et indiquée dans les commentaires, vous pourrez savoir ce qui a été modifié et à quel moment. La partie 3 est également ouverte à des modifications.
Les photos inédites et les journaux intimes ayant fuités fin 2019, je me permettrai alors de publier ici certaines de ces images.
Explication sur l’information ajoutée puis retirée du blog en février 2020
En février, j’avais reçu un message d’un contact de Boquete qui avait discuté avec un membre de la protection civile. Ce message m’indiquait simplement que l’un des pères des Hollandaises devait partir fin avril 2020 et efaire le sentier en sens inverse avec un agent du FBI. Je l’avais ajouté à l’article du blog mais à la suite d’une discussion avec un journaliste hollandais, j’ai préféré retirer l’information. Il semblerait que des proches des Kremers ne soient absolument pas au courant de ce détail. Néanmoins, cela ne veut pas nécessairement dire que l’information était fausse. Dans le doute il valait mieux la supprimer. Si l’information se révélait en réalité être vraie, la randonnée n’a bien évidemment pas pu se tenir en raison de la pandémie de la COVID-19.
C’est parti pour une lecture inédite.
Les tests ADN
A la suite de certaines discussions et en lisant certains commentaires, je me suis rendu compte que des gens avaient des doutes sur la fiabilité des tests ADN en raison de la rapidité à laquelle ceux-ci avaient été réalisés. Étant donné que je dispose des tests ADN de Kris, c’est l’occasion de vous en faire un résumé.
Je prends la liberté de ne pas indiquer les informations privées tels que les indices de parentalité, ainsi que les autres données génétiques. Je tiens également à vous prévenir que ma traduction ne sera certainement pas sans erreurs.
« Informe pericial: UAB-DESC-0078-14 » du 15 août 2014
Le rapport ADN UAB-DESC-0078-14 concerne la côte de Kris Kremers, ainsi que les os d’autres individus non identifiés.
Objectif du rapport : obtenir les profils génétiques des échantillons décrits et réaliser une étude comparative de ceux-ci afin de déterminer s’il existe un lien de filiation parental.
Méthodes et instruments utilisés :
- A. Extraction de l’ADN Les échantillons ont été nettoyés selon le protocole PRT-SE/109 du Consortium Génomique-Ibadesa :
– Nettoyage de l’échantillon : l’échantillon est placé dans de l’eau stérile, la surface externe est grattée avec un scalpel, et l’échantillon est laissé à sécher à température ambiante.
– Pulvérisation d’une zone de la pièce osseuse avec une mèche dremel.
– Digestion : la solution de digestion enzymatique est préparée avec le « BTA Lysis Buffer », du DTT 1M et de la protéinase K (20 mg/ml) du kit commercial « PrepFiler Express BTA Forensic DNA », et du protocole des restes osseux de la compagnie « Applied Biosystems ». Les échantillons sont laissés en incubation à 56°C pendant 16 à 18 heures de digestion, puis l’extraction est réalisée.
- B. Amplification de l’ADN :
Est réalisé l’amplification multiple de vingt-quatre locis génétiques autosomiques STR, incluant : [liste de gènes].
Nous utilisons le kit commercial homologué « Powerplex Fusion System » de la marque « Promega ». L’amplification se fait avec l’équipement « Termociclador Geneamp PCR Systems 9700 » de « Applied Biosystems ».
Locis : le locus (singulier de locis) est la position fixe d’un gène ou d’un marqueur génétique sur un chromosome.
STR : de l’anglais « Short Tandem Repeat », ou plus simplement «séquence microsatellite» en français, correspond à une séquence génétique formée par une répétitions de motifs de deux à cinq bases.
- C. Détection du profil génétique :
Les fragments ADN amplifiés ont été détectés à travers la technologie de l’électrophorèse capillaire dans l’appareil d’analyse génétique ABI 3500. Les produits amplifiés ont été utilisés avec la norme interne « ADN CC5 LS500 » et « HiDi-Formamida ». La détection des profils génétiques est réalisée avec le logiciel « Genemapper ID-X v1.2 » de « Applied Biosystems », en utilisant la « Matriz Standard Powerplex 5Dye » et l’échelle des allèles du kit « PowerPlex Fusion System ».
Référence : Applied Biosystems 3500/3500xL Genetic Analyzer User Guide. 2010 Life Technologies Corporation.
- D. Analyse biostatistique comparative :
Dans un cas de paternité, deux hypothèses alternatives sont évaluées :
H1 : le père présumé est le père biologique de l’enfant.
H2 : le père supposé n’est pas le père biologique de l’enfant et est donc un autre individu de la population.
Lorsque les deux hypothèses sont analysées, la relation pour/contre la paternité est déterminée. Cette relation est définie par l’indice de paternité (IP), où pour l’hypothèse H2, les données génétiques obtenues de la population sont prises en compte et calculées pour chaque marqueur génétique analysé. Le résultat final est un IP total. Cette valeur indique le nombre de fois où la paternité est la plus probable par rapport à un autre homme dans la population.
Référence : Evett IW and Weir BS (1998) Interpreting DNA evidence. Sinauer. MA, USA.
Résultats :
Il s’agit ici de deux tableaux comparant les locis STR extraits des os, avec ceux des parents.
Conclusion :
Les parents de Kris correspondent au profil génétique de la côte et l’indice de paternité est de [valeur proche de 20 milliards].
Chose intéressante, le morceau de crâne et le radius retrouvés pendant les recherches appartiennent à des individus masculins.
« Informe pericial : UAB-DESC-0054-14 » du 24 juin 2014
Le rapport ADN UAB-DESC-0054-14 concerne le pelvis de Kris Kremers.
Objectif du rapport : idem
Méthodes et instruments utilisés : idem
Résultats : idem
Conclusion :
Les parents de Kris correspondent au profil génétique du pelvis et l’indice de paternité est de [valeur proche de 20 milliards et exactement le même que celui obtenu pour la côte].
Remarque : les tableaux de la section résultat comparent les allèles des vingt-quatre gènes sélectionnés et extraits des os, avec ceux des parents. De ce que je peux voir, les allèles correspondent bien avec ceux des parents de Kris. Il n’y a pas d’erreur.
L’intervenant anonyme du reportage « Lost in the wild »
Lors du reportage américain sur cette affaire qui a été publié en janvier 2020, un intervenant anonyme avait été interrogé sur les os. J’ai d’abord été dubitatif face à cette personne puisqu’elle contredisait les rapports d’autopsie que j’avais devant les yeux. Néanmoins, lorsqu’il disait être Mexicain, il a soulevé mon intérêt. Pour quelle raison ? Tout simplement car dans le rapport général d’autopsie, il est indiqué qu’un certain scientifique mexicain avait participé aux conclusions. J’ai alors comparé ses photos avec le peu qu’on pouvait voir du visage de l’intervenant, et cela semblait plus ou moins correspondre. Il n’y avait absolument rien de certain, mais c’était déjà une piste à étudier. J’ai donc essayé de contacter cette personne mais je n’ai obtenu aucune réponse à ce jour.
Spanish by the river
Lors de mon voyage au Panama, je me suis rendu compte que l’école « Spanish by the river » ne jouit pas d’une très bonne réputation auprès des locaux. J’ai pu entendre des anecdotes d’anciens employés de l’école qui racontaient que l’établissement laissait ses étudiants fumer de la drogue dans son enceinte, et qu’ils ne souciaient pas tellement d’eux.
Chez eux, l’enseignement fournit n’avait pas pour objectif de transmettre des compétences approfondies de la langue mais simplement un niveau suffisant pour voyager en pays hispanophone. Un avis que ne partageait pas un employé de « Spanish by the sea » rencontré lors de ma visite sur place, et qui m’assurait de la qualité de l’enseignement fournit par l’ensemble des écoles de « Spanish at location ». Quant au choix des familles d’accueil, j’ai pu en discuter avec certaines familles qui avaient décidé de ne pas choisir « Spanish by the river » car celle-ci ne paraissait pas suffisamment fiable et soucieuse dans l’encadrement de ses étudiants, et leur placement dans une famille d’accueil de confiance.
De mon côté, je me suis rendu un soir sur place après y avoir réservé un lit. L’endroit, du fait de son isolement, possède une atmosphère particulière qui aurait pu être agréable si je n’avais pas rencontré le peu de personnes qui y logeait. La toute première personne que j’ai rencontrée était une femme shootée au cannabis, avec un fils de mon âge qu’elle n’arrivait pas à gérer. Dans ma chambre, je me suis retrouvé avec une vieille dame qui m’envoyait des signaux contradictoires me faisant d’abord sentir comme n’étant pas le bienvenu pour ensuite me faire ressentir le contraire. Sans oublier qu’elle me parlait de complot gouvernemental et me demandait qui contacter pour révéler des méfaits commis par un État, tout en refusant de me dire pourquoi. Ce jour-là avec toutes les mésaventures que j’avais eues depuis mon réveil, j’ai préféré abandonner ma chambre pour décompresser en faisant la randonnée nocturne du volcan Baru.
Feliciano
Feliciano est un guide assez controversé qui n’a pas manqué d’attirer l’attention du public. Étant donné son implication dans l’affaire, il est raisonnable de s’interroger sur lui. Au sein de la communauté de Boquete, il travaille en tant que guide non assermenté. N’ayant certes pas de diplôme pour exercer ce métier-là, il accomplit toutefois son travail avec efficacité comme en témoigne la vaste majorité des avis Tripadvisor. Un guide très gentil qui permet aux étrangers de découvrir la région avec unœil expérimenté. Néanmoins, ce n’est qu’une facette de sa réputation. J’ai pu entendre quelques anecdotes de panaméennes ayant fait appel à ses services. Elles décrivaient son comportement comme étant inapproprié avec les femmes seules : des remarques sur le physique et un comportement trop tactile et dragueur. Durant mon voyage, un avis très critique avait été publié sur la page Tripadvisor de Feliciano. Ce retour d’expérience mentionnait son intérêt pour les femmes nord européen et déconseillait aux femmes seules de faire appel à ses services. Un potentiel fake mais qui se trouvait toutefois dans la même lignée que les quelques anecdotes entendues sur place.
Une mauvaise réputation alourdie par celle de son fils adoptif Henry qui, semble-t-il, était lié à des activités de petits gangs vers la Caldera et connu comme un élément turbulent de sa communauté. Un fils qui était lié à celui du propriétaire du restaurant El Sabroson qui avait été interrogé à l’époque par la police sans être incriminé, et qui est aujourd’hui décédé.
Aux premiers abords, tout cela est inquiétant mais cela n’en fait absolument pas un coupable mais tout au plus une personne d’intérêt. Je me sens dans l’obligation de le défendre après avoir constaté le harcèlement qu’il subit encore aujourd’hui de la part d’internautes croyant détenir la vérité depuis le confort de leur chambre.
Feliciano a certes une mauvaise réputation, mais cela n’est rien comparé à tous les avis positifs ventant ses qualités humaines. Il a été le premier à réagir à la disparition de Kris et Lisanne, et à faire en sorte que l’on commence à rechercher les filles. Dans les affaires de disparition, il est souvent reproché aux gens de ne pas réagir immédiatement alors que les premiers moments d’une disparition sont les plus cruciaux pour retrouver un disparu en vie. Pour une fois que quelqu’un réagit comme il le faut, il est traité comme un criminel. A quoi bon faire bouger les choses, si l’on risque de se faire accuser par la masse populaire ?
Feliciano a fait ce qu’il fallait faire et il ne devrait pas être harcelé pour cette raison. Toute cette pression contre lui, a dû être une véritable violence psychologique et lui faire perdre ses repères au point de ne plus vouloir être associé à Kris et Lisanne. Les menaces qu’il avait proféré (cf. Partie 2 anecdote d’Ernesto) sont parfaitement compréhensibles dans cette situation puisque c’était aussi son travail qu’il risquait de perdre. Sa vie aurait pu totalement s’effondrer si cela avait été plus loin. Certains rappelleront le fait qu’il possède une ferme dans la jungle, mais il n’est pas le seul. D’autres personnes comme Laureano Bejerano, un autre guide, qui a participé aux recherches, ont également des fermes là-bas et ont aidé à trouver les os. S’il suffisait de vivre près d’une zone de découverte pour être incriminé, alors beaucoup de personnes le seraient. C’est pour toutes ces raison qu’il est important d’affirmer qu’absolument rien n’incrimine Feliciano, et que jusqu’à preuve du contraire, c’est un innocent.
Plinio Montenegro
Je l’avais mentionné dans la partie 2 car il avait à l’époque attiré l’attention des familles. Une attention qu’il devait au fait d’avoir dit sur facebook qu’il avait vu les filles sur le sentier. Par la suite, il était revenu sur ses propos mais c’était déjà trop tard pour lui. Les gens ont commencé à l’harceler (certaines personnes l’ont encore fait récemment) et à voir en lui un potentiel coupable. Si Plinio l’était, pour quelle raison aurait-il dit les avoir vues ? Cela n’a pas de sens. Un coupable aurait évité toute connexion avec ses victimes, et surtout pas sur le lieu de la disparition. Plinio a peut-être bien vu les filles, mais dans ce cas-là, il les a sûrement simplement croisées ou leur a indiqué le chemin à prendre.
Le sentier El Pianista
Il y a quatre enseignements à tirer de ma randonnée sur El Pianista.
– Vous avez déjà dû vous en rendre compte en lisant mon expérience du sentier, mais il est bon de souligner le fait qu’il est difficile de trouver directement le sommet sans avoir reçu d’indications sur place. Le sentier n’est pas balisé et c’est donc au randonneur lui-même de savoir quel chemin prendre. Avec les deux touristes que j’ai rencontrés sur le sentier, et un autre durant mon voyage, nous nous sommes tous trompés au moins une fois. Si les filles ont pu atteindre le sommet en deux heures, c’est qu’elles ont sûrement atteint le sommet sans se tromper une seule fois. Ce qui signifie alors que Kris et Lisanne ont rencontré des gens qui les ont aidées en leur indiquant quelle direction prendre.
– Le second enseignement à retenir est que l’on croise obligatoirement des gens sur ce sentier. Dans la partie 2, je n’avais pas été assez précis à ce sujet-là. Lors de ma seconde randonnée, j’ai croisé à l’allée environ quatre personnes vers l’entrée, puis environ quatre autres vers le hangar et les habitations, et un indigène lors de mon ascension dans la jungle. Au retour, j’ai vu un jeune indigène vers le sommet puis un autre à la sortie de la jungle. En chemin, j’ai croisé deux touristes et enfin quelques personnes à l’entrée d’El Pianista. Que de personnes ! Alors que le temps n’était pas très clément et qu’on se trouvait en basse saison touristique. Le 1er avril 2014 était un jour très ensoleillé en pleine saison touristique, et puisque de mon côté j’ai pu tomber sur autant de gens sans ces conditions favorables, Kris et Lisanne ont assurément rencontré des gens durant leur marche.
– Le sentier se poursuivant au-delà du Mirador prend la forme d’un sentier unique et étroit. Là-bas, il est impossible de s’y perdre en poursuivant dans la même direction pendant au moins une heure trente. Dans cette configuration, il est également très difficile d’échapper à quelqu’un et de pouvoir fuir dans la direction de Boquete si une personne vient de là-bas.
– Enfin, les filles n’avaient aucune raison de continuer à marcher aussi longtemps qu’on suppose qu’elles l’aient fait. A la photo 508, avec déjà trois heures de marches, elles partaient pour une randonnée d’une durée totale de six heures avec un retour à 17h. Rallonger leur marche de seulement trente minutes, c’est logiquement rajouter une heure à cette randonnée et rentrer à 18h quand il commence à faire sombre. Sachant qu’elles n’étaient pas préparé pour une très longue randonnée, il me paraît très douteux qu’après trois heures, voire trois heures trente de marche, elles aient jugé qu’une randonnée totale de six ou sept heures n’était pas suffisante.
L’interprétation émotionnelle des visages
Regarder les photos prises par Lisanne et tenter d’analyser leurs expressions est une mauvaise idée, particulièrement sans prendre en compte le contexte. Lorsque vous regardez un visage sur une photo, vous apportez votre interprétation selon les informations dont vous disposez et extrapolez si ces dernières ne vous paraissent pas suffisantes. Un visage neutre, peut vous paraître inquiet si l’on vous raconte que la personne concernée à des soucis personnels, tout comme il peut vous paraître agressif si l’on vous raconte que cette personne a passé une mauvaise journée. Globalement on projette sur un visage, les émotions que l’on souhaite inconsciemment voir. Dans l’affaire de Kris et Lisanne, vous avez le contexte d’une potentielle agression ou d’une situation d’égarement, et par conséquent, vous allez chercher des signes d’inquiétudes. Certaines personnes soulèvent par exemple le fait que les filles sourient sur les photos jusqu’au Mirador et qu’après ce n’est plus le cas. Il est important de rappeler qu’il y a des photos avant le sommet où les filles ne sourient pas. Comme celle où l’on voit Kris avancer seule dans la jungle ou encore, avant cela, quand Lisanne prend la pose près des enclos.
Ensuite, lors d’une randonnée vous ne passez pas votre temps à sourire. Je vous rappelle qu’une randonnée de plusieurs heures est suffisamment fatigante pour enlever l’envie de sourire à tous les coins de sentier. Vous le faites principalement pour les photos quand vous êtes prévenus ou alors quand vous avez eu le temps de vous en rendre compte. Dans le cas contraire vous ne souriez pas devant l’objectif, particulièrement lorsque la photo est prise par surprise.
Un exemple que je peux vous donner ici est celui des photos 507 et 508. Vous avez une première photo où l’on voit Kris traverser la rivière, puis quelques secondes plus tard, une photo où l’on voit Kris, le visage inexpressif, debout sur une pierre. Non, ce n’est pas l’expression d’un visage inquiet que l’on voit mais simplement deux images qui ont été prises sur l’instant par Lisanne. Le fait que la première photo représente une action (celle de traverser la rivière) et que la seconde a été prise juste après, montre simplement que Kris ne savait pas qu’elle était prise en photo. Elle n’avait aucune raison de sourire.
Les interprétations des visages sont par conséquent à bannir, puisqu’elles ne nous permettront pas de savoir si une tierce personne était présente ou encore si les filles subissaient une pression extérieure.
Les appels téléphoniques
Les horaires téléphoniques correctes se trouvent dans cet article : https://camilleg.fr/le-projet-el-pianista-les-donnees-officielles-des-telephones-portables/
Le 1er avril, seulement deux appels ont été réalisés. Si les filles s’étaient trouvées dans une situation de stress et d’urgence, pourquoi n’ont-elles alors passé que deux appels? Dans une telle situation, vous n’insistez peut-être pas frénétiquement mais n’abandonnez pas non plus après deux essais. Vous tentez plusieurs fois à la suite, et vous tentez peut-être même d’appeler des proches et des amis. La situation est désespérante, vous avez toutes les raisons de persévérer et de perdre un peu votre calme.
Seulement deux appels. Cela laisse plutôt penser qu’elles nr pouvaient pas faire usage librement de leurs appareils ou même que ce n’était pas les filles elles-mêmes qui les avaient passés. Dans le domaine criminel, je n’ai jamais entendu parler d’une affaire d’enlèvement dans la jungle où l’agresseur passait des appels d’urgence pour faire croire à un accident. Il existe toutefois des cas où le tueur contactait lui-même les urgences pour se faire passer pour celui qui découvrait le corps et faire croire à sa bonne volonté et à son innocence. Si cela vous intéresse, cette article en parle: https://www.psychologytoday.com/us/blog/the-human-equation/201304/lying-murder-and-deceptive-911-calls
Néanmoins, cela ne correspond pas à notre cas et il est difficile de dire qu’un criminel peut avoir dès le départ l’idée de mettre lui-même en place un système de faux appels de secours pour un crime improvisé. On peut imaginer que les filles aient d’abord réussi discrètement à réaliser des appels et qu’en s’en rendant compte, l’agresseur a décidé de poursuivre ces appels afin de se dédouaner d’un enlèvement ou d’un meurtre.
Les appels réalisés sur la période du 2 au 6 avril sont étranges en raison de leur régularité. Les appels ont principalement été réalisés entre 10h et 11h du matin, et entre 13h et 14h de l’après-midi. En outre le 5 et 6 avril, on observe une coïncidence assez curieuse puisque deux appels sont réalisés exactement au même horaire (13h37). C’est un comportement qui reflète un individu qui a des obligations et des habitudes, mais vraisemblablement pas quelqu’un qui est perdu dans la jungle. Cette régularité des appels peut tout aussi bien refléter un individu qui doit baser son comportement sur son environnement, comme une sorte de « planning inversé ». Une plage horaire où l’individu serait sûr de ne pas être vu ou demandé par quelqu’un d’autre. Pour mieux me faire comprendre, je peux vous citer un exemple assez courant de notre quotidien. Lorsque l’on part faire ses courses au supermarché, on ne choisit pas uniquement un horaire où l’on est disponible mais principalement un moment où le lieu est peu fréquenté afin d’éviter la cohue.
A partir du 7 avril, les appels et les tentatives de connexions au réseau (et peut-être quelques erreurs PIN voir cf. Partie 2 correction info sur les erreurs PIN) sont réalisés d’une toute autre manière au point de penser avec conviction que ce ne sont plus les mêmes personnes qui réalisent les appels. Les tentatives sont réalisées de manières insistantes et on peut voir là une réelle volonté de faire fonctionner ces coups de téléphones. Durant cette période, on est, cette fois, vraiment témoin du comportement que l’on attend de quelqu’un qui est perdu dans la nature. Durant cette période, on peut sérieusement penser que Kris et Lisanne étaient libres de leurs mouvements.
Si enlèvement il n’y a pas eu, comment expliquer la différence de comportement entre la période calme du 1er au 6 avril, et celle plus tumultueuse qui débute le 7 avril ?
L’usage de l’appareil photo
Jusqu’à 14h, au moment de la dernière photo prise le 1er avril, une trentaine de photos ont été réalisées. Le premier appel ayant été fait à 16h39, il est quand même curieux qu’aucune photo n’ait été prise dans cet interval de deux heures quarante.
Si elles avaient continué plus loin pour explorer davantage, et les occasions ne manquant pas, il est certain que les filles auraient pris au moins une photo supplémentaire. Sachant qu’elles n’ont jamais atteint à nouveau le Mirador puisqu’elles n’ont pas retrouvé du signal, un évènement suffisamment inquiétant a dû leur enlever l’envie d’utiliser leur appareil ou la possibilité de l’utiliser. Ce n’est seulement que dans la nuit du 8 avril, soit une semaine après, que les filles ont recommencé à faire usage de l’appareil photo. Cette fois d’une manière frénétique. Une semaine sans en faire usage et l’utiliser à nouveau d’une manière si différente, c’est quelque chose de très curieux. Ce changement brusque de comportement laisse penser qu’un événement est arrivé durant cette période, les poussant à devoir prendre des photos en pleine nuit.
On peut aussi imaginer que ce qui empêchait ou dissuadait les filles d’utiliser leur appareil durant la première semaine, avait disparu vers le 7-8 avril. S’il est évident qu’elles sont perdues, les filles n’auraient plus eu l’envie de s’amuser à prendre des photos. Il est curieux qu’aucune occasion de marquer un repère ne se soit présentée durant cette première semaine.
La disparition de la photo 509
Ce paragraphe va potentiellement être modifié à l’avenir, car j’essaye de contacter des autorités néerlandaises pouvant apporter des informations fiables.
L’absence de la photo 509 est un élément de l’affaire dont on ne dispose pas tellement d’informations et qui nourrit beaucoup l’imagination. Beaucoup de personnes y voit nécessairement une intervention criminelle, mais ce n’est pas tout à fait le cas. On peut envisager quatre possibilités pouvant amener à la disparition d’une photo.
– Un défaut de l’appareil photo :
C’est une chose rare mais dont la probabilité n’est pas de zéro. Le Canon PowerShot SX270 HS n’est pas un des appareils les plus performants qui soit, tout du moins si l’on regarde les retours clients qui rapportent souvent des soucis techniques. Personnellement, j’ai acheté ce modèle, et je ne rencontre aucun des problèmes dont se plaignent certains acheteurs, notamment par rapport à la batterie.
– Un défaut de la carte SD :
C’est également une chose rare qui peut tout aussi bien se produire. Je ne suis pas sûr du modèle de carte SD que possédait Lisanne mais en regardant la photo du sac, je pense pouvoir discerner une SanDisk Blue Line. Cette carte mémoire est correcte mais c’est une entrée de gamme, et je ne serai pas surpris que certains rencontrent des soucis de corruption de mémoire à un moment donné.
– Une mauvaise manipulation de la police panaméenne :
Par erreur, la police panaméenne peut avoir elle-même supprimée une photo. Cela peut paraître surprenant mais ce n’est pas du jamais vu. Je peux vous citer le cas de Laetitia Czuba, une Française disparue en Italie, où une partie d’un enregistrement de caméra surveillance avait été effacé sans le vouloir par la police italienne.
– Une intervention criminelle :
Dernière possibilité, c’est une tierce personne qui a supprimé une photo. Pour cela, elle doit simplement télécharger un programme qui efface définitivement la photo que l’on veut. Une autre solution que j’imagine, est de transférer toutes les photos sur une autre carte mémoire puis de formater la première carte mémoire. Une fois cela, il suffit de transférer les photos que l’on veut sur cette dernière.
Remarque sur la numérotation des photos sur le Canon SX270HS: Lorsque vous prenez plusieurs photos et que vous décidez d’en supprimer une, le numéro peut soit disparaître ou rester le même selon la situation.
Situation 1: [Photo 1] [Photo 2] [Photo 3] → suppression de [Photo 3] → Prise de [Photo 4] → [Photo 4] devient [Photo 3]
Situation 2: [Photo 1] [Photo 2] [Photo 3] → suppression de [Photo 2] → [Photo 3] reste [Photo 3]
Pour résumer, la numération des photos change uniquement lorsque aucune autre photo n’a été prise avant la suppression.
En revanche, cela ne fonctionne de cette manière que si l’appareil est en mode réinitialisation automatique. Si l’appareil est en mode continu, alors peu importe la situation, la numération ne changera pas. Si vous prenez quatre photos, et que vous supprimez la numéro quatre, la prochaine photo ne deviendra pas la numéro quatre. La prochaine photo sera bien la numéro cinq.
La mise en place de signaux d’alertes pendant la nuit du 8 avril
Une série de photos de nuit prise au même endroit
Il convient d’abord de souligner que l’utilisation de l’appareil est chaotique, ce qui laisse donc penser que les photos ont été uniquement prises pour déclencher le flash.
Le lieu où ont été prises les photos sont issues d’un seul et même endroit comme le démontre une vidéo de la chaîne Youtube Scarlet. J’en avais déjà parlé dans la partie 2, toutefois je vais tenter de vous le démontrer ici.
Bien sûr, il n’est absolument pas question ici de vous saturer d’images. Je vous en mets simplement quelque’unes afin que vous puissiez vous-même voir qu’il existe un lien entre ces photos.
Des photos tournées en face ou vers le ciel, dans une seule et même direction :
Le contraste de ces photos a été augmenté par logiciel.
Une place rocheuse :
Le contraste de ces photos a été augmenté par logiciel.
Un lien entre la place rocheuse et l’arbre que l’on voit en face ou vers le ciel :
Le contraste de ces photos a été augmenté par logiciel.
La branche avec des morceaux de sac rouge attachés
Cette branche à laquelle sont attachés des morceaux de sac rouge, a vraisemblablement dû être photographiée pour se rendre compte à quoi ressemblait à la lumière l’objet qu’elles avaient fabriqué. Sa fonction est difficile à déterminer mais je vois deux possibilités. Il s’agit soit d’un repère pour marquer le lieu, soit d’une sorte de drapeau qu’elles pourraient agiter pour attirer l’attention.
La photo d’un objet réfléchissant
L’objet réfléchissant que l’on voit sur la photo est peut-être un objet dont la fonction était de refléter les flashs de l’appareil photo et d’augmenter les chances que la lumière soit perçue par quelqu’un d’autre.
L’utilisation du flash sur plusieurs heures, la présence d’un objet réfléchissant pouvant amplifier la lumière ainsi que celle de morceaux de sac rouge attachés à une branche, témoignent d’une volonté forte d’être repéré. En prenant en compte tous ces éléments, il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’une tentative d’alerte.
Les autres options seraient :
– Le repérage d’un lieu :
Non car les photos sont prises dans tous les sens et notamment vers le ciel. S’il s’agissait vraiment de repérer un lieu, les photos auraient désignées un endroit plus précis et quelques-unes auraient simplement suffi. De plus, si vous actionnez légèrement le bouton du déclencheur, l’appareil allume une lumière verte que vous pouvez éteindre en relâchant le doigt. Cette lumière verte aurait sûrement suffi à éclairer l’endroit. Enfin, si cela avait été fait dans le cadre d’une course poursuite, au lieu de rester au même endroit sur une période de trois heures, elles ne seraient pas restées aussi longtemps sur place.
– Effrayer une bête :
Étant donné que les filles ont pris ces photos sur la période de 1h à 4h du matin, elles auraient tout simplement quitté l’endroit pour s’éloigner du danger.
– Une mise en scène :
En l’état des choses, il est à la fois impossible de contredire et d’argumenter en faveur de cette possibilité. L’argument de la mise en scène pour valider la thèse du crime, est un argument irréfutable (au sens du raisonnement scientifique) et ne peut donc être pris comme un argument valable dans une démonstration. Toutefois, on peut toujours envisager cette possibilité.
La photo de la tête de Kris
Il s’agit certainement de l’élément le plus marquant dans cette affaire et qui a enflammé l’imagination des internautes, et c’est bien pour cette raison qu’il convient d’éviter de surinterpréter cette photo. Sur celle-ci, Kris ne semble pas être couchée mais plutôt debout, accroupie ou dans une quelconque position où la tête ne touche pas le sol. Si la tête se trouvait contre le sol, le flash se serait tout simplement reflété contre le sol.
On peut raisonnablement penser que Kris est vivante sur cette photo. Ensuite, il s’agit d’une photo prise de derrière car l’implantation des cheveux ne devrait pas descendre aussi bas si c’était une photo de face avec les cheveux retournés. Ces derniers sont d’ailleurs étrangement propres après avoir supposément passé une semaine dans la jungle, mais peut-être les a-t-elle lavés dans le fleuve ? Ou bien ils n’étaient que sales à la racine (excès de sébum) et ne présentaient pas de crasse sur la longueur. Difficile à dire. Enfin on pourrait croire discerner un bleu au niveau de la nuque, mais avec le peu que l’on voit, c’est déjà commencer à surinterpréter. L’explication la plus simple pour cette photo est que Lisanne a tenté de vérifier que Kris n’avait aucune blessure, saleté ou insecte dans les cheveux. Une autre possibilité aussi simpliste est que Kris est peut-être simplement passée devant l’objectif au moment où Lisanne prenait les photos.
Les ossements
La question que l’on se pose ici est de savoir si l’état dans lequel les os ont été retrouvés résulte d’un processus de décomposition naturel. Pour répondre à cela, je ne vais pas prendre en compte les articles d’Adelita Coriat et les propos de l’intervenant de Lost in the wild car cela ne correspond pas avec les rapports que j’ai en face des yeux.
En faisant des recherches sur la décomposition des corps en milieu tropical, je suis tombé sur une étude très intéressante d’un groupe d’universitaires ivoiriens. Dans le cadre d’une étude en criminologie, ils ont cherché à savoir dans quel état devrait être retrouvé un corps humain après avoir passé X temps dans la jungle. Pour cela, ils ont fait appel à des cadavres de porcs car ceux-ci possèdent la même constitution qu’un corps humain. Pour cette raison, les porcs peuvent être utilisés dans une expérience étudiant la décomposition du corps humain.
Je vous invite ci-dessous à lire cette étude mais je vous préviens, il y a des photos de porcs en décomposition.
Communication1PrsentationM.DjodjoA.F.Koffietal
Il convient d’abord de préciser que cette étude n’inclue que l’effet en milieu tropical de la température et de l’humidité, ainsi que celle des insectes nécrophages. Elle n’inclue pas un sol avec des caractéristiques biochimiques pouvant accélérer encore plus la décomposition.
Le climat de la Côte d’Ivoire n’est pas le même que celui du Panama, mais ils s’en rapproche.
Les résultats de l’étude montrent qu’un corps est réduit à l’état de squelette en à peine trois mois. Pour la côte, le tibia et le fémur, cela correspond bien à une décomposition naturelle puisque ceux-ci ont été retrouvés après plus de trois mois. Toutefois, qu’en est-il du pelvis et du pied ? Ces derniers ont été retrouvés sous forme squelettique après seulement deux mois. A première vue on dirait que ce n’est pas normal mais rappelez-vous, l’étude africaine n’a pas utilisé un sol biochimiquement riche.
Dans le cas des deux filles, on ne connaît malheureusement pas la nature des sols sur lesquels les os ont été retrouvés. Toutefois, on peut supposer un sol riche en éléments tel que le phosphore. Ces éléments ont pour effet d’accélérer la décomposition des corps. Un autre élément allant dans le sens de la décomposition naturelle, est la présence de traces de racines sur les os. Pourquoi ? Et bien, lorsque les racines poussent, celles-ci produisent de l’acidité qui laisse des traces sur les os*. Cette acidité est un facteur de décomposition. Pour ces raisons, il est raisonnable et pas surprenant de dire que les os ont subi un processus de décomposition naturelle. Néanmoins en raison du manque d’informations sur la composition des sols, on ne peut pas affirmer cela avec certitude.
*La traces de racine figurent dans le rapport d’autopsie. Les racines qui poussent, je l’ai lu dans un livre sur les autopsies.
D’ici 2021, le Panama va rendre disponible une étude sur l’ensemble des sols de son territoire. Lorsque celle-ci sera disponible, on pourra peut-être répondre avec certitude à la question de la décomposition des os de Kris et Lisanne. Le lien de l’article: https://www.tvn-2.com/contenido_exclusivo/Panama-Atlas-Sostenible-Tierra-descargable-mapas-Ministerio-Ambiente_0_5605689465.html
A propos du pelvis, une information intéressante à relever du rapport d’autopsie est que cet os montre également des traces de carnivores et de rongeurs. Je ne sais pas s’il s’agit de morsures ou simplement de marques de griffes et de pattes, mais cela nous donne une idée de comment le pelvis aurait pu être séparé du reste du bassin. La partie basse du pelvis où la séparation a eu lien, est une partie encore fragile chez les jeunes en début de vingtaine. Pour cette raison, un choc peut détacher le pelvis du reste du bassin. Étant donné que des bêtes ont vraisemblablement marché dessus, alors il est fort probable que le pelvis se soit détaché sous les chocs des pattes des animaux sauvages. Plus tard avec la crue du fleuve, le pelvis aurait été certainement un des premiers os à être déplacé par la force du fleuve. Une autre possibilité tout aussi valable est d’envisager qu’un animal ait lui-même déplacé le pelvis.
Le sac à dos
Après deux mois dans la jungle, le sac et les vêtements auraient dû pourrir avec l’humidité et les appareils électroniques devraient être inutilisables. Par conséquent au regard de l’état dans lequel le sac et les appareils ont été retrouvés, il est évident que le sac a été retrouvé très tôt. Pas nécessairement par les criminels, si crime il y a eu, puisque les indigènes auraient pu tout aussi bien le trouver et le garder avec eux avant de décider de le rendre. Les familles ayant annoncé plus tôt une récompense de 30 000$, il est très facile d’imaginer qu’ils aient cherché à obtenir la récompense en ramenant le sac.
Les horaires indiqués par les appareils sont-ils corrects ?
Il est intéressant de se poser cette question puisque l’horaire d’un appareil est une donnée manuellement réglée. Pour cette raison, les horaires peuvent êtres erronés si la personne qui a programmé l’appareil s’est trompée. De plus, il y a certaines personnes qui doutent de la fiabilité des données de l’appareil puisque celles-ci auraient pu selon eux être corrompues. Si on peut douter des données, alors à quoi doit-on se fier ? La réponse est simple, le soleil.
Cet astre n’est pas un objet fixe dans le ciel puisqu’il change de position tout au long de la journée et de l’année. Si l’on connaît sa position, on peut alors estimer la période à laquelle une photo a été prise. Pour connaître cette information-là, j’utiliserai ce site: https://fr.planetcalc.com/320/
Néanmoins, connaître la position du soleil ne fait pas tout. Il nous faut une photo où l’on sache le lieu exacte où celle-ci a été prise et vers quelle direction elle pointe (Ouest/Est/Nord/Sud). Enfin, la photo doit présenter des ombres bien visibles que l’on puisse aisément comparer à la taille des objets qui les projettent. Parmi toutes les photos que Lisanne a prises, une seule remplie toutes ces conditions.
Il s’agit de celle-ci:
Je reconnais ce lieu car Lisanne se tient sur un petit ruisseau que l’on ne retrouve à aucun autre endroit du sentier avant la jungle.
Il s’agit de la position 8°48’55’’N 82°25’30’’O
La montagne que vous voyez derrière, correspond à cette zone-là :
La photo est orientée vers l’Est:
Comme vous pouvez le voir sur cette carte orientée Nord/Sud, la ligne que je vous ai tracé est parfaitement orientée à l’Est.
Les ombres des piquets sont parfaites car on peut aisément représenter leurs tailles par rapport aux piquets qui les projettent. Nous nous intéresserons plus particulièrement à l’ombre qui est projetée par ce piquet:
Maintenant, il nous faut connaître l’élévation du soleil. Pour cela, j’entre les coordonnées géographiques et temporelles de la photo sur https://fr.planetcalc.com/320/ .
Les résultats :
Ce qui nous intéresse ici est l’altitude au-dessus de l’horizon qui correspond à l’élévation du soleil par rapport à l’horizon.
A partir de toutes ces données-là, nous pouvons dès à présent vérifier la datation horaire.
Première chose à observer est que l’ombre est projetée vers l’Ouest, ce qui indique par conséquent que le soleil se trouve à ce moment-là à l’Est. Ainsi si le soleil se trouve à l’Est, cela veut dire que la photo a été prise le matin. Le soleil commence à se trouver à l’Ouest peu de temps après 12h30 comme nous l’indique la liste des résultats où l’on peut voir que l’azimut se trouve à 334° à 12h45.
Précision : l’azimut est la position du soleil par rapport à un observateur sur une indication Nord/Sud. Par exemple lorsque l’azimut est de 11°, cela veut dire que le soleil se trouve sur un angle de 11° vers l’Est à partir du repère Nord comme point de référence. Ainsi sous cette condition-là, si vous faites face au Nord, le soleil se trouvera au bout d’un angle de 11° que vous tracerez vers l’Est à partir du repère Nord. Attention, certains sites utilisent le Sud comme point de référence.
Regardons maintenant l’ombre du piquet que je vous ai entouré. Celle-ci fait un tiers du piquet. Pour que cela se produise, il faut que le soleil soit fortement élevé dans le ciel.
[Quand j’en aurais l’occasion, j’ajouterai une démonstration avec des photos prises en extérieures pour vous prouver les conséquences de l’élévation du soleil sur la taille des ombres]
La plage horaire où le soleil est très élevé est sur la période 11h avec 66° d’élévation, jusqu’à 12h30 avec 84° d’élévation. Avant ces horaires-là, le soleil n’est pas assez élevé pour que l’ombre soit aussi petite. Néanmoins, l’ombre est trop grande pour que le soleil soit à 84° d’élévation. Ainsi, la photo ne peut correspondre à un horaire situé après 12h. Pour confirmer ces observations, j’utilise la fonctionnalité du calcul de la longueur d’une ombre que l’on trouve sur le même site: https://fr.planetcalc.com/1875/ .
Il est difficile d’estimer la taille du piquet mais imaginons que celui-ci fasse 150 cm. D’après les calculs du site internet, l’ombre devrait faire 66 cm à 11h soit près de la moitié du piquet. A 11h15, l’ombre devrait faire 55 cm, soit un peu plus d’un tiers du piquet. Puis à 11h30, l’ombre devrait faire 44 cm, soit près d’un tiers du piquet. Enfin à 12h, l’ombre devrait faire 25 cm soit un sixième du piquet. Si l’on regarde à nouveau le piquet que je vous ai entouré, l’ombre de celui-ci fait approximativement le tiers de sa taille. Par conséquent, nous pouvons dire que la photo à plutôt été prise vers 11h10-11h30.
Nous avons donc la confirmation que cette photo a été prise aux environs de 11h15, ce qui correspond aux données de l’appareil photo. Les donnés de l’appareil photos sont par conséquent correctes, du moins pour le début de la randonnée.
Leonardo Arturo Gonzalez, le taxi des Hollandaises
Ce n’est que mon opinion, mais je considère que Leonardo n’a jamais eu de lien avec Kris et Lisanne ou une quelconque implication dans leur disparition. Nous savons qu’il avait déclaré avoir déposé les filles vers 13h40, mais cela ne correspond pas à leur randonnée qui a débuté vers 11h. Difficile d’imaginer une erreur aussi grosse tout en donnant un horaire si précis et situé après un moment clef de la journée, le repas du midi. Il est plus facile de situer un moment de la journée dans la matinée ou l’après-midi, si l’on sait que l’action a eu lieu avant ou après le déjeuner, ou bien par rapport à une pause habituelle.
Certaines personnes diront qu’il aurait pu mentir, mais sans éléments concrets, cela ne reste qu’une affabulation. Ici, il s’agit vraisemblablement d’une simple erreur d’identification. Bon nombre de personnes ont dit avoir vu les filles entre El Pianista, Boquete, la Caldera et d’autres endroits. A moins de maîtriser la téléportation, c’est tout simplement impossible. L’erreur d’identification est une chose assez commune dans les affaires de disparition et n’a rien d’extraordinaire, surtout pour un cas comme celui-ci qui a mis en ébullition une petite ville entière. Il est facile de se tromper lorsqu’il s’agit d’identifier une personne par le biais de photos, et également de se convaincre de l’avoir vue sur la base d’une bribe de souvenirs que l’on comble, volontairement ou non, à l’aide de notre imagination. Il est intéressant de remarquer que le 1er avril 2014, deux filles aux physiques similaires ont été déposées par un taxi avant 15h près de El Pianista (cf. Partie 2: statut Facebook de Ingrid Lommers mentionnant le témoignage de Pedro). Les horaires semblent à peu près coïncider et cela ne m’étonnerait pas qu’en réalité ces deux filles aient été celles que Leonardo avait conduites ce jour-là. Par conséquent, selon moi, Leonardo et sa mort mystérieuse, ne peuvent être associés à la disparition de Kris et Lisanne.
Remarque sur la mort de Léonardo : les Cangilones de Gualaca sont un endroit assez isolé de Boquete et sachant d’autant plus que la pauvreté est principalement présente dans les campagnes, il n’est pas étonnant que la criminalité locale y sévisse parfois. Il n’est également pas a normal que des accidents aient lieu en raison de la hauteur et de la proximité des roches qui composent cette rivière. Toutefois le lieu restant un coin touristique tant pour les panaméens que pour les étrangers, la police y fait de temps en temps des rondes afin d’assurer la sécurité des baigneurs et celle de leurs affaires.
Remarque sur le témoignage de Pedro : sur le statut Facebook, il est indiqué qu’il était au moins à 15h. Toutefois, il s’agit vraisemblablement du dernier moment où Pedro les a vues et non de leur arrivée.
Remarque sur l’erreur d’identification : l’erreur d’identification temporelle est également possible comme nous avons pu le voir avec certains employés qui avaient dit avoir vu les filles dans les locaux de l’école aux alentours de 13h.
Le rasoir d’Ockham
Il est maintenant temps d’imaginer ce qui aurait pu se passer durant cette journée fatidique du 1er avril, ainsi que durant les jours suivants. Il est important de préciser que ce sont simplement et uniquement des spéculations et que dans cette affaire, beaucoup d’éléments permettent de partir dans différentes directions. Le piège est souvent d’imaginer des scénarios extraordinaires qui n’ont que très peu de chance d’être vrais. En pratique, c’est souvent l’explication la plus simple qui se révèle être juste. Certains d’entre vous sont peut-être déjà familiers avec ce principe qu’est celui du rasoir d’Ockham, mais pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas, une explication s’impose.
Ce principe énonce une méthode de réflexion qui nous invite à chercher une explication qui cumule le moins de circonstances improbables pour que celle-ci fonctionne. Grossièrement, prenons par exemple l’observation d’un phénomène aérien inexpliqué. Les explications que l’on pourrait imaginer seraient l’origine humaine, naturelle ou extraterrestre. Dans ce cas-là, la thèse humaine ou naturelle est à privilégier puisqu’une explication extraterrestre demanderait différentes circonstances improbables pour que celle-ci tienne. Ainsi, il faudrait qu’il existe une civilisation extraterrestre qui ait survécu suffisamment longtemps pour développer une technologie qui maîtrise les voyages spatiaux sur des années lumières, et souhaitant nous rencontrer. La thèse humaine ou naturelle demande des conditions bien plus simples pour expliquer un phénomène aérien inexpliqué. Cela pourrait être un engin aérien humain, puisque nous maîtrisons cette technologie et l’utilisons aux quatre coins du globe sans jamais cesser de l’améliorer. Enfin, cela pourrait tout aussi bien être un phénomène météorologique puisque notre planète est loin d’être absente de phénomènes tout aussi impressionnants les uns que les autres.
En somme, il s’agit de dire qu’ici les thèses humaines et naturelles sont à privilégier. Je dis bien à « privilégier » car le principe du rasoir d’Ockham n’énonce pas que la théorie la plus compliquée est fausse, mais plutôt que celle-ci est la plus improbable et a donc le moins de chances de s’être produite. Il ne s’agit donc pas d’exclure, mais de se concentrer sur l’explication la plus simple car la probabilité que celle-ci arrive est la plus grande et par conséquent, celle qui est probablement juste. Dans l’exemple que j’ai choisi, le rasoir d’Ockham se vérifie puisque dans la majorité des cas de phénomènes aériens inexpliqués, l’explication humaine ou naturelle est donnée. Ainsi d’après le GEIPAN, une organisation gouvernementale chargée d’étudier les phénomènes spatiaux, seulement 3,5% des cas restent non-identifiés après enquête. J’espère vous avoir donné une explication suffisamment claire.
Au cas où, je vous joins ici une vidéo qui vous propose une meilleure explication que celle que j’ai pu vous présenter.
Ainsi, rasoir d’Ockham à la main, nous pouvons dès à présent commencer à imaginer le scénario de la disparition de Kris et Lisanne.
Les cas similaires
Les affaires s’enchaînent et les cas se ressemblent, et s’il était possible d’obtenir un semblant de réponse en regardant des affaires qui ont déjà été résolues ? Si cela ne nous donne certainement pas la réponse définitive à ce qui est arrivé ce 1er avril 2014, nous pourrions voir en revanche ce qui est possible.
Le meurtre de Cassandre Bouvier et Houria Moumni (Argentine, 15 juillet 2011)
Pour bon nombre d’entre vous, cette affaire ne vous est pas inconnue mais un rappel me semble plus que nécessaire. Cassandre et Houria sont deux jeunes étudiantes parties en Argentine afin de participer à un colloque à Buenos Aires. Elles profitent de ce séjour en Argentine pour explorer le pays. Le 15 juillet, elles se rendent dans la réserve naturelle de la Quebrada de San Lorenzo. Dans l’après-midi, elles y débutent leur randonnée afin d’atteindre le sommet « El Mirador » qui offre un point de vue sur la réserve. Malheureusement, près de celui-ci, elles font la rencontre d’un groupe d’argentins malintentionnés. Agressifs, ils leurs demandent leurs téléphones portables et leur appareil photo mais les deux filles refusent. Elles sont alors amenées dans la végétation pour y être violemment agressées après que leurs affaires aient été finalement confisquées. Cassandre est violée puis abattue sommairement, mais Houria se débat et s’enfuit avant d’être rapidement abattue à son tour.
Les corps abandonnés, le groupe commence alors à brouiller les pistes. Avec la complicité d’un guide du parc, ils modifient les registres du parc pour changer l’horaire de leur entrée et faire ainsi croire qu’un autre groupe était arrivé après les deux filles. La police faisant son travail, des interrogatoires sont réalisés et permettent de trouver une partie des coupables. Plus tard, grâce à des appels réalisés par les agresseurs avec les téléphones des filles, une perquisition est menée et permet de retrouver les téléphones et l’appareil photo qui leurs avaient été volés.
Le schéma à relever est le suivant. Une mauvaise rencontre se tient, puis les victimes sont amenées dans un endroit isolé. Bénéficiant de suffisamment de discrétion, les agresseurs confisquent les téléphones et l’appareil photo afin de leur enlever l’opportunité d’appeler les secours et de prendre des photos de leur visage. La situation étant sous contrôle, ils peuvent maintenant passer à l’étape de l’agression physique. Une fois cela fait, les victimes sont tuées sommairement. Le crime ayant été commis, les auteurs brouillent ensuite les pistes.
Il est intéressant de remarquer ici des ressemblances avec le cas de Kris Kremers et Lisanne Froon.
Dans les deux cas, il s’agit de deux jeunes touristes qui ont subi un malheur près d’un point de vue. De plus, les filles d’abord considérées comme disparues, sont par la suite retrouvées mortes dans la végétation. Dans le premier cas, les pistes ont été brouillées tandis que dans le second, des éléments laissent penser à cela. Là où cela commence à diverger concerne le fait que Kris et Lisanne semblent être restées en vie pendant une longue période et, que leurs téléphones et leur appareil photo ont été utilisés de différentes manières sur plusieurs périodes. Pour cette raison si l’on imagine que les téléphones ont été utilisés pour brouiller les pistes dans le cas de Kris et Lisanne, cela n’a absolument pas été le cas pour Cassandre et Houria. Malgré cela, si ces divergences nous rappellent que nous avons bel et bien affaire à deux histoires différentes, un début de réponse y est peut-être présent. Les premiers moments de l’agression de Cassandre et Houria le 15 juillet 2011, sont peut-être les mêmes que ceux qu’ont connu Kris et Lisanne le 1er avril 2014.
L’agression de Brit Matthew Lovane et Michelle Clemens (Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2015)
Avant de résumer cette affaire, je tiens à préciser qu’il existe des doutes quant à la réalité de cette histoire. Brit Matthew Lovane travaille pour des émissions de télévision et certaines personnes, qui trouvent des inconsistances dans ce qu’il a raconté, remettent en doute les évènements qu’il aurait vécus avec sa petite-amie Michelle Clemens. Pour plus de précisions, vous pouvez lire cet article du DailyMail: https://www.dailymail.co.uk/news/article-3420625/Locals-fury-couple-feared-eaten-cannibals-tied-mutilated-trek-Papua-New-Guinea-doubts-cast-story.html
Néanmoins, et c’est important de le dire, il existe des communiqués de police et des photos qui démontrent la réalité d’une agression.
En 2015, le couple entreprend la randonnée du sentier Kokoda situé en Papouasie-Nouvelle-Guinée. D’une longueur de presque 100 km, ce sentier ne peut être parcouru dans sa totalité qu’après cinq jours de marche. Motivé, le couple accompli les quatre premiers jours de randonné dans l’émerveillement de ce que la nature a pu leur offrir et des villages qu’ils ont pu rencontrer. En cours de route, ils sont toutefois abandonnés par le porteur qu’ils avaient engagé dans le but de se décharger d’un sac très lourd. Le dernier jour, ils reprennent leur marche en pensant conclure leur randonnée de la même manière que les jours précédents. Malheureusement, la journée a dérapé après seulement une heure de marche. Deux indigènes sont apparus sur le sentier, dont un derrière et un devant eux. Les deux hommes armés de machettes, dont un équipé également d’une lance, menacent le couple. Croyant être victimes d’un vol à main armé, le couple dépose alors leurs affaires en leurs disant qu’ils pouvaient tout prendre. Les indigènes, visiblement désintéressés, deviennent contre tout attente de plus en plus agressifs. L’un des deux déchirent les vêtements de Brit qui reste figé, trop terrifié pour réagir. Le couple a bien essayé de s’échapper mais, ralentis par la végétation, ils ont vite été rattrapés.
La suite des événements est encore plus douloureuse puisque leurs agresseurs mettent en place un jeu sadique avec eux. Brit et Michelle, les yeux couverts par un vêtement, sont séparés par les indigènes. Un de ces derniers s’amuse à donner des faux coups de machettes vers Brit afin de l’effrayer et vocifère des « kill you ». Il profite également de la situation pour le frapper et entailler ses doigts. De l’autre côté, Michelle subit également la violence de l’autre indigène. Celui-ci fouille ses affaires et demande le mot de passe de son téléphone. Michelle résiste et se bat avec lui sans toutefois prendre le dessus. Par la suite, Brit et Michelle sont de nouveau réunis et déplacés sur le sentier. Effrayés, ils guettent tout de même une occasion de s’enfuir et réussissent finalement à s’échapper en direction du sentier. Par chance, le couple finit par rencontrer des locaux qui leur viennent en aide. L’expérience fut traumatisante, mais ils sont en vie.
Le schéma ici que nous pouvons relever possède des similitudes avec celui de l’agression des deux Françaises en Argentine.
Tout comme dans cette affaire, une mauvaise rencontre a lieu, puis les victimes sont amenées dans un endroit isolé de la végétation. Les affaires sont dérobées, dont les téléphones, et les personnes sont agressées physiquement. Un élément que je trouve intéressant à soulever est que l’un des agresseurs à demander le mot de passe du téléphone d’une des victimes afin de pouvoir en faire usage. Vraisemblablement, cela a dû également être le cas pour les deux Françaises puisque leurs agresseurs ont utilisé leurs téléphones. Les seules différences que l’on peut voir entre les deux cas résident simplement dans la nature des agressions physiques et dans le fait que le couple Anglo-américain a pu s’échapper.
Ici encore, cela nous donne une idée de ce qui aurait pu se passer le 1er avril sur El Pianista.
L’agression d’une touriste allemande (Panama, décembre 2017)
En décembre 2017, une touriste allemande quitte son auberge de jeunesse de Santa Fe situé dans la province de Veraguas au Panam. Celle-ci part à la recherche de la cascade La Bermeja qui se trouve sur un sentier très fréquenté des touristes. Sur place, elle se perd et erre dans la jungle pendant deux jours sans rencontrer personne. Le troisième jour, elle parvient toutefois à rejoindre une zone peuplée où les équipes de Sinaproc travaillent d’arrache-pied pour la retrouver. Malheureusement, les premières personnes qu’elle rencontre sont trois hommes alcoolisés, qui voyant la détresse de la jeune touriste, décident de profiter de la situation. Avec l’aide de ses deux amis, le troisième homme du groupe abuse sexuellement de la touriste avant que celle-ci ne se saisisse d’une bouteille de verre pour infliger des blessures à son agresseur. Ce dernier étant gravement blessé, ses deux amis partent l’amener à l’hôpital tout en abandonnant derrière eux la touriste. Cette action l’aura finalement sauvée puisque plus tard dans la journée, elle sera retrouvée le long de la rivière Mulaba par les équipes de recherche.
Le schéma est très simple ici puisqu’il s’agit d’une personne qui s’est perdue dans la jungle et qui est par la suite, tombée sur les mauvaises personnes.
Par rapport au cas de Kris et Lisanne, j’estime qu’en raison des arguments énoncés plus tôt dans l’article, leur malheur n’a pas pu commencer par l’idée de se perdre dans la jungle. En revanche, je trouve intéressant de mentionner ce cas puisque l’on peut voir une situation où des individus ont tiré profit d’un moment de détresse pour commettre un acte grave. Enfin, que se serait-il passé si la touriste n’avait pas réussi à se défendre ?
Qu’est-il arrivé à Kris et Lisanne ?
Je vais vous présenter mes hypothèses sous la forme d’une histoire. Il ne s’agit que de pures spéculations et je ne prétends aucunement avoir la réponse à cette affaire. Si j’énonce que les filles ont fait telle chose, ce n’est pas une information mais un moment imaginé. Il est important de lire les « précisions » car je viens y nuancer, voir même, contredire mes propos.
Nous sommes dans la matinée. Les filles se lèvent dans l’espoir de recevoir une réponse positive de la part de la « Casa Esperanza ». La séance de massage réalisée par Sigrid et la nuit qui a suivi, ont été d’un grand réconfort après toutes les déconvenues qui leur étaient arrivés la veille. Sans trop attendre, elles décident de se rendre à « Spanish by the river » dans le but d’être enfin fixées sur la poursuite de leur séjour. Une fois sur place, elles rencontrent un des employés de l’école qui après avoir passé un coup de téléphone, leur annonce qu’elles ne pourront malheureusement pas travailler avec « Casa Esperanza » et qu’il faudra encore attendre. Déçues, les filles se reposent à l’école afin de digérer la nouvelle et de prévoir des activités.
Précision : la dernière activité WhatsApp de Lisanne étant à 9h09 ce jour-là (cf. article Partie 2 : cet horaire, je le tiens du rapport de police hollandais destiné à la police panaméenne que j’ai pu obtenir en revenant du Panama). Cela démontre bien que les filles étaient présentes dans les locaux de l’école autour de cet horaire. L’accès au wifi ne semblant pas être présent dans leur famille d’accueil, c’est donc un bon indicateur de leur localisation. De plus, cela correspond au moment où Feliciano prétendait avoir rencontré les filles (cf. article Partie 2 : propos de Feliciano dans un journal hollandais sur sa rencontre avec les filles le matin du 1er avril). Une version qu’il nie maintenant, mais je pense sincèrement qu’il s’agit simplement d’une façon maladroite de faire cesser le harcèlement qu’il subit. Pour moi, avec le recul, il a bien rencontré les filles ce jour-là et a prévu directement une excursion avec elles.
Lisanne dans son hamac et Kris regardant les cartes touristiques, un vieil homme à la recherche de potentiels clients fait irruption dans les locaux de l’école. Il s’agit d’un guide répondant au nom de Feliciano. Elles discutent avec lui de randonnées et sont séduites par l’idée d’une excursion le lendemain matin. Le marché est conclu, elles commencent enfin à trouver des activités pour les jours suivants mais que faire de cette journée ? Hors de question de gâcher 24 heures de plus. Leur attention se tourne vers un sentier en particulier, celui d’El Pianista. La randonnée n’est pas longue, car seulement 2 heures de marche seront nécessaires avant d’atteindre le sommet qui a l’incroyable particularité de donner une petite vue sur les caraïbes et le pacifique. En plus de cela, un restaurant se trouve à l’entrée du sentier. Celui-ci leur donnera l’occasion de se reposer autour d’une assiette après leur effort. C’est décidé, Kris et Lisanne se rendront sur ce sentier. Mais avant cela, elles ont besoin de se préparer et de faire quelques courses. L’excursion ne devrait pas être longue, et elles n’auront besoin que d’avoir de quoi manger et se rafraîchir au cours de leur marche. Un seul sac à dos fera l’affaire. Les filles quittent l’école à pied et se dirige vers la route 41 et décident d’abord de s’arrêter faire leurs courses ou de prendre un petit-déjeuner au centre commercial de « Plaza San Francisco » qui se situe à seulement 100 mètres de leur point de départ.
Précision : j’imagine qu’elles se sont rendues au « Plaza San Francisco » en raison de la proximité du lieu mais aussi car ce centre commercial propose des sacs rouges. Les mêmes sacs que l’on retrouve déchirés sur une des photos de nuit. Avec les quelques supermarchés de la Palmira (lieu de résidence de la famille d’accueil qui se situe après l’école si vous venez de la route principale), c’est également peut-être le seul endroit qui en propose mais je n’ai pas pu le vérifier. J’ai fait le tour des supermarchés du coin, pas ceux de la Palmira mais de Boquete même, et la plupart offrent des sacs blancs ou marrons. Toutefois depuis 2014, certains supermarchés tel que le « Romero », ont changé leurs sacs.
De ce que j’ai pu trouver en parcourant les quelques blogs de voyage concernant la période de 2013-2014, je n’ai toujours pas trouvé la mention d’usage de sacs rouges pour ces autres supermarchés. Pour les restaurants permettant le prendre à emporter, je ne me suis pas amusé à en faire le tour mais des seuls que j’ai fréquentés, aucun n’en proposait. Enfin, ce jour-là, il est également possible qu’elles se soient arrêtées à un autre supermarché tout en ayant gardé avec elles des sacs rouges obtenus un autre jour, ou simplement, en les ayant empruntés à leur famille d’accueil. Il est également propable qu’elles disposaient déjà de quoi faire une courte randonnée à la suite d’achats antérieurs, et n’aient pas eu besoin de faire des courses ce jours-là. Je ne fais qu’une assomption.
Intérieur d’un café au «Plaza San Francisco» (photo google)
Les courses faites, elles sont enfin parées pour réaliser leur marche. Kris et Lisanne quittent le « Plaza San Francisco » et empruntent l’arche piétonne se trouvant juste en face, afin de rejoindre la route en direction de Boquete. Elles n’ont ensuite plus qu’à attendre qu’un véhicule se présente pour les emmener sur El Pianista.
Précision : Kris et Lisanne ont soit pris un taxi, soit un bus. Si elles ont pris un taxi, celui-ci pouvait les amener directement à El Pianista ou seulement les déposer en ville dans le cas où elles avaient prévu de s’y arrêter. En ville, elles auraient pu reprendre un taxi ou au contraire, prendre un bus. Si elles ont pris un bus, elles ont forcément dû s’arrêter en ville avant de reprendre un autre bus ou faire appel à un taxi. Je pencherai plutôt pour le bus car s’il s’avérait qu’aucun autre conducteur que Leonardo n’ait déclaré avoir transporté les filles (je n’ai malheureusement pas d’informations là-dessus), la discrétion du bus expliquerait peut-être pourquoi le trajet des filles est passé inaperçu aux yeux du véritable conducteur. Enfin, j’imagine une possibilité un peu folle et peu probable, qui ne reste toutefois pas impossible.
Lors d’une étape de leur trajet, en ville par exemple, une personne aurait très bien pu les aborder dans la rue et discuter avec elles, avant de leur proposer de les amener lui-même sur El Pianista et peut-être même de les accompagner pendant leur randonnée (s’il y avait une tierce personne ce jour-là). Elles auraient pu accepter en ayant en tête l’idée réjouissante et innocente de réaliser leur voyage au plus près du local, sans se méfier suffisamment. Après tout pourquoi pas ? Les gens au Panama se montrent très souvent accueillants et inoffensifs, et leur expérience de Bocas a dû probablement leur donner cette image. Personnellement, j’ai déjà agi de cette manière en voyage et la toute première fois, sans vous l’expliquer ici, je l’avais très amèrement regretté. Attention, cette dernière possibilité n’est que de la spéculation à l’état pur et sans éléments concrets, elle ne doit pas être prise au sérieux.
Vers 11h, elles débutent l’ascension du sentier. La chance leur sourit puisque ce jour-là, le soleil est au rendez-vous. Une belle journée s’annonce et elle ne pourra sûrement pas être pire que les jours précédents. Les deux filles, et plus particulièrement Lisanne, ont besoin de s’échapper des soucis de leur projet de voyage et du sentiment d’être une étrangère au sein de leur famille d’accueil. Optimistes, elles cherchent le chemin menant au sommet mais ce n’est pas une mince affaire. Le chemin n’est pratiquement pas, voire pas du tout, balisé. Leur rencontre avec un local leur permettra finalement de trouver le sommet sans trop de peine.
Précision : selon moi, il est improbable qu’elles n’aient croisé personne sur le sentier. Le chemin est fréquenté par des locaux qui habitent principalement au début du sentier et un peu au niveau de la jungle, ainsi que par les touristes et autres locaux qui viennent s’y promener ou se baigner. Il y a aussi les indigènes vivant dans la jungle de l’autre côté de la montagne, qui empruntent El Pianista afin de rejoindre Bouqueté et de repartir chez eux. Quand il fait beau, il est courant que des jeunes, ou même des adultes, viennent se baigner dans la rivière qui traverse la partie hors jungle de El Pianista. De mon côté, lors de mes deux randonnées, j’ai à chaque fois croisé le chemin de quelques personnes alors que je me trouvais en basse saison et qu’il ne faisait pas très beau. Le 1er avril était une très belle journée en pleine haute saison, il est donc très probable qu’elles aient croisé au moins une personne pouvant les orienter ou les suivre.
Vers 13h, Kris et Lisanne atteignent enfin le sommet. Leurs efforts sont récompensés par une vue magnifique. L’occasion est parfaite pour immortaliser ce moment avec des photos, mais doivent-elles se contenter de cette vue ? Après tout, elles n’ont marché que deux heures et le soleil n’est pas prêt de se coucher. Ce serait dommage de revenir à Bouqueté alors qu’elles n’ont aucune idée de ce qu’elles pourraient faire du reste de la journée. Elles n’ont pas envie de gâcher du temps qu’elles ont déjà perdu avec le projet de bénévolat, et de ressasser un échec qui les démoralise toutes les deux. Avec cet état d’esprit, les filles prennent la décision de poursuivre leur randonnée en suivant l’unique chemin qui se présente à elles. Que pourront-elles bien trouver de l’autre côté de la montagne ? Cela pourrait se révéler intéressant. L’envie de ne pas retourner chez elles, l’absence d’idées d’activité et enfin la curiosité, l’emportent sur leur prise de décision.
Précision : de tous les randonneurs d’El Pianista avec qui j’ai pu discuter, aucun ne s’est aventuré à plus de 10 minutes du sommet. La raison principale que je relève est que le lieu paraît risqué et peu accueillant. Personnellement si cela n’avait pas été pour l’affaire, je ne serais pas resté plus de dix minutes au-delà de la montagne. Toutefois, je n’appliquerai pas ce raisonnement pour deux filles qui randonnent sous un très beau soleil en dehors des saisons des pluies. Selon moi, bien que cela soit possible, il n’est pas nécessaire qu’une tierce personne intervienne afin de les inciter ou de leur donner l’idée de poursuivre le chemin au-delà du sommet. Certains penseront qu’emprunter ce chemin qui ne fait plus partie de El Pianista les aurait effrayées et poussées à rebrousser chemin, mais il faut d’abord prendre en compte le fait qu’elles étaient deux. En binôme, on a tendance à se rassurer par la présence de l’autre et à s’encourager mutuellement. On est plus confiant qu’à l’habitude et on se pousse naturellement à rechercher la stimulation et l’excitation. Ce genre de configuration facilite souvent les prises de décisions inconscientes et risquées.
Kris et Lisanne empruntent le chemin et découvrent en à peine 5 minutes, un environnement bien différent de ce qu’elles ont pu voir durant leur ascension. La faille terrestre offre une scène assez magnifique et mérite décidément d’y jeter un coup d’œil. Les filles décident de continuer plus loin pour vérifier si le lieu n’offre pas d’autres merveilles cachées. Enfin, vers 14h, elles prennent leur dernière photo de la journée.
A partir de ce moment-là, nous sommes dans l’inconnu le plus total (ou presque…). Je vais ici vous exposer plusieurs thèses possibles. Il conviendra de faire correspondre ces dernières aux faits que sont les données téléphoniques et photographiques, ainsi qu’aux affaires et restes osseux trouvés.
Piste de l’égarement :
Kris et Lisanne décident de s’aventurer bien plus loin sans vraiment se préoccuper du temps qu’elles devront prendre pour revenir.
Précision : rallonger la randonnée, revient à doubler son temps de marche global sur la journée. Si on marche deux heures dans une direction, cela résultera en une randonnée de quatre heures. En randonnée, il faut par conséquent prendre en compte le temps de retour en fonction de nos capacités physiques, de notre motivation et du temps qu’il reste avant que la nuit tombe. Si les filles étaient revenues sur leurs pas vers 14h (photo 508), elles seraient sorties de El Pianista vers 17h. Si les filles avaient poursuivi leur chemin une heure de plus (retour à 15h), elles seraient revenues vers 19h et donc durant la nuit. En raison de la proximité géographique avec l’équateur, la nuit au Panama commence à tomber après 18h et devient noire vers 19h.
Elles ont l’idée d’explorer quelques recoins cachés hors du sentier. Puis en voyant qu’elles ont marché beaucoup trop longtemps et qu’elles risquent de revenir de nuit, elles essaient de couper à travers la végétation afin de raccourcir leur trajet de retour.
Précision : ce comportement est possible, et ici c’est justement l’occasion de vous raconter une anecdote que j’ai vécue au Kenya. Avec une autrichienne, j’étais parti passer une nuit dans un camp de la jungle Kakamega avant de faire une randonnée avec un guide le lendemain. A l’exception du vieil homme et de son épouse qui s’occupaient des huttes, il n’y avait personne dans le camp et on s’ennuyait. Il nous restait encore du temps avant qu’il fasse nuit et nous avons alors décidé de nous promener dans la jungle. Au retour, l’autrichienne à l’idée de couper à travers la végétation afin de rejoindre le camp plus rapidement. Bien qu’ayant eu de mauvaises expériences par le passé, j’accepte quand même par égo en me disant toutefois que la végétation nous arrêtera et nous forcera à retourner sur le sentier. Un mauvais raisonnement car la jungle est un peu comme du beurre, car on s’enfonce à l’intérieur sans se faire mal et se bloquer.
Je me disais aussi que si ça tournait mal, cela nous ferait des souvenirs sur lesquels on rigolerait plus tard. On avance dix minutes et l’autrichienne commence à avoir peur (j’avoue que je commençais moi aussi à m’inquiéter). Heureusement, j’avais mémorisé globalement toutes les directions que l’on avait prises. J’avais adopté ce comportement car j’avais déjà eu de mauvaises expériences par le passé. Si j’avais été complètement inexpérimenté, je n’aurais sûrement pas fait attention et pas pris toutes ces précautions. Dans la végétation, on a tendance à perdre notre sens de l’orientation et cela peut être fatal. Pour revenir à mon anecdote, on a retrouvé le sentier et on est rentré au camp. Le lendemain, au sommet de la jungle, on a vu que la direction que l’on avait prise dirigeait vers nul part. En vous racontant cela, j’essaie de vous montrer qu’il est possible que des randonneurs en binôme prennent la décision de couper à travers la végétation et puissent se perdre. Ce comportement se vérifie au Panama parmi les touristes étrangers. A Bouqueté sur le sentier des trois cascades, une situation similaire s’était produite en 2015. Un couple de japonais avait décidé de couper à travers la végétation en pensant prendre un raccourci. Cette décision inconsciente leur avait valu de se perdre pendant plusieurs jours avant d’être secouru. Enfin, pour revenir aux filles, une heure de trajet supplémentaire après 14h aurait été au minimum nécessaire pour les amener à un lieu où elles auraient pu décider de couper à travers la végétation et se perdre. Le temps de quitter le sentier étroit et d’être suffisamment avancé dans la zone non étroite pour qu’au retour, elles se disent qu’elles pourraient couper à travers la végétation et rejoindre plus rapidement le sentier étroit.
Lorsqu’elles prennent enfin la décision de retourner à Boquete, il est déjà trop tard. Elles débutent leur retour et marchent quelques minutes, voire une dizaine, avant de se rendre compte qu’elles ne retrouvent pas le sentier. Pendant une dizaine de minutes, voire bien plus, elles persévèrent afin de retrouver le sentier et éviter de devoir faire appel aux secours. Finalement, après tant d’efforts sans succès, elles appellent les secours à deux reprises en l’espace de dix minutes (16h39 et 16h51). Dans le stress, au lieu d’appeler le 911, elles composent le 112. Ce dernier est le numéro d’urgence européen, mais il aurait tout de même fonctionné si les appels avaient été réceptionnés.
Précision : lorsque les filles commençaient à réaliser leur situation, elles n’auraient pas de suite pris la décision d’appeler les secours. Ceux-ci sont toujours un dernier recours que l’on souhaite éviter de faire venir, soit par honte de déclencher des recherches ou soit par déni de la gravité de la situation. On cherche d’abord à régler le problème par soi-même. Je repense à une autre expérience personnelle que j’ai vécue dans les montagnes du parc Simien en Éthiopie. Je m’étais éloigné seul à quelques minutes de mon camp afin de prendre des photos, et avant que je m’en rende compte, la nuit était tombée. Je ne retrouvais plus mon chemin et pendant 40 minutes de stress, je persévérais sans succès. Heureusement que je m’étais rappelé qu’une route en terre longeait le camp, et que je devais tout simplement traverser la colline afin de trouver cette route et ensuite la suivre jusqu’au camp.
Dans le cas contraire, j’aurai été obligé de passer la nuit dehors à subir le froid et à risquer une rencontre avec un léopard. La suite a été courte, j’ai retrouvé mon camp en très peu de temps. Toutefois en étant accueilli par des cris et des scouts braquant sur moi leurs fusils, doigts sur la gâchette. Me croyant en train de dormir au camp, ils pensaient que la lueur de la lampe qui s’approchait était celle d’un bandit qui rodait autour. Finalement tout s’est bien terminé et j’ai pu retourner tranquillement à ma tente. C’est un peu hors sujet vous me direz, mais là où je veux en venir, c’est qu’il est possible de se perdre pas loin d’un lieu repère (sentier, camps) et que l’horaire d’un appel de secours ne correspond pas au moment de l’égarement mais plutôt un certain temps après. Je repense aussi à des situations que l’on m’avait racontées par le passé, où des personnes s’étaient perdues de jour à seulement quelques mètres d’un sentier. Comme quoi il n’y a pas vraiment besoin de partir loin d’un sentier pour se perdre.
Ne voyant pas leurs appels fonctionner, elles décident d’éteindre leurs appareils afin d’économiser leurs batteries au cas où cela prendrait beaucoup trop de temps d’atteindre une zone avec du réseau. Les filles, après plusieurs heures et plusieurs jours, n’ont pas parcouru d’énormes distances car la vitesse moyenne dans la jungle (hors sentier) est de seulement 1km/h. Une fois face à un fleuve, elles décident de le suivre dans l’idée d’être sur un chemin cohérent et de trouver un lieu habité. Jusqu’au 6 avril, les filles gèrent leur situation de manière calme et ne réalisent des appels que de façon occasionnelle afin d’économiser le plus possible leurs batteries. Elles ont toujours l’espoir de retrouver leur chemin et d’être secourues.
Malheureusement après avoir passé une semaine dans la jungle, elles commencent à réaliser qu’elles sont peut-être condamnées. La panique commence à prendre place. Elles multiplient les tentatives d’appels et de vérification de signal, et par moment se trompent de code. Dans la nuit du 8 avril, elles entendent le bruit d’un hélicoptère. Ne voulant pas manquer cette occasion qui pourrait être la dernière, Kris et Lisanne se précipitent vers un lieu dégagé afin de faire des signaux d’alertes. Elles utilisent le flash de leur appareil photo mais cela ne semble pas fonctionner. Elles confectionnent alors un objet réfléchissant afin faire refléter la lumière du flash et/ou de leur téléphone, et de voir si cela change quelque chose. Elles utilisent également des morceaux de sacs plastiques rouges accrochés à une branche afin de les agiter comme un drapeau, ou d’en faire un point de repère. Des efforts qu’elles produiront pendant quelques heures, mais qui se révéleront malheureusement infructueux. Plus tard, Kris laissera son jean le long du fleuve afin de l’utiliser comme un point de repère (si retrouvé plié).
Précision : je pense qu’elles ont dû entendre un hélicoptère au lieu d’une équipe de recherche au sol, car si elles avaient été capables d’entendre ces derniers, eux aussi l’auraient été. Si elles avaient entendu des individus malveillants au sol qui les auraient finalement agressés, l’usage des téléphones aurait changé les jours suivants et se serait même plutôt interrompu. Enfin, si le jean a bien été utilisé comme un point de repère, je trouve étrange qu’elles n’aient pas plutôt utilisé un soutien-gorge à la place car cela aurait été plus simple et agréable pour la suite.
Les jours qui suivent, elles continuent leur chemin et finissent par mourir non loin d’un fleuve. Peu de temps après, le sac est retrouvé et gardé par des indigènes avant d’être donné aux autorités deux mois plus tard. Les corps se décomposent et à la montée des eaux, certains ossements et habits tels que le jean de Kris (si retrouvé trempé), sont transportés par le fleuve.
Précision : étant donné que le sac a probablement été retrouvé très tôt, on peut tout aussi bien imaginer que les filles aient été retrouvées mourantes par des indigènes qui les auraient finalement abandonnées à leur sort et/ou abusées.
Éléments favorables :
– La nature imprévisible des comportements humains qui peuvent pousser à prendre des risques.
– Les photos qui montrent la mise en place de signaux d’alertes.
– Des appels destinés aux services de secours.
– Les os qui présentent un état de décomposition cohérent avec le milieu tropical.
Éléments défavorables :
– La décision absurde de continuer très loin alors qu’elles avaient déjà parcouru pas mal de chemin et devaient rentrer avant qu’il ne soit trop tard.
– Seulement deux appels le 1er avril en l’espace de dix minutes alors qu’il s’agit d’une situation extrêmement stressante.
– La différence d’usage des téléphones et de l’appareil photo entre les périodes du « 1er au 6 avril » et du « 7 au 11 avril ».
– L’état de conservation du sac.
– La disparition de la photo 509.
Piste criminelle :
Je précise que j’utiliserai le singulier pour désigner l’auteur de l’acte mais ayez à l’esprit que cela pourrait être formulé au pluriel.
-Piste de l’indigène vivant dans la jungle
Kris et Lisanne continuent quelques minutes leur descente, puis voyant l’heure et le chemin parcourues, elles décident de remonter vers le sommet avant qu’il ne soit trop tard.
Précision: je me répète mais je pense que cela vaut la peine de le redire, les filles avaient parcouru suffisamment de chemin pour qu’elles se disent que prolonger leur journée serait une mauvaise idée. Trois heures à l’aller, c’est trois heures au retour et par conséquent, six heures de marche au total pour un retour à 17h. Toute minute supplémentaire est un effort supplémentaire au retour et un risque de devoir revenir durant le coucher de soleil. Rien que trente minutes de marche en plus signifient que la randonnée se terminera lorsque la journée commencera à s’assombrir, et donc un total de sept heures. En revanche, j’aurais une nuance à apporter par rapport à cette notion de coucher de soleil. Kris et Lisanne, venant d’Europe, n’auraient pas eu conscience de la période à laquelle le soleil se couche au Panama puisque, inexpérimentées, elles pensaient qu’il n’y avait sûrement pas de différences avec le couché de soleil des Pays-Bas. Pour reprendre mon anecdote de l’Éthiopie, c’est justement cette méconnaissance qui m’avait rendu insouciant.
Possibilité 1 : durant leur remontée, les deux filles rencontrent un homme (ou plusieurs) qui décide de leur faire la conversation. Il leur parle d’un raccourci ou d’un coin intéressant à voir et que ce n’est pas très loin, et les invite à le suivre. L’homme, ne semblant pas menaçant et paraissant peut-être même sympathique, Kris et Lisanne le suivent après quelques insistances venant de sa part. Elles le suivent et le temps passe, et la situation devient de plus en plus inquiétante. L’homme les amène dans un coin isolé et tente de les rassurer en discutant avec elles sur le chemin. Il se fait de plus en plus tard, Kris et Lisanne voient le temps défiler.
Possibilité 2 : durant leur remontée, une des filles se blesse. Un homme (ou plusieurs) se présente et observe la détresse des filles. Il se montre rassurant et leur propose de se reposer un peu plus loin dans un coin tranquille, ou dans sa cabane (mensonge ou vérité) qui ne se situe pas très loin. Kris et Lisanne le suivent, rassurées de recevoir de l’aide et peut-être des soins. Le temps file, et la situation ne se révèle pas finalement des plus rassurantes. Elles continuent le chemin, ou au contraire arrivent et passent du temps dans la cabane de cet homme qui vit dans un lieu très isolé de la jungle.
Précision : puisque les téléphones n’ont pas retrouvé de signal, cela veut dire que les filles n’ont pas eu l’occasion d’atteindre à nouveau le sommet avant les premiers appels de secours. Dans ces deux possibilités que je vous ai énoncées, la situation initiale peut tout aussi bien partir d’une volonté honnête qui aurait dérapé sous une impulsion malsaine. Enfin, une photo a peut-être été prise durant ces moments-là qui a par la suite disparue pour une quelconque raison.
L’inquiétude monte mais l’homme refuse de les laisser partir, prétextant qu’elles disposent suffisamment de temps pour partir plus tard et revenir dans les temps à Boquete. Il les invite même à passer la nuit chez lui, afin de leur éviter de rentrer de nuit. Toutefois Kris et Lisanne ne sont pas dupent, et tentent d’appeler discrètement les secours. Après seulement deux tentatives, l’individu remarque cela, confisque leurs téléphones et les oblige à lui donner les codes de leurs téléphones. Il les éteint au cas où ils traverseraient une zone recevant du signal. Sous la menace d’une machette (ou de plusieurs personnes) dans un endroit aussi isolé, Kris et Lisanne coopèrent sans trop de résistance. Si cela n’est pas déjà fait, elles sont alors amenées dans un endroit où l’homme peut les retenir captives sans attirer l’attention.
Précision :
– Les indigènes vivant dans la jungle transportent tout le temps, à quelques exceptions, une machette avec eux.
– Pour les deux premières tentatives d’appels, je doute que le criminel ait eu l’esprit suffisamment tordu pour décider de créer un scénario d’accident dès le départ. Bien que nous ayons pu voir plus tôt dans l’article qu’il y a déjà eu des cas où le tueur contactait les secours pour avertir de la découverte d’un corps, le contexte de la jungle et d’une mise en scène d’appels au secours de la part des victimes est à ma connaissance du jamais vu. Par conséquent, cela me paraît peu probable. Néanmoins cela reste possible, quand bien même il est peu probable que l’idée soit venue à l’agresseur dès le jour de l’agression. Il est plus simple d’imaginer que l’auteur du crime ait préféré la discrétion la plus totale, mais qu’ayant vu les tentatives des filles, il aurait continué d’effectuer des appels afin de réduire les soupçons d’un potentiel acte criminel. Du moins, c’est la solution la plus simple si l’on suit la théorie de l’acte criminel.
– Par souci de discrétion, un kidnappeur confisque dès le départ le téléphone de ses victimes.
Possibilité 3 (si on considère que les premiers appels sont des faux) : lors de leur remontée, les deux filles tombent sur un homme agressif. Avant de les agresser physiquement, ce dernier les amène dans la végétation pour leur confisquer leurs appareils électroniques. Son acte étant commis, il décide de garder les filles avec lui pour profiter davantage de ses victimes. Il met en captivité Kris et Lisanne, et décide d’un plan. Après 16h30, il commence à réaliser de faux appels secours dans l’idée que plus tard il devra camoufler son crime. Par précaution dans le cas où les autorités réussiraient à récupérer les données téléphoniques, il aura besoin faire croire que les filles s’étaient perdues par la répétition sur plusieurs jours d’appels aux secours.
Les jours suivants, il reste près du lieu de captivité des filles afin de garder un œil sur elles. Lorsqu’un moment ne lui permet pas de surveiller les filles, il saisit à chaque fois l’occasion de s’éloigner afin de passer des appels de secours dans un endroit où il est certain de ne pas recevoir du signal.
Précision : dans une situation d’enlèvement, l’auteur du crime est obligé de garder régulièrement un œil sur ses victimes afin d’éviter qu’elles ne s’enfuient ou attirent l’attention, et cela même si les victimes sont enchaînées à moins d’avoir les infrastructures adéquates (je doute qu’une cabane en bois puisse retenir indéfiniment quelqu’un). Les occasions de s’éloigner pourraient être dûes à diverses raisons. Les moyens mis en place pourraient être suffisants pour les laisser seules plusieurs heures sans risque de fuite, et les filles pourraient être sous l’effet de drogues, dans un sommeil profond, ou encore, surveillées par un complice. Les possibilités sont multiples. S’il s’agit d’un acte commis par un groupe, je tendrais à dire que l’utilisation des téléphones fut le fait d’une seule personne dont on aurait chargé du rôle de s’en occuper.
La régularité des appels correspond à un seul et même planning, et semble diriger vers cette possibilité-là. A moins que toutes les personnes impliquées aient les mêmes disponibilités. S’il s’agit du fait d’un groupe avec une seule personne responsable des téléphones, l’horaire des appels pourrait correspondre à son tour de garde si la cabane est dans une zone sans signal. Enfin, j’en ai parlé plus tôt dans l’article, les horaires des appels pourraient être le résultat d’un « planning inversé ». Un planning qui s’adapterait aux horaires des gens qui l’entourent. Des horaires où il serait sûr de ne pas être vu, car cela correspondrait à des moments où la plupart des habitants ou de ses fréquentations seraient occupés.
L’enlèvement prenant une tournure à laquelle l’homme ne s’attendait pas, il commence alors à paniquer. La région est en effervescence et tout le monde tente d’apporter son aide pour retrouver les filles. Il doit alors faire un choix avant qu’il ne soit retrouvé. Il ne veut pas prendre le risque de les garder avec lui trop longtemps.
Précision : les communautés indigènes vivant dans la jungle, constituent un monde à part. L’État panaméen s’intéresse peu à ces zones-là, et délaisse en partie ses habitants quand des affaires criminelles les frappent. En voyant que les recherches étaient réalisées avec la ferme intention de retrouver les filles, un indigène aurait sûrement paniqué à l’idée de devoir faire face aux juridictions du pays. D’autant plus qu’il était prévisible que des pressions venant des Pays-Bas auraient aggravé sa situation. Enfin, il n’aurait pas pu garder éternellement les filles car tôt ou tard cela aurait attiré l’attention.
La question qu’il se pose est de savoir de quelle manière il va pouvoir se débarrasser des filles sans qu’on ne puisse conclure à un crime. Il ne peut pas les relâcher vivante car cela reviendrait à se dénoncer, mais il ne peut pas non plus les tuer de ses propres mains puisque cela transformerait ces recherches en une enquête criminelle. La réponse est tout simplement devant ses yeux, la jungle. S’il les relâche dans la jungle, celle-ci les tuera à sa place. Perdues, elles mourront et leurs restes, difficilement trouvables, auront suffisamment le temps de se décomposer afin d’effacer toutes traces d’agressions sexuelles s’il y en a eu. Lorsque les gens retrouveront les corps des filles, les autorités ne pourront conclure qu’à la piste de l’égarement car les éléments dont ils disposeront ne permettront que de conclure cela.
Précision : le plan parfait en soi, mais pas absent de risques. Les filles pourraient effectivement réussir à rejoindre la civilisation ou tomber sur les équipes de recherches. Un risque que je ne saurais personnellement pas évaluer, mais que j’imagine ne pas être très haut si on le fait correctement. Il suffirait d’obstruer leur vision durant leur marche, puis une fois amenées dans un lieu éloigné, les faire tourner sur elles-mêmes jusqu’à vomir. Une technique dont m’avais parlé Yann (voir annonce en fin d’article), un militaire spécialiste de la jungle, qui permet de faire perdre toute notion d’orientation à celui qui en est l’objet. Par exemple, si l’on quitte une rivière et que l’on applique cette technique sur une personne, celle-ci sera incapable d’indiquer dans quelle direction se trouve cette rivière. Une autre solution aurait été de les droguer pour s’assurer qu’elles n’aient aucune idée de l’endroit où elles se trouvent. En amont, pour réduire les risques qu’elles soient sauvées, il aurait pu ne pas les nourrir et les faire boire. De cette manière, affaiblies, leurs chances de survie auraient drastiquement chuté tout autant que le temps qu’elles mettraient à succomber.
Le 6 ou 7 avril, une fois sa décision prise, l’homme amène les filles dans un lieu isolé et les relâche. Il s’assure que celles-ci ne voient pas la direction qu’il a pris ou alors, prend volontairement une mauvaise direction pour les pousser à l’erreur. Affaiblies, Kris et Lisanne, ne sachant pas où elles se trouvent, errent ainsi complètement perdues dans la jungle. En détresse, elles multiplient les tentatives de vérifications de signal, d’appels et se trompent parfois de code sur le téléphone de Kris. Dans la nuit du 8 avril, elles entendent un hélicoptère et tentent de l’alerter avec le flash de leur appareil photo et d’un objet réfléchissant. Elles accrochent des morceaux de sac plastique rouge à une branche pour l’agiter comme un drapeau, ou bien alors pour en faire un point de repère. Les tentatives sont infructueuses, ce qui amènent Kris et Lisanne à désespérer. Plus tard, Kris laissera son jean le long d’un fleuve afin d’en faire un point de repère (si retrouvé plié). Les jours qui suivent, elles continuent leur chemin et finissent par mourir non loin d’un fleuve. Peu de temps après, le sac est retrouvé et gardé par des indigènes avant d’être donné aux autorités deux mois plus tard. Les corps laissés se décomposent et à la montée des eaux, certains ossements et habits tels que le jean de Kris (si retrouvé trempé), sont transportés par le fleuve.
[Voir les précisions de la piste de l’égarement]
Précision : la possibilité que les filles se soient échappées est une autre hypothèse qui vaut la peine d’être envisagée. Cela correspondrait toujours avec ce qui a été dit juste au-dessus, mais dans ce scénario, le criminel aurait pu pister les filles ou au contraire les laisser mourir dans la jungle. Le sac aurait été retrouvé par lui, ou par un autre indigène qui l’aurait d’abord gardé par cupidité avant de le déposer ou de le confier à quelqu’un d’autre.
Quelques mois plus tard, des ossements et des affaires sont retrouvés. Le sac est déposé soigneusement près de la rivière, puis découvert ou redécouvert par une indigène. Les autorités ne disposant que de très peu d’éléments ne prouvant pas à un acte criminel, concluent à la piste de l’égarement.
Précision : les autorités, voulant certainement éviter de faire de cette disparition un acte criminel, avaient suffisamment d’éléments pour conclure à un accident. Quand bien même si des éléments troublants étaient présents, cela n’était pas suffisant pour que l’acte criminel puisse être la seule et unique explication. Sachant que beaucoup de personnes adhèrent encore à l’explication de l’égarement, démontre bien que cette décision était la voie facile pour les autorités car en soi, elle ne fait pas tant controverse que cela.
Éléments favorables :
– La décision absurde de continuer très loin alors qu’elles avaient déjà parcouru pas mal de chemin et devaient rentrer avant qu’il ne soit trop tard.
– Seulement deux appels le 1er avril en l’espace de dix minutes alors qu’il s’agit d’une situation extrêmement stressante.
– La différence d’usage des téléphones et de l’appareil photo entre les périodes du « 1er au 6 avril» et du « 7 au11 avril ».
– La disparition de la photo 509.
– Les photos qui montrent la mise en place de signaux d’alertes.
– L’état de conservation du sac.
– Les os qui présentent un état de décomposition cohérent avec le milieu tropical.
Éléments défavorables :
– La nature imprévisible des comportements humains qui peuvent pousser à prendre des risques.
– La prise de risque que constitue le fait de relâcher ses victimes en pleine opération de recherche.
– Des appels destinés aux services de secours dès le premier jour.
– Piste de l’habitant de El Pianista
Kris et Lisanne continuent quelques minutes leur descente, puis voyant l’heure et le chemin parcourus, elles décident de remonter vers le sommet avant qu’il ne soit trop tard.
Possibilité 1 : idem que possibilité 1 piste de l’indigène vivant dans la jungle.
Possibilité 2 : idem que possibilité 2 piste de l’indigène vivant dans la jungle, à l’exception du fait que dans cette hypothèse l’excuse de la cabane ne peut être qu’un mensonge.
Par impulsion sexuelle, l’individu les agresse mais n’est pas capable de transformer cela en meurtre. Les filles passent des appels discrètement mais leurs téléphones leur sont rapidement retirés. Ainsi, il commence à paniquer et décide finalement de retenir les filles. A la nuit tombée ou à travers un chemin caché, il les amène discrètement sur sa propriété afin de les séquestrer.
Possibilité 3 (si on considère que les premiers appels sont des faux) : idem que possibilité 3 piste de l’indigène vivant dans la jungle.
Pour la suite : idem que hypothèses de la piste de l’indigène vivant dans la jungle, mis à part que la séquestration à lieu du côté de El Pianista et que l’individu n’a pas les mêmes particularités qu’un indigène vivant dans la jungle.
Possibilité 4 : durant leur remontée, les filles rencontrent un groupe de jeunes qui se baignait dans la rivière au-delà de la montagne. Au lieu de le faire dans la rivière sur El Pianista comme le font la plupart des gens, ils ont décidé de partir dans un coin peu fréquenté où ils pourraient s’amuser tranquillement. Kris et Lisanne sympathisent avec eux, avant de peut-être accepter de se baigner dans la rivière. Le temps passe, et le groupe s’amuse. Ensemble, ils prennent peut-être une photo qui disparaitra par la suite pour une quelconque raison. A priori, rien ne devrait tourner mal. Malheureusement, un malheur arrive. Un des jeunes, sous impulsion sexuelle, agresse une des filles. La situation commence alors à dégénérer, mais le groupe éberlué devant cette scène, ne sait pas quoi faire.
Kris et Lisanne appellent les secours, mais dans la panique, le groupe décide de prendre les téléphones des filles afin d’éviter de perdre contrôle de la situation. Totalement décontenancés, ils décident de ne pas laisser partir les filles. Ainsi, ils veulent protéger leur ami et ne pas risquer une arrestation policière qui les concernerait tous à ce point. Dans l’attente de pouvoir déplacer les filles de l’autre côté du sommet, Kris et Lisanne sont amenées dans un lieu isolé tandis qu’un des membres du groupe part demander de l’aide à la famille du garçon qui a provoqué toute cette situation. Enfin, la nuit tombée ou par un autre chemin, ils déplacent discrètement les filles pour les retenir captives sur une de leurs propriétés.
Précision : l’atteinte physique sur une des filles doit être suffisamment grave pour que quelqu’un panique, mais pas assez violente pour qu’aucune des filles ne perde conscience et puisse réaliser un appel. Enfin, je n’ai pas inclus cette possibilité 4 pour un habitant de la jungle car je ne vois pas un indigène aller jusqu’à ce flanc de la montagne pour se baigner alors qu’il dispose certainement d’autres endroits bien plus proches pour le faire.
Pour la suite : idem que hypothèses de la piste de l’indigène vivant dans la jungle, mis à part que la séquestration à lieu du côté de El Pianista et que les individus n’ont pas les mêmes particularité qu’un indigène vivant dans la jungle.
Éléments favorables :
– La décision absurde de continuer très loin alors qu’elles avaient déjà parcouru pas mal de chemin et devaient rentrer avant qu’il ne soit trop tard.
– Seulement deux appels le 1er avril en l’espace de dix minutes alors qu’il s’agit d’une situation extrêmement stressante.
– La différence d’usage des téléphones et de l’appareil photo entre les périodes du « 1er au 6 avril» et du « 7 au 11 avril ».
– La disparition de la photo 509.
– Les photos qui montrent la mise en place de signaux d’alertes.
– L’état de conservation du sac.
– Les os qui présentent un état de décomposition cohérent avec le milieu tropical.
Éléments défavorables :
– La nature imprévisible des comportements humains qui peuvent pousser à prendre des risques.
– La prise de risque que constitue le fait de relâcher ses victimes en pleine opération de recherche.
– Des appels destinés aux services de secours dès le premier jour.
– Piste de la personne de passage
Kris et Lisanne continuent quelques minutes leur descente, puis voyant l’heure et le chemin parcourus, celles-ci décident de remonter vers le sommet avant qu’il ne soit trop tard.
Possibilité 1 : idem que possibilité 1 piste de l’indigène vivant dans la jungle.
Possibilité 2 : idem que possibilité 2 piste de l’indigène vivant dans la jungle, à l’exception du fait que dans cette hypothèse l’excuse de la cabane ne peut être qu’un mensonge.
Possibilité 3 : idem que possibilité 4 piste de l’habitant de El Pianista.
Précision : le groupe pourrait tout aussi bien être mélangé de personnes vivant sur El Pianista et d’autre part.
Par impulsion sexuelle, l’individu les agresse mais n’est pas capable de transformer cela en meurtre. Les filles passent des appels discrètement mais leurs téléphones leur sont rapidement retirés. Ainsi, il commence à paniquer et décide finalement de retenir les filles. A la nuit tombée ou à travers un chemin caché, il amène discrètement les filles à l’endroit où il a garé son véhicule. Il transporte Kris et Lisanne dans un tout autre endroit, là où personne ne pensera les chercher.
Possibilité 4 (si on considère que les premiers appels sont des faux) : idem que possibilité 3 piste de l’indigène vivant dans la jungle.
Pour la suite : idem que hypothèses de la piste de l’indigène vivant dans la jungle, mis à part que la séquestration à lieu du côté de Boquete et que l’individu n’a pas les mêmes particularité qu’un indigène vivant dans la jungle.
Éléments favorables :
– La décision absurde de continuer très loin alors qu’elles avaient déjà parcouru pas mal de chemin et devaient rentrer avant qu’il ne soit trop tard.
– Seulement deux appels le 1er avril en l’espace de dix minutes alors qu’il s’agit d’une situation extrêmement stressante.
– La différence d’usage des téléphones et de l’appareil photo entre les périodes du « 1er au 6 avril » et du « 7 au 11 avril ».
– La disparition de la photo 509.
– Les photos qui montrent la mise en place de signaux d’alertes.
-L’état de conservation du sac.
– Les os qui présentent un état de décomposition cohérent avec le milieu tropical.
Éléments défavorables :
– La nature imprévisible des comportements humains qui peuvent pousser à prendre des risques.
– La prise de risque que constitue le fait de relâcher ses victimes en pleine opération de recherche.
– Des appels destinés aux services de secours dès le premier jour.
Quelle piste privilégier ?
L’explication la plus simple est souvent la meilleure. Si l’on ne pourra toutefois pas se mettre d’accord sur ce qui est le simple, ce principe nous permet en revanche d’éviter de nous attarder sur des hypothèses spectaculaires. Je pense notamment aux hypothèses des trafiquants d’organes qui auraient sa place pour un endroit comme Panama City, mais pas pour Boquete. Un phénomène qui existait il y a un temps à la capitale, lorsque de faux taxis récupéraient des voyageurs pour alimenter le trafic. Semblant avoir disparu aujourd’hui, on conseille toujours de vérifier les plaques d’immatriculations pour regarder s’il s’agit bien du Uber que l’on a commandé par exemple. A l’inverse, Boquete n’a jamais été touché par ce phénomène et il serait absurde qu’un réseau se soit implanté près de El Pianista, un sentier très fréquenté, pour baser son activité. La même chose peut être dite pour les trafiquants de drogue. Si cela avait été le cas, il y aurait eu de nombreux précédents et le phénomène aurait depuis attiré l’attention dans un coin aussi tranquille du Panama. Bien que la drogue soit présente à Boquete, elle ne l’est pas plus qu’à Bocas del Toro. Les zones de trafique se situeraient plutôt vers la Caldera ou au fin fond de la jungle mais pas sur El Pianista, bien loin de ces endroits-là.
La recherche de la simplicité nous invite davantage à regarder une théorie de l’individu opportuniste qui submergé par ces pulsions, n’a pas su se contrôler et s’est vite retrouvé submergé par la situation. Un individu qui n’aurait pas mis en place de moyens trop complexes pour retrouver le contrôle et qui aurait choisi la manière la plus simple afin d’être capable de réaliser son méfait sans être pris. Une méthode trop complexe aurait vite augmenté les risques de faire une erreur et de prouver une intervention humaine par la même occasion. Un scénario pas très absurde puisque El Pianista a déjà fait l’objet d’agressions par le passé (voir notamment le témoignage du 1er mars 2014 cf. article Partie 2) et prouve ainsi que des gens peu recommandables peuvent fréquenter le sentier par moment. En revanche, qu’en est-il de l’hypothèse de l’égarement ? Ne devrait-elle pas être considérée comme la plus simple ? L’accumulation d’éléments troublant ne nous permet pas réellement de le dire. S’il y a égarement, comment expliquer la différence d’usage des téléphones et de l’appareil photo entre deux périodes ? L’état du sac ? Pourquoi continuer aussi loin malgré toutes les contraintes que cela apportait ? Avec toutes ces questions, on est bien loin d’une explication simple. Qu’en pensez-vous ?
Vidéos de ma randonnée
https://www.youtube.com/channel/UC9ru2zH2Ep9f0L38HmLoqmw?view_as=subscriber
Podcasts où j’interviens
Distorsion
Merci encore à Distorsion pour m’avoir invité en janvier dernier.
Exitum : sur ce lien.
Merci à Exitum pour cette invitation qui m’a permis de m’exprimer avec davantage de recul sur cette affaire.
ANNONCE
L’objectif de ce premier voyage était peu ambitieux et consistait simplement à retracer le chemin de Kris et Lisanne de bout en bout afin de mieux comprendre leur mentalité et l’environnement dans lequel elles évoluaient. Un objectif qui a été dépassé grâce à l’obtention de certains documents officiels et d’un lien créé avec la ville de Boquete même. A mon échelle, je considérais cela comme suffisant mais j’ai peu à peu réalisé que je pouvais relever les limites de ce projet. La question que je me posais était de savoir s’il était possible de changer quelque chose à la situation actuelle. La recherches de témoignages et d’informations seule me paraissant inutiles, tant au fait qu’ils ne constitueront jamais des preuves mais surtout car cela pourrait nous faire éternellement tourner en rond. Un travail réalisé en privé par certaines personnes que je félicite, mais qui a ses limites. La raison principale est qu’un témoignage n’est pas une preuve et peut facilement ne pas représenter la réalité. Des rumeurs, ils en existent et notamment sur le groupe d’amis d’Henry (fils adoptif de Feliciano) mais celles-ci tiennent à mon avis difficilement la route. Ce qui compte du point de vue juridique est la démonstration rigoureuse et factuelle d’un crime, et d’un lien de ce dernier à un individu.
Il s’agirait par exemple de retrouver des affaires, des ossements ou un lieu démontrant une intervention humaine qui a provoqué la mort. En l’absence de ces éléments, il n’y a pas de crime d’un point de vue juridique. De mon côté que pourrais-je faire si je veux vraiment tenter d’apporter un changement ? J’y ai réfléchi et monter une expédition me paraît la chose la plus pertinente. Ainsi, courant 2021, je repartirai au Panama pour fouiller la jungle dans les limites de mes moyens financiers et de temps. Pour cela, je ferai appel au service d’un militaire français qui répond au nom de Yann. Spécialiste de la jungle et chef de commando au CRAJ (Commandos de Recherches et d’Action en Jungle), il est totalement qualifié pour ce type de recherches.
Sous sa supervision, nous retracerons les chemins qu’auraient pu prendre les filles et rechercherons des affaires, des ossements, ainsi que le lieu des photos de nuit. Cela sera notre objectif principal. Par précaution, je tâcherai également de vérifier certains lieux de Boquete afin de m’assurer que ceux-ci n’auraient pas pu servir à une mise en scène. Tout cela, je tâcherai d’en faire une série de vidéos dont une prendra la forme d’un documentaire. J’ai peu à peu réuni assez de matériels, quoique limités, pour envisager d’en réaliser un mais je reste novice en la matière. Je tenterai également de réaliser certaines interviews filmées avec, si je réussi à l’obtenir, le soutien de mon université qui pourrait augmenter mes chances de succès. Un article sera évidemment prévu pour résumer tout cela. Cette tentative sera ma dernière intervention sur l’affaire, avant de passer à d’autres cas. Enfin, je ne ferai pas appel aux dons car je vis ce projet comme une aventure personnelle mais aussi, car je considère d’abord devoir faire mes preuves en vous rapporter un produit vidéo et des résultats convenables. Je ferai face à des défis techniques par rapport auxquels je devrai m’adapter, avec notamment les capacités limitées des batteries de mon drone. Heureusement, j’ai assez de temps devant moi pour préparer tout cela.
Informations sur Yann : http://www.survie-jungle.com/formateurs.htm
En hommage à Kris et Lisanne dont la mémoire ne saurait être oubliée.
Dans le cas où j’ajouterai du contenu à cet article, je mettrai la liste des mises à jour sous ce commentaire.
Excellent ! Cohérent , intelligent , passionnant. Merci beaucoup . Juste une question, que pensez vous du fait qu’ aucun appel ou sms a été tenté vers famille, amis ou ecole? Meme une tentative…. Et pourquoi n avoir pas laissé de temoignage visuel ou sonore d apres vous?
Merci 👍👍
Merci beaucoup!
Par rapport à vos questions.
-Si les filles ont passé les premiers appels, c’est curieux qu’elles n’aient pas essayé au moins une fois. Peut-être que puisqu’elles n’avaient pas de puces panaméennes, avaient pas énormément de batterie et que la priorité était de contacter les secours, elles évitaient d’utiliser inutilement leurs téléphones. Pour la période après le 6 avril, je dirais les mêmes raisons.
-Je ne pense pas que tous les disparus en forêt laisse un message derrière eux. Il y en a qui le font, mais pas tous. Les filles n’ont peut-être pas abandonné l’idée qu’elles survivraient, et cela, jusqu’à la fin.
PS: Cela ne vous dérange pas que l’on déplace votre commentaire plus bas? Je réserve cette partie commentaire pour lister les mises à jour. On ne le fera pas tout de suite puisque Camille n’est pas disponible en ce moment.
Mise à jour – 15 août 2020
-Les données horaires de l’appareil photo sont-elles correctes?
Merci pour tous vos commentaires! Les discussions améliorent les réflexions sur l’affaire.
D’autres petits ajouts sont prévus, mais elles arriveront plus tard.
Ajout – 8 février 2021
-Remarque sur la numérotation des photos du Canon SX270HS
Mise à jour – 9 mars 2021
-Remarque sur la numérotation des photos du Canon SX270HS: ajout sur les fonctions de numération de l’appareil (mode réinitialisation automatique et mode continu)
Ajout – 10 mars 2021
-Lien article « Le projet El Pianista: les données officielles des téléphones portables.”
Bonjour
Bravo à tous les enquêteurs de chambre pour le travail fourni. Mais j’arrive à une conclusion c’est qu’on tourne en rond!! Et impossible de vérifier toutes les belles hypothèses que vous avez faites… Pour moi je pense que le plus efficace serait de monter un groupe de recherche sur place, groupe qui pourrait être drivé par Romain s’il est d’accord…
Romain pourquoi partir tout seul? L’Union fait la force et peut être qu’il y aurait des personnes intéressées dans ce blog pour venir t’accompagner pour les recherches. Il n’y aura qu’en trouvant de nouvelles preuves que l’enquête pourra se réouvrir si jamais il s’agit d’une affaire criminelle.
Plusieurs appels réalisés exactement à 13h37 ? mais c’est une référence évidente au leet speak !
Auteur
Genre Seb tu as lu en entier cet article ???
Ce n’est pas parce je lis que ça veut dire que j’apprécie ou que je cautionne ce genre d’article.
Auteur
La grande question est : mais que cautionnes-tu ? AHAHA
J’ai rarement vu un article aussi complet ! En mettant bout à bout les textes des trois articles je me demande si cela ne dépasse pas mon histoire de manoir hanté en terme de longueur, et si mon histoire est plutôt courte pour un livre elle fait quand même 70 Pages sur Word.
Donc bravo pour le travail accompli ! 🙂
Merci! Et oui effectivement, cela fait à peu près 70 pages 😉
Auteur
Sans compter les photos !!
Bravo Romain pour votre travail de qualité. Je suis allée au Panama en 2005. Je voyageais seule et avais 25 ans. Une personne m’a touché les cheveux dans le bus et son explication a été : « je n’avais jamais touché de cheveux lisses, tes cheveux sont beaux etc ». Les panaméens sont métissés pour la plupart et souvent un peu fascinés par les européens…
Merci!
Je suis d’accord vous et je dirais même que c’est le cas partout dans le monde. Durant mon voyage au Panama, un jeune local, qui avait remarqué que j’étais un étranger, m’avait suivi dans l’ascenseur jusqu’à mon étage. Il l’avait fait dans le but de me faire des avances. D’ailleurs, l’une d’elles était très imagée puisqu’il n’avait pas hésité à se toucher le pénis (par dessus le pantalon) tout en me disant « you are sure, you are gonna love it ».
Bonjour,
sacrées recherches. Bravo pour ce travail.
J’ai une petite question: Le Cybershot SX1270 est un appareil photo avec réglage manuel de la date et heure. Est-on sûr que l’horodatage des photos est le bon ?
Merci!
Première chose à savoir est que l’appareil était réglé sur le fuseau horaire hollandais et sur l’année 2013 (rien d’anormal). Ensuite pour confirmer qu’il n’y avait pas de soucis avec les horaires, j’ai comparé une des premières photos avec l’orientation des rayons du soleil et cela correspond avec l’horaire indiqué pour le début de la randonné. Je vais ajouter la démonstration à la partie 3, mais étant donné que Camille est en vacance, je ne pourrais pas le faire maintenant. Pour la suite de la randonnée, je n’ai pas trouvé de photos de me permettant de les dater avec le même procédé mais puisque l’horaire des premières sont correctes, on peut raisonnablement affirmer que les autres horaires le sont aussi.
Kris aurait eu 28 ans aujourd’hui. Paix à son âme.
Bonsoir Romain,
je n’aime pas faire des hypotheses sur l’affaire, c’est pour ça que je pose juste des questions en esperant de ne pas vous harseler.
On voit bien sur les photos nocturnes qu’il pleut. Je suis au courant que, à cause d’une illusion optique, les gouttes de pluie qui passent devant la lumière semblent être plus nombreuses de ce qu’il est en realitè, mais quand même il pleut pas mal. Alors je me demande pourquoi les cheveux de Kris (dans la photo nocturne) ne sont pas du tout trempés?! Si à ce-moment là nous disons qu’elles sont bien perdues dans la jungle ouverte, je trouve qu’il y a une incohérance.
Je voudrais avoir votre opinion sur ça.
Merci beaucoup.
Bonsoir Mario !
Vous faites une remarque importante…
Les cheveux de Kris n’ont visiblement pas eu à subir les aléas climatiques… Et c’est exactement la même chose pour le sac à dos !
À mon sens, cela signifie que les filles ont été détenues dans une cabane.
Le détention dans une cabane est possible et, en général, ça marche avec l’état du sac à dos.
Ma référence aux cheveux de Kris était plutôt specifique de la niut des photos nocturnes.
Comment et-il possible que ils n’étaient pas du tout trempés si, à ce moment-là, les fille étaient en train
de prendre des photos lorsque elles étaient perdues dans la jungle sous la pluie…
Excusez-moi pour les fautes de Français… 🙁
Ne vous excusez pas… J’admire les étrangers qui pratiquent notre langue.
Le français est une langue compliquée et bon nombre de Français font des fautes… Je dois en faire également. 😉
J’ai oublié de mettre mon nom dans mon précédent message. Oups.
Je reste persuadé que les photos nocturnes n’ont pas été prises par les filles…
Ce qui me fait penser cela, c’est qu’il n’existe aucun message d’adieu de la part des filles…
Si j’avais vécu une situation totalement désespérée, me sentant proche de la mort, j’aurais utilisé mon téléphone pour enregistrer un message d’adieu à mes proches.
Si les filles étaient à l’origine de cette série de photos nocturnes, elles auraient adressé un message à leurs proches, ou au moins fait une photo d’elles. Mais là rien.
À mon sens, ces photos nocturnes ont été prises par le (ou les) meurtrier(s) pour faire croire aux derniers instants des filles. J’avais dit précédemment que, selon moi, une personne (ou plusieurs) particulièrement perverse(s) est (ou sont) à l’origine de la disparition des filles. Alors, je sais bien que pour tuer des gens, il ne faut pas être très sain d’esprit… Disons que là, on ressent la volonté de faire une sorte de jeu de piste macabre, et de défier les autorités. Je suis convaincu que le(s) meurtrier(s) a (ont) participé aux recherches uniquement pour côtoyer les parents des filles, voir leur souffrance et y prendre du plaisir.
Romain a révélé qu’un morceau de peau de Lisanne avait été retrouvé longtemps après leur disparition… Il est donc très peu probable que Lisanne soit morte la nuit de la prise des photos nocturnes sinon de la peau n’aurait pas pû être retrouvée.
Autre chose, on sait que d’autres ossements ont été retrouvés juste à côté de ceux de Lisanne & Kris… Peu probable qu’il s’agisse d’un pur hasard. J’y vois là, possiblement, la main d’un tueur en série…
Bonjour Camille ! Bonjour Romain !
La 3ème partie est là, nous l’avions attendu avec une telle impatience ! 😉
Je vous félicite Romain pour votre travail très sérieux et documenté. Vous feriez un enquêteur hors-pair ! J’admire votre courage d’avoir été sur les traces des filles malgré le danger et les conditions météo difficiles. Vous l’avez peut-être déjà fait, mais n’hésitez pas à faire parvenir vos travaux aux autorités de Hollande via leur ambassade en France.
Sacré nouvelle que vous nous annoncez à la fin ! Vous repartez donc sur place et cette fois-ci accompagné d’un professionnel… Ça va faire un sacré travail d’équipe ! Je suis convaincu qu’il en ressortira des éléments très intéressants. Il serait assez fantastique que vous puissiez retrouver le lieu où on été prises les photos nocturnes.
À la lecture de votre 3ème partie, mon avis sur le sujet ne varie pas vraiment.
Je pense toujours que ce n’était pas un accident mais bien un crime. Pas un crime d’opportunité, mais bien un crime prémédité par au moins 2 personnes connaissant Lisanne et Kris, leur intention de suivre le sentier « El Pianista », et connaissant parfaitement le terrain. Mais je me questionne toujours sur un point important… Ont-elles décidé par elles-mêmes de poursuivre la route après avoir atteint le Mirador ? Ça ne me semble pas impossible car, randonneur moi-même, je conçois parfaitement qu’elles aient pu être curieuses de savoir ce qu’il y avait après. Par contre, c’est étrange, elles ont marché longtemps après le Mirador… Volontairement ou pas ? C’est une question importante.
Très étrange également les appels aux services de secours… On sent immédiatement une sorte de résignation… Le premier soir, on appelle uniquement 2 fois les secours… Ça ne traduis pas une grande panique de leur part… Et pourtant ! La perspective de passer une nuit isolée dans un environnement très hostile doit susciter une profonde inquiétude. L’inquiétude semble intervenir dans la nuit du 8 avril avec cette série de prise frénétique de photos… Elles auraient donc attendu 8 jours pour commencer à s’inquiéter ? Ça semble totalement improbable… Ça traduit très certainement une privation de liberté très rapide.
Je me posais une question très importante… Avons-nous des témoignages de personnes ayant croisé Lisanne & Kris ? Sauf erreur de ma part, je n’ai rien lu à ce sujet. 2 filles Européennes comme elles, ça ne passe pas inaperçu… Surtout pour Kris et ses cheveux. Quand on voit les vidéos de Romain, la difficulté qu’il a rencontré pour randonner avec ce temps pluvieux et malgré cela il a rencontré des personnes sur son chemin, il semble totalement impossible qu’avec le temps magnifique qu’elles ont eu, elles n’ont croisé personne.
La fameuse photo 509 effacée… Il fallait avoir une bonne connaissance de l’outil informatique pour savoir comment faire pour l’effacer totalement et bien sûr, un ordinateur… Ce qui exclut, à mon sens, les indigènes du crime.
Aussi, comment se fait-il que malgré les importants moyens déployés, les filles n’ont pas été retrouvés rapidement ? Probablement qu’on les a mises hors de la zone de recherche.
Fait étrange… Les autres ossements retrouvés à côté de ceux de Lisanne & Kris… Dans l’immensité de la jungle, il est très improbable qu’il s’agisse d’un pur hasard. Ça me laisse penser que la mort de Lisanne & Kris n’est pas un coup d’essai et que l’on ne peut pas exclure la piste d’un tueur en série. Je ressens l’œuvre d’une âme particulièrement perverse… On ressens une sorte de jeu de piste, un défi envers les autorités. Je suis convaincu que le criminel (ou les criminels) a (ou ont) participé aux phases de recherche uniquement pour voir la souffrance des familles.
Que dire des investigations des autorités du Panama ? Menées avec tant de légèreté… C’est suspect… Comme si on cherchait à protéger quelqu’un.
Quant à savoir si nous allons un jour découvrir la vérité, il faut l’espérer mais malheureusement je n’y crois pas trop. La lumière viendra si une personne souhaite soulager sa conscience.
Le « destin » de certaines personnes est vraiment cruel. Quitter la vie aussi jeune et aussi brutalement, c’est profondément révoltant. (J’ai mis destin entre guillemets, car je n’ai jamais cru dans un destin tout tracé dès notre naissance. Je pense que chaque acte de notre vie conditionne notre avenir).
J’aurais aimé rentrer dans la photo où elles se trouvent à l’aéroport en Hollande pour leur dire de ne surtout pas partir ! La photo de Lisanne serrant son père dans les bras juste avant le départ est déchirante. J’aurais pû aussi parler de rentrer dans la photo 508, mais à mon avis, il était déjà trop tard, elles s’étaient beaucoup trop éloignés du Mirador et le piège était déjà refermé.
Je suis convaincu qu’il existe une vie après la mort et que l’on se retrouve tous un jour. Je pense que Lisanne & Kris sont toujours présentes… Physiquement bien sûr, les proches ne les voient pas, mais elles sont auprès d’eux, j’en suis sûr.
Mes prières vont à Lisanne & Kris qui ont dû connaître une fin de vie très très éprouvante. Prières pour leurs proches.
The serial killer angle is the one I arrived at too. It fits the scenario and lines up with everything, even allowing some of the more bizarre things (like night photos and meticulous schedule to find signal, and also the skin. What regular, relatively sane person makes a ball of skin?)
Everything can be explained. Serial killers are crafty and clever, and who knows, the night photos could have been a lure; someone signaling THEM in the night (there is no reason to believe they even have their backpack, not something you would grab for purposes of escape or that the perp would even allow them to have anyway).
The search area what it was, that must have made things more interesting; by the 8th they might have realized search teams…saw the flashing…..
Hi Alex it is easily possible that the girls were in a delirious state by then. Days and days without food, also if they have mistakenly eaten something, that could’ve made them worse. It does appear strange I agree.
Bonsoir,
Je vous remercie pour la remarque que vous soulevez ici. Elle est intéressante, et je pense même que je devrais l’inclure dans cette partie. Samedi prochain, je vais faire quelques ajouts et cette question sera certainement ajoutée.
Je vais vous répondre avec ce commentaire, mais je serai certainement plus précis lors de la mise à jour.
PS: Je rappel que j’ai augmenté le contraste des photos.
Alors effectivement, sous une pluie abondante, les cheveux de Kris ne devraient pas être aussi secs. En revanche, est-ce qu’il a vraiment plu cette nuit là? Je suis d’accord avec vous, les photos de nuit donnent vraiment l’impression qu’il était en train de pleuvoir. Néanmoins, seulement si on se contente de regarder les photos tournées vers le ciel ou en face (difficile d’être sûr de la direction). Si l’on regarde la photo de la branche avec les morceaux de sac rouge, on remarquera que le rocher est complètement sec (un rocher mouillé serait bien plus sombre). Ensuite si on regarde les photos de la place rocheuse, on remarque que celle-ci n’est également pas mouillée (sauf dans le coin en bas à droite de la photo en gros plan, mais cela semble plutôt venir d’un cour d’eau). Sachant que les photos où l’on semble discerner de la pluie ont été prises au même endroit que les photos de la place rocheuse, alors on peut dire que l’endroit était à l’abri de la pluie ou qu’il ne pleuvait pas. Néanmoins, peut-être que la pluie commençait à peine de tomber? Si c’était le cas, la photo de la branche (qui n’est pas une des premières photos) devrait montrer des signes de pluie. Or, ce n’est pas le cas.
La seule photo où l’on peut discerner de l’humidité est celle de l’objet réfléchissant, puisque sur cette photo le papier parait mouillé. Est-ce que cela veut dire qu’il a plu? Pas nécessairement. La photo de la branche nous montre le fleuve en contre bas, et cela veut donc dire que les filles se trouvaient près d’un point d’eau. Le fleuve, et peut-être une cascade. Avec des projections d’eau, cette dernière pourrait expliquer les gouttelettes que l’on voit dans l’air.
Par conséquent, l’état des cheveux de Kris me parait normal.
PS: veuillez m’excusez de la réponse courte, je voulais vous répondre rapidement. Je prendrai le temps de détailler mon argumentation lors de la mise à jour de l’article.
Merci Romain, je reste dans l’attente de votre mis à jour.
1)
« l’endroit était à l’abri » – voilà!
Est-ce qu’elles étaient dans une grotte? Au dehors il pleuvait, mais pas à l’interieur?
Ça expliquerait:
– le cheveux secs;
– le rochier sec parse qu’il était à l’interieur.
Les gouttes de pluie se trouvent juste sur les photos prises vers le ciel au dehors ou en face de la sortie de la grotte lorsque les filles essaient de se faire remarquer.
2)
« La photo de la branche nous montre le fleuve en contre bas » – et s’elles étaient tout simplement des infiltrations d’eau dans la grotte?
Hi romain fantastic job of collecting all the servants. I was going to go to Panama, I have enough money and I’ve always been interested in the case. No need now!
Bonjour
Mes notes à la lecture des articles :
« Feliciano a certes une mauvaise réputation, mais cela n’est rien comparé à tous les avis positifs ventant ses qualités humaines. Il a été le premier à réagir à la disparition de Kris et Lisanne, et à faire en sorte que l’on commence à rechercher les filles. »
Faire analyser la terre avec celle de la ferme de felic
Feliciano à conduit les parents et enquêteurs dans une autre direction en restant avec eux
Les 2 hollandais ils étaient ou ?? Alibi
Pourquoi 911? Comment connaissent elles ce numéro ?
Eleiin parti trop vite , de peur car elle savait ce qui s’était passé ?
Pourquoi fouiller la chambre ? Aucun intérêt ? Pourquoi le guide ne les connaissant pas y va ?
Test adn ? Interrogatoire d elein ? L’avez vous retrouvé et parler?
Feliciano a récupérer les affaires des filles pour brouiller les pistes et les mettre dans le sac pour ne pas faire croire à un enlèvement. Si les indigène ont soit disant retrouver le sac c’est que les corps étaient à côté et ils les ont bouffé (elles étaient deja morte ) ou que elles ont été kidnapper à cet endroit et que le sac n’a pas été emporter
On ne met pas ses passeport dans un sac , on le laisse à l’hôtel. Pourquoi avoir des soutifs dans son sac ? En regardant les photos peut on dire qu’elles les ont enlever ?
Pourquoi aucune photo avec les téléphones durant la journée. Même avec reflex je prends photo avec mon tel
Le tueur est sous vos yeux
Pourquoi pas avoir de batterie si les téléphones sont pas utilisées pour les photos ou accès internet . En principe la batterie devrait etre à 100%
Aussi les données horaires des appareils photo sont sûrement au réglages pays bas et non panama ! Y’a pas de mise à jour automatique par un réseau WiFi sur un appareil photo reflex de base, du moins ça m’étonnerai quelle lait fait , donc je pense qu’il faut se baser sur date et heure des pays bas à retranscrire en heure panameene. Seul les téléphones ont les bons réglages
Regarder jubilar, il a aidé les parents pleuré aide les enquêteurs mais il l’a tué, alors vous savez c’est facile de se faire passer pour un caniche auprès de tout le monde et être le monstre. Ce n’est pas le seul il y en a eu autre manipulateur mais je sais plus lequel
Je comprends pas pourquoi des trucs louche genre le départ soudain d elein n’est pas détaillé
Le sac à été placé proche des indigènes pour qu’ils soient accusé
Un bout de pied retrouvé, ça me fait penser à ce feliciano et ses paroles de couper les pieds. Les cannibales se seraient chargés du reste du corps
Qui a vu les 2 dans leur chambre?
Bonjour,
j’ai lu beaucoup de choses à propos de cette affaire et je trouve le dossier assez complet. Je ne suis pas complètement sûr de la nature de la disparition par manque de preuves, en revanche un point me turlupine : le temps passé au Mirador. D’après les photos cela ne représente que quelques minutes, avec une séance photo extrêmement rapide et quelques secondes à peine entre certaines photos. On sait aussi qu’elles ont été faire quelques achats avant l’ascension peut être pour un pic-nique, ce qui pourrait paraître logique au vu des horaires. Alors pourquoi si peu de temps passé au sommet ?
J’ai cru comprendre que certains témoins prétendent les avoir vu diner avec deux jeunes, puis qu’on aurait aussi vu deux jeunes les aborder à une terrasse. Enfin une photo prise semble-t-il à la Caldera, si je ne me trompe pas, montrant peut être Lisanne et Kris avec 2 locaux.
Elles avaient peut être autre chose en tête après le Mirador, quelque chose qui nécessitait de ne pas s’attarder trop longtemps au sommet sans quoi le timing aurait pu devenir un peu trop serré pour revenir avant la tombée de la nuit. Pourquoi pas simplement un petit spot tranquille et sympa pour faire trempette avec deux ou trois personnes rencontrées plusieurs fois auparavant ? On peut alors expliquer pourquoi elles ne semblent pas avoir utiliser l’appareil photo après 14h et on peut même envisager que l’endroit en question est assez près du lieu de la photo 508.
Ce qui manque dans cette affaire, serait une carte regroupant tous les points d’intérêts de l’affaire. Il est très difficile de se faire une représentation claire du terrain, et les cartes existantes contiennent chacune des données différentes et sont difficiles à faire correspondre. Avec une meilleure vue de la topographie des lieux, il serait sans doute plus facile d’en tirer une quelconque conclusion. On parle notamment d’une grotte dans laquelle un sac avec des déchets et une semelle auraient été retrouvé autour du 10 avril je crois, mais je suis pas certains de l’avoir localisé au bon endroit.
En tout cas merci pour ce dossier francophone très complet. Personnellement, j’ai fait une overdose d’anglais avec cette affaire.
Bonne continuation.
Je suis persuadé que sur la photo prise à La Caldera on voit Lisanne & Kris… On les voit parfois tête contre tête sur les photos, et là, c’est la même chose !
Les 2 hommes sur la photo sont morts peu de temps après la disparition des filles… L’un le 4 avril 2014 !! Et l’autre en 2015 !
Est-ce qu’on sait avec précision qui a fait sortir cette photo, quand et ou elle est sortie? Est-ce qu’elle a été repérée sur la camera ou les smartphones des filles?
Merci
Bonsoir Mario !
Je ne sais pas qui est à l’origine de la diffusion de cette photo… Peut-être s’agit-il du fameux Juan qui a déjà été à l’origine de certaines fuites dans cette affaire. Pas d’idée non plus sur la personne qui a pris cette photo. Peut-être que Romain en sait plus…
Je suis convaincu que les 2 événements (la randonnée sur El Pianista & la baignade aux sources de la Caldera) ont eu lieu sur la même période… Pourquoi je dis ça ? Les filles ont fait quelque chose de très bien… Écrire un journal intime de leur voyage… Or, elles n’ont rien écrit à propos de la randonnée sur le sentier El Pianista, et rien sur les sources d’eau chaude de la Caldera… Si les 2 événements avaient été éloigné dans le temps, nous aurions pu lire sur le journal intime des filles le récit de l’une des 2 visites. Les 2 endroits sont tellement beaux qu’il apparaît inconcevable qu’elles n’aient rien écrit à ce sujet.
Le sommet du Mirador et les sources de la Caldera sont distantes d’une vingtaine de kilomètres… Ça ne me paraît pas énorme !
Il serait très intéressant de savoir s’il existe un chemin menant de la photo 508 (ou du sommet du Mirador) aux sources d’eau chaude de la Caldera… C’est un point très intéressant à creuser.
Il convient toutefois de préciser que la présence des filles aux sources d’eau chaude de la Caldera est une supposition… Rien n’atteste à 100% de leur présence là-bas. Mais il faut reconnaître que les visages (même vus de loin) font vraiment penser à Lisanne et Kris… La gestuelle également… Elles sont souvent collées l’une à l’autre sur les photos. Elles sont très proches l’une de l’autre.
Bonjour,
Votre remarque sur le journal est très judicieuse même si comme vous le dites, la présence des filles à la Caldéra est une supposition.
Cependant, ce fameux journal prouve au moins une chose ou confirme qu’elles ne sont pas allé au pianista le 31 avril mais bien le 1er Mai car sinon elles auraient écris quelques mots le 31 au soir ou même le 1 er Mai au matin sur cette excursion dans leur journal et il y en aurait eu la trace.
A moins que quelqu’un ne soit parvenu a aller dans leur chambre et à arracher les pages en questions……
Mais la j’ai probablement trop d’imagination et trop lu de polar.
Mais quand même, ce Feliciano qui est évidemment présumé innocent, à passé beaucoup de temps dans la chambre des filles …….
En premier lieu et avant de parler des personnes dans ce dossier, il faut dire que découvrir la personne ou les personnes responsable(s) de la mort des filles sera très très compliqué… L’enquête a été totalement bâclée (volontairement ou non ?). Donner un nom et dire « C’est lui le coupable ! » m’apparaît particulièrement compliqué.
Vous parlez de Feliciano et de sa longue présence dans la chambre de Lisanne et Kris… On peut penser à beaucoup de choses… Toutefois, il est important de rappeler que personne ne sait où exactement les filles ont pris la décision d’aller… Peut-être que Feliciano recherche des indices pour découvrir où les filles ont pu se rendre et ainsi guider les équipes de recherche vers une zone bien précise. Clairement, le crime ne profite pas aux guides… Le tourisme, c’est ce qui leur permet de gagner leur vie… Une psychose sur la région de Boquete, c’est très mauvais pour leurs affaires. Mais bon, dans l’absence de certitudes sur l’identité du (des)criminel(s) toutes les options sont ouvertes. Cependant, je reste persuadé de 2 choses… Une excellente connaissance du terrain pour le ou les meurtrier(s) et sûrement la possession d’une cabane dans la jungle.
Fe
J’avais vu cette photo sur la chaine you tube dédiée à cette affaire du fameux Juan, et qui en fait un traitement haut en couleur et avec lui bien au centre. Bref, un traitement de l’information digne des tabloïd anglais, c’est-à-dire « pornographique ».
Mais honnêtement la photo que j’ai vu à vraiment l’ai retouchée et s’il est vrai que les deux filles dans l’eau ressemblent beaucoup à Kriss et Lisanne, c’est quand même très douteux.
Merci, Truci.
Une autre doute:
est-ce qu’on est sûr que les deux hommes sur la photo sont les deux mêmes qui sont morts plus tard (le 4 avril et en 2015)? Qui les a reconnus sur la photo? Qui a donné leurs noms?
Difficile de remonter à la source de la photo, donc toutes les informations autour doivent être prise avec précaution. Cependant, elle fait écho au témoignage des deux randonneurs francophone qui ont écrit sur leur blog avoir été averti par un garde que : le cri de deux jeunes filles auraient été entendu, ainsi qu’une chute dans l’eau, puis que trois jeunes auraient été aperçu en train de courir. La scène se serait déroulée supposément le 5 avril (sous réserve que ma mémoire ne me joue pas des tours).
Si je ne me trompe pas, les recherches commencent tout juste à s’orienter vers El Pianista à ce moment là. D’où viens alors cette rumeur de la Caldera ? Et comme sur la photo, on retrouve bien trois personnes avec deux jeunes filles.
Pour moi si un tiers est impliqué dans l’affaire, il ne les a pas « tuées » mais plutôt perdues ou laissées en dehors du sentier, peut être même accompagné dans un endroit protégé de la pluie (grotte ou cabane). Le mobile n’est ni l’agression gratuite, ni le vol mais une situation « normale » qui a dérapée pour X raisons. Une fois les filles « perdues » le tiers s’en serait remis à la nature pour faire le travail et maquiller un acte possiblement répréhensible ou compromettant (des coups, un viol ou tentative). Quand les recherches se seraient rapprochées de la bonne zone, une fausse rumeur aurait pu être lancé pour éventuellement détourné encore un peu les regard du Pianista. J’imagine que les filles seraient rester plus ou moins au même endroit jusqu’aux photos de nuit (surtout si elles ont été laissées dans un abri), les derniers espoirs disparaissant avec ce signal de détresse resté sans réponse. Le 8 avril au matin elles quittent leur abri.
On peut également faire un lien avec l’obsession de Feliciano pour retrouver les deux filles si l’origine de la disparition est lié à des jeunes. Il aurait pu entendre une bribe de conversation de son fils et faire le lien le lendemain avec l’absence des filles.
J’ai pas grand chose pour étayer cette théorie si ce n’est le redondance de témoignages ou rumeurs autour des filles et de jeunes locaux, et la vitesse d’ascension relativement soutenue qui me laisse penser qu’elles devaient peut être aller à la rencontre de quelqu’un au delà du Mirador. Le sac à dos invalide totalement le meurtre ou la séquestration pour moi, le faire disparaitre avec les corps auraient été bien plus simple. Les photos de nuits sont d’elles pour moi, et elles ont toujours été en possession des deux téléphones à mon sens. Donc si il est arrivé quelque chose c’est sûrement consécutif à la randonnée du 1er Avril, après elles étaient probablement perdues et seules.
Maintenant, elles ont très bien pu se perdre seules avant de tomber sur un abri, la suite de l’histoire serait malheureusement la même. Mais je trouve ça très étrange malgré tout notamment à cause du trou de 2h30 sans photo dans la timeline officielle.
Et qui a pris la photo ,???? Il est mort aussi ?
Bonjour,
Tout d’abord merci pour tout ce travail d’investigation. Comme je l’ai déjà dit certains éléments sont difficiles à expliquer (arrêt des photos à la 508, pas de message enregistré dans les smartphones, présence des soutiens-gorges dans le sac à dos).Une possibilité serait que K&L ont été agressées et séquestrées (suivant une technique classique l’agresseur, sous la menace et ayant peut-être blessé les filles, demande à l’une d’attacher les mains de l’autre et lui-même attache la deuxième puis il les amènent dans une cache). L’agresseur ne cherche pas à voler et il sait qu’il y aura des recherches. Il est possible qu’il ait eu l’idée perverse de faire des tentatives d’appel sur les smartphones et de prendre les photos de nuit ou bien qu’il ait laissé leurs appareils aux filles, prisonnières dans une cache très sombre ; K&L n’auraient pas pris de photo pour économiser les batteries. Si K&L sont vivantes lors des battues organisées pour les retrouver elles ont pu entendre les appels des sauveteurs et arriver à se sauver dans la nuit du 8 avril où elles auraient actionné le flash de l’appareil photo. Dans les jours qui suivent elles meurent. Leurs cadavres sont découverts, elles sont enterrées et leur sac à dos avec leurs affaires est conservé jusqu’au jour où il est retrouvé. Le cas des soutiens-gorges viendrait du fait que K&L ne portaient plus que ces sous-vêtements quand les corps ont été retrouvés. La cache du ravisseur est donc dans une zone sans signal pour les smartphones.
Dans l’hypothèse où K&L se sont perdues je ne sais pas s’il y a des rivières qui coulent vers le nord (alors que la plupart coulent au sud) pour expliquer que des ossements sont trouvés au nord.
Bonjour,
Merci pour votre travail précis et complet, et votre persévérance qui va jusqu’à décider de retourner sur place.
J’aurais une question , dans l’hypothèse ou les filles se seraient perdu, sans se blesser, et sans faire de mauvaise rencontre :
Combien de temps ont-elles pu tenir seule, sans boire et surtout sans manger ?
Pour des personnes qui n’ont pas de connaissances de la jungle, qui n’ont pas fait des stages de survie, et surtout qui n’ont pratiquement pas d’équipement : que peut on trouver dans la jungle qui soit comestible ?
Je conçois qu’elles aient pu boire de l’eau de la rivière. Mais elles n’ont pas pu survivre pendant aussi longtemps sans nourriture et uniquement en buvant de l’eau (?)……Sauf à ce que quelqu’un leur ai donné de quoi manger ce qui irait dans l’hypothèse d’un enlèvement.
Merci
Vous parlez à juste titre des conditions de survie… Je me questionne également au sujet de la préparation de la randonnée de leur part… Sauf erreur de ma part, elles sont parti avec quasiment rien ! On parle de 50cl d’eau pour 2 pour une marche d’au minimum 4h !! En plus, elles ont continué de marcher bien au-delà du Mirador ! Et la famille d’accueil n’avait pas été avertie du projet de randonnée des filles ! Dès le départ, cette affaire est étrange !
Re bonjour,
Je suis assez convaincu par votre interprétation des photos de nuit.
Ils semble tout à fait possible qu’elles tentent d’utiliser le flash en le pointant vers le ciel pour se signaler.
Est-on sur par ailleurs que cette nuit la, des hélicoptères ont tournés , et dans ce créneau horaires (puisque les photos indiquent la date, et l’heure ?).
Sur les nombreuses vidéos plus ou moins sérieuses qu’on trouve sur you tube au sujet de cette affaire, je me souviens que l’une d’elle semblait voir sur un des clichés un câble au dessus de la rivière ce qui tendrait à montrer qu’elles étaient à ce moment la sous un pont de singe traversant la rivière. Possible ?
Pourquoi selon vous aucune des deux n’a laissé un message audio ou vidéo dans son smartphone ?
Comme ceux-ci ont été récupérés et qu’à priori, personne n’est parvenu à cracker le mot de passe…..Le contenu des téléphones est donc intacte ?
Par ailleurs, si un éventuel agresseur se trouve en possession des portables , et de tout le reste, pourquoi ne pas les faire disparaitre dans le doute.
Après tout, une des filles au delà de faire des tentatives d’appel d’urgence aurait aussi pu enregistrer une vidéo ou un son pour rapidement dire « nous sommes perdu », « Kriss ou Lisanne s’est blessé », « des types nous retiennent dans une cabane »…..etc.
Et même si elles se sont perdu toute seule et qu’elles sentent qu’elles sont au bout, comme elles ont l’habitude de tenir un journal, je suis surpris qu’aucune des deux n’ait laissé un message pour ses proches …….
Si elles étaient vraiment perdues et seules et qu’elles aient tenu 8 jours et même plus, elles devaient être dans un état lamentables, et peu lucides. Mais comment expliquer qu’elles n’aient croisé personne pendant tous ces jours alors qu’elles doivent se douter qu’on les cherche. Et qu’elles avaient visiblement fait ce que la plupart des gens dans ces circonstances auraient fait : trouver la rivière , la suivre et rester près des berges , en particulier la nuit.
Bonjour , il me semble qu il n y avait aucun hélicoptère de nuit .ce qui parait logique en jungle..
Re-bonjour ,
Aller chercher des traces ou d’éventuels restes des corps des filles me parait impossible.
Si comme vous le pensez c’est criminel alors les corps peuvent être enterré n’importe ou entre le sommet du pianista et bocca del torro. La zone à couvrir est immense sans compter que le ou les assassins ont pu bouger les restes ailleurs et même les jeter dans la mer ou les dissoudre etc……….. Et ça fait 7 ans………
Si d’autres restes n’ont pas été retrouvés depuis, et si la mort des ces deux jeunes femmes est criminelle, alors le reste des squelette peuvent peut être montré la façon dont elles sont mortes (traces de coups sur le crane ou même balles).
Et si les quelques « morceaux » trouvés l’ont été, c’est que les auteurs ont voulu indiquer la mort qu’ils ont voulu faire passer pour accidentelle mais ils ne veulent pas que le reste des corps soient retrouvés à mon avis.
Mais tenter de convaincre certains de parler la oui, ça peut être utile car en dehors des auteurs (si c’est criminel), il est probable que d’autres gens savent des choses mais ont peur de parler.
Et donc faites attention à vous car à force d’insister, vous pouvez vous mettre en danger, en particulier si vous vous rapprochez d’une certaine vérité ou de gens à qui on a dit de se taire et qui pourrait fléchir et vous parler.
Encore une fois si c’est criminel, le ou les auteurs feront tout pour ne jamais être découvert……..Et je ne suis pas sur que les locaux et les autorités Panaméènes soient très enclins à vous aider puisque à chaque fois ça remet la lumière de façon négative sur leur Pays……Soyez prudent.
Je pense exactement comme vous… Les restes des corps présentaient très certainement des traces de violence, et il fallait impérativement qu’ils ne puissent pas être retrouvé. Je ne pense pas que Romain parte sur place pour retrouver des ossements, mais plutôt pour repérer les lieux, aller encore plus loin dans la jungle, et tenter d’obtenir des témoignages des locaux. Romain ne pourra absolument pas compter sur les autorités du Panama… Les investigations ont été menées avec une telle légèreté que c’est suspect. Donc rien à attendre d’eux. Romain sera accompagné d’un militaire spécialiste de la jungle. Il fait bien, il sera en sécurité. 😉
Merci pour cette enquête très intéressante !
Je cite le début des événements:
« Aux alentours de 11h : Kris et Lisanne commencent leur ascension du sentier El Pianista. Le chien Blue les aurait accompagnées. Les batteries de Kris et Lisanne sont à moitié pleine.
A 13h: elles atteignent le sommet, appelé le Mirador. Elles partiront s’aventurer au-delà du sommet très peu de temps après.
Vers 13h39 : les téléphones perdent contact avec le réseau téléphonique.
A 13h54 : elles prennent la photo 508. Dernière photo de la journée à notre disposition, car la photo 509 est irrécupérable malgré les traitements informatiques appliqués. La photo montre Kris à côté d’une rivière, regardant vers la caméra.
A 16h39 : le téléphone de Kris appel le 112.
A 16h51 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
»
Selon moi un scénario d’accident plausible est le suivant:
Entre 13h54 et 16h39 l’une (ou les deux) des filles s’est blessée (blessure immobilisatrice) alors qu’elles étaient déjà perdues dans un endroit isolé du sentier. En effet l’hypothèse d’un simple égarement ne tient pas, quand on part pour une rando de 2 ou 3h (aller) à 11h du matin, on ne se déclare pas perdu au point de devoir appeler les secours à 16h39.
Il faut donc qu’il y ait eu blessure(s) immobilisatrice(s), et qu’elles se soient retrouvées hors du sentier (sinon quelqu’un les aurait trouvé en quelques heures/jours, vu que c’est fréquenté), et à proximité d’une source d’eau (sinon elles n’auraient pas tenu plus de 3j).
On peut ensuite imaginer qu’elles n’aient été vues de personne pendant une semaine, et qu’elles aient survécu tant bien que mal, en tentant d’appeler les secours de temps à autre. Puis quelqu’un les a trouvées alors qu’elles étaient déjà mortes, a volé leur sac, et a manipulé leurs appareils (d’où les photos de nuit étranges et les tentatives d’appels frénétiques). Cette personne ou ces personnes ont pris peur et n’ont pas alerté les autorités.
Les éléments qui ne collent pas avec cette version:
– pourquoi ont-elles tenté d’appeler les secours avec cette régularité étrange pendant les premiers jours ? En état de fatigue et de stress extrêmes ça n’est pas trop le comportement qu’on attend
– pourquoi certaines photos de nuit font-elles penser à une tentative de SOS ? mais c’est peut-être une fausse impression (on ne voit pas grand-chose)
Inversement j’ai du mal à imaginer un scénario criminel où on les aurait laissées avec leurs téléphones pendant une semaine… l’hypothèse que c’est l’agresseur qui manipulait les téléphones n’est pas vraiment crédible non plus, c’est trop risqué.
En tout cas je pense que si on retrouvait le lieu où ont été prises les dernières photos suspectes, on apprendrait beaucoup.
Ce qui est terrifiant dans ce type d’affaire c’est que les filles étaient probablement vivantes
Merci pour cette enquête très intéressante !
Je cite le début des événements:
« Aux alentours de 11h : Kris et Lisanne commencent leur ascension du sentier El Pianista. Le chien Blue les aurait accompagnées. Les batteries de Kris et Lisanne sont à moitié pleine.
A 13h: elles atteignent le sommet, appelé le Mirador. Elles partiront s’aventurer au-delà du sommet très peu de temps après.
Vers 13h39 : les téléphones perdent contact avec le réseau téléphonique.
A 13h54 : elles prennent la photo 508. Dernière photo de la journée à notre disposition, car la photo 509 est irrécupérable malgré les traitements informatiques appliqués. La photo montre Kris à côté d’une rivière, regardant vers la caméra.
A 16h39 : le téléphone de Kris appel le 112.
A 16h51 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
»
Selon moi un scénario d’accident plausible est le suivant:
Entre 13h54 et 16h39 l’une (ou les deux) des filles s’est blessée (blessure immobilisatrice) alors qu’elles étaient déjà perdues dans un endroit isolé du sentier. En effet l’hypothèse d’un simple égarement ne tient pas, quand on part pour une rando de 2 ou 3h (aller) à 11h du matin, on ne se déclare pas perdu au point de devoir appeler les secours à 16h39.
Il faut donc qu’il y ait eu blessure(s) immobilisatrice(s), et qu’elles se soient retrouvées hors du sentier (sinon quelqu’un les aurait trouvé en quelques heures/jours, vu que c’est fréquenté), et à proximité d’une source d’eau (sinon elles n’auraient pas tenu plus de 3j).
On peut ensuite imaginer qu’elles n’aient été vues de personne pendant une semaine, et qu’elles aient survécu tant bien que mal, en tentant d’appeler les secours de temps à autre. Puis quelqu’un les a trouvées alors qu’elles étaient déjà mortes, a volé leur sac, et a manipulé leurs appareils (d’où les photos de nuit étranges et les tentatives d’appels frénétiques). Cette personne ou ces personnes ont pris peur et n’ont pas alerté les autorités.
Les éléments qui ne collent pas avec cette version:
– pourquoi ont-elles tenté d’appeler les secours avec cette régularité étrange pendant les premiers jours ? En état de fatigue et de stress extrêmes ça n’est pas trop le comportement qu’on attend
– pourquoi certaines photos de nuit font-elles penser à une tentative de SOS ? mais c’est peut-être une fausse impression (on ne voit pas grand-chose)
Inversement j’ai du mal à imaginer un scénario criminel où on les aurait laissées avec leurs téléphones pendant une semaine… l’hypothèse que c’est l’agresseur qui manipulait les téléphones n’est pas vraiment crédible non plus, c’est trop risqué.
En tout cas je pense que si on retrouvait le lieu où ont été prises les dernières photos suspectes, on apprendrait beaucoup.
Ce qui est terrifiant dans ce type d’affaire c’est que les filles étaient probablement vivantes pendant plusieurs jours le temps des recherches, autrement dit avec de la chance on aurait pu les sauver. C’est dramatique.
»
En tout cas je pense que si on retrouvait le lieu où ont été prises les dernières photos suspectes, on apprendrait beaucoup.
»
Je suis tout à fait d’accord avec ça!
Bonjour , il faut précisé que lizanne etait malade légèrement la veille..et qu elle se plaignait des jambes lourdes et douloureuse ..extrait du journal ,
Bonjour Romain,
Dans votre enquête vous expliquez que selon vous il est impossible de se perdre sur le sentier.
Or je me souviens que vous disiez qu’il est possible de se tromper de chemin lorsqu’on monte le pianista jusqu’au sommet.
Par ailleurs, vous donnez des ex de touristes qui se sont perdus sur ce pianista.
Je pense qu’elles auraient pu se perdre car c’est Kriss qui menait la marche et je pense qu’elle était un peu plus téméraire que Lisanne qui suivait et faisait de photos.
Par ailleurs dès qu’on passe le sommet, la nature est plus sauvage et donne envie de découvrir.
Kriss a pu avoir envie d’aller dans une direction juste pour voir en imaginant qu’il serait possible de rattraper le sentier après. Mais comme le disent certains pratiquants, parfois en 50 mètres, on n’arrive plus à retrouver son chemin.
Ce qui n’interdit pas qu’elles aient ensuite pu faire une mauvaise rencontre.
Bref, quand elles réalisent qu’elles sont perdus, malgré leur tentative de retourner sur le sentier qui mène au sommet ( car effectivement je suis d’accord avec vous, on a pas envie d’appeler les secours tout de suite. On tente de s’en sortir seul d’abord. ) , elles tentent d’appeler les secours chacune avec leur smartphone.
Elles n’insistent pas car il n’y a pas de réseau. Inutile de perdre de la batterie en tentant 20 ou 30 fois de refaire le numéro. Pas de réseau. Point barre. Il faut qu’elles se débrouillent autrement.
Modestement, j’éssai de partir sur la thèse de l’égarement qui finit par la mort par épuisement.
Je sais que ce n’est pas votre sentiment et que vous penchez plutôt pour la thèse criminel.
Je ne l’exclu pas non plus, c’est sur.
Mais c’est la raison pour laquelle je posais la question concernant la capacité de survie de jeunes femmes sans équipements dans la jungle. Sans eau potable mais avec une rivière. Et surtout sans nourriture à priori.
Combien de temps peuvent survivre ces deux jeunes femmes dans ces conditions avec le stress, la nuit ou elles ne doivent pas dormir facilement. Puis l’épuisement qui s’accentue jour après jour.
Vous dites que certains touristes ont été retrouvé 3 jours après mais étaient ils dans le même condition,sous-équipés, sans nourriture, sans poncho, sans allumettes ni briquet etc etc.
Je pense que votre partenaire doit pouvoir savoir ça. Et ce qu’ils pensent qu’elles auraient pu tenir 8 jours ? 10 jours même ? Ça me parait invraisemblable même si le corps humain sait s’adapter et à des ressources insoupçonnées.
On ne connaît pas la date exacte de leur mort. Peut-être dès le premier jour, et c’est quelqu’un d’autre qui a manipulé les téléphones (ce qui n’implique pas forcément que ce quelqu’un d’autre les ait tuées). Ou peut-être elles sont mortes à J+6, et les photos de nuit ont été faites par quelqu’un qui a trouvé les corps et a volé leurs affaires (l’hypothèse qui me semble le plus plausible).
Ce qui reste incompréhensible ce sont les tentatives d’appel au secours la première semaine, seulement deux fois par jour et toujours dans les mêmes créneaux.
A part ça, avec de l’eau elles ont a priori pu tenir une semaine et plus. Ici un exemple d’une jeune fille qui s’est perdue (sans ressources) dans la forêt vers Seattle, et qui a été retrouvée 9 jours plus tard, complètement désorientée:
https://www.nytimes.com/2020/08/04/us/giovanna-gia-fuda-found.html
et voilà un exploit :
https://www.nytimes.com/2019/05/25/us/hawaii-hiker.html?action=click&module=RelatedLinks&pgtype=Article
17 jours de survie avec des conditions terribles
OK, impressionnant, je ne pensais pas qu’on pouvait tenir aussi longtemps.
Alors la possibilité d’un égarement est possible et pendant plusieurs jours.
Elles auraient donc pu être, les deux ou l’une des deux, vivantes le 8 avril en ayant passé tout ce temps perdu dans la jungle.
Alors dans ce cas il est possible que ce ne soit pas criminel, et que comme je l’ai déjà évoqué dans un de mes scénarios sur ce blog , leur corps ont été retrouvé après leur mort par des « détrousseurs de cadavres ».
Si les photos sont prises non pas pour faire des photos mais pour tenter de se signaler à un hélicoptère, c’est cohérent. Mais à cette date la , le 8 avril elles doivent être totalement épuisé et avec peu d’heure de lucidité par jour.
L’explication de Romain concernant ces photos me semble la bonne.
Elles ont du entendre l’hélico, vidé leur sac à toute vitesse sur le rocher pour tenter de trouver quelquchose, les téléphones par ex , et finalement décidé d’utiliser le flash de l’appareil pour tenter de se faire repérer et sauver ce qui reste de batteries de téléphone.
Car avec les lampes de smartphones, la lumière aurait été continu et peut être plus facile à repéré alors que le flash, il fallait que le pilote et les occupant de l’hélico regardent précisément et au bon moment dans leur direction pour le voir.
La téléphonie est certes difficile a comprendre mais je pense me souvenir qu’elle n’avait que la moitié de leurs batteries chargées au départ. Donc elle font très attention lorsqu’elle tente d’appeler.
La photo manquante à pu être supprimée par erreur par les policiers, plus tard, quand le sac est retrouvé, et ils se sont bien gardé de le dire ne voyant pas la un problème puisque à l’instar de la majorité des photos de nuit, elle était noire.
Finalement, pour qu’elles puissent s’être perdu à ce point sans croiser personne, il faut qu’elles aient pris une direction qui est moins fréquentée, donc pas à proximité du, des principaux sentiers.
Plus les jours ont passés, moins elles étaient lucides, plus elles se sont éloignées. Peut être ont elles tenté d’aller sur une hauteur par ex en pensant qu’elle y retrouverait du réseau.
Puis elles se sont mortes, l’une après l’autre.
Plus tard, comme tout le mode cherche, des locaux ou des gens des tribus ont pu élargir le champs des recherche et tomber sur les corps. Etc…..
J’ajoute que cette hypothèse de l’égarement est renforcée par les conditions de départ qu’on oublie un peu : Le 2 Mai, après avoir constaté l’absence des filles, personne ne sait ou sont allé les filles ce 1er Mai.
Elles ont contacté Feliciano pour faire une excursion au volcan le 2 Mai, mais elles n’ont dit à personne qu’elles allaient aller au Pianista par elles même. Pas plus qu’elles n’ont dit à qui que ce soit qu’elles avaient l’intention de continuer un peu au delà du sommet, ce qu’elles ont pu décider une fois sur place, j’en conviens.
Cette excursion elles l’ont choisit en regardant sur internet, sans passer par un guide.
Par conséquent, dans l’hypothèse d’un égarement, lorsqu’elles comprennent qu’elles sont vraiment perdu et qu’elles ne parviennent ni a retrouver le chemin, ni à contacter les secours faute de réseau, alors elles doivent aussi se dire que personne ne sait qu’elles sont la.
Ce qui a pu les inciter , non pas à rester sur place en attendant d’être retrouvé mais à bouger d’avantage pour continuer de chercher, et donc de se perdre d’avantage.
Je n’ai jamais cru en la thèse du simple égarement…
Parce que l’utilisation des téléphones est étrange et ne reflète pas une profonde inquiétude… Elle indique une sorte de résignation dès le 1er jour… On téléphone seulement 2 fois malgré la perspective de passer une nuit entière dans un environnement très hostile sans visibilité. Et les jours suivants confirment cette tendance.
Je persiste à croire en une privation de liberté très rapide.
Que vouliez vous qu’elles fassent? Il n’y a pas de réseau et leurs batteries sont à la moitié.
Quel intérêt si il n’y a pas de réseau à insister et insister encore puisque le petit symbole , les bâtons , sont absents et que de toute évidence aucun appel ne peut aboutir. A part bouffer les batteries ça ne servait à rien sauf à réessayer à chaque fois qu’on a bougé d’endroit et trouver un lieu un peu en hauteur éventuellement.
Elles ont du vérifier de temps en temps si elles parvenaient en bougeant à avoir du réseau mais juste très rarement et vite on coupe le tel pour sauver les batteries.
C’est d’ailleurs ce qui me convainc aussi qu’elles ont du essayer de trouver leur chemin et bougé. Et se perdre encore plus.
Regardez à nouveau la partie 2 de Romain concernant la téléphonie.
Elles ont tenté à plusieurs reprises de voir si elles ont du signal puis elles ont éteint leur portable.
C’est logique. Et les premiers jours elles ont évidemment bougé d’où les tentatives rares mais,logiques.
Et du reste , 1 fois elle ont accroché un signal mais finalement ça n’a pas aboutit. Elles étaient peut être pas si loin du bon versant à ce moment la……..
Et à partir du 4 avril, elles n’ont plus qu’un téléphone car celui de Lisanne n’a plus de batteries.
Quant aux multiples tentatives du 7 au11 avril, elles ont pu être réalisé par Lisanne qui est probablement à ce moment la seule encore vivante. Kriss à pu mourrir le 7 avril ou faire une chute , ou simplement être atteinte d’épuisement.
Dans ce cas ce serait Lisanne qui a pris les photos de nuit le 8 avril , et tenté de se signaler à un hélicoptère. Et elle prend une photo de l’arrière de la tête de Kriss qui est à mourante ou déjà morte.
Mais Lisanne est dans un état totalement inimaginable , peut être avec des hallucinations (10 jours dans la jungle) et elle a du mourrir peu de temps après , du reste, elle n’a pas éteint la portable. Peut être Kriss lui avait donné un jour son code mais dans son état, Lisanne ne parvenait pas à s’en souvenir (ça nous est touts arrivé d’oublier un mot de passe et d’essayer des tas de fois). Peut être à ce moment la Lisanne voulait laisser une trace, un message car elle sentait que c’était la fin, mais elle n’a pas pu.
mardi 1er avril 2014
A 16h39 : le téléphone de Kris appel le 112.
A 16h51 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
mercredi 2 avril 2014
A 6h58 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
A 8h14 : le téléphone de Kris appelle le 112. Un imprimé d’écran de son téléphone est également pris, suivi par l’action d’un doigt glissant sur l’écran de l’iPhone.
A 10h53 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911.
A 13h56 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911. Le téléphone établit un contact avec le réseau téléphonique mais les appels n’aboutissent pas.
mercredi 2 avril 2014
A 6h58 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
A 8h14 : le téléphone de Kris appelle le 112. Un imprimé d’écran de son téléphone est également pris, suivi par l’action d’un doigt glissant sur l’écran de l’iPhone.
A 10h53 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911.
A 13h56 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911. Le téléphone établit un contact avec le réseau téléphonique mais les appels n’aboutissent pas.
jeudi 3 avril 2014
A 9h33 : le téléphone de Kris appelle le 911
A 13h50 : le téléphone de Lisanne est allumé pour regarder s’il y a du signal.
A 16h: le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
A 16h19: le téléphone de Lisanne est allumé pour vérifier le signal.
vendredi 4 avril
A 4h50 : le téléphone de Lisanne est allumé pour vérifier le signal.
A 5h : le téléphone de Lisanne est de nouveau allumé, mais il s’éteint à cause de la batterie qui est à présent vide.
A 10h16 : le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
A 13h42 : le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
samedi 5 avril 2014
A 10h50: le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
A 13h37: le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal, toutefois aucun code PIN n’est entré.
dimanche 6 avril 2014
A 10h26: le téléphone de Kris est allumé afin de vérifier le signal. Le code PIN n’est pas rentré.
A 13h37: le téléphone de Kris est allumé afin de vérifier le signal. Le code PIN n’est pas rentré.
lundi 7 au jeudi 10 avril 2014
Ce sont 70 à 90 tentatives d’entrer le bon code PIN, qui sont réalisées sur le téléphone de Kris.
vendredi 11 avril 2014
A 10h51 : le téléphone de Kris est allumé sans entrer le code PIN, afin de vérifier le signal. Il ne sera pas éteint après cette utilisation.
Désolé, je voulais dire 1er Avril et 2 Avril, vous aurez rectifié.
Bonjour Truci !
Romain a donné des informations très importantes… Autant sur le sentier El Pianista, il est fréquent de se perdre autant après le Mirador, il n’est pas possible de se perdre. Il affirme cela après ses propres observations sur place. Les filles auraient pu donc retourner au Mirador sans trop de difficulté. Si les filles s’étaient blessé, elles seraient resté sur place et elles auraient été découverte par les équipes de recherche.
Comme Romain nous l’a bien expliqué et nous avons pu le vérifier dans sa vidéo tournée au-delà du Mirador, il n’y a qu’un seul chemin qui est très bien défini. En fait, les filles ont marché sans problème jusqu’à la photo numéro 508. Pensez-vous qu’il soit possible que soudainement, après une promenade aussi réussie et paisible, les filles aient décidé de plonger dans la jungle avec le risque de se perdre?
Car c’est le seule façcon de se perdre, puisqu’il n’y a qu’un seul chemin et donc il suffirait de le suivre pour revenir en arrière ou continuer. Je me demande: le chemin se terminera quelque part et donc même s’ils avaient continué à le suivre, ils auraient atteint la destination …
Pas d helico la nuit..
C est etrange l appel de 13h56 d avoir 1 sc de co et de ne pas insisté jus qu au lendemain
Bonjour, @ Alex, MARIO, ITALIA
Il n’est pas possible de se perdre SI on reste sur le sentier.
Donc si on veut élaborer des hypothèses , il faut s’autoriser à imaginer qu’elles pu ont quitter le sentier et tenter d’en trouver la raison.
Comme je tente d’exploiter au maximum la thèse de l’égarement, à laquelle je crois à 60%, je tente de trouver quel a pu être l’enchainement des évènements.
Elles quittent le sentier donc :
1/ Elles, surtout Kriss à mon avis, ont pu avoir envie de jeter un coup d’œil dans une direction en dehors du sentier en imaginant qu’il serait facile de revenir sur ses pas. Or il suffit de quelques dizaines de mètres dans une forêt sauvage pour se perdre si on s’éloigne du sentier.
2/ L’une des filles a pu se blesser juste après la photo 508, Lisanne en l’occurance, en rejoignant Kriss en contrebas. Si vous regardez la photo ou Kriss traverse, elle fait bien attention ou elle met les pieds avant de grimper sur son rocher. Peut être lisanne , plus grande et fine, glisse ou dérape et chute.
Elles décident de revenir évidemment mais Lisanne boite, claudique lentement, et se sent incapable de continuer sur un terrain aussi accidenté, la ravine par ex. Quand on fait une chute, la douleur s’installe après la chute de plus en plus. Peut être à ce moment la tentent elles d’appeler chacune après l’autre avec leur portable…mais elles réalisent qu’il n’y a pas de réseau.
Puis, devant cette impossibilité de contacter qui que ce soit, prenant conscience que personne ne sait ou elles sont allé ce 1er Avril , elles décident de tenter de couper en terrain plus plat en ayant l’impression de garder la bonne direction, mais elles se perdent.
3/ Elles sont sur le chemin du retour , les deux filles sont indemnes. Elles s’engagent dans la ravine et au bout d’un moment (mais j’ignore quelle est la longueur de cette ravine) elle constate qu’il y a des serpent au beau milieu de cette ravine qui semblent installés la. Impossible de les contourner et inimaginable de les enjamber. Alors au bout d’un moment elle reviennent sur leurs pas, sortent de la ravine et tentent de la contourner en pensant pouvoir rejoindre le chemin plus loin, et elles se perdent.
Bonjour à tous.
J’apprécie cette discussion parce que toutes les hypothèses sont rationnelles et logiques, pas comme on lit ailleurs sur Internet où il y a des commentaires farfelus. J’espère que le même ténor sera maintenu à l’avenir.
@TRUCI
Merci pour vos clarifications.
Évidemment je ne peux pas écarter vos très bonnes hypothèses, mais je reste convaincu à 90% que la SEULE raison pour laquelle les filles quittèrent le chemin est l’enlèvement par quelqu’un. Qui et pourquoi? Je ne sais pas, je peux juste faire des suppositions.
Bonjour
On peut lire que le chemin qui s’enfonce dans la jungle après le Pianista est unique. Mais est-ce le cas à l’aller comme au retour ? Il n’est pas rare de se perdre en forêt parce qu’on ne remarque pas des sentiers convergeant sur les côtés et au retour on se retrouve devant plusieurs directions possibles.
Felicuano devait très bien savoir où elles étaient
Il a fait comme si de rien était en venant le matin à 8h le 2
Elles lui ont parlé avant de partir, je pense qu’elles ont du l’informer de leur projet du jour et il leur aurait sûrement dit que c’était safe pour se faire sans guide. Lui étant le seul à savoir, il les as piégé.
Pas d helico la nuit..
@ANONYME
Bonjour,
Vous faites la remarque si j’ai bien compris que la nuit il n’y avait pas de recherche par hélicoptère.
Je comprend que les hélicoptères, même de recherche et secours, ne volent pas la nuit au dessus de la jungle ?
Mais même si c’est vrai, il est aussi tout à fait possible que les filles qui sont retranchées au bord de la rivière mais en contrebas, c’est à dire, d’une certaine façon en dessous du niveau de la jungle, aient pu apercevoir des faisceaux lumineux agités de façon aléatoire dans pleins de directions par les équipes de recherche à pied.
Voyant ça, même si c’est assez éloigné, elles tentent de se manifester en utilisant le flash de l’appareil photo ce qui expliquerait que l’on ai le sentiment qu’elles visent vers le haut. Donc vers la jungle qui est en hauteur par rapport à leur situation , et d’où provenaient ces lumières.
Mais si les lampes torches utilisées par les sauveteurs sont certainement très puissantes et donnent des faisceaux continus, les flash d’appareil photo sont eux, comme le fait remarques un intervenant, de faible portée et surtout fugace.
Et pour leur flash comme pour leurs éventuels cris , tous ont pu être absorbé par la jungle et ne pas être entendu par les sauveteurs qui n’étaient pas forcément tout prêt de la.
Et la journée, comme elles ne peuvent pas faire de feu, elles utilisent une branche à laquelle elle accrochent le sac en plastique rouge pour tenter de se faire repérer par l’hélicoptère qui pour le coup vole de jour.
Hi Truci I live in Greece some of the year and ride off road motorcycles on remote mountain tracks, it’s one of my hobbies. I love doing it. I can absolutely assure you with 100% truth that it is very very easy to take the wrong track or go the wrong way. I prepare my trips before using satellite imagery, Available maps of the best quality and also some of the tracks I have driven before. It is STILL very easy to get lost because a lot of it “looks the same“ unless there is a natural landmark which is easy to remember then you can get lost very quickly. Even approaching that landmark from a different direction can be confusing sometimes. It’s not always easy to remember. Before I go out on a New track I always have “butterflies“ in the stomach a little. This is normal.
Bonne après-midi,
dans la vidéo tournée par les parents de Kris qui accompagnent Feliciano et d’autres indigènes sur le chemin parcouru par les filles, on remarque une plante particulière (de la minute 10:45 à la minute 11:21). Y a-t-il quelqu’un qui puisse me dire de quelle plante il s’agit?
Il y a une raison spécifique pour laquelle je pose cette question, mais je ne veux pas la révéler pour le moment.
Merci beaucoup.
Cette triste affaire est l’occasion de rappeler que lors de randonnées (surtout hors d’Europe) il est conseillé d’avoir un smartphone avec la carte de la région utilisable sans réseau et d’avoir un chargeur de smartphone par cellules solaires. Sauf logiciel local adapté on peut télécharger une zone avec google maps (avant la randonnée en utilisant une borne wifi) qui sera lisible sans signal gsm. Et bien sûr il faut avoir de l’eau.
Vous faites bien de rappeler les règles de sécurité.
On peut se poser beaucoup de questions au sujet de l’organisation de cette randonnée par les filles…
Elles ne préviennent personne du fait qu’elles vont partir en randonnée, elles partent avec 50cl d’eau pour 2 pour un minimum de 4h de marche, les batteries des 2 téléphones sont à moitié pleine.
C’est étrange… Que peut-on en déduire ?
Bonjour,
Moi je crois qu’elles ont été déstabilisé par le fait qu’elles n’ont pas pu commencer à travailler pour l’école et qu’elles se sont retrouvé avec 1 semaine sans rien de prévu.
Tout vient de la en fait quand on y pense.
Elles auraient du commencer la 1er Mai à l’école en fait…….
Alors elles ont improvisé, booker une excursion Volcan pour le 2 mai avec Feliciano, et le 1er Mai, elles ont regardé sur internet, ou le 31 au soir, et elles ont décidé d’aller faire cette excursion sans guide car pas trop loin et considéré comme facile.
Mais elles n’avaient aucune expérience. Si elles avaient demandé conseil à des randonneurs, ils auraient pu leur conseiller pour emporter un kit médical, télécharger la carte des lieux sur leur portable ou la prendre dans un site touristique, prendre plus d’eau, de quoi manger (des barres énergétiques), un poncho, un couteau, un briquet ETC.
Si elles avaient été un peu plus au courant elles auraient vu que passer le sommet il n’y a plus de réseau etc etc
Et aussi, prendre en compte le levé et le coucher du soleil sous les tropiques.
Donc partir plus tôt par ex, même si ça na les aurait pas empêcher de se perdre.
Mais après tout, elles sont arrivé au sommet vers 13h30; Et il fallait 2h30 pour redescendre donc retour au pied vers 16H00; Or le soleil se couche à 18h00……etc etc
Bref, elles ont improvisé cette excursion alors qu’elles auraient du être au travail dans l’école. Semaine annulée curieusement au dernier moment du reste et de façon assez sèche par la directrice de ce centre……
« Une journée bizarre » avait noté Lisanne dans son journal, et elle était contrarié et déçut c’est évident.
Désolé, je voulais dire 1er Avril et 2 Avril, vous aurez rectifié.
@Truci
Pour les appels aux secours les premiers jours, ça n’est pas le fait qu’ils soient rares qui est étonnant (ça s’explique effectivement par le nécessité d’économiser la batterie et l’absence de signal réseau), mais le fait que ces tentatives aient toujours été faites dans les mêmes créneaux horaires: si un appel n’aboutit pas (pas ou peu de réseau) j’aurais plutôt tendance à essayer à plusieurs moments différents (sachant que la réception d’un signal faible dépend de la météo, du vent, du taux d’humidité…), plutôt que d’attendre le lendemain et de réessayer à la même heure.
D’autre part il faut aussi supposer que les deux filles aient été immobilisées (blessures graves) très vite, sinon au moins l’une d’elles aurait essayé de marcher jusqu’à trouver des gens ou du réseau.
@GERONIMO
Si vous regardez bien les copier coller de la téléphonie, je ne trouve pas que les appels soient toujours dans les mêmes créneaux horaires. (Attention en les copiant, j’ai mis deux fois le 2 avril).
Je pense qu’elles bougent et cherchent leur chemin et que lorsqu’elles pensent être dans un endroit adéquate, elles tentent d’appeler. Et parfois aux mêmes heures mais pas toujours aux même heures, regardez bien la liste.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’un signal faible mais d’une absence de signal de ce côté la. Pas d’antennes relais. Ce qui explique qu’elles vérifient si il y a du réseau à plusieurs reprises mais sans appeler.
Les fois ou elles ont tenté d’appeler , ça peut être le moment ou une petite connexion s’est établie (elles se sont déplacé en hauteur par ex ou rapproché du bon côté sans le savoir ), et la elles tentent mais c’est fugace et ne tient pas suffisamment pour faire un appel.
Pour ce qui est d’une blessure de l’une des filles, j’avais imaginé que Lisanne aurait pu chuter juste après la dernière photo ou elle prend Kriss un peu en hauteur. Mais même si elles sont immobilisées ou ralenties, je ne crois pas que la fille valide, Kriss en l’occurrence, ait laissé celle qui est blessé toute seule. En revanche, après s’être remis de l’évènement, elles tentent d’appeler sans succès constatant l’absence de réseau. MAIS elles réalisent qu’elles n’ont prévenu personne de leur excursion au Pianista et du fait qu’elles sont allé au delà du sommet. Après effectivement, en restant sur place, elles ont pu faire une mauvaise rencontre. Ou même, si la fille blessé parvient à marcher très lentement, elles font une mauvaise rencontre avec quelqu’un qui prétend vouloir les aider.
Mais dans le cas ou il n’y a pas de blessure, et puisqu’elles sont passé de l’autre côté du sommet , la il n’y a que deux solutions : elles se perdent ou elles sont agressées.
Je sais que Romain explique que d’après lui, il est impossible de se perdre……. mais uniquement si on reste sur le sentier.
OR, comme j’ai le sentiment que c’est Kriss qui ouvrait la voie, qu’elle était un peu plus téméraire que Lisanne qui suivait, elle aurait pu avoir envie de s’écarter pour aller dans une direction qui lui semblait intéressante. Juste pour un moment en pensant qu’il serait facile de revenir sur ses pas et reprendre le sentier. Elle a même pu imaginer couper en pensant faire de ce fait un raccourci rapide à travers la jungle.
J’ai déjà lu de la part d’internaute que même des randonneurs chevronnés arrivent à se perdre en s’écartant de 50m de leur sentier. C’est peu probable si vous voulez, mais c’est pas impossible.
@TRUCI
Je ne peux pas imaginer que deux jeunes filles d’une vingtaine d’année à des milliers de km de chez elles passent la première nuit dans une jungle totalement noir, hostile sans équipement et avec les bruits et les dangers qui les entoure ne pas ouvrir une seule seconde leurs téléphones et ne pas spammer le 911 ça ne tiens pas debout desolé.
@GERONIMO
J’ajoute pour finir qu’il est possible que Lisanne se soit blessé mais pas une blessure mortelle ou gravissime.
Elle a pu se fouler la cheville par ex. Elle est grande, 1,84m, un gabarit moins à l’aise pour crapahuter.
A partie de la, évidemment elles ne font plus de photos, d’autant que à partir du moment ou elle sont allé au delà du sommet, il n’y a plus de photos de Lisanne , uniquement de Kriss qui ouvre la voie. Elle va plus vite, c’est elle à mon avis qui avait le plus envie de pousser plus loin, et Lisanne suit.
Bref, Lisanne se foule la cheville juste après la photos 508. Au bout d’un certain temps, elles décident de revenir vers Bokete, d’autant qu’elles n’ont dit à personne qu’elles étaient la, et après le sommet.
Lisane peut encore marcher mais en boitant, lentement, et en faisant des pauses tout le temps.
Mais à un moment, elles se rendent compte que dans cet état la, Lisanne ne peut plus emprunter le sentier car il est beaucoup trop escarpé (comme la ravine) et impossible pour elle dans son état de repasser par la.
C’est donc peut être à ce moment la qu’elles tentent de prendre un raccourci en terrain plus plat , en prenant une direction qui semble pouvoir recouper le sentier plus loin. ……. Et en fait elles se perdent.
Et c’est après qu’elles tentent d’appeler les numéros d’urgence mais….pas de réseau.
Elles se perdent de plus en plus, et les recherches ne commenceront que bien plus tard puisque personne ne sait encore ou elles sont partit ce 1 avril. ……Etc
OK pour les créneaux horaires, j’avais lu ça quelque part mais c’est assez faux en effet. Par contre:
« [J+1] A 13h56 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911. Le téléphone établit un contact avec le réseau téléphonique mais les appels n’aboutissent pas. »
Il y a donc eu au moins une fois où le signal était présent mais trop faible. La réaction « normale » dans ce cas, serait de rayonner autour de ce point jusqu’à ce que l’appel aboutisse. C’est pour ça que je pense que dès le début les deux étaient blessées/immobilisées.
C’est vrai qu’à deux, si une personne se blesse, l’autre a toujours le dilemme de rester, ou de partir chercher des secours. Mais si on décide de rester et si rien ne se passe pendant 1, 2 ou 3 jours ça n’a aucun sens de rester, la seule option est de partir chercher des secours, surtout si comme le dit Romain il n’y a en gros qu’un seul sentier et qu’il est très fréquenté.
Peut-être une explication est le problème de l’eau. Apparemment elles sont parties avec très peu d’eau (ça me paraît dingue, dans un tel endroit, mais je sais que beaucoup de gens sont très imprudents avec l’eau). Le premier jour elles se perdent, pas forcément loin du sentier/signal mais en tout cas dans un endroit sans eau. A J+1 un appel est proche d’aboutir, mais elles crèvent de soif et il faut choisir entre chercher le sentier/signal et chercher de l’eau: dans ce cas on n’hésite pas, l’eau est le plus important. Elles prennent des risques pour accéder à une rivière (les berges sont souvent abruptes), elles trouvent de l’eau mais n’arrivent pas à remonter, soit parce que c’est trop raide, soit parce qu’elles se sont blessées. Et là s’il n’y a pas de réseau ni de sentier, c’est foutu…
@GERONIMO
Oui ça se tient cette histoire de l’eau. Déjà qu’elles n’ont pas à manger à mon avis.
Le fait qu’elles soient partit avec aussi peu d’eau et aussi peu d’équipement montre qu’elles ont improvisé cette excursion en voulant se passer d’un guide.
Autre erreur, elles n’ont prévenu personne de leur intention. Elles ont juste consulter les infos sur internet et en voyant les photos des autres internautes qui avaient fait cette rando, elles se sont décidé comme ça. Et de plus elles ont du voir des photos prises après le sommet (ravine , rivières etc) et donc arriver en haut elles ont du se dire qu’elles avaient le temps d’aller jeter un coup d’œil par la.
Pour la téléphonie et le jour ou il y a eu une connexion, à mon avis la fille qui tente d’appeler ce jour la ne s’est peut être pas rendu compte qu’il y avait eu un semblant de connexion pendant quelques secondes.
Sinon elle aurait insister je pense. Et l’autre aussi avec son téléphone car les deux marchaient encore à ce moment là. Et c’était le 2 avril, donc elles devaient être encore lucides et combatives.
Pour le fait qu’une des deux filles auraient pu décider au bout d’un moment de partir chercher de l’aide, je pense que comme elles sont perdu toute les deux, il était peu prudent qu’elles viennent en plus à se séparer.
La fille valide aurait été plus vite certes, mais étant perdue, ça n’aurait pas vraiment aidé à part les isolé l’une de l’autre ce qui aurait été encore plus cauchemardesque. Mais c’est peut être ce qui est arrivé ……….
Évidemment ,si mon hypothèse est juste, alors il aurait fallu que Kriss parte seule sur le sentier en laissant Lisanne AVANT qu’elles ne se perdent. Mais je suis persuadé qu’elle n’aurait pas pu laisser son amie toute seule dans la jungle et blessé. D’autant que je ne suis même pas sur qu’elles savent qu’à partir du sommet, elles peuvent avoir du réseau. A ma connaissance, elles n’ont pas appelé ou envoyer de message quand elles sont arrivé au sommet. Elles ont juste pris des photos avec les smartphone.
Donc dans leur esprit elles doivent considéré qu’il n’y a pas de réseau sauf à revenir à Bokete ou en bas vers le restau de l’entrée. Donc elles doivent revenir dans la vallée, pas d’autres solutions. Et donc si Kriss était partit seul , ça voulait dire laisser Lisanne pendant des heures jusqu’à ce qu’elle parvienne en bas vers le restau. Elles ont du préférer tenter de faire ça ensemble.
@GERONIMO
Je reviens sur cette histoire d’eau.
Je pense que vous mettez la, dans l’hypothèse d’un égarement bien sur, le doigt sur un fait majeur.
Non seulement il faut qu’elles aient de l’eau mais en plus elles n’ont rien pour la transporter , à part une petite bouteille d’eau 50 cl.
De ce fait elles ont du se sentir bloquer au bout d’un moment car pour repartir crapahuter dans la jungle en sachant que ça va être long et sans être sur de retrouver le sentier, il aurait fallu pouvoir se constituer une réserve d’eau suffisante à emporter.
Donc elles ont assurément passé quelques jours au bord de la rivière. Par ailleurs , c’est souvent ce que font les gens perdus dans les forêts, trouvé une rivière, c’est trouvé une sorte de chemin d’eau qui peut amener en le suivant vers un pont.
Mais est-il possible qu’elles n’aient croisé personne pendant tout ce temps ? Etaient-elles réfugiées dans une cavité ouverte naturelle près d’une rivière ? Ont-elles chaque jour lentement avancé en suivant la rivière mais en allant dans une direction qui les éloignait au lieu de les faire revenir dans la bonne direction ?
Mais de toute façon, si elles ont survécut aussi longtemps dans cet hypothèse de l’égarement , elles ont tout fait pour ne pas rester, surtout la nuit , dans la jungle. Donc au bord d’une rivière, dans un endroit dégagé mais peut avec une cavité pour la nuit ou la journée se protéger du soleil. Et surtout avec la possibilité de boire sans restriction puisque sans eau, elles seraient mortes très vite.
A première vue ça paraît une bonne idée, quand on est perdu, de suivre un cours d’eau parce que ça amène forcément à un endroit habité. Mais très souvent, en particulier dans une jungle tropicale, ça n’est pas possible parce que c’est trop escarpé. Et si c’est difficile d’accès, alors personne ne passe. L’hypothèse que les filles soient restées coincées près d’une rivière me paraît donc plausible, surtout si elles se sont blessées.
Si en plus cet endroit correspond à celui où ont été prises les dernières photos de nuit, alors la police aurait pu retrouver des traces, si elle avait pris la peine de faire une enquête en bonne et due forme…. que c’est triste.
Oui c’est terrible, si cette hypothèse est la bonne, elles ont vraiment joué de malchance.
Ce qui est rageant c’est de se dire que ce jour la, elles auraient du se trouver dans l’école pour leur travail.
L’annulation au dernier moment et le sentiment de s’être fait véritablement jeter les a déstabilisé , c’est sur.
Elles se sont dépêché de remplir cette semaine, le 2 avec l’excursion du volcan , et le 1er, seules, avec le Pianista. Peut être seules pour économiser l’argent du cout d’un guide pour une excursion qu’elles pensaient facile et sans danger.
Dans le fond leur plus grande erreur, mais je ne les blâmes évidemment pas, c’est de n’avoir prévenu personne.
Il aurait suffit que la veille au soir, elle le dise , si elle l’avait déjà décidé, à la masseuse , et je pense qu’on aurait pu les retrouver. Mais elles ont du décider ça tard le soir avant de se coucher en regardant internet ou le matin du 1er Avril.
Car ensuite, plusieurs jours ont été perdu pour organiser les recherches et déterminer ou chercher.
Si ils avaient su dès le Lundi soir qu’elles étaient allé au Pianista, alors les guides et les locaux auraient pu partir tout de suite, même de nuit, pour commencer les recherches.
A ce moment , ils auraient eu de bonne chance de les trouver je pense………….
Finalement, allez dans une forêt sauvage, c’est comme prendre la mer, il ne faut jamais oublier que la nature est toujours plus forte que nous.
En fait c’est les 4/5/6 avril que les appels sont bizarres:
»
vendredi 4 avril
A 4h50 : le téléphone de Lisanne est allumé pour vérifier le signal.
A 5h : le téléphone de Lisanne est de nouveau allumé, mais il s’éteint à cause de la batterie qui est à présent vide.
A 10h16 : le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
A 13h42 : le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
samedi 5 avril 2014
A 10h50: le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal.
A 13h37: le téléphone de Kris est allumé pour vérifier le signal, toutefois aucun code PIN n’est entré.
dimanche 6 avril 2014
A 10h26: le téléphone de Kris est allumé afin de vérifier le signal. Le code PIN n’est pas rentré.
A 13h37: le téléphone de Kris est allumé afin de vérifier le signal. Le code PIN n’est pas rentré.
»
Si on ne le fait pas exprès, quelle est la probabilité d’appeler 2x/j pendant 3j dans les mêmes créneaux horaires ? Et si c’est fait exprès, pourquoi ?
Oui je dois dire que c’est difficile d’expliquer ça , à moins d’accepter que c’est juste une coïncidence.
Peut on imaginer qu’elles aient décidé de faire des appels uniquement à ces heures, comme un protocole mais pourquoi ? Après que le portable de Lisanne soit out, il n’y a plus que celui de Kriss. Il faut donc redoubler de prudence pour préserver la batterie le plus possible.
Elles auraient décider de ne plus utiliser le portable restant que 2 fois par jour. Et dans ces heures la…?
Elles ne vont appeler que deux fois par jour, probablement parce qu’il n’y a plus qu’un téléphone.
Pourquoi à ces heures la , oui, c’est la question.
Est-il possible qu’elles aient eu le sentiment d’avoir du réseau à un endroit particulier (en hauteur) et à une heure spécifique et que donc elle persistent à essayer dans le même créneau horaire et au même endroit ??
Est-ce que tout simplement, elles ont une sorte de rythme qui alterne les moment de sommeil et les moments de réveil et que ça correspond au moment ou elles font leurs deux appels journaliers ?
Une chose est sure, quand le portable de Lisanne est out, elles ont du en prendre un coup au moral car même si elles ne parvenaient pas à avoir du réseau, c’est quand même un peu d’espoir qui s’éteignait……….
Mais dans une hypothèse criminel, je ne vois pas les auteurs faire ce genre de manip.
Je crois que ce sont elles qui ont tenté d’appelé les urgences malgré cette téléphonie curieuse.
Il ne s’agit pas d’appels, mais de téléphones allumés. D’ailleurs l’indication « pour vérifier le signal » me semble une « interprétation » donnée à cet allumage. D’où proviennent ces données ? De quelle manière ont-elles été récupérées ? Sont-elles seulement complètes ? A-t-on l’indication du temps passé allumé après chaque allumage ? Par exemple Romain que je félicite pour sa motivation, sa détermination et sa persévérance indique que les téléphones sont coupés après les tentatives d’appels le premier jour. Si tel est le cas, alors les filles ont déjà conscience qu’elles risquent de rester un long moment dans la jungle ce qui privilégie la thèse de la perte dans la jungle, qui pour ma part est celle qui me paraît la plus plausible après cette troisième partie de Romain et son explication sur l’état des restes retrouvés des filles qui pourrait résulter des effets de la jungle.
Ce premier jour, l’hypothèse de la blessure est aussi envisageable « en sus » de la perte. Si l’une était blessée mais non l’autre et que le chemin de retour était connu, alors la personne en bon état aurait été chercher les secours…
Le fait que les 2 appels ne soient pas simultanés m’interrogent, si l’une tente d’appeler mais n’obtient pas de réponse alors elle demande à l’autre de vérifier si son téléphone « passe »… Mais peut-être que les horaires des 2 téléphones n’ont pas été synchronisés une fois récupérées les données.
Concernant les allumages des téléphones, il est effectivement probable que cela soit afin de vérifier le réseau. Pour ma part je n’ai pas non plus l’impression qu’il y ait une telle régularité dans les allumages, certains horaires peuvent apparaître se regrouper, mais cela peut être en raison du contexte où se retrouvent les filles. A savoir que si elles sont perdues « au sens géographique », il me semble qu’en dehors de ces portables elles le sont également au sens « temporel », vu que je n’ai pas vu de montres à leurs poignets sur les photos. Ce qui veut dire qu’une fois éteints leurs téléphones elles n’ont pas de notion du temps qui s’écoule et distinguent probablement les jours en fonction de l’emplacement du soleil qui leur parvient.
Pour rester sur les téléphones, il est à remarquer le passage du 112 au 911. Peut-être que l’une des filles s’est souvenue du 911 et l’abandon du 112 provient du fait qu’elles aient constaté que l’appel vers le 911 était passé, ces 2 secondes si je ne me trompe pas. Ce qui est étonnant alors que d’autres tentatives n’aient pas suivi directement. Mais peut-être se sont-elles dit qu’au lieu de gâcher leurs appels elles allaient tenter de se déplacer ou d’atteindre une certaine hauteur pour tenter de capter un réseau…
Pour ma part, j’ai découvert l’histoire en début de mois via un article de bfm sur celle-ci et au fil des recherches, dont ce blog, mon hypothèse a évolué vers une perte dans la jungle. Notamment lorsque le sens des photos de nuit est apparu et que je trouve d’ailleurs étonnant que peu de personnes relèvent le lien. Comme indiqué dans la partie 2 faite par Romain : « Sinaproc et les forces spéciales de Senafront passent la nuit sur un des lieux de recherche. (lequel ?) Les forces spéciales de Senafront réalisent pour la première fois des recherches la nuit en utilisant des signaux d’appel et de lumière. »
Il est alors fort probable que les photos ne visent qu’à une utilisation du flash afin d’indiquer sa position en réponse aux signaux lumineux qu’elles aperçoivent. C’est d’ailleurs le pire que de se dire, que cette fameuse nuit, elles voient les signaux lumineux et comprennent qu’on les recherche, que l’espoir apparaît et que pendant 3 heures elles essayent de se faire remarquer sans succès. J’ai été voir le mode d’emploi de leur appareil photo et le flash allait jusqu’à 3m50, la végétation l’a probablement absorbé puisque personne ne l’a remarqué. Un hélicoptère l’aurait peut-être vu de haut, mais peut-être n’y en avait-il pas de nuit. Peut-être ont elles crié si des forces leur restaient mais idem que la lumière, il est probable que le son ait été absorbé par la végétation. Peut-être étaient elles aussi aphones à force d’avoir crié auparavant. Cela est déjà arrivé que des randonneurs passent à côté d’un randonneur blessé qui ne pouvait plus signaler sa présence car aphone et immobile.
Ici, certains internautes ont remarqué que les photos avaient été prises au même endroit. C’est à dire que les filles n’avaient pas la force ou la possibilité de se déplacer vers les secours. Elles ont visé le ciel qui semble dégagé, ce qui pourrait indiquer qu’elles sont près d’une rivière puisque les arbres ne semblent pas cacher le ciel, de même que l’on retrouve une pierre qui semble caractéristique de celles que l’on retrouve aussi bien sur la dernière photo de jour près de l’eau que des vidéos faites de la jungle. La pierre où se trouve « l’outil » fabriqué peut-être par les filles, auquel cas le sens de cet outil interroge. Peut-être, comme les hélicoptères tournaient au dessus d’elles depuis le 3 avril me semble-t-il, alors elles savaient déjà qu’elles étaient recherchées. Elles ont ainsi confectionné une sorte de drapeau sur une longue tige de celles que l’on voit également sur la dernière photo de jour, fine mais haute. Probable que le sac était attaché dans son intégralité dressé au vent pour attirer l’attention des hélicoptères (et qu’il s’est déchiré en se prenant dans d’autres branches). Contrairement à ce que j’ai lu plus haut dans les commentaires, il me semble que les filles avaient fait des courses avant de faire la randonnée, bien que l’on ne sache pas ce qu’elles ont pris, à part probablement cette boîte de Pringles, dont elles se sont probablement servies du fond pour essayer d’attirer l’attention des hélicoptères avec cet effet miroir, mais encore faut-il capter la lumière au fond de la jungle.
La carte apparaît d’ailleurs sur cette photo avec le fond de la boîte de Pringles mais je n’ai pas vu de représentation de celle-ci me semble-t-il. Pourtant si les filles étaient perdues, elles se sont probablement dirigées avec cette carte avec les éléments qu’elles avaient en leur possession, soit le levé et couché de soleil pour déterminer les points cardinaux qui devaient j’imagine aussi apparaître sur la carte, où les rivières qu’elles ont pu essayer de suivre. Les villages apparaissaient-ils sur cette carte. Sur une carte postée sur la 2ème partie de Romain on voit la ferme de Feliciano. L’emplacement de cette ferme laisse place à l’insinuation. Pour ma part pour avoir vu une interview de Feliciano il m’a paru « sincère » de par ses mouvements oculaires ponctuant ses rappels des faits. Bien que dans une hypothèse criminelle, il pourrait apparaître comme suspect de par son omniprésence, il ne faut pas oublier que cette affaire l’a mis en lumière et qu’il a pu se sentir investi de la mission de retrouver les filles, tout autant que les nombreux internautes qui se penchent sur cette affaire des années après. Feliciano connaît les lieux, avait rendez-vous avec les filles, l’affaire prend de l’ampleur, il doit apprendre à les découvrir au fil des jours et des informations et s’investit totalement dans leur recherche. D’autant plus que s’il avait un lien dans leur disparition, quel serait son intérêt à venir dans leur famille d’accueil pour se mettre en danger ? Les filles auraient pu sortir de la jungle et l’accuser. Quel intérêt de lancer les recherches pour leur porter secours s’il était coupable de quoi que ce soit ?
Pour revenir à cet emplacement de la ferme de Feliciano, si je ne me trompe pas, celle-ci est à quelques jours à pied de distance du Mirador. Feliciano ne venant pas à pieds, des routes doivent mener jusqu’à sa ferme, auquel cas, s’il vit dans un village, celui-ci était peut-être indiqué sur la carte en possession des filles… Elles ont pu tenter de le rejoindre. Raison pour laquelle on retrouve le sac à dos non loin. Quelqu’un citait ci-dessus le cas récent de Giovanna Fuda, celle-ci perdue dans les montagnes avait fini par abandonner son sac, de même que de se déshabiller avant d’être retrouvée.
J’ai lu des théories qui verrait dans ce sac une tentative de manipulation, que les photos seraient trafiquées, etc. Pour ma part j’y vois un geste respectueux d’une personne qui a remis le sac trouvé contenant toutes les affaires, sans même toucher apparemment à l’argent. Même s’il y a eu une longue hésitation puisque le sac semble en très bon état et donc a dû être trouvé et récupéré bien avant. Puisqu’il y avait une récompense proposée, il est possible que ce soit la personne qui l’ait trouvé qui l’avait déjà depuis quelques semaines, raison pour laquelle elle aurait indiqué que celui-ci n’était pas là la veille pour se dédouaner de l’avoir gardé autant de temps. Si tel était le cas, en raison du « respect » cité ci-dessus, je pense que la femme a indiqué le réel endroit où elle a trouvé le sac quelques semaines plus tôt…
Je me rends compte que j’ai fait un roman. Il y a tellement d’éléments de réflexion que l’on est face à cette histoire comme face à un puzzle avec cette impression qu’en assemblant toutes les pièces, la solution émergera. Peut-être serait-il intéressant Romain si tu en fais un sujet pour tes études de créer un site Internet dédié où tu pourrais réunir tous les éléments dans des parties dédiées (les appels, les photos, les journaux, etc. tes vidéos, les interviews que tu comptes faire, etc) de manière à ce que chaque visiteur puisse accéder directement aux éléments qu’il souhaiterait étudier, d’autant plus si tu as accès à des documents officiels car sur le net on trouve de tout, même des photos trafiquées, des théories loufoques, etc qui du coup peuvent mettre en doute les éléments. Par exemple, est-on sûr que la photo de nuit présentant une chevelure rousse est bien issue de l’appareil original ? Où pourrait-ce être une photo récupérée d’Internet qui pourrait être fausse ? Pour ma part j’ai eu du mal avec celle-ci et l’intention derrière la photo. Si on lance des flashs de détresse on ne se positionne pas devant, d’autant plus que j’ai l’impression que les photos de nuit sont prises quasi à ras du sol. La seule hypothèse qui me vient serait une erreur dans la tenue de l’appareil qui aurait déclenché celui-ci vers le bas au lieu de vers le haut, ce qui aurait donc pris la personne prenant la photo, tête baissée pour ne pas être aveuglée par la succession des flashs, mais personne ne semble pouvoir même dire s’il s’agit de l’avant ou de l’arrière de la tête…
Pour ce qui est de la photo manquante, j’ai lu quelque part qu’il y avait 2 version de la photo 508, telle que je l’ai compris, il s’agirait donc d’une version « éditée » de la 508. La photo 508 a été prise, puis quelqu’un a été dans les options de l’appareil pour l’éditer (soir la recadrer ou autre). En lisant le manuel, j’ai vu que dans ce cas, une fois la photo éditée, l’appareil demande si celle-ci doit écraser la photo originale ou en créer une version « bis » en quelque sorte. Si 2 versions c’est qu’il y a eu une version « bis » enregistrée. Auquel cas, la photo 509 n’a peut-être jamais existée, raison pour laquelle rien n’a été retrouvé sur la carte mémoire. La photo 509 pouvant peut-être être cette photo 508 « bis » et l’appareil photo calculant qu’il y a 509 photos poursuivrait sa numérotation à partir de la 510…
Sur la photo 508, le short est sali comme si Kris s’était assise sur une pierre mouillée. Peut-être qu’il y a eu une pause à cet endroit, raison pour laquelle l’appareil photo a peut-être été sorti. D’ailleurs on constate que les jambes de Kris sont sales vers l’intérieur et non vers l’extérieur de celles-ci, ce qui pourrait confirmer l’hypothèse d’une pause, les mollets de Kris ayant peut-être frotté une pierre. Mais il pourrait tout aussi bien s’agir d’une blessure puisqu’ayant de l’eau devant elle elle n’en profite pas pour se laver…
Voilà, un long commentaire qui m’a dépassé, je pense y avoir mis de nombreuses de mes réflexions en espérant que cela puisse aider. Comme dit plus haut je pense pour l’hypothèse de la perte. Ce qui pose la question de savoir à quel moment (sachant qu’elles sont jambes nues) et pourquoi elles quittent le chemin (pique nique, envie pressante, elles entendent le bruit de l’eau…). Peut-être ont elles imaginer prendre un raccourci pour rentrer plus vite. Romain parlait de 2 chemins , l’un qui montait, l’autre qui poursuivait. Peut être qu’arrivées au Mirador elles ont pensé que le chemin devant elles, vu qu’il n’y avait pas d’indications, menait à ce premier chemin qui montait. Pensant revenir sur leurs pas elles continuent tout droit. Au bout d’un moment ne retrouvant pas le premier chemin, elles décident de couper sur la gauche pour essayer de retrouver leur chemin de départ et se perdent…
Bonne continuation à Romain pour ses recherches. La jungle conserve encore son mystère. Plus haut quelqu’un s’étonnaient que les filles n’aient pas enregistré de messages sur leur portable. Peut-être ont-elles économisé au maximum leur batterie, peut-être aussi qu’aucune n’a voulu enregistrer un tel message devant l’autre de peur de démoraliser… Et qu’ensuite il était trop tard, plus de batterie, plus de PIN, peut-être bloqué par 3 tentatives erronées… Peut-être ont-elles laissé d’autres messages en espérant que la jungle ne les ai pas recouvert…
Bon dimanche,
ces derniers jours, j’ai regardé une vidéo et lu un livre de Lionel Camy sur ce sujet.
Dans les deux cas, Lionel mentionne un autre guide touristique en plus de Feliciano (le gentil guide, comme l’appelle Lionel).
Il dit et écrit que cet autre guide a également fait l’objet d’une enquête policière, mais en vain.
Je me demande si cette autre personne existe vraiment ou il s’agit tout simplement de Feliciano et il y a juste un petit peu de confusion là-dessous.
Merci.
@MARIO, ITALIA
OULALLALLALA Lionel Camy……….On va très vite arriver vers le Terrrrible Dogman , ou des chaman défoncés à l’opium qui rentrent en contact avec des esprits , sans parler des extra-terrestres……..Au secours.
Je remarque un certain sarcasme dans ce commentaire 🙂
Cependant, pour être honnête, Lionel était assez réaliste à cette occasion.
Bonjour Mario ! Il existe effectivement un autre guide… C’est Plinio Montenegro.
Merci Alex.
Je ne suis pas sûr que Lionel parlait de Plinio. Est-ce qu’il a une mauvaise reputation?
Parse-que le guide mentionné par Camy peut être impliqué dans la disparition des filles…
De rien !
Est-ce que les guides sont impliqués ? Difficile à dire.
Peut-être le sont-ils mais de manière indirecte. Peut-être connaissent-ils la vérité sans oser la dévoiler car elle pourra condamner une personne proche.
Quoi qu’il en soit, cette affaire ne profite pas aux guides !
J’avais d’ailleurs lu que l’épouse de Feliciano était morte peu de temps après l’affaire.
Bonjour,
Si on accepte la théorie élaborée notamment avec les remarques judicieuses de GERONIMO, ça veut dire que les filles sont mortes la ou elles se sont réfugiées. Lisanne en dernier après avoir tenté frénétiquement de composer le code Pin du tel de Kriss.
Et donc c’est un endroit très difficile d’accès, éloigné des zones de passages, et au bord d’une rivière.
Alors nous avons deux cadavres qui vont se décomposer très rapidement puisqu’ils sont à l’air libre avec un climat tropical.
Des cadavres en décomposition dégagent une odeur très forte et facilement repérable par tout un tas de prédateurs à plusieurs kilomètres à la ronde.
Est-il possible, l’endroit n’ayant été trouvé par personne, que pendant tout le temps, assez rapide, de la décomposition, des prédateurs soient intervenus et prélever des parties des corps pour les emmener dans la jungle et les dévorer ou même les ramener dans leur tanière. Plus le temps à passé après leur mort, plus il était facile pour des prédateurs qu’ont peut imaginer divers et nombreux, de faire des prélèvements.
Quant à l’endroit, plus le temps à passé, le saison des pluies arrivant, il a été totalement nettoyé.
Ça expliquerait qu’on ai retrouvé très peu de partie des deux corps, et que ceux retrouvé soient dispersés.
Bien sur je n’oublie pas que sur les os retrouvés, on a trouvé aucunes traces de dents ou de griffes , pas plus que des traces de chocs liés à un passage prolongé dans l’eau et des chocs sur des rochers.
Mais le pourcentage de squelette retrouvé est ridicule par rapport à la totalité de deux squelette humain.
Est-il possible que certains os n’aient pas eu à subir les marques de rongeurs ou autres prédateur ? Les parties prélevées par ceux ci n’ont pu être utilisées qu’en partie, et le reste enterré de façon superficielle par ces prédateurs qui par la suite ne sont pas revenu. Ils ont pu en délaisser quelques uns en étant dérangé.
Désolé pour les fautes d’orthographe, je ne me suis pas relu avant d’envoyer. 🙁
@ANONYME
Bonjour,
Vous faites la remarque si j’ai bien compris que la nuit il n’y avait pas de recherche par hélicoptère.
Je comprend que les hélicoptères, même de recherche et secours, ne volent pas la nuit au dessus de la jungle ?
Mais même si c’est vrai, il est aussi tout à fait possible que les filles qui sont retranchées au bord de la rivière mais en contrebas, c’est à dire, d’une certaine façon en dessous du niveau de la jungle, aient pu apercevoir des faisceaux lumineux agités de façon aléatoire dans pleins de directions par les équipes de recherche à pied.
Voyant ça, même si c’est assez éloigné, elles tentent de se manifester en utilisant le flash de l’appareil photo ce qui expliquerait que l’on ai le sentiment qu’elles visent vers le haut. Donc vers la jungle qui est en hauteur par rapport à leur situation , et d’où provenaient ces lumières.
Mais si les lampes torches utilisées par les sauveteurs sont certainement très puissantes et donnent des faisceaux continus, les flash d’appareil photo sont eux, comme le fait remarques un intervenant, de faible portée et surtout fugace.
Et pour leur flash comme pour leurs éventuels cris , tous ont pu être absorbé par la jungle et ne pas être entendu par les sauveteurs qui n’étaient pas forcément tout prêt de la.
Et la journée, comme elles ne peuvent pas faire de feu, elles utilisent une branche à laquelle elle accrochent le sac en plastique rouge pour tenter de se faire repérer par l’hélicoptère qui pour le coup vole de jour.
Concernant la question de l’eau. Ce n’est pas parce qu’une seule bouteille d’eau a été retrouvée dans le sac à dos qu’elles n’en avaient qu’une en leur possession. De même qu’elles ont pu acheter d’autres boissons comme des jus de fruits avant de faire leur randonnée. Vu qu’elles sont deux j’aurais tendance à imaginer qu’elles en ont emmené deux. Si on a dans l’idée de partager une bouteille, il serait alors plus logique de prendre une grande bouteille. 50 cl c’est une dose individuelle.
D’autre part, l’eau présente dans la jungle peut être bue, sur certaines vidéos on voit des personnes la porter à leur bouche. Vu qu’il semblerait que plusieurs personnes vivent dans cette jungle, dans des « cabanes », il est possible que cette eau soit même utilisée au quotidien. En tout cas, si les filles sont assoiffées et qu’elles trouvent de l’eau, j’imagine qu’elles vont la boire.
L’eau ne me semble donc pas un problème. Peut-être qu’elles n’en ont pas dès le premier jour mais à priori vu les photos de nuit une semaine après leur disparition elles en ont trouvé. De même, Romain n’indique pas dans la partie 2 si la bouteille présente dans le sac était pleine, mais j’ai l’impression sur la photo que celle-ci est bien à moitié pleine.
Dans ce cas, une fois qu’on a l’eau on peut boire à loisir et rien n’oblige à rester figé au même endroit, d’autant plus si on a des bouteilles d’eau. On peut suivre la rivière par exemple, d’autant plus que j’imagine que les rivières peuvent être des éléments « remarquables » représentés sur la carte en leur possession.
Si elles entendent bien les hélicoptères dès le 3 avril et pensent que ces derniers sont à leur recherche (ce dont elles ne peuvent être cependant sûres à 100% à part si ceux-ci restent effectivement longtemps dans les airs au dessus de la jungle), alors elles doivent chercher par tous les moyens à se faire repérer depuis le ciel. Le sac en plastique rouge peut en être un. Leurs vêtements peuvent également servir, mais à priori au lieu de s’agiter dans la jungle, l’idéal est de trouver un endroit à découvert où leurs hauts seront les plus visibles, de même que le sac rouge, leurs mouvements de bras, etc. La logique voudrait que l’on essaye de se rapprocher le maximum du ciel, de monter en hauteur pour trouver un espace dégagé ou alors si on est blessé par exemple de se diriger vers la rivière qui permet d’être à découvert au dessus d’elle, de rechercher peut-être l’endroit où elle est la plus large, où elle est le plus jonchée de pierres au sol sur lesquelles leurs silhouettes pourront se détacher.
J’ai lu et vu des images extraites apparemment d’une vidéo sur laquelle on indiquait qu’un sac de déchets avait été trouvé près d’une cavité près d’une rivière, il me semble si je ne me trompe pas une douzaine de jours après leur disparition. Dans ce sac il y avait une boîte de pringles, un jus de ceux que Lisanne semble boire à peu près similaire à la boisson qu’elle a à l’extérieur de son sac à l’aéroport, etc. Une semelle rose est trouvée à côté, d’une couleur qui pourrait correspondre aux baskets roses. Un cheveu roux ou blond aurait été trouvé sur cette semelle. Le sac contenant les déchets provient du magasin où les filles auraient fait leurs courses avant la randonnée (logo visible). Apparemment, on ne sait les résultats de l’expertise, si expertise il y a eu. Mais l’idée de la cavité est me semble-t-il une piste sérieuse. Perdues dans la jungle, une fois le problème de l’eau résolu, reste celui de la nourriture et celui de l’abri vu qu’apparemment il semblerait qu’il ait plu durant les recherches. Les filles auraient ainsi très bien pu se réfugier dans une cavité afin de se protéger de la pluie. Mais il semblerait que cet endroit où se trouvait le sac de déchets n’ait pas été retrouvé.
Pour ce qui est de la question des prédateurs, il me semble que c’est aussi autour du 12 que sont repérés des vautours volant en cercle au dessus de la jungle. Je ne sais plus qui les aperçoit, mais en tout cas cette personne voit cela comme un très mauvais présage.
@Truci : Pour ce qui est du fait que les filles auraient fini leurs jours là où elles se sont réfugiées, cela me semble improbable. Elles sont 2 ce qui peut avoir joué dans le fait de s’être écarté du chemin. Les parents ont dit qu’elles ne seraient jamais sorti du chemin, mais il faut prendre en compte l’effet de groupe, si individuellement aucune ne se serait aventuré, à 2 le danger est psychologiquement diminué, on peut ne plus le voir, on compte sur l’autre, on lui fait réciproquement confiance… Certains l’ont peut être déjà expérimenté, on marche avec un ami dans la rue et au bout de 10 mn on lui demande où il nous emmène… C’est là que l’ami vous regarde surpris et vous répond qu’il ne sait pas, qu’il vous suivait.
Si les filles sont perdues, alors la logique voudrait qu’elles ne se séparent pas de peur de se perdre toutes les 2 et de se retrouver seules dans la jungle. Dans ce cas là elles peuvent avancer ensemble dans la jungle. Mais si l’une d’entre elles est blessée alors la personne non blessée se retrouve devant un dilemme, rester auprès de la personne qui supplie que vous restiez ou partir chercher de l’aide et se sauver. Le fait d’entendre les hélicoptères peut faire pencher vers la première possibilité. Ce qui peut expliquer aussi que l’on ne tente pas d’appeler à tout va si l’on considère que les secours s’activent et que l’on va bientôt être retrouvées.
Cependant une fois que l’une rend son dernier souffle, l’autre n’a plus de raison de rester auprès d’elle. Ce qui expliquerait le sac à dos. La fille encore en vie fait face à son instinct de survie qui lui intime de partir, elle prend le sac après avoir rempli sa (ou ses) bouteilles d’eau, peut être une bouteille dans le sac, une autre à la main (sur une photo qui précède le jour de la disparition, il me semble que l’on voit ainsi Kris avancer, sac au dos, sac plastique à la main gauche et bouteille d’eau à la main droite). Il s’agit alors probablement de l’énergie du désespoir. La fille avance en suivant son seul repère, la rivière. Sur le chemin, ses forces s’épuisent, elle abandonne le sac, raison pour laquelle la personne ayant trouvé le sac, n’a rien trouvé d’autre. Car si les filles étaient restées au même endroit alors la personne ayant trouvé le sac aurait trouvé les filles et d’autres affaires.
Après, la personne qui reste, comme elles sont amies, à peut-être procédé à une forme d’adieu en raison de la douleur d’abandonner son amie, comme une protection du corps. Peut-être pas l’enterrer car cela aurait demandé une énergie qu’elle ne devait pas avoir, mais peut-être le déplacer, le recouvrir de branches et de feuilles, etc. J’ai cru comprendre que le passeport de Kris était manquant. Peut-être que si Lisanne est celle qui reste alors il est possible qu’elle lui ait laissé un élément permettant de l’identifier dans le cas où elle serait retrouvée. Peut-être lui laisse-t-elle d’autres objets plus sentimentaux.
Ensuite la fatigue, les vautours, la pluie, la rivière se mêlent…
Après, il est aussi possible que la personne valide quitte chaque matin (au moment où le soleil se lève et où la chaleur n’est pas à son maximum) la personne blessée afin d’aller explorer les alentours, en suivant la rivière par exemple et qu’elle revienne ensuite. L’allumage du portable pourrait alors servir aussi à vérifier l’heure pour s’assurer de revenir dans les temps auprès de son amie avant la nuit…
@Jerry
Bonjour,
Vous faites des remarques intéressantes et édifiantes , merci.
. Pour ce qui est du sac , j’avais vu des infos sur d’autres sites et sur you tube. Mais il est invraisemblable qu’aucune analyse ADN n’aient été faites? En plus le sac semble avoir été retrouvé près d’une cavité au bord de la rivière…..Cet endroit serait donc peut être le lieu ou elles se sont réfugiés. Il s’agirait du lieu la pandura . Je pense que Romain envisage certainement de se rendre sur ce lieu .
. Pour ce qui est des vautours , alors la c’est la première fois que j’en entend parler (?). C’est pourtant une info capitale car ces oiseaux sont les rois des charognards et repèrent leurs proies à des kilomètres à la ronde.
Il serait intéressant d’interroger des spécialistes de la faune de cette région. Il doit y en avoir qui connaissent et étudient la faune de la jungle du Panama. Ils pourrait même peut être connaitre avec précision la population de vautours présente dans cette jungle , et les lieux de nichages habituels ou repérés. Allez savoir, en allant voir sur place près des nids, on pourrait peut être trouvé des ossements……
. Vous parlez des habits. On a retrouvé un short sans savoir précisément à quel endroit, ni si il était plié ou juste posé sans soin. Mais si on a retrouvé dans le sac leur soutiens-gorge , en revanche pas de trace du haut vert de Lisanne et de son short, pas plus que du haut rayé rouge et blanc de Kriss……. Si elles sont mortes avec, ce qui est probable, et que des charognards aient ensuite agit, alors il peut y avoir aussi dans leur tanière ou nid des résidus de tissus en conséquence.
. Je pense que les filles ne sont pas mortes en même temps. J’ai le sentiment que Kriss est morte en premier.
En revanche, est-ce que Lisanne aurait pu dans son état décider une fois seule de longer la rivière ?? En avait elle la possibilité si c’est un endroit ou elles on atterris en chutant de la jungle. Un endroit escarpé duquel on ne peut pas longer la rivière. En avait elle seulement la force ?
Je pense qu’elles sont mortes au même endroit mais je peux évidemment me tromper.
Cela dit la différence trouvé sur les os et les restes, montre que la décomposition et l’état des os n’ont pas subit les même processus chimiques naturels.
Peut être Lisanne a voulu comme vous l’indiquez, recouvrir le corp de Kriss et le mettre à un endroit protégé. Alors que quand elle même est morte, elle se trouvait à un autre endroit ou la décomposition s’est déroulé de façon différente. Sans reparler évidemment des prédateurs qui auraient pu emporter des restes un peu partout et sur des sols chimiquement différents.
. Votre explication sur la disparition du passeport de Kriss est aussi intéressante. Oui, il est tout à fait possible que Lisanne ait voulu laisser ce document avec le corps de Kriss.
Juste une clarification: la passport de Kris a été retrouvé dans la chambre où le filles logeaient chez la famille d’accueil.
le passport de Kris a été retrouvé par Feliciano et Eileen
Merci beaucoup à Romain pour son super travail sur l’horodatage des photos.
L’horodatage des photos est un point capital.
Selon qu’il soit correct ou non, ça change beaucoup de choses.
Je pense notamment à la fameuse série de photos nocturnes… Nous aurions pu penser qu’il s’agissait de photos prises dès la première nuit, ça aurait permis de pencher plutôt vers la thèse de l’égarement des filles… Mais là, on sait que l’horodatage est le bon… Il semble inconcevable qu’elles aient attendu 1 semaine pour essayer de se signaler de cette manière là. Je persiste donc à penser à une privation de liberté très rapide pour les filles.
« Il semble inconcevable qu’elles aient attendu 1 semaine pour essayer de se signaler de cette manière là »
Je suis d’accord avec ALEX.
Je crois que les filles étaient prisonnières quelque part dans la jungle jusqu’à la nuit du 7/8 Avril.
Pour des raisons inconnues:
1) Les ravisseurs se sont-ils momentanément détournés ou distraits?
2) Les filles ont-elles réussi à s’échapper?
à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, Kris et Lisanne ont eu l’occasion d’essayer de se faire remarquer.
Peut-être qu’alors les ravisseurs soient revenus ou les aient repris et àpres … c’est la fin.
MARIO, ITALIA
Je me permets de parler d’un point très important…
Existe-t-il des témoignages de personnes ayant croisé Lisanne et Kris durant la randonnée ?
Très étonnamment, je n’ai absolument rien trouvé à ce sujet !
L’affaire a eu une importante couverture médiatique au Panama, il serait étrange que personne n’ai été en mesure d’apporter un témoignage sur les filles.
Romain, malgré les conditions météo difficiles, a croisé des personnes. Impossible de penser qu’avec une météo magnifique, Lisanne et Kris n’aient croisé personne. De plus, dans cette région du monde 2
… 2 Européennes passent difficilement inaperçues… Surtout Kris d’ailleurs.
Tout a fait d’accord ! Cette couleur pour certains indigènes est appelée la toison d’or et est très apprécié côté curiosité. Macabre mais la première chose que j’ai pensé en voyant la photo des cheveux de Kris est que son cuir chevelu lui a été enlevé et la photo demontre un trophée.
Oui, je me suis posé la question hier et j’ai zappé de la poser. Probablement parceque je creuse l’hypothèse égarement et pas encore vraiment l’hypothèse criminelle.
Mais j’avais relevé cette remarque de Romain sur la fréquentation de Bokete à cette période.
Si Romain à raison et que cette période Mars/Avril est une période de grande fréquentation touristique, alors comment expliquer que lorsqu’elles montent jusqu’au Mirador (entre 11H et 13h30) elles n’aient croisé absolument personne, ni touristes, ni autochtones ?
Elles ont un look reconnaissable , une grande et une plus petite, Kriss est rousse avec un haut rayé rouge et blanc….Bref, si quelqu’un aperçoit les deux en montant ou en descendant, il parait impossible qu’il ne s’en soit pas souvenu , surtout après ce qui est arrivé ensuite.
Or elles sont bien arrivé la haut et c’était bien le 1er Avril.
C’est lundi, donc les occidentaux qui travaillent sont à leur boulot, seuls les touristes visitent et font des excursions.
Je me demande si il aurait été possible de savoir , par les guides par ex ou auprès des hôtels et autres maisons d’hôtes, si des touristes ont été ce 1er Avril au Pianista pour une excursion.
Peut être aussi en consultant internet et autres Facebook puisque les gens ont l’habitude de poster leurs photos de vacances et autres.
Restent les autochtones. Il travaillent eux aussi je pense. Il est possible que certains aient vu les filles et même les ont croisé , comme Romain quand il a fait l’ascension, mais qu’ils préfèrent se taire non pas qu’ils aient quelquechose à cacher mais comme c’est une sale affaire, ils ne veulent pas y être mêlé de près ou de loin.
Il est aussi possible que certains aient vu les filles, et aussi d’autres autochtones, mais qu’ils préfèrent se taire pour éviter les ennuis.
Mais pour ce qui est d’autres touristes, il faudrait savoir si il y en avait vraiment ce jour la pour cette excursion.
Peut être que non. Ou alors on a pas vu passer l’info.
Et certains ont pu faire comme les filles, y aller par eux mêmes sans passer par un guide.
Dans le fond , le seul témoin de leur ascension c’est le chien………..qui est revenu tout seul, mais qui n’apparait jamais sur les photos.
. A propos de photos, moi il y a quelquechose qui m’a frappé quand j’ai commencé à les regarder : jusqu’au sommet du Pianista, au mirador, elles se prennent en photo ensemble, l’une prend l’autre ou elles font des selfies ensemble, tantôt avec les i phones, tantôt avec l’appareil.
Elles sont radieuses, il fait beau, elles s’éclatent.
PUIS, elles passent le sommet et à partir de la il n’y a plus aucunes photos de Lisanne, jamais.
On peut supposer que c’est parceque les deux portables sont dans le sac à dos avec Lisanne et que c’est elle qui prend les photos avec son appareil , OK. Mais pourquoi de temsp à autres, Kriss n’est pas venu pour aussi prendre des photos de Lisanne ou faire quelques selfies ?? Par ex dans le ravine, c’est un endroit particulier, très sauvage, on pourrait imaginer que Lisanne ait eu envie aussi d’avoir un souvenir de cet endroit avec une photo. Peut être songe t elle à en faire eu retour, je ne sais pas.
Mais tout de même, pas une seule photo de Lisanne après la mirador.
Peut on imaginer que c’est Kriss qui veut absolument aller de plus en plus loin et que sentant que Lisanne freine un peu, elle ouvre la voie en obligeant Lisanne à suivre ? Ce faisant, elle oublie un peu de prendre ou de proposer à sa pote de la prendre en photos.
De plus, il y a quand même une petite distance entre le mirador et l’endroit de la dernière photo. Beaucoup d’endroit ou pour moi Kriss aurait du ou Lisanne aurait pu demander de faire des photos ensemble ou d’elle.
Mais non , encore une fois , pas une seule photo de Lisanne.
Moi , ça m’interroge………Peut on imaginer qu’à ce moment la elles ne sont plus seules et que ça a changé le comportement qu’elles avaient l’une vis à vis de l’autre jusqu’au sommet ??
Cela dit je me souviens, et je crois que Romain l’évoque, il y a une guide, un certain Plieno ou quelquechose comme ça, qui a prétendu dans un premier temps qu’il avait croisé les deux filles puis il s’est rétracté en disant qu’il avait confondu avec deux autres touristes…. Alors soit il ment et c’est bien elles qu’il a croisé, soit il dit la vérité et ça prouve qu’il y avait d’autres touristes sur le Pianista ce jour la….Y compris lui.
C’est ce guide qui a fait une photo dont certains pensent qu’il a imité la posture de Kriss au sommet. Au minimum un humour très douteux………
Merci Truci de partager mon questionnement au sujet du fait qu’il n’est fait nulle part mention de témoignages de personnes ayant croisé Lisanne et Kris.
Je pense qu’il y a des locaux qui savent des choses mais qui ont peur de parler. Attention, ça ne veut pas dire qu’ils connaissent le déroulé précis des événements, mais ils possèdent sûrement des bribes d’information qui pourrait permettre à l’enquête d’avancer.
Je pense qu’il aurait été particulièrement intéressant de connaître le profil psychologique et le parcours de vie des personnes étant autour de cette affaire. Ça pourrait permettre d’ouvrir des portes mais également d’en fermer.
Apparemment les filles ont été vues par plusieurs personnes ce jour là lors de leur randonnée jusqu’au Mirador. Par des habitants notamment. Mais ces témoins oculaires ne peuvent dire plus que ce que disent les photos, confirmer qu’elles étaient présentes ce jour là.
Le fait que l’on ne voit pas Lisanne sur les dernières photos ne me choque pas, c’est assez aléatoire. Kris est de plus en avance sur le chemin. La dernière photo semble être une photo « artistique », le paysage y prend toute sa place, le regard y est guidé, si on devait suivre le cheminement du regard, il partirait de la diagonale de la rivière qui traverse la photo pour arriver sur les pierres qui font monter le regard jusqu’à Kris debout et le regard s’évade ensuite sur le chemin qui monte et sort sur le bord droit de la photo. Si je devais analyser la succession des deux photos 507 et 508, je dirais que Lisanne voit le paysage elle prend son appareil et fait une photo de « situation » avec Kris qui avance vers la rivière avant de tourner son appareil à l’horizontal, de voir que la composition se prête à une photo « esthétique » et d’attirer l’attention de Kris pour la photo. A priori, Lisanne à ce moment là n’est pas dans l’inquiétude. Cependant, certains ont vu dans cette photo une inquiétude sur le visage de Kris. Comme certains l’ont dit, on ne peut réellement discerner ce qu’exprime son visage. Chacun y verra quelque chose de différent. Cependant, si on ne voit pas l’expression du visage, je pense que cette perception par certaines personnes est due inconsciemment à la gestuelle de Kris. Inexistante sur cette photo. Aucune pose contrairement aux photos précédentes (mains sur les hanches, bras écartés, pouces levés…). Ses bras sont tombants, inexpressifs. Son corps n’exprime plus la joie. Ses pieds vont en direction du chemin qui monte. Généralement on a tendance à dire dans l’analyse de la gestuelle, que les pieds ne peuvent mentir. Si quelqu’un vous parle face à vous et que ses pieds ne vous pointent pas c’est que la personne ne souhaite pas vous parler, souvent dans ce cas là les pieds de la personne se tournent inconsciemment vers la sortie. Si on appliquait l’analyse des pieds sur cette photo on pourrait considérer que Kris est prête à monter le chemin devant elle. Cependant le regard en arrière pourrait exprimer un doute (à part si celui-ci est dû à un appel de Lisanne). Une rivière c’est inconsciemment une « frontière », s’il s’agit de la première rivière qu’elles rencontrent alors la franchir c’est aller au-delà de cette délimitation naturelle. Peut-être l’hésitation de Kris à cet instant, mais cela n’est qu’une interprétation de la photo.
Pour le fait qu’il soit « inconcevable » que les filles n’aient pas tenté de se signaler avec le flash les jours précédents, il ne faut pas oublier qu’en plein jour c’est inutile et que la nuit elles ne sont pas recherchées à part cette nuit là. Elles ont un appareil photo mais ne songent pas forcément qu’elles peuvent s’en servir autrement, détourner l’objet à une autre fin que de capturer un instant. C’est lorsqu’elles voient des signaux lumineux de nuit que dans l’urgence elles font le rapprochement avec le flash et doivent se précipiter pour l’activer. Certains qui penchent sur la thèse de la manipulation des preuves considèrent que ces photos de nuit ont été réalisées par une autre personne pour lancer sur la thèse de l’égarement dans la jungle. Pour ma part, j’ai du mal à imaginer qu’une personne se soit donné tant de mal pour aller de nuit dans la jungle avec l’appareil photo pour lancer un flash régulièrement avec des écarts qui doivent être de 2 mn en moyenne, déclenchant 90 flashs alors que les secours parcourent la zone. 90 photos durant 3 heures.
De même pour la thèse de l’enlèvement, j’ai du mal à l’imaginer. La personne leur laisserait leurs portables dont elles pourraient se servir (donc mains non ligotées), leur sac, les garderait en vie une semaine (sans demander de rançon…) avec le risque que cela comprend vu qu’elles sont recherchées par tout le monde, que des équipes de recherche parcourent la jungle, que plusieurs hélicoptères la survolent, que la (ou les) personne(s) malgré le risque ne puisse(nt) les empêcher de s’échapper, etc.
@Truci : Pour ce qui est du sac de déchets, voici la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wrMCM9grpkA
A 1mn42, on peut effectivement voir un cheveu briller à la lumière. De ce que j’ai lu aujourd’hui, des analyses ont été faites mais « perdues ». Il y a eu pas mal d’incompétences dans cette histoire. La vidéo est issue d’un volontaire qui s’est porté à la recherche des filles. On voit qu’il n’hésite pas à toucher au sac, à la semelle, la retourner, la reposer, etc. De même je crois que le lieu exact n’a ou n’était pas retrouvé car s’agissant de volontaires ils ne sont pas formés à ce genre de situation, le volontaire a trouvé le sac, l’a rapporté sans repérer le lieu.
Quand on voit que les vidéos de surveillance du magasin où les filles font leurs courses n’ont pas été récupérées à temps et ont malheureusement été supprimées. Apparemment un article montrait l’incompétence des autorités dans cette affaire. Si j’ai bien compris les familles des filles ont du engager des enquêteurs de leur côté, le pire c’est qu’ils auraient entendu des cris au pied d’un ravin, ainsi qu’un bruit qu’ils auraient identifié comme une canette jetée contre une paroi à plusieurs reprises durant plus d’une minute. Ils auraient demandé l’aide aux autorités qui n’ont envoyé personne.
Pour ce qui est des vautours, il s’agit d’un post du 12 avril après-midi d’un journaliste Casper Van Der Kruit. Le message original en néerlandais « Een berggids uit Boquete vertelde ons dat hij gieren boven jungle heeft gezien. Dat zou minder goed nieuws zijn. » La traduction serait selon google trad : « Un guide de montagne de Boquete nous a dit qu’il avait vu des vautours dans la jungle. Ce serait moins une bonne nouvelle. »
Je ne sais pas si les vautours emportent quoi que ce soit avec eux, je penserait plutôt qu’ils nettoient sur place.
Je ne vais pas détailler car c’est une partie sur laquelle je ne suis pas à l’aise, mais à priori les animaux qui déplacent sont plus imposants, ils déplacent en prévision des jours à venir et notamment afin de préserver des autres animaux comme les vautours par exemple.
Pour ce qui est de celle qui rend son premier souffle, c’est difficile de savoir, certains considèrent que ce serait Kris, d’autres Lisanne. Pour ma part j’alterne régulièrement. A savoir qu’il semblerait que les enquêteurs des familles aient retrouvé sur un (ou plusieurs) tronc(s) la lettre « K » gravée. Est-ce que celle-ci si il n’y en avait qu’une indiquerait un emplacement ? Serait-ce pour se repérer dans la jungle ? Dans ce cas d’autres signes auraient été plus simples. Le « L » de Lisanne par exemple. Ou alors une manière d’indiquer qu’elle passe par ces endroits pour les secours qui tomberaient dessus. Peut-être alors qu’à ce moment là, effectivement Kris est celle qui poursuit seule son chemin dans la jungle et laisse « sa » trace…
@Jerry
Merci pour la vidéo, c’est impressionnant si on se dit que ce sont peut être leur sac et la semelle de l’une d’entre elle (Lisanne? Le pied à l’air grand…).
Mais c’est incroyable que le lieu n’ai pas pu être repéré et surtout que les analyses faites sur ce sac et son contenu et la semelle aient été perdues. Les vidéos du magasin demandées trop tard……… La je dois dire que ça dépasse l’entendement.
Pour ce qui est de l’absence de photo de Lisanne , chacun effectivement peut avoir son ou ses interprétations.
Ça peut être normal mais je dirais que ça traduit au moins une chose, j’ai vraiment le sentiment que c’est Kriss qui avait le plus envie de pousser plus loin, qu’elle marchait devant et Lisanne suivait avec peut être moins de conviction.
De toute façon elles n’avaient ni le même physique, ni le même tempérament. Et aussi le fait que Lisanne fatiguait plus vite que Kriss à mon avis et qu’elle rencontrait des problèmes de circulation sanguine dans les jambes à cause de la chaleur.
Pour les vautour je n’avais jamais vu cette interview, mais je n’ai pas le temps d’écumer tout , et il y a tellement de site sur cette affaire.
Mais vous avez raison au sujets des charognards comme les vautours, ils font leur travail sur place à priori. En fait, il faudrait savoir quel type de prédateur carnivore il est fréquent de trouver dans cette jungle en plus des vautours. Et qui seraient suffisamment gros pour embarquer avec eux des morceaux d’une « proie ».
Pour ce qui est d’une thèse criminel, je ne crois pas à l’enlèvement pour une rançon.
Je pense que si crime il y a eu, c’est un crime opportuniste , une mauvaise rencontre sur le sentier, une tentative d’approche des 2 filles qui tourne mal, agressions sexuelles suivi effectivement d’une rapt mais pour empêcher les filles de porter plainte et de raconter. Ce qui évidemment implique leur meurtre à la fin.
Mais je suis comme vous, je ne conçois que très difficilement qu’on leur ai laissé leur portable même si c’est un local qui sait qu’il est impossible de les utiliser de ce côté la. Et je n’arrive pas non plus à croire que ce serait les auteurs qui auraient utilisé les portables pendant 10 jours pour donner le change et faire croire à un égarement.
Idem concernant les photos de nuit. Ça ne me parait pas crédible qu’il(s) passent 3 heures dans la jungle pour faire 90 photos avec l’appareil des filles. Et avec une des filles probablement morte à côté dont il(s) aurait pris une photo de l’arrière de la tête………
Pour moi, si c’est criminel, le sac avec les téléphones et l’appareil photo n’auraient jamais été retrouvé. Juste les morceaux de squelette pour indiquer leur mort.
Du reste, c’est précisément ces photos et cette téléphonie qui mettent le doute et font pencher certains vers l’hypothèse criminelle.
(« Si j’ai bien compris les familles des filles ont du engager des enquêteurs de leur côté, le pire c’est qu’ils auraient entendu des cris au pied d’un ravin, ainsi qu’un bruit qu’ils auraient identifié comme une canette jetée contre une paroi à plusieurs reprises durant plus d’une minute. Ils auraient demandé l’aide aux autorités qui n’ont envoyé personne. »)
La encore je n’avais jamais entendu parler de ça. Vous êtes bon visiblement pour trouver des infos inédites, en tout cas pour moi…….. Si je comprend bien ce sont les enquêteurs engagés par la famille qui sont allé dans la jungle et qui ont entendu ça et il n’y aurait pas eu de suite , ni de la part des autorités , ni de la part de ces mêmes enquêteurs?? Et pas de localisation de l’endroit ?? Ils ne sont jamais revenu par eux mêmes ?? C’était donc dans les 10 jours après la disparition des filles ? Comment est-ce possible?? La j’avoue que j’ai du mal à y croire. Etait-ce lorsque la famille est arrivé à Bokete avec l’équipe cynophile hollandaise ??
Le « K » trouvé sur un arbre ?? La encore je ne connaissais pas cette info. Mais je ne vois pas comment elles auraient pu graver un tronc, elles n’avaient pas de couteau à priori ou d' »outil » qui aurait pu leur permettre de graver un tronc non ?
Ce sont les enquêteurs qui ont trouvé ça, je serai intéressé si il y a une vidéo de ces enquêteurs qui résumerait leur travail et recherche puisque apparemment ils ont trouvé pas mal de choses.
Mais entre le sac de provision avec la semelle qui est trouvé par un volontaire mais avec des analyses perdues et le lieu de découverte géographiquement non répertorié. Les enquêteur des familles qui entendent la canettes mais qui ne vont pas plus loin après avoir alerté les autorités……On finit pas croire que tous le monde s’y est mis pour ne pas les retrouver et pour ne pas savoir ce qui leur ait arrivé…….
Pourtant aujourd’hui, il me semble qu’avec les données GPS on peut avoir et mémoriser les données d’un lieu ?
Bref, pour le moment je reste sur l’hypothèse de l’égarement même si de toute évidence, les autorités locales ont vraiment tout fait pour ne pas exploiter tous les éléments afin de pouvoir établir les faits et trouver la vérité. Et de cette incompétence coupable, nait un flou qui transforme cette disparition suivi de mort en énigme que chacun tente de résoudre mais sans avoir jamais 100% de certitude.
@Truci Si ça vous intéresse, il y a cet article https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Felsiglo.com.pa%2Fcronica-roja%2Ffamilia-holandesas-desconfia-procuraduria%2F23771963 (je t’ai mis un lien google translate). L’enquêteur privé est Emigdio Miranda.
Comme autre enquêteur il y a aussi Verísimo Fuentes qui a travaillé avec Emigdio Miranda. Il y a aussi deux autres enquêteurs privés dont je n’arrive plus à me souvenir des noms (un panaméen ancien garde du corps et un expatrié hollandais). Puis il y a aussi eu d’autres enquêteurs privés mais venus des Pays-Bas.
Peut-être que je devrais écrire un article qui rassemble toutes les enquêtes privées. De cette manière, on pourra avoir un point de vu général des actions qui ont été menées.
Pardon, je viens de me souvenir du nom de l’expatrié hollandais. C’est Erik Westra.
Tout article est bon à écrire. Il est vrai qu’il y a tellement d’infos sur Internet et dans plusieurs langues (néerlandais, anglais, espagnol…) mais pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec ces langues il me semble que ce pourrait être bien d’enrichir en langue française afin de permettre à chacun de pouvoir aborder l’histoire de Kris et Lisanne. L’idéal, comme je disais sur mon premier post serait même de dédier un site à celle-ci de manière à ordonner tous les éléments. La clarté me semble essentielle. Je suis tombé sur des pages de blogs où toute l’affaire était insérée sur une seule page, avec des centaines de photos etc. ce qui engendre un temps de chargement de page considérable. Un site sous wordpress devrait être simple à réaliser et gratuit.
Concernant l’article d’El siglo, celui-ci indique le nom du détective privé, ancien garde du corps : Martín Ferrara O’Donnell. Quant à Verísimo Fuentes, il est présenté comme guide du groupe de recherche de par son expérience de la jungle. Le journal panaméen El Siglo d’où provient l’article (et sur le site duquel de nombreux autres articles sont toujours accessibles sur leur couverture de cette histoire) est également présent pour donner du crédit à cette exploration.
On trouve par exemple sur leur site la thèse officielle retenue par les médecins légistes des Pays-Bas qui ont été sur place, celle de l’accident : http://elsiglo.com.pa/cronica-roja/kris-lisanne-fueron-asesinadas-accidental/23848489
Selon eux, les filles n’ont pu se perdre, il n’y aurait pas de possibilité. Il est vrai que de tout ce que j’ai lu ou vu, les personnes qui ont vu les lieux étaient sceptiques sur l’égarement de départ.
La thèse du crime (vol, viol, crime violent, enlèvement) est également rejetée de par son improbabilité en raison des conditions géographiques, sociales et techniques. En effet, une personne souhaitant voler ne ferait pas 2h de rando aller et 2h retour, elle aurait plus vite fait de détrousser les gens dans la rue. Idem pour le viol, auquel se rajoute le fait qu’elles sont 2, s’il n’y a qu’un seul chemin et que celui-ci est très fréquenté à cette époque cela complique la chose, sans oublier les cris vu qu’il y a des habitations autour. Idem pour l’enlèvement, etc.
@Truci « agressions sexuelles suivi effectivement d’un rapt mais pour empêcher les filles de porter plainte et de raconter. Ce qui évidemment implique leur meurtre à la fin » Dans ce cas là, la personne leur aurait ôté la vie immédiatement après le viol. Si enlèvement à cet endroit ce serait donc à priori forcément une personne habituée à la jungle. Dans ce cas là, elle serait équipée d’une machette. J’ai vu des vidéos où même les enfants se promènent avec leur machette. Si on ne veut pas qu’elles racontent, il y a donc beaucoup plus simple que d’enlever « 2 » personnes pour ne pas être inquiété.
La thèse retenue par l’équipe de médecins légistes qui se sont rendus sur place est celle de l’accident malheureux qui pour eux et la seule acceptable. L’article peut être intéressant pour Romain et servir de point de départ pour les recherches de lieux. Ils considèrent que l’accident est possible sur la descente d’El pianista où se trouvent des zones pentueuses présentant des possibilités de chûtes. Et de cette zone on peut arriver à une rivière qui finit sa course en rejoignant le rio Culebra. Les photos des filles correspondraient à cette zone.
Si cet endroit d’El pianista présente une vue dégagée peut être ont-elles voulu se prendre en photo. J’ai du mal à l’idée qu’elles soient tombées toutes les 2 en même temps. La seule possibilité que je verrais pour cela serait celle du selfie qui diminue le sentiment de danger. Elles se mettent presque au bord, dos au précipice, lèvent leur appareil vers le haut pour avoir le paysage en bas et l’une se déséquilibre (en levant la tête ou autre) et entraîne l’autre.
Pour ce qui est du « K » comme l’indique l’article d’El Siglo, une seule marque aurait été trouvée, d’une hauteur de 4cm. Il serait intéressant également de trouver celle-ci.
Pour ce qui est des autorités locales, peut-être n’ont elles pas apprécié qu’une équipe d’enquêteurs privés vienne faire leur travail, ce qui sous-entendait quelque part qu’ils ne savaient pas le faire. Sentiment puéril qui du coup ne les pousse pas à les aider afin d’empêcher qu’une équipe d’enquêteurs retire la gloire de les retrouver à leur place.
Je vais commencer à préparer un article là-dessus, cela me semble de plus en plus nécessaire. A la base je comptais contacter certains d’entre eux avant de repartir au Panama, afin de les rencontrer sur place. Selon des gens qui font leur enquête de leur côté, il semblerait qu’ils aient des informations inédites qu’ils refuseraient de partager publiquement. Plus particulièrement Westra et Ferrara, mais pour ce dernier, il semblerait qu’il en fasse un petit business ( par rapport à ses enquêtes, si je ne me trompe pas, cela vient de lui l’histoire du camion rouge). Étant donné que je vais écrire un article là-dessus plus tôt que prévu, je vais commencer à les contacter bien avant le voyage au Panama. Avant cela, je dois d’abord faire certains ajouts à l’article 3 (et le 1 aussi). Par exemple, je n’avais pas parlé de la présence des gangs dans la région (mais pour aborder un point de vu critique là-dessus et je ne vois aucun lien apparent avec cette affaire).
Je vais ajouter un fichier avec toutes les photos de nuits, cela sera plus simple d’accès pour tout le monde.
Je vous remercie pour vos commentaires très intéressants. Dans les discussions, le thèse accidentelle n’est pas assez défendue. Je suis plutôt du côté de la thèse criminelle, mais je considère que l’accident reste une possibilité qui reste toutefois moins probable.
Je remercie également tout le monde ici pour les réflexions apportées.
PS: Je vais ajouter un second commentaire plus tard dans la journée pour vous répondre. Je suis très occupé en ce moment.
Un site dédié à la recherche de cette affaire?
L’idée est très bonne mais je ne peux pas me séparer du blog CamilleG. C’est pour son blog que j’écris et c’est grâce à Camille que j’ai eu de la visibilité. Sans Camille, je n’aurais pas commencé à écrire des articles et je n’aurais peut-être pas poussé le projet aussi loin. J’aurais tout gardé pour moi, et fait mes recherches anonymement. Je dois beaucoup à Camille.
Par contre, on peut arranger le blog à ce que tout soit fait de façon claire. A cause de la longueur des articles, est-ce que vous avez des soucis à charger les pages?
Pour les éléments, je peux rajouter une section où les éléments sont accessibles facilement. Créer un tableau qui résume les données digitales. Mettre un fichier à télécharger qui contient toutes les photos, etc… Enfin, créer un fichier pdf téléchargeable qui réunis tous les articles.
J’ai organiser les articles de la façon suivante: Partie 1: le contexte, Partie 2: la chronologie, Partie 3: les éléments et les thèses, puis à l’avenir Partie 4: les enquêtes et les thèses officielles. Le plan pour les articles qui viendront après le second voyage au Panama, n’est pas encore décidé. En revanche, cela sera vraisemblablement des articles sur la préparation, les démarches, les méthodes mises en places, et enfin les résultats et conclusions de l’expédition.
Par rapport à l’expédition, avec le militaire, on va étudier la thèse de l’égarement et de l’accident. On va fouiller toutes les directions que les filles auraient pu prendre et faire du profiling. Yann est compétent dans ce domaine de recherches, et il a plusieurs fois participé à des recherches de personnes perdues dans la jungle. Son expertise en la matière va être extrêmement intéressante. Ensuite, même si je tend vers la thèse criminelle, hors de question de ne pas faire une étude sérieuse sur cette thèse de l’accident et de l’égarement. Personnellement, j’espère que nos recherches vont nous amener à valider la thèse accidentelle. La conclusion sera plus douce pour les familles, et on ne se trouvera plus dans la complexité d’une affaire criminelle. Étant donné que toute la démarche sera expliqué et filmée, on pourra faire la démonstration de la validité de cette thèse. Plus particulièrement, si l’on trouve des éléments qui prouvent nos dires.
Si je n’adhère pas à la thèse de l’égarement ou de l’accident, c’est pour les raisons suivantes:
-l’usage des téléphones
-le comportement sur le sentier et la nature du chemin. Oui, il y a des endroits où les filles auraient pu chuter mais comme pour la thèse de l’égarement, ce ne sont pas des endroits très proches. Je bloque sur l’idée que les filles n’ont pas continué à aller très loin. En revanche, je reconnais que ça n’est pas un argument invalidant la thèse non-criminelle.
Pour le reste, je pense que l’on peut donner des explications raisonnables.
Par rapport au contexte du sentier, je n’adhère pas à la thèse de la préméditation. Pour moi si crime il y a eu, cela n’a été que par opportunisme (le contraire est trop improbable et trop de facteurs extérieurs entreraient en jeu). La zone n’est pas à l’abri de la criminalité, même si elle reste sûr la plupart du temps. Par exemple en février dernier, un détenu en fuite était recherché dans la zone. Il y a aussi de la pauvreté et des frustrations aux alentours et il arrive que des gens peu recommandés puissent fréquenter le chemin. Les sentiers ne sont pas à l’abri d’actes criminels comme on a pu le voir dans certains cas, comme celui des deux françaises assassinées en pleine randonnée en Argentine. Les crimes cela arrive de partout. Enfin, si le sentier reste relativement fréquenté, la jungle permet d’isoler une victime en l’amenant dans la végétation.
En revanche, les éléments principaux qui me font douter de la thèse criminelle:
-le fait que les filles n’aient pas été tuées immédiatement.
-Une mise en scène téléphonique ou, si l’on considère que les filles ont passés elles-mêmes les appels, que les ravisseurs n’aient pas confisqué leurs affaires dès le départ.
@JERRY
La thèse de l’accident sur la descente de retour …..Pourquoi pas mais alors pourquoi les appels ne sont pas passés ?? J’avais imaginé qu’à partir du moment où l’on repasse le sommet et qu’on redescend vers bokete, alors il ya du réseau car on se retrouve à l’intérieur de la vallée en quelque sorte. Non?
Mais peut être qu’il y a quand même des endroits dans la vallée ou il n’y pas de signal…..
@JERRY
Si elles chutent dans un gouffre, il me semble a que les locaux doivent connaitre l’existence de ce gouffre ? Si en plus certains ont entendu un cri , ou des bruits comme un signal etc . Si c’est au même endroit au abords de la descente , il est invraisemblable que jamais personne n’ait tenté d’aller jeter un coup d’œil dans ce gouffre, ou ces gouffres (peut être y en a t il plusieurs).
A vrai dire , il est difficile de se faire une idée de la topographie des lieux , je vais essayer de trouver des cartes pour mieux me rendre compte des distance et de la situation de bokete , des rivières etc
J’en ai déjà vu mais elles sont trop globales.
@JERRY
Saur erreur, je crois avoir lu je ne sais plus ou il y pas mal de temps qu’il y a des chutes d’eau qui sont situées avant le sommet du Pianista (?). Et je me souviens qu’il était expliqué que pour les atteindre, il fallait traverser une petite partie de jungle (?).
Si c’est vrai, est-il aussi possible que sur le chemin du retour , elles aient eu envie d’aller voir ces chutes d’eau et qu’elles se soient perdues ou qu’elles aient eu un accident par la ?
« Agressions sexuelles + rapt »
Elles n’auraient pas forcement été tuées tout de suite.
Si elles ont été blessées et ou attaquées par un local connaissant bien la jungle ou un indigène, et voyant leur inexperience et manque de moyens, le type savait qu’elles avaient peu de chance de s’en sortir de toute façon. Elles ont pu être enfermées au moins quelques jours dans une cabane comme esclaves sexuelles. Sacs gardés à l’interieur donc préservés. Puis voyant le « tintoin » des recherches, elles ont été relachées sachant que de toute façon épuisées et affaiblies, elles mourraient surement dans la jungle…
Aussi, on a coutume de séparer fermement les trois options: égarement, accident et crime. Or, il se peut très bien qu’il y ait deux ou même trois de ces options qui soient mêlées à des degrés divers: un accident même banal comme une entorse peut ralentir leur progression et les rendre vulnerables. Quelqu’un de mal intentionné leur a t il proposé de l’aide, puis en lieu « sûr » (ou pas!), elles ont été attaquées, peut être droguées…
@ROMAIN
Merci Romain pour le lien , je vais le regarder attentivement car je n’avais jamais vu ça avant .
L’idée de faire un article qui rassemblerait les enquêtes privées est une bonne idée je pense.
Car il semble que des choses aient été trouvées qui peuvent avoir de l’importance, si elles sont avérées, dans l’interprétation et l’enchainement des évènements dans cette affaire.
Bonjour Jerry.
Je lis vos commentaires avec beaucoup d’intérêt.
La thèse du crime ne fait pas sens selon vous… Une personne ne serait donc pas capable de faire 4h de marche pour voler, violer, tuer. Vous réagissez comme une personne saine d’esprit pour qui certaines choses sont inconcevable. J’ai travaillé longtemps en service de psychiatrie en tant qu’infirmier… Vous n’imaginez pas l’énergie que certaines personnes atteinte de pathologies psychiatrique lourdes sont capables de déployer et les scénarios morbide que certains criminels peuvent imaginer. L’âme humaine est très complexe.
De mon côté, je penche vraiment pour le scénario criminel. Je ressens une personne très perverse qui a mis en place une sorte de jeu de piste macabre (utilisation étrange des téléphones, la série de photos nocturnes, les objets des filles éparpillés un peu partout, mais surtout le fait que d’autres ossements ont été retrouvé juste à côté de ceux de Lisanne et Kris). Je pense sérieusement à l’œuvre d’un tueur en série qui prend un immense plaisir à jouer avec les autorités et les familles des victimes. Je suis convaincu que le responsable de ce drame a participé aux recherches juste pour voir le malheur des proches de Lisanne et Kris et en jouir.
Il aurait fallu faire une étude psychologique des personnes ayant côtoyé les filles.
Bonsoir,
de toute façon, je crois que la découverte du sac à dos est toujours l’aspect le plus énigmatique de cette histoire.
Que ce soit une affaire criminelle (on a volé le sac à dos après avoir enlevé et tué le filles) ou d’une découverte occasionnelle par quelqu’un dans la jungle: pourquoi on a fait retrouvé le sac à dos deux mois après les événements/la fin des recherches?
La tempête calmée, plus personne qui cherche les filles activement, pas d’enquête criminelle à l’horizon, aucun intérêt à mettre en crise le tourisme qui enriche tellment de gens là-bas…
Bonjour Mario !
Oui, la découverte du sac à dos est vraiment énigmatique… Très énigmatique également la disparition de la photo 509. Effacement complet de la photo grâce à un ordinateur, équipement informatique que les filles n’avaient pas.
Ces 2 éléments sont la preuve qu’il y a eu intervention d’une main extérieure.
@MARIO ITALIA
La récompense. Dans le reportage en anglais fait sur place, on voit bien comme ils sont déçu de ne pas avoir reçu la récompense, ils le disent à la journaliste. Si il avaient su je vous fiche mon billet qu’ils n’auraient jamais rendu le sac à dos.
Or si pas de sac, pas de photos, pas de téléphonies. Et donc une disparition et la découverte de restes. On aurait chercher à comprendre aussi mais la plupart des gens auraient alors considéré ça comme un égarement qui finit mal pour deux jeunes filles mal préparées, sans équipements, n’ayant indiqué à personne leurs intentions, et improvisant sans guide une excursion qu’elles prolongent au delà du sommet. Fin de l’histoire.
Oui d’accord TRUCI, mais cela ne justifie pas le fait qu’ils ont rendu le sac à dos deux mois plus tard.
La récompense de $30,000 avait été offerte dès le 6 avril, pourquoi attendre si longtemps?
Tenu compte de l’état de conservation du sac à dos, il est sûr qu’il était en possesion de quelqu’un depuis longtemps, il n’a certainement pas passé des semaines dans la jungle …
@MARIO ITALIA
Ils ont pu découvrir le sac pas très longtemps avant et le nettoyer. Puis comme ils sont deux, peut être que l’un veut le garder et l’autre veut le restituer. Pour la récompense certes, mais l’hésitation à pu venir du fait que celui qui trouve le sac à dos va être obligatoirement suspecté ou au moins interrogé. Or dans une affaire comme ça, en particulier dans des petit villages ruraux, personne n’a envie de voir la lumière sur lui pour de telles raisons.
On voit ça aussi très bien dans le reportage en Anglais quand les journalistes arrivent en hélicoptère avec tout leur barnum. Les gens ne sont pas du tout heureux de les voir arriver et du reste au début je me souviens que la journaliste est obligé de négocier (probablement avec de l’argent) avec le chef du village pour pouvoir interviewer les gens qui ont trouvé le sac.
J’en ai profité pour regarder à nouveau le reportage/enquête de Romain (la partie 2).
Il est quand même important de noter que les recherches de nuit ne commencent que le 7 Avril.
EXTRAIT DE LA PARTIE 2 DU REPORTAGE DE ROMAIN :
(« Jungle de Boquete et sa ville, lundi 7 avril 2014
Journée : les recherches continuent.
Sinaproc et les forces spéciales de Senafront passent la nuit sur un des lieux de recherche.
Les forces spéciales de Senafront réalisent pour la première fois des recherches la nuit en utilisant des signaux d’appel et de lumière. »)
OR les photos prises de nuit par l’appareil de Lisanne datent du 8 avril …………. Avant pas de recherches de nuit en utilisant des signaux lumineux. Pas d’utilisation de l’appareil photo avec flash. A partir du du 7 avril, on peut imaginer que c’est la nuit du 7 au 8 avril, premières recherches de nuit avec des signaux lumineux, utilisation de l’appareil photo avec flash : Il y a la quelquechose qui ressort quand même d’un rapport de cause à conséquence , Non??
« Ils ont pu découvrir le sac pas très longtemps avant et le nettoyer. »
Je crois que ce n’est pas possible. Si le sac à dos avait resté même deux semaines aux aléas climatiques, la camera et les smartphones auraient subi des malfoncionnements, pas de doute.
Enfin ils ont rendu le sac à dos, et alors pourquoi ils n’ont pas reçu la récompense?
Je sais qu’ils n’ont pas reçu la récompense mais j’ignore pourquoi. Mais c’est sur en tout cas.
Pour la sac, dans un de mes scénarios que j’avais écrit sur la partie 2 (il s’y trouve encore) , j’avais envisagé que les corps et donc le sac aient pu être trouvé par des gens des tribus qui ont gardé le sac et caché les corps. Donc pas très longtemps après leur mort.
Des détrousseurs de cadavres en quelque sorte.
Ils rendent le sac , retournent à l’endroit ou les corps ont été enterré pour prélever des os et les dispersé vers bocca del toro, loin de l’endroit.
Ils sont coincés car ils n’ont pas tué les filles mais ils ont volés des affaires et d’une certaine façon fait du recel de cadavre. Ils ne peuvent pas parler sauf à avouer ce qu’ils ont fait.
Pourquoi le font-ils, d’une part la récompense c’est sur, mais aussi parceque l’affaire devient nationale et même international, et que à présent ce sac leur brûle les doigts. Et quant au ossements déplacé, c’est pour prouver que les filles sont mortes. Plus besoin de chercher ou d’enquêter. Les choses vont pouvoir revenir à la normale.
Merci pour votre reponses.
Je crois que votre scènario est logique et cohérent et je le respecte.
Malgré cela, je reste convaincu qu’il ya une main/des mains criminelle/criminelles derriére cette affaire, pas des simples Ngöbes qui trouvent les cadavres et volent le sac à dos pour la récompense.
Comme je vous l’ai dit je tente de prendre l’hypothèse de l’égarement jusqu’à la tordre dans tous les sens , et jusqu’à la j’ai le sentiment, mais ce n’est que mon sentiment, que ça peut coller.
Pour l’hypothèse criminelle, j’ai plus de mal.
Dans la plupart des cas de disparitions , malgré des apparences mystérieuses et même surnaturelles, les explications en fait sont très rationnelles et logiques. Elles peuvent être criminelles bien sur, mais pas que.
Il y a quelques temsp j’avais vu l’histoire d »un type qui a disparu alors qu’il était employé dans un petit magasin aux états unis.Pendant 20 ans personne ne l’a vu, personne n’a jamais su ce qui lui était arrivé.
Sa voiture était garé sur le parking du personnel, les caméras ne le montrait que le matin quand il rentrait pour travailler. Puis , plus rien. Évidemment on peut imaginer que ses proches et tout le monde ont élaboré des scénarios multiples.
20 ans plus tard, il font des travaux ou quelquechose comme ça et ils sont obligé de déplacer un énorme réfrigérateur dans la réserve…..Derrière, coincé entre le réfrigérateur et le mur , il trouve le cadavre momifié du type. Il était monté sur le frigo, on suppose pour fumer sans être vu ce qu’il lui arrivait parfois , et il était tomber de l’autre côté en se fracassant la tête.
@Truci
« OR les photos prises de nuit par l’appareil de Lisanne datent du 8 avril …………. Avant pas de recherches de nuit en utilisant des signaux lumineux. Pas d’utilisation de l’appareil photo avec flash. A partir du du 7 avril, on peut imaginer que c’est la nuit du 7 au 8 avril, premières recherches de nuit avec des signaux lumineux, utilisation de l’appareil photo avec flash : Il y a la quelquechose qui ressort quand même d’un rapport de cause à conséquence , Non?? »
Vous permettez que j’ajoute cette réflexion à l’article? Je peux vous citer si vous voulez.
Cela expliquerait justement que les filles auraient perçu la présence des équipes, non pas à cause de bruits de voix mais grâce aux lumières qui ont une plus grande portée. Puis, les flash n’ayant pas une aussi bonne portée que les lampes des équipes de recherches, cela expliquerait pourquoi les filles n’auraient pas été repérées à leur tour.
Bonsoir Romain,
est-ce que vous savez jusqu’à où les recherches se sont éloignées dans la jungle pendant les nuits? Le membres du SENAFRONT étaient à pied, n’est pas?
Merci
Je ne connais les zones où ils se sont aventurés, mais ils sont certainement allé très loin. Sur les photos du camp des équipes de recherche, l’endroit ressemble beaucoup à la ferme du guide Laureano (qui a participé aux recherches). C’est un peu difficile de vous l’indiquer sans une carte mais pour faire simple:
-Je vous invite à aller voir la carte dans la partie 2.
-Vous voyez la distance entre la zone approximative d’Alto Romero et le fleuve qui se trouve juste en dessous? De mémoire, vous rajouter ou doubler cette distance en dessous du fleuve. C’est là où se trouve la ferme.
Les équipes ont donc été au moins un peu plus loin.
De nuit, les zones parcourues sont inconnus il me semble. Avec les photos du camps, on sait au moins qu’ils ont fait leurs recherches très loin.
SINAPROC, SENAFRONT, guides, volontaires, Ngöbes, chiens, helicoptères, specialistes du Pays Bas cherchent les filles pendant 12 jours (3-14 Avril) sens de succès, c’est incroyable, surtout si on pense que les filles étaient vivantes au moins jusqu’à 11 Avril (jour de la dernière fois qu’elles ont utilisé le smartphone de Kris)…
@ROMAIN
On sait à quelle heure ces photos ont été prises à priori.
Alors si on parvient à avoir un schédule de recherche des équipes pour tenter de savoir ou ils cherchaient à cette heure la dans la nuit du 7 au 8 Avril, on peut déjà avoir une idée de l’endroit.
Peut être un des membres de cette équipe de recherche peut se rappeler de cette première nuit de recherche et ce qu’ils ont couvert cette nuit la . Heure de départ, Heure de fin. etc
Plinio avait refusé de me parler de l’affaire, mais je peux essayer de lui renvoyer un sms. Si cela ne marche pas, je vais essayer de trouver le contact d’un autre membre.
Le members de SENAFRONT étaient à pied, si les filles ont vu les lumières éclarantes et ont tenté de signaler leur presence, ça signifie qu’elles n’étaient pas trés loin. Je ne connais pas la distance à laquelle on peut noter des èclarantes lancées par des gens à pied. Serait bien de savoir où se trouvaient les membres du SENAFRONT la nuit 7/8 Avril entre 1 at 4 heure du matin, quand les 90 photos étaient prises
Oui, d’autant qu’à mon avis ils ne devaient pas avancer trop vite et qu’ils ont fait des recherches de nuit pendant plusieurs nuits. Mais comme c’est la première nuit qu’elles font des photos, alors je suis d’accord sur le fait que ça ne doit pas être trop loin.
Ce qui me glace le sang c’est que si l’hypothèse est bonne, alors les filles étaient encore vivantes le 8 avril, au moins l’une d’elle, et même après jusqu’au 11. Coincées dans leur trou.
Les équipes de recherche sont passé très près mais elles devaient être complètement épuisées et incapables de crier.
Impossible de faire du feu et de la fumée. Il aurait suffit d’un briquet ou même d’une paire de lunette de vue pour s’en servir de loupe avec le soleil. Impossible de faire un bruit suffisamment fort pour être repéré.
Juste cette branche avec un sac rouge qu’elles ont peut être agité au passage de l’hélicoptère la journée.
Jusqu’à ce moment, la nuit du 7 au 8 avril ou elles ont probablement appercu ces faisceaux lumineux auxquels elles ont tenté de répondre avec leur flash.
Et leurs parents sont a quelques kilomètres de la, dans leur hôtel.
Terrible et insuportable.
Pas de soucis
Merci!
Bonjour Romain,
est-ce qu’il y a la possibilité de vous envoyer une paire de photos que je voudrais vous vérifiez?
Merci.
@RomainC : Je réponds ici car je n’ai pas la possibilité de répondre sur le post de 23h10.
Pour le site dédié, je comprends la situation, vous pourriez créer ce site à 2. Pour être sincère, niveau clarté, que cette enquête soit diluée entre du shopping, de l’huile d’olive et des articles coiffures, cela me surprend. Un site dédié si cela est en plus fait dans le cadre des études me semble plus cohérent pour « réunir » tous les éléments qui sont fort nombreux. Pour autant cela n’empêcherait pas de continuer à faire des articles « résumant » les avancées sur ce blog en tant qu’expert du sujet. Pour ce qui est de la visibilité, je pense que ce sont les articles qui attirent la visibilité. Pour ma part, ce sont eux qui m’ont attiré sur ce blog. Le bénéfice est réciproque à vous 2, Camille a probablement joué le rôle de « Mentor » vous poussant à l’écriture, mais vos écrits ont probablement contribué à la fréquentation de ce blog. Il suffit de voir le nombre de commentaires par sujet pour voir lesquels font le plus réagir.
Comme dit plus haut, vous pourriez vous associer autour de ce site, Camille gérant celui-ci, la partie technique et mise en page et vous le contenu.
Pour le chargement de pages, je n’ai pas de souci sur ce blog. Par contre il m’est arrivé d’avoir des soucis de connexion au blog lui-même, celui-ci étant inaccessible à certains moments. Le souci que je rencontre sur cette enquête c’est la difficulté d’accéder rapidement aux éléments que l’on souhaite étudier, vérifier, etc. Plus il y a d’articles plus on jongle pour rechercher ce qu’on se souvient avoir lu et que l’on souhaite vérifier.
Si l’objectif est de rester sur ce site, j’aurais pour ma part dédié un onglet direct dans le menu d’en-tête. L’enquête prend une telle proportion sur ce blog, qu’elle mériterait selon moi son propre onglet. Et dans le menu déroulant, j’aurais inséré les articles, Informations sur les filles, Info sur le voyage prévu, Carnets de voyage, Le jour J, El Pianista, Données téléphoniques, Photos de nuit, Les Recherches, Eléments trouvés, Les articles de journaux, Les pistes envisagées, Préparation du voyage de repérage, etc. Cela permettrait à une personne qui souhaite relire un sujet de s’y diriger directement plutôt que de jongler parmi les articles et de faire une recherche de mots dans l’article.
Pour ce qui est de l’aspect criminel, seule l’utilisation des portables vous fait douter de la thèse accidentelle. Les filles ont continué d’avancer au delà du mirador puisque le lieu des dernières photos se trouve à une 40taine de minutes du Mirador me semble-t-il (<- C'est par exemple pour cela que je trouve qu'il serait bien de distinguer les éléments dans des onglets distincts, pour vérifier le temps il faudrait que je reparcours les articles). Il est vrai que c'est étonnant qu'elles ne tentent que 2 fois d'appeler le jour J. Est-on sûr d'avoir toutes les données des téléphones ? Comment ont-elles été obtenues ? Peut-être que des sms ont été tentés mais que l'on n'en a pas connaissance ?
@Truci : Pour les chutes d'eau, les filles étaient elles au courant de celles-ci ? Pour ma part, je pense que le plan qu'elles ont en leur possession pourrait aider à savoir si certains éléments sont indiqués sur celui-ci et permettre d'analyser les possibilités qui s'offrent à elles une fois perdues dans la jungle.
@Alex : Pour moi, l'hypothèse accidentelle me semble la plus plausible, je ne vois pas d'éléments aujourd'hui qui permettraient d'en douter ou d'envisager une piste criminelle, ce qui ne signifie pas pour autant que je l'exclue. J'ai découvert cette histoire en pensant qu'il s'agissait d'un crime, les photos à la blair witch, les restes retrouvés… Mais Romain à apporter des réponses à ces éléments. Une équipe de recherche est présente cette nuit là et lance des appels lumineux. Les photos sont issues du même endroit. Les restes ne présentent rien de surprenant à une période de 2 mois passés dans la jungle.
La thèse d'un tueur en série me paraît compliquée. Non pas que je ne puisse la concevoir. On parlerait d'un solitaire qui s'en prendrait à 2 filles, soit quelqu'un qui n'en est pas à son coup d'essai et qui a acquis déjà une expérience suffisante pour asseoir sa confiance et s'attaquer à 2 filles. Dans l'hypothèse d'un tel individu, soit celui-ci voit les filles sur son trajet et reçoit l'impulsion de les suivre, il les voit monter faire la randonnée et les suit. Auquel cas, un tel individu aurait peut-être interpellé les personnes qui ont vu les filles sur le chemin car il ne devrait pas être bien loin d'elles. Cela impliquerait que l'individu connaît les lieux et donc qu'il sache que ces derniers sont fréquentés par des touristes et donc qu'il sera difficile d'y faire quoi que ce soit. Dans un tel cas, l'individu aurait probablement abordé les filles assez rapidement poussé par sa pulsion. On pourrait imaginer qu'il leur dise de poursuivre car il y a des coins sympas et qu'il les retrouve plus tard pour les pousser à continuer et les perdre. Dans un tel cas, si on parle d'un tueur en série, dès qu'il serait hors du chemin il aurait attaqué les filles, s'assurant immédiatement qu'elles ne bougeraient plus, les aurait bâillonnées ou tuées directement et aurait répondu à sa pulsion. En tout cas, j'ai du mal à imaginer qu'une fois fini un tel individu reparte en les laissant en vie.
Dans le cas où ce dernier habiterait dans cette jungle, alors il serait muni d'une machette et aurait attaqué les jambes afin d'éviter qu'elles ne puissent s'enfuir. Je ne vois pas un tel tueur s'amuser avec des téléphones pendant une semaine. Cela impliquerait qu'il sache exactement les données qui puissent être récupérées de celui-ci (une personne des autorités ? Cela s'est déjà vu). Il répond à sa pulsion et repart. Il n'y a pas de jeu de piste avec les téléphones. Un tel tueur éviterait d'attirer l'attention sur son territoire ou de relancer des fouilles, des recherches. Il me semble que les recherches ont cessées assez rapidement. Je crois que Romain avait indiqué la date. D'autre part, un tueur en série aurait conservé le sac en souvenir, notamment les photos des filles. Concernant les autres ossements, il me semble qu'ils appartenaient à une personne âgée et à un enfant. Cela ne correspondrait pas à un tel tueur dont les pulsions doivent correspondre à un profil particulier qui doit les activer. Peut être que ces ossements appartiennent à des personnes ayant habité cette jungle. Il faudrait voir leurs croyances, leurs rites funéraires, etc.
Pour ma part, à ma découverte de l'enquête, j'avais pensé que la photo 509 pouvait exister et que celle-ci était conservée par les autorités comme indice permettant de confondre le criminel. La fameuse information non dévoilé à la presse et que seul le criminel peut connaître pour s'assurer de la véracité d'aveux. Dans ce cas il pourrait s'agir par exemple d'une photo présentant une blessure sur l'une des filles que seul donc le criminel pourrait connaître.
@Mario : Si on considère que les filles se sont trouvé un abri (ce que certains voient dans les photos de nuit), alors le sac aurait pu être également abrité durant ces deux mois. Une personne a pu le découvrir et s'agissant de personnes discrètes ne souhaitant pas attirer l'attention (afin de ne pas être interrogée ou suspectée) et sachant que le sac est dans une cavité que personne ne risque de trouver alors la personne déplace le sac là où elle est sûre qu'il sera trouvé afin que celui-ci revienne aux familles. Comme dit dans un post précédent, j'y vois une forme de respect dans la restitution du sac, qui a pu être nettoyé, dont la personne n'a pas osé prendre quoi que ce soit (de l'argent est toujours présent dedans) ou jeter quoi que ce soit (une bouteille d'eau présente).
Peut-être aussi est-ce sujet à superstitions que de conserver des objets de personnes disparues.
La récompense je pense concernait toute information permettant de retrouver les filles. Le sac méritait récompense selon moi même si rendu trop tard, mais effectivement ne correspondait peut-être pas à ce qui est attendu pour la verser.
J’ai oublié de parler sur ce post précédent de la thèse de l’enlèvement qui se distingue de celle d’un tueur en série. Dans un tel cas, l’objectif serait soit la rançon (mais ce genre d’enlèvement est prémédité et nécessite plutôt une équipe) soit l’enfermement pour abuser à sa guise. Ce dernier type d’individu agit plutôt avec un véhicule afin de transporter les personnes dans le lieu désiré, en solitaire ou parfois en couple afin de rassurer la personne a monter dans le véhicule, et plutôt autour de routes où pourraient se trouver des autostoppeurs dans le cas d’adultes. Il me semble avoir lu que les filles avaient pu faire de l’autostop ou monter dans un véhicule qui les aurait mené jusqu’au sentier. Mais je ne sais plus si ce n’est pas une erreur provenant d’une confusion avec deux autres filles qui ont été sur le sentier le lendemain me semble-t-il.
Après, effectivement on pourrait imaginer que dans cette jungle, un habitant pourrait avoir préparé un tel lieu d’enfermement. Dans ces cas là, généralement tout est préparé bien en avance, les lieux, les liens, etc. J’imagine mal les filles réussissant à échapper à un tel planificateur. Il est aussi possible, quelqu’un citait cette hypothèse, que les filles se perdent, qu’on les recueille pour passer la nuit ou les soigner et que cela dégénère. Auquel cas, cet individu n’aurait pas le profil et agirait sur le coup sans réfléchir en agissant au plus pressé. Cette hypothèse à le mérite d’expliquer dans une telle situation d’enlèvement pourquoi les filles suivraient un individu dans la jungle. Etant donné qu’elles sont 2, si elles sont menacées elles peuvent courir paniquée. L’individu en attraperait une mais pas les 2.
L’hypothèse de l’enlèvement ou de l’enfermement (si pas d’enlèvement et suivi de plein gré) me semble compliquée. Certaines choses pourraient sembler s’expliquer, notamment les appels. La personne qui les aide pourrait faire croire qu’elle tente également d’appeler les autorités, etc. Mais si on s’accorde sur le fait que ce soit les filles qui ont déclenché les flashs afin de se faire repérer, j’ai du mal à imaginer qu’elles déclenchent ces flashs si se trouve dans cette jungle un prédateur dont elles se sont libérées, qui connait bien les lieux, probablement à leur poursuite ou recherche et que ces flashs pourrait également attiré.
L’hypothèse du sac laissé dans un abri est séduisante !
Si on met tout ensemble: y aurait-il, dans cette forêt, une grotte proche d’une rivière, à l’accès très difficile ?
@Geronimo
Oui probablement ou une sorte de gouffre.
Ils le savent, ils ont certains indices qui peuvent amener à penser qu’elles sont la.
Et c’est donc avec un professionnalisme inouïe, une perspicacité sans égale et une motivation absolue qu’ils ont décidé …….de ne pas aller voir par la.
Ces types serait capable de manquer la tour Eiffel sur le champs de Mars.
Je ne pense pas que cet abri soit forcément difficile d’accès. Dans l’hypothèse où elles chercheraient un abri, j’imagine qu’elles choisiraient quelque chose de simple afin de pouvoir être vues, de sortir rapidement si besoin, probablement proche de la rivière pour accéder à l’eau et avoir une vue dégagée par le ciel si besoin d’être vues par les hélicoptères qu’elles doivent entendre. Probablement légèrement en hauteur afin de ne pas être mouillées par la rivière qui doit monter lors des pluies. Pas forcément une grotte mais même ne serait-ce qu’un léger renfoncement dans une paroi rocheuse. Cela peut permettre de se sentir plus en sécurité avec la paroi protectrice dans son dos et un seul endroit à surveiller en face de soi en cas d’animaux sauvages.
Pour ce qui est du pourquoi une personne aurait attendu avant de remettre le sac au lieu de remettre celui-ci et toucher la récompense, une précision trouvée cet après midi sur cette dernière : sur le titre d’un article d’El Siglo datant du 12 mai, il est indiqué que les familles augmentent la récompense (l’article n’est cependant pas accessible). En cherchant un peu, il s’avérerait que les familles offrent une récompense de 2 500 $ dès le 8 avril. Celle-ci monte donc apparemment à 30 000 $ mais qu’à partir du 12 mai (?). Quelqu’un aurait pu conserver le sac un mois supplémentaire pour voir si la récompense serait de nouveau augmentée. Un mois plus tard (peut-être au jour près) le 13 juin, le sac est « retrouvé ».
Personnellement je pense que les filles étaient coincés (et donc accès difficile) près d’une source , parce que sinon je ne comprends pas pourquoi l’une d’elles ne serait pas partie pour chercher du secours: les sentiers sont uniques (contrairement à ce qu’on trouve en Europe pour la randonnée, il s’agit ici de sentiers utilitaires, pour la circulation normale des habitants) et apparemment fréquentés, si elles avaient été proches d’un sentier on les aurait trouvées.
D’autre part l’accès difficile rend aussi plausible la thèse de l’accident.
Pourquoi aucun message d’adieu alors si hypothèse de la piste accidentelle ?
Auteur
On anticipe sa mort, vous pensez vraiment ça ?
@ROMAIN
J’ai lu le l’article du du lien que vous m’avez donné. C’est incroyable, c’était le mercredi donc le 3 avril si je comprend bien. Avec les informations qu’il y a dans cet article il est incompréhensible qu’ils n’aient pas tout focaliser et insister , notamment avec les recherches de nuit qui ont débutées dans la nuit du 7 au 8 avril.
(« Mercredi, le bloc de recherche privé s’est rendu dans les montagnes et a trouvé quelque chose: des traces physiques. Et des voix (plus comme des cris!) Se sont fait entendre au fond d’un ravin.
Celui qui guide le groupe est Verísimo Fuentes, un homme qui vit dans la région depuis plus de 38 ans et qui possède une grande expérience en recherche et sauvetage.
La police de Boquete n’a pas levé le petit doigt.
Les filles ont été vues entrer dans le sentier connu sous le nom d’El Pianista, dans la partie nord de Boquete, à Chiriquí.
C’est là que cette recherche a été relancée, avant le lever du soleil, mercredi.
Alors qu’il était sur le point de rentrer, alors qu’il faisait noir, deux des membres de l’équipe de recherche sentent une odeur de parfum forte mais agréable. Cela ressemblait au parfum d’une femme douce.
Quinze minutes plus tard, tout le monde dans le groupe a entendu un son similaire à celui d’une boîte de conserve heurtant un objet. Le bruit a été de courte durée, moins d’une minute, ce qui dans la forêt est une éternité.
Lorsque le bidon a cessé de biper, un cri a été clairement entendu, une voix très aiguë.
Le groupe a été stupéfait pendant quelques secondes, puis ils se sont lancés à la recherche de l’origine de cet «appel».
La voix semblait venir du fond d’un ravin, qui ne fait pas partie du sentier. »)
Quand on a autant d’indices, on ne lache rien, on reste à l’endroit , on appel du renfort avec des moyens permettant d’éclairer de façon massive aux alentours et dans un ravin en l’occurrence.
Ces filles auraient pu et auraient du être sauvé.
Je me demande s’il ne s’agit pas du mercredi suivant, le 10 ou au-delà. Le 3 cela me semble trop tôt pour que les parents montent une équipe de recherche privée parce qu’ils n’auraient pas confiance dans le travail des autorités panaméennes. Mais je n’en suis pas sûr.
@JERRY
Oui, je n’ai pas regarder exactement quand les parents ont engagé des équipes privées mais ça semble logique.
Mais comme le mercredi 10 avril, on sait qu’une des filles au moins était vivante. Et jusqu’au 11…….
Donc leur attitude est incompréhensible à mes yeux si les détails données dans cet article sont exacts.
Les filles sont dans la jungle depuis le 1 er Avril, ça fait 10 jours et 9 nuits dans cet enfer.
Dans leur état ils ne s’attendaient pas à ce qu’elles sautent en criant et tapant dans leur main comme des pomspoms girl. Donc le moindre indice visuel, odorifique, sonore qui semble sortir de l’ordinaire donc remarquable aurait du provoquer une réaction massive alors que la , ils rentrent et signalent un cri, un bruit et puis quoi, rien.
Il semble même qu’ils évaluent la provenance d’un gouffre ou ravin en dehors du sentier.
Leur attitude est pour moi incompréhensible. Si il y a crime dans cette affaire , il est la : non assistance à personne en danger de mort.
C’est à se taper la tête contre les murs.
J’ai aussi pensé à un truc.
Lorsque le téléphone de Kriss subit pendant quelques jours des dizaines de tentatives de code pin, c’est probablement Lisanne qui fait ces tentatives avec le portable de Kriss mais elle ne connait pas son code pin, ou elle ne s’en souvient plus.
Mais s’agit il du code pin ou du code secret pour rentrer dans le téléphone ?
On est d’accors que une fois éteint, quand on allume son portable à nouveau, il faut faire le code secret qui permet d’accéder au contenu, et ensuite, il faut faire le code pin pour la carte sim.
Car même sans code pin, on peut appeler le numéro des urgences sans ouvrir le téléphone et mettre le code pin. OK ?
Mais si Lisanne tente de rentrer dans le téléphone de kriss c’est peut être qu’elle à bien vu que les recherches sont dans le coin et elle veut utiliser les sonneries du portable pour alerter les chercheurs.
Donc il faudrait savoir si c’est bien le code pin qu’elle tente 70 fois OU le code secret.
La sonnerie d’un portable peut être assez puissante et stridente en fonction de celle qu’on choisit , et c’est un bruit qui peut être repéré car incongru dans la jungle même si il est perçu faiblement.
Elle a pu avoir cette idée mais manque de chance, c’est la portable de Kriss et elle ne connait pas ou ne se rappelle pas son code secret….Ou elle tente de le deviner……70 fois.
Je viens de relire le reportage Romain (partie 2) et je me rend compte qu’il avait rectifié et ce ne sont pas des tentatives de code pin :
(« Ce sont 70 à 90 tentatives d’entrer le bon code PIN, qui sont réalisées sur le téléphone de Kris.
Correction :
Il semblerait que ces tentatives soient en réalité simplement des tentatives de vérifications de signal et non d’erreurs de PIN. J’ai simplement souvent entendu parler d’erreurs de code PIN, mais cela pourrait tout aussi bien être un mélange des deux.
Dans cet article hollandais de RTL Boulevard (https://www.rtlboulevard.nl/entertainment/artikel/1617296/panama-noemt-verdwijning-kris-en-lisanne-ontvoering), on y trouve la mention de quatre-vingts connexions sur les téléphones.
« De ouders zitten nog vol vragen. Zo zijn er DNA-sporen van een onbekende man en een onbekende vrouw op de spullen van de twee gevonden. Ook zou er zo’n 80 keer ingelogd zijn op de telefoons van de vrouwen. Dat zei oud-rechercheur Dick Steffens die de ouders van Kris bijstaat ».
« Les parents sont toujours pleins de questions. Par exemple, des traces d’ADN d’un homme inconnu et d’une femme inconnue ont été trouvés sur les affaires des deux. Il y a aussi environ 80 connexions sur les téléphones des femmes. Raconte, l’ancien détective Dick Steffens qui assiste les parents de Kris ». »)
Dans l’interview du père dans le lien du reportage de Romain il parle de 80 tentatives d’ouvertures (allumé , éteint..??).
Mais peut être que ça veut dire 80 tentatives de faire le code secret pour accéder au téléphone.
Et la ça pourrait coller avec l’explication d’une Lisanne qui tente d’accéder dans les données du portable pour aller chercher les sonneries et tenter de se signaler grâce à ça.
Bravo à Romain pour ce travail prodigieux ! Et à vous tous pour vos réflexions.
Au début je privilégiais la piste criminelle, mais aujourd’hui je suis sûre de la piste de l’égarement.
C’est une expérience vécue dans le maquis corse qui m’a fait penser à ça. Une dispute avec mon ami , il veut prendre un raccourci moi non , on s’engueule, le raccourci évidemment nous perd plus, énervée je tente de retrouver la route par un autre côté, je me perds d’avantage, on se retrouve, mais totalement paumés. 7h après on a croisé quelqu’un qui est venu à notre secours. C’était Juste en corse avec pleins de villages autour. Alors la jungle… Imaginons que Kriss veuillent aller plus loin. Lisanne traine la patte. Ce qui expliquerai les photos séparé. Elles se disputent. Mais Lisanne plus réservée suis son ami. A un moment elle en a marre et trop avancée derrière le sommet veut faire machine arrière et se perds. Kriss la retrouve longtemps après , il est déjà tard. Elles décident de couper croyant prendre un raccourci et s’enfoncent un peu plus… et la suite est telle que l’a décris Truci et Jerry…
Écris trop vite. Désolée pour les fautes .
Écris trop vite. Désolée pour les fautes .
Voici quelques éléments complémentaires :
1) Le chien Blue : je ne crois pas qu’il ait accompagné K&L ; sinon elles l’aurait pris en photo car il était très sociable.
2) Vous connaissez peut-être un blog russe qui s’était intéressé à l’affaire en août 2016
https://www.yaplakal.com/forum2/topic1432247.html
(on peut traduire avec google sauf un passage où il faut faire un copier coller dans le traducteur de google). Il peut contenir des erreurs mais il donne des informations différentes de celles que j’ai lues. En particulier il donne la photo de la carte des recherches officielles. Il indique que le sac à dos a été nettoyé et que des analyses ADN ont été effectuées sur le sac etc.
3) Un site consacré au paranormal contient (de façon cachée!) quelques images intéressantes (qui figurent peut-être ailleurs).
http://www.thegbpa.com/panama-girls.html
4) Une carte de la région : https://www.alltrails.com/fr/explore/trail/panama/chiriqui/el-pianista-trail?mobileMap=false&ref=sidebar-view-full-map
Il faut peut-être s’inscrire pour la voir en détail. En continuant au nord-nord-est de la pianista on voit une rivière (la culebra ?) qui coule vers le nord (et qui en rejoint une autre) : les éléments de K&L ont pu être entraînés vers le nord.
@Truci : Rectification, le mercredi tombait le 9 avril (et non le 10). Sur la chronologie de Romain cela correspond aux premières recherches avec des chiens des Pays-Bas. Les recherches se poursuivent de nuit d’ailleurs. Donc les jours qui suivent les photos/flashs, j’imagine que les secours continuent d’utiliser des signaux lumineux. Mais pas d’autres photos seront faites. Il serait intéressant de savoir si l’appareil photo retrouvé était toujours en état de fonctionner ou si la batterie ou peut-être les piles (je n’ai pas vérifié) étaient à plat. Les flashs consomment énormément d’énergie. Les 3h de fonctionnement associé aux 90 flashs ont pu vider la batterie (dont on ne connaît pas la charge au moment du départ, des photos ayant aussi était réalisées sur le chemin). Peut-être ont-elles lancé des flashs de désespoir bien au delà des signaux lumineux observés. Pour cela qu’il serait intéressant d’avoir les photos avec leurs infos (horaires, etc.) afin de voir l’espacement de celles-ci. Sur la fin j’imagine qu’on les prend de moins en moins rapprochées au fur et à mesure que l’espoir se retire. D’autre part, la chronologie des photos dans le cas où cela se confirmait serait importante car j’imagine que la personne qui prend les photos est prévenue progressivement de la fin de batterie (du nombre de photos restantes par exemple, un voyant rouge clignotant…) et dans ce cas pourrait avoir une autre intention sur les dernières photos qu’elle fait. La fin de batterie expliquerait aussi qu’elles n’aient pas fait de flashs les nuits suivantes.
Pour ce qui est du bruit de « canette », du cri, il semblerait que les conditions n’étaient pas idéales ce jour là pour l’hélicoptère. Mais effectivement ils auraient pu envoyer des hommes vérifier dans le secteur. Après, il est possible qu’ils n’aient pas apprécié que des enquêteurs privés se mêlent à la partie. Que tous leurs hommes étaient déjà engagés dans les recherches, etc. Il est possible aussi que le lieu d’origine du cri et de la canette ait mal été déterminé ce jour là. La jungle doit étouffer ces derniers, ce qui doit rendre la tâche compliquée. Par ailleurs, s’ils retrouvent un vêtement, ils ne trouvent à priori pas la « canette ». Ils trouvent le « K » tracé ce qui doit dire qu’ils ne doivent pas être loin ce jour là.
Pour les codes du portable, je ne sais pas mais peut-être qu’un code PIN erroné a été rentré 3 fois bloquant le téléphone. Après une semaine dans la jungle, si l’on est affamé, épuisé, j’imagine que l’on peut oublier son propre code PIN 3 fois, que l’on se trompe de chiffres, qu’ils se mélangent dans sa tête, ou même que nos doigts se trompent de touches par faiblesse.
L’idée des sonneries est intéressante, je n’y avais pas pensé. Je ne pense pas qu’elle soit cependant si puissante.
Pour ce qui est des téléphones, ce qui m’étonne pour ma part ce sont les données qui circulent. Une dizaine de tentatives d’appels seulement et partagés entre les 2 téléphones. Si on associe cela au fait que les téléphones soient aussitôt éteints « pour économiser la batterie ». Que l’on sait que les 2 téléphones sont au-delà de 50% de batterie. Alors il y a quelque chose qui selon moi n’est pas cohérent. Après vérification, ces batteries durent réciproquement 300h (Iphone4 : Kris) et 450h (Galaxy S3 mini : Lisanne selon les infos de Romain) en mode veille.
A 50%, on serait sur du 150h pour le tél de Kris et 225h pour Lisanne.
Soit environ un peu plus de 6 jours d’autonomie pour Kris et plus de 9 jours pour Lisanne.
Hors c’est le téléphone de Lisanne qui s’éteindrait en premier au bout de 3 jours et celui de Kris au bout de 11 jours (et 1 heure resté allumé).
A la vue de ces données, je me demande si celles-ci sont correctes. J’ai lu un article sur le journal El Siglo qui bien qu’ayant couvert l’affaire comportait quantité d’erreurs et me demande si certaines infos d’origine sur lesquels l’on se base tous ne seraient pas également erronées. Ici, j’ai l’impression qu’il pourrait y avoir une inversion d’appartenance des téléphones. Ce qui correspondrait plus et dans ce cas, si l’on part du principe que le premier téléphone à s’éteindre est l’iphone au bout de 3 jours au lieu de 6, je pense que les tentatives d’appels sont bien faibles pour diminuer de moitié la batterie. Peut-être que toutes les tentatives n’ont pas été indiquées. Ou que le téléphone a pu servir à autre chose qu’appeler. Comme par exemple essayer d’attirer l’attention par sa luminosité. Le premier téléphone à s’éteindre après un allumage sans avoir été éteint est allumé de nuit, 5h du matin. Peut-être était-ce une tentative d’attirer l’attention de nuit… Peut-être également la dernière tentative le 11 avril où le téléphone reste allumé 1h avant de s’éteindre. Peut-être était-il alors utilisé en guise de signaux.
@JERRY
Oui, pour ce qui est des données, il faudrait vraiment avoir le rapport des ingénieurs hollandais (?) qui ont scannés les 2 appareils, ne serait-ce que pour savoir exactement les termes utilisés : Code pin, appel d’urgence sans ouvrir le tel, code secret pour ouvrir les tel etc. Et voir l’historique des batteries aussi.
Encore une fois, le téléphone est éteint :
1/ il est allumé et dans ce cas on peut faire un appel d’urgence SANS faire le code secret et évidemment SANS faire le code pin. En dessous du pavé numérique, à gauche, il suffit d’appuyer sur « urgence » et dans ce cas vous pouvez appeler, même si ce n’est pas votre portable.
2/ Il est allumé et dans ce cas, on peut faire faire le code secret pour entrer dans son téléphone MAIS juste après le système vous indique que votre carte SIM est verrouillée et que pour la déverrouillée, alors il faut entrer la code PIN.
Vous le faites, mais vous pouvez choisir de ne pas le faire et utiliser votre portable sans connexion SIM;
Par ailleurs il n’est pas nécessaire d’entrer dans le portable , donc pas nécessaire de faire le code secret pour s’assurer qu’il y a du réseau. La connexion au réseau se fait automatiquement ce qui vous permet d’appeler le numéro d’urgence SANS faire le code secret et SANS faire le code PIN. Ce sont les seuls numéros que vous pouvez appeler dans cette configuration et c’est évidemment fait exprès.
Ce n’est pas le code pin qui a été rentré 70 à 90 fois c’est sur et Romain a d’ailleurs rectifié.
Soit c’est le tel qui a été allumé puis éteint 70 à 90 fois pour vérifier si il y a du réseau.
Soit à chaque fois après l’allumage du portable, des tentatives de code secret sont réalisées pour accéder au contenu du portable et notamment, comme j’en fait l’hypothèse, accéder aux réglages du tel et « jouer » avec les sélections des sons par ex. Ou même chercher de la musique stockées sur le téléphone et la faire jouer au moment propice pour se signaler.
Pour les batteries tout dépend aussi de l’âge des portables, plus ils sont vieux et utilisés, plus les batteries se déchargent vite. Donc si vous partez sur des portables neufs avec des batteries neuves ………………
Peut être que la capacité de batterie de l’iphone de Lisanne était plus important en durée (avec la moitié en charge) que celui de Kriss en théorie sur deux portables flambants neufs achetés au même moment . Mais si l’iphone de Lisanne datait déjà un peu , et que par ex le portable de Kriss était très récent…Ça peut expliquer.
Personnellement j’ai un Phone qui commence à dater, et la batterie ne tient pas plus de 2 jours, si je ne m’en sers pas et en le laissant allumé. Si je fais un appel de moins d’une heure, il faut que je le recharge ……..
Pour ce qui est de l’appareil photo, je n’ai rien lu sur la batterie qui aurait indiqué quoi que ce soit. Impossible à priori de savoir si lorsqu’elle partent de leur maison d’hôtes, l’appareil photo a une batterie pleine. Et dans quelle état est la batterie au moment ou le sac est retrouvé.
@TRUCI
Blog en anglais
Quote
The camera was also found in good condition, with remaining battery life and researchers were able to view around 133 consecutive photos.
Unquote
@MARIO ITALIA
OK merci, il y a une source ?
Mais ça prouve en tout cas qu’elles auraient pu , probablement Lisanne seule car à mon avis Kriss est déjà morte,
continuer a tenter de se signaler avec le flash à priori. Mais si elle prend conscience que ça ne marche pas et que les flashs ne sont pas vus, alors elle arrête. Et puis elle fait des flash quand elle voit , peut être entend au loin , des équipes de recherche et des signaux lumineux. Après ils ont avancé plus loin ……….
Mais plus tard, après cette nuit du 8 Avril, d’autres viendront notamment le lendemain 9 avril.
Et entre le 7 et le 10 avril, c’est sur cette période que 70 à 90 tentatives vont être faites. Mais tentatives de quoi ?? C’est toute la question. Vérification de la connexion ou tentative de code secret ??
Et c’est bien pendant cette période que les recherches ont été intenses tant par les officielles que par les privés. Si elle entend ou ressent qu’il y a du passage en plus des hélicos, elle a du chercher par tous les moyens à se signaler. Cris, bruit en tapant ou jetant quelquechose, et peut être donc essayer de rentrer dans ce téléphone dont elle ignorait le code secret que Kriss ne pouvait plus lui donner.
La source vient des Pays Bas et elle est fiable.
J’ai un Samsung et je ne sais pas si ça marche aussi avec un iPhone, mais par exemple , pour allumer la torche de mon portable, je dois tout d’abord l’activer, pas besoin du PIN code, tout simplement en apuyant sur un bouton. Peut être que les filles ont allumé le portable pour utiliser la torche et signaler leur presence. Je ne sais pas…
@Mario : C’est précis 133. Si je comprends bien la batterie était donc en fin d’autonomie si ils n’ont pas pu tout voir. Combien de temps faudrait-il pour voir une centaine de photos ? Peut-être 2 minutes. Cela arrive parfois qu’un appareil s’éteint mais que celui-ci fonctionne de nouveau quelques instants si on le rallume plus tard. Mais cela ne durerait pas longtemps. En tout cas on peut imaginer que la personne était informée que la batterie était en fin d’autonomie (peut-être par un voyant lumineux clignotant). Il me semble que l’appareil avait un objectif qui se déployait à l’allumage. Peut-être qu’en fin d’autonomie celui-ci conserve de l’énergie pour rentrer l’objectif et s’éteindre. La personne n’aurait pas tenté de l’allumer et le peu de batterie restante aurait pu suffire à visionner les 133 photos.
En tout cas, cette information montre encore une fois l’amateurisme des recherches si par « researchers » on entend les personnes à qui on a remis le sac, qui l’ont donc ouvert, ont touché les objets à l’intérieur, dont l’appareil photo qu’ils ont allumé pour regarder les photographies, etc et ont donc multiplié leurs empreintes sur ces derniers, compliquant voir empêchant les analyses d’empreintes.
@Truci : Selon ce que j’ai lu, Lisanne possédait le Samsung Galaxy S3 mini. Celui-ci a été commercialisé en novembre 2012. Lisanne le possédait donc depuis moins d’1 an et demi.
La date de sortie de l’iphone4 est plus ancienne : juin 2010. Ce dernier pouvait donc daté au maximum d’un peu moins de 4 ans. Le Galaxy S3 mini de Lisanne ayant « au maximum » 1 an et demi, la batterie n’expliquerait pas cet important écart entre les 2 téléphones et l’extinction première du téléphone de Lisanne.
A part si il y a une erreur sur la propriété des téléphone.
Car si l’on prend le problème en sens inverse et que l’on part de l’Iphone4 de Kris, qui serait donc le plus ancien, celui dont la batterie devrait être la moins performante. Quand bien même l’on considère que la batterie serait neuve de la veille et que dans ce cas les 50% de batterie permettraient de tenir « au maximum » 6 jours en mode veille. comment se fait-il que celui-ci puisse tenir le double de temps, soit l’équivalent des 300 heures d’une batterie neuve complètement pleine, sachant qu’en plus il reste allumé la dernière heure…
@JERRY
Oui, si les données sont bonnes c’est étrange. Mais tout le problème est la, on nous dit que chacun des portables était chargé à la moitié, mais était-ce que c’est vraiment la cas ?
Par ailleurs, on nous dit dans la téléphonie qu’elles allument puis qu’elles éteignent. On a l’heure ou elles allument mais est-ce qu’elles éteignent vraiment les deux tout de suite ?
Je serais vraiment intéressé de lire le rapport d’analyse fait par les experts, vraiment.
Du reste, en analysant les données et la façon dont les portables ont été utilisés, ces experts auraient du eux aussi être surpris que le portable de Lisanne s’éteignent aussi vite quand celui de Kriss dure aussi longtemps.
Il y a peut être des infos que nous n’avons pas concernant la façon dont les portables ont été utilisés pendant toute cette période.
Or la aussi, je ne me souviens pas avoir eu des infos sur des remarques faites après l’analyse des portables qui pointeraient sur des incohérences à ce sujet .
Les batteries d’iphone seraient-elles plus performante que les batteries des Samsung ?
Les iphones auraient ils un fonctionnement qui permettrait de mieux économiser les batteries ?
Précision sur mes posts précédents : j’indique qu’il peut y avoir une erreur de propriété des téléphones, je veux plutôt dire une erreur d’attribution des données aux bons téléphones.
@Truci : Apparemment, selon les données techniques, c’est la batterie du Samsung qui est la plus performante (300h d’autonomie mode veille pour l’Iphone, 450h pour le Samsung).
Pour ce qui est de l’économie de la batterie, comme les téléphones sont « à priori » éteints rapidement (j’ai lu des articles où ils étaient éteints dans les 30 secondes) alors vu le peu d’allumages la question d’économie ne se poserait pas.
A utilisation égale, le dernier téléphone qui devrait s’éteindre serait le Samsung de Lisanne (qui plus est serait le plus récent).
Sur un article lu ce matin, quelqu’un s’interroge également sur l’autonomie.
Le plus performant s’éteint au bout de 4 jours et l’autre au bout de 11 jours.
Pour ma part, je pense qu’il est fort possible qu’il y ait eu une erreur d’attribution des données. Que quelqu’un se soit trompé sur un article, une traduction ou autre et que cela soit reprit par la suite.
D’ailleurs j’ai pu constater qu’il y avait souvent des erreurs sur les données téléphoniques. Vu que chacun récupère les données pour faire des chronologies, tableaux etc, des erreurs s’insèrent à l’intérieur de ces derniers. J’ai par exemple vu l’appel de Kris du 2 avril passer de 8h14 à 18h14 et sur d’autres les premiers appels inversés de propriétaire.
@RomainC : D’ailleurs je profite pour indiquer probablement une erreur sur la chronologie de la partie 2 :
» A 4h50 : le téléphone de Lisanne est allumé pour vérifier le signal.
A 5h : le téléphone de Lisanne est de nouveau allumé, mais il s’éteint à cause de la batterie qui est à présent vide. »
Ces données sont indiquées comme datant du 4 avril, alors que sur les sites consultés il semblerait que tous indiquent la date du 5 avril, le tél de Lisanne n’ayant pas été activé le 4.
Je pense que la confusion de l’attribution des données est plausible. D’ailleurs il semblerait que les 70 à 90 tentatives entre le 6 et 10 soient peut être une erreur provenant d’un journaliste interviewant les parents à l’apoque (il s’agirait peut-être d’une confusion avec les photos de nuit). J’ai lu qu’il pouvait n’y avoir eu aucune tentative et ailleurs qu’il n’y avait eu que 4 tentatives sur cette période.
En conséquence, il est compliqué d’analyser les données téléphoniques sans avoir la certitude qu’il s’agit des données officielles, non erronées, non incomplètes, etc.
Ainsi le premier téléphone s’éteint trop rapidement au vu du peu de données que l’on en a (6 tentatives d’appels, 3 vérification de signal), raison pour laquelle il est possible que nous n’ayons pas toutes les informations sur l’utilisation de ce téléphone (qui est le plus performant des 2 à priori.
D’autre part, dans l’hypothèse d’une mauvaise attribution des données téléphoniques, des pièces du puzzle pourraient s’assembler. Les avis divergent sur la dernière personne restée en vie. Pour ma part je pensais qu’il s’agissait de Lisanne pour une simple raison, les codes erronés sur l’Iphone de Kris. Mais si l’Iphone était le premier téléphone à s’éteindre et le samsung le dernier (vu la différence d’autonomie) alors ce serait le téléphone de Lisanne qui aurait reçu les tentatives de connexion et ce pourrait être Kris qui tenterait d’y accéder. Ce qui expliquerait que l’on retrouve le « K » gravé sur un arbre quelques jours plus tard. N’ayant pas de Samsung je ne sais comment fonctionne l’activation du téléphone, peut-être qu’il n’y a pas de code auquel cas mon hypothèse serait hors de propos.
Pour ce qui est des codes voici ce que j’ai trouvé : « The phone first needs to be unlocked with a special code, which was 0556 for the iPhone, and then the correct PIN code needs to be entered. Which happened correctly until April 5th, 13:37 PM. From that time onward, the iPhone from Kris was switched on and off either without entering a PIN code, or with a wrong PIN code. »
Il y a bien deux codes, il s’agit du code PIN qui était erroné.
@JERRY
Oui tout ça m’a l’air bien confus et je suis assez d’accord avec vous sur le fait qu’à force de reprendre des infos des uns des autres etc, il y a probablement à chaque reprise, des erreurs qui sont faites, sans parler des traductions approximatives.
Il faudrait donc, mais je pense que ça doit être compliqué voire impossible, obtenir le rapport original élaboré par les experts de la police dans lequel ils décryptent la téléphonie des deux téléphones et donnent le détail précis et chronologique de leur utilisation pendant la période.
Bref, il faudrait revenir à la source.
Bonjour,
Ça m’étonne que personne n’ait découvert avec exactitude l’endroit où les photos nocturne ont été prises, pourtant sur place il devrait être possible d’identiter l’endroit à 100% en cherchant et comparant avec les images prises cette nuit là du sol et de la végétation. C’est dommage car il y avait peut-être des indices utiles à l’enquête sur place.
Sans éléments nouveau ont peut faire tout un tas de spéculations, malheureusement je pense que ça ne fera rien avancer…
Je pense aux familles et particulièrement aux parents, ça doit être inimaginable.
@FAB
Oui je suis assez d’accord avec vous sur l’incapacité à retrouver l’endroit ou les photos ont été prises. Endroit dans lequel je pense que les filles sont resté un bon moment et même probablement bloquées là.
Étonnant par ex qu’à ma connaissance il n’y ai pas eu une équipe de recherche composé d’alpinistes ou même de spéléologues pour fouiller toute la zone situé en contre bas de la montée vers la Pianista.
Donc comme malgré les efforts de tout un tas de gens , dont nous sommes modestement, un certain brouillard persiste , et du reste, même pour les familles des deux filles, il y a deux attitudes ou convictions différentes.
La famille de Lisanne pense que c’est accidentel si j’ai bien vu, alors que la famille de Kriss est persuadé qu’il y a eu une intention criminelle…….
Sur ce lien un internaute à fait un tableau récapitulatif des appels avec des sources en bas du doc.
C’est pas mal et ça permet d’avoir une vision globale.
https://3.bp.blogspot.com/-TRV5ie32aIE/WuucfeofjTI/AAAAAAAAe4I/gc_kjWEoALkviw38gwKELrfiCOqVzcUhwCLcBGAs/s1600/ibioblucptypqw.png
1/ Tous les appels sur les deux téléphones ont été fait avec le code PIN jusqu’au samedi 5 avril .
Donc les filles allument leur portable (d’ailleurs pour les premiers appels, les avaient elles éteint ? Elles ont pu juste les fermer et les mettre dans le sac à dos pour crapahuter après le sommet, juste après avoir fait une séance de selfie. D’autant qu’à ce moment la elles n’ont pas de raison d’économiser les batteries au point d’éteindre les téléphones, elles ne savent probablement pas que très vite elles n’auront plus de réseau, et elles peuvent avoir envie de pouvoir recevoir des appels ou des messages).
Elles font chacune leur code secret et aussi déverrouillent leur carte SIM si les appareils étaient éteints. Si les appareils étaient juste fermés, alors elles font juste leur code secret et appel les secours.
2/ Le vendredi 4 avril , il y une chose remarquable :
. Le portable SAMSUNG de Lisanne est utilisée très tôt le matin et puis il n’a plus de batterie. Il est utilisé à priori par Lisanne et avec le code PIN, sinon le réalisateur du tableau aurait noté sans PIN). Donc dès le 4 avril, très tôt , il n’y a plus que l’Iphone de Kriss qui peut être utilisé.
Il y a déjà effectivement une dépense de batterie extrêmement rapide qui n’est pas normale SAUF si Lisanne n’éteint pas son portable et se contente de le fermer.
Cela dit, en bas du tableau on peut voir le récapitulatif du nombre de tentative d’appels pour les deux appareils.
Lisanne a tenté 4 fois le 112 et 2 fois le 911 avec son Samsung ,donc , elle a réalisé des tentatives d’appel 6 fois.
Kriss a tenté 2 fois le 112 et 1 fois le 911 avec son Iphone, donc elle a réalisé des tentatives d’appel 3 fois.
Je me demande si le fait d’appeler 2 fois plus que Kriss pourrait expliquer le fait que sa batterie se soit vider plus vite car quand un téléphone appel en cherchant le réseau ou en tentant de la garder, il dépense beaucoup d’énergie.
Il est aussi probable qu’elle laisse, une fois l’appel lancé, l’appareil un certain temps essayé de capter et d’aboutir. Ce qui dépense pas mal de batterie.
3/ Le samedi 5 avril : Il ya une chose remarquable :
. L’iphone de Kriss est utilisé AVEC le code Pin. Curieusement , un peu plus de 2H30 plus tard, il est à nouveau utilisé SANS le code Pin.
Et par la suite, le code PIN de ce téléphone ne sera plus jamais rentré.
On peut donc imaginer qu’il s’est passé quelquechose ce samedi 5 avril. Kriss a utilisé son Iphone pour la premier appel puisque avec le code PIN. Mais 2h30 plus tard environ, on peut estimer que ce serait Lisanne puisque pas de code Pin.
Dans ce tableau, mais je ne suis pas sur de la crédibilité des infos, il n’est mentionné nul part les 77 tentatives d’appels, ou de connexions, ou de tentative de pin…….qui auraient eu lieu entre le 7 et le 10/11 Avril.
Il faudrait donc considérer que du 7 au 10 Avril, il n’y aurait eu aucune utilisation de l’Iphone.
Et une seule tentative le 11 avril,à 10h50 AM, le téléphone n’étant pas éteint après et se vidant sa batterie lentement jusqu’à 11h56 AM, soit une heure après.
J’ajoute que le fait que Lisanne est fait plus d’appels que Kriss est logique car c’est avec son Samsung que le 2 avril elle est parvenu à avoir une connexion. Kriss n’y est jamais parvenu avec son Iphone.
Je pense qu’elles étaient blessé toute les deux plus ou moins gravement.
Qu’elles sont tombées dans un endroit ou elles sont resté coincé.
Je crois que Kriss est morte la première le 5 avril ou en tout cas avant Lisanne , et avant la nuit du 8 avril.
Et Lisanne a survécu mais dans état pitoyable renforcé par le fait d’être à présent seule avec le corps de son amie à coté d’elle.
Je pense que dans la nuit du 7 au 8 Avril, Lisanne, à demi consciente, à pu entendre les chercheurs et entrevoir au loin des signaux lumineux. Et qu’en faisant d’énormes efforts, elle a saisit son appareil photo et tenté de se signaler avec.
Je crois qu’à ce moment la elle n’avait plus la force de se tenir debout et que ces photos ont été faite à moitié allongé du même endroit, l’appareil pointé vers le haut.
sur le lien ci dessous de Scarlett, vous verrez qu’elle parvient presque à montrer qu’il est possible de coller toutes les photos ensemble pour en réaliser une seule, du même endroit.
https://www.youtube.com/watch?v=-F-qxsfAYrA
Et par moment , la force lui manquant elle fait des photos vers le sol ou face à elles ce qui explique qu’elle prenne l’arrière du crane de Kriss morte, et aussi la pierre su laquelle la branche avec les morceaux de sac, la papier hygiénique et le « miroir » sont posé (comme un campement , et d’ailleurs on voit bien que la photo n’est pas prise de haut ce qui aurait été possible puisque la pierre est en bas avec elles).
Puis Lisanne a encore survécu jusqu’au 11 ou, désespéré , fiévreuse, complètement épuisée et au bout de ses forces, elle fait une dernière tentative, à moitié consciente avec l’iphone de Kriss. Et elle s’éteint lentement d’épuisement en lâchant l’iphone qui restera allumé jusqu’à l’épuisement de sa batterie.
@Truci : Le premier lien du journal La Estrella n’est pas bon mais voici l’article sur lequel la personne se serait basée pour faire son tableau : https://www.laestrella.com.pa/nacional/140908/ultimos-momentos-celulares-registran-holandesas
Comme indiqué sur mes posts précédents, les données téléphoniques divergent d’un site à l’autre, comme ici sur le lien que vous indiquez où il est indiqué que le Samsung s’éteint le 4 avril alors que sur l’article sur lequel la personne se base il est indiqué que le Samsung s’éteint le 5 avril et que le 4 avril il n’est pas utilisé comme on peut le voir sur l’image accompagnant l’article : https://imagenes.laestrella.com.pa/files/image_990_491/uploads/2019/10/16/5da6cc1799909.jpeg
« 4 abril : Apagado. Sin llamado » Eteint. Sans appels.
Pour ce qui est de votre remarque sur le 5 avril, saisie du code puis non saisie du code, sur l’image de l’article panaméen la non saisie du code débuterait le 6 avril mais selon la logique de l’image, le code serait rentré par la suite l’après-midi ce qui va à l’encontre des données qui circulent majoritairement selon lesquelles le code ne serait plus saisi du tout. D’autre part, il n’est effectivement nulle part fait mention de 70 à 90 tentatives (qui comme je l’indiquait plus haut pourrait être une erreur d’un journaliste lors d’une interview des parents).
Ce qui est intéressant sur l’image c’est que sont indiqués également le moment où les téléphones sont éteints.
Je ne pense pas que 3 « échecs » d’appels de plus que l’iphone puisse justifier que le samsung s’éteigne aussi rapidement. D’ailleurs si le samsung s’éteint le 5, on constate qu’il n’a pas été utilisé le 4 de toute la journée. Probablement donc que le 3 celui-ci est déjà quasi vide. Raison pour laquelle il ne serait pas allumé le 4 et le 5 une fois allumé la batterie est épuisée. Soit le 3 avril à 16h19 le téléphone doit déjà être quasi épuisé. Le Samsung à 50% de batterie aurait donc tenu 2 jours, tandis que l’iphone à 50% de batterie aurait tenu 11 jours + 1h05 allumé (alors qu’il est plus ancien et que la batterie dure 1/3 de moins que le samsung).
Pour ce qui est des problèmes qui ont pu apparaître entre l’équipe de recherche privée et les autorités, sur un article que je viens de lire dans ce media La Estrella (concernant des recherches ultérieures à la découverte du sac) il semblerait que le procureur était mécontent que des spécialistes étrangers viennent sans l’avoir demandé en passant par les voies diplomatique et le Ministère public n’a donc pas autorisé l’entrée de ces spécialistes à El Pianista. A la question, que se passerait-il s’ils trouvaient des preuves ? Le procureur répond qu’il étudierait la question.
On voit donc que les autorités n’apprécient pas l’intervention d’autres spécialistes, ce qui peut aider à comprendre pourquoi ils ne les auraient pas aidé lorsqu’ils ont entendu les bruits de « canette » et le cri. Je précise que cet article parle de recherches ultérieures, mais cela donne une idée de l’accueil pour une équipe de recherche privée.
Remarque pour ce qui est des portables, il me semble que les 2 sont rangés dans le sac. Je ne vois pas de portable dans les poches de Kris par exemple. Dans ce cas, les appels des 2 téléphones peuvent être issus de la même personne qui possède le sac dans le cas où l’une des filles se blesserait.
On connais pas le pourcentage qu’avait le téléphone Samsung au début de la randonnée, il a peut-être été plus utilisé que l’iPhone le matin, si le bluetooth des applis en fond ou autres étaient activés la batterie a pu se vider plus vite, beaucoup de gens font pas attention à cela.
La batterie a quand même durée 4 jours même en l’éteignant c’est beaucoup ça montre une bonne gestion.
Concernant l’entrée du code PIN en allumant son téléphone c’est instinctif. Beaucoup de gens ne savent pas ou oublis qu’ils peuvent appeler les secours sans PIN, pourtant c’est écrit à chaque moment où on rentre son code, c’est probable qu’elles s’en aperçoivent au bout de quelques temps…
Je me trompe peut-être, mais a moins qu’elles etaient blessés ou que part exemple elles se soit intoxiquées en mangeant de mauvaises plantes ou autres j’ai du mal a croire que 2 filles d’une vingtaines d’années et apparemment en bonne santé meurent de faim en moins de 15 jours.
Concernant les appels j’en tire aucune conclusion et j’extrapole sûrement, mais ces données pour moi me font plus penser a un égarement/blessure qu’une agression.
C’est complètement imaginatif et au fond j’en sais rien mais si elles sont subis une agression lors de leurs randonnée, pourquoi avoir passé qu’un unique appel chacune ?
Une personne qui subit une agression ou un enlèvement dans ces circonstances doit naturellement être sous le choc émotionnel et dans un état de panique intérieure, j’imagine que si elles avaient accès une minute a leurs téléphone elles ne se seraient pas limitée à un unique appel chacune mais auraient dans le doute tentées au minimum à 2/3 reprises même sans réseau.
Après elles étaient peut-être tétanisées par la peur et n’ont donc pas pu insistées sur le coup, mais pourquoi faire qu’une unique tentative à la fois toutes les 2/3 heures, ne pas multiplier les appels quand elles en avaient l’occasion tous les autres jours de la première semaine ?
Peut-être que l’une d’elles ou les deux pouvaient se deplacer que difficilement à cause d’une blessure et qu’elle se sont résigner à marcher quelques temps au bord du fleuve en esperant trouver un peu de réseau, au bout de 2 ou 3 heures de marche environs elles retentent par désespoir tout en ayant pour obsession de garder de la batterie pour en avoir au moment venue…
D’ailleurs sur les photos nocturnes ont peut voir qu’elles sont sur une hauteur et apparemment a proximité du fleuve, ce qui est logique quand tu est dans une situation de survie ou il te faut de l’eau et du réseau..
Le fait de partir au fin fond du Panama pour apprendre l’espagnol à cet age là, faire plusieurs endroits, aller chez l’habitant, les journaux intimes etc, ça démontre qu’elles
avait un sens de l’organisation, du courage et une grande capacité d’adaptation. Ce scénario où elles décident de pas paniquer, de garder la tête froide pour trouver du reseau pendant une semaine en gardant leurs moyens me surprendrait pas trop…
Après ont en sait rien et on peu faire pleins d’autres scénarios aussi probable, c’est pour ça que cette affaire que j’ai découvert par hasard il y a 3 jours passionne autant 🙂
@FAB
Pour les téléphones, il me semble qu’il est dit que chaque portable était à la moitié des batteries. Auriez vous un lien qui indiquerait qu’on ne connait pas le niveau de batterie du Samsung de Lisanne ?
Sinon, je suis assez d’accord avec vous sur le fait qu’il ne me semble pas si anormal que le Samsung se soit arrêté si tôt par rapport à l’Iphone. Il y a pleins de raisons dont celles que vous évoquez, et elle a fait en plus 2 fois plus de tentatives d’appel que Kriss. Moi ça ne me surprend pas plus que ça.
Bonsoir,
j’aimerais avoir votre avis:
qu’est-ce qui va changer si quelqu’un découvre le lieu des photos de nuit?
Merci
@MARIO, ITALIA
Savoir au moins comment elles sont arrivés la (chutes ?), Comprendre comment elles ont pu atterrir à cet endroit.
Une fois trouvé, évaluer la distance de ce lieu par rapport au sentier etc etc.
Quelle est la difficulté a sortir ce cet endroit ou d’y accéder (Si on est valide, si on est blessé).
ETC
@Truci : Le premier lien du journal La Estrella n’est pas bon mais voici l’article sur lequel la personne se serait basée pour faire son tableau : https://www.laestrella.com.pa/nacional/140908/ultimos-momentos-celulares-registran-holandesas
Comme indiqué sur mes posts précédents, les données téléphoniques divergent d’un site à l’autre, comme ici sur le lien que vous indiquez où il est indiqué que le Samsung s’éteint le 4 avril alors que sur l’article sur lequel la personne se base il est indiqué que le Samsung s’éteint le 5 avril et que le 4 avril il n’est pas utilisé comme on peut le voir sur l’image accompagnant l’article : https://imagenes.laestrella.com.pa/files/image_990_491/uploads/2019/10/16/5da6cc1799909.jpeg
« 4 abril : Apagado. Sin llamado » Eteint. Sans appels.
Pour ce qui est de votre remarque sur le 5 avril, saisie du code puis non saisie du code, sur l’image de l’article panaméen la non saisie du code débuterait le 6 avril mais selon la logique de l’image, le code serait rentré par la suite l’après-midi ce qui va à l’encontre des données qui circulent majoritairement selon lesquelles le code ne serait plus saisi du tout. D’autre part, il n’est effectivement nulle part fait mention de 70 à 90 tentatives (qui comme je l’indiquait plus haut pourrait être une erreur d’un journaliste lors d’une interview des parents).
Ce qui est intéressant sur l’image c’est que sont indiqués également le moment où les téléphones sont éteints.
Je ne pense pas que 3 « échecs » d’appels de plus que l’iphone puisse justifier que le samsung s’éteigne aussi rapidement. D’ailleurs si le samsung s’éteint le 5, on constate qu’il n’a pas été utilisé le 4 de toute la journée. Probablement donc que le 3 celui-ci est déjà quasi vide. Raison pour laquelle il ne serait pas allumé le 4 et le 5 une fois allumé la batterie est épuisée. Soit le 3 avril à 16h19 le téléphone doit déjà être quasi épuisé. Le Samsung à 50% de batterie aurait donc tenu 2 jours, tandis que l’iphone à 50% de batterie aurait tenu 11 jours + 1h05 allumé (alors qu’il est plus ancien et que la batterie dure 1/3 de moins que le samsung).
Pour ce qui est des problèmes qui ont pu apparaître entre l’équipe de recherche privée et les autorités, sur un article que je viens de lire dans ce media La Estrella (concernant des recherches ultérieures à la découverte du sac) il semblerait que le procureur était mécontent que des spécialistes étrangers viennent sans l’avoir demandé en passant par les voies diplomatique et le Ministère public n’a donc pas autorisé l’entrée de ces spécialistes à El Pianista. A la question, que se passerait-il s’ils trouvaient des preuves ? Le procureur répond qu’il étudierait la question.
On voit donc que les autorités n’apprécient pas l’intervention d’autres spécialistes, ce qui peut aider à comprendre pourquoi ils ne les auraient pas aidé lorsqu’ils ont entendu les bruits de « canette » et le cri. Je précise que cet article parle de recherches ultérieures, mais cela donne une idée de l’accueil pour une équipe de recherche privée.
Remarque pour ce qui est des portables, il me semble que les 2 sont rangés dans le sac. Je ne vois pas de portable dans les poches de Kris par exemple. Dans ce cas, les appels des 2 téléphones peuvent être issus de la même personne qui possède le sac dans le cas où l’une des filles se blesserait.
@Truci : Le premier lien du journal La Estrella n’est pas bon mais voici l’article sur lequel la personne se serait basée pour faire son tableau : https://www.laestrella.com.pa/nacional/140908/ultimos-momentos-celulares-registran-holandesas
Comme indiqué sur mes posts précédents, les données téléphoniques divergent d’un site à l’autre, comme ici sur le lien que vous indiquez où il est indiqué que le Samsung s’éteint le 4 avril alors que sur l’article sur lequel la personne se base il est indiqué que le Samsung s’éteint le 5 avril et que le 4 avril il n’est pas utilisé comme on peut le voir sur l’image accompagnant l’article : https://imagenes.laestrella.com.pa/files/image_990_491/uploads/2019/10/16/5da6cc1799909.jpeg
« 4 abril : Apagado. Sin llamado » Eteint. Sans appels.
Pour ce qui est de votre remarque sur le 5 avril, saisie du code puis non saisie du code, sur l’image de l’article panaméen la non saisie du code débuterait le 6 avril mais selon la logique de l’image, le code serait rentré par la suite l’après-midi ce qui va à l’encontre des données qui circulent majoritairement selon lesquelles le code ne serait plus saisi du tout. D’autre part, il n’est effectivement nulle part fait mention de 70 à 90 tentatives (qui comme je l’indiquait plus haut pourrait être une erreur d’un journaliste lors d’une interview des parents).
Ce qui est intéressant sur l’image c’est que sont indiqués également le moment où les téléphones sont éteints.
Je ne pense pas que 3 « échecs » d’appels de plus que l’iphone puisse justifier que le samsung s’éteigne aussi rapidement. D’ailleurs si le samsung s’éteint le 5, on constate qu’il n’a pas été utilisé le 4 de toute la journée. Probablement donc que le 3 celui-ci est déjà quasi vide. Raison pour laquelle il ne serait pas allumé le 4 et le 5 une fois allumé la batterie est épuisée. Soit le 3 avril à 16h19 le téléphone doit déjà être quasi épuisé. Le Samsung à 50% de batterie aurait donc tenu 2 jours, tandis que l’iphone à 50% de batterie aurait tenu 11 jours + 1h05 allumé (alors qu’il est plus ancien et que la batterie dure 1/3 de moins que le samsung).
Pour ce qui est des problèmes qui ont pu apparaître entre l’équipe de recherche privée et les autorités, sur un article que je viens de lire dans ce media La Estrella (concernant des recherches ultérieures à la découverte du sac) il semblerait que le procureur était mécontent que des spécialistes étrangers viennent sans l’avoir demandé en passant par les voies diplomatique et le Ministère public n’a donc pas autorisé l’entrée de ces spécialistes à El Pianista. A la question, que se passerait-il s’ils trouvaient des preuves ? Le procureur répond qu’il étudierait la question.
On voit donc que les autorités n’apprécient pas l’intervention d’autres spécialistes, ce qui peut aider à comprendre pourquoi ils ne les auraient pas aidé lorsqu’ils ont entendu les bruits de « canette » et le cri. Je précise que cet article parle de recherches ultérieures, mais cela donne une idée de l’accueil pour une équipe de recherche privée.
Remarque pour ce qui est des portables, il me semble que les 2 sont rangés dans le sac. Je ne vois pas de portable dans les poches de Kris par exemple. Dans ce cas, les appels des 2 téléphones peuvent être issus de la même personne qui possède le sac dans le cas où l’une des filles se blesserait.
@Mario : Si quelqu’un découvre le lieu des photos de nuit, alors il peut y avoir de nouvelles informations qui en découleraient. On pourrait placer ce lieu sur une carte et déterminer leur déplacement jusqu’à celui-ci, ou si celui-ci a pu être le lieu d’un accident. On pourrait retrouver des traces, objets, restes des filles. Peut-être même un message gravé dans l’hypothèse où les tentatives de connexion visaient à écrire un dernier message. Il s’agit d’un lieu qui se situe au milieu de la chronologie des événements, il pourrait servir à imaginer les différentes possibilités pour arriver jusqu’à celui-ci comme les différentes options qu’elles ont pu prendre par la suite. Dans le cas qui plus est d’un lieu retiré dans la paroi, protégé des intempéries et de la rivière il pourrait être riche d’informations.
Sans compter que la découverte d’un tel lieu permettrait la réouverture du dossier pour les familles avec la possibilité d’avoir plus d’informations sur ce qu’il s’est passé, éliminer peut-être des hypothèses criminelles et obtenir de ce fait une certaine paix.
Mon post ne passe pas, peut-être parce qu’il y a trop de liens du coup je le divise en deux pour voir :
@Truci : Le premier lien du journal La Estrella n’est pas bon mais voici l’article sur lequel la personne se serait basée pour faire son tableau : https://www.laestrella.com.pa/nacional/140908/ultimos-momentos-celulares-registran-holandesas
Comme indiqué sur mes posts précédents, les données téléphoniques divergent d’un site à l’autre, comme ici sur le lien que vous indiquez où il est indiqué que le Samsung s’éteint le 4 avril alors que sur l’article sur lequel la personne se base il est indiqué que le Samsung s’éteint le 5 avril et que le 4 avril il n’est pas utilisé comme on peut le voir sur l’image accompagnant l’article : https://imagenes.laestrella.com.pa/files/image_990_491/uploads/2019/10/16/5da6cc1799909.jpeg
« 4 abril : Apagado. Sin llamado » Eteint. Sans appels.
Pour ce qui est de votre remarque sur le 5 avril, saisie du code puis non saisie du code, sur l’image de l’article panaméen la non saisie du code débuterait le 6 avril mais selon la logique de l’image, le code serait rentré par la suite l’après-midi ce qui va à l’encontre des données qui circulent majoritairement selon lesquelles le code ne serait plus saisi du tout. D’autre part, il n’est effectivement nulle part fait mention de 70 à 90 tentatives (qui comme je l’indiquait plus haut pourrait être une erreur d’un journaliste lors d’une interview des parents).
Ce qui est intéressant sur l’image c’est que sont indiqués également le moment où les téléphones sont éteints.
Je ne pense pas que 3 « échecs » d’appels de plus que l’iphone puisse justifier que le samsung s’éteigne aussi rapidement. D’ailleurs si le samsung s’éteint le 5, on constate qu’il n’a pas été utilisé le 4 de toute la journée. Probablement donc que le 3 celui-ci est déjà quasi vide. Raison pour laquelle il ne serait pas allumé le 4 et le 5 une fois allumé la batterie est épuisée. Soit le 3 avril à 16h19 le téléphone doit déjà être quasi épuisé. Le Samsung à 50% de batterie aurait donc tenu 2 jours, tandis que l’iphone à 50% de batterie aurait tenu 11 jours + 1h05 allumé (alors qu’il est plus ancien et que la batterie dure 1/3 de moins que le samsung).
Pour ce qui est des problèmes qui ont pu apparaître entre l’équipe de recherche privée et les autorités, sur un article que je viens de lire dans ce media La Estrella (concernant des recherches ultérieures à la découverte du sac) il semblerait que le procureur était mécontent que des spécialistes étrangers viennent sans l’avoir demandé en passant par les voies diplomatique et le Ministère public n’a donc pas autorisé l’entrée de ces spécialistes à El Pianista. A la question, que se passerait-il s’ils trouvaient des preuves ? Le procureur répond qu’il étudierait la question.
On voit donc que les autorités n’apprécient pas l’intervention d’autres spécialistes, ce qui peut aider à comprendre pourquoi ils ne les auraient pas aidé lorsqu’ils ont entendu les bruits de « canette » et le cri. Je précise que cet article parle de recherches ultérieures, mais cela donne une idée de l’accueil pour une équipe de recherche privée.
Remarque pour ce qui est des portables, il me semble que les 2 sont rangés dans le sac. Je ne vois pas de portable dans les poches de Kris par exemple. Dans ce cas, les appels des 2 téléphones peuvent être issus de la même personne qui possède le sac dans le cas où l’une des filles se blesserait.
Auteur
Hello @Jerry le blog bloque parfois automatiquement les commentaires avec des liens. Pas d’inquiétude, je le remets manuellement. Belle journée
@Mario : Si quelqu’un découvre les photos de nuit, cela peut permettre la réouverture du dossier pour les familles avec la possibilités d’avoir des réponses aux questions qu’elles doivent continuer de se poser quotidiennement. Le lieu se situant au milieu de la chronologie il pourrait permettre de savoir ce qu’il s’est passé durant ces 7 premiers jours et d’imaginer les hypothèses pour les jours suivants. Il pourrait permettre de découvrir de nouveaux indices, d’autant plus si l’endroit est protégé des intempéries et de la montée de la rivière. Peut-être des restes des filles, des objets, des messages (d’autant plus si les tentatives de connexion visaient à laisser un dernier message). Et dans le cas d’un message, cela pourrait permettre d’évacuer des hypothèses que la famille ne souhaite pas envisager et leur permettre de trouver une certaine paix.
Merci, JERRY.
Si l’endroit (une grotte, un trou, etc…) où se trouvaient les filles est protégé des intempéries et de la montée de la rivière, comment expliquer alors la dispersion des ossements?
Évidemment le lieu ne se trouvait pas prés des ossements sinon on l’aurait trouvé trés tôt avec toutes les recherches qu’ont été faites sur place et/où à kms de distance.
Les animaux sauvage (pumas, jaguars, vautours), qui ont été plusieurs fois évoqués, n’emportent pas des chaussures des montagne avec des pieds dedans et des vêtements (jeans)…
Pour la dispersion, j’imagine qu’elles ont suivi la rivière en espérant arriver sur un village.
Si le lieu des photos est un abri comme semble l’indiquer certains, j’imagine qu’elles ne sont pas tombées directement dessus. Auquel cas, les deux pouvaient marcher (plus ou moins). L’une pouvait être blessée et dans ce cas elle est probablement restée dans cet abri tandis que l’autre partait peut-être en journée à la recherche de secours et revenait le soir la rejoindre. Dans ce cas afin de ne pas se perdre, j’imagine que l’on suit la rivière qui est un repère simple pour revenir sur ses pas. Dans ce cas également, le sac rouge accroché à une branche peut être un repère près de la rivière pour se repérer sur le chemin retour afin de ne pas dépasser l’abri. L’abri est bien pour la personne blessée mais pose le problème de ne pas permettre d’être repérés par les secours. Après se pose le problème de la personne blessée. La laisse-t-on longtemps seule ? Les blessures dans la jungle sont compliquées à cause de l’humidité. Si la personne est fiévreuse alors la personne qui reste tombe dans un dilemme. Rester, s’éloigner légèrement pour revenir ou partir.
Le dilemme cesse une fois que la personne blessée n’est plus. L’autre n’a plus rien qui la retient ou la freine et tente alors sa chance dans la jungle. Elle longe la rivière près de laquelle elle devait être et tombe d’épuisement. En toute logique la rivière est également le lieu où viennent s’abreuver tous les animaux sauvages. Ces derniers n’emportent pas les chaussures mais pourraient déplacer, emporter des parties en prévision de repas futurs ou en vue de nourrir leurs petits.
Merci.
J’étais et je reste convaincu que si on a pas localisé les filles dans la jungle pendant 12 jours ça veut dire 2 choses:
– qu’elles n y étaient pas;
– que l’endroit oú elles étaient cachées ou sequestrées se trouve dans une zone completement differente des lequellles on a fouillé.
Les filles étaient au moins présentes le 1er jour puisque les photos les situe dans la jungle. Leurs téléphones semblent également se trouver dans la jungle puisqu’ils ne captent pas de signal.
Dans l’hypothèse où elles auraient été déplacées, de quelle manière ? A priori dans cette hypothèses elles auraient aussi été déplacées via la jungle. Quoi qu’il en soit elles laisseraient d’autant plus de traces au sol si elles sont plus de 2 à se déplacer.
Il peut y avoir d’autres raisons pour lesquelles les filles n’ont pas été localisées, peut-être que toute la jungle n’a pas été fouillée (je ne sais pas sa superficie mais il me semble qu’elle est importante), les recherches au sol débutent 3 jours après, peut être que les recherches n’ont pas été menées dans les règles de l’art (quadrillage…), et si elles ont été menées dans les règles peut être que les filles se déplacent compliquant les recherches (si elles passent dans des zones déjà vérifiées), si les photos de nuit sont d’elles alors les secours passent non loin cette nuit là, sans compter que les recherches de nuit diminuent la visibilité d’indices qui peuvent échapper de nuit alors qu’ils auraient été visibles de jour…
Je pense qu’elles étaient dans la jungle bloquées dans un endroit très difficile d’accès.
Endroit auprès duquel les recherches sont passé , pas tout près mais pas loin, et les ont raté , et que de leur côté elles n’ont pas été capable de se signaler. Dune part parceque pas de possibilité de faire du feu, et probablement blessé, même une sur les deux. Et chaque jour et chaque nuit supplémentaire les détruit à petit feu car manque puis / ou absence de nourriture, eau de la rivière certes mais qui sur des organismes pas habitués , fébriles et fatigués peu provoquer des diarrhées, l’épuisement, le peur, l’angoisse, la perte de lucidité, la plupart du temps assises ou allongées dans un espèce de demi sommeil comateux. Peut être même de la fièvre si des blessures ce sont infectées. Plus de force pour crier…..
Il ne faut pas oublier cet aspect la : l’état physique et morale dans lequel elles étaient.
Du reste, le 8 avril, si on fait l’hypothèse qu’une des filles à pu voir le signaux le nuit et même tenter d’y répondre avec le flash, alors si elle avait été en état , elle aurait du tenter le lendemain de partir vers cette direction qui de toute évidence pouvait mener a un sentier. Mais elle était probablement à peine capable de tenir debout.
Le problème est la , la jungle est immense et quadriller un tel espace est impossible. Les équipes de recherche ont cherché à partir du sentier en s’en écartant très peu à mon avis. Quant aux signaux lumineux, je pense que c’est des torches mais c’est aussi des fusées éclairantes comme en mer sur les bateaux.
@JERRY
Concernant les données téléphoniques (niveau des batteries, utilisation..), on ne s’en sortira pas sauf à obtenir la rapport original fait pas les experts / policiers/ enquêteurs qui ont scannés les téléphones (Hollandais ou Panaméens).
Il y a effectivement tellement de sites et de chaines qui ont traité cette affaire , sans parler de ceux qui arrangent les données pour que ça colle à leur théorie…….. Au bout d’un moment , il est difficile de réfléchir et de travailler à partir de données aussi peu sures.
Cette histoire des 77 tentatives par ex, c’est quand même n’importe quoi mais si on en tient compte on est alors tenu d’essayer d’en trouver le sens. Et si ça se trouve il y a d’autres erreurs comme celles la telles que celle que vous pointez.
Du coup on est obligé d’avoir un peu de distance par rapport à cette téléphonies. La seule question pour moi étant est-ce que ce sont bien elles qui utilisaient leur téléphone ou quelqu’un d’autre.
Et je pense que ce sont elles , jusqu’au bout.
@JERRY
Sur ce lien qui est le blog anglais de Scarlett, par ex, dans le tableau récapitulatif elle met les 77 tentatives entre le 7 et le 10 avril.
https://koudekaas.blogspot.com/2019/12/the-disappearance-of-kris-kremers-and.html
Or c’est une des personne qui connait le mieux cette affaire.
Sinon il y a aussi la chaine du fameux Juan Perea y Monsuwé ou une annexe google rasssemble tout un tas de documents avec notamment celui qui vous mettez, le scan d’un journal.
https://photos.google.com/share/AF1QipOaDcK-zyudR_UXP4xNvvSpKhbEUNHFkl1cvaGaZrvkiKqkgSL0BK5mjUL2SGcDjw/photo/AF1QipOSrFYvGhuNirbwtEOHA-5YHO-zEOPgZhfN5nQB?key=UjkzUHpsRmtLNUc2RlphdjVTWHRZSVEySjNYS0NR
Bref, que croire, qui a les bonnes infos et les bons datas ?
Auteur
Hello @Truci le blog bloque parfois automatiquement les commentaires avec des liens. Pas d’inquiétude, je le remets manuellement. Belle journée
OK, merci Camille. Bonne journée à toi aussi
@JERRY
Dansle blog anglais de Scarlett, par ex, dans le tableau récapitulatif elle met les 77 tentatives entre le 7 et le 10 avril.
Dans la partie 2 je crois (je ne peux pas mettre le line , ça ne passe pas).
Or c’est une des personne qui connait le mieux cette affaire.
Sinon il y a aussi la chaine du fameux Juan Perea y Monsuwé ou une annexe google rasssemble tout un tas de documents avec notamment celui qui vous mettez en line , le scan d’un journal.
Bref, que croire, qui a les bonnes infos et les bons datas ?
@Truci : Je crois que la possible erreur des tentatives est également évoqué par Scarlet.
Je n’ai pas retrouvé précisément, cela fait partie des blogs longs à charger avec bugs.
Mais voici un passage de Scarlet qui correspondrait à cette erreur des tentatives confondues avec les photos :
« The parents from Kris and Lisanne stated that there were 90 photos taken that night, whereas Dutch newspaper de Telegraaf mentioned 77 photos. »
A priori, vu le manque d’infos sur ces tentatives, je serais plutôt d’avis de pencher effectivement vers l’erreur confondant les appels et photos.
La chaine de Juan je ne la consulte pas. Des vidéos que j’ai pu voir où il se mettait « en scène », visage en gros plan au milieu d’une forêt, ménageant un suspense qu’il étire sur la longueur au lieu d’être direct et les théories qui me semblent tirées par les cheveux, ne m’inspirent pas confiance. Plutôt l’impression d’une personne obnubilée par une théorie qui tente par tous les moyens de tout y raccrocher, fermant les yeux aux autres possibilités et essayant de se mettre en avant par des procédés déplacés… Mais peut-être que je me trompe, je n’ai pas approfondi, je n’ai vu que quelques vidéos et ait consulté je pense le lien indiqué mais qui me semblait un énorme brouillon. Je crois d’ailleurs que certaines photos trafiquées, photoshopées proviennent de Juan et de ses théories.
@JERRY
Alors elle n’a pas updaté son tableau et je n’ai pas lu le reste.
Oui on est bien d’accord sur ce Juan qui ne fait pas vraiment une chaine sur Kriss et Lisanne mais une chaine sur Juan…. et j’y suis allé vraiment et uniquement pour la documentation pour voir si par hasard il n’aurait pas le rapport officiel de téléphonies des deux portables . Il est possible qu’il l’ai du reste car il y a des docs qui ont l’air officiels mais qui sont en Néerlandais……..
@JERRY
Et ce qui est curieux c’est que Scarlett qui est plutôt pro et assez incollable sur cette affaire, est en contact avec ce type. Elle n’a peut être pas le choix que de coopérer parfois.
Cela dit ce qui les rassemble c’est qu’ils croient à 1000% à la thèse criminel.
Je crois que nous avons tous une hypothèse privilégiée et que nous recherchons des éléments qui peuvent la confirmer, c’est quelque chose d’inévitable. Il est très difficile de rester neutre à 100%.
Par exemple, je reste convaincu de la piste criminelle malgré de nombreuses réflexions sur ce blog sont tout à fait logiques et cohérentes par rapport à l’hypothèse de l’égarement ou de l’accident.
@MARIO ITALIA
D’autant que si ça se trouve c’est en partie criminel et en partie accidentel….
Elles ont pu s’écarter du sentier pour fuir ou s’éloigner d’un type ou deux , lourdingue et un peu éméchés , et dont l’attitude, l’état et les paroles, ont pu leur laisser penser qu’ils pourraient ou qu’ils étaient sur le point de passer à l’acte (agression sexuelle). Elles se sauvent , sans prendre garde à la direction, se perdent et finissent même par chuter en se blessant quelque part. Et les types eux s’en vont sans trop vouloir savoir ce qui s’est passé et être accusé etc…
Prenez l’affaire de Pauline Laffont par ex.
C’est une jeune actrice de 25 ans qui est chez sa mère, Bernadette, actrice de la nouvelle vague, dans le sud de la France.
On est au mois d’Aout, elle décide d’aller se balader pour faire un jogging je crois dans les montagnes aux alentours. Elle ne reviendra jamais.
Bien sur des recherches ont été faites et comme il s’agissait d’une célébrité, on peut imaginer que tout a été fait pour la retrouver (gendarmes, locaux, équipe cynophile …..). Mais rien.
Plus le temps à passé, plus les théories les plus fumeuses et les plus insultantes aussi pour la famille se sont fait jour.
Et il faudra attendre 3 mois et demi pour qu’un agriculteur local venu couper du bois au pied d’un endroit escarpé ne repère le squelette de l’actrice qui, après autopsie, s’avère être tombé d’au moins 10 m en contrebas et serait morte sur le coup. Or, des équipes de recherches, y compris avec des chiens, avaient fait des fouilles sur cette zone….
Et le Sud de la France, c’est pas la jungle du Panama.
Oui c’est vrai, ça se passe très fréquemment.
Même ici en Italie, il y a 22 jours, une mère s’est suicidée avec son petit fils de 4 ans en se jetant d’un pylône électrique à haute tension situé dans la campagne. Le corps de la femme a été retrouvé en 2 jours ce de petit enfant 20 jours plus tard…il était tout simplement a 700 mètres de sa mère et la zone avait été fouillée par une centaine de personnes jour et nuit.
Toutefois Pauline, la mère et son petit fils étaient déjà morts lorsque des recherches, ainsi qu’ils ne pouvainet pas essayer de signaler leur presence; Kris et Lisanne étaient vivantes au moment des recherches (jusqu’au 11 Avril si on croit que les appels de secours on été fait par les deux) qui se sont deroulées sur 12 jours.
@MARIO, ITALIA
Mais je crois que précisément elles ont tenté de signaler leur présence mais ça n’a pas marché, et les tentatives d’appels, prudents dans leur nombre pour économiser la batterie, en sont pour moi une preuve. Elles sont intelligentes rationnelles.
Le flash et les photos de nuit plus tard coïncidents avec les premières recherches de nuit, c’est ma conviction.
La nature de ces photos, prises vers le haut, du même endroit par Lisanne qui n’est pas debout mais à demi-allongée et qui par ailleurs parfois, par manque de force ou déséquilibrée, fait des photos de l’endroit ou elles gisent , et même une photo de l’arrière du crane de Kriss, que je crois morte à ce moment la.
Plus tard , le lendemain avec les équipes privées , le semblant de cri, le bruit, l’odeur de parfum ou féminin. Elle (s) essaie encore.
SI les 77 tentatives sont réels, mais rien n’est moins sur, alors cette obstination non pas à entrer un code pin puisque pas besoin de code pin pour appeler les urgences , ni pour vérifier la connexion/réseau. Mais en revanche une obstination a deviner le code secret du portable de Kriss du 7 au 10 probablement pour utiliser les sons et les musiques contenus dedans ……Car elle (s) entend l’hélicoptère, peut être des voix au loin ou même plus près, mais elle n’est pas en état de crier , de hurler .
Et ce qui a à joué contre elles c’est que n’ayant dit à personne ou elles allaient se balader, lorsqu’elles disparaissent , il faudra quasiment 4 jours pour commencer les recherches. 4 jour et 4 nuits ou elles ont du vraiment être désespérées, sans compter la possibilité de blessures plus ou moins graves et immobilisantes pour l’une de des deux , voire les deux.
Enfin , comme vous dites c’est vraiment une histoire de conviction et c’est la mienne.
Et par ailleurs, les équipes de recherche ont suivie le sentier, de nuit comme de jour, et n’ont pas du s’éloigner beaucoup de ce sentier . Jute des lampes torches puissantes et des fusées éclairantes .
Seulement les filles sont à seulement 1 ou 2 km de la , même plus près, quand bien même ont elles vus tout ça , même une seulement, comment aurait elle pu ,compte tenu de son état, en faire plus que ce qu’elle a fait ?
Et quant aux équipes de recherche, elles ne savent pas du tout ou pourrait être les filles, donc elles sont allé très loin en suivant le sentier vers bocca del torro je crois, je veux dire en direction, en se disant qu’ils pourraient les trouver sur le sentier ou tout à côté.
Mais on ne peut pas les blâmer car comment fouiller et quadriller un endroit aussi sauvage, aussi vaste, dans lequel il est difficile d’évoluer dès qu’on sort du sentier.
Dommage que les drones n’aient probablement pas été aussi développés et utilisés qu’aujourd’hui car au moins ils auraient pu « explorer » toutes les rivières sur leur longueur, et aller regarder la ou les hommes ne pouvaient pas ou très difficilement.
Tiens d’ailleurs, peut être Romain pourrait penser si il retourne la bas à utiliser un drone.
Concernant les drones en 2014 la police du Panama ne devait pas en avoir et encore moins avec camera thermique. Maintenant les recherches de jour et de nuit peuvent se faire avec ces drones (pour repérer des personnes vivantes).
@ROMAIN
Bonjour,
J ‘ai encore relu le reportage/enquête , le passage dans la partie 3 sur les ossements est quand même très intéressante.
Vous confirmez que le le fait de retrouver des ossement après 2/3 mois correspond à un processus normal.
Mais surtout vous dites :
(« A propos du pelvis, une information intéressante à relever du rapport d’autopsie est que cet os montre également des traces de carnivores et de rongeurs. »)
Or c’est quand même une information majeure puisque il y a très peu d’os qui ont été retrouvé et que au départ il était dit un peu partout qu’on ne trouvait la trace de prédateurs sur aucuns de ces os. C’est donc faux.
Ca peut donc confirmer la théorie selon laquelle, après leur mort, les corps se décomposent en plein air, et attirent ce faisant tout un tas de prédateurs qui dispersent les restes des filles un peu partout dans la jungle et évidemment à des endroits et dans des directions différentes.
Parfois en les enterrant, parfois en les mettant dans leur tanière etc etc.
Et du reste certains os ont des traces de racines, ce qui prouve qu’ils ont passé du temps enterré. Mais pas tous évidemment.
Mais par ex, Scarlett va vous expliquer qu’aucun des os n’a de traces de griffes et de dents ??? Alors je me pose la question . Je crois avoir compris que vous avez en main le rapport d’autopsie original et complet. Est ce que vous pensez que personne ne l’a eu jusqu’alors. Et que les infos donné dans les journaux auparavant n’avaient qu’une partie des infos et ne parlaient pas de traces de dent et griffes sur le pelvis ??
Il faut savoir une chose, c’est que l’objectif de Scarlet n’est pas de faire de l’investigation mais de rassembler le plus d’éléments possibles sur l’affaire (journaux et recherches que des gens viennent volontairement lui partager). J’ai pas mal de fois discuté avec elle, et le truc c’est ce que je vois ne correspond pas avec certains écris de journaux officiels. Elle pense que j’ai peut-être des rapports antérieurs, mais je ne sais pas trop quoi en penser. Soit ils ont fait d’autres rapports par la suite, soit les journalistes font de sensationnalisme.
Une précision, je n’ai pas l’ensemble des rapports. Ce que j’ai:
-le rapport général sur tous les ossements
-le rapport sur la côte et les os d’inconnus retrouvés
Ce qu’il me manque:
-le rapport sur les os de Lisanne (ce qui constitue au moins un document)
De ce que je vois sur le rapport, c’est qu’il y a des traces de carnivores et de rongeurs (et de racines aussi) sur le pelvis de Kris. Donc, d’une certaine manière, il y a eu une intervention animale. Je ne sais pas si ce sont des traces de dents puisque cela pourrait être des traces de griffures. En revanche, le rapport ne mettant pas en cause les animaux dans la mort (en résumé ils ne peuvent pas dire grand chose), je pense qu’il s’agit de traces de griffures. Pour le reste des os, soit il n’y a rien du tout, soit il y a seulement des traces de racines.
Pour les traces de racines, ça ne veut pas dire nécessairement que les os étaient sous terre. En surface, les plantes ont bien pu pousser sur une certaine surface.
Vous avez parlez plus tôt de Juan. Je vais vous dire une chose sur lui. Si cette personnes a réussi à publier des photos inédites et les journaux des filles, c’est parce qu’il s’est permis de piquer le boulot de deux canadiens (ils veulent rester anonyme). Ces deux canadiens avaient réussi à obtenir les photos des journaux intimes, des photos inédites et ce sont eux qui avaient retrouvés la photo mystérieuse de la rivière. Parmi les photos inédites, certaines étaient celles que j’avais obtenu (j’avais échangé mes photos avec ceux des deux canadiens pour compléter les photos que j’avais). Juan s’était aussi permis de publier l’extrait de rapport de police (plus précisément: rapport hollandais destiné à la police panaméenne) concernant l’appel vers 1h du matin que j’avais confié à Scarlet en guise de remerciement pour les discussions que nous avions eu. Au final, malgré tout cela, il ne s’est jamais gêné pour nous critiquer par la suite. Tout ce que Juan veut c’est se construire une popularité sur une affaire criminelle. Tout ce qui éloignerais ce cas de l’accident, est à rejeter selon lui. En résumé, je n’apprécie pas vraiment cette personne.
Une précision sur Scarlet. Je ne comprend pas pourquoi elle continue de collaborer avec Juan. De ce que je retiens de mes interactions avec elle, c’est que c’est une personne qui recherche sincèrement la vérité. C’est une personne qui me paraît tout à fait honnête.
@ROMAIN / JERRY
Concernant Juan, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que c’est un mégalo et que cette affaire est pour lui un business dont il rêve qu’il ne s’arrête jamais. Ce qui peut l’amener parfois à une certaine ‘malhonnêteté » et à des thèses totalement capillotractées.
Oui je suis d’accord avec vous concernant Scarlett, je la crois sincère mais tellement convaincu que c’est criminel qu’on a le sentiment qu’elle se comporte comme une joueuse ping pong le but étant de toujours trouver l’argument qui va contredire une thèse différente.
Je lui ai proposé ma version élaborée au cours de nos échanges, en profitant de ce montage qu’elle a réalisé avec toute les photos en parvenant presque à n’en faire qu’une. Et qui selon moi confirme qu’une des filles tente de signaler et est à moitié gisante quand elle prend ces photos.
Puis qu’elle est morte et ensuite la décomposition, les prédateurs …..etc
Bref, ses réponse (je la laisse en anglais , je pense que vous êtes anglophones):
« Do you have an explanation for the state of the bones and their location? Found not in a ravine or anything, but close to the hamlet of Alto Romero? One set fully decomposed, the other in an early stage, but found in each others vicinity? Then intact skin from Lisanne found 5 months after they went missing, how does that fit in with your theory?
I wonder, have you read my blog though? or any other detailed info about the whole case? Because the autopsy report findings indicate there are no microscopic traces or signs of animals. No predator teeth or claws on those bones. You can be certain no animal dragged those bones around therefore.
You are talking about a tiny tiiiiny chance that animals dragged those bodies to civilization and then left not one single mark on those bones. All in all there was a pelvic bone, a rib bone, a femur and tibia bone and a foot, and none of them showed any sign of animal predation. You know how small those chances are when those bones laid in the jungle? Minute. It’s pretty ridiculous if you ask me, to still count animal predation as a factor here. And the pathologist came to the same conclusion; no animals dragged those bodies around or played a part in their decomposition.
There was half an army out there plus half an army of volunteers and local guides, who searched for months (!) in this rather limited area, size wise. Every ravine, gorge and cave was explored. Problem being; all the ravines or steep slopes are around the Pianista trail (or further away at Baru volcano, where they were not). And there was no trace of them there. Even the sniffer dogs found nothing. But you are entitled to your own opinion. Just wanted to provide you with the hard forensic evidence. How you interpret those hard facts, well that’s up to you »
Donc elle ne croit pas à que des prédateurs aient pu éparpiller les restes de deux filles.
Elle affirme qu’absolument aucune des parties de squelettes retrouvées ne comporte de traces de carnivores, rongeurs etc / on est donc la en contradiction avec ce que Romain à pu lire sur le rapport d’autopsie concernant le pelvis.
MAIS dans ce qu’elle répond il y a deux choses intéressantes :
. Elle évoque cette chaussure avec le pied retrouvé avec je crois un lambeau de peau , 5 mois après, et la il est évidemment très difficile de l’ expliquer ou il faudrait qu’un spécialiste de la décomposition des corps,en milieu tropical confirme qu’il est possible qu’un corps ou une partie d’un corps , après 5 mois dans la jungle et dans certaines conditions naturelles évidemment, que cet état soit possible.
La présence du pied encore à l’intérieur de la chaussure par ex a t il pu avoir une influence ?
. Elle explique que tous les moindres recoins y compris les gouffres et autres ravines ont été visité mais qu’on a jamais rien trouvé , aucunes traces.
La je ne sais quoi penser, ont-ils réellement été partout ? Elle semble dire aussi que la zone a fouiller était très délimité. Mais peut être comme j’en faisait la remarque, ils ont cherché assez près du sentier et sur le sentier, aux abords. Mais si les filles se sont perdues, qu’elles ont persisté à chercher leur chemin pendant les 4 premiers jours , convaincus que personne ne savait ou elles étaient, alors elles pouvaient être beaucoup plus loin que la zone de recherche définie. Et ni Scarlett, ni personne ne me fera croire qu’ils est possible de fouiller et chercher partout dans ce cas tant la jungle est immense.
Par ailleurs elle évoque aussi les chiens mais avec l’exemple que j’ai donné plus haut dans les commentaires avec le cas Pauline Laffont, on voit bien que les chiens ne sont pas infaillibles et que probablement pleins de facteurs (direction des vents, habitudes des chiens au milieu tropical…) sont à considérés qui peuvent rendre l’utilisation de ceux ci infructueux.
Il serait intéressant que Romain fasse une partie sur ces fameuses recherches, parce que contrairement à Scarlet ce que j’ai lu ne m’inspire pas grande confiance. Le retard déjà, la qualité, j’ai cru comprendre qu’ils n’avaient peut-être pas le matériel adéquat (cordes, bottes, gps, médecins…), que les premiers chiens étaient inadaptés, c’est pour cela que spécialistes hollandais ont souhaité intervenir et ont dû attendre que le Panama les autorise à y aller, pour cela que la famille a souhaité engager des recherches privées (ce qui montre la confiance dans les recherches officielles), une équipe privée qui n’a eu visiblement aucun soutien, même les guides ont refusé de les accompagner, les hommes chargés des recherches souhaitaient apparemment abandonner celles-ci assez rapidement car trouvaient cela inutile alors qu’il restait de nombreuses pistes à explorer, les conditions étaient si compliquées que plusieurs se sont blessés physiquement, etc.
Enfin, j’ai aussi une interrogation concernant ce pied et ce lambeau de peau qu’on a trouvé je crois enroulé.
Je me dis que quand quelqu’un meurt, son corps si on y touche pas, dans l’immense majorité des cas se décomposent et subit plusieurs stade de décompositions jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le squelette. OK.
Mais il arrive aussi que les corps se momifient. Bien sur ça arrive dans des endroits très froids. On retrouve par ex des gens dans les glaciers parfois 30 40 ans après qu’ils se soient tué en chutant. Mais c’est dans la glace. On retrouve aussi dans le permafrost des mammouth avec fourrure, mais c’est aussi la conservation par la glace.
Mais on retrouve aussi des gens momifiés, chez eux par ex, mais qui ne sont pas dans de la glace.
Est-il possible que la nature spécifique d’un sol par ex, et la localisation de ce pied et de ce lambeau (à couvert) ait pu ralentir au lieu de l’accélérer la décomposition et la faire dériver vers un début de « momification » ??
Effectivement ce sont les sentiments que j’avais des deux personnes. A lire le blog de Scarlet je n’ai effectivement vu qu’une somme d’éléments mais pas de tentatives de les manipuler. Par contre les pages de son blog sont trop chargées, c’est l’un de ceux avec lesquels je bug.
Probablement que Scarlet reste en contact avec Juan au cas où il récupérerait de nouvelles données afin d’en avoir connaissance. Il faut parfois prendre sur soi pour obtenir des informations.
Pour ce qui est des journalistes, j’ai l’impression que certains ont un peu écrit n’importe quoi à l’époque et ont brodé autour. Par exemple, sur l’un des articles d’El Siglo on peut lire un journaliste s’interroger sur le deuxième sac qui n’aurait pas été retrouvé (alors que ce dernier est resté dans leur chambre et qu’elles n’avaient qu’un seul sac) et une somme d’erreurs considérables (l’un des commentaires de l’article en a compté 6 me semble-t-il sur un article qui ne doit pas dépasser les 20 lignes).
Pour ce qui est des os, les traces de carnivores, de rongeurs et de racines éliminent effectivement certaines théories criminelle qui voyaient en ces derniers une intervention humaine. Pour ma part, par traces de carnivores j’entends plutôt des traces de crocs que de griffes ce qui expliquerait la nature « carnivore », sinon j’imagine qu’ils auraient indiqué griffures et les auraient déterminées. Si carnivores j’imagine qu’ils interviennent en premier, très rapidement (de par leur odorat), ce qui explique d’éventuels déplacements, les rongeurs viennent nettoyer par la suite ce qui a été laissé, et les racines peuvent alors laisser leurs traces.
Pour ma part, l’information qui m’interpelle, c’est la « périostite » présente chez Lisanne. De ce que j’ai lu sur cela, j’imagine que celle-ci à pu provenir d’un effort excessif dans la jungle.
Sur wikipedia, l’une des causes :
« périostite d’origine micro-traumatiques par surmenage des muscles anti-valgus du pied (90 % des périostites, par un terrain inadapté à l’activité sportive (sol trop meuble : course sur sable, ou à l’inverse trop dur: bitume), chaussures inadaptées. »
La jungle devrait correspondre à ce terrain inadapté et le surmenage pourrait correspondre à une longue marche excessive durant des jours dans cette jungle. L’une des complications peut être la fracture de stress ou de fatigue.
Cette périostite me semble un élément primordial.
Elle se présenterait sous forme d’une douleur localisée sur une zone de plusieurs centimètres.
« La périostite tibiale — de loin la plus fréquente — est, par exemple, ressentie comme une douleur ou brûlure au niveau du tibia ou de la face interne de la jambe, voire située à l’intérieur de l’os, lors d’activités physiques et le plus souvent chez les adeptes de la course à pied. » « La douleur peut devenir très invalidante ».
Si la periostite est confirmée par le rapport de Lisanne, alors cela permettrait de confirmer que les filles (ou en tout cas Lisanne) ont marché dans cette jungle de manière répétée jusqu’à l’inflammation, ce qui favoriserait la thèse qu’elles soient perdues dans la jungle, actives et non enfermées quelque part. Par ailleurs, cette periostite devrait être apparue après El Pianista, car si elle avait déjà cette inflammation avant elle aurait du reposer sa (ou ses) jambe(s) et ne se serait pas lancée dans une randonnée de 4h minimum (effort conséquent sur un terrain inadapté).
@JERRY
Attention , je crois que Lisanne était sportive et jouait dans une équipe volley-ball.
J’ai vu des photos, peut être ici d’ailleurs.
Donc elle a pu avoir ce problème avant.
@Truci : Effectivement, dans ce cas seule la famille pourrait avoir cette réponse. Savoir si Lisanne était suivie pour ce problème, si elle avait un traitement, des séances de kiné, une rééducation… A priori, si elle avait été opérée, j’imagine que cela aurait probablement été indiqué sur le rapport, cela aurait également pu être un élément d’identification pour la famille. Avait-elle dû arrêter le volley ? Apparemment le port de béquilles semble recommandé afin de permettre la reformation du tissu osseux. Se lancer dans une randonnée de 4h si on en soufre serait étonnant.
Elle a effectivement pu avoir ce problème avant, dans ce cas j’imagine que la famille était au courant comme elle a pu avoir ce problème durant la randonnée (le volley + terrain non plat) ou après le 1er avril dans l’hypothèse de longues marches à travers la jungle.
Dans le blog de Scarlet on peut lire par example que les recherches de « nuit » à vrai dire se terminainet à minuit…quelqu’un peut confirmer cette info?! Parce que s’il est fiable alors toutes nos hypothèse sur les tentatives de se faire remarquer avec le flash seraient erronées. Les photos nocturnes on été prises entre 1h et 4h…
@MARIO
La on revient toujours sur ce problème des informations, datas et autres données officielles.
Il faudrait avoir de la part de ceux qui ont participé à ces recherches de nuit la confirmation comme je l’avais suggéré :
Heure de début/Heure de fin. Quelles zones ont été explorées , quelle était la limite des, de la zone….
Sinon on est condamné à se fier au compte rendue journalistique repris par des internautes, ou/et prendre des données non fiables ou pas assez précises etc Bref, et on travail sur du sable.
C’est pour ça que la démarche de Romain m’avait intéressé.
Il part de l’hypothèse la plus simple et la plus logique (le fameux rasoir…) sans exclure d’autres hypothèses notamment criminelles. Il tente de collecter les informations à la source tout comme les documents, et surtout il est allé sur place et veut y retourner.
Je doute que Scarlett ai jamais envisagé une telle démarche même si son travail est précieux et très documenté . Mais elle n’accepte de réfléchir que sur une seule hypothèse en l’occurrence criminelle et par ailleurs elle collabore occasionnellement avec Juan qui lui pour le coup est très vicieux puisqu’il mélange des infos tout à fait juste, des réflexions et des interrogations parfois logiques mais part totalement en vrille dans des théories fumeuses. Le tout dans des présentations mégalomaniaque et au final totalement ridicules et irregardable. Et lui aussi uniquement dédié à la thèse criminelle.
Je suis d’accord sur ce problème des infos, datas et données officielles.
On ne peut qu’espérer que Romain pourra obtenir cette info directement d’une source ayant participé à l’operation de « Recherche et Sauvetage » pendant la nuit.
Merci.
Un article du 15 mai : http://elsiglo.com.pa/panama/encuentran-pistas-holandesas-desaparecidas-boquete/23771824
Qui se termine par : « Nous avons pu savoir qu’un témoin avait vu deux cadavres dans un état putréfié dans une zone d’accès difficile de la province de Bocas del Toro. Demain, le personnel de sauvetage partira sur les lieux pour déterminer s’il s’agit des deux filles néerlandaises. »
Je ne sais pas jusqu’où s’étend Bocas del Toro, mais je viens de découvrir cette information. J’essayerai de creuser voir la suite donnée à ce témoignage, si suite il y a eu…
@JERRY
Cela dit en 4 jours les filles ont pu pas mal marcher en suivant la direction de bocca del torro alors que perdues, elles pensaient retourner vers Bokete.
Ça expliquerait que des ossements aient été retrouvé par la.
Et ça expliquerait aussi que le sac ait été déposé très loin de la , près de bokete et du pianista car ceux qui l’ont trouvé et qui ont pensé le garder, ont pu décidé de la rendre, pour la récompense, en le plaçant très loin de l’endroit ou ils l’avaient trouvé.
Cela dit, l’ont ils trouvé avec les corps ou après que les corps aient subit leur « nettoyage » ?
En tout cas oui, elles ont pu se perdre et marcher en direction de bocca del torro pendant quelques jours avant de tomber quelque part. Mais dans ce cas, la nuit du 7 au 8 avril, comme les recherches de nuit commençaient à peine, auraient elles pu voir des signaux lumineux d’aussi loin puisqu’ils entament seulement ces recherches depuis la pianista à priori ? Si ce sont des fusées éclairantes c’est possible. Et puis c’est entre 1 et 4 h du matin. Alors , sous réserve qu’ils n’aient pas arrêter à minuit, il est possible que entre 1H et 4 h du matin ils soient allé suffisamment loin pour être vu par les (la) filles.
Pas trouvé d’infos sur ce témoin. Etait-ce une info fiable ?
J’ai par ailleurs trouvé cet article : https://mvsnoticias.com/noticias/internacionales/concluyen-en-panama-la-busqueda-de-holandesas-desaparecidas-860/
Qui indiquerait que le gouvernement aurait clôturé les recherches au 12ème jour de leur disparition. Il est indiqué que Sinaproc doit faire une visite hebdomadaire de la région, mais peut-on parler dans ce cas de vraie recherche après ces 12 jours. Par ailleurs, sont indiquées les conditions de recherche durant ces premiers jours :
« Une recherche dure trois à cinq jours et nous l’avons fait pendant douze jours à pied et avec un hélicoptère, dans des conditions très fortes, avec des pluies et des fleuves gonflés »
Autre passage intéressant peut-être pour Romain suite à l’arrêt de ces recherches :
« Sittón a expliqué que la recherche était concentrée dans l’épaisse chaîne de montagnes de Talamanca, dans les montagnes de l’ouest du Panama entre les provinces de Chiriquí et Bocas del Toro, à la frontière du Costa Rica.
L’indigène Ngäbe Buglé Benjamin Cuevas Montezuma, qui a travaillé pendant 34 ans comme garde forestier et guide à Boquete, et qui a participé aux opérations de recherche, a souligné qu’il faut y passer la nuit pour parcourir les sentiers. « Il y a un point où le chemin (El Pianista) bifurque dans plusieurs sentiers où il y a des abris, donc il faut voyager et revenir, il faut passer la nuit, je le connais jusqu’à Bocas del Toro », a-t-il commenté et a lancé un appel aux communautés de son même groupe ethnique qui habite la région pour chercher des indices.
La zone où les jeunes femmes sont censées être entrées «Je la connais très bien, il faut passer la nuit et continuer le lendemain, c’est un itinéraire qui au moment où ces filles grimpaient au sommet de la chaîne de montagnes, elles ne pouvaient plus descendre car il se forme une rivière très dangereuse, c’est pourquoi quand elles l’ont vu, je pense qu’elles ne sont pas descendues, je peux y arriver », dit-il. »
Apparemment ce guide semblait vouloir poursuivre ses recherches sur une piste qu’il semblait considérer fort probable.
@JERRY
Édifiant. Il est clair que les recherches étaient difficiles à réaliser et je doute fortement qu’ils soient allé partout.
Ajoutons un manque de motivation et d’opiniâtreté, un arrêt dès le 12 alors qu’ils ont commencé vers le 4/5 avril.
Et aussi cette info assez précise sur la météo car dans mon esprit , nous étions juste à cheval entre la saison sèche et la saison des pluies.
Or il semble que la saison des pluies étaient déjà bien la quand il évoque les rivières qui se gonflent…….
Décidément elles ont aussi joué de malchance en se perdant à ce moment la ou la saison bascule assez rapidement.
On pourrait presque le voir sur les photos prises au sommet ou tantôt il fait un ciel bleu et un soleil magnifique , et tantôt un ciel nuageux.
Ça explique aussi qu’elles se soient réfugié dans un endroit avec un abris naturel.
Il est possible du reste que cet endroit soit près d’une rivière mais pas nécessairement au bord de la rivière. Surtout si les rivières augmentent leur débits de plus en plus.
J’ajoute qu’il est aussi possible qu’après leut mort, la rivière grossissant de plus en plus, les corps pas encore décomposés aient pu être charriés par celle-ci et redéposés plus loin , pas forcément au même endroit l’un et l’autre.
Par ailleurs, dans ce cas, si les corps sont encore entiers et « constitués », je ne sais pas si dans ce cas ça aurait provoquer des chocs visibles sur le squelette. Tout dépend de la durée, de la violence de l’eau , des passages empruntés par les eaux et de la durée du charriage.
Peut être en suivant cette hypothèse du charriage, le pied du corp de Lisanne s’est peut être retrouvé à un moment coincé par une pierre ou des branches et à finit par être arraché du corp avec un lambeau de peau.
Dans ce cas, cette partie aurait pu rester un bon moment coincé la , dans l’eau.
Alors même si on peut supposer que l’eau n’est pas glaciale, elle est forcément plus froide que l’air et par ailleurs ça pourrait expliquer que le processus de décomposition ait été ralentit ou stoppé.
Par la suite, le morceau se dégage naturellement avec le courant et attérit la ou on l’a trouvé.
Il faudrait donc interrogé un spécialiste pour savoir comment peut évolué un morceau de cadavre, plongé/coincé dans une eau claire mais avec un fort courant.
Et aussi connaître la température de l’eau en question pendant la saison des pluies au Panama (de jour, de nuit etc). Et aussi la d’une façon générale la différence de température entre le jour et la nuit à cette période.
Par ailleurs considéré que submergé, le morceau de cadavre en question ne dégage plus d’odeur propre à attiré des prédateurs terrestres, et que il est peu probable que la faune de rivière (poisson ?? etc) aient pu avec le courant s’attarder dessus.
Je n’ai pas trouvé d’autres interviews, traces de cet indigène Ngäbe Buglé. Regrettable, de ne pas connaître la suite de ses recherches.
Pour Sinaproc, je n’ai pas réussi à trouver les horaires pour le moment. Il semblerait qu’il y ait eu un rapport de plus d’un millier de pages sur les recherches. Cela doit donc être indiqué. J’ai lu que dans certaines disparitions ils s’arrêtaient effectivement parfois une partie de la nuit car ils ne voient absolument rien. Dans certains cas ils reprennent à 6h, dans d’autres, comme le cas d’une colombienne disparue également sur El Pianista, Yuly Natalia Zuluaga Valencia, en juillet 2016, ils ont commencé à 4h du matin. Cette dernière à été retrouvée saine et sauve le surlendemain me semble-t-il, dans un état de déshydratation (effectivement l’eau pourrait ne pas être des plus appropriées pour une personne non habituée je pense) et avec quelques lésions qui seraient dues à l’altitude associée aux baisses de température. La colombienne suivait El Pianista avec 2 amis. Elle leur a demandé de poursuivre un peu sur le chemin le temps qu’elle se repose un peu et quand elle a voulu les rejoindre elle a dévié et s’est perdue. Les 2 amis sont revenus là où ils l’avaient laissé et ne la retrouvant pas ont prévenu les autorités. Les recherches ont été immédiatement déclenchées, de ce que j’ai compris 200 personnes avançant en binômes, chaque binôme accompagné d’un chien. Des drônes ont été utilisés, hélicoptères, etc. Il semblerait que depuis la disparition des filles, les équipes de recherche se sont améliorées.
Pour revenir à Sinaproc, j’ai lu dans un article qu’ils auraient « campé » dans la jungle cette nuit là. Malheureusement, à vérifier. Si Romain a des infos sur cette nuit de recherche. D’ailleurs dans la partie 2, Romain indique également « Sinaproc et les forces spéciales de Senafront passent la nuit sur un des lieux de recherche », ce qui pourrait confirmer le campement.
Pour ce qui est des conditions, effectivement il semblerait que ce début de mois d’avril ait débuté la saison des pluies. J’ai lu que les recherches ont été compliquées également à cause de cela. Il y a également beaucoup de brume, ce qui fait que les hélicoptères n’ont pas dû avoir des conditions optimales.
Pour ce qui est des restes, effectivement seul un expert peut expliquer l’état de ces derniers. Il me semble avoir lu que la peau retrouvée s’était retournée sur elle-même (raison des températures ?), ce qui aurait peut-être pu protéger l’intérieur. Celle-ci était apparemment en décomposition mais n’étant pas expert.
Je me demande également si l’on sait si ce qui a été retrouvé appartenant à Lisanne provenait de la même jambe. Il y aurait dans ce cas une certaine logique aux détachements successifs.
Par ailleurs, au sujet de l’incompétence des autorités panaméennes, il semblerait que cela soit du à Sinaproc qui en pénétrant dans la chambre des filles dès le début sans autorisation auraient empêché l’enquête d’avancer, les prises d’empreintes, etc.
Un article en parle du journal La Prensa :
https://www.prensa.com/impresa/nacionales/Sinaproc-extralimito-investigacion-holandesas_0_3946855284.html
Sinaproc n’aurait pas suivi les procédures appropriées.
« Le Sinaproc a mené des procédures qui n’étaient pas appropriées sans l’aval du ministère public », a expliqué Guerrero (chef de l’Unité des cas complexes du ministère public) à ce journal, indiquant que les fonctionnaires de la protection civile sont entrés dans la pièce où logeaient les Néerlandaises, sans la compagnie de techniciens en criminalistique.
Cette action, a-t-il affirmé, a empêché de collecter scientifiquement des indices qui permettraient de mieux orienter l’enquête.
L’alerte pour disparition faisait déjà l’objet d’une enquête du ministère public. Cependant, le Sinaproc entame unilatéralement un processus d’entretiens et d’enquêtes judiciaires. Ils sont même entrés dans la résidence où se trouvaient les jeunes femmes. Il aurait été préférable qu’ils aient demandé l’aide des techniciens médico-légaux. Ainsi plus d’informations scientifiques seraient obtenues … des preuves », a-t-il ajouté.
Guerrero estime également que si dans un premier temps Sinaproc était entré en compagnie de techniciens de l’Institut de médecine légale et des sciences judiciaires, il aurait été clair s’il s’agissait d’un cas de disparition, d’enlèvement, d’homicide ou si elles avaient simplement quitté Boquete.
«Si Sinaproc était entré avec les techniciens, nous aurions une prise d’empreintes digitales. On aurait pu voir dans les poubelles s’il y avait des notes écrites, des mégots de cigarettes ou toute autre preuve qui nous permettrait d’avoir des théories plus claires », a ajouté une source de la Direction des enquêtes judiciaires.
«De toute évidence, ce qui s’est passé est un échec. Je ne sais pas pourquoi Sinaproc a fait cela, si elle ne doit s’occuper que des urgences et des catastrophes. Les processus d’enquête ne leur correspondent pas. Je pense qu’ils se sont précipités et ont été emportés par l’urgence », a ajouté la source. »
Il semblerait donc que des choses aient peut être été emportées par Sinaproc. Bien qu’ils se défendent dans un premier temps d’être entré, il semblerait qu’ils aient pris des photos des lieux etc.
Dans cet article on comprend pourquoi il n’y a apparemment eu aucun travail d’empreintes, le lieu ayant été « contaminé », les autorités n’auraient tout simplement pas pu prendre les empreintes des filles. Cela se voit également sur les différents éléments récupérés. Il me semble que le sac contenait une trentaine d’empreintes différentes, l’appareil photo également, etc. Si personne n’y avait touché, alors les prises d’empreintes auraient été simples. 30 empreintes digitales différentes c’est énorme. Probablement que la femme qui a trouvé le sac l’a montré à sa communauté, qu’ils se l’ont fait tourné, puis ensuite qu’ils l’ont apporté, il me semble que celle-ci le remet à une équipe dont fait partie Feliciano et de nouveau chacun ferait tourner le sac.
Si les objets n’avaient pas été contaminés, alors on aurait pu prendre les empreintes des filles dans leur chambre puis les comparer aux empreintes présentes sur l’appareil photo et il aurait été possible d’avoir des correspondances et de déterminer que c’était bien les filles qui s’en étaient servies la nuit, ce qui aurait éliminé directement certaines hypothèses manipulatrices. Là les empreintes ont pu être effacées par d’autres.
Autre cas, si une autre empreinte avait été trouvé sur l’appareil photo il aurait été possible de déterminer une autre piste et un suspect.
@JERRY
En gros , ils se comportent tous comme si pour eux il ne fait aucun doute qu’elles se soient perdues et aient péri dans la jungle. Donc on ne prend pas de précaution comme si on avait trouvé une scène crime avec des cadavres, on cherche quelquechose qui puisse indiquer ou les filles ont pu aller ce lundi CAR il ne faut pas oublier que le lundi matin, après qu’elles aient loupé leur RDV avec Feliciano et que la famille confirme qu’elles ne sont pas rentrées la veille, personne ne sait ou elles sont.
Pour le sac c’est pareil. Oui je pense que le sac une fois retrouvé à du tourner entre plusieurs mais dans le village qu’on voit dans le reportage anglais. Ils ont du hésiter et puis….la récompense.
Mais je pense même qu’il a pu être gardé un moment avant que les découvreurs ne s’en ouvrent à leur communauté par ex. Mais ils décident de la placer très loin, vers boquete.
Et du reste dans le même reportage en anglais , la journaliste montre des photos aux deux villageois (je ne sais plus si c’est la dernière photo avec Kriss ou des photos de nuits) et ils insistent immédiatement pour dire que ça leur fait penser à l’autre côté, vers Boquete , pas boca del toro.
Bonsoir TRUCI,
où est-ce que je peux trouver ce reportage en anglais que vous avez mentionné plusieures fois?
Merci
https://www.youtube.com/watch?v=MEOxQUOMV7M
Quand je dis reportage en anglais, je ne sais pas si se sont des anglais ou des australiens à vrai dire.
merci
C’est la dernière photo avec Kris qui avait été montrée aux deux villageois (la femme qui avait trouvé le sac à dos et son mari). Ils affirment à 100% que la photo montre un lieu qui se trouve vers Boquete, pas vers Alto Romero. Pourquoi ça?!
On sait bien que le lieu se trouve au-delà du Mirador, parce que quand les parents de Kris et Feliciano ont fait la vidéo de leur excursion, il me semble qu’ils ont retrouvé le même lieu, n’est-ce pas?
@MARIO
Je pense que quand ils disent boquete c’est plus pour dire dans la direction de boquete ou du côté de boquete. Ce qui veut dire même après le sommet pour eux c’est quand même associé à boquete je pense, là-bas, vers boquete. La photo de fait est prise largement avant les deux ponts de singe donc ils associent cette zone à boquete.
En revanche, pour ce qui est du sac, Il est probable qu’ils l’aient trouvé dans leur zone , dans la même zone que les différents ossements mais ils préfèrent dire qu’ils l’ont trouvé loin de chez eux. Ça ne veut pas forcément dire qu’ils sont coupables de quoi que ce soit mais qu’ils ont peut être gardé et lavé le sac pendant un moment, puis comme ça devenait une patate chaude, après avoir discuté avec le chef du village , espérant recevoir la récompense, ils ont inventé cette histoire de sac retrouvé comme par hasard, tout propre, sur une berge, à l’intérieur de la jungle , après le sommet MAIS vers boquete.
non non, ils disent très clairement en espagnol (je parle cette langue) et l’interprète répète en anglais que le lieu se trouve au-delà du « El Pianista », ça veut dire vers Boquete oui, mais au-delà du Mirador/Continental Divide…
pardon, pas « au-delà » mais « du côté » du « El Pianista.
Ca voudrait dire que le lieu de la derniere photo des filles selon ce que vous comprenez et que ces gens disent, serait situé après le sommet, sur la descente du pianista ? au retour vers boquete ?? Ou même après ??
Elles se seraient donc perdu (si on reste sur cette hypothèse) sur la descente ??
Je ne sais pas quoi penser.
Je trouve troublant ce qu’ils affirment sens hésiter une seule seconde
Je pense que beaucoup de gens ont du regarder cette émission et certains parlant l’espagnol. Il est étonnant que personne n’est noté ou signalé ça.
Cela dit, il est vrai que tout le monde, y compris Roman, est d’accord pour dire qu’il est très facile de se perdre en montant vers le sommet (ou en le redescendant) alors que ce serait quasi impossible du côté sauvage après le sommet.
Mais c’est possible même qu’elles aient considéré qu’elles avaient du temps pour aller explorer une direction sur la descente.
J’avais évoqué un moment la présence de chutes d’eaux auxquelles on ne pouvait accéder qu’en coupant un moment à travers la jungle mais je ne sais pas exactement ou elles sont et si elles sont de ce côté la.
Elles auraient pu avoir envie d’y aller car elles ont certainement regardé sur internet pour voir un peu ou elle pouvait aller et certains internautes ayant fait l’excursion parlent de ces chutes.
Mais je pense qu’il est admis par tout le monde que la dernière photo à été prise après avoir passé le sommet et la grande ravine du côté sauvage. Peut être est-ce une erreur mais dans ce cas il ya tellement de gens qui ont étudié cette affaire, je serais surpris que personne ne l’ai remarqué et signalé.
Par ailleurs on peut supposer qu’il y a du réseau de ce côté la.
Mais bon, je crois que c’est Jerry qui avait imaginé que dans la descente, elles auraient pu tomber en faisant un selfie par ex. Dans un gouffre par ex mais la on peut imaginer qu’ils aient fouiller car on est encore sur la montée vers le sommet. Je ne sais pas.
Mais même si vous ne comprenez pas l’espagnol, si vous avez la chance fe regarder à nouveau ce passage de la vidéo, vous pourrez bien noter que la femne qui pose la question aux villageois est très etonnée par leur réponse, parse qu’elle la trouve tout à fait contradictoire avec les infos à notre disposition…
Oui, Sinaproc est la pour tenter de retrouver des filles qui se sont perdues quelque part en allant se balader.
C’est d’ailleurs la seule chose qu’une des filles met sur son Facebook.
Ils vont au plus court mais ne prennent aucunes précautions ni ne demandent d’autorisations.
Mais dans le fond, les théories criminelles ne commenceront qu’à partir du moment ou les sac retrouvé, on trouve les photos et on décrypte les téléphones. Ça donne immédiatement une aura de mystère et un aspect film d’horreur qui jouera énormément par la suite. Sans parler de la découverte des ossements etc.
Mais pourtant je persiste à croire que ce qui s’est passé n’est pas criminel et que malgré les apparences, il y une logique dans l’enchaînement des évènements. Une logique fatale pour ces deux filles qui ont confondu ballade et excursion car « contrainte » de s’improviser un emploi du temps à,la dernière minute.
De ce point de vue , je vais la extrapoler un peu concernant l’état psychologique des filles.
Jamais aucunes raisons administratives n’ont été données par la femme qui leur a sèchement indiqué qu’elles n’étaient pas les bienvenu cette semaine la. Alors que tout était prévu comme ça par l’organisme Hollandais.
Première erreur là des filles qui auraient du envoyer un mail tout de suite pour signaler le problème.
Par la suite donc, l’organisme Hollandais ne collaborera plus jamais avec cette école. Et aucunes explications jamais.
Alors j’en conclu qu’elles se sont fait jeter uniquement parceque cette femme n’a pas eu envie des les accueillir. Elle n’a pas aimé quelquechose, et la j’oserai aller jusqu’à imaginer que c’est la personnalité et le « style » de Kriss qui d’emblée l’a rendu hostile. Après tout c’est pas un contrat de travail, c’est une sorte de bénévolat permettant aux filles d’apprendre la langue etc.
Donc cette femme peut n’avoir aucuns problèmes , peut être en plus sont ils tous un peu rustres, à simplement refuser ces filles. Je suis quasiment persuadé que même la semaine d’après, elles n’auraient pas pu intégrer cette école et qu’elles auraient été affectées ailleurs par l’organisme.
Cela étant dit, on voit bien par la suite que Lisanne notamment à été affecté par cet évènement et derrière le mot bizarre qu’elle note dans son journal , on peut entendre bien des choses.
Malaise, rejet etc Il est tout à fait possible que les deux filles aient compris la raison pour laquelle cette femme les a rejeter.
Alors il faut imaginer que ces deux nanas avaient économiser de l’argent pour faire ce projet, elles viennent de loin, elles sont motivées et la , on leur dit en quelque sorte de partir. C’est très violent , elles sont loin de chez elles, elles sont jeunes et Lisanne notamment est assez sensible.
Et donc , mais j’avoue que j’extrapole beaucoup, il est possible que Lisanne ce 1 er Mai ai eu tendance à un peu plus que d’ordinaire, tout passer à Kriss comme pour compenser. Et c’est une des raisons pour laquelle je pense que c’est Kriss qui a eu le plus envie de passer après le sommet. Qu’elle menait et que Lisanne suivait, probablement moins convaincu, moins à l’aise pour crapahuter avec sa taille, de nature plus prudente etc Mais ce jour la elle s’efface un peu pour faire plaisir à Kriss.
J’ai commencé à tenter de rentrer en contact avec Senafront. J’attends de voir s’ils acceptent de me mettre en contact avec quelqu’un qui a participé aux recherches. Si ça marche bien, je vous préviendrais. En revanche, les discussions pourraient prendre un certain temps. En plus des recherches au sol, j’aimerais vérifier quelque chose à propos de l’usage qu’ils faisaient des hélicoptères. J’ai fait quelques recherches et il semblerait qu’ils utilisaient un AW139, un engin qui peut fonctionner de nuit lors d’une opération de recherche. A voir s’ils avaient tous l’électronique nécessaire et s’ils en ont fait usage.
@Truci
Pour les os, la mention de chaire pour le pied n’est pas la même que pour celle du morceau de peau enroulé. Cette peau enroulée est associée à un os de la jambe de Lisanne (le tibia si je me souviens bien). Dans les rapports que j’ai, cela ne parle pas des chaires. Peut-être que cela est mentionné dans la necropsie de Lisanne? J’ai pas réussi à obtenir ce rapport malheureusement. Pour la chaire sur le pied (oublié d’en parler dans l’article mais je vais le rajouter), ça colle avec une décomposition naturelle à mon avis. Après 2 mois de décomposition, c’est normal que de la chaire soit restée sur le pied. Sachant surtout que le pied a été retrouvé dans une chaussette contenue elle-même dans une chaussure. Cela a dû épargner en partie le pied de certains facteurs de décompositions. Le problème est qu’il y a tellement de facteurs que nous ne connaissons pas, pouvant accélérer la décomposition. Ce qui est sûr, c’est qu’il est normal de retrouver des parties du corps sous la forme d’os après 3 mois. Après cette période, comme on a pu le voir dans l’expérience africaine, les insectes, l’humidité et la température suffisent à réduire un corps entier en amas d’os. La chose à savoir est que parmi les os retrouvés, il n’y a que le pied et le pelvis qui ont été retrouvés avant la fin des 3 mois. Le pied, si la description rapportée dans les journaux est bonne, rentre sans problème dans cette hypothèse de décomposition naturelle. La séparation du pied du reste de la jambe pourrait résulter d’une exposition aux courants du fleuve.
Pour le pelvis, on pourrait émettre quelques doutes. Toutefois, comme je l’ai dit plus tôt, il y a tellement de facteurs inconnus qui auraient pu accélérer la décomposition qu’il n’est pas étonnant de penser que l’état du pelvis résulte bel et bien d’une décomposition naturelle. De plus, il y a des traces de carnivores et de rongeurs qui ont peut-être participé à l’accélération de la décomposition. Et puisque le pelvis a vraisemblablement été déplacé par le fleuve, la force du courant a peut-être également participé à « nettoyé » l’os.
Par rapport aux dispersement des os, personne ne s’étonne que d’autres os d’inconnus ont été retrouvés de la même manière. Le morceau de crâne et le radius, même si plus anciens, n’ont pas été retrouvés avec l’ensemble des corps auxquels ils appartenaient. Si ce fait là ne fait crier personne, pourquoi le faire pour ceux de Kris et Lisanne?
Par rapport à l’histoire du morceau de peau enroulé, est-ce qu’il s’agit d’une vraie information au final? Peut-être que la mention en est faite dans le document que je n’ai pas, mais je me permet un peu de douter. En revanche si c’est vrai, cela devient plus compliqué puisque l’état de décomposition aurait dû être plus avancé. Il y a peut-être des explications scientifiques qui pourraient expliquer ça.
Une chose me gêne en revanche. Aucun des os ne montre des signes de roche, alors que les fleuves panaméens en contiennent énormément. Mais puisque les os d’inconnus n’en ont pas également, ça ne doit pas être si anormal que ça.
@Jerry
Par rapport aux griffures dont je parle, je vous cite (en anglais) un passage du livre « The human bone manual » de Tim D. White et Pieter A. Folkiens.
« In addition to displaying traces of chewing by mammals, bones can be scarred by the actions of mammalian feet. Trampling by ungulates and polishing by constant passage of carnivores in a lair may scratch and polish bone surfaces. The superficial striations that results from trampling might be mistaken for cut marks until it is appreciated that these marks, unlike cut marks, are usually randomly oriented and concentrated in fields paralell striae across the most prominent parts of the bone. »
Par rapport à la périostite, c’est difficile de déterminer si oui ou non son origine résulte d’un intense effort dans la jungle. Comme il a été dit plus haut, Lisanne était sportive de haut niveau. Par conséquent, cette périostite pourrait très bien provenir de son passé sportif. En plus de cela, il faut savoir qu’une périostite peut être trainée sur plusieurs années et parfois même, être non diagnostiquée.
@Mario
Cette interview des indigènes avait justement fait parler sur internet. Je crois que j’en avais même parlé dans ma partie 2. Pour moi, en ayant marché sur le sentier, cela ne m’évoque pas du tout le côté de El Pianista. Les deux côtés ne se ressemblent pas et pour moi, c’est peu probable que la photo 508 ait été prise sur El Pianista. Peut-être que les indigènes voulaient simplement faire plaisir aux reporters et les faire partir plus rapidement?
Je pense faire les ajouts d’ici cette semaine puisque Camille est revenue et je ne suis plus autant occupé que ces dernières semaines.
Merci beaucoup, Romain.
Vous avez été sur place et donc votre opinion est très fiable par rapport à celle d’eux (moi compris) qui ont juste regardé des photos sur Internet.
Deux choses:
– si je ne me trompe pas, il y avait même une vidéo prise par les parents de Kris (+Feliciano) qui avaient atteint le lieu de la photo 508 et c’était bien au-delà du Mirador.
– selon vous, à ce moment là, est-il possible que la direction des filles était VERS le Mirador et pas VERS Alto Romero/Bocas del Toro?
Merci.
@ROMAIN
Bonjour et merci de vos réponses.
Oui je me suis emmêlé les pinceaux entre le pied dans sa chaussure dont l’état est donc à priori normal, et le lambeau de peau avec le tibia.
Mais finalement ma question reste la même, est-ce que le morceau de peau attaché à cet os pourrait s’être détaché suite au charriage des corps par la rivière. Et ce faisant si cette partie est resté immergée pendant longtemps avant de se décoincer et ressurgir la ou on l’a trouvée, est il possible que ça puisse expliquer un état de putréfaction aussi peu avancé ? Ou alors, et la votre nouvelle collaboration avec cet internaute sera précieuse, c’est le sol ou se trouvait cette partie qui a agit.
Oui les corps ont pu être charriés par la rivière. Du reste il faut noter que lorsque quelqu’un décède, il y a très vite une rigidité cadavérique puis les étapes de décompositions , accélérées ou non par tout un tas de prédateurs.
Mais ça veut dire que comme ces corps sont morts, ils sont rigides et plus le temps passe ils sont facilement cassables puisque plus d’hydratation (l’eau représentant une grande partie du corp humain) et évidemment plus de circulation sanguine.
Le fait qu’il n’y ai pas de traces de coup et de chocs sur les os est peut être du au fait que lorsque les corps ont été charriés par la rivière, la peau et les muscles étaient encore suffisamment présents et épais autour des os pour amortir les chocs sur ceux-ci.
Reste qu’il n’y a que très peu d’os retrouvés comme vous le signalez en mettant le pourcentage de squelette dans votre enquête. C’est curieux mais , charriés de façon aléatoire par la rivière, peut être se sont ils pour la majorité d’entre eux accumulés à un endroit non encore découvert.
Récemment, j’ai été contacté par un blogueur qui souhaite monter une équipe scientifique pour réaliser des expériences et étudier l’environnement de la jungle où les filles ont disparu. On projette de collaborer.
https://imperfectplan.com/2020/07/14/organizing-a-research-team/
Bonjour,
En Janvier dernier j’avais mis des liens d’un Indiens qui tentait de décrypter les photos de nuit.
Il y avait 3 parties sur you tube.
Je ne vous dit pas que ce qu’il dit est vrai , loin s’en faut, mais ce qui avait attiré mon attention c’est que dans la partie 2 Il parvenait à distinguer ce qu’il considérait comme un câble. Et de fait il y avait la quelquechose qui semblait vraiment ressembler à un câble.
Ces vidéos sont évidemment à prendre avec des pincettes mais j’aurais voulu avoir votre avis sur ce passage de la vidéo 2 au sujet de cette présence éventuelle d’un câble. Ça m’avait intrigué quand même…….
C’est à partir de 4:50 sur la vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=88bN2-VUfac
Je ne sais pas…personnellement je n’en vois aucun « cable bridge » sur les photos nocturnes.
J’ai toujours imaginé qu’elles se trouvaient dans un lieu comme celui de la photo numéro 6 à ce lien:
http://ailishinwonderland.com/2016/05/16/three-waterfalls-hike-boquete-guide/
La photo dans laquelle la fille écarte ses bras…
p.s.: entre autres, le lieu visité par la fille n’est pas très loin de la zone de « El Pianista ».
@MARIO
Oui les photos sont très intéressantes et elles correspondent à ces fameuses chutes que j’évoquais dans d’autres commentaires. Mais je ne vois pas bien ou elles sont situées par rapport au pianista.
Je veux dire que de la ou étaient les filles , après le sommet , et depuis la dernière photo, combien de temps leur aurait il fallut pour aller jusqu’à ces chutes ? Ça parait peu probable si elles avaient du revenir au sommet, redescendre au pied du pianista et ensuite aller aux chutes ? Je ne sais pas si c’est possible de faire ça.
En tout cas c’est la première fois que je vois de telles photos qui indiquent pour sur qu’il est possible de faire une chute à plein d’endroit.
voilà le lien Google Maps avec l’indication d’où se trouvent ces chutes: « The Lost Waterfalls »
https://goo.gl/maps/tATssiJo93i21QYs6
@MARIO
Vraiment ?? Vous ne voyez pas le câble ou la ligne bien droite qui ne peut pas être végétale, et qu’il pointe ??.
Moi je la vois…..Mais encore une fois il faut prendre ces vidéos avec des pincettes……….Et après tout rien de prouve que ces photos n’aient pas pu être trafiquées…Donc oublions…
oui bien sûr, je vois bien une ligne toute droite, mais elle ne me fait pas de tout penser à un « cable bridge » 🙂
Ah donc vous voyez aussi….Donc si quelqu’un avec les photos originales dont on pourrait être sur qu’elles ne sont pas trafiquées, et qui utilisait des techniques de filtres en faisant passer les photos en négatifs ou autres, il serait possible de vérifier si il y a quelquechose de remarquable la, pas une liane, pas une branche car dans la nature, aucun végétal ne peut pousser comme ça de façon aussi droite et sur une telle longueur.
Et si d’aventure il s’avère qu’il y a bien sur cette photo une ligne droite qui ne pourrait être qu’un câble.
Alors on aurait plusieurs indications.
. Le lieu ou ont été prise ces photos est un endroit ou il y a eu œuvre humaine. Donc repérable et cherchable.
. Même si ce n’est pas un pont de singe, ce peut être un câble tendu entre deux rives pour permettre pendant les périodes de crues aux autochtones de faire passer de la marchandise d’une rive à l’autre, sans être obliger de traverser ou de prendre les ponts de singe trop dangereux par mauvais temps surtout avec beaucoup de charge sur le dos.
On met un mousqueton sur le câble, on envoi une corde de l’autre côté attaché au mousqueton et une autre qu’on garde elle aussi attaché au mousqueton. Et on fait glisser la marchandise d’une rive à l’autre (des sacs de riz par ex) sur le câble autant de fois que nécessaire. Sans risques.
Mais j’extrapole beaucoup et il faudrait qu’un pro de la photo puisse faire une vérification pour confirmer ou non.
Ce qui n’interdit pas en même temps de se renseigner pour savoir si ce genre de câble unique, tendus entre deux rives, existent ou non. Et si oui, ou sont ils localisés .
Il faut espérer que ce n’était pas une construction humaine temporaire, sinon après six ans on ne la retrouvera jamais.
– Le filles se trouvaient à une heure de marche (14:00) au-delà du Mirador quand la photo #508 fut prise.
– Le premier appel de détresse fut fait à 16:39: c’est 2,39 heures plus tard.
En 2,39 heures elles n’allèrent aussi loin.
Si c’était un accident et qu’une des filles était blessée (plus ou moins gravement), comment se sont-elles retrouvées sur le Rio Culebra à des kilomètres et kilomètres de distance?!
Dans ce cas, il est plus probable qu’ils se soient perdues, pas qu’elles aient eu un accident.
je veut dire que l’appel fait à 16:39 n’est pas de détresse du à un accident
Mais non ,ces photos datent de la nuit du 7 au 8 avril.
Elles se sont perdues le 1er Avril.
Donc les appels ne signifient pas forcément que l’une d’elle se soit blessé, juste que au bout d’un moment elles constatent que vraiment elles sont perdues et qu’il faut tenter d’appeler les secours. Mais pas de réseau donc elles décident de continuer à retrouver leur chemin sans gâcher inutilement les batteries.
Du reste si l’une d’elle était blessé le 1 er Avril on pourrait imaginer qu’elles auraient tenté d’appeler plus , même sans être sur que ça passe.
Mais elles ne parviennent pas à retrouver le sentier, et s’éloignent et se perdent d’avantage.
Encore une fois , elles n’ont dit à personne ou elles sont, et comme elles ne peuvent pas appeler, elles ne peuvent compter que sur elle même. Et ce jusqu’au 4 avril je crois quand les recherches commencent et qu’on peut imaginer , notamment avec l’hélicoptère, qu’elles comprennent qu’on les cherche.
Elles ont donc pu errer pendant assez longtemps dans un premier temps et aller assez loin , avant d’attérir quelque part ou elles seraient resté bloquées. Peut être une fille de blessant gravement ou mortellement.
Mais elles ont pu aussi par ex suivre une rivière et à partir du 4/5 avril, elles entendent au loin l’hélicoptère et surtout des bruits , lointains, qui manifestement indiquent la présence de recherches.
Elles ont pu dans ce cas tenter de se diriger dans le direction d’où venaient ces bruits et se retrouver à un endroit ou elles restent bloquées. Jusqu’à cette nuit des recherches de nuit, le 8 avril, ou les tentatives de se signaler avec le flash sont faites….en vain.
Pour ce qui est du câble potentiellement tendu entre deux rives, ce n’est pas le genre de montage provisoire. C ‘est comme les ponts de singe, c’est la tout le temps et certainement depuis longtemps. Et c’est solidement fixé, ça doit l’être. Mais ça reste hypothétique , quand bien même Romain une fois sur place ne va perdre grand choses à demander si ce genre de câbles existent.
Alors on est d’accord sur ce point: les appels passés à 16:39/16:51 N’ÉTAIENT PAS du à un accident.
Ce n’est pas très clair à tous, je vous l’assure, parce que je lu plusieurs commentaires en disant que les filles s’étaient blessées et ce pour ça qu’elles ont passé ces appels.
@MARIO
J’ai moi même envisagé cette hypothèse , ce n’est pas incompatible avec le fait qu’elles se soient perdues.
C’est comme je l’avais imaginé dans une possibilité peut être une blessure qui finira par les amener à sortir du sentier pour couper par ex , et ne pas repasser dans la ravine. Pensant faire un simple détour en contournant et finalement se perdant.
Comme le rappel Romain, on essai toujours d’abord de s’en sortir tout seul et vraiment, quand il semble qu’il n’y ai pas d’autres solutions, alors on appel les secours.
Mais je vous concède que je vois plus qu’elles se soient perdues sans se blesser d’abord. Après c’est autre chose.
Je ne crois pas que l’appel aux secours à 16:39 le premier jour correspondent à une situation où les filles se seraient perdues.
Elles partent à 11h pour une rando d’au moins 2h (aller), à 13h elles sont là où elles voulaient (le sommet), et elles se sentiraient perdues au point d’appeler les secours dès 16h ? ça ne me paraît pas du tout crédible.
Quelques commentaires :
1. Je ne crois pas que le chien Blue ait accompagné K&L ; il était sociable et elles l’auraient pris en photo ; Blue est peut-être parti avec d’autres personnes.
2. L’eau est le paramètre essentiel. Si elles ont utilisé leurs smartphones si longtemps elles avaient à boire ; elles étaient près d’une source d’eau, un ruisseau ou la rivière culebra.
3. Si elles sont arrivées à la rivière de la culebra elles ne l’ont plus quittée et ont essayé de descendre le cours pour trouver de l’aide.
4. Le 1er avril ce n’est pas encore la saison des pluies ; elles pouvaient traverser facilement les ruisseaux. Ensuite les pluies sont arrivées et les cours d’eau ont pris de la force ; ils ont pu emporter les corps.
5. La photo 509 : on dirait que l’appareil photo a des défauts ; les dernières (507 508 ?) ont des horaires inversés ; il a pu avoir un défaut sur la 509.
6. Elles n’ont pas pris de photo après la 509 car la situation est devenue très difficile ; elles n’ont plus eu la tête à prendre des photos.
7. Les photos de nuit au flash : on peut voir un flash à une longue distance (50km vers le ciel) si l’atmosphère est sèche ; évidemment dans leurs cas il y avait de la végétation et un flash… ne dure pas !
Concernant les émetteurs de téléphonie gsm il y en aurait un à Nueva california à 27 km à l’ouest de Boquete à peu près la même distance que pour le mirador ; la portée d’un émetteur est d’environ 30 km en espace dégagé (par exemple pour atteindre des points hauts).
et il existe un autre émetteur à 18 km au sud-sud-est de Boquete
Completement halucinunante cette affaire, et énorme travail sur ce blog , très bien fait , vraiment ,et beaucoup de très bon commentaires aussi, passionnant
@Meno , la quasi totalité de vos remarques me semblent très judicieuses, notamment à propos du chien blue , c’est vraiment très étrange de la part des deux filles de ne pas prendre au moins une photo de lui les accompagnant, un chien qui accompagne des touristes c’est pas banal , d’emblée les premières photos ce ne peut-être que de lui , donc je pense comme vous que le chien n etait pas avec elles
Par contre sur votre point n4 , a propos des corps emportés par les eaux , j’ai du mal à me faire à cette idée, je dirais qu’elles ont eu un accident , oui peut-être , mais leurs téléphones portables n’étant pas étanches cela me paraît peu probable que la rivière est emporté les filles sans ces smartphones avec elles , si elles étaient blessées , à mon avis, leurs téléphones étaient sur elles , dans leurs poches , ou du moins au plus près d’elles , c’est leur seul moyen de contact avec « l’extérieur » un de leurs seuls moyens de pouvoir être sauver si elles se sont perdu , à leur place je l’aurais même gardé toujours en mains tellement j’aurais eu peur de le perdre
@FOUGUEDIN
Votre remarque concernant le sac est judicieuse et le problème du sac me posait aussi un soucis dans le cas ou les deux corps , elles seraient mortes au même endroit, ont été charriés par la rivière. Dans ce cas effectivement on a du mal à imaginer que toutes les affaires sont bien rangées dans le sac et que celui flotte sur la rivière ….
Alors, il faut donc penser que si de fait les filles ne sont pas mortes au même moment, ce qui me semble être le cas , et que Kriss est morte en premier, elles ne sont probablement pas morte au même endroit non plus.
Comme l’a déjà expliqué Jerry, une fois qu’une des filles est mortes, l’autre n’a plus de raison de rester avec elle, elle doit chercher à survivre, et n’a certainement pas envie de rester la en attendant son tour , en présence du cadavre de son amie.
Donc on peut supposer qu’après le nuit du 7 au 8 avril, ou Lisanne à tenter de se signaler avec le flash, elle a décidé de rassembler les affaires et de tenter d’aller seul dans la direction de ces signaux lumineux, quand bien même ces derniers aient pu en fait être assez éloignés. Ce serait une attitude logique puisque si il y a des signaux dans cette direction ça veut dire qu’on les cherche mais surtout que le sentier est dans cette direction.
Mais nous sommes déjà le 8 avril , et déjà 1 semaine dans la jungle donc, même si Lisanne n’est pas blessé, elle doit être dans un état d’épuisement terrible.
Et par ailleurs, le lendemain le 9 avril, l’équipe de recherche privée signale avoir entendu un bruit de choc et une sorte de cri. Il est possible que Lisanne se soit rapproché de la zone de recherche et que cette équipe soit passé assez prés d’elle. Malheureusement, dans l’état ou elle est , elle n’a probablement pas pu si signaler plus que ça lorsqu’elle a pu entendre la présence de chercheurs pas loin d’elle. Et malheureusement aussi, bien qu’ayant signalé ce cri et ce bruit à leur retour à Boquete aux autorités, celles ci n’ont pas donné suite.
Et Lisanne à pu mourrir d’épuisement pas très loin de la , avec le sac ou peut être même a t elle fait tomber le sac quelque part par épuisement, lassitude; manque de lucidité. Je crois qu’un commentaire il ya pas mal de jour expliquait qu’il y avait l’exemple d’une fille qui s’était perdue et qu’à un moment elle avait abandonné son sac et s’était même déshabillé.
C’est aussi la raison pour laquelle il est aussi très possible qu’elles aient enlever leur soutient-gorges depuis déjà quelques jours à cause de la chaleur, de l’hygiène etc. Et qu’on ai retrouvé ceux-ci dans le sac.
Ce point 4 n’est pas évident. Puisque K&L n’utilisent leurs smartphones que le moins possible elles les ont remis dans le sac à chaque fois. Le sac était peut-être « semis-étanche ». Je n’ai pas vu l’état des smartphones quand le sac a été retrouvé (leurs cartes SIM ont été analysées). Autre hypothèse, quelqu’un a pris le sac après leur mort (avec les soutiens-gorges !?). Si les corps ont été emportés par la rivière, il se peut que les squelettes aient été entraînés très loin en se disloquant (et même jusqu’à la mer).
Pour la localisation des antennes gsm, j’ai trouvé cette carte avec les coordonnées gps.
https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1YNsRf7ZOpyrSqMe5gAUgCb8Nc-4&ll=8.631420674290469%2C-80.87312456022755&z=7
C’est une carte intéressante mais il s’agit de la 4G (LTE) en 2019/2020 et en 2014 la couverture 4G n’en était pas à ce stade.
Oui bien sûr, mais malheureusement je n’ai pas trouvé ce type de carte pour des périodes antérieures et pour autre chose que la 4G. J’espérai que ça nous donnerai une idée des zones où sont installées les antennes.
Vous avez trouvé une carte précise?
Il y aussi cette carte des antennes pour la 2G et la 3G en décembre 2019.
https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1IaTOK0n5DSpmgTmlWGKCvHvRuiE&ll=8.583160462695279%2C-80.35072707031249&z=8
Pardon, la 3G seulement.
deux sites utiles :
https://www.cellmapper.net/
https://www.nperf.com/fr/
Je suis admirative de tout ce travail accomplis, un grand bravo !
Depuis quelques temps je passe mon temps a regarder des vidéos de disparitions inexpliquées, et il faut dire que cette histoire a particulièrement retenue mon attention.
Il y a malheureusement des tonnes de questions qui restent en suspend. Personnellement mon instinct penche plus pour le fait qu’elles se soient perdus puis morte de faim…
Mais évidemment ça ne répond pas à :
– Pourquoi les chiens n’ont pas sentis l’odeur de leur cadavre ?
– Pourquoi cette si grande différence de fréquence d’appel ?
– Pourquoi ces photos si « tardives » ?
– Pourquoi nous avons trouvés si peu d’os ?
Enfin, la liste est longue…
Je suis impatiente quant à votre retour là-bas, accompagné de votre ami, même si d’ici 2021 j’ai un peu peur d’avoir oublié, mais je tâcherais de m’en souvenir et de passer régulièrement par ici pour voir si nouveauté il y a.
Cependant, si je peux me permettre de donner des conseils pour votre futur voyage, à mon sens il est important de fouiller dans un périmètre relativement éloigné de leur lieu de disparition. Et je pense qu’il serait judicieux de chercher soit dans les environs de la rivière soit éventuellement de retourner la terre pour trouver potentiellement d’autres os, (mais aussi évidemment trouver ce fameux lieu des photos). Car ceux-ci n’ont pas disparus ils sont forcément quelque part, et le temps ayant passé ça me semble impossible qu’ils soient encore en surface..
Je sais qu’ils existent des machines qui permettent de voir à travers la terre plus ou moins mais je ne m’y connais pas plus que ça.
En tout cas, je suis réellement pressée de voir le résultat de votre prochaine enquête et un immense merci pour tout ce travail accomplis, en espérant qu’un jour nous ayons davantage de réponse !
@Truci, Mario
Le lieu de la dernière photo de jour (la 508) se situe effectivement à 45 mn après le sommet d’El Pianista. On peut le voir sur la vidéo réalisée par les guides qui accompagnent la mère de Kris :
https://www.youtube.com/watch?v=cOyg5Qloz7o
Sur le lien ci-dessus à 11:24
Pour moi, l’épisode de Lost in the Wild consacré aux filles ne vise que le sensationnalisme pour l’audience, les mises en scène au milieu de la forêt de nuit pour le côté inquiétant à la blair witch, la montée sur le pont de singe pour un suspense lié à la pseudo journaliste histoire de lancer une pub, etc. Leur objectif n’est pas la recherche de la vérité mais la captation du téléspectateur via cette histoire. On a ainsi l’arrivée en hélicoptère dans le village, l’interview de la femme avec des questions inutiles (s’ils avaient fait un vrai travail de journalisme ils auraient su que ce lieu n’était pas inconnu et n’auraient eu aucun intérêt à poser une telle question). Une interview a visage caché pour terminer en lançant une piste criminelle sur le trafic d’organes. Ce n’est pas le meilleur du journalisme.
@Truci: La piste criminelle n’est pas envisagée à partir de la découverte du sac à dos. Elle est envisagée assez rapidement puisque c’est la raison qui permet de stopper les recherches. Comme dit sur un post précédent, les équipes de recherche finissent épuisées, blessées et considèrent qu’il n’y a pas d’intérêt à continuer les recherches. Je crois que la survie en jungle pour une personne non préparée est estimée entre 7 et 10 jours. Au douzième jour sans succès, les équipes ont dû considérer qu’il était désormais inutile de continuer les recherches. Pour justifier l’arrêt des recherches, le panama part sur une piste criminelle.
Pour revenir sur la survie en jungle, c’est théorique. En janvier dernier une mère a été retrouvée avec ses 3 enfants après 34 jours passés dans la jungle.
Extrait d’un article pour prendre conscience des conditions de survie sur lesquelles je reviendrai plus loin : « la famille tente de survivre en se nourrissant uniquement de baies, de graines et de fruits sauvages trouvés dans les environs.
Avec une température avoisinant les 26°C et une forte humidité de 83%, la première préoccupation des survivants est l’eau. La mère, âgée de 40 ans témoigne à la BBC, « lorsque nous ne pouvions pas boire toutes les 30 minutes, on s’évanouissait. Nous devions nous arrêter tout le temps et les filles ne pouvaient plus marcher ». »
Ils sont retrouvés souffrant de malnutrition, déshydratation, couverts de morsures, piqûres, les pieds taillés de coupures.
@Romainc :
– Pour ce qui est des autres restes retrouvés, de ce qu’indiquent les journaux de l’époque, certains étaient de mammifères, un autre serait d’une indigène et un autre d’un enfant de moins de 3 ans (entre 1 et 3). Si tous ont été retrouvés dans la même zone, cela m’inspire que cette zone doit être un « réceptacle » dans lequel les pluies, débordements des fleuves doivent se déverser. Apparemment vous semblez dire qu’ils sont plus anciens, donc qu’ils ne seraient pas liés directement à la disparition des filles. Il faudrait que je regarde les articles de l’époque pour approfondir, mais le fait que ce soit des restes d’indigènes ne me surprend pas. Ils vivent à l’écart. Ont-ils signalé la disparition de l’un des leurs ? En apprenant l’info, ils pourraient se souvenir d’une personne disparue. Si cela correspondait à une personne « déclarée » disparue, j’imagine que l’ADN aurait parlé.
– Pour ce qui est de la peau, il me semble avoir lu un article d’un journaliste ayant assisté au travail, il faudrait que je retrouve cela.
– Sur les griffures, le passage indique que ces derniers peuvent être présents si les restes se trouvent sur le passage du repaire.
@Mario : Concernant la photo que vous indiquez c’est exactement cet endroit que j’avais en tête lorsque j’évoquais une possible chute. Il me semble que celui-ci se trouve non loin après le Mirador.
@Geronimo : Sur la perte des filles à 16h30, comme l’indique Romain, le temps passé à l’aller est égal à priori au temps nécessaire pour le retour. Les filles arrivent au sommet à 13h (après 2h de marche), c’est le milieu de la journée, elles peuvent se dire on va continuer encore un peu. Dernière photo avant 14h. A ce moment il leur faut 3h pour revenir en arrière. Mais si on part dune hypothèse qu’elles se perdraient par exemple autour de 14h, elles pourraient passer 2h30 à retrouver leur chemin. Et à 16h30, alors qu’elles sont perdues et qu’elles savent qu’il leur reste au moins 3h de retour elles prennent conscience qu’elles ne rentreront pas avant la nuit. Elles peuvent alors appeler, pas de réseau, elles prennent conscience qu’elles vont devoir rentrer seules par leurs propres moyens, rangent leurs portables et continuent de chercher.
On peut très vite se perdre dans la jungle, je citais plus haut une personne Yuly Natalia Zuluaga Valencia qui s’était également perdue sur El Pianista en juillet 2016, alors qu’elle était accompagnée de deux personnes. Ils ont pris de l’avance, elle a cherché à les rejoindre et s’est perdue, tandis que ses amis revenaient en arrière la chercher et ne l’ont pas retrouvé également. C’est un cas intéressant. Ce qui par ailleurs est intéressant c’est son état, déshydratée et souffrant de lésions liées à l’altitude et aux basses températures.
Je me suis intéressé à l’altitude, il se trouve qu’El Pianista culmine à près de 2000m d’altitude, ce que l’on appelle la « Haute altitude » et qui peut engendrer divers maux. Les filles viennent des Pays-Bas qui comme le nom l’indique ont une faible altitude. La haute altitude peut engendrer des œdèmes localisés (liés aux mauvais échanges liquidiens dans l’organisme provoqués par le manque d’oxygène) qui sont notamment les plus visibles au niveau des chevilles, poignets… Je me demande donc si le gonflement des chevilles de Lisanne dont elle se plaint dans son journal ne serait pas lié déjà à l’altitude et s’il ne serait pas possible que dans ces conditions en montant rapidement El Pianista (je crois 600m) en 2h elle n’aurait pas aggravé son problème au niveau de ses chevilles ou développé un autre problème lié à l’altitude (ils sont nombreux). Un trouble de l’orientation par exemple.
Par ailleurs comme le cas cité plus haut, si elles se sont perdues il y a de fortes probabilités j’imagine qu’elles aient souffert d’hypothermie en raison de l’humidité, la déshydratation, dénutrition, l’épuisement…
J’avais effectivement cité le cas plus haut dans les commentaires d’une femme perdue qui avait aussi retirer son sac puis s’était déshabillée avant d’être retrouvé. Il s’agit de ce que l’on appelle le « déshabillage paradoxal ». C’est un comportement répandu chez les personnes souffrant d’hypothermie extrême. Elles retirent une partie de leur vêtement, ce qui empire la situation vu qu’elles perdent encore plus de chaleur.
Dans cette hypothèse, Kris aurait pu être celle qui survit le plus longtemps. Lisanne souffrant peut-être de l’altitude. Une fois Lisanne ayant rendu son dernier souffle, elle réunit ses affaires et marche par instinct de survie. Souffrant d’hypothermie extrême, elle se débarrasse tout d’abord de son sac qui recouvre son dos, puis de son short, ce qui aggrave son état.
-Pour les os d’inconnus et d’animaux, j’en avais parlé sur le blog et il s’agit de deux hommes et de bovins. Pour l’histoire de l’enfant de 0-3 ans, le rapport s’était trompé en parlant d’un péroné. Il s’agissait d’un radius (ils ont corrigé ça dans le test adn) et je doute qu’il s’agisse d’un enfant car l’os est bien formé sur la photo.
Oui, ça serait intéressant mais il y a dû avoir un certain nombre de disparitions depuis X années. Les os pourraient avoir 10 ans comme ils pourraient avoir 30 ans, et il pourrait s’agir de quelqu’un confirmé mort dont on aurait retrouvé qu’une partie du corps. Sinon, de ce que je sais, c’est que cela arrive que des indigènes face des chutes mortelles dans cette jungle.
-Pour les griffures, c’est un exemple d’un cas où il est le plus probable que des traces de griffures apparaissent. Dans notre cas, cela pourrait dire:
soit que les corps ont été régulièrement attaqués par les animaux,
soit que le pelvis s’est retrouvé sur un lieu de passage où certains animaux ont pu laisser certaines traces (sans forcément s’attarder sur l’os).
-Pour Yuly Natalia Zuluaga Valencia, est-ce que vous avez trouvé l’endroit où elle s’est perdue exactement? J’ai cherché sur internet, mais je ne trouve pas exactement. Comme vous le décrivez, cela ressemble beaucoup au mauvais endroit où je suis parti en pensant rejoindre le sommet. Un endroit qui se situe avant le sommet, et qui est complètement différent de celui où se sont aventurées les hollandaises.
Il y a une différence entre El Pianista et le sentier au-delà du Mirador. Sur El Pianista, on peut se perdre en cherchant le sommet car il y a un chemin qui monte et qui amène vers nul part (+ quelques autres petits chemins). Cette montée peut laisser croire qu’il s’agit du chemin pour le Mirador. Après le Mirador, il suffit de suivre le sentier qui est beaucoup plus facile à suivre.
-pour les gonflements, Lisanne s’en plaint à Bocas qui est un archipel (donc au niveau de la mer). Le problème qu’elle décrit est courant chez les femmes de très grande taille, rien d’anormal (source: un médecin + j’en avais un petit peu parlé dans la partie 2).
Mais l’ordre et la numérotation des photos sont-ils corrects au-delà de tout doute raisonnable ? Parce qu’il semblerait qu’ils soient finalement repartis, il y a des photos à l’aller où Lisanne a les cheveux lâchés et porte le sac à dos, des photos au retour où le sac à dos porte Kriss et Lisanne a les cheveux attachés et a l’air fatigué. Voyez la photo où ils sont ensemble et ils lèvent les pouces. Là le sac à dos porte Kriss pas Lisanne comme au début. Et puis une autre photo apparaît également près des poteaux de clôture dans laquelle Kriss porte à nouveau le sac à dos et elle aussi a les cheveux relevés comme sur la photo 508, l’air fatiguée et pas fraîche comme sur les photos avec les cheveux lâchés. Ainsi, si l’ordre des photos n’était pas fiable, l’objection qu’à partir d’un certain moment elles n’auraient plus documenté leur voyage disparaît. En réalité, les photos auraient pu être prises aussi bien à l’aller qu’au retour, dans une configuration différente et avec une marche de plusieurs heures derrière. Et le signe de victoire du pouce levé sur la photo de couple indiquerait que la tournée était terminée.
@JERRY
Ok, donc on est bien d’accord sur le fait que la dernière photo est prise après le sommet, du côté sauvage.
45 min + 2H = Pratiquement 3 heures de marche pour revenir au pied du Pianista. Elles auraient donc atteint le bas de la montée vers 17h30 en supposant qu’elles reviennent à 14 h 30.
Concernant les photos du lien de Mario (les chutes). J’ai lu mais je ne ma rappelle plus ou, que pour aller vers des chutes il fallait à un moment couper à travers la jungle pendant un moment.
Je suis sur de l’avoir lu mais, je ne sais pas si il s’agit bien de ces chutes . Par ailleurs , si je comprend bien , pour aller aux chutes du lien de Mario, on peut partir du centre ville de boquete et aller directement à l’entrée d’un sentier qui vous mène à ces chutes. Mais est-ce la seule façon d’y aller ? Y a t il un autre chemin depuis la montée du Pianista pour rejoindre ces chutes ? Et si c’est le cas, faut il à un moment depuis ce sentier du pianista traverser une partie de jungle ? Encore une fois je suis sur d’avoir lu ça quelque part.
Quand j’ai regardé la localisation des chutes sur le lien Google map de Mario et que j’ai ensuite regardé ou était le sommet du pianista, alors je me suis dit dans un premier temps, certes géographiquement ces deux endroits sont proches (sur la carte, à pied c’est une autre histoire) mais elles n’auraient jamais eu le temps de revenir au sommet, de redescendre au pied du pianista et ensuite d’aller aux chutes. Mais si il est possible de couper à travers la jungle , alors c’est imaginable.
Du reste, dans une de mes tentatives de scénario, j’avaient imaginé qu’elles se soient perdu de cette façon, elle coupe à travers la jungle (elle ont pu voir ça sur internet comme moi) pour aller aux chutes. Mais sans guide, elles ne parviennent pas à trouver ces chutes et se perdent. Impossible de les trouver mais impossible aussi de retrouver le sentier du pianista. Est-ce possible ?? Est-il possible qu’elles aient quitter le sentier pour aller jusqu’aux chutes, qu’elles se soient perdues et qu’ensuite elles aient pu errer dans la jungle pendant un certain temps jusqu’à trouver une rivière, ne serait-ce que pour l’eau.
Les infos sur cette famille perdue et l’importance de l’eau et les conséquences du manque d’eau sont cruciales pour admettre que si elles ont survécut jusqu’au 11, au moins l’une d’elle, alors elles ont forcément pris soin de ne jamais s’éloigner trop d’une rivière, sans parler de pouvoir être la nuit dans un endroit dégagé en dehors de la jungle.
Oui je pense qu’on à tendance à trop oublier l’état d’épuisement dans lequel elles sont à mesure que les jours et les nuits passent.
C’est pourquoi j’imaginais assez facilement une difficulté à marcher , même sans être blessé, et beaucoup de pauses.
Je suis assez convaincu aussi que ce sont les filles qui ont ôtées elles mêmes leur soutiens-gorge par ex, pour des raisons de confort, d’hygiène, de meilleur respiration, de chaleur etc
Pour le reste, je reste persuadé que c’est Kriss qui est morte en premier. Et que par la suite, comme vous l’aviez suggéré dans un de vos précédents commentaires, la survivante à continuer de chercher mais en tentant d’aller vers la zone de recherche,dans la direction ou elle semble entendre au loin du bruit des gens, des appels, l’hélicoptère tourner. Et du fait de la téléphonie, de la photos de la tête de Kriss, j’ai le sentiment que c’est Lisanne qui est morte la dernière, même, si des deux filles , elles supportait certainement moins bien la chaleur, mais elle était aussi sportive.
Pour ce qui est de la mort de Kriss, on peut imaginer que vers le 4/5 , les filles ont pu constater qu’il y avait des recherches , ce qui les a probablement aidé à se guider un peu mieux pour pendre une direction. On peut imaginer par ex que l’hélicoptère à pu être entendu et même vu pas elles , et qu’il a beaucoup tourné autour du sentier.
Il est possible ensuite qu’elles soient arrivé à l’endroit des photos mais que cet endroit étant encaissé et « sous la jungle » , Kriss a pu tenté de grimpé et chuté gravement. SI il ya eu l’accident il aurait donc eu lieu à ce moment la. Au moment ou l’on voit que le tél de Kriss n’est plus utilisé avec un code pin par ex mais la date me semble incertaine car les infos varient un peu. Disons le 5 ou le 6. Puis dans le nuit du 7 au 8, les recherches de nuit avec signaux etc , et Lisanne sur le chemin qui la rapproche finit par mourrir épuisé, et surtout seule , traumatisé en plus du reste par la mort de son amie. mais étant quand même parvenu à crier et faire du bruit en tapant avec une pierre ou quelquechose par ex. Et ce le 9 avril quand les recherches privées sont sur site. J’ai ce sentiment que son état ne lui permettait pas d’en faire plus mais c’est tout de même terrible de se dire qu’il est probable qu’elle ne devait pas être si loin que ça.
une vidéo en espagnol donne quelques éléments intéressants dont des cartes (à partir de 5 minutes) avec des annotations en allemand notamment
https://www.youtube.com/watch?v=ssDLdHPscuY
@Truci : Effectivement, j’imagine que seules dans la jungle, le bruit d’un hélicoptère est une information importante. Elles ont pu tenter de se diriger vers celui-ci qui de me semble-t-il était positionné si j’ai bien compris au sein du village des indigènes que l’on voit dans l’épisode Lost in the Wild. Les filles ont donc peut-être suivi la rivière mais peut-être également le son de l’hélicoptère.
Concernant la photo 508, effectivement les filles se situeraient à ce moment là à 2h45 de distance du retour. De ce point là, si elles revenaient en arrière sans se perdre, elles sortiraient du sentier à 16h30.
Concernant les chutes d’eau il me semble qu’elles sont situées sur un autre lieu et qu’elles ne sont pas si près. Je doute que les filles une fois dans le sentier envisagent de rejoindre les chutes, à moins que la carte qu’elles ont en leur possession puisse laisser penser que ce soit proche, mais même si elles pensaient que c’était proche il faudrait être sûr de soi, du chemin à prendre pour envisager une telle traversée la jungle. Je doute qu’elles soient aussi imprudentes. Par contre, sur des blogs de personnes ayant fait El Pianista certains apprécient le bruit de l’eau. Ne connaissant pas les lieux je ne sais combien de temps et jusqu’où l’on entend l’eau couler, mais peut-être serait-il plus plausible que les filles entendent le bruit de l’eau et dévient afin d’aller voir ce point d’eau. Mais la photo 508 étant déjà sur une rivière, pourquoi seraient-elles attirées par la suite par le bruit de l’eau.
@Romainc : Pour Yuly Natalia Zuluaga Valencia, sur un article ils disent qu’elle a été retrouvée par le groupe de secours qui est entré de Bocas del Toro à Chiriquí, où ils l’ont rencontrée dans le secteur montagneux de la chaîne de montagnes de Talamanca, dans le parc international de La Amistad. Il y a une vidéo pour ceux qui sont plus à l’aise en espagnol. Mon niveau universitaire me permet de comprendre les grandes lignes mais l’accent m’est compliqué.
https://www.tvn-2.com/videos/noticias/Ubican-colombiana-desaparecida-Boquete_2_4525067463.html
A 1:34 la personne évoque les recherches et à 4:54 elle explique comment elle s’est perdue.
Apparemment ils sont partis l’après-midi, ils s’entrainaient à courir sur le sentier, je dirais effectivement qu’il s’agit de la première partie d’El Pianista, elle fait une pause parce qu’elle a besoin de récupérer un peu donc ils doivent être tout de même un peu avancé sur le sentier. De ce que vous aviez écrit, il me semble que le chemin qui montait faisait une boucle pour rejoindre celui qui descendait et allait au Mirador.
Pour les gonflements, je sais que les chevilles peuvent aussi gonfler en avion, en recherchant combien de temps cela pouvait durer, je suis tombé sur un témoignage indiquant plusieurs jours. Effectivement Bocas del Toro est au niveau de la mer, à moins que l’arrivée à San José (1220m) puisse avoir joué un rôle. La question serait de savoir si ce gonflement de cheville peut entraîner des suites plus compliquées avec la haute altitude.
@Truci : Effectivement l’état physique des filles est à prendre en compte. Sur le cas cité ci-dessus, la personne s’est apparemment perdue moins de 24h et déjà elle souffrait de déshydratation et de « lésions » liées à la haute altitude et aux températures basses associées.
Concernant les soutiens-gorge, étant donné que les 2 sont dans le sac, je pense qu’elles les ont rangé assez rapidement pour être plus à l’aise.
Pour la dernière survivante, j’hésite régulièrement. Ce jour, je pencherais plutôt pour Kris pour le short retrouvé, l’hypothermie probable dont les conséquences peuvent être la confusion ce qui pourrait expliquer des tentatives erronées sur son propre téléphone (si les tentatives de code PIN sont avérées), la photo de nuit (ou l’on aurait tendance à imaginer que ce serait Lisanne qui les prendrait mais je me demande si ce ne serait pas Kris qui baisserait la tête pour ne pas être aveuglée par les flashs et se tromperait de sens en déclenchant son appareil photo qui prendrait sa chevelure)… J’aurais tendance à imaginer que les filles sont immobiles la nuit du 8 avril du fait des photos, peut-être ne marchent-elles déjà plus depuis un moment et qu’elles attendent dans un abri. Comme l’indique la personne perdue 34 jours, il était difficile de marcher. Si elles ne buvaient pas elles tombaient au bout de 30 minutes. L’hypothermie peut entraîner également des pertes de connaissance, des difficultés à marcher, à parler.
La réponse que l’on m’avait donné pour les gonflements est justement que non.
Par rapport aux 2000m d’altitude, personnellement je trouve que c’est trop bas pour commencer à parler de complication dû aux manque d’oxygène. Je ne connais pas votre expérience de la randonnée mais pour commencer à ressentir vraiment les effets de l’altitude, il faut dépasser les 3000m au minimum. Je n’ai jamais vu de randonneurs (de tout horizons -> très basse altitude et haute altitude) commencer à ressentir des maux de têtes sur du 2000m. D’ailleurs, je n’ai jamais vu quelqu’un se faire prescrire des cachets ou même être conseillé de s’acclimater pour une telle hauteur.
Et le problème c’est que quand le corps lutte conter la chaleur, il dépense énormément d’énergie pour compenser. D’où d’ailleurs les problèmes de dilatations des veines pour aider à évacuer la chaleur qui entraine les gonflements.
On a donc aussi très faim car on doit non seulement s’hydrater beaucoup (on perd beaucoup d’eau par évaporation ce qui est piégeant car on ne s’en rend pas toujours compte) mais aussi manger en conséquence.
Le fringale arrivant surtout le soir quand la température redescend. Je ne pense pas que la température descende très bas la nuit , ils disent 35°C la journée et 20°C la nuit. Mais peut être que dans la jungle , près de l’eau la température descend un peu plus , ou en tout cas le ressentit est différent. Cela dit 35 à 20 ça fait 15°c et l’organisme le ressent fortement. C’est à ce moment la qu’on a faim. Et très tôt le matin évidemment.
Or si les filles ont certainement évolué à proximité de l’eau, je me demande comment elles ont fait et si elles sont parvenu à trouver des choses à manger dans la jungle (fruits, baies….)? Faute de quoi je pense que leur état , et effectivement celui de Lisanne qui est un grand gabarit même si elle était mince, a du se dégrader très vite.
Et dans ce cas je pense qu’elles ont du passer pas mal de temps allongé, même le jour, pour dormir.
Si le corp dépense 500/1000 calories par ex , et qu’il n’en reçoit que très peu ou quasiment pas, il y a un amaigrissement très rapide, une fonte musculaire qui peut être spectaculaire aussi. car le coeur va pomper énormément et chercher partout dans l’organisme de quoi s’alimenter et alimenter le cerveau.
Sans parler du stress, de l’angoisse, de la peur etc
Dans ce cas seul le fait d’être allongé, à l’ombre et dormir ou somnoler peut aider l’organisme à moins dépenser d’énergie.
@JERRY
Il faut garder à l’esprit qu’une semaine s’est écoulée entre le jour où « elles se sont perdues » et le jour où elles ont pris les photos nocturnes.
À mon avis, dans une semaine, elles ont pu facilement atteindre la zone des chutes en errant dans la jungle
Une zone qui me semble très similaire à celle de la photo (de nuit) sur laquelle on peut voir (selon moi) une falaise.
Malheureusement, si tel était le cas, il y aurait une grande incohérence:
– les os trouvés à Bocas del Toro;
J’ai trouvé très interresant un commentaire, fait par ROMAINC, dans lequel il mentionnait que les gouttes qui l’on voit sur les photos nocturne pourraient bien être celles d’une cascade plutôt que celles de la pluie…
Oui elles ont l’air d’être contre une falaise. Mais je pense qu’elles doivent être nombreuses dans la région.
L’un des indigène qui souhaitait continuer les recherches le 12 avril quand ils ont décidé d’arrêter disait qu’il y avait de nombreux abris jusqu’à Bocas del Toro. J’imagine que de tels abris doivent longer les falaises.
Les chutes dites « The Lost Waterfalls » se situent approximativement à 5 km sur la gauche, il y en a apparemment plusieurs. On peut imaginer qu’elles aient pu marcher ces 5km mais s’agissant d’une zone touristique ce serait compliqué qu’elles n’aient pas été découvertes.
Je mets ci-dessous un lien d’un aventurier australien qui a fait plusieurs randonnées dont celle des Lost Waterfalls :
https://www.journeyera.com/lost-waterfalls-boquete/
Si vous le souhaitez, il est resté une centaine de jours au Panama (qui est un pays qui apparemment présente de nombreuses cascades) et il a également fait des photos sur El Pianista (je mets pas le lien ici car il me semble que les posts sont bloqués à partir de 2 liens, mais vous pouvez rechercher El Pianista sur son site, c’est intéressant de voir la petitesse d’une personne au milieu d’arbres gigantesques.
Si je ne pense pas qu’elles soient de ce côté là, il est possible qu’il y ait d’autres cascades au milieu de la jungle.
Pour ce qui est des photos, il est vrai que certaines photos dont celle du rocher où se trouve « l’outil branche-sac » ne laisse pas penser qu’il pleut. Il faudrait avoir l’ordre des photos. Sur le rocher seuls quelques gouttes apparaissent. Il est possible que ce ne soit pas de la pluie. Cela pourrait être la végétation qui respire ou cela peut être du à des « poussières ». Il faudrait un expert en photo ayant plus d’expérience qui pourrait le déterminer, de plus avec la vitesse de 1/15ème si les infos que j’ai vu sont bien les données propres au photo.
@JERRY
Je vous pose une question.
Est-ce que vous croyez que les filles sont mortes au lieu des photos nocturnes ou en tout cas dans les environs?
Pour ce qui est de la météo, j’ai trouvé l’historique sur ce site :
https://www.historique-meteo.net/amerique-centrale/panama/boquete/2014/04/01/
Température minimale 17°. Cela doit être la nuit. A 7h du matin il fait 18°, la température est montée à 29° à 13h au moment où les filles sont au sommet, puis les températures descendent à 20° à 19h.
Il s’agit de la température à Boquete. J’imagine que sur El Pianista les températures en raison de l’altitude supplémentaire doivent descendre encore plus. J’ai lu il me semble que les baisses de températures étaient de 6° tous les 2000 m (je me trompe peut être, je ne me souviens plus précisément).
Les températures de Bocas del Toro (qui se situe au niveau de la mer) sont de 23° la nuit. Si El Pianista se situe à 600m plus haut que Boquete, il serait possible que les températures soient de 2 à 3° plus basses (pouvant peut-être descendre à 14-15° la nuit).
Les filles sont peu couvertes. Elles n’ont pas ne serait-ce de chapeaux qui pourraient éviter une déperdition (même infime) de la chaleur qui s’évacue à 20% par la tête. L’humidité est à 78% le 1er et augmente progressivement jusqu’à atteindre 86% les jours suivants. Avec les précipitations des jours suivants si les filles sont mouillées effectivement l’abri est important non seulement contre la pluie mais surtout contre l’hypothermie. Il faut qu’elles arrivent à se sécher complètement mais pas évident. Le problème c’est qu’à rester immobile sur le sol cela peut aussi favoriser l’hypothermie. De même que la déshydratation et dénutrition, absence d’énergie pour maintenir le corps à sa température normale.
J’ai parlé plus haut de « déshabillage paradoxal » où la personne en hypothermie a l’impression d’avoir chaud et se déshabille aggravant sa situation, il y a également un autre comportement étonnant qui résulte de l’hypothermie, celui de l' »enfouissement terminal », les personnes dans leurs derniers instants s’enfouissent à la manière des animaux qui hibernent et se réfugient sous terre pour maintenir la chaleur, elles recherchent un espace petit et confiné pour se protéger. De ce que j’ai lu : « »c’est un processus visiblement autonome du tronc cérébral, qui est déclenché dans la dernière phase de l’hypothermie. Il produit alors un comportement primitif d’enfouissement et de protection, observé chez les animaux qui hibernent ».
Les deux comportements sont intéressants mais je ne sais pas si ils peuvent s’associer ensemble. Dans le cas du déshabillage la personne à l’impression d’avoir chaud tandis que dans l’enfouissement elle doit ressentir le froid. Mais peut-être que les deux sont possibles.
@Romainc : Pour l’altitude effectivement 2000m c’est la limite basse de la haute altitude (qui va jusqu’à 4000m), c’est à partir de là que cela commence mais ne doit pas toucher encore énormément de monde. J’ai lu 1 personne sur 5 me semble-t-il. D’ailleurs la personne qui s’était perdue en 2016 était partie courir avec ses amis donc effectivement ce n’est pas encore des complications importantes. Il me semble qu’en dessous de 2000 les efforts sont plus compliqués, raison pour laquelle ce peut être intéressant de s’entraîner pour s’améliorer. Au dessus de 2000 il me semble que le corps au repos peut commencer à avoir des problèmes (mal de montagne, œdèmes, etc).
Mon intérêt pour l’altitude visait à voir si ce gonflement de la cheville pouvait empirer chez Lisanne et expliquer un appel dans le cas d’une incapacité à continuer de marcher. J’ai lu que des œdèmes pouvaient effectivement apparaître en haute altitude principalement visibles aux chevilles en raison des chaussettes. Mais effectivement on se trouve là sur le tout début de la haute altitude. Et si Lisanne avait un autre souci lié à sa taille (il me semble qu’elle imagine que c’est lié à la chaleur) et que cela ne peut avoir de relation avec l’altitude, on élimine au moins une possibilité.
Néanmoins l’altitude me semble importante au vu de la personne retrouvée qui s’était perdue et qui en moins de 24h a présenté des lésions liées à celle-ci, comme indiqué par les secouristes.
@Romainc
La carte indiquée par Meno : https://www.cellmapper.net est bien faite. On y trouve la délimitation du parc de la Amistad. La colombienne qui s’est perdue n’était à priori pas au début du chemin. On y voit le memorial aux filles qui indique le Mirador. A moins qu’elle se soit perdue au début du chemin et se soit autant éloignée par la suite. Pour les chaînes de Montagne Talamanca, le Volcan Baru en fait partie, peut être est-ce de ce côté-ci mais cela ferait une marche importante il me semble.
Il y a aussi cette histoire de ce couple de français qui faisait la randonnée du volcan Baru et que Romain évoque dans la partie 2 de l’enquête.
(« Un couple de touristes francophones réalise la randonnée du Quetzal, qui est un sentier se trouvant près du volcan Baru et à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau du sentier El Pianista. Ils pénètrent sur le sentier en commençant par l’entrée située à côté de Boquete, rencontrent un premier poste de garde et traversent la rivière Caldera avant d’entrer dans la jungle.
Une fois cette dernière atteinte, ils marchent pendant 3h30 avant de s’arrêter au poste de garde que je suppose être « Alto Respingo ». Sur place, un homme leur raconte un événement glaçant auquel il a été témoin la veille, c’est-à-dire le 5 avril. Il prétend avoir entendu des cris effrayés de deux filles, un grand bruit de chute et par la suite, trois hommes courir sur le sentier. En entendant cela, le couple comprend pourquoi il y avais autant de policiers ou de sauveteurs sur le sentier ce jour-là.
Voici leur blog pour plus de précisions: http://etsionpartait-be.blogspot.com/2014/04/boquete-au-pied-du-volcan-baru.html« )
Dans les commentaires, un intervenant est parvenu à avoir leur nom :
Yes
(« 1 mai 2020 / 11 h 32 min
Bonjour Camille
As-tu réussi à contacter les deux français qui étaient sur place à l’époque et a qui on avait rapporté avoir entendu des cris de jeunes filles + vu trois hommes courir sur le sentier ?
J’ai vu que tu avais posté un message sur leur blog, des réponses ?
Cet élément paraît déterminant quant à l’issue de l’affaire, je ne comprends pas qu’il ait été ignoré
Répondre
CamilleG
Auteur
1 mai 2020 / 15 h 12 min
Hello ! Non pas eu de nouvelles mais je cherche un autre moyen là 🙂
Répondre
Abrax
1 mai 2020 / 13 h 46 min
Je vous donne le nom des 2 Français qui étaient sur place en avril 2014.
Il s’agit de Boris Noyère et Edith Scholz et ils habitent dans l’Aude.
Je les ai retrouvés en moins de 5 min (véridique) sur Google: dans leur blog, Edith dit que son copain Boris est géologue.
Après une recherche avec ce prénon et ce métier, je suis tombé sur une asso nature de l’Aude https://laudeaunat.fr/ qui propose des balades nature mais aussi de la spéléo débutante… pour géologues.
Tout 2 sont membres du bureau de l’asso: https://laudeaunatfr.files.wordpress.com/2018/05/p1020168.jpg
Edith est au milieu et Boris à gauche, comparez avec les photos de leur blog, ce sont eux (en plus vieux ofc). »)
Donc un homme , je comprend que c’est un garde qui serait posté à Alto-respingo qui aurait entendu un cri, une chute, et surtout des hommes courir (des membres de l’équipe de recherche ?).
C’est le 5 avril, or le portable de Kriss ne sera plus utilisé de la même façon à partir de cette date non?
Peut être que ce qu’a entendu cet homme c’est la chute de Kriss ?
Mais je tente de vérifier, peut être avec votre aide car je ne suis pas très doué avec les cartes, si ce point Alto-respinguo est situé à un endroit qui pourrait coller avec l’endroit que nous cherchons (celui des photos). A priori, si je comprend bien, cette excursion du Quetzal (volcan baru) commence à 15km du Pianista, va vers la droite (vers le pianista) et se termine au bout de 7/8 km. Donc il y aurait une distance de 7/8 km depuis la fin de ce sentier du volcan et le pianista ? Or si les filles se sont perdues et qu’elles ont marché du 1 er au 5 Avril , elles ont pu atterrir par la. Et les deux français confirment qu’il y avait des équipes de recherches ( je ne sais pas si ils ont vu des équipes sur place ou si ils en ont vu avant leur départ à Boquete).
D’après ce que j’arrive à voir avec les cartes , les chutes d’eaux (lost waterfall) sont situées assez près de la fin du sentier Quetzal vers la droite. Donc plus près du pianista que la fin du sentier des deux touristes Français.
Donc il est tout à fait possible que les filles soient parvenue jusqu’aux chutes (lost waterfall) et que le 5 l’une d’entre elle ait chuté (Kriss).
@JERRY / MARIO
Je remet ce commentaire en enlevant les liens car ça ne passe pas.
Il y a aussi cette histoire de ce couple de français qui faisait la randonnée du volcan Baru et que Romain évoque dans la partie 2 de l’enquête.
(« Un couple de touristes francophones réalise la randonnée du Quetzal, qui est un sentier se trouvant près du volcan Baru et à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau du sentier El Pianista. Ils pénètrent sur le sentier en commençant par l’entrée située à côté de Boquete, rencontrent un premier poste de garde et traversent la rivière Caldera avant d’entrer dans la jungle.
Une fois cette dernière atteinte, ils marchent pendant 3h30 avant de s’arrêter au poste de garde que je suppose être « Alto Respingo ». Sur place, un homme leur raconte un événement glaçant auquel il a été témoin la veille, c’est-à-dire le 5 avril. Il prétend avoir entendu des cris effrayés de deux filles, un grand bruit de chute et par la suite, trois hommes courir sur le sentier. En entendant cela, le couple comprend pourquoi il y avais autant de policiers ou de sauveteurs sur le sentier ce jour-là. »)
Dans les commentaires, un intervenant est parvenu à avoir leur nom :
(« Abrax
1 mai 2020 / 13 h 46 min
Je vous donne le nom des 2 Français qui étaient sur place en avril 2014.
Il s’agit de Boris Noyère et Edith Scholz et ils habitent dans l’Aude.
Je les ai retrouvés en moins de 5 min (véridique) sur Google: dans leur blog, Edith dit que son copain Boris est géologue.
Après une recherche avec ce prénon et ce métier, je suis tombé sur une asso nature de l’Aude qui propose des balades nature mais aussi de la spéléo débutante… pour géologues. »)
Donc un homme , je comprend que c’est un garde qui serait posté à Alto-respingo qui aurait entendu un cri, une chute, et surtout des hommes courir (des membres de l’équipe de recherche ?).
C’est le 5 avril, or le portable de Kriss ne sera plus utilisé de la même façon à partir de cette date non?
Peut être que ce qu’a entendu cet homme c’est la chute de Kriss ?
Mais je tente de vérifier, peut être avec votre aide car je ne suis pas très doué avec les cartes, si ce point Alto-respinguo est situé à un endroit qui pourrait coller avec l’endroit que nous cherchons (celui des photos). A priori, si je comprend bien, cette excursion du Quetzal (volcan baru) commence à 15km du Pianista, va vers la droite (vers le pianista) et se termine au bout de 7/8 km. Donc il y aurait une distance de 7/8 km depuis la fin de ce sentier du volcan et le pianista ? Or si les filles se sont perdues et qu’elles ont marché du 1 er au 5 Avril , vers la gauche, elles ont pu atterrir par la. Et les deux français confirment qu’il y avait des équipes de recherches ( je ne sais pas si ils ont vu des équipes sur place ou si ils en ont vu avant leur départ à Boquete).
D’après ce que j’arrive à voir avec les cartes , les chutes d’eaux (lost waterfall) sont situées assez près de la fin du sentier Quetzal vers la droite. Donc plus près du pianista que la fin du sentier des deux touristes Français.
Donc il est tout à fait possible que les filles soient parvenue jusqu’aux chutes (lost waterfall) et que le 5 l’une d’entre elle ait chuté (Kriss).
Oui on ne peut mettre qu’un lien par post.
On peut trouver Cerro Respingo juste au dessus de Baru à 4km. Sur le lien de la carte cellmapper.net les collines sont indiquées dont Cerro Respingo juste à la droite de Bajo Grande.
Sur le lien de l’aventurier australien qui a parcouru le panama (journeyera.com), on peut voir ses photos sur Los Quetzales. Il indique qu’il doit donner son nom, sa nationalité et son auberge en cas de disparition, donc j’imagine qu’il s’agit d’un endroit où l’on peut se perdre. A priori comme Romain disait qu’en avril c’était la saison touristique, il doit y avoir pas mal de monde au moment de la disparition des filles, à part si les randos ont été stoppées pour faciliter les recherches, ce qui n’a pas l’air d’avoir été le cas.
J’imagine qu’au niveau de la marche cela pourrait être possible pour les filles, le témoignage s’il est vrai est intéressant.
Je mets ici le lien que Romain avait d’ailleurs mis : https://etsionpartait-be.blogspot.com/2014/04/boquete-au-pied-du-volcan-baru.html
En réalité le témoignage a été modifié, il n’est nullement indiqué que les trois personnes couraient.
« Au poste de garde, on rencontre un gars qui, la veille, a entendu des cris effrayés de deux filles, puis un grand bruit de chute, et ensuite a vu trois types sur le sentier. Cela explique la présence aujourd’hui de nombreux flics ou sauveteurs sur le sentier à la recherche des filles. »
Le témoignage est à prendre avec des pincettes, ce n’est pas le témoignage direct, mais ce qu’on leur a dit et qu’elles répètent peut-être avec leurs propres déformations, d’autant plus qu’elles font elles mêmes leurs propres traductions de ce qu’elles ont compris. Je pense par exemple que le fait de dénombrer le nombre de personnes aux cris est assez complexe, il est possible qu’ayant connaissance de l’affaire des hollandaises (comme cela est confirmé à la phrase suivante) les pousse à broder pour y correspondre. Un peu comme les gens brodent en disant que les gens courent pour coller à une piste criminelle.
J’imagine que le guide ayant cette information (cris et chute) l’a transmise puisqu’ils voient les équipes de recherche sur le sentier. Si à l’époque ils prenaient déjà les noms peut être que les personnes ont été retrouvées. Il me semble avoir vu une telle info passée, comme quoi les personnes avaient été contactées. Mais c’est assez vague.
En tout cas il serait intéressant effectivement pour Romain de les contacter, (mais j’ai cru comprendre qu’ils ne répondaient pas), de retrouver la personne qui a entendu les cris et chute.
@Mario : Pour le lieu des photos, s’agissant d’une semaine après leur disparition, j’imagine que leur état est des plus inquiétant, qu’elles n’arrivent probablement plus à marcher correctement, fort possible qu’elles soient toutes les deux blessées, il me semble avoir entendu sur un reportage sur l’Amazonie que la moindre coupure dans la jungle était un problème car l’humidité empêchait la cicatrisation. Ici on est à 80% d’humidité. Peut-être sont elles fiévreuses et sans forces. Mais ce n’est qu’une hypothèse. Elles ne bougent pas durant les 3h, ce qui tendrait à valider l’hypothèse de l’épuisement. J’ai l’impression que la photo du rocher est faite proche du sol, qu’elles ne sont pas debout mais je peux me tromper. Après comme il fait nuit, peut être n’ont-elles pas envie de quitter leur abri et d’aller se perdre s’il y a une différence de hauteur entre elles et les secours.
Petite remarque mais peut être qu’elle est due au travail photoshoppé des photos, sur certaines photos on voit un point qui ne possède pas la même température de couleur que les autres. Celui-ci est orangé tandis que les autres sont blancs. Il se situe en hauteur sur les photos. J’ai imaginé une lampe torche mais cela semblerait difficile qu’à cet endroit la personne n’ait pas vu les flashs.
J’aurais l’intuition de penser qu’une des filles est restée à cet endroit mais ce n’est qu’une intuition qui n’a aucune certitude. Un ensembles de choses que je ne peux pas forcément expliquer. Un lieu « abri », près de l’eau, légèrement dégagé en hauteur pour espérer être aperçu par un hélicoptère. Un « outil » constitué d’une « à priori » longue branche auquel on a accroché un sac rouge, probablement pour agiter afin d’être repéré. Est-ce que cet outil serait emmené, j’imagine que oui. Mais le sac n’est plus, comme il fait nuit, j’imagine qu’elles ne viennent pas de l’agiter. Donc le sac a du s’agripper à d’autres branches et se déchirer. Dans ce cas, l’outil tel quel à ce moment là devient inutile. Il n’y a plus de raison de l’emporter. Le fait qu’il soit sur ce lieu indiquerait donc qu’il s’agit d’un lieu où elles ont passé un « certain » temps. Si c’était un lieu récent, elles n’auraient pas gardé cette branche et ces morceaux de sac. Mais peut-être que le sac s’est déchiré dans la journée. Et qu’elles le remplacent le lendemain par autre chose (le haut de Kris ou autre) pour continuer leur chemin. Mais cela indiquerait qu’elles étaient déjà là dans la journée. Mon hypothèse serait qu’au moins l’une d’entre elles est dans un état préoccupant au moment des photos, empêchant l’avancée. Peut-être aussi que les hélicoptères qui tournent ou l’hélicoptère (j’ai lu des infos divergentes) leur laisse l’espoir d’être découvertes sans avoir à s’épuiser en continuant d’avancer. De même pour les recherches qui débutent cette nuit là. Auquel cas elles peuvent considérer que les secours se rapprochent.
Elles lancent autant de flashs que possible dans la nuit, jusqu’au bout de la batterie. Apparemment ceux qui retrouvent l’appareil n’ont que le temps de voir une centaine de photos. Donc la batterie était très faible. J’imagine que la batterie n’avait plus assez d’énergie pour un flash, mais suffisamment pour regarder encore quelques photos.
Je pense qu’elles seraient resté le lendemain sur ce lieu en se disant qu’elles allaient bientôt être retrouvées, qu’il fallait s’économiser.
Mais une fois que l’une disparaît, difficile d’imaginer que les deux partent ensemble, alors la dernière se retrouve face à l’effet miroir. L’horreur frappe, elle voit ce qui risque de lui arriver si elle ne bouge pas et trouve la « dernière » énergie du désespoir, l’instinct de survie qui lui dicte de prendre ses affaires et de poursuivre. Malheureusement il s’agit de la dernière montée d’adrénaline, elle s’épuise sur le chemin, retire son sac, son short et finit par tomber ou s’allonger ou se réfugier dans un lieu « chaud ».
Auteur
Hello, on peut en mettre plusieurs mais ils vont dans les indésirables. Après je dois les mettre en ligne manuellement 🙂
Oui, peut-être y a-t-il un paramètre/option qui pourrait permettre d’augmenter le nombre de liens par post ?
Si cela était possible, 3 liens devraient être suffisants.
En tout cas, merci pour le suivi ! C’est top !
@JERRY
Oui, le témoignage est imprécis et surtout impossible de le reconfirmer avec les deux touristes. Et effectivement ce ne sont pas des témoins directs. Mais c’est tout de même intéressant surtout avec cette date du 5 avril et la chute.
Reste que ça m’a permis de passer un petit moment sur la carte et de réaliser qu’il est tout à fait possible que les filles aient pu en se perdant , se retrouver vers les chutes.
Dans le fond ce qui bloque, c’est que nous parlons de l’eau en considérant les rivières les plus importantes. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a dans la jungle, surtout quand la saison des pluies avance, tout un tas de ruisseaux et de petites rivières qui peuvent être des ramifications des rivières principales. Du reste par exemple, la dernière photo de Kriss sur le sentier est sur une de ces petites rivières ou cours d’eau.
Donc les filles en se perdant, puis en tentant de se diriger vers l’endroit d’où elles perçoivent les recherches, ou voyant ou entendant l’hélicoptère etc, auraient pu traverser des parties de jungle en ayant quand même de l’eau à disposition. Mais sans nécessairement suivre une rivière principale.
Pour le reste oui je pense que pendant 4 jours elles sont perdues et errent, peut être tournent elles un peu en rond.
A partir du 4/5 elles perçoivent de l’agitation (hélicoptère) et tentent de bouger vers cette agitation , convaincu qu’on les cherche. Elles sont déjà fatigué mais elles sont logiques et lucides, et c’est la chose qu’il faut faire.
Oui, la branche avec le sac en se disant qu’en se déplaçant, peut être l’hélico ou des gens pourraient les repérer de loin de cette façon, encore logique.
Puis il y ce moment ou le dernier téléphone, celui de Kriss, n’est plus utilisé de la même façon.
La il y a quelquechose qui s’est passé et pour moi, c’est la ou il y a eu un accident. Et je pense que Kriss chute, peut être sont elles parvenu à force de marcher près des chutes mais la question est par ou y sont elles arrivées ? Comme elles n’étaient pas sur un sentier, l’endroit par lequel elles atteignent les chutes peut expliquer que sortant de la jungle elles se trouvent devant un ravin, même petit , et dans lequel Kriss chute, la ou Lisanne peut être un peu plus lente et derrière, peut évidemment éviter le même sort. Il pourrait donc s’agir du 5 Avril.
Bien entendu, Kriss n’est pas forcément morte sur le coup mais peut être sérieusement blessé et donc immobilisé. Peut être un traumatisme crânien par ex.
Donc elle reste bloquée la et Lisanne reste puisque Kriss est blessé. Même si elle ne peut pas faire grand chose.
Puis il y a la nuit du 7 au 8 avril, les flashs par Lisanne , qui est à demi gisante et tente de signaler leur présence.
Puis Kriss finit par sombrer dans le comas et meurt.
Et la suite effectivement c’est l’ultime tentative de Lisanne, désormais solitaire, de continuer vers la direction d’où sont venu ces signaux terrestres…..Mais elles meurt d’épuisement sur le chemin.
J’ ajoute que concernant la présence de touristes, il y en a évidemment mais d’une part je ne pense pas qu’il y ait eu des dizaines et des dizaines de touriste fassent la queue sur les sentiers, par ailleurs , à partir du moment ou il y a des recherches, à mon avis, même si les sentiers restent ouverts,pas mal de touristes ont pu décider de ne pas aller en excursion ou de reporter de quelques jours pour ceux qui pouvaient, bref d’adapter leur séjour et leurs projets aux circonstances.
Elles ne seraient donc pas mortes au même endroit ce qui peut expliquer les différences sur les restes retrouvés.
Et la ou sont mortes chacune des filles, les corps ont subit le travail naturel de décomposition , l’action des prédateurs, et le nettoyage des lieux avec les pluies de plus en plus fortes à mesure qu’on s’avance dans la saison des pluies.
Sur ce lien d’un article de 2014, j’ai trouvé des remarques intéressantes sur les prédateurs dans la zone et les possibilités ou non qu’il y ai pu avoir une intervention post mortem et l’impossibilité à priori d’attaques de ces mêmes prédateurs.
https://www.laestrella.com.pa/nacional/140626/dos-muertes-jovenes-misterio-pianista
TRADUCTION GOOGLE
(« La confirmation de la mort des deux jeunes Néerlandaises disparues il y a plus de deux mois dans les terres chiricanes et largement recherchées par voie terrestre et aérienne, laisse désormais la tâche d’établir comment elles sont mortes.
Il n’y a toujours pas de cause connue de décès pour les touristes Lisanne Froon et Kris Kremers, respectivement âgés de 22 et 21 ans, dont les restes squelettiques ont été retrouvés sur les rives d’une rivière compliquée qui bifurque et se jette dans l’Atlantique et le Paisible. Le fait que le squelette complet de l’un ou l’autre des deux n’ait pas été trouvé ouvre la scène à plus d’une hypothèse.
La berge de la rivière Culubre était l’endroit où la découverte macabre a été trouvée: un segment pelvien (de Kremers) et quelques os dans une botte (de Froon).
La rivière est située à environ quatre heures et demie de l’endroit où les touristes ont été vus pour la dernière fois, l’entrée du sentier El Pianista, à Boquete.
La faune sauvage de la région apparaît comme l’une des principales hypothèses parmi les causes possibles de la mort des touristes, selon les experts consultés par La Estrella de Panamá.
«Les premiers kilomètres de ce sentier sont sûrs, mais lorsque la frontière entre Chiriquí et Bocas del Toro est atteinte, tout en haut, les dangers commencent», a expliqué Oscar Peña, un guide touristique expérimenté de Boquete.
L’expérience de Peña le conduit à assurer que les félins prédateurs tels que les pumas des montagnes, les jaguars et les manigordos habitent les zones plus à l’intérieur d’El Pianista, qui, selon lui, auraient pu être responsables du démembrement de Lisanne et de Kris.
Le biologiste panaméen et spécialiste des félins Rafael Samudio confirme la description de la faune par Peña, mais exclut la possibilité que des prédateurs soient responsables de ces décès.
«Les félins qui vivent dans cette zone sont solitaires, ils peuvent difficilement avoir attaqué deux proies en même temps; De plus, les humains ne font pas partie de leur régime alimentaire », a déclaré Samudio, qui n’exclut pas une attaque par d’autres animaux.
« En raison de la manière dont ses restes ont été retrouvés, on pourrait penser qu’il s’agissait de chiens sauvages, même s’ils ne pourraient pas attaquer deux personnes en même temps », souligne l’expert.
Il ne considère pas non plus, selon son expérience, que l’attaque puisse être attribuée à un crocodile, car au Panama, il n’y a pas de trace de spécimens aussi gros, capables de dévorer deux personnes en même temps, a souligné le biologiste.
Parmi les « tueurs » naturels possibles, l’intervention des différentes espèces de serpents venimeux qui prolifèrent dans la zone et auraient pu mordre Lisanne et Kris, en faisant des proies faciles pour les charognards, qui, en revanche, ne semblent pas capables, n’est pas exclue. de démembrer les extrémités du corps humain au point de séparer les jeunes en morceaux tels que ceux déjà trouvés.
«C’était peut-être un animal ou non. A ce stade, tout semble possible », a confirmé Humberto Mas, directeur de l’Institut de médecine légale et des sciences judiciaires, sans écarter d’autres hypothèses probables.
Il a reconnu qu’il n’y avait aucune preuve, dans la dépouille, de voies de fait par des objets tranchants.
«Il faut se rappeler qu’ils étaient portés disparus depuis près de deux mois et d’autres facteurs entrent en jeu, comme la malnutrition et la déshydratation», explique le médecin.
Pour le moment, la seule chose réelle est que les autorités panaméennes n’ont pas de réponses claires pour résoudre cette affaire qui a suscité un intérêt international dans la ville touristique de Boquete, où les jeunes femmes sont venues en quête d’aventure.
Le ministère public doit suivre les enquêtes
La procureure Betzaida Pittí, responsable de l’enquête, est secrète sur la prochaine étape que les autorités panaméennes entreprendront, après la mort des deux jeunes Néerlandaises disparues à Boquete il y a plus de deux mois.
Le Panama Star a tenté hier de communiquer avec le fonctionnaire, mais il était impossible de la localiser.
Les proches de Kris Kremers et Lisanne Froon ont accepté la mort des deux jeunes femmes hier.
Un communiqué publié hier aux médias déclare: « Aujourd’hui, la famille de Kris Kremers a dû faire face à la dure nouvelle qu’apparemment et comme Lisanne, Kris est également mort lors de son voyage au Panama », indique le communiqué daté. dans la ville néerlandaise d’Amersfoort.
« La deuxième série de tests médico-légaux au Panama a confirmé la découverte de l’ADN de Kris Kremers » parmi les restes humains récemment découverts, ajoute-t-il. «C’est un chapitre très sombre dans lequel il reste encore de nombreuses questions qui obscurcissent l’issue fatale de Kris et Lisanne. Il n’y a qu’une seule façon de trouver des réponses pour cette famille: continuer la recherche », ferme la déclaration de famille.
La famille demande aux médias de respecter toutes les parties impliquées et d’être prudents lors de la publication d’informations afin d’éviter des souffrances inutiles pour la famille et les amis. »)
( » En raison de la manière dont ses restes ont été retrouvés, on pourrait penser qu’il s’agissait de chiens sauvages, même s’ils ne pourraient pas attaquer deux personnes en même temps », souligne l’expert. »)
Je ne pense pas qu’il s’agisse de chiens tels que nos chiens domestiques.
Il s’agit ici de chiens de brousse à priori.
Sur ce lien on parle de cet animal et on en montre des photos.
https://costarica-decouverte.com/rares-photos-chien-brousse-panama/
(« Parmi les « tueurs » naturels possibles, l’intervention des différentes espèces de serpents venimeux qui prolifèrent dans la zone et auraient pu mordre Lisanne et Kris, en faisant des proies faciles pour les charognards, qui, en revanche, ne semblent pas capables, mais ce n’est pas exclue. de démembrer les extrémités du corps humain au point de séparer les jeunes en morceaux tels que ceux déjà trouvés. »)
. Le je reviens sur la raison qui aurait pu pousser les filles à revenir qu sommet. Les image de cette fameuse ravine , qui tient lieu de sentier pour partie après le sommet, sont quand même très impressionnantes, surtout sur le blog de ce couple évoqué hier dans vos commentaires.
Encore une fois, si au beau milieu de cette ravine, qui semble très profonde par moment, se trouvent 1 ou plusieurs serpents installés la, qui auraient pu tomber du haut des parois de la ravine par ex. Alors les filles n’auraient pas tenté de passer. Pas plus qu’elles n’auraient tenté de les chasser en lançant des pierres car ceux ci auraient pu bouger rapidement mais vers elles, et il me semble que dans cet endroit, surtout si on est deux, n’aurait pas permis de courrir.
Donc dans ce cas elles auraient rebrousser chemin. Peut être auraient elles attendu un moment. Qui sait, est il possible même qu’elles aient tenter d’appeler les secours , ne serait-ce que pour demander un conseil, quoi faire dans ce cas la ??
Puis, sans même retourné dans la ravine , elles tentent de contourner, et se perdent.
Bien sur vous pourrez me dire qu’elles auraient pu attendre sur le sentier mais li se fait tard, et comme elles n’ont dit à personne ou elles sont…..
. Si les serpents ne semblent pas capables de démembrer, ils ont pu prendre part à l’éparpillement des os. Car si un serpent trouve un morceau avec de la matière comestible autour, il peut l’ingérer (parfois ils peuvent avaler des proies bien supérieures à leur propre taille). Ensuite il y a un travail de digestion assez lent et lorsque le serpent évacue ce qui reste, les os sont complètement nettoyés et blanchis. Et il n’est pas évident qu’il reste au même endroit pendant tout ce processus. Il peut continuer de bouger pendant tout le processus de digestion et donc rejeter les os ailleurs.
Je reste convaincu que les filles n’étaient pas perdues dans la zone de Bocas del Toro, mais cela ne m’empêche pas de raisonner avec vous sur d’autres hypothèses.
Je lis souvent, et je pense qu’il est confirmé (véridique), que les ossements ont été retrouvés éparpillés le long du Rio Culebra, en partant de la source et en descendant de plus en plus vers le bas.
Cela expliquerait (comme je l’ai lu dans certains commentaires) que les filles ont essayé de se mettre le plus haut possible (vers la source, au sommet de la montagne), pour tenter de se faire remarquer. Si c’est le cas, j’en déduis que cette montagne pourrait très bien être celle où le Rio Culebra naisse.
Toutefois, qui sait à 100% si tout le tronçon de la rivière vers la source a été fouillé à la recherche du lieu des photos nocturnes … ??
De ce que je vois sur la carte https://www.cellmapper.net/map la zone de Bocas del Toro commence dès le Mirador.
Le memorial aux filles est indiqué sur la carte et se situe exactement sur la frontière entre le district de Boquete (qui appartient à la Province de Chiriqui) et d’Almirante, Almirante étant l’un des 4 districts de la Province de Bocas del Toro. Je ne m’étais pas encore véritablement penché sur la carte, celle présente dans la partie 2 et indiquant l’emplacement des restes ne représentant pas les éléments tels que rivières, etc. et ne sachant qui l’a créé et si les infos présentes y sont correctement placées. Par comparaison de l’ordre de grandeur de cette carte et de celle du site ci-dessus, les restes auraient été retrouvés dans le district d’Almirante, de la Province de Bocas del Toro. Il pourrait y avoir une confusion entre la province et le district, car le district de Bocas del Toro fait également partie de la Province Bocas del Toro.
Donc si on parle de « zone » de Bocas del Toro celle-ci s’étend sur l’ensemble de la Province et donc les filles sont fort probablement dans celle-ci à priori si la carte de la partie 2 est correcte. Les restes seraient retrouvés sur le rio Changuinola si je lis bien la carte. Le rio Culebra se situe sur une autre partie éloignée du Panama. Je pense que vous vouliez dire le Culubre, mais celui-ci est éloignée d’approximativement 20 km au nord j’ai l’impression.
Il faudrait revoir les infos des articles de l’époque pour replacer l’ensemble. Mais il me semble à première vue que la rivière Changuinola est plus appropriée. Celle-ci est répartie de telle manière que si les filles avancent vers le nord elles doivent passer par celle-ci et donc peuvent considérer la suivre. Je me demande d’ailleurs si la dernière photo de jour ne serait pas non loin de celle-ci, car on voit l’un des bras du rio Changuinola sur la carte dans la continuation du mirador qui doit se situer à moins d’1h de marche en ligne droite (A voir sur le terrain).
Elles auraient pu remonter le Changuinola jusqu’à l’endroit (même au-dessus) où l’on a retrouvé leurs restes.
Il serait intéressant de placer le village où se pose l’hélicoptère pour partir faire ses recherches. Si celui-ci se trouve dans la Comarca Ngabe Buglé qui me semble être le nom des indigènes, alors celle-ci se situe encore au-dessus en suivant le Changuinola.
@Truci : Le témoignage serait intéressant. Il fait partie des témoignages qui pourraient déterminer un trajet avec celui des recherches privées qui indiquent avoir également entendu une personne crier (voix aigue) et un jeté de « canette » pendant près d’une minute contre la falaise, puis l’emplacement du « K » sur l’arbre. Ces 2 emplacements + celui des photos (mais qui me semble compliqué à trouver dans la jungle) pourraient aider à comprendre un cheminement. De plus le témoignage du Ngabe Buglé indiquant qu’il connait les nombreux abris pourrait aussi être intéressant à suivre.
Pour ce qui est de la branche avec le sac en plastique je doute qu’il soit emporté. Je pense plutôt à une agitation de celui-ci sur un endroit fixe. Si celui-ci est de grande taille comme j’imagine (en partant d’autres branches similaires sur la dernière photo), il doit être encombrant. Pour Mario, j’avais oublié de préciser aussi sur l’hypothèse que les filles soient restées sur le lieu des photos que l’on y voit aussi des papiers de « bonbons » me semble-t-il, le fond de la boîte de Springles, la carte qu’elles ont sur la photo de leur petit déjeuner, du « papier toilette » de ce que j’ai cru comprendre… Le tout étalé, ce qui laisse penser qu’elles ont éparpillé leurs affaires, ce qui correspondrait difficilement avec un arrêt pour la nuit selon moi.
Pour ce qui est de la chute, en partant de l’hypothèse que le guide/garde ait réellement entendu une telle chute, il semble difficile que les secours n’aient pu les retrouver le lendemain.
Pour les touristes, en tout cas ils n’ont pas l’air d’avoir fermé le sentier sur Los Quetzales, puisque les personnes relatent leurs visites sur celui-ci le 6 sur leur blog.
Pour ce qui est des prédateurs, effectivement je pense que les jaguars, puma doivent se tenir éloignés de l’homme, d’autant plus si ils sont deux. Ils ne font pas partie de leur alimentation mais s’ils s’en tiennent éloignés ils peuvent aussi les suivre s’ils constatent qu’ils sont faibles. Et une fois qu’ils rendent leur dernier souffle, tout est possible.
Les serpents, il est fort probable que les filles en aient rencontrés. Le fait qu’elles soient contre une falaise est peut être aussi une manière de se protéger et l’immobilité une manière de ne pas aller à l’encontre des dangers de la jungle.
Je rajouterai concernant les témoignages intéressants qui pourraient déterminer des emplacements, le témoignage des secours partis la nuit des photos. Savoir où ils étaient situés, où ils ont posé leur campement pourrait être un indice. Savoir de quelle manière ils ont fait leur signaux lumineux pourrait permettre la distance de visibilité. Ce n’est pas pareil s’ils agitent des lampes torches vers le ciel, vers la jungle, ou s’ils lancent des fusées éclairantes/de détresse. Une fusée éclairante peut être envoyée en diagonale au dessus de la jungle pour l’éclairer sans forcément permettre à une personne de savoir précisément où se trouvent les secours. D’autre part, bien que je l’ai lu, je ne sais pas si on peut envoyer des fusées éclairantes au dessus de la jungle sans risques.
Rectificatif sur mon post, apparemment sur l’article posté par Truci, il est indiqué que le Pelvis a été retrouvé sur les rives du Culubre. Donc c’est bien plus haut et je pense que la carte présentant les emplacements dans la partie 2 est donc erronée.
@JERRY
Oui à vérifier avec Romain car même si c’est un journal local, ils peuvent aussi commettre des erreurs en reprenant des infos etc….
Mais de toute façon plus on arrive , même si ce sont des hypothèses, à retracer le parcours éventuel et logique en fonctions des indices et autres éléments, et de nos déductions, plus il va être nécessaire d’avoir une ou deux cartes très précises de références , avec aussi les différents altitudes.
Et aussi bien sur le nom de chaque rivière, leur parcours et l’endroit ou la zone ou les ossements, le short etc ont été trouvés.
Si nous pouvions nous entendre et trouver ce genre de carte, claires, lisibles et incontestables, ce serait plus facile car nous pourrions systématiquement consulter cette carte de référence et affiner, confirmer nos commentaires et théories plus surement en conséquence.
Pour le reste, oui il semble indispensable que Romain puisse obtenir plus de détails de la part des équipes de recherche (Sinaproc et aussi privées). Ça ne doit pas être facile mais ça aiderait beaucoup pour affiner une hypothèse ou au contraire pour l’éliminer.
Je suis d’accord avec vous pour les signaux lumineux. J’y avais pensé quand j’ai envisagé que ça puisse être des fusées éclairantes. Mais en fait je ne sais pas si c’est ça qu’ils utilisent. Aujourd’hui il y a des lampes torches très puissantes et de très longue portée par ex.
Et de fait, si ce sont des fusées éclairantes , elles montent très haut et retombent lentement en cloches au dessus de la jungle. Dans ce cas, si les filles les ont vu, tout dépend de l’endroit ou elles se trouvent à ce moment la. Si elles sont assez loin ça peut quand même leur donner une direction. Sinon, impossible de déterminer le point départ de ces signaux. Surtout si elles sont dans une sorte de gouffre.
@TRUCI
Je suis 100% d’accord, parce qu’il y a un peu de confusion sur les blogs en général concernant la localisation des ossements.
En effet JERRY mentionne le « Rio Culubre » que je crois être le même « Rio Culebra » indiqué/cité sur tous les blogs que on peut trouver su Internet et qui s’occupent de cette affaire.
Le « Rio Changuinola » est une autre rivière qui reçois les eaus du « Rio Culubre » exactement à ces coordonnées:
9°08’27.4″N 82°30’13.7″W
9.140943, -82.503807
Donc, les ossements: ont-ils été retrouvés sur le « Rio Culubre » ou sur le « Rio Changuinola »??
Je commence à avor des doutes.
Le « Rio Culebra » dont nous parlons est un affluent du « Rio Changuinola », l’autre « Rio Culebra » se trouve a l’Est du Panama et il n’a rien a voir avec cette affaire.
Excusez-mois si je n’ai été pas précis, quand je parle de « zone » de « Bocas del Toro, j’entends les alentours du village de « Alto Romero » où on a trouvé les restes des filles.
Il se trouve très loin du Mirador (20 km je crois), Boquete, El Pianista, Lost Waterfalls.
Le Rio Culebra passe bien dans la « zone » de Alto Romero et c’est le long de cette riviére qu’on a trouvés le sac, le ossements, le jeans etc…
Une randonnée incluant la pianista par un marcheur (anglais ?) confirmé et qui donne des indications intéressantes ; à un moment il se perd mais se rattrape rapidement ; il passe des ponts de singe ; il voit une trace de puma ; il est attaqué par les taons (dans la zone des élevages)…
http://www.wildxplor.com/?p=602
K&L ont pu avoir l’idée de rejoindre Boquete en descendant un des ruisseaux qui coupent la pianista en pensant obliquer ensuite vers le sud. Malheureusement l’une d’elles s’est blessée. Ensuite dans les jours qui suivent si le ciel est nuageux il est difficile de déceler le sud par le soleil et elles se sont de plus en plus perdues… jusqu’à la rivière de la culebra.
Vers la fin, les tentatives d’entrer le code PIN viendraient du fait que la survivante (Lisa ?) essaie d’enregistrer un message d’adieu et qu’elle n’y parvient pas.
Je commence à me repérer sur cellmapper.net mais effectivement comme l’indique Truci, les journaux n’aident pas.
Pour l’instant j’ai juste repéré où a été découvert à priori le sac à dos.
Sur certains articles ils indiquent que les gens du coin appellent Culebra un tronçon de la rivière Changuinola. Sur d’autres que le rio Changuinola est plus connu comme rio Culebra. Je pense effectivement que par Culebra il faut entendre Culubre. Dans un autre article il est indiqué que le sac a été retrouvé là où convergent les rivières Culebra et Changuinola. Dans un autre article on a l’indication que la personne qui l’a retrouvé et qui se baignait avant de l’apercevoir habitait Los Romeros et plus loin que la procureure se rendait à Los Romeros dans la Valle del Risco.
Pour vous aider à repérer, si vous cherchez sur Google Map « Bosque Protector de Palo Seco, Panama », vous allez voir un lac, il s’agit du Rio Changuinola, si vous zoomez vous allez voir apparaître la Valle del Risco, et si vous descendez au bas du lac vous allez voir un croisement entre le rio Culubre et rio Changuinola, j’imagine que c’est dans ce coin.
C’est assez loin d’El Pianista, 15h selon les articles. La procureur indique que la zone sera inspectée mais qu’elle doit d’abord consulter les experts car elle est très difficile d’accès. Apparemment la zone est très montagneuse et pour l’atteindre la procureure sera obligée de marcher durant de nombreuses heures et même de dormir sur place.
La procureur exclut qu’une personne ait pu y déposer le sac d’autant plus que le sac à dos présente des signes indiquant qu’il aurait été traîné par la rivière.
J’imagine que cette indication est due à la thèse criminelle qui apparemment circule au même moment au panama. J’ai lu des commentaires sur un post twitter du 14 juin où ces derniers parlaient à l’époque d’une rumeur ancienne d’un réseau de traite des blanches à Boquete. Certains se demandent même si les filles n’ont pas été forcées à traverser la frontière. A noter que la traduction google traduit « trata de blancas » au milieu d’une phrase simplement par « trafiquant » ce qui me permet de comprendre pourquoi j’avais lu dans certains articles l’hypothèse de trafiquants de drogue. Pour finir sur les commentaires, l’un estime que cela est un coup des indigènes. Un autre commentaire estime que les filles sont séquestrées et que ce ne serait pas la première fois sur le volcan. Et d’autres plus intéressants pour l’hypothèse de l’égarement indiquent que la zone n’a jamais été fouillée comme il se doit. Que les gens ont travaillé sans patrons, j’imagine qu’il s’agit des recherches par les indigènes. Qu’il n’y a pas eu de tracé des recherches pour écarter systématiquement les zones. Et d’autres que les recherches n’ont pas envisagé d’autres zones dont celle-ci.
Pour ce qui est des faits, les articles n’ont pas les mêmes versions mais il semblerait que la femme (qui a loué avec son mari un terrain pour y planter du riz) ait découvert le sac à dos non loin, alors qu’elle se baignait, celui-ci attirant son œil car il était coincé entre des branches. Elle aurait averti son mari ou sa communauté selon les articles, mais peut-être les 2 aussi. Sur la vidéo de Lost in the Wild on voit que la communauté est apparemment consultée pour tout. Qu’un représentant (le mari selon certains journaux) est désigné pour traverser « le territoire en proie à quatre types de serpents venimeux et une végétation dense traversant la chaîne de montagnes de Talamanca, à travers le sentier El Pianista, jusqu’à ce qu’il atteigne Boquete » pour remettre le sac. 9h de trajet pour celui-ci.
@Meno: Je pense que les rivières sont importantes. Ce sont à priori les seuls éléments auxquels elles peuvent se fier sur la carte qu’elles ont. Enfin j’imagine que la carte doit les indiquer d’autant plus que celle-ci est présente dans les photos de nuit. Une des personnes ayant fait la randonnée parlait d’entendre l’eau à sa droite au début du chemin. Il me semble sur une carte que j’ai vu que l’on passait 2 fois la rivière El Pianista sur le sentier et qu’au milieu du chemin on la longeait avant de s’en écarter sur la fin jusqu’au Mirador. Il est possible que les filles trouvant une rivière pensent trouver le Rio Pianista et qu’elles la suivent en pensant rejoindre l’entrée du sentier alors qu’elles s’éloignent déjà sur le Rio Changuinola. A priori, perdu on cherche à revenir au point de départ. Si elles ont une carte avec les rivières et qu’elles en suivent une, j’imagine qu’elles peuvent alors chercher à se repérer grâce aux croisements. Si elle n’ont pas l’indication des rivières ou si la carte n’est pas aussi détaillée ou précise, alors elles peuvent suivre le rio Changuinola jusqu’à l’endroit où a été retrouvé le sac.
Pour ce qui est du soleil, effectivement j’ai l’impression qu’il y a même souvent de la brume dans cette zone.
@Mario: Les coordonnées 9°08’27.4″N 82°30’13.7″W correspondraient effectivement à la zone que j’indique ci-dessus. Ce qui voudrait dire que cette carte (https://camilleg.fr/wp-content/uploads/2019/12/carte_panama_el_pianista.png) indiquant les emplacements et présente dans la partie 2 serait totalement erronée.
Le sac aurait été trouvé quasi 3 fois plus loin que ce qui est indiqué sur cette carte. Il est possible également que les ponts aux singes ne soient donc également pas bien placés tout comme la ferme de Feliciano.
Le mirador est déjà mal placé sur la carte, il devrait être quasi sur la ligne horizontale qui traverse la carte. En 45 minutes, les filles auraient pu atteindre le 1er pont au singe situé sur cette carte erronée. Quand bien même on considérerait que la distance entre l’entrée du sentier et le mirador soit correcte, elle correspondrait à 1h30-2h de marche, on voit alors que la distance de la carte serait de 6h (dans les mêmes conditions) alors que ce qui a été retrouvé était situé à 15h de distance.
Si la ferme de Feliciano était bien placée sur cette carte, alors les restes ont été retrouvés à 9-10h de distance de celle-ci. La carte semble-t-il avait pour objectif de laisser penser que Feliciano aurait été suspect parce que les restes des filles auraient été retrouvés autour de sa ferme. Je ne sais qui l’a réalisée, mais il semblerait que la personne n’était pas objective et a voulu broder afin d’aller dans le sens de ses hypothèses.
Les restes des filles auraient été trouvés autour du sac suite aux recherches effectuées après sa découverte.
Oui, je crois qu’il y a beaucoup de confusion sur cet argument (le lieu precis de la découverte des ossements, sac à dos, etc…)
Je me demande si l’adresse de F. peut être récupérée quelque part sur Internet, après tout il est un guide, il devrait y avoir des informations de contact.
Au moins nous pourrions être sûrs de la localisation de sa ferme.
Selon la carte les coordonnées du village d’Alto Romero devraient être les suivantes:
9°04’58.6″N 82°28’45.1″W
9.082954, -82.479196
mais, si correctes, elles ont rien à faire avec le « Rio Culubre ».
Celles-ci pourraient être plus correctes, parce que ce village est bien localisè sur le « Rio Culubre ».
9°05’47.4″N 82°31’41.0″W
9.096488, -82.528052
Malheureusement, pas de cartes « online » sur Internet indiquant le village d’Alto Romero; comme si c’était un village fantôme…
Oui effectivement je suis un peu perdu. Certains confondent le Changuinola et Culebra. J’ai beau chercher Los Romeros je ne trouve pas. Selon les articles se serait dans le Valle del Risco qui est une zone assez grande mais bien éloignée des cartes qui tournent sur Internet.
Voici la zone : https://zupimages.net/up/20/35/nsn9.jpg
Le village que vous avez trouvé serait bien situé dans cette zone et à l’air de se situer en hauteur. Peut-être s’agit-il de Los Romeros / Alto Romero, qui serait le lieu d’atterrissage de l’hélicoptère dans la vidéo de Lost in the Wild. Peut-être essayer d’analyser les lieux sur la vidéo pour voir si cela correspondrait.
Pour Feliciano, il semblerait que la ferme qu’il possède ne soit pas son adresse principale, celle-ci ne serait donc pas indiquée. Pour l’emplacement des ponts, j’ai vu sur le lien de Meno (wildxplor.com/?p=602) que la personne semble les situer au même endroit. Plus haut il indique le rio Romero que j’ai également trouvé et qui croise un peu plus haut le Changuinola. Est-ce que les gens ont considéré que le village d’alto Romero devait se situer sur el rio Romero ? J’avoue être un peu perdu vu que toutes les cartes différentes que je trouve sur Internet semblent indiquer la même zone que la zone de la carte présente dans la partie 2. Est-ce que la délimitation de la Valle del Risco que l’on peut trouver sur Google est si claire pour les habitants, la procureure, les journalistes ? Est-ce que les journalistes ne se mélangent pas quand ils parlent de Culebra, Changuinola, Culubre ? J’ai lu un autre article d’El Siglo indiquant que les restes avaient été retrouvés sur le Culubre. Comment serait-il possible qu’autant de personnes se trompent sur l’emplacement ? J’aurais tendance à me dire que tant de monde, avec des cartes différentes en plus, ce serait quasi impossible et donc qu’on est peut-être dans l’erreur avec ce croisement Culubre et Changuinola. Après il y a cette petite voix qui dit que ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. J’irai voir si la vidéo de Lost in the wild peut correspondre avec ce village. Ou si Romain peut nous aider avec la carte, s’il connait l’emplacement précis de Los Romeros.
@Mario : Sur la vidéo Lost in the Wild ils tracent le trajet et indiquent l’emplacement d’Alto Romero qui correspondrait à la carte de la partie 2, par contre ce serait éloigné de Valle del Risco. Et quand on compare via les images de google earth il ne semble pas y avoir de village à l’endroit indiqué par le tracé de Lost in the Wild.
J’ai mis les comparaisons sur le lien suivant :
https://www.zupimages.net/up/20/35/33dm.jpg
Par contre les images sont moins nettes que celles sur la zone du lac, mais il me semble que l’on verrait tout de même s’il y avait des habitations. L’endroit à l’air désert, mais les images datant de 2020, peut être que le village a été détruit depuis.
Un autre lien d’une capture d’écran. Sur Google map, le lac possède une très bonne résolution. Malheureusement les zones autour n’ont pas cette qualité ce qui est rageant. On peut d’ailleurs le voir sur la capture, la partie basse devenant floue. Si la qualité avait été là on aurait pu voir avec précision l’emplacement ou en tout cas la zone.
La capture ci-dessous montre le bas du lac, un peu plus loin en descendant on arrive sur le croisemententre le Culubre et le Changuinola. Je mets cette capture juste pour montrer cet endroit où semblent se jeter les troncs ou branches du lac. J’imagine qu’il s’agit d’un lieu « tampon » qui reçoit peut-être tout ce qui se passe sur ce lac. On pourrait imaginer que l’indigène qui retrouve le sac plutôt que de branches parlerait d’amas de troncs et branchages. Peut-être un lieu similaire à celui-ci.
https://www.zupimages.net/up/20/35/next.jpg
Un allemand a fait une carte à sa façon :
https://cutt.ly/cfgFThI
Merci, MENO.
Cette carte de l’allemand est très detaillée et bien faite.
Toutefois, elle ne va pas clarifier les doutes qu’on a sur la localisation des ossements, du sac à dos, etc…
Si vous taper su Internet pour chercher des details sur cette affaire, vous pourrez realiser vous même, que dans TOUS les blogs, les sites, les articles, jusqu’à les vidéos, il y a les mêmes infos.
Les restes des filles (y compris le sac et les jeans) ont été retrouvés:
1) le long/au bord d’une rivière (Rio Culebra/Culubre- le Rio Changuinola n’est mentionné nulle part);
2) dans la zone du village d’Alto Romero;
3) près des fermes (y comprise celle de F.);
4) en amont de la rivière;
Donc, si vous prenez cette belle carte realisée par l’allemand vous me confimerai qu’il n y a aucune ferme, aucun village, aucun signe de vie dans le « zones » indiquant les lieus « hypothètiques » où on a retrouvé les restes.
…
par ex:
on nous a dit dépuis le début que le sac à dos fut retrouvé près du village des indigenes.
Au moins que je suis devenu aveugle, je ne vois nulle part un village/des maisons dans la zone indiquant le placement du sac. C’est une vaste zone sauvage de kilomètres et kilomètres.
…
@MENO/ MARIO
La carte est pas mal du tout et par ailleurs , c’est la première fois que je vois une carte avec le parcours du Sinaproc. Et si les parcours sont corrects, il faudrait donc savoir si ils ont fait ces trajets les uns après les autres, ou si ils y avait (ce que je pense) plusieurs équipes en même temps et surtout ou étaient -ils dans la nuit du 7 au 8 avril pour les premières recherches de nuit. Ont-ils réaliser des recherches de nuit sur tous ces parcours ? En même temps et sur plusieurs jours ? Ou seulement quelques uns de ces parcours, lesquels et à quelles dates et quels créneaux horaires? Quel types de signaux lumineux ont été utilisés ?
Il y deux trajets du Sinaproc qui sont allé dans la zone des trois chutes. Une équipe à L’ouest qui a pris le sentier du Quetzal en fait , le sentier des trois chutes mais sans aller vraiment aux chutes. Une équipe à l’Est en remontant de los naranjos, et même trois si on considère celle plus éloignée au nord-est des chutes qui semble être allé en pleine jungle.
Mais bon, de toute façon , sans les dates, les créneaux horaires etc on ne peut pas recouper grand chose.
Et il faudrait aussi avoir le trajet des recherches privées pour le 9 avril (bruit, cris..).
Si on arrivait à savoir quel (s) trajet ont été fait de nuit avec signaux et à quelle date, et si on avait la même chose c’est à dire le trajet pour les recherches privées ,de jour uniquement je crois , on pourrait recouper entre la nuit des photos le 7 avril et les bruits le 9 et voir si la localisation est cohérente (distance etc).
On peut accéder à des cartes topographiques détaillées grâce à
http://ignpanama.anati.gob.pa/index.php/30-cproyectos/cproyectosfuturos/65-cartografia-digital
Il faut ensuite naviguer avec descarga de mapas… et cliquer sur des points des cartes puis cliquer sur « plus d’infos » et on a une carte pdf. La lecture n’est pas facile car la carte est détaillée. Je donne un exemple dans le prochain commentaire.
(suite) exemple
https://sigigntg.anati.gob.pa/mallas_pdf/3742_IV_SW.pdf
Dans ces cartes figurent certains lieux habités sous forme de carrés noirs ; par exemple Alto Romero en x 348 y988 (coordonnées UTM des cartes).
https://sigigntg.anati.gob.pa/mallas_pdf/3742_IV_NW.pdf
Voilà MENO, merci beaucoup de la carte .pdf
Nous avons enfin identifié avec certitude où se trouve exactement le célèbre village d’Alto Romero!!
https://goo.gl/maps/bN2N5vKCrcPx4kYeA
Oui merci Meno, effectivement on y voit que l’appellation Valle del Risco se poursuit bien plus loin que ce qu’indiquent les autres cartes. Le Culebra y est indiqué et semble donc correspondre à une autre appellation du Changuinola. Et effectivement Alto Romero y est indiqué plus à l’est que ce qui était indiqué sur le trajet de Lost in the Wild.
Effectivement Mario, il semblerait que ce soit à cet endroit là. Le village ne correspond pas aux images de Lost in te Wild mais en regardant directement sur la carte de l’allemand qu’a indiqué Meno celui-ci finit par correspondre.
https://zupimages.net/up/20/35/8zm2.jpg
Les cartes que l’on trouve semblent donc indiquer la bonne zone des découvertes. Ce qui est déjà une bonne chose par rapport à la zone que l’on avait identifié auparavant et qui était largement éloignée. Au moins la zone est plus resserrée pour Romain s’il souhaite la survoler par drone. Et contrairement à l’autre zone éloignée où la distance aurait privilégié l’hypothèse que les filles n’aient pas été blessées, cette zone si proche d’El Pianista pourrait indiquer qu’au moins l’une d’elle ait été blessé, peut être pas le premier jour vu la distance effectuée (et que j’imagine qu’elles se stoppent à la tombée de la nuit) mais dans les tout premiers jours.
Meno mettait hier le lien d’une personne qui avait traversé la zone, qui était équipé pour celle-ci, mais en tout cas cela laisse imaginer que le deuxième jour, les filles auraient pu, si tout allait, continuer à marcher jusqu’à rencontrer des gens comme ce fut le cas pour la personne qui traversait la zone. Mais en tout cas, j’imagine plus facilement vu la distance en 10 jours qu’il y a eu attente dans un lieu, elles n’ont pas pu marcher continuellement. Le Ngabé qui fait le trajet de son village le fait en 9h. Le lieu où sont retrouvés les restes est une zone compliquée, preuve en est que la procureure passe par le village d’Alto Romero pour s’y rendre plutôt que de partir d’El Pianista, mais il est à 15h de marche il me semble, donc la zone est plus compliquée mais se fait en une journée de marche, voire 2 si on divise. Plutôt 2 d’ailleurs puisque les jours durent 12h me semble-t-il et la procureure se rend à Alto Romero suite au conseil d’un Ngabé qui lui indique qu’elle ne pourra pas s’y rendre en une journée depuis El Pianista.
Un article :
« C’était vendredi. À 10h30, le procureur Betzaida Pittí et un groupe de 15 personnes étaient prêts à défier la nature »
« Tout d’abord les indigènes ont averti qu’il n’y aurait pas pause, pour garantir que tout serait fait avant le coucher du soleil et pour éviter les complications dans la jungle. »
« Les guides étaient bien orientés. Mais leur attitude était très alerte. La principale préoccupation lors de l’entrée dans la chaîne de montagnes frontalière entre Chiriquí et Bocas del Toro sont les vipères. Surtout la vipère verruqueuse mortelle et le moustique qui transmet la leishmaniose, qui sont abondants dans cette zone sauvage.
Mais la montée d’adrénaline toujours présente n’a pas empêché la fatigue, et même la faim.
Ils ont tous dû s’hydrater et manger au fur et à mesure. Il n’y aurait pas de pause pour se nourrir. »
« Finalement, à 14h30, l’expédition est arrivée sur le site de la découverte, et il y a eu une pause d’une heure, mais uniquement pour sonder la zone et recueillir des informations classifiées, qui n’ont pas encore été publiées.
Le site est une jungle, entourée d’une puissante étendue de la rivière Culebra et de nombreux rochers. Autrement dit, ce n’est pas exactement un spa, ce qui pourrait exclure que les Néerlandaises Lisanne et Kris, respectivement âgées de 22 et 21 ans, y soient venues se reposer.
« Voyant l’éloignement de l’endroit et songeant que le Conseil de la communauté Ngäbe s’est réuni et a décidé d’envoyer un émissaire pour faire connaître la découverte, je ne peux que reconnaître l’honnêteté des compatriotes », a déclaré Betzaida Pittí. »
« Les montagnes, la pluie, la boue et les rochers ont à nouveau rendu le voyage difficile, mais à la fin s’est rajoutée la complication d’une mauvaise visibilité dans la jungle dense, lorsque le soleil a donné ses derniers rayons.
La nuit est venue, mais l’expédition n’avait toujours pas atteint le camp de base.
Enfin, vers 20h30, et après 10 heures de trajet, l’équipe atteint Alto Romero. »
« «Ce n’est pas la première fois que je participe à une mission d’enquête sur le terrain. Je l’ai également fait dans les zones montagneuses de Darién, Coclé et Guna Yala, mais aucune n’est aussi exigeante que celle-ci », a déclaré la procureure.
En fait, Betzaida Pittí a eu besoin d’une assistance médicale à son arrivée et a été hospitalisée pendant 3 heures en raison de la déshydratation.
Mais le voyage compliqué a laissé une forte lueur d’espoir dans ce cas: l’hypothèse du ministère public, maintenant une théorie, selon laquelle les filles néerlandaises sont entrées sur le sentier El Pianista gagne en force. »
A lire cet article on se rend compte de la difficulté d’accéder à la zone en question, mais aussi que jusqu’à la découverte du sac, le passage des filles par El Pianista était une hypothèse. Ce qui expliquerait pourquoi les équipes souhaitaient arrêter les recherches le 12 avril. Si ils avaient eu la certitude à l’époque que les filles étaient bien passées par El Pianista ils auraient peut être poussé un peu plus et tout concentrer dessus.
@JERRY
Oui c’est clair , personne ne savait exactement ou elles étaient partit et du reste , quand on voit les trajets des secours sur la carte, ils sont allé un peu partout en tentant sinon de quadriller, en tout cas de suivre différentes directions parfois très éloignées les unes des autres. Et tout ça ne s’est déclenché que vers le 4/5 avril je crois. Or en déjà 3 jours et 3 nuits, elles devaient être sérieusement déshydratées et affamées. Rongées par la peur, le stress et l’angoisse.
La jungle s’est véritablement refermée sur elles……Quel cauchemar elles ont du vivre.
j’ai trouvé un blog.
En descendant , un post du 1er Mars 2016 montre une carte qui semble être la carte du PC de recherche sur laquelle on voit les tracées des recherches et pas mal de détails comme les endroits ou sont allé les hélicoptères.
Et, Mario, Alto romero est indiqué en rouge
Si vous cliquez dessus vous pourrez la voir en plus gros et un peu mieux voir les détails.
https://www.allmystery.de/static/upics/aa5834_14984499545_5b67e803d5_b.jpg
Et même zoomer un peu même si évidemment ce n’est pas une photo HD…… Moi je l’ai enregistré avec l’outil capture après avoir fait zoom+ et ensuite je zoome d’avantage depuis mon ordi. on voit quand même pas mal de choses et on arrive à lire les endroits.
@Truci : La carte est intéressante, je vois qu’il y 3 plus grandes photos d’hélicoptères, ayant lu effectivement qu’il y avait eu 3 hélicoptères et l’un qui partait d’Alto Romero, peut être les grandes photos indiquent les lieux d’où ils partent (ou alors cela pourrait indiquer les zones qui sont principalement surveillées).
Sur la carte Alto Romero est apparemment mal placé. Il devrait être placé plus au nord en dehors de la carte. Le sac a été retrouvé avant Alto Romero. Ce qui interroge sur toute la carte et les zones de recherche s’il s’agissait d’une zone de départ. Ou alors peut-être y a-til d’autres dénomination (comme pour Valle del Risco, Culebra…), que le village se nomme Los Romeros et que Alto Romero soit le nom de la hauteur la plus haute de cette zone qui se trouverait au sud du village mais je pense que l’hélicoptère a du partir du village que l’on a indiqué hier.
Si les zones de recherche sont toutefois les bonnes, on voit que la zone où ont été retrouvés le sac et les restes n’a pas été survolée.
Si on replace Alto Romero on pourrait même imaginer que l’hélicoptère puisse induire les filles en erreur en leur laissant penser que la ville se situe du côté d’Alto Romero.
Il est aussi intéressant de voir que les recherches avec chiens s’en sont tenues que sur El pianista et n’auraient pas dépassé le Mirador. Mais je n’arrive pas à voir ce que représentent les photos entourées de vert, j’ai l’impression que ce sont des guides, mais peut-être y a-t-il un chien sur la photo.
Je mets cette carte que j’ai trouvé :
https://earth.google.com/web/@8.9362089,-82.39747855,856.46438014a,7332.36223949d,30y,19.54226501h,77.18454378t,0r/data=MicKJQojCiExdW9BY1BQLVhKOFhWNDV5VEdyZnlvTlVGVTZKa1FFalU
J’espère que le lien n’est pas trop long et qu’il bugguera pas. Vous pouvez zoomer dedans et surtout cliquer sur 3D vous verrez alors les différentes collines apparaître. Ce qui permet de constater que si les filles sont passées par là elles auraient suivi la rivière qui est dessinée par les collines. Elles seraient donc restées au bas des collines. Peut être remontent-elles légèrement la colline quand la rivière ne permet pas de passer. Ou peut-être suivent-elles la rivière de plus haut. On pourrait imaginer qu’elles soient plus haut sur les collines et que certains restes retrouvés près de la rivière soient dus aux fortes pluies qui auraient « poussé » ces derniers à redescendre la pente. Une fois dans la rivière, la boue aurait été nettoyée par l’eau.
@JERRY/MARIO
Je pense que si cette carte est une carte d’un PC de recherche à Boquete par ex, la localisation de Alta romero est bonne. Dur reste, c’est l’internaute qui rajoute le nom en rouge sut la photo mais on peut voir l’étiquette avec le nom juste pointé par la flèche rouge. En revanche , l’endroit ou le sac est pointé aussi en rouge et donc rajouté par l’internaute sur la photo, n’est peut être pas bon. Et il n’y a aucune étiquette du reste, ce qui veut dire probablement et ça semble logique, que au moment ou cette carte à été faite et utilisée, on avait pas encore retrouvé ni ossements, ni sacs.
En fait je pense que cette carte est un résumé figé des recherches effectuées après la fin de ces dites recherches.
Pour les familles, la presse, les autorités etc.
L’autre soucis auquel on est confronté c’est aussi les différences d’échelle d »une carte à une autre qui donne aussi l’impression que les distances semblent plus ou moins importantes en fonction des cartes trouvées sur le net.
Quant à la localisation des restes, du sac, la aussi chaque internaute à placé tout ça en tentant de recouper les infos pour les plus sérieux , mais ça reste très approximatif. D’autant que même les autorités et/ou les découvreurs n’ont pas pris soin de relever et de marquer avec exactitude les lieux des découvertes (coordonnées GPS par ex).
Reste que, suivant cette thèse de l’égarement, et en fonction du lieu des ossements, de la zone du sac etc, il semble quand même qu’après s’être perdues , les filles ont tenté de suivre une rivière comme on suit un chemin d’eau. Qu’elles ont pu par moment quand ça devenait impossible, monter dans la jungle comme le dit Jerry , mais en prenant soin de toujours rester près de cette rivière , ne serait ce que pour boire.
Et il est possible que ne parvenant pas à savoir dans quel sens il fallait suivre la rivière, elles aient décidé d’une direction sans en changer, et malheureusement pour elles, elles se sont enfoncé à l’intérieur de Bocca del torro et se sont éloignés de la ligne continentale et de Chiriqui.
Et ce pendant 3 ou 4 jours puisque les recherches n’ont commencé qu’après 4 jours.
Après, est-il possible que voyant les hélicoptères, elles aient à ce moment la tenté de changer de direction ? Est-il possible que dans la nuit du 7 au 8, de la position ou elles étaient , peut être l’une se blessant en l’atteignant vers le 5, elles soient parvenu à se rapprocher d’une des équipes de recherche à pied qui ont travaillé sur cette zone ?
La une fois de plus, si Romain parvient à obtenir des schedules, des horaires de la part de Sinaproc et aussi de la part de l’équipe de recherche privée etc, il sera possible de tenter de recouper et d’affiner.
J’ai trouvé sur le site de l’agence de presse Reuters , une photo de cette même carte avant qu’elle ne soit complète , par exemple avant que les photos y soient rajoutées. On y voit un membre de l’équipe de recherche pointé du doigt une zone, probablement expliquant les recherches au cours d’un point presse.
Donc c’est bien une carte élaborée depuis le PC de recherche , probablement situé à Boquete.
https://pictures.reuters.com/archive/PANAMA–GM1EA4D0FCX01.html#/SearchResult&ITEMID=GM1EA4D0FCX01
On y trouve d’ailleurs aussi deux autres photos, une des recherches avec les chiens, et l’autre montrant une équipe sur un sentier. Il suffit de cliquer sur la photo et elles sont dispo en bas même si elles n’ont pas un grand intérêt…….Mais au moins on a l’origine de la carte. Et donc le positionnement de Alta romero est exacte sur cette carte, et par ailleurs c’était probablement dans le PC du Sinaproc que cette photo du journaliste de Reuters à été prise.
@JERRY
oui oui, le village est exactement celui de la vidéo de « Lost in the Wild » comme sur la photo que vous avez lié.
https://www.zupimages.net/up/20/35/8zm2.jpg
Donc tous le restes des filles (y compris le sac à dos e le jeans) ont été retrouvés le long/au bord de la rivière CHANGUINOLA qui a sa source dans les montagnes (les mêmes du Mirador) du « Continental Divide » et qui descend jusqu’à la mer des Caraïbes. Ça signifie que les restes « flottaient » vers le Nord.
Je mis « flottaient » entre guillemets parce que il y a la seconde doute qui nous devons clarifier: le sac à dos.
Il n’a pas du tout flotté dans la rivière et/ou resté dans la jungle jusqu’à mi juin, c’est clair.
La camera et le smartphones on auraient pas pu fonctionner au moment de leur dècouverte.
Quelqu’un (je crois TRUCI) avait envisagé la possibilité d’une découverte bein avant le mid juin et en effet ça marche avec les faits…
J’ai pas mal de commentaires à rattraper mais j’ai vu que vous discutiez des cartes. Je ne sais pas si quelqu’un ici a déjà partagé ce lien, mais il y a le blog d’un randonneur qui a traversé la jungle tout en enregistrant des données GPS.
Si ça vous intéresse, voici le lien: http://ai.stanford.edu/~latombe/mountain/photo/panama-2018/central-cordillera-trek-1.htm
La position d’Alto Romero (cercle rouge) par rapport à la rivière Changuinola (où le restes furent retrouvés).
*** GoogleEarth ***
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/35/daop.png
p.s. : j’ai quand même noté qu’il y a de nombreux espaces ouverts dans toute la zone…
Bonjour,
Je suis tombé sur votre blog, j’ai lu, j’ai étudié la photo des cheveux de Kris ici :
https://www.reddit.com/r/theunknownobserver/comments/e99cjv/kris_kremers_and_lisanne_froon_disappearance/
je l’ai téléchargée, agrandie à 200% rendue plus nette et au bout du compte il semble qu’elle est positionnée la tête penchée en avant avec les cheveux tombant sur le visage. Il semble qu’on distingue ses deux yeux en bas de la photo, un à gauche avec aussi peut-être des cils plus foncés que les cheveux et l’autre à droite à côté du texte. Cette position suggère qu’elle est assise et affaissée et qu’elle n’est plus en vie. Les cheveux ont pu être répandus sur son visage pour le cacher. Voilà voilà.
Moi je pense que c’est une photo de l’arrière de la tête de Kriss.
Il y a certains effets visuels qui peuvent être trompeurs, notamment le flash sur les cheveux très près.
Elle ne me semble pas de face , on pourrait au départ croire notamment en haut à gauche distinguer un plus de peau du front mais non en fait c’est la lumière du flash qui en éclairant les cheveux donnent cette impression et les rend plus blancs.
Si elle avait été de face, avec les cheveux mis en avant, la force du flash laisserait voir plus de détails de son visage car même en disposant les cheveux vers l’avant, il n’aurait jamais pu camoufler le visage à ce point car juste posés par implantés, et pas assez longs.
Certes il y cette sorte de trou en bas au centre, qui correspondrait à la nuque qui est curieux. Et il semble même qu’il y en a une second juste en dessous. Si j’osais , j’irais jusqu’à imaginer que kriss est morte et que ces deux trous sont déjà l’apparition des trou de vertèbres (début de la colonne vertébrale). Et à côté du texte, juste à gauche du texte, on pourrait distinguer le bas de l’oreille.
Quant aux cheveux le fait qu’ils soient encore en bon état même si elle est morte n’est pas surprenant car les cheveux et les ongles continuent de pousser pendant un moment après la mort. Ils gardent donc une certaine vigueur.
A gauche de la photo, on voit à travers les cheveux ça semble noir et vide , donc juste à droite de cette zone ça ne peut être que la nuque.
La seule chose qui est curieuse c’est cette remarque faites par Romain je crois qui note que si elle avait été allongé sur le sol, sur le ventre , face contre terre, le flash autour aurait montré le sol;en éclairant celui ci.
Mais elle a pu mourrir dans une autre position , recroquevillé assise et la tête penchée un peu en avant.
Ou même on peut imaginer que la malnutrition, la déshydratation, l’épuisement, le stress , l’angoisse etc etc ont provoqué un amaigrissement assez important et que ces deux taches sombres qu’on voit au niveau de la nuque soient déjà l’apparition des os des vertèbres au niveau de la nuque qui sont saillants. Mais je ne suis pas sur que 7 jours et 6 nuits suffisent pour provoquer ça même si on maigrit très vite dans ce genre de situation et de climat.
Attention, je dis bien qu’elle a la tête penchée en avant. En haut on voit le sommet de son crane, puis en descendant on arrive au front et enfin en bas aux yeux. Ce que vous appelez le bas de l’oreille est alors un oeil. Elle est adossée à une paroi la tête sur la poitrine.
Clairement elle est de face. Pour moi on voit l’ombre de ses narines et les taches brunes sa bouche
L’hypothèse que Kris soit penchée en avant, soit de face, pourrait correspondre à l’une de mes hypothèses selon laquelle ce ne serait pas Lisanne qui prendrait les photos mais Kris qui tendrait les bras au dessus de sa tête penchée vers le bas pour éviter l’aveuglement des flashs de nuit. La photo pourrait alors provenir d’une erreur de saisie de l’appareil (dans le mauvais sens) mais serait-ce probable ?
Pour ma part, au premier regard de cette photo j’ai également cru voir un oeil en bas à droite (là où j’imagine certains parlent de blessure). Et encore aujourd’hui je continue de le voir ainsi mais je pense que ce doit être de la paréidolie, d’autant plus si je suis le seul à le voir ainsi. De plus l’oeil que je vois indiquerait que la photo serait prise de profil ce qui rend la chevelure (démesurée par rapport à l’oeil) compliquée à expliquer. A moins d’un effet de prise de vue de type « bougé », la forme de l’oeil que je vois semblant être présente également juste au dessus.
Ce que l’on peut dire de la photo, c’est que l’on voit une surface de peau sur la partie basse derrière les cheveux. Ce qui pour certain laisse à penser qu’il s’agirait de l’arrière du cou (mais peut-être le front). La masse de cheveux à cet endroit là me ferait également pencher pour l’avant, Kris ayant les cheveux très longs sur les photos de ce jour ce qui rendrait selon moi difficile ces mouvements de cheveux sur la photo. Les cheveux étant moins longs sur le visage seraient plus susceptibles d’être dans ce type de mouvements.
Mais la photo est très difficile à analyser.
@Truci : Pour ce qui est de la carte, il est possible qu’Alto Romero soit une zone étendue, mais s’il s’agit du village celui-ci n’est pas positionné à cet endroit là comme vu avec Mario.
J’ai retrouvé la carte qui a du servir à la personne qui a rajouté les éléments :
https://i0.wp.com/ribalych.ru/wp-content/uploads/2016/08/zagadka-ischeznoveniya_114.jpg
L’emplacement du sac semble correspondre avec les diverses cartes sur le net, seul l’emplacement d’Alto Romero ne correspondrait pas.
Non franchement je pense que cette carte est en quelque sorte la carte officielle du PC de Sinaproc pendant les recherches. Et même si les autorités ont pu faire preuve d’une grande incompétence, je ne pense pas que ça pourrait aller au point de se tromper en positionnant une localité sur leur propre carte.
Je pense en effet que le backpack à été rajouté par quelqu’un qui à récupéré la carte à l’époque et à ensuite rajouté cette position quand le sac à été retrouvé? quasiment 1 mois après la fin des recherches le 13 juin, mais il ne l’a pas placé avec exactitude et par la suite, de nombreux internautes en ont fait de même, qui plus est, en utilisant à chaque fois des cartes qui ne sont pas à la même échelle.
Bref, la position du back pack n’a pas été mise sur la carte par Sinaproc, c’est évident puisque lorsqu’ils ont figé cette carte à la fin des recherches, encore une fois, ni le sac , ni les ossement n’avaient encore été retrouvés.
Autre chose, je ne suis pas parvenu à trouver cette carte dans une meilleure définition pour la moment.
Mais elle doit exister car j’ai trouvé sur un autre blog que quelqu’un avait zoomé sur une partie de la carte de façon très net, vers le pianista ce qui permet de voir mieux à quoi correspondent certains photos de la carte. Or les fameuses photos qui étaient difficiles à décrypter sont en fait la localisation de troupeaux de vaches …..Et en voyant ça on se dit quand même que y compris après le pianista, du coté de bocca del toro, même si c’est très sauvage, il y a quand même beaucoup d’activités notamment d’élevage.
https://www.allmystery.de/static/upics/ae3135_15822662957_2d56930b9f_b.jpg
Pour la photo, il faut comprendre comme ça :
La partie du haut correspond au dessus de la tête, la partie moyenne au front et en bas on découvre la peau du front à travers les cheveux. En effet on dirait un oeil à droite, et si vous regardez vers la gauche exactement au même niveau vous découvrez une espèce de trace noire comme une limace . On la voit très parfaitement sur l’image que j’ai donné en lien juste au dessus des mentions hide et report. Il pourrait s’agir de l’autre oeil.
Elle peut être appuyée le dos contre une paroi et la tête affaissée en avant.
@JERRY
Je crois que le village d’Alto Romero a été positionné correctement sur cette carte.
C’est le « backpack » qui a été mal positionné, c’est trop au Nord, car en effet il était retrouvé just à l’ouest du village,
là dans la vallée où coule la rivière Changuinola.
https://www.allmystery.de/static/upics/aa5834_14984499545_5b67e803d5_b.jpg
1. Concernant la photo des cheveux de Kris. Une analyse colorimétrique (point par point) pourrait être faite en comparant avec les autres photos de Kris pour tenir dompte du flash. On pourrait essayer de voir ce qui est « cheveu » et ce qui est « peau » (ou oeil). Il faut travailler avec le système TSL (Teinte Saturation Luminosité). Une rapide analyse montre que certaines zones sont de Teinte proche même si la Luminosité est très différente. Cela demande du temps !
2. On peut penser que K&L n’ont pas pu faire un feu avec fumée blanche (pas de briquet ?) ce qui aurait permis de les repérer. Dans une randonnée le briquet est très important (pas pour mettre le feu à une forêt sèche évidemment).
Commentaire de MENO !
@Meno : Sur le site de Scarlet ont été postées plusieurs photos qui ont été retravaillées via photoshop mais celle-ci reste insaisissable. Il faudrait que je récupère photoshop pour pouvoir manipuler les effets et voir si quelque chose peut ressortir mais sinon cette photo retravaillée me semble intéressante. La personne a retravaillé « la nuque », je pense qu’il a joué sur le rouge pour le faire ressortir, mais je ne sais s’il a appliqué uniquement à cette zone pour la faire ressortir ou sur toute la photo
https://1.bp.blogspot.com/-YneFbq6tXK8/Xyw3hAKSCfI/AAAAAAAADKg/qauQP-74YaQjhoEKafihkES8U2ul0BV4QCLcBGAsYHQ/s640/cqzT2vd.png
Certains peuvent ajuster les réglages de photoshop pour faire ressortir ce qu’ils pensent voir sur la photo, mais si le réglage est sur toute la photo, on pourrait alors peut-être discerner l’oreille sur la partie droite. Il pourrait donc effectivement s’agir de la nuque ou alors de l’avant. Certains y voient le visage mais le rouge devrait se dégager sur tout le visage. Vu la position de cette « oreille » s’il s’agit de l’avant de la tête et le rouge qui ressort il pourrait aussi s’agir du front et la tête serait soit penchée en avant, soit la photo prise de plus haut.
Pour ce qui est du feu. Je peux me tromper mais il me semble que l’une des filles fumait. Mais peut-être occasionnellement et non durant ce voyage. Je crois qu’on ne les voit fumer sur aucune des photos. Pour le feu, peut être que le fond de la boite de Pringles a été retiré dans une tentative désespérée de faire du feu, raison pour laquelle il y aurait du « papier » autour. Certains parlent de « papier toilette » pour faire un SOS sur un rocher. Vu qu’il s’agit du 8, qu’il fait nuit, qu’il pleut. J’ai du mal à imaginer l’utilisation du papier toilette avec la pluie. A moins que cela ait été fait dans la journée, mais le faire le 7ème jour ?
On reconnaît un bout d’une carte touristique que Lisanne a dans les mains dans la matinée du 1er me semble-t-il. En regardant de nouveau la photo, j’ai l’impression que la carte a du être déchirée et réduite en morceaux. Peut-être pour essayer de faire du feu. Mais s’agissant de la jungle avec 80% d’humidité je ne sais pas.
Ce qui m’étonne pour ma part c’est qu’elles ne montent pas sur une colline pour se repérer. Comme l’indique Mario il y a des espaces sans arbres qu’elles auraient pu repérer, peut être auraient elles pu repérer le volcan. Peut-être l’ont-elles fait mais que la colline n’était pas suffisamment haute et que toutes alentour se ressemblaient. De nuit peut-être auraient-elles pu voir de la lumière ? Mais peut-être étaient-elles blessées ou fatiguées ? La procureure a eu du mal à descendre à l’endroit où se trouvait le sac, donc possible que ce ne soit pas si simple de monter au haut de la colline et que le plus simple était de suivre la rivière qui se trouvait au plus bas.
@Truci, Mario : Pour les lieux j’ai fait cette carte :
https://zupimages.net/up/20/36/s3ff.jpg
L’emplacement d’Alto Romero tout en haut est celui identifié par moi et Mario sur google Earth où l’on voit le village qui correspond aux images de Lost in the Wild (mais peut être leur montage à pris d’autres images pour illustrer…). Si l’on regarde bien, il y a une rivière qui a une forme particulière que l’on retrouve en haut de la carte des recherches. Donc soit l’indication Alto Romero est erronée sur la carte des recherches. On ne sait qui l’a faite. Soit Alto Romero est une zone, une hauteur qui s’étend sur une grande partie de la carte (on a déjà vu que les noms des rivières, zones n’étaient pas très déterminés). Ce qui est bizarre c’est effectivement cet emplacement d’étiquette précis. J’ai vérifié sur la carte officielle sur le site trouvé par Meno (ignpanama.anati.gob.pa -> Descarga de Mapas) on y voit bien Alto Romero placé sur la carte 3742_IV_NW sur la droite (sigigntg.anati.gob.pa/mallas_pdf/3742_IV_NW.pdf) ce qui tendrait à confirmer l’emplacement trouvé avec Mario bien plus au nord que l’indication sur la « carte des recherches ».
Effectivement comme l’indique Truci les cartes sont difficiles car ne présentent pas toutes les mêmes échelles mais même les rivières par exemple ne sont pas toutes représentées. Sur la carte des recherches ce qui est trompeur c’est que celle-ci indique apparemment de nombreux ruisseaux liés à ces rivières. Ce qui est intéressant à connaître mais peut perturber si on se réfère au schéma basique de la rivière.
@Truci : Pour ce qui est de l’agence Reuters, on peut y trouver de nombreuses autres photos en allant dans la recherche avancée, précisant Panama, indiquant des dates (ci-dessous du 1er avril au 31 août 2014) et en mettant par exemple « Dutch » :
https://pictures.reuters.com/CS.aspx?VP3=SearchResult&VBID=2C0BXZSJSYR5LV&SMLS=1&RW=1536&RH=750
Pour revenir à la carte des recherches, effectivement j’avais vu sur la carte zoomée qu’il s’agissait de photos de vaches, probablement pour indiquer le passage de ces dernières. Dans ce cas je me demande si l’on peut considérer réellement ces passages comme des zones de recherche ou si celles-ci ne seraient pas indiquées juste comme des zones de passage (où des troupeaux seraient simplement passés mais sans forcément que les personnes les accompagnant ne s’en soient écartés pour aller effectuer des recherches autour).
En tant que zone de passage, les recherches se sont peut-être fait la réflexion que les filles seraient retrouvées si elles passaient par ces zones.
Pour les chiens, ils n’auraient donc fait que la zone El Pianista. Ce qui en y songeant paraît logique. A ce moment là ils n’ont pas la certitude que les filles sont sur El pianista, raison pour laquelle ils recherchent également sur d’autres sites touristiques comme le Volcan. Ils recherchent sur El Pianista en imaginant que les filles ne dépassent pas le mirador, or les photos indiquant qu’elles ont poursuivi au moins 45 mn plus loin n’apparaissent malheureusement que bien après.
Sur les photos postées par Romain (ai.stanford.edu/~latombe/mountain/photo/panama-2018/central-cordillera-trek-1.htm) ce qui m’étonne c’est la hauteur des ponts de singe qui ne me semblent pas si haut par rapport à l’idée que j’en avais de la vidéo Lost in the Wild. Certains voient dans certaine sphotos de nuit des cordes constituant le pont de singe. Il est vrai qu’en regardant les photos on peut se dire qu’il y a à ces endroits de larges pierres qui pourraient être similaires à celle photographiée où se trouve la branche avec le sac en plastique. On discerne de l’eau derrière cette photo. Peut être qu’en réalité l’outil servait peut être à pêcher. Peut-être les filles ont voulu tenter de faire un filet avec le sac plastique accroché à la branche mais que le sac plastique se soit déchiré avec le courant.
Je mets ici une photo qui m’a interpellé :
https://img.thedailybeast.com/image/upload/v1492110327/articles/2016/08/07/the-lost-girls-of-panama-the-camera-the-jungle-and-the-bones/160806-kyrt-lost-girls-part-3-embed2_w5hldy.jpg
On voit effectivement que près des ponts de singe, il semble y avoir le type de rocher similaire aux photos de nuit
Je mets également cette photo :
https://img.thedailybeast.com/image/upload/v1494834488/articles/2017/05/15/tourist-trap-how-did-the-lost-girls-perish-in-paradise/160514-kryt-lost-girls-part-3-E08A6942-embed_rgtgut.jpg
J’ai du mal à discerner sur les photos de nuit le pont de singe, on a effectivement l’impression de voir quelque chose. La photo ci-dessus pour montrer que même en plein jour le pont de singe n’est pas si facile à repérer.
Si les filles étaient près d’un pont de singe la nuit du 7 au 8, alors leurs restes sont retrouvés beaucoup plus loin me semble-t-il. Ce qui indiquerait qu’elles auraient marché beaucoup plus après le 8 qu’avant. Ce que l’on ne sait à priori pas. Le fait que leurs téléphones s’éteignent ne signifient pas forcément qu’elles ne sont plus en vie. Le pont de singe est intéressant. Il faudrait regarder où ils se situent précisément sur la carte voir si les filles sont « obligées » de passer sous l’un de ces ponts pour poursuivre la rivière.
C’est intéressant car un pont est un lieu de passage. Elles ont pu attendre sur ce lieu en se disant que quelqu’un passerait l’emprunter. Mais pourquoi ne remonteraient-elles pas l’un des côtés de ce pont (qui ne me semble pas haut) pour suivre l’un des chemins qui mène à ce pont ? Peut-être la blessure.
En effet il y a un pont singe au dessus de la rivière sur cette photo, mais je crois qu’en cas de difficulté/peur à l’utiliser on peut très facilement traverser dans l’eau au point que j’ai remarqué par un carré rouge…sauf si/quand la rivière est en crue bien sûr.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/d8p4.jpg
Ce que vous avez entouré en orange sur la carte est bien le Río Changuinola près de sa source.
Pour faire suite à mon dernier commentaire. Concernant le suivi de la rivière par les filles ou le déplacement de leurs restes par la rivière, je mets cette photo qui montre apparemment la rivière (pas sûr à 100% qu’il s’agisse de la même mais cela peut donner une idée). Elle est de haute définition donc on peut zoomer dessus :
https://i2.wp.com/www.wildxplor.com/wp-content/uploads/2016/05/DSC02635-copy.jpg
Cela montre que la rivière n’est pas un chemin tranquille. Cela peut expliquer aussi pourquoi elles ne montent pas les collines (sans certitude, peut-être l’une d’entre elle a monté une colline, mais j’ai vu certaines photos du haut où l’on ne discerne pas grand chose à part d’autres hauteurs, et qui sait peut-être que la brume aussi ne rend pas simple la montée et la vue). S’il s’agit de la même rivière, on voit que les restes des filles si ils sont emportés par la rivière ne peuvent être transporté aussi facilement vu les différentes hauteurs, différentes cuves, différents rochers.
@JERRY
La photo est magnifique et édifiante.
Mais il ne faut pas oublier que pendant la saison des pluies qui est arrivée et s’est intensifiée semaines après semaines,
le débit des rivières peut parfois augmenter de façon très significatives et par la même la force des courants.
Dans ce cas, les différentes hauteurs, cuves etc ne suffisent plus à bloquer ou ralentir quoi que ce soit.
1. Les rochers arrondis sont nombreux ; c’est l’autre, plat avec une rainure qui est singulier.
2. Code PIN. S’il s’agit du code PIN le smartphone est bloqué après le 3e numéro erroné. Peut-être s’agit-il du verrouillage d’écran par code d’accès qui n’est pas limité à 3 essais.
@JERRY
(« Si les filles étaient près d’un pont de singe la nuit du 7 au 8, alors leurs restes sont retrouvés beaucoup plus loin me semble-t-il. Ce qui indiquerait qu’elles auraient marché beaucoup plus après le 8 qu’avant. »)
C’est l’une de mes hypothèses en fait, elles ont commencé à bouger plus et « mieux » à partir du moment ou elles ont perçu que des recherches avaient lieu pour les trouver. Notamment avec l’hélicoptère qu’elles ont même pu voir sans que lui ne les voit (j’ai lu plusieurs témoignages de gens perdus dans la forêt et qui explique cela).
Donc à partir de la elle ont pu déterminer une direction , en suivant la rivière et se retrouver le 7 Avril , ou même avant, sous le pont de singe. Or j’avais dans un de mes scénarios expliqué que arrivant sous un pont de singe, c’est forcément arriver sur un sentier. Mais ce sentier à deux directions, un côté va vers Chiriqui/Boquete et l’autre s’enfonce dans Bocca del torro.
Ça expliquerait la remarque que fait l’indien dans sa vidéo ou il pense voir un câble sur une des photos de nuit.
Comme on peut voir que parmi les 3 hélicoptères, l’un est basé , décolle et attérit , depuis alta roméro, il est possible qu’elles aient déterminé une direction en fonction des aller retour de cet hélicoptère et donc, elles décident de partir
du pont de singe vers, dans la direction de alta roméro.
Il faut la rappeler que nous sommes le 8 avril donc déjà 8 jours et 7 nuits perdues, donc leur état physique est très diminué à mon avis.
Il est possible que Kriss ait tenté de grimpé pour remonter sur le sentier et qu’à ce moment la elle ait fait une chute grave, traumatisme crânien par ex, même de jour. Ça à pu arriver le 5 ou le 6 par ex. Mais ce qui est sur c’est que dans la nuit du 7 au 8, elles voient les signaux lumineux. Les deux ou Lisanne seule si Kriss est inconsciente ou déjà morte.
Si bien que par la suite, c’est Lisanne qui seul , après la mort de Kriss donc pas tout se suite , et après peut être avoir caché ou recouvert son corps, part seul dans la direction qu’elles avaient déterminer (signaux lumineux, hélicoptère) mais elle ne prend pas le risque d’escalader, elles est à bout de force, soit elle tente de suivre par la rivière, soit elle passe par la jungle et meurt ensuite, à un autre endroit, épuisée, avec le sac.
J’ajoute que cet hypothèse il serait vraiment intéressant de connaître l’endroit ou même la zone ou se trouvait l’équipe de recherche privée qui à entendu ce cri et le bruit de choc pendant 1 minutes. C’était le 9 Avril je crois.
Si ils n’ont pas dépassé le sommet , alors c’est compliqué d’expliquer ou alors ce n’étaient pas les filles mais autre chose (singe par ex ou autre animal).
Si le 9 avril, ils ont en revanche largement au delà du sommet et sur le sentier en direction de alto romero, la ça pourrait avoir du sens.
J’ajoute qu’on peut aussi imaginer que Kriss est blessé gravement mais pas morte. Elle a pu se fracturer le bassin par ex (pelvis). Face à cette situation très grave, Lisanne à pu décider puisqu’elles ont vu des signaux lumineux et l’hélico de partir seule pour tenter de trouver au plus vite du secours et de ne pas attendre sous le pont que quelqu’un passe. Elle aurait de fait laisser Kriss mais c’était logique car rester avec elle et attendre alors qu’elles ont retrouvé un sentier et que du monde les cherche, il y a une réelle possibilité qu’il fallait tenter.
Et qui sait si ce cri et ce bruit n’a pas été fait par Kriss le 9 avril , épuisé, blessé et immobile dans ce qui semblait venir d’un ravin ou d’en dessous.
Enfin, il faut aussi dire que même si par Kriss est seule et blessé sous le pont de singe, elle est immobilisé et probablement dans un renfoncement à l’abri.Donc non visible.
Et même si c’est sur le sentier, il ne faut pas imaginer qu’il y a énormément de passage. J’ai lu par ex que de tous les trails, le pianista n’est pas forcément le plus visité par les touristes, et évidemment ceux qui le font ne vont pas forcement après le sommet. Et par ailleurs pendant toute cette période, même si ils n’ont pas fermé le sentier, je pense que beaucoup de touristes , mais sont-ils si nombreux, ont pu décider de reporter ou préférer faire autre chose.
Des autochtones ont pu passer mais si à ce moment la Kriss est à moitié fiévreuse et assoupie (ce qui devait être le cas car 8 jours et 7nuits dans la jungle, malnutrie et blessé), ils ont pu ni la voir , ni entendre quoique ce soit.
Par ailleurs , les équipes de recherche comprennent une dizaine d’hommes pas plus qui avance sur le sentier et il est possible que l’équipe qui explorait ce sentier soit déjà passé la avant que les filles n’y atterrissent.
Et peut être que le 9 avril, malgré son état, elle perçoit la présence de l’équipe privée et tente comme elle peut de crier et de faire du bruit. Mais elle est déjà à demi-morte……….
@Truci : La photo est extraite de cette page :
http://www.wildxplor.com/?p=568
Il s’agit d’une personne qui a tenté de rechercher les filles à 2 reprises en 2014.
De mémoire, il me semble qu’il est parti sur El Pianiste juste après l’arrêt des recherches, le lendemain il me semble, peut-être le 15. Son post est intéressant puisqu’il a déjà secouru des personnes perdues, ce qu’il explique au début de son post. Il explique également effectivement que les rochers peuvent être facilement déplacés par les fortes eaux et que l’on peut se retrouver bloquer l’instant d’après à cause d’un déplacement.
Son post est aussi intéressant parce qu’il explique pourquoi les recherches n’auraient pas été au delà du Mirador. Il arrive sur les lieux et se met dans les mêmes conditions que les filles. Sauf que l’information à l’époque était que les filles étaient montées à 15h30. Donc au moins jusqu’au 15 avril, les secouristes pensent que les filles n’ont pas pu aller au delà du Mirador parce qu’elles y seraient arrivé à 17h30 et qu’il serait alors l’heure de rentrer avant la nuit. Ce jour là, avec l’information qu’il a, il cherche sur El Pianista. C’est plus tard en découvrant les photos qu’il se rend immédiatement compte avec le soleil que les filles se trouvent au Mirador à 13h et qu’il prend conscience de l’erreur ayant mené à penser que les filles n’auraient jamais été au-delà du Mirador. Tout le monde à ce moment là imagine que les filles ont pu se perdre sur le sentier, envisageant même qu’elles aient pu ne pas atteindre le Mirador.
Il est important d’avoir cela en tête quand on revoit les vidéos ou que l’on relit les articles qui indiquent que les filles n’auraient jamais été au-delà. La raison c’était qu’à l’époque ils pensaient que la nuit approchait.
La personne repart avec des amis faire des recherches par la suite quand ils apprennent que les parents augmentent la récompense, après la découverte du sac il me semble. Sans succès. Son avis est intéressant puisqu’il était sur place, il penche aussi sur l’hypothèse qu’elles se soient perdues (d’ailleurs il en est persuadé).
@Mario : Oui je crois que la rivière peut être traversée à pied. Je ne sais pas pour tous les ponts. Il me semble qu’il y en a au moins 3 mais peut-être plus.
@Truci : C’est pour moi un paradoxe. Si on imagine que les filles « attendent » dans un abri, au regard de l’éparpillement des affaires sur les photos de nuit, on aurait tendance à imaginer qu’elles soient blessées ou fatiguées. D’autant plus si elles sont proches d’un pont de singe. Il serait possible effectivement d’attendre près d’une telle construction humaine en s’attendant à voir des personnes l’emprunter, mais à ce moment là pourquoi ne pas monter à hauteur du pont de singe, au dessus de la rivière pour attendre. J’ai l’impression qu’elles ne pouvaient pas marcher. Et d’autre part, si on retrouve leurs restes bien plus loin sur la rivière c’est qu’elles ont réussi à marcher, voir grimper peut-être certains endroits, donc moins compatible avec la blessure.
Effectivement le 8 elles doivent déjà être extrêmement fatiguées. Sur le lien que j’ai mis ci-dessus, la personne reste une nuit dans la jungle et peut constater qu’il y fait froid, humide, etc. Peut-être décident-elles d’avancer en raison des signaux lumineux de la nuit qui leur indique une position erronée. C’est « l’espoir » de la nuit. Après la personne qui passe la nuit dans la jungle le 15 avril entend également des feux d’artifice à minuit et envisage un anniversaire. Comme il l’indique, dans la jungle on ne peut savoir d’où provient le son. Peut-être que d’autres « feux d’artifice » ont été tirés qu’elles auraient pu entendre.
Certains disent que Kris pourrait ne plus être en vie sur la photo de nuit, mais je me demande si le travail sur la teinte rouge faite sur photoshop (photo postée plus haut) n’indiquerait pas au contraire qu’elle est toujours en vie. Le corps pourrait-il prendre cette teinte rouge si elle n’était plus ?
Pour ce qui est de la présence de l’équipe privée, il faudrait vérifier la date, qu’il s’agit bien du 9 avril. Si la recherche a bien lieu en avril c’est effectivement un lieu important à prendre en compte pour Romain.
Il y a le lieu des dernières photos de jour qui peuvent donner les coordonnées du dernier point où l’on est sûr qu’elles soient passées. Cela permet aussi d’envisager la suite de leur trajet.
Ce lieu des recherches privées, où le cri aigu a été entendu associé à un bruit de « canette ». Il me semble que le cri vient après le bruit de canette. Mais l’important serait de trouver le « K » tracé sur un arbre, qui pourrait déterminer un autre passage des filles (ou de Kris).
Le lieu des photos nocturnes serait aussi important à déterminer. Si en plus il y a réellement un pont de singe sur l’une ou plusieurs d’entre elles, alors il faudrait retrouver l’endroit. On lit souvent qu’il y a 2 ponts de singe, mais apparemment il y en a plus. Sur un autre post du site cité ci-dessus, la personne fait le trajet depuis El pianista et passe par 4 ponts de singe. Si les photos sont prises depuis la rivière, de fortes chances que les fortes pluies aient tout nettoyé mais cela permettrait de poursuivre le cheminement des filles.
L’endroit où campait l’équipe de recherche la nuit du 7 au 8 (et leur rapport) pourrait fournir une indication éventuelle de la zone où se trouvaient les filles en fonction des signaux lumineux. Si ils passent la nuit dans la jungle, c’est qu’ils doivent s’être enfoncé dans celle-ci au-delà du Mirador.
Le lieu de campement permettrait de déterminer peut-être le lieu des photos de nuit.
Ce serait inimaginable de se dire que les filles ont tenté de se faire repérer à plusieurs reprises, qu’elles savaient qu’elles étaient recherchées, et cela sans succès. Si on considère comme certains l’imaginent que la photo de nuit avec le « papier toilette » et le fond de Pringles sont une tentative de signalisation de leur position à l’hélicoptère qu’elles doivent entendre (le papier toilette qui représenterait un SOS, le fond de la boîte de Pringles une manière de se faire repérer par reflet, le sac rouge sur une longue branche pour attirer l’attention…), qu’elles tentent ensuite la nuit du 7 de se faire repérer par l’équipe de recherche de nuit via 90 flashs, que le 9 elles entendent l’équipe de recherche privée et tentent de signaler leurs présences par des jets de canette contre une falaise et finissent par un cri désespéré… Ce serait jouer de tellement de malchance, de passage à côté, voire d’incompétence des autorités. Preuve en est les recherches ne viennent pas après que l’équipe privée les informe qu’ils ont entendu ce fameux cri… Peyt être parce qu’ils cherchent sur El Pianista et que l’équipe privée s’est aventurée plus loin, peut-être aussi parce qu’ils voient d’un mauvais œil cette équipe privée comme je l’indiquais dans un post, qui n’a pas dû obtenir d’autorisation, etc.
Je crois que tout vient du fait qu’elles n’ont pas dit ou elles allaient se balader ce lundi 1 er Avril.
Il a donc fallu un moment avant qu’on trouve le pianista mais en plus en se trompant d’heure, et même un doute sur le jour avec certains témoignages, donc en imaginant même pas qu’elles aient pu aller de l’autre côté du sommet. C’est crucial comme info car plus les jours ont passé, plus leur situation s’est dégradé.
Donc je crois que au delà de la malchance, ce tâtonnement au départ à joué en leur défaveur. D’autant qu’elles savent que personne ne sait ou elles sont.
Ils ont cherché un peu partout en dispatchant des équipes mais ils n’ont focalisé sur aucune zone en particulier.
Ils ont donc pu les rater, c’est possible. Contrairement à ce que dit Scarlett par ex, ils n’ont pas fouillé tous les recoins, peut être plus avant le sommet du pianista, mais certainement pas après.
Plus tard , ils ont envoyé des équipes sur le sentier après le sommet et une dizaine d’hommes ont parcouru le sentier , à partir du 7 la nuit avec des signaux, mais ils n’était pas des armées de bonshommes et des centaines en permanence sur le sentier et ils n’ont pas du s’éloigner du sentier par ailleurs. Et ils n’ont fait que passer.
Oui , si elles voient ou entendent au loin, mais qu’en dehors du flash, elles ne peuvent pas faire du feu, alors malgré leur tentative de bouger, péniblement et lentement, vers les recherches, elles ont pu les rater et réciproquement.
Et effectivement, toujours avoir à l’idée qu’on ne saura à 100% qu’elles sont allé au pianista et passé le sommet vers 13h30 ce 1er Avril que 1 mois après quand on trouve le sac.
Tout comme il faut garder en mémoire qu’elles sont totalement sous équipé, sans feu, sans tenues adéquates, sans nourriture ou très peu, et sans eau sauf de la rivière.
Dans le fond, Elles ne se seraient pas habillé autrement si elle avait été se balader en été à Amsterdam en fait.
C’est cette attitude un peu désinvolte, improvisée puisque n’ayant pas pu intégrer leur école, qui me convainc qu’elles se sont perdues. Elles ont à un moment, et d’une certaine façon dès qu’elles passent le sommet, pris des risques sans comprendre, sans réaliser que cette jungle sauvage ne se visite pas comme un parc en centre ville.
On ne saura probablement jamais la raison pour laquelle elles ont à un moment ou à un autre quitté le sentier.
C’est la première fois qu’elles vont dans un pays tropical et se retrouvent dans une jungle tropicale. Il fait beau, tout se passe bien et elles veulent vraiment en profiter un peu pour se « venger » de la mésaventure de la veille à l’école. C’est l’aventure et ça à l’air facile. Peur être une envie d’aller un peu dans la jungle à un endroit qui semble un peu plus ouvert, on avance de 20/30mètres, et quand on veut revenir , on ne reconnait plus rien, car on a pas vraiment marché en ligne droite , on a contourner des arbres etc, sans s’en rendre compte, et on est perdu.
<>
Je suis d’accord à 100% avec ça.
Remonter à ce lieu serait crucial, parce qu’on aurait la confirmation d’où se trouvaient les filles après une semaine de leur disparition. En effet le dernier endroit connu avec certitude est celui de la photo #508, après c’est l’inconnu total, car on a jamais indentifié une suele trace sûre de leur passage.
»
Le lieu des photos nocturnes serait aussi important à déterminer.
»
écrit par JERRY
Je rajoute que retrouver la personne qui a dit avoir entendu 2 filles crier le 5 avril et une chute importante, pourrait être aussi intéressant. En relisant je me rends compte que celui-ci n’est pas forcément un garde. Les touristes parlent d’une personne qu’elles rencontrent au poste de garde, mais qui n’est pas forcément un garde.
On ne sait pas si cela concerne le Volcan Baru où les touristes se trouvent le 6 avril ou si cette personne qui leur parle là bas se trouvait peut-être sur le sentier El Pianista la veille. Ils parlent de « sentier », j’ai d’abord pensé à un sentier sur le Volcan, mais peut être s’agit-il d’El Pianista. Auquel cas, une autre personne les aurait entendu le 5 avril crier ? tomber ?
Ce témoignage est seloin mois trés fragile, parce que cela voudrait dire que les filles étaient au Sud du Mirador le 5/6 Avril et ça se heurte à toutes les hypothéses faites jusqu’à present, c’est-à-dire les hypothéses que les filles étaient perdues/blessées au-delà du Mirador.
Oui le témoignage est fragile, mais on ne sait pas par où est passée cette personne si elle était sur El Pianista, peut-être a-t-elle été plus loin que le Mirador. Peut-être que les cris provenaient de loin. Peut-être que la personne était un indigène qui parcourait les chemins après le mirador. Mais effectivement, je pense que le témoignage « rapporté » a peut-être dévié, mal compris par les touristes. Il faudrait voir si cela a été relaté dans les journaux. J’ai lu dans certains sites d’autres versions, que les filles se disputaient avec d’autres personnes, que la chute était dans l’eau, que les hommes s’enfuyaient en courant… Si la base de l’info récupérée partout est cet article des touristes alors les gens se sont emballés dans leurs récits.
Mais retrouver la personne pourrait au moins supprimer cette piste par exemple.
En fait si vous regardez sur le blog des commentaires en partie 2 je crois, une personne a retrouvé les deux touristes français qui ont rapporté ce témoignage mais malgré des tentatives de Camille, ils ne répondent pas.
Ils sont dans l’Aude.
Peut être au moins pourraient ils se rappeler si la personne qui dit avoir entendu tout ça est un garde ou un autochtone de passage voire un autre touriste. Et évidemment , si ça a eu lieu sur le Quetzal ou pas, et sinon où. Peut être que le bruit était juste des touristes aux chutes.
il me semble qu ce couple a évoqué un touriste allemand; ils ont un blog, mais hélas le nom m’a échappé
il me semble qu ce couple a évoqué un touriste allemand; ils ont un blog, mais hélas le nom m’a échappé
http://etsionpartait-be.blogspot.com/2014/04/boquete-au-pied-du-volcan-baru.html
Voicci le blog du couple dans lequel il est fait allusion « Au poste de garde, on rencontre un gars qui, la veille, a entendu des cris effrayés de deux filles, puis un grand bruit de chute, et ensuite a vu trois types sur le sentier. Cela explique la présence aujourd’hui de nombreux flics ou sauveteurs sur … »(avril 2014)
@JERRY
Oui l’autre photo sur le blog est aussi édifiante et confirme mon premier commentaire sur la première photo :
(« La photo est magnifique et édifiante.
Mais il ne faut pas oublier que pendant la saison des pluies qui est arrivée et s’est intensifiée semaines après semaines,
le débit des rivières peut parfois augmenter de façon très significatives et par la même la force des courants.
Dans ce cas, les différentes hauteurs, cuves etc ne suffisent plus à bloquer ou ralentir quoi que ce soit. »)
https://i0.wp.com/www.wildxplor.com/wp-content/uploads/2016/05/DSCF3919.jpg
A tropical river in flood is a very different beast
Quand on voit cette photo et qu’on devine la violence du courant, on peut imaginer que par la suite, quand la saison de pluies est bien installée, tout ce qui est sur ou au bord de la rivière est littéralement balayé et nettoyé par les flots. Si les restes des filles ont subit ce traitement, ils ont pu être propulsé très loin. Éparpillé façon puzzle, si j’ose dire.
« wildxplor » est un autre exemple de quelqu’un qui parle du « Rio Culebra », mais je pense qu’enfin nous avons clarifié qu’il s’agissait en fait du « Rio Changuinola ».
Il faudrait peut-être aussi ajouter sur le possible parcour des filles le lieu où à été retrouvé le sac de déchets , la semelle, et le cheveu, à environ 3 kilometres de « la pendura » apparemment …
Appartenant aux filles ou pas ,impossible de le savoir , car comme vous le savez tout a était bizarrement perdu avant possible test ADN mais cela reste peut-être un possible indice , non ?
Est-ce que vous pouvez nous indiquer sur une carte où se trouve exactement ce lieu nommé « LA PENDURA »?
Merci.
Je peux pas trouver mieux que ceci :
https://i.postimg.cc/SKQhRzgj/Screenshot-20200901-214502-Adblock-Browser.jpg
https://i.postimg.cc/85q9RFmR/20200901-233807.jpg
Voici une excursion enregistrée par Plinio Monténégro en juillet de cette année.
Pratiquement,on peut voir de nombreux endroits du passage présumé des filles en Avril 2014.
https://www.alltrails.com/explore/recording/registro-jul-27-07-38-p-m-7bb7a62
@Mario : Oui cela pourrait correspondre à l’un des chemins qu’aurait pu suivre les filles, même s’il ne suit pas directement une rivière. Des informations intéressantes, 15km en 6h. On voit qu’ils avancent loin sur la carte en 6h.
Autre information intéressante : 3 864 calories. Ce qui voudrait dire qu’en seulement 6h le corps dépense le double des besoins caloriques journaliers d’une femme.
On voit aussi qu’à partir de la moitié du chemin, plus on se rapproche de la rivière plus on descend en altitude (- 1 000m, de 1 700 à 700).
Concernant le rio Culebra, il est possible que cela ne désigne pas l’ensemble du rio Changuinola mais une partie de celui-ci. Sur la carte de l’excursion par exemple il est indiqué « Cabecera de Culebra » qui voudrait peut-être dire qu’il s’agit là du haut du rio Culebra.
@Truci : Effectivement, la saison des pluies les rivières seraient tellement gonflées et auraient une telle pression qu’elles balayeraient tout sur leur passage, même les rochers les plus lourds.
Un article intéressant de Telemetro critique la méthodologie de l’enquête, indiquant qu’à la découverte du sac, la procureure aurait dû envoyer un groupe d’enquêteurs sur place afin de balayer toute la zone au peigne fin. Si je comprends bien, la procureure est venue pour récupérer le sac lors de ce trajet dans la jungle à partir de Alto Romero mais pas de recherches ont été effectuées sur place malgré ce qu’elle dit le jour même devant la caméra.
D’ailleurs, jusqu’à présent, j’ai lu que la femme qui avait trouvé le sac l’avait ramené et que l’un des indigènes avait fait le chemin pour l’apporter à Boquete. Par contre dans la vidéo de l’article ci-dessous il me semble que la procureure indique qu’elle a bien trouvé le sac durant son trajet dans la jungle. Ce qui, si j’ai bien compris la vidéo, voudrait dire que le sac n’aurait pas été déplacé de l’endroit où il a été trouvé ? C’est tout de même compliqué si l’on doit démêler le vrai du faux à chaque fois…
https://www.telemetro.com/nacionales/2014/06/14/encuentran-maleta-holandesas-desaparecidas/1734310.html
Concernant les infos qui circulent on lit aussi régulièrement que les recherches avec les chiens n’ont rien donné. En réalité, les chiens auraient marqué 3 lieux « en dehors du sentier », ils auraient donc trouvé le passage des filles à ces endroits.
Concernant la récompense, la famille s’est rendue à Alto Romero afin de s’expliquer avec la communauté. L’avocat des parents aurait déposé une plainte dénonçant une possible création de fausses preuves, suite à des tests négatifs sur les restes trouvés (qui étaient notamment de mammifères, peut-être d’un seul si j’ai bien compris), en vue d’obtenir la récompense.
La récompense visait uniquement à récompenser la personne qui indiquerait où les filles se trouvaient de manière à les retrouver vivantes. Les indigènes ont demandé la somme totale. La famille a été les rencontrer et a été convenu
qu’ils reconstruiraient une école en récompense des découvertes.
Voici l’article de panamaamerica :
https://www.panamaamerica.com.pa/nacion/denuncian-manipulacion
Concernant le sac de déchets retrouvé, j’ai effectivement lu que celui-ci avait disparu. Mais Scarlet semble indiquer que les tests ADN étaient négatifs (ce que je n’ai lu nulle part pour l’instant, elle ne cite pas la source).
Effectivement le sac interpelle, du fait de son contenu (Pringles, boisson du type de celles que boit Lisanne… Semelle rose, cheveu « blond »…), il faudrait pouvoir le situer précisément pour avoir une idée, mais pense-t-on à bien ranger ses déchets lorsque l’on est perdu ? Pourquoi ne pas mettre la semelle également dans le sac ? D’ailleurs pourquoi mettre ses déchets dans un sac si c’est pour laisser le sac par terre ?
S’agissant d’un chemin de randonnée, la semelle pourrait aussi être d’autres personnes, je pense que si la semelle correspondait à la chaussure rose, cela serait ressorti dans les articles (à vérifier, il faudrait retrouver la marque des chaussures voir si on peut trouver la couleur des semelles sur Internet).
Le lieu du sac serait intéressant à noter, s’il était trouvé proche du sentier alors cela pourrait s’agir de n’importe quel touriste qui aurait abandonné ses déchets, comme souvent malheureusement. Je crois avoir vu sur certaines photos d’El Pianista des déchets sur le sentier, emballages…
Je ne sais si des tests ont été réalisés sur ces éléments, mais l’une des explications pour laquelle ces éléments n’auraient pas été pris en compte, serait qu’ils ont été découverts suite à une expédition avec un « médium » qui aurait rêvé des filles perdues dans la jungle et se serait rendu aux autorités avec une douzaine de pages détaillées de ses rêves avant qu’un caporal décide de l’écouter et de le suivre. On comprend mieux pourquoi cela aurait pu être étouffé, le caporal a d’ailleurs été muté après. Dire que l’on a suivi un médium dans une enquête ce n’est pas très professionnel et laisserait entendre l’impasse de l’enquête voire l’incompétence de la procureure. Même si à ma connaissance cela n’est pas un cas isolé. Dans des enquêtes compliquées sans résultats il n’est pas rare de creuser la piste de « voyants » même si non officiel.
Le médium est appelé Horacio, mais ce n’est pas son vrai nom.
Traduction d’un article d’El Siglo :
« Il ne connaissait pas le cas des hollandaises quand il a eu ses visions. Il n’a vu que deux filles, a ressenti leur peur et des images des deux en train de fuir sont apparues dans son esprit. Il participait à un groupe de prière quand, tout à coup, il est entré dans ce qu’on appelle la «canalisation», qui n’est rien de plus que de recevoir des informations extrasensorielles. Il vit deux filles, une blonde et une aux cheveux plus foncés. Une grande et une plus petite. Il les voit «rompant la montagne», c’est-à-dire pas sur le chemin officiel. Elles ont couru effrayées. Quelque chose ou quelqu’un les avait remplis de terreur. Pendant la fuite, la plus petite, aux cheveux noirs, tombe d’une falaise, et quand la blonde essaie de l’aider, elle tombe également en bas de la colline. (…) la femme aux cheveux noirs est blessée, tachée de sang et en raison de la blessure, elle ne peut pas bouger. Il les voit toutes les deux horizontalement. Mais où sont-elles ? Ce qu’Horacio a fait dès qu’il «a reçu» cette information (qui pour lui vient de Dieu), a été de mettre tout ce qui «venait» par écrit. Il fait des croquis, décrit des paysages et des situations. Le tout est dans un fichier d’environ 12 pages, réalisées à la main. Elles seraient tombées dans une sorte de dalle de falaise, entre deux parties montagneuses qui se rencontrent. En haut de ce ravin, il y a une sorte de grotte. Si vous regardez d’en haut, elles ne peuvent pas être vues, mais si vous le faites d’en bas, elles se verraient très bien. Horacio souligne que, dans ses visions, il voit deux équipes de recherche passer très près, mais elles ne pouvaient pas les voir en raison des conditions du terrain. Personne ne fait attention. Lorsque la nouvelle a éclaté que deux femmes néerlandaises avaient disparu, c’est quand Horacio a compris que ses visions portaient sur elles. Il s’est rendu de sa ville à Boquete et a tenté de contacter la police, le ministère public et même l’ambassadeur des Pays-Bas. Ils l’ont tous ignoré. »
Voici l’article dans sa totalité (il est long) en espagnol :
http://elsiglo.com.pa/cronica-roja/vidente-dice-saber-paso-holandesas/23772512
Ce qui est intéressant c’est que parmi l’équipe qui accompagne Horacio se trouve le guide Verisimo Fuentes. Celui me semble-t-il qui accompagne également (si je ne me trompe pas) l’équipe privée envoyée par la famille. Il me semble que l’équipe privée est envoyée après, mais j’ai un doute avec ce passage de l’article :
« Mais oui, ils ont tous entendu des cris et des sons qui ne sont pas d’animaux, ils ont senti cet arôme fruité qui faisait penser à tout le monde que quelque chose de surnaturel annonçait une certaine présence. Cela leur disait que «quelque chose» ou «quelqu’un» était là. »
On a les 3 éléments qui apparaissent également avec la recherche privée de la famille « cris, sons, arôme fruité » / « cri aigu, bruit de « canette », parfum ». Je me demande s’il ne s’agit pas en réalité de la même équipe puisqu’il s’agit du même guide. Auquel cas, cela expliquerait pourquoi il n’y a pas eu de recherches pour les cris, bruit de canette, etc. Effectivement s’il s’agissait du même jour et de la même recherche, le médium rendrait ces éléments fragiles…
À vrai dire il y a beaucoup de bizarreries dans cet article du Telemetro.com
1) Le sac à dos retrouvé sur le sentier « El Pianista » ?!
« La llamada de un grupo de indígenas de la provincia de Bocas del Toro, informando sobre la aparición una maleta en el sendero de El Pianista »
2) Dans la liste des objets reperés à l’intérieur du sac le journaliste manque de mentionner l’un des plus importants : la caméra (??). Il y avait aussi de l’argent et la bouteille d’eau.
Dentro de la maleta encontraron artículos personales, entre ellos: dos lentes, las dos carteras de las jóvenes, dos celulares, el carné de identificación de Froon, y dos sostenes.
3) Une conclusion plutôt farfelue vu l’état du sac et surtout des appareils électroniques. 🙁
Debido a la condición de la maleta se presume que fue arrastra por la corriente de agua.
@Mario : Oui les journalistes ont l’air aussi perdus que nous pour délimiter les lieux avec précision, peut-être lié au fait que ce soit une jungle. Mais il est vrai qu’ils sont nombreux à faire des erreurs dans leurs articles. Que des erreurs apparaissent au fil des années sur les blogs et site pourrait se comprendre, mais là on a des erreurs dans les articles alors qu’ils traitent en direct l’information. A croire que le journalisme au Panama n’est pas bien professionnel, qu’il n’y a aucune vérification des infos.
Pour ce qui est de la liste des objets, effectivement l’appareil photo n’est pas cité, mais l’article indique que l’énonciation n’est pas exhaustive. « entre ellos » / « entre autres ». En fait dans cet article ce qui est intéressant c’est la vidéo (il y en a quelques unes dans les articles de Telemetro) et ce que dit la procureure. L’article est fait je crois le lendemain de la découverte et l’interview de la procureure doit être réalisé à son retour d’Alto Romero. Le journaliste reprend ce qu’elle dit, elle ne parle pas de l’appareil photo dans son interview. Elle a du juger que cette information ne devait pas être révélée directement au public. Il est possible que cette information ait été révélée ou ait fuitée bien plus tard.
Pour le sac, je ne sais pas si quelqu’un à la référence de celui-ci pour voir ses caractéristiques. La photo que j’en ai vu ne le montrait pas dans son intégralité. Peut-être y a-t-il des traces de frottements sur celui-ci. « Condicion » en espagnol il me semble que cela peut signifier aussi bien l’état du sac, que les circonstances dans lesquelles il a été trouvé. Pour ce qui est de l’appareil photo, sur la photo qu’a mis Romain dans la partie 2 on voit qu’il y a un étui de protection qui doit être celui de l’appareil photo. D’ailleurs la carte mémoire est présentée en dehors de l’appareil et il y a également la protection de la carte mémoire. J’imagine que la carte se trouvait tout de même dans l’appareil photo qui lui même était protégé dans l’étui. Après concernant les téléphones, je ne crois pas qu’on ait les photos de ces derniers, voir s’ils ont été fissurés ou autre. Il faudrait voir les caractéristiques du sac, certains ont des compartiments plus ou moins bien protégés. Le sac a apparemment été retrouvé sur des branches, j’imagine un enchevêtrement de troncs un peu comme l’image que j’avais mise issue de Google Earth plus au nord sur le Culubre. Le croisement où se trouvait le sac pourrait être un lieu similaire recevant, bloquant les troncs et branches poussés par la rivière. Le sac pris dans ces branches aurait pu ne pas être longtemps en contact de l’eau.
C’est étonnant que les portables n’apparaissent pas sur la photo, peut être ont-ils directement été envoyés pour analyse (bien qu’il me semble que cela ait mis du temps). J’ai l’impression que l’image qu’a postée Romain est issue d’une vidéo. Peut-être y-a-t’il plus d’infos sur celle-ci si vidéo il y a.
En effet, même les infos concernant le sac à dos sont assez confuses et contradictoires.
J’ai même supposé que les filles (ou juste l’une d’elles), au bord de la mort et maintenant sans espoir d’être retrouvées vivantes, ont mis toutes leurs affaires dans le sac à dos et l’ont jeté à la rivière en espérant qu’il atteindrait un endroit où quelqu’un pourrait le remarquer.
À ce moment-là, ils ne pouvaient pas faire de vidéo (par ex un message d’adieu, en indiquant le lieu où elles étaient au dernier moment) avec les portables car ils étaient vides, mais je ne comprends pas pourquoi elles n’ont pas utilisé la caméra, car même lorsqu’elle été trouvée, elle avait de la batterie.
Il y a mille détails à étudier dans ce cas qui le rendent vraiment complexe.
@mario : Vous aviez mis une citation en anglais dans les commentaires de cette partie 3 indiquant que l’appareil photo contenait suffisamment de batterie pour que l’équipe de recherche ait pu voit 133 photos consécutives. Il restait donc de la batterie mais très faiblement. Notamment si comme on peut l’imaginer ils ont du partir de la dernière photo et que pour eux les 90 photos de nuit étaient en quasi majorité sombres, on peut imaginer qu’ils soient passés assez rapidement sur celles-ci. Si la batterie s’éteint après 133 photos, on peut imaginer un temps de visionnage inférieur à 5mn, peut être même 2. Cela peut s’expliquer par la différence d’énergie nécessaire entre visionner une photo (faible) et lancer un flash (maximum). Ce qui ferait que les filles ont fait autant de flashs qu’elles pouvaient cette nuit là jusqu’à ce que l’appareil n’ait plus suffisamment d’énergie pour lancer un flash, mais il resterait tout de même un minimum d’énergie qui pourrait être utilisé à visionner des photos. 90 flashs (si flash il y avait sur toutes les photos) c’est beaucoup. Dans tous les sens d’ailleurs. Aussi bien en consommation de batterie mais aussi en appels de détresse. 90 flashs en 3h cela revient à un flash toutes les 2mn ce qui montre le désespoir et la détresse. Si on se met dans les conditions des filles, déjà pour nous si on nous demandait de faire un flash toutes les 2mn pendant 3h ce serait long, mais ces 3h de nuit dans la jungle ont du leur paraître une éternité.
Pour ce qui est du sac, du lieu où celui-ci a été trouvé, j’aurais tendance à me dire que la ou les filles ont suivi la rivière, que la dernière qui avance soit s’en débarrasse (plus de forces pour le porter, hypothermie…) soit tombe dans la rivière avec. La rivière aurait alors décomposé les membres et le sac aurait continué sa course en flottant dans la rivière jusqu’à cet enchevêtrement d’arbres, de branches au croisement de la rivière.
D’un autre côté, un croisement pourrait être un point significatif si on attend les secours par voie aérienne. Ce sont les points les plus faciles à identifier dans la jungle (comme sur une carte).
Bien sur, toutes les hypothèses plausibles sont sûrement acceptables.
D’un autre côté, j’étais et je reste convaincu qu’il y a eu « foul play ».
@MARIO
1/ Les filles se perdent le 1er Avril : personne ne sait qu’elles sont au Pianista et au delà du sommet.
2/ Les filles sont sous -équipés et quasiment dans la même attitude qu’une ballade en centre ville. Peu d’eau, peu de nourriture, pas de vêtement de pluies, pas de feu. Improvisation.
3/ Psychologiquement elles sont déstabilisés puisqu’elles devraient travaillé à l’école et pas crapahuté. Improvisation.
4/ Comme personne ne sait ou elles sont, les recherches commencent très tard vers le 4 Avril ces recherches vont explorées plusieurs zones sur des sentiers différents. Il y a donc une dispersion des recherches qui montrent qu’on ne les cherche pas dans une zone particulière mais un peu partout. 4 jours c’est énorme et ont suffit pour qu’elles aient pu se perdre d’avantage en cherchant leur chemin (consciente qu’elles n’ont dit à personne ou elles sont / Prenant conscience dès 16h30 ce 1er avril qu’elles ne peuvent pas utiliser leut téléphones pour prévenir qui que ce soit / Elles sont livrés à elles mêmes/ L’épuisement physique et moral en 4 jours peut être déjà énorme, même sans blessures).
5/ Contrairement à ce que dit Scarlett par ex, il n’y a pas eu des armées de chercheurs. De petites équipes, cheminant sur les sentiers et parfois dans la jungle mais pas partout et surtout , ne cherchant qu’avant le sommet du Pianista avec les chiens par ex.
6/ La concomitance des photos de nuits et du début des recherches de nuit par signaux lumineux dans la nuit du 7 au 8 avril ne peut pas être une coïncidence, c’est un rapport de cause à conséquence qui indique que au moins une des filles tente de se manifester.
7/ La téléphonie comme les photos ne sont pas anormales même si difficiles à comprendre parfois.
8/ Les ossements, le sac ont été retrouvé 1 mois ou plus après et la façon dont ils sont arrivés la ou on les a trouvé ne peut pas être expliqué de façon logique puisque nous sommes dans une jungle dynamique, sauvage ou les évènements ne se déroulent pas de façon organisés mais de façon chaotiques. Le chaos de la nature ne peut être retracé de façon logique et cartésien par des hommes.
Pour ma part, je crois à un égarement suivi d’une mort par épuisement et blessures…etc
Mais si vous persistez à croire à une hypothèse criminelle : quel serait VOTRE scénario ??
Je suis en train de me construire un scénario. C’est pour ça que je lis, j’écoute et je discute toutes les hypothèses sans préjugés .
J’ai trois points fixes en tête et j’essaie de comprendre, à travers toutes les commentaires et les idées des autres, s’ils sont plausibles.
1) les filles on subi une aggression au-delà du Mirador lorsqu’elles étaient en train de revenir à Boquete;
2) les filles on été sequestrées et tenues prisonnières quelque part dans la jungle (c’est pour ça qu’on à jamais trouvé aucune trace de leur passage nulle part et on les a jamais trouvées avec tous les efforts mis en place pendant 12 jours; elles n’étaient tout simplement pas dans la jungle, libres de leurs mouvements.
3) les photos nocturnes n’étaient pas du tout prises par le filles, mais par quelq’un d’autre (les ravisseurs?).
Il n y avait aucune equipe du SENAFRONT/SINAPROC dans la jungle la nuit, donc les photos (prises entre 1-4 heure n’avaient rien à faire avec un tentative de se faire remarquer.
j’ajoute:
au présent, j’essaye à travers de nombreux blogs/photos de randonneurs de créer une carte très détaillée de la zone où se sont déroulés les événements.
Ce que j’ai pu constater, c’est qu’il y a vraiment une infinité d’endroits (zones ouvertes sans arbres, pâturages, terrains pierreux) où les filles (si perdues) auraient pu s’arrêter pour être mieux visibles aux équipes de recherche.
Encore, il y a beaucoup de gens qui passent sur les chemins et qui font paître le bétail dans les prés.
Il n’y a pas un seul randonneur qui n’ait trouvé au moins une personne sur son chemin.
Nous ne sommes pas du tout dans la jungle amazonienne, nous ne parlons que d’une zone qui couvre une dizaine de kilomètres…
@MARIO
1) Oui dans l’hypothèse criminelle c’est possible.
2) ON peut l’envisager même si je ne crois pas que les recherches sont allé partout et je pars du principe pour les raisons que j’ai déjà évoquées plus haut, elles ont forcément bougé beaucoup au début et peut être assez loin , donc suffisamment loin pour que les équipes n’aient pas pu les trouver. Et les premiers jours elles sont encore avec de l’espoir et de l’énergie.
Après comme déjà dit , il faut imaginer que le bruit de hélico et autres leurs ont donné une direction vers laquelle elles se sont dirigés, péniblement, ne serait-ce que pour aller la ou il y avait de toute évidence des gens et surtout un sentier. Mais la distance parcourue pendant ces 4 jours ou elles sont livrées à elles mêmes pouvait être grande et donc la distance à parcourir pour revenir vers le sentier aussi.
Bref, pour retrouver des traces encore eut il fallu passer et aller par la ou elles se sont perdu et dans la même direction. Les équipes de recherche n’ont pas pu faire tout ça.
La seule chose que je vous accorde c’est ce que vous dites plus bas dans votre ajout : Oui il est quand même surprenant de voir qu’il y a pleins de zones découvertes , des lieux de transhumance des animaux domestiques d’élevage. Oui la je suis d’accord mais encore une fois, tout dépend aussi du trajet qu’elles ont suivi.
Mais elles ont pu aussi à un moment tomber quelque part et se blesser et rester bloqué la. Ça à pu arriver justement lorsqu’elles réalisent que les hélicos et autres agitations sont localisées vers une direction et en tentant de rejoindre cette direction elles chutent quelque-part. Le 5/6 avril, il n’y a plus qu’un téléphone qui soudainement n’est plus utilisé de la même façon (celui de Kriss).
3) La je ne vous suis pas. Il est clairement établit que les premières recherches de nuit commencent précisément dans la nuit du 7 au 8 Avril, nuit au cours de laquelle les photos ont été prises.
Tant que nous ne pourrons pas obtenir les détails de ces recherches de nuit, les heures , les positions, la nature des signaux lumineux, alors on ne peut pas dire qu’il n’y avait aucune équipe du sinafront le nuit. De fait il y en avait forcément une puisqu’ils campaient sur place dans la jungle.
Comme pour les téléphones portables, nous savons tous qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser le code PIN pour faire des appels d’urgence, il suffit d’activer l’écran et d’appuyer sur le bouton «Appel d’urgence». Faire cela implique une consommation de batterie négligeable, il n’est donc pas clair pourquoi les filles n’ont pas essayé autant de fois d’appeler le 112/911 mais seulement à certains moments au moins bizarres. Le fait qu’il n’y avait pas de ligne ne veut rien dire, j’aurais personnellement essayé de toute façon si j’étais perdu et effrayé.
Le fait qu’il n’y ai pas de connexion ne veut rien dire ?????
OK, donc si vous êtes en pleine campagne avec votre ordinateur dont la batterie est à la moitié , si il n’y a évidemment aucunes possibilités de LAN, et que aucuns WIFI n’est disponible , vous vous persistez à allumer votre ordinateur, à aller sur votre navigateur internet par ex , et bien que la page ne s’affiche pas faute de connexion, vous cliquez dessus des centaines de fois en vous disant que par miracle on ne sait jamais ??
Pour les téléphones c’est pareil, si il n’y a pas de réseau , il n’y a pas des réseau et les rares fois ou elles ont tenté d’appeler , rares pour économiser la batterie, c’est probablement en pensant que peut être , comme elles ont bougés , il y a du réseau. Mais elles n’appellent pas , elles vérifient c’est tout.
Au début elles font des tentatives d’appel mais c’est logique puisque 1 fois avec Lisanne, un appel à semblé pouvoir aboutir, donc peut être ont elles eu un peu de connexion à ce moment la. Et c’est logique puisque c’est au début et probablement étaient elles encore à ce moment la pas si loin. Mais c’est une connexion fugace qui a eu lieu et qui ne s’est jamais reproduite par la suite. Malgré les tentatives 2 fois plus nombreuses de Lisanne dans les premiers jours.
J’ajoute que lorsque vous allumez votre portable , vous dépensez de la batterie, et que quand vous faites un appel, le moment ou votre appareil cherche un réseau dépense de l’énergie. Puis vous le refermez, et vous le rallumez à nouveau plus tard, et encore une dépense d’énergie pour mettre le système et les applications en route. Et Lisanne à fait ça 2 fois plus que Kriss. Je suis convaincu que ça explique la rapidité d’épuisement de la batterie.
Sans parler du fait que chaque appareil est différent, chaque batterie est différente et tous ces appareils ne fonctionnent pas exactement de la même façon.
Enfin il est quand même à remarquer que ceux qui ont décrypter les téléphones n’ont pas fait de remarques ou noter de anomalies sur le fonctionnement des téléphones.
Excusez-mois mais l’exemple de l’ordinateur ne marche pas. Ordinateur et portables sont deux choses completement différentes.
Ce n’est pas très difficile à vérifier directement par vous même:
– prenez votre portable à la moitié de sa batterie dans une zone où il n’y a pas de reseau;
– allumez le et passez un premier appel d’urgence (qu’évidemment ne passera pas);
– comptez vous combien de fois il faudra pour que la batterie s’épuise (des heures et des heures je crois).
Alors pourquoi appeler une fois à 16:39 et la seconde fois suelement le matin suivant ?! Très étrange…
« vous cliquez dessus des centaines de fois en vous disant que par miracle on ne sait jamais ?? »
pas des centaines de fois, mais pas aussi une seule…
pensez-y-bien:
vous êtes perdu dans la jungle à 16:39, vous tentez un premier appel d’urgence qui ne passe pas parce qu’il n y a pas de reseau et vous ne faites plus d’appels jusqu’à au matin suivant…
Encore, très très étrange.
@MARIO
Mais alors comment expliquez vous que la batterie se soit déchargée aussi vite si ce n’est pas par l’utilisation qu’en a fait Lisanne ? L’Iphone a été scanné et on a grâce à ça le nombre de fois ou il a été allumé et éteint. Ainsi que l’utilisation qui a été faite à chaque fois (tentative d’appel ou vérification de réseau). Et le niveau de batterie au départ le 1 er Avril.
Même si c’est un hypothétique criminel qui a utilisé l’appareil, comment se fait-il que la batterie se soit vidée aussi vite ? Du coup c’est aussi bizarre dans tous les cas non ? Donc ça prouve que ça vient de l’appareil, de l’âge de sa batterie ou autre ouverture d’application énergivore , mais pas se son utilisation.
Mais je n’ai pas écrit que les portables ont été utilisés par quelqu’un d’autre.
C’étaient bien les filles que les utilisaient.
J’ai quand même le doute qu’elles les ont utilisés seulement lorsque les ravisseurs n’étaient pas là. J’explique comme ça leur fonctionnement étrange.
D’ailleurs les criminels ont laissé les portables dans les mains des filles bien sachant qu’il n y avait pas de réseau au lieu où elles été.
@MARIO
Donc peu importe qui a utilisé les portables , peu importe que les portables aient été laissé aux filles si c’est un rapt. Mais sur ce sujet de l’Iphone de Kriss qui est rapidement sans batterie : ça vient de l’appareil , pas de son utilisation , qu’on connait, et pas son utilisateur qui l’a de toute façon utilisé de la même façon et qui a aboutit au même résultat : l’iphone s’est éteint rapidement.
Les ravisseurs auraient donc laisser les portables aux filles en étant sur que de toute façon elles ne pourraient pas passer d’appels. OK. Mais pour autant, elles auraient pu faire des photos, des vidéos, laisser des messages parmi tous les fichiers de musique de vidéos etc Et les ravisseurs auraient pris le risque , après les avoir finalement tués, de laisser les portables dans la nature ?? Risquer que ces portables une fois retrouvé puissent être analysés et qu’on trouve dedans quelquchose qui puissent les accuser ?? Vous allez me répondre, qu’ils ont pu forcer les filles à donner leur code, et effacer ce qui pouvait leur nuire …..Mais aucune traces de ce type d’actions n’a été relevé durant l’analyse des portables. Sinon , il y aurait la trace de fichier video ou photos effacées même pas ordinateur , il y aurait dans le scan la trace de l’utilisation d’un ordinateur branché sur l’iphone ou le samsung puisque notamment ç aurait provoqué le rechargement même temporaire de la batterie. Or rien de tout cela.
Je crois qu’elles n’ont pas pris de photos ou de vidéos parce qu’elles savaient très bien que les ravisseurs les auraient effacés sans hésiter.
D’ailleurs je pense que ça c’est passé avec la photo #509. Je suis convaincu qu’elle avait été prise juste après la #508 et qu’elle avait immortalisé le/les ravisseurs.
Ils ont de la chance les ravisseurs, ils pensent à regarder les photos de l’appareil photo et efface celle qui leur pose problème, laissant de ce fait une trace et une anomalie. Ils en profitent pour faire quelques photos bien horribles de nuit et avec en bouquet final , l’arrière de la tête de Kriss.
MAIS ils n’ont pas besoin de faire pareil avec l’iphone car les filles ont anticipés que bien qu’ayant toujours leur portable, qu’elles tentent d’utiliser de temsp à autre, en cachette. Malgré ça, aucune des deux pendant leur captivité n’aurait pu avoir l’idée de laisser ne serait-ce qu’un message, quelque soit la forme, par exemple dans le brouillon d’un e-mail. Un e-mail écrit en néerlandais que bien entendu les ravisseurs lisent parfaitement. Car il y a pleins d’endroit dans un smartphone ou on peut laisser une trace ou un message.
Mais les ravisseurs eux ne veulent pas qu’on les voit sur une photo, en revanche ils ne se préoccupent pas des téléphones ?? Sérieusement. Car quand les smartphones sont décrypter, les experts peuvent vraiment obtenir pleins de détails. Combien de temps ont il été ouvert, pour quoi faire. Or il est évident que jamais aucun des 2 smartphones n’a subit de la part de ravisseurs un contrôle après avoir été allumé pendant 10 minute par ex en vérifiant les photos, le contenu qu’ils n’auraient pas pu comprendre pour parti car c’était Néerlandais (mail, et autres).
C’est invraisemblable.
Il y avait juste une chose qu’aurait pu être « dangereuse » pour les ravisseurs.
Les details GPS de la caméra où des portables, mais voilà , ni l’une ni les autres été equippés de GPS…
Une seule chose de dangereuse ?? Vous enlevez deux touristes , vous leur laissez leur portable pendant toute la durée de l’enlèvement (déjà c’est invraisemblable) et puis une fois mortes, vous laissez les portables dans la nature sans être sur de ce qu’ils contiennent MAIS en revanche , vous pensez bien à vérifier et modifier l’appareil photo.
Et si elles sont tuées dès leur rencontre le 1er Avril par la pulsion d’un ou plusieurs pervers , ils cachent, enterrent les corps, prennent le sac et son contenu, utilisent tous les jours les smartphone pour faire croire qu’elles sont en vie CAR ils ont déjà décidé qu’ils allaient rendre le sac et que les smartphones seront retrouvés ??? Ils ne choisissent pas de les détruire ou de les faire disparaitre ??? Et ils reviennent le 8 avril sur le lieux ou sont les corps pour faire 90 photos de nuit, avec des flashs ?????? Puis 1 mois après, ils rendent tout ça, cette fois ci sans vérifier les portables puisque ils sont sur effectivement que les filles n’ont pas pu les utiliser avant de mourir. Mais en ayant pris soin de supprimer une photo de l’appareil photo. Mais les portables sont utilisés AVEC le code pin au départ, donc avant de tuer les filles ils les auraient en plus obligé à donner leur password et leur code pin. Que l’un des assaillants finira par oublier pour le portable de Kriss à partir du 5.
INVRAISEMBLABLE.
Je comprends votre position, mais je crois toujours que c’est une affaire criminelle. Il y a beaucoup de détails très étranges, trop étranges pour un simple égarement.
Reconnaissez que lorsqu’on prend la peine de réfléchir et d’analyser, ce que nous faisons avec Jerry notamment, il y a beaucoup de détails étranges qui ne sont pas si étranges que ça.
Les recherches n’ont pas été si massive qu’on le dit, ils ne sont pas, ils ne pouvaient pas, aller partout.
Personne ne savait ou elles étaient. Etc Etc 4 jours livrées à elles mêmes sans recherches, sous équipées …..
Des experts qui ont conclu que la téléphonie était normal….
Et de fait, quand après avoir bien étudié toutes les informations possibles , et tenté de comprendre l’enchaînement des évènements, alors de mon point de vue c’est la thèse accidentelle qui se fait jour et les invraisemblances sont plus du côté de la thèse criminelle pour moi.
Il y aura toujours des morceaux du puzzle qui manqueront mais avec ceux qu’on a, si on évite de se laisser influencer et d’aller trop vers l’imaginaire (imaginaire télévisuel et cinématographique ), alors on peut avancer que la thèse de l’égarement est possible et même probable.
Et je souhaite vraiment qu’un jour, Romain ou quelqu’un d’autre parvienne à trouver à force de recoupements des restes de ces deux filles qui doivent se trouver quelque part dans la jungle même si après 7 années, dans un milieux aussi changeant, ça reste difficile voir impossible. Et évidemment peut être l’endroit, le gouffre ?, ou ces fameuses photos ont été prises.
1) Les recherches n’ont pas été si massive qu’on le dit, ils ne sont pas, ils ne pouvaient pas, aller partout.
Vous ecrivez ça mais il y en a d’autres qui écrivent d’autres choses.
2) Des experts qui ont conclu que la téléphonie était normal….
D’autres experts disent juste le contraire, quels experts croire?
3) …es invraisemblances sont plus du côté de la thèse criminelle pour moi.
…alors on peut avancer que la thèse de l’égarement est possible et même probable.
Vos propres opinions et je les respecte.
Évidemment je voulais dire qu’une seule chose était dangereuse pour ce qui concerne les appareils électroniques, pas dans toute l’affaire.
Malheureusement je crois que l’affaire ne sera jamais résolue.
et à la fin nous sommes tous un peu des « enquêteurs de chambre » comme le disait le père de Kris.
Hors Romain, qui s’est beaucoup plus investi dans cet affaire et qui est même allé sur place pour des enquêtes concrètes.
Pour certains c’est elles ont eu un accident, point barre , faut pas être borné et ne pencher que vers une solution à cette terrible disparition , jusqu’à preuve du contraire la thèse criminelle est largement très possible….
Et vous allez pas me faire croire que le sac à dos de Lisanne était totalement étanche, d’où on fout son téléphone portable et un appareil photo dans le compartiment étanche principal du sac ? Avec les vivres et boissons ? On le range pas plutôt dans les poches extérieures ? Pour plus d’accessibilité ou autre ? Et je pense pas qu’elles soient étanches ces poches extérieures, notamment qu’apparemment c’était un sac low cost….
Ce même sac à dos à était retrouvé longtemps après leurs disparitions, derrière un arbre, intacte et déposé ici , ok les rivières gonflent… mais le sac n’aurait pas été posé délicatement mais plutôt accroché à quelque chose s’il avait navigué dans la rivière pendant des heures ?
Même si je penche plus pour cela il y a trop de zones d’ombres pour ne penser qu’à l’égarement et l’accident, l intervention d’une ou plusieurs personnes reste très envisageable…
La photo qui disparaît, celle qui pourrait peut-être lever certains doutes , c’est pas par hasard, c’est clairement intentionnel, , si effacer à partir de l appareil photo elle aurait été tres facilement retrouvable , en cette période il existait déjà de nombreux programmes informatiques capables de retrouver des photos effacées dans la mémoire interne de l l’appareil et la carte externe, donc , pour moi ,cela a été effacé depuis un ordinateur, par une personne connaissan t grandement l informatique, parce que effacer l’intégralité de la mémoire interne ou externe c’est facile ,mais effacer qu’une seule photo sans qu’elle soit retrouvable , qui sait le faire ? Cest pas donné à tout le monde , si c’est possible…
En réalité la difficulté principale dans l’analyse de cette affaire c’est de démêler les vraies infos des fausses. Le cas a été tellement discuté sur Internet que certaines personnes récupèrent des infos de blogs et sites en considérant qu’elles ont été vérifiées. Hors on voit qu’au-delà même de ces erreurs actuelles, des erreurs circulaient déjà au sein des articles de l’époque. Les journalistes panaméens ne vérifiaient pas leurs infos, et certains autres journalistes récupéraient celles-ci de leurs confrères. D’ailleurs certains articles sont récupérés mots pour mots d’un média à l’autre.
Ce qui est compliqué c’est de faire tout ce travail de retourner directement aux sources de 2014, pour supprimer les erreurs. Ce serait beaucoup plus simple si nous avions directement le rapport final complet qui contiendrait les informations sûres.
Par exemple sur le commentaire juste au-dessus la personne (désolé la personne n’a pas mis son pseudo) indique que le sac a été « déposé délicatement derrière un arbre ». J’avais lu également cette information sur un blog, en réalité les articles de l’époque indiquent que la personne l’a retrouvé accroché au milieu de branches. Je pense que certaines personnes qui n’étudient pas réellement ou profondément l’affaire mais la racontent dans leurs sites juste pour le buzz, rajoutent des éléments « énigmatiques », « inquiétants » pour créer une atmosphère pour leur public.
Il en va de même pour le short qui sur certains sites aurait été découvert « soigneusement plié » sur un rocher. Des gens déforment les faits au fur et à mesure. Comme par exemple pour le témoignage des touristes qui rencontrent le garde. Sur leur site ils disent juste que « 3 hommes descendaient » et cela finit sur certains sites en « 3 hommes s’enfuyaient en courant… » On voit que les faits sont déformés parfois aussi pour correspondre aux théories qui interpellent le plus le public et lecteur des blogs/sites. Moi-même je me suis intéressé à cette histoire après avoir lu une disparition à la « blair witch ». Au final après 10 mn de recherche sur Internet il s’avérait que les photos étaient toutes prises exactement au même endroit. Rien d’une fuite dans la nuit au milieu de la jungle.
Pour ce qui est de la photo 509 il serait intéressant d’avoir le rapport final. J’ai lu qu’il existait 2 versions de la photo 508, comme si la photo avait été prise puis éditée directement sur l’appareil. Ceux qui font de la photo doivent voir ce dont il s’agit. On prend une photo, on va dans le menu d’édition et on a tout plein d’effets mais généralement soit on recadre soit on passe en Noir & Blanc… Une fois éditée, pour l’enregistrer, soit vous pouvez « écraser » la photo dont elle est extraite, soit vous pouvez en créer une autre. Auquel cas, la photo 509 pourrait peut-être être tout simplement la photo 508 Bis. Et certaines personnes se seraient enflammées sur l’absence d’une photo qui n’aurait jamais été prise, raison pour laquelle il n’y aurait aucune trace sur la carte.
Je lis aussi cette information sur de nombreux sites qu’une photo supprimée depuis un ordi ne laisserait pas de trace sur la carte mémoire. Il me semble bien que si. Tant que la carte mémoire n’est pas complétement pleine, il me semble que l’on peut retrouver des traces. En tout cas je ne crois pas du tout à l’hypothèse de l’intervention d’un expert en informatique. Si on avait affaire à une personne de ce niveau. Si la photo 509 révélait le visage d’un agresseur, alors cette photo aurait directement été supprimée au lieu d’aller s’amuser à passer 3h dans la jungle de nuit dans le froid pour faire 90 photos et se rendre compte par la suite qu’il avait « oublié » d’effacer « la » photo d’avant. Dans ce cas, on supprime la photo 509 et on fait ses photos de nuit et le tour est joué, ni vu ni connu, personne n’imagine l’intervention d’une personne extérieure. D’ailleurs s’il s’agissait d’une personne extérieure, pourquoi passer 3h alors qu’il suffit de 5 mn et de 3 ou 4 photos dans la nuit pour laisser penser que les filles sont encore en vie. 3h c’est « énorme ». Pourquoi irait-on également passer des appels d’urgence régulièrement et cela dès le premier jour ? Si on était face à une personne malintentionnée « intelligente » elle ne se serait pas amusée avec des téléphones. Il suffit que le sac ne réapparaisse pas et les indigènes ne repartent pas chercher dans le secteur et l’on ne retrouve pas les restes des filles. Cela serait restée une disparition sans que l’on ne sache où cela se serait passer.
Je ne crois pas non plus aux théories de l’enlèvement (en raison du lieu) ou de la séquestration des filles. Enlever 2 filles dans la jungle il faudrait être plusieurs et avoir un moyen de locomotion, ce qui dans les 2 cas ne serait pas passé inaperçu. Rappelons que l’on ne peut passer inaperçu sur le sentier où vous avez des cabanes à de nombreux endroits avec les gens dehors ou aux fenêtres. Pour ce qui est de la séquestration, il existe bien des cabanes dans la jungle, mais je doute que l’on puisse y retenir quelqu’un enfermé, ce sont surtout des ruines de passage à ces endroits en dehors des villages.
Pour ma part, les filles se sont égarées et je pense qu’il y a au moins une blessure. La blessure c’est le point qui m’interroge. Au départ je pensais que l’une d’entre elle avait pu tomber. Mais au final, vu la distance qui semble avoir été parcourue je pense que la blessure vient plus tard. De tout manière, la blessure est quasi inévitable pour des filles jambes nues dans la jungle, l’humidité, le froid, le manque de nourriture, peut-être d’eau… La moindre égratignure dans la jungle peut entraîner de graves conséquences.
Par la suite, vu le point de départ et le point approximatif d’arrivée (les découvertes) j’ai imaginé que les filles passaient la nuit du 7 au 8 avril au milieu de ce trajet. Pour ma part, l’absence de mouvement, déplacement dans les photos me laisse penser qu’elles sont épuisées au sol, peut-être déjà blessée. Raison pour laquelle je trouvais un paradoxe au fait que l’une des filles continue le chemin aussi loin.
Le dernier ajustement de mes pensées, me laisse penser qu’en réalité les filles n’étaient pas blessées le 1er avril, elles devaient être perdues dans la jungle, ce qui diminue le caractère d’urgence. Peut être que si l’une était inconsciente l’autre aurait tenté d’appeler de nombreuses fois les secours. Mais il s’agit du premier jour, elle sont perdues, mais sont à 2. Elles prennent conscience qu’il n’y a pas de réseau et préfèrent économiser leurs batteries au cas où. Il est 17h, la nuit tombe 2h après. Elles peuvent se dire, de toute manière on ne saura pas expliquer où l’on est, on va essayer de continuer d’avancer et se préparer de toute manière à passer la nuit dans la jungle si on ne retrouve pas le chemin. Je pense que la majorité (quasi totalité) du chemin a du être fait avant la nuit du 7 au 8 avril et des recherches nocturnes. Je pense qu’elles sont épuisées cette nuit là, peut-être déjà blessées. Qu’il s’agit d’un endroit où elles sont depuis un moment vu l’état des lieux. Au début je pensais qu’elles étaient au milieu du trajet près des ponts de singe, mais je pense qu’elles sont peut-être déjà sur le lieu où elles rendront leur dernier souffle.
Pour le commentaire précédent sur le rangement de l’appareil photo dans les poches extérieures du sac. Cela pourrait se justifier dans un usage normal de l’appareil photo. Si vous êtes photographe vous le gardez à portée de main, mais à ce moment là elles ne sont plus dans la photo mais dans la survie. Elles pensent que l’appareil photo de plus n’a plus de batterie vu qu’elles ont utilisé celle-ci pour tous leurs flashs. Donc on range l’appareil photo parce qu’on ne pense plus en avoir besoin. Sur les poches extérieures je pense qu’il doit y avoir la deuxième bouteille d’eau.
@Mario : Il me semble que l’affaire est officiellement résolue. Avec les restes des filles retrouvés dans la jungle, les filles se seraient perdues puis blessées. Après on peut considérer qu’elle est mal résolue, qu’il y a une intervention extérieure criminelle, mais aucun élément ne viendrait justifier une telle hypothèse. Pas de traces de sang, pas de blessures sur les restes, pas de témoignages, d’individus suspects repérés sur El Pianista, pas de traces de lutte, pas de tirs, de douilles, de traces de pas…
Effectivement le Panama n’est pas le pays le plus sûr, des rumeurs de traite de blanches ont circulé à l’époque, que les filles auraient été kidnappées, auraient été forcée de passer la frontière, etc. Mais ces rumeurs sont parties à l’origine car personne ne savait où s’étaient rendues les filles. c’était perçu comme une disparition inquiétante. Les gens ne cherchaient pas les filles dans le sentier mais dans les rues de Boquete. Il y a eu des marches des habitants à l’époque dans la ville. Tout le monde s’est mobilisé pour les retrouver, mais pas au bon endroit. C’est une fois que les témoignages semblent confirmer leur passage sur le sentier que les recherches s’y concentrent, mais sans certitude qu’elles n’en soient pas sorties. L’hypothèse criminelle d’un enlèvement reste alors encore dans la tête des gens. Les recherches se concentrent sur le sentier mais ne vont pas au-delà du Mirador, car à l’époque les témoignages indiquent qu’elles seraient montées à 15h30 il me semble, donc à aucun moment on imagine qu’elles aient passé le Mirador car elles l’auraient atteint à 17h30 et auraient du alors revenir directement pour sortir avant la nuit à 19h30. Les hommes et les chiens se concentrent donc uniquement sur El Pianista alors que l’on saura plus tard avec les photos qu’elles se sont aventurées 45mn plus loin que le Mirador. Les recherches de nuit démarrent la nuit du 7 au 8 avril, cela voudrait dire que c’est à partir du 7ème jour, une semaine après, que les recherches s’enfoncent dans la jungle, ce qui nécessite un campement de nuit. C’est afin d’éviter de dormir dans la jungle que la procureure à la découverte du sac partira directement de Alto Romero.
Pour ce qui est des passages de troupeaux, je pense qu’ils sont signalés sur les cartes tout simplement parce que ce sont des lieux de passage et donc on les signale/élimine. C’est comme si quelqu’un se perdait dans une forêt au milieu de laquelle il y a des routes empruntées par des voitures. Si vous recherchez cette personne vous allez éliminer les routes parce que si la personne s’y trouvait elle aurait été aperçue.
Il suffit de regarder la carte des recherches postée par Truci me semble-t-il. Sur l’agence Reuters il me semble qu’elle date du 12 avril. On ne peut pas dire que les recherches se soient bien enfoncées dans la jungle.
Le 14 avril (si je ne me trompe pas) les recherches officielles s’arrêtent. Certains continueront de chercher pour la récompense, comme la personne dont on a cité le blog plus haut qui a tenté à deux reprises de les chercher. La première fois le 15 avril, il part à 15h30 pour se mettre dans leurs pas. Ce qui veut dire que jusqu’à la fin des recherches officielles, les équipes imaginaient qu’elles n’avaient pas passé le Mirador et les ont cherché dans tous les coins d’El Pianista sans succès.
En réalité, cela ressemble plus à un énorme fiasco de l’enquête, des recherches…
Il aura fallu cette disparition pour que peu de temps après des panneaux d’information soient placés sur tous les sentiers, pour que les équipes de recherche suivent des formations, se constituent plus sérieusement. Une femme se perd 2 ans après sur El Pianista, ce sont 200 hommes directement qui débarquent avec les chiens, organisés par équipes. Elle est retrouvée en moins de 24h. A l’époque des filles, je crois qu’ils sont 4 à monter El Pianista le 2 et de manière non officielle.
Pour ce qui est des zones ouvertes, si les filles les ont vu (ne pas oublier que si nous nous en avons une vue d’ensemble de haut grâce aux images de Google earth issues d’un airbus, pour les filles perdues au milieu de la jungle ce n’est pas aussi simple. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est facile de se perdre dans la jungle, l’absence de repères. Il suffit de regarder la hauteur des arbres sur les photos de l’aventurier australien, ils font peut-être 12, 15m de haut, ce qui doit être l’équivalent d’un immeuble de 5 étages devant soi. Auxquels on rajoute toute la végétation, la brume…
Mais il est effectivement intéressant Mario de faire un plan de la zone. Ne pas oublier non plus que les images actuelles sur Google earth datent d’aujourd’hui. Il me semble avoir vu qu’il était possible, peut-être en s’inscrivant, de voir les images des années précédentes sur Google earth (les archives passées). Peut-être que la représentation Google Earth de 2014 pourrait être de meilleure qualité que celle actuelle sur certaines zones.
Pour ce qui est des téléphones, je pense que l’utilisation des téléphones est incomplète. On lit sur de nombreux sites par exemple (pour revenir d’ailleurs sur ce que je disais au début sur les erreurs qui se répercutent) qu’il y a eu 70 ou 90 tentatives d’entrer un code alors qu’il s’agirait d’une confusion d’un journaliste à l’époque s’étant mélangé avec les photos. Je n’ai pas trouvé d’information « officielle » sur le rapport des téléphones. Mais je reste surpris que le premier téléphone à s’éteindre soit le plus récent et le plus performant en durée de batterie. Je pense qu’il est possible que les données des téléphones ne soient que partielles.
Pour ce qui est de la touche d’appel d’urgence. Est-ce que l’on pense directement à appuyer sur celle-ci si on a un numéro en tête ? Si on appuie sur celle-ci comment fonctionne l’appel ? Le numéro d’appel est-il préenregistré ? 112 ? Ou est-ce le numéro le plus proche en fonction de la zone, du réseau ? Dans ce dernier cas, si pas de réseau comment se déclenche-t-il ? Le téléphone en garde-t-il une trace ?
Je pense qu’il y a de nombreux éléments à étudier avant d’envisager d’intégrer une piste criminelle. Pour ma part je n’exclue pas, parmi les possibilités, qu’une personne extérieure ait pu conduire les filles à quitter le chemin. Mais j’ai tout de même du mal à voir l’intervention d’une personne extérieure durant l’égarement, manipulant les différents éléments pour les donner ensuite aux autorités.
Il est à noter qu’en 2017 me semble-t-il une fille qui s’était perdue a été agressée par les personnes qui étaient venues à sa recherche (après 1 semaine si je ne me trompe pas). Ils étaient ivres. Je pense tout de même qu’il s’agit là d’un cas exceptionnel. Si vous venez pour sauver 2 filles, je ne pense pas que la première chose que vous pensiez en les apercevant serait de les agresser, d’autant plus qu’il y a récompense.
Je pensais faire une carte pour montrer les recherches comparées aux éléments retrouvés. J’avais posté dans un commentaire la photo suivante :
https://i0.wp.com/ribalych.ru/wp-content/uploads/2016/08/zagadka-ischeznoveniya_114.jpg
On y voit que les recherches ont été concentrées entre le début du sentier et le mirador. Au-delà ce sont les lieux de passages des troupeaux qui sont indiqués. Quand il n’y a pas de photo de vaches, on voit apparemment une icone d’un personnage posé sur les chemins. Je pense que cela distingue les recherches des équipes (le personnage) des lieux de passage (vaches).
Finalement, alors que je voulais créer une carte, j’en ai trouvé une superposant les lieux de recherche aux lieux de découverte. Je la post dans le commentaire suivant (ayant déjà mis un lien sur ce commentaire).
La voici :
http://www.thegbpa.com/uploads/3/4/4/0/34409220/enhanced-map_orig.jpg
On peut voir que les recherches ne s’enfoncent pas dans la jungle et ne vont pas jusqu’aux lieux des éléments découverts. Je pense qu’il s’agit là des recherches « officielles ». D’autres personnes ont cherché de leur côté, mais pensaient également en raison de l’horaire erroné que les filles devaient se trouver avant le Mirador.
Vous avez beau avoir une armée, si vous ne l’envoyez pas sur la bonne zone, elle reste impuissante aussi nombreux soient les hommes. Pour une armée, le renseignement est important. Ici l’information « essentielle » est erronée. Si dès le début, on avait su qu’elles étaient en réalité passées à 11h, la zone de recherche se serait probablement largement étendue au-delà du Mirador.
Sur la carte ci-dessus, le losange bleu est intéressant. Il indique « Quebrada 2 », il est possible que ce soit le lieu de la dernière photo de jour. H12 et H13 sur la carte doivent indiquer j’imagine les 2 ponts de singe à cet endroit.
@JERRY
C’est la carte du Sinaproc que j’ai posté le 29 aout ?
https://www.allmystery.de/static/upics/aa5834_14984499545_5b67e803d5_b.jpg
Vous l’aviez déjà posté avant ??
Que ne le disiez vous pas ??
@Truci : Il me semble l’avoir indiqué, qu’il s’agissait de l’original qui avait été modifiée par quelqu’un par la suite qui avait entouré les troupeaux, indiqué backpack, Alto Romero…
J’indiquais aussi l’erreur de placement d’Alto Romero par rapport à l’emplacement trouvé avec Mario et qui correspond après comparaison des images filmées de l’hélicoptère dans la vidéo Lost in the Wild avec les images Google earth. Ou en tout cas que l’étiquette Alto Romero sur la carte ne correspond pas au village.
J’avais d’ailleurs fait la carte ci-dessous pour montrer l’erreur puisque vous sembliez penser que la carte des recherches couvrait tout le Changuinola :
https://www.zupimages.net/up/20/36/s3ff.jpg
La zone que j’ai entouré en orange correspond à la zone où la personne a rajouté sur la carte le « backpack ».
La carte est trompeuse parce qu’elle semble indiquer de nombreux ruisseaux liés au Changuinola qui n’apparaissent pas sur la majorité des cartes où n’apparaissent que les rivières majeures (et encore pas sur toutes les cartes).
Je rajouterai que s’il s’avérait qu’il y ait une erreur de placement de l’étiquette d’Alto Romero, alors cela montrerait l’amateurisme des recherches. Il est possible que les personnes aient récupérées la carte de la région, aient demandé des points de repères aux indigènes et que ces derniers aient mal visualisé les distances, l’échelle sur la carte en raison de tout ces ruisseaux représentés.
Et effectivement sur ce zoom de mon post du 29 Aout, on peut voir que faute de savoir que les filles sont allé au delà du mirador, les recherches canines notamment n’ont pas été au delà du sommet.
https://www.allmystery.de/static/upics/ae3135_15822662957_2d56930b9f_b.jpg
Le zoom est intéressant pour Mario qui demandait où se situait la Pandura. Celle-ci est indiquée sur la carte zoomée. On peut également voir en haut à droite que le commencement de la rivière au-delà du Rio Pianista est appelé « Culebra ». On voit aussi que le Mirador se situe pile à la ligne de frontière qui démarque Bocas del Toro et Chiriqui. C’est ce qui permet de situer celui-ci sur la majorité des cartes qui indiquent cette frontière. En ayant tout le temps en tête le triangle constitué par le rio Paloma, rio Pianista et cette frontière on peut se faire ensuite une idée des échelles des cartes.
@JERRY
Comme j’ai expliqué, j’essaie de faire ma propre carte personnelle avec toutes les indications des lieux et des itinéraires, en me basant beaucoup sur les excursions faites par Plinio Montenegro dans la région au cours des 6 dernières années.
!!! La première chose que j’ai apprise est que le Mirador n’est PAS DU TUOT placé à la frontière Chiriquí/Bocas Del Toro, mais bien avant. Il y a des kilomètres à parcourir avant qu’on se trouve dans le region de Bocas Del Toro !!!
Voilà les coordonnées du Mirador (confermées par Plinio et à 100% correctes) et vous pourrez bien le constater vous même: 8.83486N / -82.42373W (8°50’05.5″N / 82°25’25.4″W)
p.s. : merci beaucoup pour le détail concernat la « Pandura ».
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/xf7h.png
@Mario : Pour le Mirador, il est vrai que la frontière est mouvante selon les cartes. Sur Google Earth elle apparaît plus au Nord et coupe même le Rio Changuinola/Culebra. Cette coupure n’apparaît me semble-t-il que sur Google Earth. Si l’on se réfère à Google Earth, le Mirador se situe approximativement à 1km de la frontière du « district » de Bocas del Toro. Cette ligne que l’on voit couper la carte entre le rio Pianista et le rio Changuinola. A ne pas confondre avec la « province » de Bocas del Toro qui comprend le district de Chiriqui (sur lequel se trouve le sentier El Pianista), ou la ville de Bocas del Toro qui se situe bien plus loin au nord, capitale de la Province, qui se situe sur l’île de Bocas del Toro.
Pour illustrer ce déplacement de la frontière selon les cartes, voici une autre carte issue de Cellmapper.net
Le Mirador est bien placé, légèrement en retrait de la pointe du Rio Paloma. Par contre on voit que la frontière vient toucher le Mirador où se trouve le mémorial dédié aux filles :
https://zupimages.net/up/20/36/8fgt.jpg
J’ai zoomé sur la carte pour que l’on puisse situer le mémorial, voici la carte dézoomer où l’on peut voir l’emplacement de la frontière par rapport aux 3 rivières Paloma, Pianista, Culebra :
https://zupimages.net/up/20/36/cngj.jpg
On voit que la frontière ne croise pas le Culebra sur cette carte et que le Mirador se situe sur cette frontière.
@JERRY
Attention: le « district » de « Chiriquì Grande » dans la province de « Bocas del Toro » n’a rien a faire avec la zone des évenèments.
Il n’existe pas un « district » de « Bocas del Toro », seulement une « province » de « Bocas del Toro ».
Les événements ont eu lieu dans le « district » de « Almirante » (« province » de « Bocas del Toro ») et le « district » de « Boquete » dans le « province » de « Chiriquí ».
Donc, le Mirador est situé completement dans le « district » de « Boquete » dans la « province » de « Chiriquí » et je vous confirm qu’il ne marque pas du tout la frontière entre la « province » de « Chiriquí » et celle de « Bocas del Toro ».
J’espère que mon post se mettra à la suite du précédent, je n’ai pas la possibilité de répondre direct au dernier (apparemment on ne peut répondre au-delà de 4 réponses sur un commentaire).
Tout d’abord pour rectifier une erreur sur mon premier post où j’indiquais que Chiriqui était un district de Bocas del Toro. En réalité c’est Chiriqui grande qui est un district de Bocas del Toro. Ici la frontière délimite les 2 provinces, celle de Bocas del Toro et celle de Chiriqui. De même qu’elle délimite en même temps le district de Changuinola qui appartient à la province de Bocas del Toro et le district de Boquete qui appartient à la province de Chiriqui. Il y a une double délimitation sur cette frontière. Ce qui pourrait éventuellement expliquer pourquoi la procureure de Chiriqui ne s’aventurerait pas au-delà de cette frontière.
Je mets ici la carte précise du gouvernement panaméen où l’on peut voir la délimitation :
https://sigigntg.anati.gob.pa/mallas_pdf/3742_III_NW.pdf
On peut zoomer à loisir dans cette carte. Il y a beaucoup d’éléments qui peuvent perturber mais si l’on repère bien le Rio El Pianista et le Rio paloma, que l’on suit leurs cours principaux sur la carte on voit que le Mirador se situe quasi sur la frontière Boquete/Changuinola.
Pour info, sur cette carte on peut voir les coordonnées GPS en abscisse et ordonnées.
Et on voit également La Pandura. C’est la carte apparemment officielle du gouvernement panaméen.
Pour les numéros d’urgence sur smartphone en appuyant sur urgence on accède à un clavier de téléphone et il faut composer un numéro d’urgence.
Oui, j’ai cru comprendre que cela n’appelait pas directement. Je n’ai pas de téléphone de type Galaxy ou Iphone donc je ne sais pas comment ils fonctionnent. Je sais que certains téléphones possèdent un raccourci, numéro préenregistré qui appelle directement les secours. Mais peut-être s’agit-il de téléphones particuliers. De ceux qui sont conseillés d’acheter pour des personnes âgées.
Je crois avoir lu que pour le Galaxy, si on appui sur cette touche c’est une liste déroulante qui apparaît avec différents numéros d’urgences, mais je n’en suis plus sûr.
Pour ce qui est des recherches, Romain avait proposé de faire un nouveau post, ce qui pourrait être intéressant pour voir toutes les erreurs commises. La procureure responsable de l’affaire ayant commis des erreurs importantes. Des erreurs graves notamment dans le suivi des éléments retrouvés.
Pour ce qui est des recherches qui ne dépassent pas le mirador, je me demande si cela ne peut également s’expliquer par le fait que Pitti est la procureure générale de la province de Chiriqui, raison pour laquelle les recherches n’auraient pas passé la frontière pour se rendre dans la province de Bocas del Toro où les restes ont été retrouvés. Peut-être une raison administrative. J’avoue ne pas savoir comment cela se passe. Peut-être lui fallait-il une autorisation de Bocas del Toro pour chercher dans cette région ou qu’un autre procureur de la province de Bocas del Toro lance des recherches de son côté.
Bonjour
Bravo à tous les enquêteurs de chambre pour le travail fourni. Mais j’arrive à une conclusion c’est qu’on tourne en rond!! Et impossible de vérifier toutes les belles hypothèses que vous avez faites… Pour moi je pense que le plus efficace serait de monter un groupe de recherche sur place, groupe qui pourrait être drivé par Romain s’il est d’accord…
Romain pourquoi partir tout seul? L’Union fait la force et peut être qu’il y aurait des personnes intéressées dans ce blog pour venir t’accompagner pour les recherches. Il n’y aura qu’en trouvant de nouvelles preuves que l’enquête pourra se rouvrir si jamais il s’agit d’une affaire criminelle.
@JERRY
pardon, il existe un « district » de « Bocas del Toro », mais il est situé sur la mer des Caraïbes et donc il n’a rien à faire avec les événements.
Oui je me suis rendu compte de mon erreur et ait rajouté un post avec carte à l’appui pour expliquer.
La frontière délimite district de Boquete de la province de chiriqui avec le district Changuinola de la province de Bocas del Toro.
@JERRY
« …QUASI sur la frontière Boquete/Changuinola2
Oui, c’est ça, donc le Mirador ne marque pas la frontière entre le deux provinces (Chiriquí/Bocas del Toro).
Si vous avez le temp de vérifier, vous verrez que même la première « quebrada » (le fameux lieu de la photo #508) se trouve encore dans le district de Boquete/province de Chiriquí, pas dans celle de Bocas del Toro.
Comme vou voyez, sur le blogs il y a même des erreurs sur la simple localisation des lieux, on peut imaginer sur le reste… 🙁
j’avait posté l’excursion faite par Plinio en Juillet 2020 et là vous verrez très bien la localisation des lieux qui est exactement celle que j’ai mentionné dans mes commentaires d’aujourd’hui.
Non le mirador ne marque pas la frontière. Quand je disais qu’il était sur la frontière c’était pour ceux qui avaient du mal avec les échelles des cartes, pour se repérer rapidement. C’est ce que je fais, je repère la forme de l’angle du Rio Paloma et Rio Pianista et avec la frontière il y a une sorte de symétrie avec le Rio Changuinola. J’avais dit cela uniquement parce qu’il y avait un problème de dimensions et que certaines cartes représentant plus d’éléments de rivières pouvaient induire en erreur. Le Mirador doit se trouver approximativement à une centaine de mètres de la frontière. J’imagine qu’elle est délimitée par des repères tels que collines, etc.
Sur la carte de Truci ce doit être le petit point entouré de vert qui sort légèrement du sentier sur la gauche, en dessous de l’étiquette El Mirador :
https://www.allmystery.de/static/upics/ae3135_15822662957_2d56930b9f_b.jpg
Par contre, j’ai cherché le district d’Almirante, sur les cartes que j’ai trouvé cela correspondrait effectivement à la zone mais contradictoire avec la carte « officielle ». J’ai trouvé une autre carte où les 2 districts formaient le district de Changuinola. Peut-être y-a-t’il une distinction administrative ou autre…
Très bien, donc aux derniers endroits connus de leur présence, les filles étaient encore dans la province de Chiriquí:
– Mirador (8.83486, -82.42373);
– lieu (quebrada/rivière) de la photo #508 (8.8426814, -82.4247221).
Ceux-ci sont des faits.
Ensuite, plus au moins 2.40h après la photo #508 elles font le premier appel d’urgence.
Malhuereusement, en 2.40h (s’elles n’étaient pas blessées) je me demande combien de kilomètres elles ont pu parcourir. Ça je ne sais pas, on aura besoin de quelqu’un qui connaît très bien les lieux ou qui les a réellement visités.
Ça pourrait, en ligne général, nous donner quelques renseignements sur la façon dont elles auraient pu se perdre.
Suite à mon message précédent, je crois que dans ces 2.40h les filles ont (à un moment donné) quitté le chemin. Comme nous avons pu vérifié, grâce à divers témoignages, il n’y a qu’un seul chemin, donc vous ne pouvez vous perdre que si vous vous en éloignez. Donc toutes les zones très proches du chemin où qui l’entourent sont aussi à exclure comme l’endroit où se trouvaient les filles vers 16h39/51 le 01/04.
@JERRY
Oui, la vitesse d’évolution (sentier accidenté, escarpé, jungle etc) ne doit quand même pas être très rapide.
En 2h40 on ne fait pas ,à pied dans la jungle même sur un sentier, beaucoup de Km. Peut être 2/3km , et encore si elles sont perdues, elles peuvent s’arrêter souvent et tourner en rond.
Il faudrait l’évaluer au mieux avec quelqu’un qui connait parfaitement la jungle et cette zone, en partant du principe qu’elles ne sont pas blessé, qu’elles sont jeunes et encore en forme à ce moment la.
Puis si on arrive avec une moyenne haute de déplacement (on imagine la vitesse et la distance parcourue la plus éloignée possible) et une moyenne basse , prendre un compas et à partir du lieu de cette dernière photo , tracer deux cercles autour de ce point.
Par exemple avec le cercle le plus grand, vérifié si il couvre une zone ou il y a du réseau , ce qui éliminerait cette zone du cercle. Avoir la zone la plus exacte de couverture du réseau pourrait permettre aussi de comprendre ou elles auraient pu se trouver lorsque le téléphone de Lisanne semble accrocher une connexion.
Et aussi par exemple, avec un local qui pourrait étudier ce cercle, cette zone délimitée, éliminer les parties de cette zone ou il est impossible de se rendre, même par accident, égarement, chutes etc. Brefs les endroits absolument inaccessibles.
Concernant la téléphonie.
Il est dit un peu partout que les téléphones étaient l’un comme l’autre avec la moitié de leur batterie respective en charge.
1/ Il est étonnant que chaque portable soit au même niveau. Comment peut-on s’assurer de cette information.
2/ A partir de quand ces portables étaient-ils à la moitié de leur charge ? Le matin au réveil des filles quand elles les allument ? Elles n’auraient donc pas fait ce que font 99% des gens lorsqu’ils rentrent chez eux le soir (Le 31 Mars au soir en l’occurrence) : remettre son téléphone en charge pour avoir 100% des batteries en charge au réveil? D’autant plus surprenant si on va se balader et qu’on sait que l’endroit ou l’on va ne possède aucune source d’énergie pour recharger pendant toute la journée.
3/ Si les portables sont chargés à 100% le matin à boquete, a quel moment les experts déterminent qu’il ne sont qu’à 50 % ?
4/ Si les portables sont chargés à 50 % l’un comme l’autre, ce qui me semble curieux, mais admettons qu’il en est été ainsi ce matin du 1er avril au réveil des filles. Mais ça pourrait montrer la aussi qu’elles sont un peu déstabilisées et qu’elles improvisent leur « ballade » au pianista le matin du 1er avril. Sans prendre soin de recharger leur portable. Juste une ballade quoi, un aller retour.
Ça veut donc dire qu’il faut aussi tenir compte du fait qu’elles ont l’une comme l’autre utilisé leur portable entre Boquete et le sommet. De fait elles ont fait des selfies et des photos avec.
Comme je n’ai pas trouvé de remarques indiquant que les experts soient surpris de l’extinction rapide du portable de Lisanne, alors peut être est-ce parceque ils ont calculés les temps d’utilisation depuis le matin à la maison d’hôte jusqu’à la fin. Et dans ce cas peut être que le fait que le portable de Lisanne à sur toute la durée , depuis la matin du 1 Avril, été plus utilisé que celui de Kriss, ce qui est la cas notamment après le 1er Avril ou Lisanne tente d’appeler 2 fois plus que Kriss, expliquerait qu’il s’éteigne aussi vite. Mais peut être aussi entre leur réveil et la dernière photo.
5/ On est obligé de s’appuyer sur les données/datas mises sur le blog pour essayer d’avancer.
Or , je redit ici que selon ces données, à aucun moment jamais, les téléphones n’ont été ouverts très longtemps et que jamais l’utilisateur, quel qu’il fut, n’a été fouillé ou modifier le contenu des téléphones.
OR, si les tenants de la thèse criminelle semblent être persuadé que l’appareil photo à subit une manipulation (suppression d’une photo incriminante) et a même pu être utilisé par quelqu’un pour prendre les photos de nuit, EN revanche, personne ne s’étonne que les téléphones ayant été retrouvés (donc par la volonté du ou des assassins) n’aient été vérifiés et éventuellement modifiés.
Donc soit on peut considérer que c’est bien accidentel, soit il faut accepter que les criminels n’avaient aucunes raisons de s’inquiéter car ils savaient que les filles n’avaient pas pu les utiliser. Soit parce qu’ils leur avaient enlevés, soit parce qu’ils les ont tués tout de suite et donc impossible qu’elles aient pu s’en servir.
Et ce faisant les appels auraient été passé du 1er au 11 avril par le ou les assassins, pour donner le change et anticipant par la même qu’il allaient restituer les portables quelques semaines plus tard ? Mais en utilisant les code pin ? Qui ‘ils auraient donc soutirer aux filles avant de les tuer (tout de suite ou après quelques temps de captivité ?) ? Mais qu’ils semblent avoir oublier sur le portable de Kriss après le 5 avril ?
7/ J’ajoute que selon moi, une grande partie de ce qui se trouve dans leur téléphone est écrit en Néerlandais. C’est leur portable perso. Par conséquent, quand bien même quelqu’un aurait vérifié les photos ou tout ce qui pouvait être en anglais, il n’aurait jamais pu être sur de tout ce qui aurait pu être en Néerlandais. Et il n’aurait pas pris le risque en rendant les portables. Et le fait que selon les données des experts, aucune fouille n’a été faite dans ces portables jusqu’au moment ou on les retrouve me semble indiqué que ce sont bien les filles, perdues, qui les ont utilisé jusqu’au bout…..
J’ajoute aussi que finalement, à partir du moment ou elles n’ont plus qu’un téléphone, elles aient instinctivement décidé d’appeler les urgences MAIS sans faire le mot de passe et sans entrer le code pin du tél en supposant ainsi que ça accélérait la manœuvre et limitait l’utilisation de la batterie. Ainsi, il est possible dans ce cas que les deux soient encore vivantes après le 5 avril. Blessé , l’une ou les deux , peut être, mais vivantes.
Pour quoi n’auraient elles pas agit de cette façon auparavant ? Parce qu’il y avait deux téléphones, et qu’elles ont pu imaginer que le fait de rentrer le code Pin pouvait aider à capter du réseau.
@PAT30 Effectivement des recherches sur place sont nécessaires. Cependant il me semble important d’effectuer un travail d’analyse afin de diriger ces recherches. Romain pourrait constituer un groupe important de recherche mais si celui-ci ne recherche pas les bons éléments dans les bonnes zones c’est du temps et de l’énergie perdus.
Il peut y avoir plusieurs motivations à aller chercher sur place. Celle de pouvoir expliquer ce qu’il s’est passé par exemple, retracer le parcours effectué par les filles, rechercher la vérité, etc. Tout comme on peut vouloir retrouver les restes des filles pour les remettre à leurs familles, apaiser celles-ci et offrir une sépulture digne aux filles.
Pour ma part je pense que partir d’une piste criminelle pour les recherches alors qu’il n’y a pas d’éléments qui indiqueraient celle-ci me semble préjudiciable pour des recherches. En matière de crime on peut alors tout imaginer, tout est possible sauf qu’il n’y a, à mes connaissances actuelles, rien qui justifie une telle hypothèse. Mais de toutes les manières, trouver les filles c’est réouvrir l’enquête.
Il est vrai que certains peuvent avoir l’impression de tourner en rond, pour ma part je m’intéresse à cette affaire depuis environ un mois et je découvre encore des éléments pour nourrir ma réflexion chaque jour. Je disais dans un commentaire qu’il s’agissait d’une forme de puzzle mental, chaque jour un élément vient constituer une pièce de ce puzzle qui « pour ma part » s’imbrique dans l’ensemble que je me suis représenté. Je l’étudie, je recherche, j’approfondis. Pour ma part j’avance, lentement mais sûrement. Je dois lire des articles de l’époque chaque jour mais je démêle les fils entremêlés au fil des années par les reprises d’informations erronées circulant d’articles, en blogs, en sites… Cela me permet de ne pas tomber dans des théories reprises de sites en sites qui parfois tombent dans le cliché. Pour exemple, on voit souvent des personnes commenter « les filles sont de jeunes européennes, les panaméens en sont obsédés, ils ont du les suivre, etc. » Souvent on lit cela, les filles auraient été agressées sur le chemin par un obsédé qui les aurait suivi, violées, etc. Mais la présence des soutiens-gorge dans leur sac vient annuler cette possibilité. Les filles portent leurs soutiens-gorge ce 1er avril comme l’attestent les photos, on peut encore discerner celui de Kris sur la photo 507 sur son épaule gauche. Comme l’indique la procureure, si elles avaient été agressées dans un tel but, comment se pourrait-il que leurs soutiens-gorge (les 2) ne présentent aucune trace de violence ? L’analyse médico-légale n’ayant déceler de plus aucune trace de salive, d’ADN, ni d’empreintes digitales sur ces derniers. Mêmes conclusions pour le short retrouvé.
Parmi les autres pistes les plus répandues, peut-être même la plus importante, celle que le coupable serait Feliciano parce qu’il serait toujours en contact avec les découvertes. Sur ma dernière pièce de puzzle, je me demande si ce n’est pas plutôt la bonne poire. J’analyse en ce moment les défauts de l’enquête. Dont notamment les erreurs commises lors de la remise des restes pour analyse médico-légale. Il s’avère que ces derniers ne présentaient pas de chaîne de possession, c’est-à-dire un document normalement obligatoire indiquant les découvertes, emplacements précis, contexte, personnes ayant manipulé, à qui cela a été remis etc. C’est ce qui fait que les emplacements sur les différentes cartes ne sont pas forcément les bonnes. Par exemple, certaines personnes ayant découvert des restes des filles n’avaient toujours pas été interrogées en janvier 2015, pour déterminer notamment ces précisions sur les endroits où se trouvaient ces éléments. Je ne sais d’ailleurs pas si elles ont été finalement entendues. Cela devrait être fait dès la découverte. La raison pour laquelle la procureure ne fait pas ce travail essentiel et de base :
« – Pourquoi ne l’avez-vous pas encore fait ?
– Parce que c’est difficile. Chaque fois que je dois envoyer chercher quelqu’un, je dois le payer de ma poche. Le personnel du ministère public devrait marcher plus de 16h sous la pluie »
Article de la Estrella de fin décembre 2014
https://www.laestrella.com.pa/nacional/141226/decir-fiscal-atreve-homicidio
On voit qu’en réalité tous les moyens ne sont pas mis en œuvre pour les recherches, c’est surtout une question de sous. Probablement pour cela que ce sont des équipes des Pays-Bas qui viennent faire les recherches. La procureure ne peut même pas envoyer un hélicoptère à Alto Romero pour interroger une personne.
Là où je dis qu’il est possible que Feliciano soit la bonne poire, c’est qu’il a peut-être fait gratuitement le travail que la procureure ne pouvait payer, c’est-à-dire se déplacer pour aller chercher les restes retrouvés. Il a fait le lien entre la procureure et les indigènes. Comme je le disais dans un commentaire d’il y a quelques jours, la procureure s’est déplacée à la découverte du sac. Elle a pris l’hélicoptère jusqu’à Alto Romero, est partie avec les indigènes pendant 10 heures de trajet (il me semble) pour revenir à la nuit tombée, épuisée, déshydratée. Elle a du être prise en soin.
Ce travail, elle n’a pas voulu le renouveler par la suite, probablement à cause de la difficulté. Et en raison du manque de moyen, on a laissé les indigènes fouiller dans la zone.
Tout cela pour dire qu’effectivement ce ne sont pas des avancées considérables, mais cela permet d’éclairer l’enquête. C’est un travail de fourmi, ce serait plus simple si on avait tous les éléments des rapports de la procureure. Mais certaines choses n’y apparaitraient pas de toute manière, comme la manière dont l’enquête a été tenue.
A l’origine je n’avais pas prévu d’intervenir sur ce forum, je lisais juste les commentaires pour me faire mon idée, je ne suis intervenu qu’à la mi-août pour rectifier des éléments, mais l’échange avec d’autres personnes comme Mario, Truci, etc. permettent à chacun de comparer ses idées, d’obtenir de nouveaux liens intéressants que l’on n’avait pas vu, etc.
Le travail de Mario sur la géographie des lieux, la carte, les photos est notamment intéressant dans une mission de recherche.
Pour ce qui est que Romain monte une équipe, il répondra de lui-même mais je pense qu’il n’est pas fermé à cela. Par contre une mission dans la jungle, ce n’est pas une recherche en forêt, cela nécessite des personnes en excellente condition physique, habituées à la marche. Romain se conditionne peut-être pour ce voyage avec un entraînement particulier. De ce que j’ai compris, il envisage de dormir dans la jungle, seule manière d’atteindre les lieux éloignés. Il faut avoir le physique mais aussi le mental de manière à ne pas représenter un poids pour l’équipe et ne pas avoir à faire demi-tour au moindre craquage. Cela nécessite aussi une méthodologie. En cas de découverte d’éléments, savoir comment les gérer afin de ne pas les contaminer, etc.
Une équipe est effectivement intéressante. Chaque personne pourrait avoir un rôle. L’un chargé des photos, vidéos. L’autre du drône, etc. De plus, une équipe pourrait obtenir des autorisations. Peut-être même être en contact avec les Pays-Bas. Obtenir des rapports officiels.
Pour ce qui est de s’aventurer au-delà d’El Pianista, il me semble que sur le Volcan Baru est déjà mis en place un système de signature et de récolte d’infos des personnes qui parcourent le chemin. Peut-être que c’est le cas également sur El Pianista. Auquel cas il faudrait s’assurer qu’ils ne déclenchent pas des recherches à la nuit tombée si l’équipe ne redescend pas sans avoir prévenu ou obtenu d’autorisations.
@Mario : J’ai positionné le Mirador (point bleu) et le lieu de la dernière photo (point rouge) selon les coordonnées que vous avez donné :
https://zupimages.net/up/20/36/h9iq.jpg
On voit qu’à 13h54, heure de la photo 508 (point rouge) elles sont de l’autre côté de la colline. Plus de visuels possibles avec les villes. On voit qu’elle sont sur un trajet descendant.
Premier appel à 16h39, soit 2h45 après la dernière photo.
Je ne sais jusqu’où se poursuit le chemin ni si celui-ci est si évident. Pour exemple, le lieu de la dernière photo est indiqué dans la vidéo faite avec les parents à 40 mn après le Mirador. Romain a fait le chemin (partie 2) et au bout de 50mn il pense rencontrer l’endroit mais visiblement ce n’est pas celui-ci. Serait-il possible que déjà avant le lieu des photos il y ait possibilité d’aller dans 2 directions ? Ou alors Romain a peut-être perdu du temps sur le chemin, s’arrêter pour faire des photos par exemple, les 50mn ne représentant pas 50mn de marche peut-être.
Pour la distance, il y a quasiment autant de temps de l’entrée d’El Pianista à l’endroit de la dernière photo (en imaginant qu’elles ne soient pas restées plus de 10mn au Mirador) soit environ 2h54 (on peut donc dire environ 2h45 si on enlève le temps d’arrêt sur le mirador) et de la dernière photo (13h54) au premier appel aux secours (16h39) soit 2h45. Cela peut donner une première idée, large bien sûre vu que le chemin doit être plus compliqué au-delà du Mirador.
De plus, quand on est perdu, je pense qu’il y a un temps d’acceptation de cette idée. Je crois que c’est Romain qui raconte une expérience, j’en ai lu d’autres également, où la personne n’appelle pas directement les secours, on veut d’abord s’en sortir par soi-même pour ne pas déranger les secours. On ne veut pas y croire, on cherche à retrouver son chemin pendant un moment. Une fois qu’on appelle c’est que l’on est « persuadé » d’être perdu. Pour m’être une fois perdu par entêtement, parti dans la mauvaise direction avec une personne qui pendant 30mn me disait qu’on allait à l’opposé du bon chemin, persuadé que je reproduisais le même chemin qu’à l’aller, en réalité je reproduisais sur une carte mentale le même chemin en sens inverse qu’à l’aller, mais l’erreur c’est que je n’étais pas sorti au retour par le même endroit par où j’étais entré à l’aller. La personne qui m’accompagnait était réticente, mais comme j’avançais sûr de moi et qu’il faisait nuit, elle m’a suivie pour ne pas que l’on se sépare, pour se rassurer aussi probablement (mieux vaut être perdu à 2 que de se séparer de nuit et d’avoir 50% de chance d’être celui qui s’égare). J’ai avancé 30mn dans la mauvaise direction et j’aurai peut être même continué encore un moment si je n’avais pas été face à l’évidence que je m’étais perdu, ne pouvant aller plus loin dans la direction que je suivais…
Pour ma part, soit les filles continuent sur le chemin au-delà de la photo 508, auquel cas elles pensent que le chemin mène au retour, peut-être une erreur de jugement à la sortie du mirador. Soit les filles décident volontairement de poursuivre encore une petite heure après le Mirador car 13h au haut du Mirador il est encore tôt pour revenir. Si elles ont conscience qu’il faut faire le chemin retour, elles peuvent se dire qu’elles poursuivent jusqu’aux alentours de 14h et qu’elles reviennent ainsi pour 17h. Je pencherais plus pour cette seconde possibilité ce qui impliquerait qu’elles s’égarent peu de temps après cette photo.
Dans la première possibilité, si elles pensent revenir sur le chemin du retour ou un chemin menant au retour, comme on le voit sur le dénivelé de l’image postée sur ce post, elles descendent depuis déjà 40mn, elles peuvent considérer alors qu’il faut continuer à descendre pour revenir au début du sentier (sauf que ce n’est pas le bon côté de la colline).
Dans la seconde possibilité. Si elles poursuivent en sachant qu’il faut qu’elles reviennent sur leurs pas, alors elles ont toujours conscience d’être descendues. Dans ce cas, au moment où elles se rendent compte qu’elles sont perdues, elles devraient avoir le réflexe de remonter. Là elles peuvent se tromper de colline comme on peut le voir sur l’image, aller sur celle de droite passé le ruisseau ou remonter plus en avant sur celle de gauche.
Si il n’y a qu’un seul chemin, les zones proches des chemins ne sont pas forcément à exclure ce jour là, on peut se perdre à quelques mètres d’un chemin. Le chemin elles peuvent ne pas le retrouver, il à l’air mince. Par contre le ruisseau j’imagine qu’elles peuvent l’entendre à une certaine distance. Cela devient un repère pour elles.
J’ajoute:
– deuxième « qebrada », cella avec la jolie cascade = 8.8452174, -82.4241608;
– pâturage avec des clôtures (où se termine le chemin des parents de Kris et Feliciano dans la vidéo qu’ils ont enregistrée) = 8.8471302, -82.4248081.
Nous sommes toujours dans la province de Chiriquí.
Romain et toutes les personnes qui y sont allées (y compris les parents de Kris) confirment qu’il n’y a qu’un seul chemin qui descend jusqu’à la province de Bocas del Toro, au moins jusqu’au premier pont singe.
Il me semble étrange qu’on croirait qu’en descendant nous retournons à Boquete, puisque la ville est située au-delà des hautes montagnes (derrière) dont elles s’éloignaient de plus en plus. Mais bon, il est juste mon opinion.
Par conséquent:
1) Chemin « El Pianista » – Mirador (Combien de temps?);
2) Mirador – première quebrada/rivière (Combien de temps?);
3) Première quebrada/rivière – deuxième quebrada/rivière (Combien de temps?);
4) Deuxième quebrada/rivière – pâturage (Combien de temps?);
@JERRY MARIO
J’en avais presque oublié cette évidence que si elles montent pour aller au Pianista, alors elles descendent une fois passé la sommet. Et donc par la même , lorsqu’il faut revenir,il faut remonter.
J’ai du mal à me faire une idée de l’importance de la pente pour remonter.
Il semble d’après tout ceux qui ont passé le sommet qu’il est impossible de se perdre sur ce sentier pourtant situé du côté « sauvage » de la colline.
Mais la remarque de Jerry est juste, revenir c’est forcément remonter. Mais pourquoi se seraient elles perdues sur un sentier aussi « évident » ?
Est-il possible que la luminosité ait jouée un rôle ? Je veux dire que à partir de 16H, le soleil est déjà descendu sur l’horizon puisqu’il se couche vers 18H/ 18H30. Or si en zone découverte , la luminosité est encore très correcte, peut être que dans la jungle, dès 16H00, il fait tout de suite plus sombre et les chances de se perdre plus grande ?
Le sentier est grosso modo situé dans un axe Nord ( bocca del torro) Sud (Boquete) donc si je ne fais pas d’erreur, le soleil se couchant à l’Ouest, il doit se coucher sur la droite lorsqu’on remonte le sentier vers Pianista. Vers 16h30, le soleil étant encore plus bas, ses rayons rasent encore un peu plus les collines et si on est dans la jungle au milieu du sentier à ce moment , ça peut donner une visibilité moindre. Par ailleurs , le sentier est encaissé entre les collines et celle de droite m’a l’air haute et donc susceptible de cacher le soleil plus tôt, rendant sombre tout ce qui est devant elle. Sans compter que nous sommes juste entre deux saisons , fin de la saison sèche et début de la saison des pluies. Or on voit bien que les photos prises au sommet du pianista montrent deux types de ciels différents. Du côté Boquete, le ciel est bleu avec un soleil , mais sur d’autres photos, plus vers le Nord, il y a beaucoup de nuages ce qui est aussi normal car il y a beaucoup de végétations.
Donc une luminosité qui baisse rapidement du fait de l’encaissement du sentier entre les collines dont celle située à l’est semblant plus importante et haute, des nuages qui de fait assombrissent aussi. Peut être cela peut il expliquer que sur « l’ascension » du retour, elles aient pu se tromper et remonter dans une mauvaise direction. Et tout dépend aussi du moment et à partir d’où elles auraient fait demi tour. Logiquement , elles auraient du rentrer quasiment après la dernière photo mais elles ont pu pousser un peu plus loin.
@JERRY
Vous avez écrit: « Romain a fait le chemin (partie 2) et au bout de 50mn il pense rencontrer l’endroit mais visiblement ce n’est pas celui-ci »
Romain avait bien atteint le lieu de la photo #508 = 00:27 de cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=Fd7isUH2aZI
Merci ! En fait pour la descente, soit les filles sont conscientes de la direction (donc qu’elles s’éloignent et songeront à faire chemin inverse ensuite), soit elles empruntent le chemin en pensant qu’il ramène au point de départ.
A la montée le chemin tourne progressivement vers la gauche, elles peuvent alors imaginer qu’il s’agit d’une boucle, elles l’empruntent en haut du mirador, celui-ci descend ce qui semble normal vu qu’elles sont montées auparavant. Elles penseraient alors contourner dans l’autre sens.
Pour les durées, je crois que El Pianista jusqu’au Mirador c’est 2h, certains disent 1h30 quand on le fait à un rythme soutenu. Le départ des filles est estimé à 11h en raison de cette durée estimée étant donné qu’il est autour de 13h lorsqu’elles sont sur le Mirador.
Pour la photo de Kris il s’agit de la première Quebrada si je ne me trompe pas.
Sur la vidéo avec les parents les durées sont indiquées :
https://www.youtube.com/watch?v=cOyg5Qloz7o
Ce lieu se situe 45mn après le mirador.
La deuxième Quebrada se situe 20mn après la première (si on parle bien de la même chose)
Et il faut encore 15mn pour arriver sur le pâturage.
Dans la vidéo il est indiqué que Feliciano vient jusqu’au pâturage le 3 avril et qu’il ne trouve aucune trace.
De même ils s’interrogent pourquoi les filles n’auraient pas fait de photos de cet endroit qui devait présenter le 1er avril un beau paysage. Les filles se seraient donc peut-être perdues dans ces 35mn, ce qui serait déjà une fenêtre de recherche réduite.
Sur la vidéo ils poursuivent plus loin. 5mn après le pâturage ils arrivent au sommet de la montagne suivante. Si les filles étaient arrivées jusque là, cela représenterait 1h avant le premier appel aux secours.
Apparemment le chemin semble bien visible jusqu’à là bas.
Pour ce qui est du lieu, j’ai du mal à me faire une idée. Romain bouge énormément la caméra ce qui m’empêche de la regarder correctement et me donne une sensation de malaise perturbante (limite épileptique). Cependant Romain a posté une photo de l’endroit sur la partie 2. Comme j’ai déjà cité un lien je le met dans un post qui suite.
Voici la photo du lieu postée par Romain :
https://camilleg.fr/wp-content/uploads/2019/12/67.jpg
Ainsi que son commentaire :
« Après environ 50 minutes de marche, je pense avoir atteint la photo 508. Toutefois avec le recul, je ne pense que cela soit le lieu malgré quelques doutes. L’endroit que je cherchais était sans doute à quelques minutes de l’endroit où je me suis arrêté. »
La photo ne me semble également pas correspondre quand on compare les 2 à côté l’une de l’autre.
Oui c’est vrai, les deux photos semblent représenter deux endroits différents, mais il faut tenir compte du fait que 6 ans se sont écoulés, avec toutes les crues de la rivière pendant tout ce temps, peut être que l’emplacement des pierres dans la rivière ait un peu changé beaucuop.
Timing approximatif:
01/04/2014 11:00h = dèpart de Los Naranjos (Sendereo El Pianista);
01/04/2014 13:00h = arrivée au Mirador;
01/04/2014 13:59h = arrivée à la première rivière (photo #508);
01/04/2014 14:20h = arrivée (présumée) à la deuxieme rivière (la cascade);
01/04/2014 14:35h = arrivée (présumée) au pâturage;
01/04/2014 14:40h = arrivée (présumée) au sommet de la montagne suivante;
01/04/2014 16:39h (16:51h) = elles se sentent perdues et elles appellent le numéro d’urgence.
Si à un certain moment elles se rendent compte que le chemin ne formait pas une boucle, elle seraient tout simplement revenues sur leurs pas (même chemin) pour atteindre à nouveau le Mirador.
Quelque chose d’autre a dû arriver.
@Mario : Le souci c’est qu’il faut s’en rendre compte à temps. Imaginons qu’elles pensent faire une boucle et qu’elles pensent revenir à leur point de départ, alors elles imaginent dans leur carte mentale que le premier chemin qu’elles ont suivi pour monter au Mirador se trouve à leur gauche. Si elles se rendent compte à un moment qu’elles ne reviennent pas vers le sentier et que le chemin semble encore long et qu’elles n’ont toujours pas de visuels sur des habitations, alors elles peuvent imaginer qu’il serait envisageable de couper le chemin sur la gauche en imaginant soit rejoindre à un moment le premier chemin de la montée, soit au moins retomber sur des habitations.
Je me rends compte avec votre timing, qu’il y a quelque chose qui cloche. Sur mon commentaire j’indiquais qu’une fois au sommet de la montagne il restait 1h avant le premier appel, hors visiblement selon le planning on serait sur 2h. Il me semble que c’est l’indication donnée à la mère dans la vidéo postée ci-dessus, comme quoi au sommet de la montagne elles auraient du continuer encore 1h avant d’appeler les secours.
Il faudrait que je revérifie, il est possible qu’il y ait une erreur quelque part…
oups
J’ai suivi vos indications des minutages, mais peut être que je me suis trompé
Pour ce qui concerne « La Pandura », ce lieu n’a rien à faire avec les endroits que nous sommes en train d’étudier. Je ne serais pas comment ces déchets (si appartenant à Kris et Lisanne) auraient pu finir dans cette zone qui est située dans la côté de Boquete…
Pour la Pandura, la personne dans les commentaires indique que le sac aurait été retrouvé à 3km de la Pandura.
@Truci : Les filles perdent le contact avec le réseau à 13h39. Sur l’image postée ce jour indiquant les emplacement Mirador, dernière photo, on peut voir que les filles se situent alors dans le creux descendant de la montagne ce qui pourrait peut-être expliquer que le réseau ne passe pas.
Elles se reconnectent brièvement le lendemain (2 avril) lors de l’appel de 13h56 selon certains visuels, ce que Romain reprend également. Cependant sur le wikipedia de l’affaire il est indiqué le 3 avril sans précision de l’horaire.
Pour la batterie des portables, je n’ai pas retrouvé les articles qui en parlaient. De mémoire je crois qu’il y en avait un à 50% et l’autre à 51% et je crois que cette information est obtenue à la dernière connexion avec le réseau après le mirador. De ce que j’ai cru comprendre, quand les téléphones se connectent au réseau, ils transmettent un ensemble de données dont apparemment le % de la batterie. (Mais tout cela est à vérifier, j’essayerai de retrouver les articles).
Pour le fait que les filles ne soit pas parties avec une batterie à 100%, personnellement cela ne me choque pas, je ne branche moi-même pas mon portable tous les jours. Si les filles n’en ont pas un usage démesuré, n’oublions pas qu’elles voyagent et découvrent un pays, qu’elles ne doivent pas passer leur temps dessus, peut-être qu’elles n’ont pas de connexions Internet pour surfer sur le net (il me semble qu’elles se connectent à l’école si j’ai bien compris), alors si le téléphone ne sert que de téléphone (que l’on ne surfe pas toute la journée sur le net, que l’on ne joue pas ou visionne de vidéos) cela me semble logique de ne pas avoir à le charger tous les jours. D’ailleurs elles ont un MP3 à part (resté dans leur chambre) pour écouter de la musique et passer le temps. Question bête même, ont-elles une prise dans leurs chambres ? Sur la photo de la chambre je ne vois pas d’appareil, pas de lampe de chevet, pas même de lampe au plafond (mais je ne viens de regarder qu’une photo rapidement, peut-être est-ce l’angle de la photo).
Pour ce qui est de l’analyse des portables, je pense que les experts qui informent qu’il restait 50% de batterie, ont les infos précédentes des batteries.
Pour le point 5 et l’ouverture des téléphones d’un éventuel agresseur. Effectivement j’ai lu que les téléphones n’étaient jamais longtemps allumés, même le premier jour, ils sont éteints rapidement probablement pour économiser la batterie dans l’hypothèse où les filles prennent conscience qu’elles sont perdues. J’avais trouvé l’info, peut-être sur le blog de Scarlet, où était indiqué la durée d’allumage des téléphones qui tournait autour d’une minute. Je rajouterai puisqu’il y a une hypothèse selon laquelle les filles seraient emprisonnées avec leur téléphone et réussiraient à passer les appels quand elles peuvent, que dans une telle hypothèse, vu que les téléphones ont été retrouvé dans le sac, l’individu qui les aurait enfermées et qui aurait fini par découvrir les téléphones aurait tenté de les recharger pour vérifier avant qu’ils soient rendus aux autorités et dans le cas où il ne pourrait les ouvrir à cause de l’absence du code, il ne les remettrait tout simplement pas. L’appareil photo aurait suffit à prouver la présence des filles, leur égarement. Les corps n’ayant pas été retrouvé on aurait pu déduire que les filles portaient leurs portables dans leurs poches ou autre…
Pour ce qui est du point 7, que les filles écrivent en néerlandais sur leur téléphone et d’un criminel qui n’aurait pas pris le risque de rendre les portables. Effectivement, un criminel ne prendrait pas le risque en soi de rendre des portables, mais dans l’éventualité si on parle d’une personne qui aurait supprimé une photo dans l’appareil photo via un ordinateur, cela voudrait dire que ce dernier pourrait très bien regarder uniquement les dates des derniers messages sachant que ceux avant le 1er avril sont inoffensifs, quant à ceux qui apparaitraient après, il suffirait qu’il se rende sur google Trad.
Pareil, pour ceux qui imaginent qu’un criminel aurait saisi les portables et aurait lancé lui-même les appels au secours, cela voudrait dire qu’il aurait déjà anticipé dès le premier jour qu’il rendrait les portables. A ce moment là, si l’objectif est uniquement de faire croire que les filles se sont perdues, il y aurait eu une méthode imparable pour induire en erreur la procureure, écrire un message sur l’un des portables, soit un message court et simple traduit par google trad du genre « on s’est perdues… » imitant un message aux familles, soit encore plus simple un message en anglais adressé à d’éventuelles personnes qui retrouveraient leurs portables, idem « on s’est perdues, etc. » et le criminel pourrait se faire plaisir à broder un scénario…
Pour ce qui est de la luminosité c’est une question que je me pose également.
Ci-dessous les plages horaires :
Le dernier appel le 1er avril est passé à 16h51
Le 2 avril, le 1er appel est passé à 6h58 et le dernier à 13h56 (7h)
Le 3 avril, 1er appel à 9h33, dernière vérification à 16h19 (6h46)
Le 4 avril, 1ère vérification à 10h16, dernière à 13h42 (3h26)
Le 5 avril, 1ère vérification à 4h50, dernière à 13h37 (8h47)
Le 6 avril, 1ère vérification à 10h26, dernière à 13h37 (3h11)
Je me suis demandé si les horaires de fin ne pouvaient correspondre à une disparition du soleil en fonction du lieu où elles se trouvent. Comme elles semblent se retrouver dans des cuves entourées de montagne, avec des arbres qui pourraient recouvrir le ciel au point d’accroître l’assombrissement au sol. Les filles n’ont pas de montres (bien que leur portable leur indique l’heure), il se pourrait qu’elles prennent un rythme décalé d’un rythme normal en fonction de leur marche.
Imaginons par exemple qu’il fait « nuit » à 16h51 le 1er avril là où se trouvent les filles. Ma réflexion est peut être complètement à l’ouest, je la partage tout de même. Pour exemple, voici une photo prise sur El Pianista, mais avant le Mirador apparemment la personne ne s’étant pas aventurée au-delà :
https://s29081.pcdn.co/wp-content/uploads/2018/07/el-pianista-trail-boquete-08901.jpg.webp
Imaginons donc qu’il fasse suffisamment sombre pour que les filles s’arrêtent et décident de passer la nuit pour retrouver leur chemin le lendemain aux premières lueurs. Le 2 avril 6h58 elles se réveillent et tentent d’appeler (le soleil s’est levé se jour là à 6h27 à Boquete et s’est couché à 18h40), puis décident de continuer à retrouver leur chemin en marchant pendant 7h. Epuisées, elles s’arrêtent vers 14h après avoir tenté d’appeler une dernière fois ce jour là. Elles récupèrent plus longtemps cette nuit là et repartent le lendemain (3 avril) après avoir tenté d’appeler à 9h33, de nouveau près de 7h de marche, tentent une dernière fois d’appeler à 16h19.
Pour les jours suivants, je me demande si ces 3h elles n’essayent pas d’atteindre des sommets.
@Truci : Les filles perdent le contact avec le réseau à 13h39. Sur l’image postée ce jour indiquant les emplacement Mirador, dernière photo, on peut voir que les filles se situent alors dans le creux descendant de la montagne ce qui pourrait peut-être expliquer que le réseau ne passe pas.
Elles se reconnectent brièvement le lendemain (2 avril) lors de l’appel de 13h56 selon certains visuels, ce que Romain reprend également. Cependant sur le wikipedia de l’affaire il est indiqué le 3 avril sans précision de l’horaire.
Pour la batterie des portables, je n’ai pas retrouvé les articles qui en parlaient. De mémoire je crois qu’il y en avait un à 50% et l’autre à 51% et je crois que cette information est obtenue à la dernière connexion avec le réseau après le mirador. De ce que j’ai cru comprendre, quand les téléphones se connectent au réseau, ils transmettent un ensemble de données dont apparemment le % de la batterie. (Mais tout cela est à vérifier, j’essayerai de retrouver les articles).
Pour le fait que les filles ne soit pas parties avec une batterie à 100%, personnellement cela ne me choque pas, je ne branche moi-même pas mon portable tous les jours. Si les filles n’en ont pas un usage démesuré, n’oublions pas qu’elles voyagent et découvrent un pays, qu’elles ne doivent pas passer leur temps dessus, peut-être qu’elles n’ont pas de connexions Internet pour surfer sur le net (il me semble qu’elles se connectent à l’école si j’ai bien compris), alors si le téléphone ne sert que de téléphone (que l’on ne surfe pas toute la journée sur le net, que l’on ne joue pas ou visionne de vidéos) cela me semble logique de ne pas avoir à le charger tous les jours. D’ailleurs elles ont un MP3 à part (resté dans leur chambre) pour écouter de la musique et passer le temps. Question bête même, ont-elles une prise dans leurs chambres ? Sur la photo de la chambre je ne vois pas d’appareil, pas de lampe de chevet, pas même de lampe au plafond (mais je ne viens de regarder qu’une photo rapidement, peut-être est-ce l’angle de la photo).
Pour ce qui est de l’analyse des portables, je pense que les experts qui informent qu’il restait 50% de batterie, ont les infos précédentes des batteries.
Pour le point 5 et l’ouverture des téléphones d’un éventuel agresseur. Effectivement j’ai lu que les téléphones n’étaient jamais longtemps allumés, même le premier jour, ils sont éteints rapidement probablement pour économiser la batterie dans l’hypothèse où les filles prennent conscience qu’elles sont perdues. J’avais trouvé l’info, peut-être sur le blog de Scarlet, où était indiqué la durée d’allumage des téléphones qui tournait autour d’une minute. Je rajouterai puisqu’il y a une hypothèse selon laquelle les filles seraient emprisonnées avec leur téléphone et réussiraient à passer les appels quand elles peuvent, que dans une telle hypothèse, vu que les téléphones ont été retrouvé dans le sac, l’individu qui les aurait enfermées et qui aurait fini par découvrir les téléphones aurait tenté de les recharger pour vérifier avant qu’ils soient rendus aux autorités et dans le cas où il ne pourrait les ouvrir à cause de l’absence du code, il ne les remettrait tout simplement pas. L’appareil photo aurait suffit à prouver la présence des filles, leur égarement. Les corps n’ayant pas été retrouvé on aurait pu déduire que les filles portaient leurs portables dans leurs poches ou autre…
Pour ce qui est du point 7, que les filles écrivent en néerlandais sur leur téléphone et d’un criminel qui n’aurait pas pris le risque de rendre les portables. Effectivement, un criminel ne prendrait pas le risque en soi de rendre des portables, mais dans l’éventualité si on parle d’une personne qui aurait supprimé une photo dans l’appareil photo via un ordinateur, cela voudrait dire que ce dernier pourrait très bien regarder uniquement les dates des derniers messages sachant que ceux avant le 1er avril sont inoffensifs, quant à ceux qui apparaitraient après, il suffirait qu’il se rende sur google Trad.
Pareil, pour ceux qui imaginent qu’un criminel aurait saisi les portables et aurait lancé lui-même les appels au secours, cela voudrait dire qu’il aurait déjà anticipé dès le premier jour qu’il rendrait les portables. A ce moment là, si l’objectif est uniquement de faire croire que les filles se sont perdues, il y aurait eu une méthode imparable pour induire en erreur la procureure, écrire un message sur l’un des portables, soit un message court et simple traduit par google trad du genre « on s’est perdues… » imitant un message aux familles, soit encore plus simple un message en anglais adressé à d’éventuelles personnes qui retrouveraient leurs portables, idem « on s’est perdues, etc. » et le criminel pourrait se faire plaisir à broder un scénario…
Pour ce qui est de la luminosité c’est une question que je me pose également.
Ci-dessous les plages horaires :
Le dernier appel le 1er avril est passé à 16h51
Le 2 avril, le 1er appel est passé à 6h58 et le dernier à 13h56 (7h)
Le 3 avril, 1er appel à 9h33, dernière vérification à 16h19 (6h46)
Le 4 avril, 1ère vérification à 10h16, dernière à 13h42 (3h26)
Le 5 avril, 1ère vérification à 4h50, dernière à 13h37 (8h47)
Le 6 avril, 1ère vérification à 10h26, dernière à 13h37 (3h11)
Je me suis demandé si les horaires de fin ne pouvaient correspondre à une disparition du soleil en fonction du lieu où elles se trouvent. Comme elles semblent se retrouver dans des cuves entourées de montagne, avec des arbres qui pourraient recouvrir le ciel au point d’accroître l’assombrissement au sol. Les filles n’ont pas de montres (bien que leur portable leur indique l’heure), il se pourrait qu’elles prennent un rythme décalé d’un rythme normal en fonction de leur marche.
Imaginons par exemple qu’il fait « nuit » à 16h51 le 1er avril là où se trouvent les filles. Ma réflexion est peut être complètement à l’ouest, je la partage tout de même. Pour exemple, voici une photo prise sur El Pianista, mais avant le Mirador apparemment la personne ne s’étant pas aventurée au-delà :
https://s29081.pcdn.co/wp-content/uploads/2018/07/el-pianista-trail-boquete-08901.jpg.webp
Imaginons donc qu’il fasse suffisamment sombre pour que les filles s’arrêtent et décident de passer la nuit pour retrouver leur chemin le lendemain aux premières lueurs. Le 2 avril 6h58 elles se réveillent et tentent d’appeler (le soleil s’est levé se jour là à 6h27 à Boquete et s’est couché à 18h40), puis décident de continuer à retrouver leur chemin en marchant pendant 7h. Epuisées, elles s’arrêtent vers 14h après avoir tenté d’appeler une dernière fois ce jour là. Elles récupèrent plus longtemps cette nuit là et repartent le lendemain (3 avril) après avoir tenté d’appeler à 9h33, de nouveau près de 7h de marche, tentent une dernière fois d’appeler à 16h19.
Pour les jours suivants, je me demande si ces 3h elles n’essayent pas d’atteindre des sommets.
Désolé pour mon message qui a été doublement posté sans que je ne sache comment. Si Camille ou Romain peut en supprimer un.
J’ajouterai par rapport à mon commentaire précédent, qu’il serait possible que les filles se soient avancées jusqu’au lieu des photos de nuit dès le 3 avril au soir, lieu qui serait proche des découvertes. Cela représente près de 14h de marche si elles n’ont pas tourné en rond. Ce qui pourrait expliquer qu’on ne les retrouve pas durant les recherches, personne n’allant imaginer qu’elles se sont enfoncées aussi loin.
Je me demande s’il serait possible de déterminer un chemin en fonction de l’angle du soleil et de son apparition et disparition derrière les montagnes. Par exemple essayer de déterminer l’endroit où elles ont passé leur première nuit avec les seules indications de la dernière tentative d’appel à 16h51 (peut-être le soleil disparaissant progressivement derrière une montagne autour de 17h-17h30) et la première tentative d’appel du lendemain à 6h58 (30 mn après le levé du soleil. Elles ont du se stopper net à l’approche de la nuit, n’ont probablement pas dormi ou très peu et ont dû se précipiter aux premières lueurs pour retrouver au plus vite leur chemin. Serait-il possible de retrouver un tel endroit sur place en fonction de l’emplacement du soleil. La logique ne voudrait-elle pas que les filles se situent alors face à l’est pour voir le soleil éclairer leur zone, l’ouest dans leur dos justifiant un coucher qui semble venir plus tôt en raison du passage du soleil derrière la montagne sur laquelle elles se trouvent.
Si une telle analyse était possible, je pense que le premier jour s’y prêterait, vu que l’on se doute qu’elles reprendront le chemin dès qu’elles le pourront aux premières lueurs, tandis que les jours suivant la fatigue peut jouer à ce qu’elles partent plus tard.
Par la suite, peut-être que le 4 avril elles se trouvent déjà sur l’endroit des photos de nuit, près de la rivière, soit au plus bas entre les montagnes.
@JERRY
En plus de ces histoires de luminosité, je me demande pourquoi, mais c’est facile tranquillement installé derrière son ordinateur, elles n’ont pas aussi utilisé l’axe du soleil levant/couchant, EST/OUEST pour s’orienter, et décider par ex d’aller systématiquement vers le sud. Le Panama est un pays étroit qui fait la jonction entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud (en gros). Donc si on arrive à se repérer, et elles avaient certainement regardé des cartes sur internet même avant depuis la Hollande pour préparer leur voyage, puis sur place des cartes de Boquete,et de plus la frontière continentale, elles sont dessus.
Pourquoi sont elles, seraient-elles allé systématiquement vers le Nord. Est-il possible qu’elles aient retenu que lorsqu’on est perdu, il faut aller vers le nord et s’y tenir ?? Auraient elles « confondu » le Nord et le Sud ?
@JERRY
Oui il serait décidément indispensable d’avoir quelquechose d’officiel concernant les datas des portables.
Ne serait-ce que pour savoir effectivement comment ils obtiennent les niveaux de batteries. Est-ce vraiment comme vous le suggérez après la dernière connexion près du pianista, ou depuis le matin, il serait intéressant de la savoir je pense. Et par ex aussi clarifier cette histoire de 90 appels ou 70 appels qui seraient en fait une mauvaise compréhension de journalistes et ferait en fait référence aux photos de nuits.
Mais, effectivement, pour ce qui est de cette absence de chargement, si les portables sont à 50% dès leur réveil à Boquete, je suis d’accord dans le sens ou elles ne voient leur sortie du jour que comme une ballade, qu’elles ne vont pas utiliser leur téléphone comme en ville car pas de connexion etc. Oui, c’est possible…….Même si les deux en même temps c’est curieux , d’autant que on fait ce genre de chose de façon presque automatique en fait aujourd’hui.
Enfin ça dépend peut être des gens mais si je prend mon cas personnel, je n’utilise pas mon iphone très souvent en fait, il m’est utile pour les appels et quelques coup d’œil aux e-mails, messageries diverses , mais tout le reste je n’utilise pas. Pourtant, en voiture comme chez moi, je le charge tout le temps….
Est-il possible qu’elles n’aient pas eu la possibilité de les brancher dans leur chambre à la maison d’hôte ? Peut-être. Il y avait pourtant un ordi dans cette maison je crois (?) et avec un câble USB……….
Pour ce qui est du contenu des portables avec certainement beaucoup de choses en Néerlandais, je tentais de convaincre Mario qu’un ou des agresseurs aussi organisés et planificateurs n’auraient pas pris le risque de ne pas vérifier aussi les portables sauf à être sur et certain que le filles n’ai pas eu le temsp de les utiliser (hypothèse criminelle donc, avec une mort rapide). Et de fait si ils l’avaient fait en éliminant même des messages impossible à comprendre pour eux mais sur la base des dates de ceux-ci, il y aurait eu une trace que des experts auraient pu retrouver. Et il y aurait évidemment des traces de fouilles, d’effacements, voire de recharge avec un câble USB , si ils avaient fait ça avec le même ordi que celui qui aurait prétendument servit à éliminer la photo 509 du Canon.
Mais rien de tout ça, les téléphones n’ont vraiment été ouverts que sur de courtes durée et pour des vérifications et des tentatives d’appels. On est donc la clairement dans l’utilisation rationnée et rationnelle des filles perdues préservant leur batteries. Lisanne un peu moins du reste.
Quant à l’hypothèse que les agresseurs aient pu utiliser les portables en imaginant les restituer plus tard,ça me semble complètement délirant. Et si ils étaient aussi pervers, alors je suis d’accord qu’ils auraient certainement poussé leur délire jusqu’à mettre un message dedans pour renforcer la thèse de l’égarement. Après tout ils seraient bien allé, selon certains,jusqu’à faire des photos de nuit pendant 3 heures ……Bref, je ne vais pas me répéter trop mais je n’y crois pas du tout.
La luminosité , oui je ne sais pas pourquoi mais quelquechose me dit qu’il ne faut pas sous-estimer ce point.
C’est en allant sur Google earth en entrant et vérifiant sur le carte les différentes coordonnées données par Mario et vous que j’ai eu ce sentiment en voyant le sentier dans ce creux , avec cette colline plus grande , donc à droite , à l’Ouest au soleil couchant, quand on remonte vers le pianista.
Je suis déjà allé quelquefois aux Antilles (Martinique/Guadeloupe) , mais je me souviens que les premières fois, ce soleil qui tombe à 18h00 me déplaisait assez car j’avais l’habitude des longues soirées d’été françaises. On s’y fait mais au départ c’est assez déstabilisant, je trouve.
Et donc oui, 16H30 le soleil à déjà bien descendu et vu la situation topographique du sentier, il est sur que l’atmosphère à du très rapidement changée sur le sentier, sans qu’elles ne l’aient vraiment anticipé. Sans quoi elles seraient rentré plus tôt à mon avis. Du reste, pour revenir à mes expérience Antillaise, après m’être accoutumé à ce rythme solaire, et contrairement à ce que je pensais faire en vacances en faisant des grasses matinées, je me levais à 6h le matin pour être sur de pouvoir profiter le plus longtemps possible du jour et faire plus de choses.
Votre interprétation des créneaux d’appels confrontés aux lieux et à leur luminosité peut s’entendre en effet.
La photo est édifiante et il est tout à fait possible qu’elle ait été prise en début d’après-midi car c’est visiblement la saison des pluies.
Une chose me semble sure en tout cas, pour des raisons de connexions qu’elles ont du tenter désespérément de trouver , et aussi parce qu’elles savent que pour retourner vers boquete elles doivent retourner au sommet , elles ont surement cherché à grimper. Ne serait-ce aussi pour trouver un peu plus de luminosité et « d’horizon ».
Est-il possible , il faudrait demander à Romain qui est allé sur place, qu’une luminosité de plus en plus décroissante sur le chemin du retour ait pu leur faire perdre leur chemin ? Il semble dire que non mais si elles sont allé plus loin que la dernière photos, et que au retour , au moment ou elles arrivent sur une partie du sentier avec beaucoup de végétations et une atmosphère de début de nuit, en se pressant de rentrer, peut être qu’elles ont pu se perdre.
Pour compléter la localisation des lieux d’intérêt:
– Mirador (8.83486, -82.42373);
– lieu (quebrada/rivière) de la photo #508 (8.8426814, -82.4247221).
– deuxième « quebrada », cella avec la jolie cascade = 8.8452174, -82.4241608;
– pâturage avec des clôtures = 8.8471302, -82.4248081;
– sommet de la montagne suivante = 8.8551513, -82.4258406.
Une curiosité que vous avez peut-être déjà remarquée:
dans la vidéo filmée par les parents de Kris (avec Feliciano) on peut voir à la minute 19:54 qu’il y a toujours des membres du SINAPROC+SENAFRONT à la recherche d’autres indices (restes des filles et autres choses).
Je tiens à vous rappeler que cette vidéo a été filmée le 31/07/2014.
mais qu’est-il arrivé à Romain? A-t-il disparu aussi?
@MARIO
Merci Mario pour ces données que je viens de placer sur un projet Google earth.
Pour moi, les filles ont regardé internet et elles ont vu que dans l’excursion du pianista , il y a avait après le sommet des paysages et des sites remarquables et même une cascade.
Grace à vous je peux enfin localiser cette fameuse cascade et il est évident que d’une part c’est sur le chemin et que d’autre part ce n’est pas si loin de la dernière photo. Je pense donc que c’était leur but, elles vont jusqu’à la cascade et ensuite elles rentrent.
Je ne sais pas si vous avez déjà donné les coordonnées des deux ponts de singe ?
@MARIO
En revanche, même si elles ont pu beaucoup marcher j’ai du mal à imaginer qu’elles aient pu aller vers la droite jusqu’au lost waterfalls. Tout est possible bien sur mais la nature du terrain, l’endroit ou le sac et les restes ont été retrouvés, je crois qu’il faut rester sur l’axe SUD/NORD.
Mais bon elles auraient pu aussi vouloir « suivre » le soleil en allant plein OUEST.
Reste qu’il faut toujours garder à l’esprit qu’elles doivent être près d’une rivière sinon elles n’auraient jamais pu survivre aussi longtemps.
Si en allant plein OUEST, elles ont pu trouver des rivières qui vont dans cette direction, alors c’est possible.
Et évidemment elles ont pu aussi voir un hélicoptère sur cet axe , tout comme la carte Sinaproc montre qu’il y a eu une équipe qui a fait une recherche dans l’axe OUEST/EST (je ne sais pas dans quel sens, ni les dates, ni les effectifs, ni si cet équipe aurait pu faire des signaux de nuit……..etc ).
Comme je reste persuadé que les recherches sont passé près d’elles à un moment, il faudrait savoir si ils font cet axe EST/OUEST en suivant un sentier ? Une rivière ? Ou en pleine jungle ?
De rien TRUCI.
Je suis en train de vérifier les coordonnées des ponts singes et j’espère les localiser rapidement.
la seule chose que je regrette vraiment, c’est que la zone de certains endroits soit obscurcie sur Google Maps/Earth, je ne sais pas pourquoi …
Il y a quand même quelquechose qui ne colle pas : pourquoi si elles sont allé jusqu’à la cascade, comme ce serait leur but. Pourquoi ne font elles aucunes photos ni du trajet depuis la dernière photo jusqu’à la cascade, ni de la cascade elle même ?? Ni avec le Canon, ni avec les portables ?
Est-ce que le chemin serait si compliqué que Lisanne aurait été obligé de ranger son appareil dans le sac pour être plus libre de ses mouvements ? Mais même, lorsqu’elles seraient arrivé à leur objectif, cette fameuse cascade, pourquoi aucunes photos ?? Ça n’a pas de sens.
Il faut donc imaginer autre chose.
Je me demande si cette cascade est juste sur le sentier, juste à côté ou bien si il faut à un moment quitter le sentier pour les atteindre ?? Faut il à un moment couper un peu à travers jungle pour arriver à ces chutes. C’était l’une de mes hypothèses dans un scénarios dans les commentaires de la partie 2.
J’avais imaginé qu’elles avaient lu sur internet que pour atteindre cette cascade, il fallait couper pendant quelque temps par la jungle. Elles coupent donc mais ne parviennent pas à trouver la cascade, et lorsqu’elles décident de faire demi-tour, elles n’arrivent pas d’avantage à retrouver le sentier car une fois dans la jungle , seulement 50 mètres à l’intérieur et on peut être totalement désorienté.
Il est même possible qu’à ce moment la elles tentent de se guider en entendant le bruit de l’eau mais au lieu d’arriver à la cascade, elles arrivent au bord d’une rivière. Rivière qu’elles suivent en pensant peut être arrivé jusqu’à la cascade. Donc si après la dernière photo, elles coupent quelques temps après par la jungle, et que assez vite elles se perdent, alors évidemment, plus aucunes envies de faire des photos.
Comme le dit Romain, au départ on tente de s’en sortir tout seul, c’est tellement bête. Mais il commence à se faire tard, la lumière décroit peu à peu , autour d’elle, et surtout dans la jungle, tout devient assez sombre et la elles se disent qu’il faut tenter d’appeler les secours car quand même ça devient inquiétant. Et la elles réalisent qu’il n’y a pas de connexions.
non non, pas du tout.
La cascade se trouve tout simplement sur le chemin (le seul existant) qui croise le deux « quebradas » en descendant du Mirador. Pas besoin de quitter aucun chemin.
À vrai dire il y a beaucoup de bloggers qui s’interrogent sur la même question:
« Pourquoi ne font elles aucunes photos ni du trajet depuis la dernière photo jusqu’à la cascade, ni de la cascade elle même ?? Ni avec le Canon, ni avec les portables ? »
Une réponse, que je sais déjà que vous ne partagez pas, est que’elles on été immobilisées/agressées avant d’y arriver 🙂
Vous puovez vérifier vous même en regardant la vidéo des parents de Kris (+Feliciano).
Ils ne quittent aucun chemin, ils suivent le seul qu’il y a et ils arrivent sans aucun problème à la petite cascade.
Entre la première quebrada et la deuxième (celle de la cascade) il n y a qu’un suel chemin, toujours le même.
OK, donc je reconnais la que l’absence de photos est une anomalie. et peu abonder l’hypothèse criminelle.
Dans le fond si elles ne font plus de photos, et il faut noter qu’elles n’en font plus avec leur portable depuis qu’elles ont quitté le Mirador, alors pour l’hypothèse de l’égarement, il faut imaginer qu’elles ne font pas de photos sur le retour puisqu’elles sont déjà passé la, et que par ailleurs, elles hâtent la pas c’est-à dire qu’elle n’explore plus mais elles rentrent sans s’attarder.
C’est l’une des explications pour l’absence de photo mais je dois avouer que déjà , depuis qu’elles passent le sommet à l’aller, l’absence de photo de Lisanne me pose un problème. Comment se fait il que Lisanne ne passe pas de temsp à autres son appareil à Kriss, ou même faire des selfies avec l’appareil.
Prenez la ravine , c’est assez spectaculaire comme endroit quand on a jamais été dans une jungle tropicale. Il y a un côté « indianna johns » dans ce « décor » naturel. Mais Lisanne ne demande pas à Kriss de la prendre en photos et kriss ne lui propose pas. Pour moi sans faire de la psychologie de bazar, ça veut dire quelquechose.
Kriss mène devant et pousse pour continuer plus loin sentant que Lisanne est plus réticente ?
Elles ne sont plus seules et ça à modifier le comportement qu’elles avaient l’une vis à vis de l’autre ?
Je ne suis pas sûr, mais peut être que ce soit la même quebrada qui est croisée par le chemin deux fois en duex points différents.
Excusez-moi pour mon dessin qui ressemble à celui d’un enfant.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/1tix.jpg
« Elles ne sont plus seules et ça à modifier le comportement qu’elles avaient l’une vis à vis de l’autre ? »
C’est aussi un élément qui a fait penser à la piste criminelle.
Elles n’étaient plus seules, elles ont pris la photo #509 qui a immortalisé celui/ceux qui était/étaient avec elles.
C’est pour ça que la photo a été effaceée plus tard.
Bon, je m’arrête ici avec l’hypothèse criminelle.
Je crois à l’égarement mais ça n’empêche pas de pointer parmi tout ce qu’on a comme infos , celles qui sont curieuses.
Et curieusement, contrairement à la plupart des gens, ce n’est pas la photo 509 ou les photos de nuits qui m’interrogent mais l’absence de photos de Lisanne à partir du Mirador.
Bien sur on peut dire que Lisanne préfère faire des photos plutôt que d’être dessus. Et puis elles ont fermé leur portable et les ont probablement rangé dans le sac à doc que porte Lisanne. Donc forcément , plus de photos après le Mirador avec les portables.
Et je pourrais même aller plus loin dans ce sens.
Il fut un temps que j’ai connu quand j’étais enfant ou il y avait des pellicules photo qu’il fallait mettre dans l’appareil. Ça coutait cher et on était limité dans le nombre de photos (X12/X24….) etc Et après il fallai encore payer pour faire développer sur papier….La préhistoire quoi.
Donc ça limitait le nombres de photos prises forcément .
Mais la nous sommes avec un appareil numérique qui peut prendre et stocké des milliers de photos sans soucis.
Or, au delà de « l’absence » de Lisanne sur les photos après le Mirador , ce qui de toute évidence marque une grande différence par rapport à avant le Mirador, il n’y a pas tant de photos de que ça de Kriss ou de l’environnement.
Elles découvrent cet endroit , pourquoi si peu de photos alors qu’il est si facile et rapide avec un numérique de faire des photos ? Et si elles sont ratées peu importe, on supprime. Même certaines photos prises ne sont pas très belles, trop lointaines, floues…..Je ne sais pas si Lisanne aimait faire des photos, je crois que oui j’ai lu ça quelque part. Mais honnêtement , sans être photographe professionnel, je n’aurais pas été satisfait du peu de photos prises après le Mirador, et j’aurais tenté beaucoup plus de clichés.
Oui, je suis d’accord.
Le fait que Lisanne n’apparaît plus sur les photos après le Mirado est quand même étrange.
Cela signifie que Lisanne n’aurait pas de photos souvenir après le Mirador…
Puisque je crois à l’hypothèse criminelle, mon explication est que Kris aurait pris des photos de Lisanne sur le chemin du retour.
Malheureusement, il n’y a jamais eu de retour.
Oui elles auraient pu s’entendre comme ça mais je n’y crois pas trop en fait.
Quand je regarde certains blogs des gens en couple par ex , ils se prennent en photo les uns les autres pendant toute la durée de l’excursion.
Mais bon après tout ce n’est peut être qu’un détail.
Le fait est que si il n’y a aucunes photos après la 508, alors il s’est passé quelquechose juste après.
Une chute de Lisanne depuis l’endroit ou elle prend la dernière photo, qui la blesse avec des contusions partout. Puis le temps de se remettre, elles reviennent mais se perdent etc mais j’ai déjà évoqué ce scénario avant…….
AU minimum et sans extrapoler trop, ça peut signifier que Lisanne est déjà fatigué, émoussé par la montée du Pianista. Elle souffre de la chaleur, de problèmes circulation dans les jambes, elle fait de l’asthme….Ce genre de climat très humide et très chaud n’est pas le top avec ce genre de tempérament….Et mal à l’aise qui plus est pour crapahuter avec son gabarit (1,84M).
Oui, peut être.
Ce serait toujours triste pour Lisanne de ne pas avoir de photos de lieux si suggestifs.
– Mirador (8.83486, -82.42373);
– lieu (quebrada/rivière) de la photo #508 (8.8426814, -82.4247221).
– deuxième « quebrada », cella avec la jolie cascade = 8.8452174, -82.4241608;
– pâturage avec des clôtures = 8.8471302, -82.4248081;
– sommet de la montagne suivante = 8.8551513, -82.4258406;
– premier pont de singe = 8.8775563, -82.4087413;
– deuxième pont de singe = 8.8827074, -82.4053862.
Voilà, nous avons maintenant toutes les coordonnées des lieux principaux au-delà du Mirador.
J’avait oublié de mentionner qu’à partir du lieu que j’ai nommé » au sommet de la montagne suivante », nous sommes enfin dans la province de Bocas del Toro.
À ce stade, il serait vraiment très utile d’avoir les coordonnées exactes des endroits où les restes des filles (y compris le sac et les jeans) furent trouvés, mais je pense que nous ne les aurons jamais 🙁
@MARIO
Merci Mario.
Et la une fois placé sur la carte, je me rend compte que le premier pont de singe est quasiment à la même distance que les 3 chutes (lost falls à l’Ouest).
Je ne pensais pas qu’ils étaient aussi loin finalement.
Je dois remercier Plinio Monténégro et ces excursions sur Google Earth si j’ai réussi à identifier les lieux.
En effet le premier pont de singe est très éloigné du Mirador.
D’ailleurs la présence des filles à cet endroit n’est pas confirmé, il s’agit seulement d’une hypothèse, qui est basée sur une des photos nocturnes sur laquelle quelqu’un croît voir un pont de singe dans l’obscurité.
Pour ce qui est de La Pendura et des déchets retrouvés aux alentours ,cela ne pourrait il pas être le lieu où elles se seraient arrêté pour passer la nuit une fois perdues ? Si en partant du Mirador le temps de trajet jusqu’a la pandura correspond à l ‘arrivée de la nuit c’est peut-être possible, Lisanne ayant des problèmes aux pieds elle y aurait peut-être enlevé une semelle pour se sentir plus à l’aise pour repartir le lendemain , mais bon j’y connais rien et je pense que la pendura est beaucoup trop loin
@JERRY
J’ai verifié le timing et en effet j’avait commis des erreurs.
Timing approximatif:
01/04/2014 11:00h = dèpart de Los Naranjos (Sendereo El Pianista);
01/04/2014 13:00h = arrivée au Mirador;
01/04/2014 13:54h = arrivée à la première rivière (photo #508);
01/04/2014 14:20h = arrivée (présumée) à la deuxieme rivière (la cascade);
01/04/2014 14:35h = arrivée (présumée) au pâturage;
01/04/2014 15:30h = arrivée (présumée) quasi au sommet de la montagne suivante;
01/04/2014 16:39h (16:51h) = elles se sentent perdues (?) et elles appellent le numéro d’urgence
@PAT30
Je n’ai sûrement pas été assez explicite dans mon annonce, mais je pars bien en expédition à la recherche d’éléments nouveaux. Je ne pars pas seul puisque j’ai engagé un militaire français pour m’aider. Il s’appelle Yann et est expérimenté dans la recherche de personnes disparues dans la jungle. C’est vraiment la personne dont il faut être accompagné pour lancer ce type d’opérations. Il a connaissance de la jungle et les compétence nécessaires à cette enquête. La jungle est un milieu très dangereux et on ne peut pas s’y lancer seul sans une importante expérience et connaissance du milieu. Si des gens veulent me rejoindre, je serai très content d’accepter (sous certaines conditions bien sûr, et il faut que je vérifie à quel type de personne j’ai affaire). D’ailleurs, j’ai un ami (et peut-être mon frère) qui est censé me rejoindre pour la seconde partie du voyage (aspect rencontre avec des locaux et vérification de lieux hors jungle, + refaire une énième fois El Pianista et un peu au-delà). Pour l’aspect expédition, cela n’a pas tellement d’intérêt que quelqu’un d’autre me rejoigne s’il n’y a pas un autre professionnel pour pouvoir créer en toute sécurité une autre équipe. Moi et Yann, à part potentiellement s’éloigner l’un de l’autre par moment, on ne va jamais se séparer sur différente zones. D’ailleurs, si à un moment je me perd tout seul, Yann m’a donné une procédure à suivre pour éviter que la situation dégénère et qu’il puisse me retrouver (pour faire simple: je reste où je suis, et je donne un coup de sifflet toutes les minutes).
On va potentiellement passer 10 jours dans la jungle. On sera également équipé d’un drone (et potentiellement d’un deuxième).
Notre point de départ pour les recherches, sera qu’elles se sont perdues et/ou ont eu un accident (sinon les recherches n’auraient aucun sens).
Je remercie beaucoup Jerry, Mario et Trucy pour leur investissement et leur aide. La préparation est primordiale à la réussite d’une recherche de terrain. Je précise que derrière, je prépare avec Yann cette expédition. Non seulement l’aspect terrain (repérage satellite et topographique), mais aussi technique (gestion de l’équipement électronique, des batteries, du matériel de randonné, du poids, etc…) et sécuritaire (contacts pour assurer nos arrières, téléphone satellite, gps, carte, etc…). Il y a pas mal de difficultés à relever, mais rien d’insurmontable. En plus de cela, pendant quelques jours, Yann va me former à vivre dans la jungle avant que l’on ne se lance finalement dans l’expédition.
@Mario @Truci @Jerry
Je ne suis pas tellement présent en ce moment, mais je prend note des informations que vous trouvez sur le net et des réflexions que vous faites! Je vous remercie encore pour cette aide.
PS: Puisque le message est assez long, je le redis ici au cas où. L’expédition devrait durer 10 jours (voir plus, voir moins selon les résultats). Et quand je dis 10 jours, ce sera 10 jours à la suite avec nuits dans la jungle.
J’ai oublié de préciser une chose. Un américain expatrié en Amérique latine, m’a contacté il n’y a pas si longtemps. Il projette de mettre en place des expériences scientifiques et de prendre des mesures dans la jungle. Il projette de faire ses propres recherches sur le terrain avec d’autres personnes. Étant donné que nos objectifs se rejoignent, on projette de mettre en commun nos efforts (on encore en phase de discussion).
Merci, Romain.
Je m’excuse si je vais « tuer » la langue française dans mes commentaires 🙁
Après avoir verifié sur divers blogs/articles/cartes, voici les coordonnées APPROXIMATIVES des restes des filles.
– jeans (Kris) = 8.883355, -82.4014665
– pelvis (Kris), pied/chaussure (Lisanne) = 8.9105121, -82.4079584
– sac à dos = 8.9196327, -82.4067995
– côte (Kris) = 9.9352213, -82.4103314
@TRUCI
« La luminosité , oui je ne sais pas pourquoi mais quelquechose me dit qu’il ne faut pas sous-estimer ce point. »
Dans cette image vous pouvez vérifier quelques infos très interessantes.
Par ex, on 01/04/2014 le soleil s’est levé à 06:27 (85° Est dans le ciel) et s’est couché à 18:39 (275° ouest dans le ciel).
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/usvg.jpg
85°est – 275°ouest est l’arc qui le soleil a traversé dans le ciel ce jour là.
Avec des calculs vous pourriez verifier à combien de degrés le solelil se trouvait à 16:39/16:51 (appels d’urgence).
Le soleil était déjà très bas sur l’horizon, en plus il y a les montagnes/les arbres , donc je crois qu’à 16:39 la luminosité était déjà très faible…
@MARIO
Merci Mario.
Oui je pense qu’on pourrait calculer l’inclinaison du soleil à mesure de la journée et voir à quel moment ses rayons frappe le côté Ouest de la / des collines situées à droite du sentier. Sans oublier que à l’Ouest, donc à droite du sentier, se trouve aussi le Volcan dont la hauteur est supérieure à toutes les collines , et qui peut dont aussi accroitre la pénombre sur toute la zone située à l’Est.
Mais je ne suis pas sur de savoir faire ça…………
A quoi il faut rajouter que une fois la nuit tombée, selon un commentaire d’il y a plusieurs semaines sur ce blog (je vais tacher de le retrouver), il n’y avait pas de lune. Autrement, la nuit tombée, aucune chance même sur les parties dégagées d’avoir l’aide de la lune pour y voir un peu mieux et tenter de se repérer.
Et dans le fond on peut aussi s’étonner qu’à aucun moment cette nuit la elle n’allume un des portable pour avoir un peu de lumière. Certes, elles doivent économiser les batteries, et aussi ou bout d’un moment les yeux s’habituent à l’obscurité mais on peut aussi imaginer que dans leur esprit , après cette mésaventure, le lendemain elles vont finir par retrouver le chemin ou croiser quelqu’un. Elles ne peuvent pas sil elles sont perdues imaginer qu’elles vont rester la 10 jours et qu’elles finiront par mourrir. Pas la première nuit en tout cas.
Peut être ont elles utilisé l’écran à l’arrière de l’appareil photo mais évidemment sans faire de photos, juste pour avoir un peu de lumière. Mais on ne peut pas étudier l’appareil photo comme un portable pour savoir quand il a été allumé et quand il a été éteint……….
Et pour aller dans votre sens , le fait que l’appareil photo n’est plus jamais été utilisé avant le 8 avril peut aussi être surprenant.
En effet, si elles sont perdues, elles peuvent tourner en rond et au bout d’un moment, elles auraient pu avoir l’idée d’utiliser l’appareil pour se repérer. Je veux dire faire des photo à des endroits particulier pour pouvoir le reconnaitre plus tard au cas ou elle repasserait au même endroit , quelquechose comme ça.
Qu’elles ne le fassent pas avec les portables, c’est logique puisqu’il s’agit d ‘économiser les batteries au cas ou elles retrouvent un peu de connexion.
Mais l’appareil photo semblait avoir encore de la batterie quand on l’a retrouvé.
Et même le fait que les 90 photos de nuit ont toutes été faites dans la nuit du 7 au 8 avril.
Mais toutes les autres nuits du 1er au 7 avril, ça veut dire qu’elles n’ont jamais eu besoin de faire un coup de flash ? Je ne sais pas , pour rapidement voir un endroit, s’assurer qu’il n’y a pas une bête à cause d’un bruit inquiétant…etc. Non visiblement pas une seule photo de nuit entre le 1er et le 7 avril.
On peut trouver ça curieux.
correct, il n y avait pas de lune la nuit du 1/2 Avril 2014
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/y6vd.jpg
La localisation de restes correspond avec le fait que les filles ont péri près de la rivière en montagne.
Plus le temps a passé et plus les restes se sont éloignés du lieu du drame.
En fait les premiers (mi juin) restes ont étèt retrouvés en amont de la rivière et les derniers (29/8) beaucoup plus en aval, car entre-temps les courants d’eau les avaient transportés.
J’ai quand même verifié et je crois que les restes qu’on a pas retrouvés sont peut être toujours quelque part au bord de la rivière, coincés entre les rochers ou la végétation.
Au contraire, peut être que le courant les a transportés encore plus en aval, mais je crois pas au-delà du réservoir qui se trouve à ce point: 9.180868, -82.82.484003
@MARIO
Vous êtes sur pour ces coordonnées ?
côte (Kris) = 9.9352213, -82.4103314
Moi ça m’amène en pleine mer 🙁
J’espère que tu sais nager 🙂
Je vais être plus précis:
– jeans (Kris) = 8.883355, -82.4014665
– pelvis (Kris) = 8.9105121, -82.4079584
– pied/chaussure de Lisanne = 8.9121196, -82.4075229 (dans la jungle, sous un arbre)
– sac à dos = 8.9196327, -82.4067995
– côte (Kris) = 8.9352213, -82.4103314
– fémur, tibia et peau de Lisanne = 8.9426799, -82.4132353
Je ne trouve aucun détail sur l’endroit où la chaussure de Kris a été trouvée.
Je dois vérifier de manière plus approfondie
Pour l’hypothèse criminelle, on peut imaginer que si les assassins (je pars du principe qu’il serait deux) sont au courant des recherches du Sinaproc le 7 avril , je veux dire du parcours qu’ils vont suivre et du fait qu’ils vont aussi faire des recherches de nuits. Alors, ils ont pu prendre peur que Sinaproc ne retrouve les corps (je pars du principe qu’elles ont été tuées toutes les deux le 1er avril).
Il décident donc de retourner à l’endroit ou ils ont jeter les corps , peut être un gouffre dont il pense que Sinaproc aidé par les locaux vont probablement fouillé.
Ils utilisent l’appareil photos pour se repéré , une fois sur place , ils avaient déjà récupéré les portables et l’appareil photo, mais ils vident le contenu du sac sur une des pierres comme sur une table.
La branche avec les morceaux de sac rouge est peut être un morceau de végétation sur lequel s’est accroché des morceaux de sac rouge quand les corps ont été jeté. Il concentre sur ces pierre tous les indices , toutes les traces des filles à cet endroit.
La photo de l’arrière de la tête de Kriss est faite juste par hasard, quand ils s’éclairent en déplaçant les corps.
Puis une fois les corps déplacés et partiellement enterré quelque part plus loin dans la jungle, il récupère, nettoie tout y compris le sac etc
Pourquoi auraient-ils agit comme ça ?
Ils ne veulent pas que les corps soient retrouvé car comme ils sont encore entier même en voie de décomposition , un légiste pourrait facilement déterminé la cause de la mort et même d’éventuelles traces d’agressions sexuelles.
Puis ils repartent avec le sac, continuent d’utiliser les portables , en l’occurrence le seul qui reste en pensant même non pas qu’il seront étudié par la suite mais que faire des tentatives d’appel peut être perçu en tant réel ce qui prouverait que les filles sont encore en vie.
Ils auraient de ce fait éliminé une seule photo, celle ou l’on voit l’un deux prise par les filles quand elles les croisent sur le sentier. Sans penser que ça pourrait être considéré comme anormal. Quant aux autres photos, ils considèrent que tant qu’il ne sont pas dessus, peu importe. Elles ont pu être prises par les filles ou l’une des filles (Lisanne) et elles ne les montre pas , c’est l’essentiel.
Puis plus tard en Juin , ils peuvent être retourner la ou sont les corps, cette fois totalement nettoyé et les mettre près d’une rivière ou même les jeter (pardon des détails) morceaux par morceaux dans une rivière en cru (Saisons des pluies). Et évidemment , en jetant le sac avec tout son contenu remis à l’intérieur dans la forêt sur le parcours vers le Nord.
Et toujours pour l’hypothèse criminelle, je dirais qu’on peut s’étonner effectivement qu’après avoir eu une connexion (tel de Lisanne) , elle n’ai pas insister plusieurs fois à ce moment la en tout cas.
Donc , ou bien elle ne s’est pas rendu compte OU les appels étaient fait par les agresseurs qui ne cherchent pas à appeler mais juste à faire des tentatives d’appels pensant soit que ce sera capté en temps réel (d’où l’intérêt de faire vite ) mais éteignant le portable juste après. On pense , les filles tentent mais échouant elles éteignent tout de suite pour économiser la batterie. Mais peut être les agresseurs pensent , on utilisent pour donner l’impression qu’elles sont en vie, mais on insiste pas et on éteint très vite. Peut être ne savent ils pas que ces téléphones ne sont pas équipé d’une GPS ? En tout cas dans le doute, plutôt que de laisser un appareil allumé trop longtemps, ils ne veulent pas prendre le risque qu’on puisse déterminer de quel endroit la tentative est passé.
@MARIO
Dans votre post suivant :
(« MARIO, ITALIA
4 septembre 2020 / 20 h 26 min
Il y avait juste une chose qu’aurait pu être « dangereuse » pour les ravisseurs.
Les détails GPS de la caméra où des portables, mais voilà , ni l’une ni les autres été équipés de GPS… »)
Vous le savez pareceque vous l’avez lu je suppose, c’est officiel et vérifié, pas de GPS pour les portales ?
Mais les agresseurs eux ne le savaient pas , non ?
Le deux portables (SAMSUNG Galaxy S III + iPhone4) étaient bien equipés de GPS, vous pouvez facilement le vérifier sur le Web.
Pour une raison quelconque les dispositifs étaient désactivés sur les deux portables; c’est un fait que les autorités n’ont pas localisé les appels d’urgence en raison du manque de traces GPS.
Au contraire la caméra n’était pas equippée de cette fonction.
je m’excuse de mon imprécision dans le post du 04/09
@MARIO
En fait je ne sais pas comment on peut localiser un portable.
Mais j’ai entendu dire que même éteint , on peut localiser ??
Et aussi, si d’aventure elles avaient laissé au moins un portable allumé mais sans l’utilisé, c’est-à-dire en veille en quelque sorte comme nous faisons tous. Est-ce que dans ce cas la on peut localiser un appareil , même si les GPS n’étaient pas activés ?
Vous parlez d’un « manque » de traces GPS, vous voulez dire absence de traces GPS ?
Non, si le portable est éteint on a aucune chance de localisation, c’est sûr.
Même chose si on a desactivé le GPS, mais cela nécessite une intervention volontaire de l’utilisateur.
Si le GPS est activé, il fonctionne toujours, quel que soit l’état dans lequel se trouve le portable: actif, en pause, écran vide, verrouillé, etc.
Oui, absence de traces.
enfin, le fonctionnement du GPS n’a rien à faire avec le réseau téléphonique.
Donc, le GPS marche memê s’il n y a pas de réseau, ce sont deux choses indépendantes
Bonjour
Je suis vos échanges avec intérêt. Pour moi l’hypothèse criminelle ne colle pas avec le fait qu’elles aient pu utiliser leurs téléphones pendant plusieurs jours. Ou alors, comme il a été dit, il faut imaginer qu’il y a eu manipulation et trucages, et qu’on a fait croire qu’elles ont utilisé les téléphones alors que c’était quelqu’un d’autre. Je ne trouve pas vraiment plausible l’idée d’un psychopathe manipulateur s’attaquant à des touristes dans cette région, mais je peux me tromper.
En revanche j’ai pensé que les hypothèses accident et crime peuvent en fait converger pour n’en faire qu’une. J’ai beaucoup voyagé quand j’avais l’âge des filles, et si je ne me suis fait agresser qu’une seule fois (en ville), j’ai parfois été harcelé par des gens plus ou moins louches. En général il s’agit de personnes isolées, qui veulent obtenir de l’argent d’un touriste potentiellement riche, sans aller jusqu’à voler et encore moins à tuer. Dans ces cas on prend peur facilement et il s’agit de trouver un moyen d’échapper au harceleur, c’est-à-dire de fuir.
Donc on peut imaginer qu’après le Mirador elles ont été harcelées par quelqu’un qui voulait leur soutirer de l’argent. Généralement le harcèlement commence de manière douce et polie, la personne propose son aide pour guider par exemple. Elles continuent mais n’ont plus l’envie de faire des photos, sauf la dernière histoire de faire comme si tout était normal (une réaction naturelle face au harceleur c’est de ne pas montrer qu’on a peur). Et puis le harcèlement devient plus agressif, les filles prennent peur et partent carrément en courant dans la forêt, quittant le sentier. Elles se perdent et probablement se blessent. L’agresseur n’étant pas un tueur, il (ou elle…) laisse tomber.
Je trouve que ça peut expliquer l’absence de photos après le Mirador, sauf une. Je n’ai pas d’explication pour la photo manquante, mais selon moi il est plausible que cela vienne de l’appareil, en particulier si la photo précédente a été éditée directement dessus, ou s’il y a eu fausse manoeuvre des filles, ou si les flics ont fait n’importe quoi avec l’appareil après la découverte. Je trouve aussi que ça explique pourquoi elles ont tenté d’appeler les secours dès le premier après-midi (pour moi on n’appelle pas les secours à 16h si on est simplement perdu dans une zone fréquentée, il faut quelque chose de plus grave).
Qu’en pensez-vous ?
@GERONIMO
Oui j’ai aussi envisagé cette hypothèse il y a quelques semaines ou je disais à MARIO que ça pouvait être aussi 50% criminel et 50% accidentel. Avec un déroulé des faits similaires à votre scénario.
C’est en fait une des possibilités pour expliquer qu’elles aient quitter le sentier sur lequel il semble impossible de se perdre sinon.
On peut même imaginer qu’elles sont allé assez loin et qu’elles sont resté caché un moment pour être sur que le ou les agresseurs ne les suivaient pas. Peut être même par peur, ont elles tenté de couper en pensant retrouver le sentier mais pour éviter de retourner sur le sentier au même endroit, et elles se perdent . Oui c’est possible à priori.
Et je suis comme vous pour la photo manquante, un bug ou même la police fait une erreur en chargeant le contenu sur ordi en oubliant de faire une sauvegarde du dossier , puis le replaçant en ayant éliminé une photo, noire comme les autres, donc pas très important se disent-ils…..Mais en ne le signalant évidemment pas. Le manque de professionnalisme étant de mise dans cette affaire de toute évidence.
Après la raison pour laquelle elles appellent les urgences peut être l’égarement, la peur de revenir sur le sentier, une blessure par une chute pendant la fuite, pas forcément immobilisante, mais qui s’ajoute au reste, et aussi la soirée qui s’installe avec la diminution de la luminosité.
La vraie question dans ce cas c’est qu’ont elles fait par la suite ?
Trouver et suivre une rivière ? En allant vers le Nord comme le dit l’adage quand on est perdu , toujours allez vers le nord.
Ont elles au contraire tenté de monter à partir d’une colline ? Puisque pour retourner au Mirador, il faut monter. Est-ce que ça peut expliquer que Lisanne parviennent à avoir un semblant de connexion le 2 ou le 3 avril ?
Est-ce que toujours perdu, ayant besoin de boire elles décident de redescendre en se guidant avec le bruit de l’eau pour atteindre une rivière ? De fait si elles ont survécut aussi longtemps, même l’une d’elle jusqu’au 11 avril, il a fallut qu’elle trouve de l’eau, et un lieu dégagé pour passer la nuit. Jamais en étant sous-équipé elles seraient resté au beau milieu de la jungle, sans lumière, sans pouvoir faire du feu et sans eau à disposition. Et la jungle en pleine nuit c’est terriblement angoissant, remplit de bruits et avec le sentiment que des milliers d’yeux vous observent.
La seule solution ce serait que Romain parviennent en accumulant tous les indices, toutes les infos (officielles, avec des rapports officiels, les schedules de recherches de Sinaproc…..etc) et en recoupant tout ça puisse délimiter une zone probable de recherche dans laquelle il puisse trouver l’endroit ou ont été prise ces fameuse photos de la nuit du 7 au 8 avril.
@GERONIMO, TRUCI
Je crois que vos hypothèses sont toutes plausibles et plutôt logiques et cela pourrait poser un problème, car il est très difficile de juger quelle hypothèse est plus logique qu’une autre.
Une chose est sûre:
dans la nuit du 7-8 Avril, les deux filles étaient toujours ensemble (tous les deux vivantes ou une décédée), car l’une a pris les photos et l’autre (Kris) a été photographiée « par erreur ».
Au contraire, le jour de la dernière tentative téléphonique (11/Avril, non peut pas être sûrs qu’elles étaient toujours ensemble.
@MARIO
Je reviens sur les téléphones.
Donc les deux portables sont désactivés pour ce qui est de leur GPS.
Est-ce que vous pensez que le GPS est activé par défaut sur un téléphone ou est-ce qu’il faut l’activer ?
Et si il faut l’activer, faut-il le faire à chaque fois qu’on allume son portable ou juste une fois quand on règle l’appareil et ensuite ça reste tout le temps sauf à décider de désactiver cette fonction ??
Il faudrait savoir, mais je pense que les experts hollandais l’ont vérifié, si le GPS n’a jamais été sélectionné et activé sur leur téléphone. Ou au contraire si il a été activé mais qu’il a été désactivé à un moment, et quand ?
Oui en fait j’ai vérifié sur le mien, il faut active le GPS en ouvrant le service de localisation.
Mais ça sert aussi, une fois activé, pour certaines applications.
Donc je suis étonné que les DEUX téléphones aient cette option désactivé.
En général les gens désactivent le partage de position qui permet à des proches de pouvoir vous localiser. Mais on garde le service de localisation ouvert , donc le GPS aussi.
– Donc les deux portables sont désactivés pour ce qui est de leur GPS = correct;
– Est-ce que vous pensez que le GPS est activé par défaut sur un téléphone ou est-ce qu’il faut l’activer? = La
première fois que vous utilisez le portable (après l’avoir acheté) vous devez activer le GPS; après, si vous ne le
désactivez pas manuellement, il reste toujours actif (ON);
Je suis sûr que le GPS consomme beaucoup de batterie lorsque on bouge, parce qu’il est toujours en train d’enregistrer votre localisation; donc peut être que les filles l’avait désactivé pour cette raison, je ne sais pas.
S’elles ont fait ça, c’était une grosse erreur, malheureusement.
@MARIO
Je ne sais pas si les filles étaient aussi geek que ça et si elles y auraient pensé.
Allumer , vérifier la connexion rapidement, tenter un appel éventuellement, éteindre : ça suffit pour économiser la batterie. Donc elles n’ont certainement pas désactivé quand elles étaient dans la jungle si elles l’ont fait.
En fait , une fois de plus, il faudrait savoir quand cette option a été désactivé pour chaque téléphone ou si elle n’a jamais été activé , ou désactivé bien avant leur arrivée au Panama par ex.
Mais si elles sont pareil que les filles de leur génération, elles utilisent des applications qui nécessitent que le système de localisation soit allumé. Et je ne vois pas qu’elles aient pensé à désactivé cette option pour aller au Panama.
Et puis ça porte quand même bien son nom : « service de localisation ». Si il y a bien un moment ou on laisse ce truc ouvert, c’est dans leur situation.
Mais quand bien même seraient elles allé cherché dans les fonctions de leur téléphone, l’une et l’autre, et elles ne l’ont pas fait puisque les experts n’indiquent pas qu’il y ait eu de changement dans les réglages. Donc que ce soit elles ou des agresseurs qui ont utilisé les téléphones, personne n’a touché aux réglages à priori…….. Mais c’est curieux.
Ce n’est pas si compliqué de verifier si le GPS était ON/OFF les jours précédents.
Il suffirait un simple contrôle de la part des autorités.
@Geronimo : Je suis du même avis, j’ai du mal à envisager la thèse criminelle en vue de tous les indices.
Je sais que c’est la thèse la plus envisagée par la majorité des personnes qui évoquent l’affaire, probablement influencés par les articles qu’ils ont lus. A savoir aussi qu’au début des recherches c’est l’une des thèses qui circule au panama. Les filles auraient été enlevées. On ne sait pas encore qu’elles sont passées par El Pianista. Les habitants recherchent même les filles dans les rues, font même de ce que j’ai cru comprendre des marches adressées aux ravisseurs pour que les filles soient libérées.
Il est à savoir qu’il y a un biais du cerveau qui oblige celui-ci à confirmer ses opinions, ses hypothèses coûte que coûte.
Pour exemple : un homme politique est élu, il peut faire les pires choses que ceux qui l’ont élu continueront de le soutenir. C’est renforcé si ces personnes ont soutenu cet homme politique devant d’autres personnes. En fait, il est difficile d’admettre que l’on se soit trompé, d’autant plus que l’on a affirmé haut et fort ce que l’on pensait. Le cerveau ne peut pas admettre qu’il se soit trompé contre l’avis des autres, et va ainsi trouver des excuses avec des « oui mais ».
Ici on peut observer ce biais chez certaines personnes qui ont été persuadées que les filles ont été enlevées. Parmi les habitants, les lecteurs de l’époque ou notamment via l’un des avocats qui n’en démord pas depuis le début.
Peuvent arriver tous les indices possibles que les personnes continueront à chercher une échappatoire pour conserver leur position. D’autant plus comme indiqué précédemment, lorsque ces positions sont faites devant la presse par exemple, où il est plus difficile d’admettre ensuite ne serait-ce même une simple possibilité ou éventualité de s’être trompé.
– On retrouve les téléphones portables avec des appels d’urgence : « oui mais » la fréquence est bizarre, on a du essayer de faire croire que c’était les filles qui appelaient…
– On retrouve l’appareil photo : on pense au début que les filles ont voulu montrer quelque chose, donner des indices sur ce qui leur arrive, qu’elles étaient prisonnières etc. On découvre qu’il s’agit d’un même lieu, probablement des signaux de détresse lancé au ciel avec leurs flashs : « oui mais » le criminel a du passer 3h dans la nuit et le froid dans la jungle pour faire croire que les filles étaient encore vivante, il s’agirait d’une mise en scène…
– Concernant le sac : Le criminel l’a laissé, il a été « déposé »
– Concernant les os, étant donné que la thèse originale est l’enlèvement et donc qu’elles n’étaient pas dans la jungle : « oui mais » quelqu’un a du enterrer les os pour faire croire qu’elles étaient dans la jungle.
– Cela va même jusqu’aux photos, où au début vu qu’on parlait d’enlèvement contradictoire avec le fait que les filles soient sur El Pianista, certains vont même (comme Juan) jusqu’à dire « oui mais » les photos ont été trafiquées, quelqu’un les a photoshoppées, s’est amusé à prendre des photos, sélectionner les filles sur d’autres, les insérer, etc.
Absolument tout est remis en cause. Le moindre indice est vu comme objet de manipulation. Le criminel aurait été donc notamment amené à passer des appels dans la jungle les jours suivants au risque d’indiquer une position, lancer 90 flashs durant 3h au risque d’alerter les secours, photoshopper des photos sur son ordi pour les insérer sur la carte mémoire, mis en scène le lieu des photos, sans compter qu’il aurait du déplacer les corps entier (vu qu’il n’y a pas de trace de démembrement) dans la jungle afin d’éviter le sentier où il serait vu… Et tout cela pour un crime où la majorité des criminels se contenteraient simplement de laisser les corps sur le lieu de crime, voire les dissimuler sous des feuillages pour retarder la découverte le temps de s’enfuir.
Ce biais n’est pas forcément conscient ni malhonnête. Mais il est reproduit pas tous ceux qui s’intéressent à cette histoire à cause de son hypothèse criminelle. Même ceux qui font énormément de recherches sur l’histoire vont involontairement rechercher tout ce qui irait dans le sens de leur version.
Ainsi on verra sur la majorité des sites parler de cas d’agressions en amérique du sud, notamment de la touriste allemande agressée par un groupe de personnes ivres venues à sa recherche, en décembre 2017 au Panama.
Mais peu de personnes (voire quasi personne) parleront de la colombienne qui s’est perdue sur El Pianista en juillet 2016 alors qu’elle était accompagnée de 2 personnes. Pour une raison très simple, c’est que cela va à l’encontre de toutes les thèses criminelles selon lesquelles il serait « totalement impossible » de se perdre sur le chemin. Preuve que ce n’est pas si impossible, puisque quelqu’un réussit à s’y perdre 2 ans après les filles, malgré les panneaux installés et les chemins nettoyés depuis.
@Geronimo : Pour ce qui est de la peur, j’ai pour ma part imaginer à un moment que les filles avaient pu être surprises par la venue sur le chemin d’un homme portant à la main une machette. Romain a eu le cas et n’était visiblement pas rassuré. On a tous lu que c’était normal pour le lieu, mais les filles le savaient-elles ? En avaient-elles vu auparavant sur le chemin ? Si elles avaient soudainement eu peur d’un tel individu peut-être auraient-elles quitté le chemin pour se cacher. Il me semble qu’après le mirador le chemin peut aisément être quitté.
Pour ce qui est de l’envie de faire des photos, il est vrai qu’on lit un peu partout que Lisanne aimait la photo, pour autant à ma connaissance elle n’est pas photographe. Dans ce dernier cas, ce n’est pas un compact qu’elle aurait emmené mais un reflex. On peut voir que l’appareil photo sert d’illustration de leur voyage, comme témoignage de leurs journées. Elles se prennent en selfie, se passent l’appareil, etc. Il n’y a pas de photo de « photographe ». J’ai lu que toutes les photos étaient d’ailleurs prises en mode « Auto », là où un photographe passerait en mode « manuel ».
Il s’avère que j’ai fait de la photo, j’ai intégré un club. Avant d’avoir mon reflex, j’ai effectivement eu un compact, plus facile à transporter mais surtout moins cher. Je m’en servais durant les vacances pour le côté pratique mais je ne faisais pas des centaines de photos d’un lieu avec. Si les filles marchent depuis 3h, Lisanne a fait ses photos d’illustration si tous les chemins se ressemblent, une fois qu’elle a pris une faille elle ne va pas toutes les prendre. L’appareil photo est par ailleurs rangé dans son étui, probablement dans le sac (tout comme les portables visiblement, sûrement pour ne pas gêner la randonnée). Elles prennent donc des photos quand elles s’arrêtent, prennent quelque chose dans le sac, etc. Le mirador par exemple est un point de paysage (d’ailleurs certains sauraient de quel côté se trouvent les montagnes que l’on voit derrière elles, s’il s’agit du nord ou du sud ?, si on peut y voir par exemple le haut de la montagne suivante en suivant le sentier après le mirador). La première Quebrada est aussi un point « remarquable » qui présente une nouveauté par rapport au chemin précédemment parcouru, la rivière. La dernière photo est une photo qui est « construite » comme on dit en photo. Kris n’est pas centrée, Lisanne cadre le paysage dans lequel elle intègre Kris. A cet instant selon moi Lisanne n’est pas inquiète, elle n’aurait pas sorti son appareil de son sac puis de son étui pour prendre la peine de faire une photo s’il y avait un souci. Pour le fait qu’il n’y ait pas de photo de la seconde Quebrada, si des photos ont été prises à la première, inutile de refaire d’autres photos à chaque Quebrada. D’ailleurs au passage, Mario parle de cascade pour la seconde Quebrada, mais il ne s’agit pas d’une cascade comme les Lost Waterfalls par exemple avec d’énorme chutes d’eaux de dizaine de mètres de hauteur. La seconde quebrada, doit descendre de 1 mètre environ.
Pour info une Quebrada est la ligne qui démarque deux montagnes (quebrar = couper/casser), il est effectivement possible Mario que la deuxième Quebrada soit dans le prolongement de la première.
Là où je m’interroge sur les photos, c’est qu’effectivement Lisanne la prend parce que le paysage est sympa. Si elles s’étaient simplement arrêtées (en tout cas Lisanne semble rester en hauteur tandis que Kris avance) alors Lisanne aurait peut-être demandé à Kris de la prendre également en photo. A moins que Kris ne revienne pas au niveau de Lisanne ce qui voudrait dire qu’elle poursuit le chemin et donc que Lisanne range son appareil pour la suivre. En tout cas, il n’y aurait pas eu de long arrêt sur cette Quebrada, car Kris à les jambes sales. Je pensais au début vu la tâche sur son short qu’elles avaient pu se poser un peu. Mais si tel avait été le cas, Kris en aurait profité pour se nettoyer/laver les jambes. Peut-être est-elle tombée ou a glissé auparavant.
Pour le GPS : Il me semble avoir lu que le téléphone ne possédait pas l’option. J’avais été voir le modèle et j’avais vu qu’il devait en être doté. Mais peut-être s’agissait-il d’une première série ou que l’option n’existait pas au Pays-bas. Il faudrait vérifier, certains appareils n’ont pas les mêmes caractéristiques en fonction du pays de destination.
En tout cas j’ai en tête qu’il ne s’agissait pas d’une option non activée, mais non disponible.
Sur cette question de localisation des téléphones, il me semble que quelqu’un souhaitait les étudier, expliquant qu’il était possible d’avoir des infos sur leurs positions, mais que cela n’a pas été fait. Peut-être par manque de confiance ou de moyens (argent).
@Truci : Pour le fait d’insister avec les portables. A deux reprises le lendemain, 2 avril, les téléphones tentent d’appeler deux fois les urgences successivement (911 + 112).
Pour ce qui est de la branche avec les morceaux de sac rouge, à priori le sac ne se serait pas accroché, certains ont montré que le sac était noué aux branches nécessitant l’action d’une personne pour l’attacher.
@Mario : 2 chaussures ont été retrouvées dans la jungle. Il y en a une qui n’est quasiment jamais mentionnée. Dans un article, il semblerait qu’il y avait une possibilité que l’une des filles avait emmené deux paires. Il s’agit d’une chaussure bleue.
De même, suite à la recherche de l’équipe privée qui entend un cri aigu, un jet de « canette », quand elle descend sur le lieu elle trouve un vêtement bleu rempli de « larmes ». Les parents indiquent qu’il n’appartient pas à leurs filles. Mais rien n’empêche que l’une des filles ait acheté un vêtement durant leur voyage.
Ils trouvent également un « K » tracé sur un arbre.
Il serait intéressant de retrouver cet arbre. Après, en fonction de son emplacement déterminé si la piste est sérieuse.
Comme il s’agit d’une équipe privée, il faudrait vérifier les dates. Il me semble que c’est après la fin des recherches. il est possible que ce témoignage soit monté de toute pièce pour obliger les recherches à reprendre pour retrouver leurs filles. C’est une possibilité à prendre en compte. Mais dans ce cas, je pense que les parents auraient affirmé qu’il s’agissait du haut de l’une de leurs filles.
@Mario : Effectivement il n’y avait pas de lune le soir du 1er avril. C’est ce qui est étonnant sur l’usage des portables. Si l’on considère que la nuit tombe vite là où elles sont ou en tout cas l’obscurité, il est difficile de ne pas allumer son portable juste pour s’éclairer de temps en temps pour se rassurer. Même si les filles sont 2 et donc peuvent se rassurer en se parlant, qu’elles ont conscience qu’elles sont potentiellement perdues et qu’il faut économiser leur batterie (je ne sais pas combien de barres cela représente sur leurs portables, peut-être 2 sur 4 ou 2 sur 5…) il est tout de même étonnant qu’aucune n’ait craqué à allumer son portable pour avoir une « veilleuse ». Effectivement la nuit sombre, il y a énormément de bruits dans la jungle, non rassurants.
L’idéal serait d’avoir le rapport complet sur l’utilisation du téléphone pour voir si tout ce qui a été récupéré était complet où s’il s’agissait uniquement des données qui ont pu être retrouvées (des données parmi d’autre données plus importantes mais non récupérées).
J’ai longtemps cru que la rivière que l’on voyait sur la carte près de la frontière de Bocas del Toro était la fin, alors qu’en réalité il s’agirait de la source, le changuinola débutant au sud pour poursuivre son chemin vers le nord. Ce qui réduirait la zone que j’imaginais. Les restes ayant pu remonter au Nord du Changuinola et non descendre vers le sud. Ce qui effectivement impliquerait que la zone où les filles seraient restées serait plus proche, mais ce qui voudrait aussi dire que leurs restes ont pu remonter beaucoup plus loin au nord.
@Truci : Pour ce qui est de l’appareil photo, je pense qu’elles ne l’utilisent pas parce que pour elles ce n’est qu’un appareil photo. Elles n’en voient pas encore la manière de l’utiliser autrement qu’en appareil photo. Elles ne l’ont probablement pas utiliser afin de s’éclairer. Il s’agit d’un compact, l’écran derrière est minuscule. Elles auraient pu regarder leurs photos passées pour se rassurer cette première nuit, voire plus tard regarder leurs photos pour se remémorer les bons moments, mais non pour s’éclairer, cela ne renvoie pas suffisamment de lumière la nuit. Peut-être que c’est au bout du rouleau la nuit du 7 au 8 avril qu’elles prennent l’appareil pour revoir des images rassurantes ou pour se préparer à « partir », revoir des personnes qu’elles ont croisé, des visages souriants, etc. Et que c’est à ce moment là que ça fait tilt et qu’elles prennent conscience de la possibilité de lancer des flashs.
@Charles : Les déchets se trouvaient à 3km de la Pandura mais on n’a pas plus d’indications me semble-t-il. Il faudrait regarder mais il me semble que sur le chemin de la Pandura (je peux me tromper) elles auraient vu les lumières de la ville et que d’ailleurs le soleil taperait jusqu’à 19h30. Il me semble que ce n’est pas caché derrière des montagnes. Mais je n’ai pas vérifié.
Je crois pas mal à l’idée de simuler la position du soleil en raison des horaires, de l’appel du 2 avril, 30 minutes après le levé du soleil et d’un probable assombrissement de la jungle vers 17h. Comme on a dit précédemment la nuit est noire, sans lune. Les filles, si elles sont perdues, n’ont pas bougé durant cette nuit. Ce qui veut dire qu’elles s’arrêtent et qu’elles reprennent autour de ces horaires. Grosso modo on pourrait déjà dire vu la course du soleil qu’elles se trouvent dans la cuve, derrière les montagnes, sur celle de gauche après le Mirador (là où se trouve la clairière de la vidéo) et que Mario indique par sommet de l’autre montagne (elle cacherait le soleil à partir d’une certaine heure à déterminer). Probablement plutôt sur la partie haute de cette montagne, vu qu’elles se remettent en mouvement 30 mn après le levé du soleil.
J’ai trouvé ce site :
https://www.sunearthtools.com/dp/tools/pos_sun.php?lang=fr
Vous pouvez indiquer les coordonnées dans la zone de recherche comme par exemple la deuxième Quebrada : 8.84521740,-82.42416080
et modifier l’année, mois, jour et heure.
Il y a tout plein d’outils sur ce site, mais j’avoue ne pas avoir encore trouvé comment l’exploiter au mieux. L’idéal serait d’avoir une simulation en fonction du relief de l’étendue des ombres sur la zone.
Pour Mario, il me semble que sur Google Earth, en s’inscrivant il y a une possibilité de revenir sur les images des années précédentes qui peut être peuvent améliorer celles actuelles et donner plus de détail. J’essayerai de créer un compte pour voir.
Pour ce qui est de l’agression des filles sur le chemin, s’agissant de la saison touristique, qu’il y a du passage sur celui-ci, cela semble compliqué (pas impossible). Les filles sont 2, il aurait fallu être au moins 2 pour les immobiliser. A moins de les éliminer directement l’une après l’autre (pas de coups de feu, pas de cris des filles). Qu’aurait-on fait des corps dans les deux cas ? Imagine-t-on quelqu’un ou deux personnes transporter 2 corps (je ne sais pas leur poids mais sûrement autour de 45-50kg) sur le sentier pendant 3h avec le risque que cela comprend, sans compter la difficulté du terrain mais aussi de la charge. Il aurait fallu être un légionnaire pour porter une telle charge sur un tel terrain et dans de telles conditions climatiques. De même pour les transporter discrètement en s’enfonçant dans la jungle. Quel intérêt d’ailleurs si elles ne sont plus… Cela pourrait être pour les cacher dans la jungle, mais si proche du Mirador les équipes de recherche les auraient peut être découvertes rapidement…
Merci de ces commentaires très detaillés.
Les portables étaient équipés de GPS, sans aucun doute.
J’ai possedé moi même un SAMSUNG GALAXY S III et il avait bien du GPS en 2014.
Italie où Pays-Bas il ne fait aucune difference, l’appareil est équipé de GPS n’importe dans quel pays il a été fabriqué.
ici vous pouvez verifier comment le GPS du SAMSUNG GALAXY S III foncionnait:
https://deviceguides.vodafone.ie/samsung/galaxy-s-iii/explore/choose-gps-settings/
ici pour le iPhone4 de Kris
https://support.apple.com/kb/SP587?locale=en_US&viewlocale=fr_FR
le site « sunearthtools » est magnifique!
Merci!
Oui, il n’est pas simple, mais il a l’air d’avoir pas mal d’outils qui pourraient être intéressants. En tout cas on peut déjà choisir un point et avoir l’angle du soleil en fonction de l’horaire.
Pour le portable de Lisanne, il s’agit d’un Galaxy S3 « mini » si je ne me trompe pas.
le SAMSUNG GALAXY S III Mini était aussi équipé du GPS:
https://assistance.orange.fr/mobile-tablette/tous-les-mobiles-et-tablettes/installer-et-utiliser/communiquer/gerer-les-contacts/samsung-galaxy-s3-mini-nfc-activer-la-fonctionnalite-gps_173049-721007
Oui apparemment il y a la possibilité de l’utiliser mais celui-ci n’est pas installé. Apparemment il faut installer un logiciel de mapping, sur le lien ci-dessus c’est orange maps apparemment.
Sur le lien suivant, la marche à suivre pour activer le GPS de S3 mini :
https://comment-reparer.com/geolocalisation/comment-activer-et-utiliser-le-gps-sur-samsung-galaxy-s3-mini/
« Avant de vous lancer dans toutes les manipulations destinées à utiliser le GPS sur votre Samsung Galaxy S3 mini, assurez-vous que l’application Google Maps soit installée. Il vous suffit en effet de la rechercher. Si elle n’est pas disponible sur votre appareil, alors allez sur Google Play Store où il vous suffira de taper “Google Maps” dans la barre de recherche et l’installer. »
Peut-être est-ce cela le problème. Il y a la marche à suivre ensuite, mais peut-être qu’elles n’avaient déjà pas l’appli google maps sur leur tél.
Autre passage du lien ci-dessus :
« De plus, vous devez impérativement activer le Wifi ou les réseaux mobiles car sans cela, le GPS ne pourra pas fonctionner. »
@JERRY
C’est paradoxal, vous reprochez aux autres ce que vous faites vous-même… Être bloqué dans ses certitudes.
Pour être honnête je dois admettre qu’aujourd’hui il est beaucoup plus simple d’activer le GPS sur les smartphones.
En fait il suffit d’appuyer sur un bouton pour l’activer / le désactiver.
En 2014, on peut noter aux liens que j’ai mis, il était bien plus compliqué 🙁
C’est à dire que je crois que les filles n’avaient tout simplement jamais activé leur GPS.
On parle ci-dessus des GPS des téléphone portable, mais pour info une photographie contient également des métadonnées qui peuvent être récupérées simplement avec la photo. Il s’agit de ce que l’on nomme les EXIF.
On peut d’ailleurs trouver des sites sur Internet pour les récupérer si on a la photo originale, comme exifinfo.org par exemple. Ci-dessous un exemple de ce que cela peut donner sur une photo des filles récupérée sur Internet :
https://zupimages.net/up/20/37/7x6l.jpg
Parmi ces nombreuses infos que l’on peut récupérer d’une photo, il y a les coordonnées GPS si l’appareil photo en est doté. C’est ainsi d’ailleurs que certaines agences de renseignement identifient des cibles dans divers pays, au milieu même de déserts, pour y envoyer des drones surveiller discrètement la zone ou l’attaquer. A partir d’une seule photo postée sur un réseau.
Dans le cas des filles, ce qui est regrettable, bien sûr le manque de chance avec les portables mais également avec l’appareil photo. Elles ont avec elles selon ce que j’ai lu un Canon Powershot SX270 HS qui ne possède pas de localisation GPS, alors que le suivant, le SX280 HS est doté d’une antenne GPS. On aurait pu avoir les coordonnées précises des photos de nuit, juste en un clic sur Internet…
@JERRY
Ainsi si vous pouvez vérifier toutes les photos , vous pouvez vérifier celles qui ont été prises par l’Iphone de Lisanne et être sur que son Iphone n’avait pas de GPS. Idem pour les photos prises avec le Samsung de Kriss.
Et vous pouvez même faire la même chose avec d’anciennes photos prises par Kriss et Lisanne avec leur téléphone respectif et savoir si avant , en Hollande, elles avaient ou non activé le GPS sur leur appareil. Right ??
Est-ce que les EXIF que vous avez postés ci-dessous appartiennent bien à la photo qu’on voit de Lisanne?
Je vous demande parce que j’ai noté un détail très intéressant dans les EXIF.
@Truci : Il faudrait avoir les photos originales mais oui on devrait voir apparaître le GPS et les coordonnées.
@Mario : La date ? Une partie doit être de la photo mélangée avec l’appareil qui a dû enregistrer la photo avant de la poster sur un site. La date s’il s’agit de cela peut donc être celle de la mise en service d’un ordinateur. Pour cela qu’il est important que la photo soit originale pour être sûr d’avoir les bonnes données. Si photoshop est utilisé cla apparaît aussi.
Pour des infos sur les photos, voici une photo que j’ai trouvé qui semble être originale (ou en tout cas doit s’en approcher). Pour l’obtenir j’ai fait une recherche avancée d’image sur Google en sélectionnant la taille de l’image « Grande » pour être sûr d’éviter les photos redimensionnées qui inondent les sites et « Panama » pour la région.
J’ai testé la première image issue d’un article web de Panama america du 2 novembre 2014.
Voici les données EXIF de la photo pour que vous puissiez comparer ce que l’on peut trouver sur une photo originale :
https://exifinfo.org/detail/CSrt2yvDH5g6YmIl8q9jwQ
Vous remarquez que l’appareil photo est indiqué, ainsi que la date de prise de la photo (il me semble effectivement que l’appareil était réglé sur 2013), l’horaire original (les données qui circulent ont rapporté celle-ci à l’horaire local), le mode utilisé « AUTO » comme je l’avais indiqué sur l’un de mes commentaires précédents, le flash non utilisé, le numéro du fichier (102-0500), il s’agirait donc de la photo 500, on voit que le mode de détection du visage est activé , etc.
Tout un tas de données donc, dont celle-ci « GPS Version ID 2.3.0.0 », il y aurait donc peut-être un système dans cet appareil. A vérifier, j’avais lu un mode d’emploi combiné du 270 et 280 où apparaissait (280) sous l’utilisation du GPS, mais peut être que le 270 en est également équipé mais n’a pas les mêmes fonctions.
Une autre donnée : « Date/Time Original 2013:04:02 00:01:44Z » qui apparaît sur la dernière colonne. Je ne sais à quoi cela pourrait correspondre par rapport à la première indication de l’horaire : « Date/Time Original
2013:04:01 19:01:44 »
Un décalage de 5h, peut-être la mise à jour de l’horaire local UTC-GMT5, auquel cas peut-être le GPS qui donne cette info.
Si besoin, la photo que j’ai utilisé :
https://d4.panamaamerica.com.pa/sites/default/files/imagenes/2014/11/02/holandesas1_0.jpg
Provenant de l’article de Panama america :
https://m.panamaamerica.com.pa/nacion/realizan-funeral-de-holandesa-lisanne-froon
Ce qui peut laisser penser que ce journal a peut-être d’autres photos de l’affaire.
Comment les a-t-il obtenues ? En tout cas je regarderai voir si on peut avoir les autres de cette manière.
Ce sont des données que je recherchai justement pour m’assurer des photos qui circulent.
Ils en possèdent bien d’autres, voici la 499 qui précède de 6 secondes celle postée juste avant :
https://exifinfo.org/detail/89t-k28vAckIIn2tNKvbuQ
Je ne vais pas tous les faire, je serais obligé de créer un post pour chacune en raison du lien, mais je verrai si je peux de mon côté toutes les récupérer et faire une synthèse par exemple.
@JERRY
Et oui les photos sont édifiantes en ce sens que si je ne me trompe pas, il y e a une qui est prise avec la vallée de Boquete à l’arrière, et la le ciel est bleu et il y a du soleil.
L’autre à mon avis est prise vers le Nord, et donc comme il y a la jungle , l’humidité est beaucoup plus forte et se concentrent les nuages dans le ciel au dessus de la jungle.
C’est une des raisons qui a amené certains à prétendre que les photos étaient photoshopées ou pas prises le même jour.
Et en fait dans la première photo elle nous dit : « derrière moi c’est l’Amérique du Sud » et dans l’autre photo prise juste après, elle nous dit « et la maintenant derrière moi , c’est l’Amérique du Nord ».
Un GPS dont l’unique fonction serait de mettre a jour l’horaire mais pas plus ? C’est peut être possible…….
Je dis ça parceque parceque par ex pour les radios il y a comme vous le savez un système RDS.
Ca permet de capter un certains nombres de signaux et d’informations, L’heure par ex (CT, Clock time) des infos sur la nom de la radio, l’émission qui passe, le titre d’une chanson etc
https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Data_System
Or il se trouve que pour mon travail, j’ai été amené à faire du suivi développement et production pour différents produits électrique, injection plastique et un peu d’électronique.
ET il se trouve que par ex , sur une petite radio nous voulions mettre le RDS mais qui coutait , à l’époque USD 2 par pièce…..Donc ça faisait exploser le prix.
Et alors que nous allions abandonner l’idée, le fournisseur nous avait proposé une sorte de faux RDS , qui était en fait un composant de moindre qualité, et qui n’avait que la fonction CT (clock time) c’est à dire qu’à chaque fois que la radio captait le signal RDS, elle ne lisait que le signal CT parmis toutes les infos du signal et mettait à jour l’heure de l’appareil en conséquence.
Donc je me demande si il est possible que pour cet appareil d’entrée de gamme, il n’y aurait pas la même manip qui utiliserait disons sinon un GPS mais une des qualité du GPS consistant à mettre l’heure à jour en fonction du lieu .
Il serait utile d’avoir une photo originale parmi celles prises pendant les vacances à Bocas del Toro
@Truci : J’ai lu sur un forum que la version GPS ID 2.3.0.0 pouvait être mise par défaut.
J’ai vérifié avec un autre site d’EXIF et la version GPS était laissée vide.
J’ai par ailleurs testé l’image sur un site de localisation qui cherche les données GPS d’une photo pour indiquer une position, mais sans résultat.
Pour ce qui est de retrouver les photos originales ce n’est pas si simple, je viens d’y passer quelques dizaines de minutes sans résultat. Il faudrait trouver un site d’information de l’époque qui aurait pu récupérer des photos plus ou moins légalement auprès des autorités, des avocats, des familles…
est-elle originale?
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/214y.jpg
@MARIO / JERRY
je me demande si les photos sur le site de Juan des photos ne seraient pas des originales.
Vous êtes déjà allé sur son annexe
C’est sur son annexe Google album photo : https://photos.google.com/share/AF1QipOaDcK-zyudR_UXP4xNvvSpKhbEUNHFkl1cvaGaZrvkiKqkgSL0BK5mjUL2SGcDjw?key=UjkzUHpsRmtLNUc2RlphdjVTWHRZSVEySjNYS0NR
Est-ce que Romain ne nous avait pas dit que il avait eu un contentieux avec Juan au sujet de photos ??
Il faudrait le lien URL direct sur l’image ou simplement le lien de la page où je pourrais trouver celle-ci.
Pour tester les images, généralement il suffit de cliquer droit dessus et de faire « afficher l’image ». Elle s’affiche alors seule et l’on peut copier l’adresse de celle-ci dans la barre d’adresse. ensuite il suffit de copier le lien sur exifinfo.org par exemple.
De nombreuses photos sont de bonnes qualités mais ne possèdent pas les données EXIF d’origine.
Pour aider à en trouver, comme indiquer sur les données EXIF des deux photos du mirador mises ci-dessus, celles-ci sont des photos 4/3 de taille 1024 X 768. Cela peut aider sur une recherche Google.
J’ai essayé avec une des photos de Juan, mais non, elle ne semble pas une originale…
https://exifinfo.org/detail/OjLkNnZhcgo6YUKjWASJLg
@Truci : J’en ai fait quelques unes de ce site mais sans succès, elles ne sont pas originales (en tout cas les quelques que j’ai testé.
J’ai l’impression de plus que la majorité de ses photos sont issues de vidéos BNN, auquel cas, les EXIF d’origine n’apparaitront pas ou alors photoshoppées.
Pour ma part je n’ai effectivement pas confiance sur le travail de Juan, il y a beaucoup de montages sur les photos et certaines se retrouvent sur Internet alors qu’elles sont truquées, notamment parce qu’il cherche à démontrer que les filles auraient été rajoutées sur les photos via photoshop parce que sa thèse si je ne me trompe pas doit être qu’elles ont été enlevées ailleurs que sur El Pianista, qu’elles n’y auraient peut être même jamais mis les pieds et que tout ne serait qu’une énorme mise en scène. C’est un exemple qui illustre ce que je disais plus haut sur le biais du cerveau. J’imagine que Juan doit être l’un des premiers à s’être intéressé à cette histoire, sa première hypothèse devait être celle que je viens d’énoncer ci-dessus. Etant le premier il a attiré les personnes intéressées par l’histoire, il a évoqué sa thèse et a du progressivement se retrouver bloqué par celle-ci. A la découverte du sac, des photos, de données téléphoniques, des restes, son cerveau s’est retrouvé devant 2 choix, reconnaître devant tout son public qu’il avait pu se tromper ou alors se réconforter en imaginant qu’absolument tout ne serait que manipulation, lui permettant ainsi de garder la face.
Certains critiquent aussi que plusieurs photos qui apparaissent sur le site ne sont en réalité que diverses versions d’une seule et même photo retravaillées. Il me semble que la numérotation n’est pas fiable de ce fait. Que plusieurs numéros sont en réalité des photos récupérées sur internet mais d’une même photo.
@JERRY
Oui, nous sommes d’accord sur Juan comme déjà dit, mais bon je m’étais dit que peut être dans tout son « bordel » il aurait pu avoir des photos originales……….
ici je crois qu’on est tous d’accord sur Juan
Quand je vois les cheveux de Kriss sur cette photo, je me dis que la photo de nuit montre un cadavre, pas une personne en vie.
Et du reste, la photo de Jerry avec le filtre pour terrible qu’elle soit, me confirme dans l’hypothèse que c’est l’arrière de la tête , penché en avant, et les taches sombres correspondent à des vertèbres saillantes, voir des trous dans le peau pour ces vertèbres. C’est un corps en cours de décomposition pour moi.
Photo de Jerry : https://1.bp.blogspot.com/-YneFbq6tXK8/Xyw3hAKSCfI/AAAAAAAADKg/qauQP-74YaQjhoEKafihkES8U2ul0BV4QCLcBGAsYHQ/s640/cqzT2vd.png
Les cheveux sont comme une perruque sur un mannequin or le cuire chevelu n »est plus irrigué ce qui donne cet effet à mon avis mais comme je l’avais déjà dit avant, avec les ongles, les cheveux continuent de pousser après la mort pendant un certain temps. Les stocks de kératine dans le bulbes sont suffisants pour les maintenir et les nourrir en les rendant raides comme ceux d’une perruque.
@MARIO /JERRY
Je comparais la photo mise par Mario : https://www.zupimages.net/up/20/37/214y.jpg avec la photo de nuit de Kriss.
C’est pour ça que les coiffeur masse le cuir chevelu souvent parceque ça facilite la circulation du sang et ça à une influence sur la tenu des cheveux. La comme il n’y as plus de circulation du tout, les cheveux ne tiennent plus que par les bulbes et la réserve de kératine dans le bulbes. Et ça donne cet effet perruque.
Et évidemment les cheveux ne sont pas gras car c’est la peau qui « graisse » et qui de ce fait provoque les cheveux gras , toujours à partir des racines du reste. La la peau n’est plus irrigué donc elle ne produit plus rien. Donc les cheveux sont comme planté sur un crane sans vie, effet perruque.
En effet, les deux photos semblent même représenter deux personnes différentes…
@MARIO JERRY
Et si on accepte l’idée que non seulement Kriss est morte, que sa mort date déjà de quelques jours , et que c’est bien Lisanne qui prend cette photo. Alors ça pose la question de savoir pourquoi Lisanne est encore la ? Et-elle revenu à l’endroit ou elle avait laissé Kriss blessé ? Pour finalement la retrouvé morte ?
Ou est-ce que Lisanne est bloqué avec Kriss morte dans cet endroit et est dans l’impossibilité de partir ? Par épuisement physique ? Peut être blessé ? Peut être prise parfois d’hallucinations.
Est-il possible que ces photos de nuit ne soient pas des tentatives de réponses à des signaux mais une tentative de vérifier la présence de prédateurs ? Voire de les éloigner ?
Car si Kriss est morte depuis un moment, les prédateurs l’ont senti et commencent à roder pas loin.
Dans ce cas la fin de vie de Lisanne a été absolument abominable.
La photo nocturne de Kris est emblématique, car elle peut nous ouvrir deux scénarios différents:
– si elle fut prise « par hasard », cela signifie que Lisanne était en train de prendre des photos pour d’autres raisons et elle a immortalisé la tête de Kris sans une raison particulière;
– si elle fut prise « volontairement » alors cela signifie que Lisanne avait un but bien précis en prenant cette photo: lequel?
Une autre chose qui m’a toujours intrigué: la bouteille d’eau.
Est-ce qu’on a fait des analyses chimiques sur le contenu?
Si l’eau était en fait celle contenue à l’origine, cela aurait été vraiment étrange …
Qu’en pensez-vous?
@MARIO
Je ne sais pas mais si c’est comme le reste (téléphones, appareil photo …etc) , tout à été souillé, impossible de prendre en compte les empreintes, impossible de prendre en compte l’ADN. Alors pour l’analyse de l’eau dans la bouteille…….Je ne me souviens pas avoir entendu du moindre résultat concernant cette eau.
Évidemment si ont avait trouvé que le reste d’eau dans cette bouteille n’est pas de l’eau de rivière ou de pluies mais bien de l’eau minérale conditionnée, alors ça voudrait dire qu’elles seraient mortes le jour même de leur disparition, ou que le sac et son contenu leur auraient été enlevés dès le premier jour.
Pour ce qui est de la prise volontaire de la photo de Kriss, je pense que si ce n’est pas pour répondre ou tenter de répondre à des signaux, alors ça peut réellement être une volonté d’éloigner des bêtes ou de vérifier si li n’y a pas des prédateurs qui trainent. Elle a pu entendre quelquechose qui tranchait pas rapport aux bruits habituels de la jungle, et vérifié ou tenter d’éloigner. Mais la seule objection dans ce cas c’est pourquoi ne leur est-il jamais arrivé de faire ça avant ? Car elles ont déjà passé plusieurs nuits dans la jungle et/ou à cet endroit.
Peut être le cadavre de Kriss à finit par attirer des bêtes qui jusqu’alors ne s’étaient pas manifestés…….
Et la tentative d’éloignement de bêtes me semble aussi possible du fait que Lisanne fait des photos sur une longue durée , pendant 3/4 heures. Aurait elle fait des photos pendant 3/4H pour répondre à des signaux si ceux ci s’étaient arrêté assez vite ?
Il est imaginable que durant ces quelques heures , elle a perçut autour d’elle , en hauteur ou même au même niveau que leur « campement » des grognements, des grattages etc.
Et un peu comme une guerrière retranchée, elle passe plusieurs heures à repoussé ou à tenter d’effrayer ces prédateurs. Ça aurait pu être des chiens de brousses par exemple , qui sortent la nuit et chasse en groupe.
Elle prend une photo près de la pierre avec le « miroir » et la l’angle de la photo montre qu’elle n’est pas debout, elle est à demi -gisante. Puis une autre photo de la pierre avec la branche qui est peut être plus petite et plus basse que l’autre pierre, donc même si elle est à demi-gisante, l’angle de la photo est en plongée.
Et elle fait une photo vers le corps de Kriss. A chaque fois pour ces photos la on peut imaginer qu’elle croit ou qu’elle entend vraiment quelquchose, qui gratte, qui bouge ou qui grogne, et elle donne un coup de flash dans la direction de cette présence hostile.
oui, l’analyse de l’eau dans la bouteille aurait pu nous aider à clarifier si les filles avaient effectivement passé deux/plusieurs jours dans la jungle ou s’elles avaient été enlevées depuis le premier jour (mortes le premier jour me semble improbable).
Mais dans cette affaire il y a eu un amateurisme ètonnant 🙁
@JERRY MARIO
J’ai un doute sur l’outil distance de Google earth avec lequel j’ai bien compris qu’il s’agit de mesures à vols d’oiseaux et ne tiennent pas compte de la topographie. Mais quand même , tous ça me semble s’être joué dans un mouchoir de poche et on se dit que c’est vraiment dommage qu’à l’époque il n’aient pas eu de drones avec caméra infra-rouge car la zone n’était pas si étendue depuis le ciel en tout cas.
Par ex, à vol d’oiseau, entre le mirador et la dernière photo, il n’y a que 880 M ……
@TRUCI
oui, disons que <> ça fait approx 1,4 kilomètres à vol d’oiseau.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/bat8.png
oups
« Mirador-Premier Pâturage »
En partant du fait que lorsqu’on revient vers le mirador on va un peu plus vite qu’à l’aller car on explore plus, on ne découvre plus, on rentre donc on s’attarde moins. Elles auraient du parcourir cette distance entre la dernière photos et le Mirador un peu plus vite à mon avis.
elles arrivent à 13H00 au mirador, elles restent un peu pour les photos, à 13h39 plus de connexion donc elles descendent. Et la dernière photo est prise à 13h54.
Elles ont mis 40/45 min depuis le sommet jusqu’à la dernière photo pour faire moins de 1km.
On peut imaginer qu’il faut maximum 30/35 minutes si on ne s’arrête pas et si on marche pour rentrer au Mirador, pas pour découvrir ou explorer.
Mais à 16h39 un appel d’urgence. A 16h51 un autre appel d’urgence. 12 minutes d’écart. Kriss appelle d’abord, et 12 minutes après Lisanne appelle. Donc elles n’appellent pas au même moment. Mais elles n’appellent qu’une fois chacune et plus jamais ensuite ce jour la.
Pourquoi n’appellent elles pas au même moment ? Pourquoi Kriss d’abord ? Des deux filles on aurait pu penser que la plus angoissé des deux serait plutôt Lisanne.
Comme ça ne passe pas, on en déduit qu’elles sont encore après le mirador. Elles se seraient perdu.
Donc elles ne sont pas revenu juste après la photo, elles ont continué encore un peu.OK
Elles appellent 2h30 après la dernière photo. En 2h30 combien de distance peut on faire. Le premier pont de singe est à 4km200. A raison d’1km/ 40, 45 min, elles auraient pu atteindre le premier pont de singe MAIS ça veut dire qu’avant elles auraient croiser la cascade OR pas de photos. Plus de photos du tout du reste jusqu’à la nuit du 7 au 8 avril.
Est-il possible qu’à un moment, Lisanne ait décidé de faire une pause et que Kriss ait décidé de continuer un peu seule ? En disant à kriss, pars en avant , je te rejoins dans 5 minutes. Est-il possible qu’elles se soient perdu en se recherchant l’une l’autre ? Dans ce cas Kriss aurait juste pris son portable avec elle.
Le 2 avril Lisanne appelle 5 fois les urgences.
A 6h58 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
A 10h53 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911.
A 13h56 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911. Le téléphone établit un contact avec le réseau
téléphonique mais les appels n’aboutissent pas.
Alors que le même jour, ce 2 avril, Kriss n’appelle qu’1 seule fois les urgences.
A 8h14 : le téléphone de Kris appelle le 112. Un imprimé d’écran de son téléphone est également pris, suivi par l’action d’un doigt glissant sur l’écran de l’iPhone.
Est-elle fébrile ? Blessé ?
Elles ne sont peut être pas perdu ensemble. L’appel de 13h56 aurait du enclencher un essai de la part de Kriss.
Et si elles sont ensemble et rationnent leur téléphone, alors les appels auraient du être réparti entre les deux téléphones, pas 5 pour Lisanne et 1 seul pour Kriss.
Peut être les premiers jours sont elles perdues mais pas ensemble. Et vers le 3 ou 4 Lisanne parvient à retrouver Kriss blessé , mourante, quelque part, à l’endroit des photos de nuit.
Concernant la photo de Kris, pour moi il s’agit d’une vue de face.
https://preview.redd.it/ojgenm8i71441.jpg?width=1124&format=pjpg&auto=webp&s=995b07beb6deb91ab474e3cd841f211320963866
Au bas de la photo il y a les yeux.
A gauche sur la photo, l’oeil droit est presque fermé, mais la pupille se laisse deviner par un léger cercle au centre de l’oeil. On voit l’oeil dans toute sa longueur, il forme une longue fente sombre. Je pense également distinguer le sourcil au dessus de l’oeil.
A droite, on ne voit qu’un morceau de l’oeil gauche, caché par les cheveux, mais on distingue très bien la pupille, et elle regarde vers la droite de la photo, donc sur sa gauche. Cet oeil est ouvert et fait peur… Par contre au dessus de cet oeil il y a un tache blanche qu’il est difficile de définir. peut être un reflet ou autre chose…
@ANONYME
Si je comprends ce que vous décrivez.
J’ai mis en évidence les yeux et le front sur cette image.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/t294.jpg
Si c’est le cas, je pense que les cheveux vont un peu trop haut pour être simplement échevelés/ébouriffés.
On dirait presque que quelqu’un tire les cheveux de Kris comme sur cette photo.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/kmzx.jpg
@ANONYME
Si je comprends bien ce que vous décrivez.
J’ai mis en évidence les yeux et le contour du front sur cette photo.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/t294.jpg
Si c’est le cas, il me semble que les cheveux vont trop haut sur la photo.
C’est comme si quelqu’un tirait les cheveux de Kris.
Un peu comme sur cette phot.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/kmzx.jpg
@MARIO
Oui je suis d’accord avec vous et je m’étais fait cette réflexion sur le hauteur du crane qui est totalement disproportionnée par rapport à la position supposée des yeux si on considère que c’est un visage de face.
Par ailleurs la photo est coupé et il faut prolongé symboliquement le haut du crane au delà du cadre de la photo en haut.
Mais je suis convaincu que c’est l’arrière du crane.
Je pense que si quelqu’un tirait les cheveux de Kriss, ça ne donnerait pas le même effet et il y aurait plus de cheveux en tension en haut.
Et par ailleurs si on met les yeux comme vous le faite sur votre schéma , alors ça ne colle pas car on voit que dans la zone que j’ai entourée en noir, il y a du vide or à cet endroit ça devrait être plein compte tenu de la position de la tête en mettant les yeux la. https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/90jm.jpg
Oui, mois aussi je crois qu’il s’agit bien de l’arrière du crane.
Je voulais juste comprendre la description de l’anonyme qui avait commenté.
La question des yeux est tout simplement une paréidolie je crois…
Votre dessin n’est pas trop ça. Les cheveux ne sont pas tirés du tout vers le haut. La photo est vraiment évidente, la tête est penchée en avant, donc le haut de la photo correspond au dessus de la tête. Vers la moitié de la photo, on arrive au front, cela se décèle par un changement de l’angle de chute des cheveux. Ensuite plus bas on arrive au bas du front, au dessus des yeux, et la peau commence à se voir. Vous avez entouré correctement l’oeil gauche (partie droite de la photo), mais pas l’autre : l’autre est fusiforme, peut être en partie fermé il se prolonge sur la gauche. Votre cercle rouge n’a capturé qu’une partie de cet oeil, il se poursuit sur la gauche de l’image. Il s’agit d’une tache noire allongée très très visible. Certains disent que c’est une entaille etc…
Concernant la zone en noir, il y a peut-être du vide en effet, à cet endroit l’oeil vient de se terminer et donc le visage est fini, mais les cheveux couvrent tout et on ne voit rien à ce niveau.
Une personne qui commentait la photo sur Youtube a dit qu’elle était coiffeuse et que la photo lui paraissait être des cheveux qui tombaient sur le front, à partir de là tout m’a paru évident : le visage n’est pas de face, mais penché en avant, la plus grosse partie de la photo ne montre que le dessus de la tête.
Mais vous savez, la photo originale fait 4000*3000 pixels, et sur celle-ci on doit pouvoir identifier la chose sans doute possible. A mon avis, les autorités ou autres qui ont analysé les photos en haute définition doivent bien savoir à quoi s’en tenir sur cette image.
mais bon, je ne vois pas des yeux, pas du tout
@MARIO
Voila comment je vois la photo de Kriss : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/13tu.jpg
On voit encore plus en zoomant sur la photo mise par Jerry qui utilise un filtre rouge je crois :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/69lb.jpg
plus ou moins sous l’angle de cette photo
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ehiv.png
Sur cette photo on voit l’oeil et le sourcil, ni plus ni moins.
« NEGATIVE-ALL CHANNELS (RED-BLUE & GREEN) »
Encore une fois, je ne vois pas les yeux…
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/qrm1.jpg
@MARIO
Si les cheveux n’avaient pas été aussi hauts , on aurait pu interpréter comme ça :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/2uvm.png
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/2uvm.png
Mais ce qui ne va pas avec cette interprétation, c’est qu’il y a une masse importante de cheveux au dessus de la ligne noire qui symbolise le crane.
Par ailleurs, même si elle est allongé sur le côté (gauche en l’occurrence), je n’ai pas le sentiment que même en les ayant rabattus vers le haut du crane , ses cheveux aient été suffisamment longs pour redescendre après en cloche comme ça.
Et il y a quand même une grande hauteur entre la ligne du crane symbolique et toute la hauteur de cheveux au-dessus , qui dépasse par ailleurs le cadre de la photo, et qui est assez fournie.
Ou alors il est éventuellement possible d’imaginer que toute la masse de cheveux situés à gauche du visage, sont rabattus du côté droit vers le haut et retombe en cloche vers la droite , au-dessus du crane.
Mais quand je vois votre photo : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ehiv.png , je n’ai pas le sentiment que ses cheveux aient été assez longs pour faire ça.
Et si ce « point » noir que nous voyons derrière ses cheveux était la boucle d’oreille qu’elle portait ce jour-là?
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/43xy.png
J’ai incliné la photo. Voyez-vous mieux les yeux ? La tête semble appuyée sur le côté et un peu tournée d’un côté.
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/j05j.jpg
Oui c’est une bonne trouvaille que cette photo avec la boucle d’oreille point noir.
Ca pourrait être le point noir du bas.
Par ailleurs , grâce à votre photo je vois qu’elle a des mèches plus courtes sur le devant et qu’elles ont un sens, elles vont vers l’arrière .
OR on retrouve ce sens de ces mèches courtes sur la photo de nuit.
J’ai mis ça sur deux photos (obligé de faire deux commentaires…)
Votre photo annotée : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/sbtx.png
La photo de Jerry annotée avec les mêmes mèches et la boucle d’oreiile : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ayel.png
Dans ce cas ça peut signifier qu’elle est encore en vie, et qu’elle remonte ses cheveux pour les secouer et vérifier qu’il n’y a pas un insecte par exemple dans sa chevelure. Elle les remonte et Lisanne mais un coup de flash pour vérifier. Il faut imaginer qu’au delà du cadre en haut elle a sa main dans ses cheveux pour les lever et les secouer.
Dans les cheveux ou dans le cou par exemple, ce qui explique qu’elle prend toute sa tignasse et qu’elle lève tout pour s’assurer qu’elle n’a rien dans le cou.
Il n’y a pas de point noir. La zone noire se poursuit sur la gauche, et il s’agit à mon sens de l’oeil, qui est enfoncé par rapport au front dans sa cavité. Cliquez deux fois sur ma photo pour l’agrandir, puis étudiez ce que vous appelez un point. Cela se prolonge sur la gauche. Il y a des cheveux qui passent par devant un peu partout, mais on distingue très bien le contour de l’oeil. Si vous ajoutez à cela l’autre oeil de l’autre côté, vous avez les deux yeux bien visibles. La tête est penchée comme si elle allait donner un coup de tête, mais elle est apparemment appuyée sur quelque chose du côté gauche.
@ANONYME
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/mypr.jpg
Ok en zoomant on semble bien voir un œil, en tout cas avec le filtre mis sur la photo de Jerrry.
Mais je ne vois pas l’oeil droit
L’oeil est plus gros que cela. On est plus proche du visage que vous ne pensez :
J’ai entouré les deux yeux. Celui de droite (en fait le gauche) n’est qu’en partie visible, mais on voit très bien la pupille et le regard. Il n’y a pas d’oreille visible.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/lmul.jpg
@MARIO
Oui c’est une bonne trouvaille que cette photo avec la boucle d’oreille point noir.
Ca pourrait être le point noir du bas.
Par ailleurs , grâce à votre photo je vois qu’elle a des mèches plus courtes sur le devant et qu’elles ont un sens, elles vont vers l’arrière .
OR on retrouve ce sens de ces mèches courtes sur la photo de nuit.
J’ai mis ça sur deux photos
Votre photo annotée : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/sbtx.png
La photo de Jerry annotée : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ayel.png
J’ai incliné la photo. Voyez-vous mieux les yeux ? La tête semble appuyée sur le côté et un peu tournée d’un côté.
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/j05j.jpg
Dans l’image ci-dessous j’ai délimité l’oeil droit et le sourcil :
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/x7u7.jpg
Et dans l’image ci-dessous j’ai délimité l’oeil droit et le sourcil :
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/x7u7.jpg
Rectificatif, en fait Kriss à les cheveux assez longs mais elle les attache souvent en faisant un chignon ce qui est trompeur.
Sur les trois photos du blog de Romain (partie 2) ci-dessous, en fait on voit qu’il sont assez long
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/s7c3.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/olz4.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/dte5.jpg
Rectificatif, en fait Kriss à les cheveux assez longs mais elle les attache souvent en faisant un chignon ce qui est trompeur.
Sur les trois photos du blog de Romain (partie 2) ci-dessous, en fait on voit qu’il sont assez long
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/s7c3.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/olz4.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/dte5.jpg
@MARIO (Je remet ce post car c’est un peu bordélique au bout d’un moment quand on veut suivre et répondre à une conversation)
Oui c’est une bonne trouvaille que cette photo avec la boucle d’oreille point noir.
Ca pourrait être le point noir du bas.
Par ailleurs , grâce à votre photo je vois qu’elle a des mèches plus courtes sur le devant et qu’elles ont un sens, elles vont vers l’arrière .
OR on retrouve ce sens de ces mèches courtes sur la photo de nuit.
J’ai mis ça sur deux photos (obligé de faire deux commentaires…)
Votre photo annotée : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/sbtx.png
La photo de Jerry annotée avec les mêmes mèches et la boucle d’oreiile : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ayel.png
Dans ce cas ça peut signifier qu’elle est encore en vie, et qu’elle remonte ses cheveux pour les secouer et vérifier qu’il n’y a pas un insecte par exemple dans sa chevelure. Elle les remonte et Lisanne mais un coup de flash pour vérifier. Il faut imaginer qu’au delà du cadre en haut elle a sa main dans ses cheveux pour les lever et les secouer. Dans les cheveux ou dans le cou par exemple, ce qui explique qu’elle prend toute sa tignasse et qu’elle lève tout pour s’assurer qu’elle n’a rien dans le cou.
Si c’était comme le dit ANONYME il y a toujours le problème des cheveux, ils semblent contredire la force de gravité.
Et si nous considérions la photo dans ce verset?
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/82fa.jpg
Ainsi, la position des cheveux serait en accord avec la force de gravité.
Ou tout simplement, comme je l’ai cru depuis le début, c’est juste l’arrière de la tête de Kris qu’on voit.
Il faut dire que lorsque nous utilisons le flash de la caméra et photographions les yeux, ils s’illuminent car ils réfléchissent la lumière.
Je ne semble pas remarquer cet effet sur la photo, si vraiment il y a les yeux de Kris sur elle.
Pour ma part, je vais en rester là : il m’a semblé pouvoir interpréter l’image différemment de ce qui avait été fait jusqu’à présent et je l’ai signalé
Je n’ai pas l’impression que dans mon interprétation les cheveux soient tirés ou autre chose, par contre les interprétations données par la plupart des gens me semblent à moi tirées par les cheveux.
La seule autre interprétation possible est la vue de dos, mais je pense que c’est une illusion d’optique produite par la manière dont les cheveux retombent.
Il faut comprendre que la photo est prise de très près, les cheveux sont vraiment gros. Sur la droite ils font comme une boucle, ils sont appuyés sur quelque chose de noir, et la tête repose peut-être elle aussi sur cet objet noir.
Si les images que j’ai postées vous intéressent, récupérez les car je les supprimerai dans quelques jours.
Voici une photo pour donner une idée de la façon dont la tête est positionnée :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/udp4.jpg
Je m suis trompé, je voulais poster cette image :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/2q6o.jpg
Pour préciser, la photo posté ci-dessus est celle ou Kris tient une étoile de mer. Photo Facebook.
Au centre de l’oeil, on voit un rond rouge, la pupille :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/u18k.jpg
Zoom a 300% :
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/umi6.jpg
@ANONYME Comme ça : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/n0cj.jpg
OK, ça m’a l’air de coller notamment avec les mèches plus courtes qui ne peuvent être qu’à l’avant comme sur la photo de Mario
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/sbtx.png
On ne voit juste que ses yeux , la cadre coupe le nez.
En revanche difficile de savoir si elle est déjà morte, ou épuisée et à moitié comateuse.
On aurait tendance à voir un regard mort.
Mais la question est dans quelle position est-elle pour avoir les cheveux relevés comme ça ?
Peut être si elle est morte, elle est sur le dos et son corp est trainé sur le dos et fait remonter le cheveux en le glissant/tirant sur le sol.
Si l’hypothèse que les flashs soient fait pour éloigner des prédateurs attirés par la cadavre de Kriss, il est aussi possible que Lisanne tente de déplacer le corps en le mettant la plus loin possible d’elle. C’est horrible mais elle n’a pas le choix.
D’autant que comme l’expliquait un spécialiste de la faune, pour les chiens de brousses par exemple, ils n’auraient pas attaquer deux personnes. Mais si une des personnes est morte et dont l’odeur de la mort ait attiré ces animaux, et que sentant que Lisanne est déjà très affaiblie, alors ils auraient pu se montrer plus audacieux, incitant Lisanne à les effrayer avec les flashs et pourquoi pas même à bout de force, tirer le cadavre de Kriss un peu plus loin pour éviter que ces animaux ne s’en prennent à elle.
Ou même un prédateur finit par attraper une partie du corp de Kriss et le tire par à-coups.
Lisanne à moitié endormie entend ça et commence la série de phots avec flash pour éloigner le ou les prédateurs.
Non non,je ne comprends pas cette idée de vouloir que les cheveux soient tirés ou relevés, tout est normal dans la photo. Elle est un peu dans cette position et ce que l’on voit c’est le dessus de la tête :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/2q6o.jpg
OK, vous m’avez convaincu avec cette dernière photo et la forme du crane dans cette position. La seule différence évidemment c’est qu’ils ne sont pas coiffés mais ébouriffés.
Mais je dois dire que j’ai eu un mal fou a voir les yeux , ça n’a été clair pour moi qu’en comparant la photo de Jerry et la photo originale sans filtre. Et le déclic furent les mèches plus courtes.
Je reste convaincu qu’il n’y a pas les yeux sur cette photo.
L’effet qui se produit lorsque l’on prend une photo avec le flash (la nuit alors…):
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/hbtw.jpg
Je ne le vois pas du tout sur cette photo, désolé.
surtout si, comme vous disez, la photo été prise si proche des yeaux, l’effet que j’ai mentionné serait encore plus fort…
@MARIO
Pas si elle est morte et si les yeux sont morts
pouruoi pas?
Si les yeus sont ouverts, l’effet est produit égalment
Ils sont alors complètement secs et ne réfléchissent plus rien.
D’une certaine façon votre réflexion sur l’absence de yeux rouges qui est de bon sens montre/prouve qu’elle est morte quand la photo est prise.
Vous pouvez discerner le reflet rouge dans les yeux, mais c’est très faible.
Je pense possible que les cils sont devant l’oeil et l’obscurcissent.
Ensuite il semble que le rouge reflète le sang des vaisseaux sanguins. Qu’en est-il si la personne est morte ?
Voilà voilà…
seulement s’il n’y a plus de poupille à l’intérieur, alors OK, l’effet n’arrive pas
https://www.maxisciences.com/mourir-moins-con/pourquoi-a-t-on-les-yeux-rouges-sur-les-photos_art38441.html
C’est bien expliqué sur ce lien dont voici un extrait :
« Mais pourquoi donc le rouge ?
Quel rapport avec les yeux rouges ? C’est bien simple : la macula, qui se trouve pile dans l’axe de votre pupille, est aussi une zone irriguée par de nombreux vaisseaux sanguins de la rétine. Vous devinez sa couleur ?
Eh oui, c’est sur cette zone rouge que se reflètent les faisceaux du flash lorsque vous prenez une photo de face dans une semi-obscurité. Ce qui vient gâcher votre photo n’est autre que l’image du fond de l’œil, et des vaisseaux sanguins de votre photographié. »
Elle est morte, plus de vascularisation , donc pas d’yeux rouge.
mais bon, je ne vois pas pour quelle raison Lisanne aurait pris une photo de son amie morte dans cette façon là…
au moins que, vous savez déjà mon opion sur cet affaire, les photos n’étaient pas du tout prises par Lisanne mais par quelqu’un d’autre…
Tout dépend encore une fois si elle a pris cette photo sans vouloir précisément prendre une photo de Kriss.
Elle a pu entendre un prédateur comme je l’ai suggéré et balancé des coups de flash dans la direction ou elle à cru ou réellement entendu je ne sais pas, un grognement, un grattage etc et à un moment elle à pu faire cette photo non pas de Kriss mais par la ou elle entend quelquechose.
Comme on « sait » que Kriss est probablement morte, en terrain découvert, l’odeur d’un cadavre a pu attirer des prédateurs assez rapidement. Ces bestioles la sentent la mort à des kilomètres.
Et Lisanne se serait retrouvé dans une situation abominable, peut être bloqué avec Kriss morte, mais toujours vivante bien qu’étant dans un état d’affaiblissement terrible, et ayant encore la force, a demi gisante (comme l’indique la position des photos à mon sens) de se défendre avec des flashs, quand elle comprend ce qui arrive avec les prédateurs.
#TRUCI
Je croyais que vous étiez plus vers l’hypothèse que Lisanne avait utilisé le flash pour se faire remarquer par le team de sauvetage, avez-vous changé d’avis?
Je n’ai ni changé d’avis ni quoi que ce soit d’autres.
Il y a une concomitance entre l’utilisation des flashs et le début des recherches de nuit. OK. Donc on peut penser qu’il ya un rapport de cause à conséquence.
Est-ce que je peux le prouver et en être absolument sur ? Non
Est-ce que je peux prouver et être absolument sur que ces photos ont été utilisées pour effrayer des prédateurs ? Non
Le but de nos échanges c’est de proposer certaines convictions mais qui malgré tout ne restent que des convictions et pas des certitudes absolues puisque à chaque fois, nous nous appuyons sur des hypothèses appuyés sur des faits incertains ou rapportés.
Je vous l’ai dit je pense que c’est un égarement à 60% aller 70%, mais je n’exclue pas que ça puisse être criminel , voire les deux à la fois, l’un ayant entrainer l’autre.
Et le but de nos échanges c’est que certains puissent donner leur sentiment , en argumentant, et fassent évoluer les hypothèses des autres, ou en proposer d’autres tout aussi valable . Et chaque fois ça permet d’avancer.
Je n’ai pas changé d’avis par exemple pour l’interprétation de la photo de Kriss juste comme ça pour faire plaisir à Anonyme. Je me suis pris la tête sans comprendre au début ce qu’il voulait dire, puis j’ai trouvé cette histoire de mèche courte , grâce à votre photo, puis j’ai effectivement remarqué que le point noir qu’on prenait pour une boucle d’oreille semblait effectivement se prolonger donc n’était pas un simple point. Et en zoomant sur la photo de Jerry , j’ai finalement déterminé qu’il y avait bien un œil, son œil droit , situé à gauche pour nous. Et ensuite, j’ai compris ou était l’oeil gauche, j’ai mis du temps…… Et enfin , j’ai compris que la photo était prise par le haut, que le cadre coupait le haut de la tête, et que qu’il coupait le visage de Kriss juste au dessus du nez, de sorte que au bas de la photo on ne voit que la ligne de ses yeux et son front.
Si je suis convaincu c’est donc parceque Anonyme à insisté et que de mon côté j’ai eu le sentiment qu’il fallait encore chercher soit pour le convaincre, soit pour accepter sa thèse.
C’est comme ça qu’on avance et qui sait si demain ou tout à l’heure, quelqu’un va intervenir et prétendre autre chose , que nous étudierons si ça semble avoir du sens et si c’est argumenté.
Oui oui, je suis 100% d’accord avec vous que seulement avec plusieures idées nous pouvons avancer.
En fait, comme je l’ai dit, je suis 70% pour la thèse criminelle mais ça ne m’empêche pas de raisonner avec tous.
Cela dit, pour moi il n’y a pas d’oeil sur cette photo et c’est juste une paréidolie.
Si vous recherchez sur Internet toutes les hypothèses qui sont faites à propos de cette photo, chaque fois que vous en lisez une nouvelle, elle semble être la bonne, car celui qui l’explique essaie de vous convaincre et, parfois, cela arrive. Je ne dis pas que c’est votre cas, mais ANONYME ne m’a pas du tout convaincu de cette thèse des yeux.
Mais bon, c’est juste mon opinion.
Je comprend ce que vous dites mais vraiment pour la photo.
Est-ce que vous avez l’outil paint sur votre ordinateur ?
Le paint de base, pas celui 3D, just le paint.
Si vous l’avez, ouvrez la photo avec paint, prenez l’outil loupe et allez zoomer sur l’endroit ou sont les yeux.
Je vous assure que vous pouvez même voir les cils autour des yeux, l’oeil gauche de Kriss, qui est situé en bas à droite de la photo : https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/ltto.jpg
Oui il « semble » juste un oeil, on dirait que c’est un cas parfait de paréidolie.
Je reste avec la thèse de la plupart des personnes et des experts aussi: c’est tout simplement l’arrière de la tête de Kris, qui j’ai crois a été prise par erreur.
https://www.youtube.com/watch?v=6h-2wpc8Sgg&t=45s
C’est la vidéo de l’indien que je vous avait poster il y a un moment.
C’est lui qui dans une de ces trois vidéos expliquait voir, percevoir, un câble.
Il voit aussi un œil mort sur la photo.
Il fait en vidéo dans le fond ce que nous tentons tous de faire par écrit et avec des photos et des cartes.
Pour le reste de ses explications, je ne vous dit pas qu’il à raison mais ses tentatives sont tout de même intéressantes. Pas plus mais pas moins intéressantes que les nôtres.
Et à ce propos, on a l’assurance que les experts ont confirmés que c’est bien l’arrière de la tête de Kriss ??
Dans la fond ce qui va dans le sens de la tentative de se signaler avec des flash, c’est la date, la nuit du 7 au 8 avril.
On a du mal à imaginer que ça puisse être une coïncidence.
En même temps, ça dure pendant plus de 3 heures alors est-il crédible que pendant plus de 3 heures Lisanne ait tenté de se signaler ? Y a t il eu des recherches de nuit avec signaux qui ont duré toute la nuit ? Entre 1 et 4heure du matin je crois ?
Pour l’hypothèse d’une utilisation contre les prédateurs, la durée peut s’expliquer. En revanche, elles sont dans la jungle depuis 7 jours et c’est la huitième nuit. OR pourquoi avant n’ont elles jamais utilisé l’appareil photo et le flash avant ? Ça renforce l’hypothèse de la volonté de répondre aux signaux. MAIS il est possible que des prédateurs soient déjà venu roder près des filles, autour , mais sans s’approcher trop. Ils sentent les filles comme des animaux faibles et blessés mais elles sont toujours vivantes. Il est possible qu’à partir du moment ou Kriss est morte, ils sentent ce cadavre, et malgré la présence , certes très affaiblis de Lisanne mais toujours en vie, ils s’approchent d’avantage voire tente de s’approcher de Kriss. Et c’est peut être ce qui s’est passé cette nuit la et qui amène Lisanne à faire ces photos.
Problème, que s’est-il passé entre cette nuit 7 au 8 avril et le 11 avril ?
Car Lisanne, si c’est elle, n’utilisera plus jamais l’appareil photo et la flash. Qu’en conclure ? Les prédateurs se sont emparés de la dépouille de Kriss et se sont désintéressé de Lisanne ? Jusqu’à ce qu’elle meurt à son tour pour enchainer avec son cadavre ? En étant resté aux alentours et attendant le bon moment ?
Lisanne aurait pu réussir a se déplacer et partir tant bien que mal de cet endroit ? Mais pour aller ou ? Et surtout dans l’état ou elles était, les prédateurs n’avaient qu’à la suivre et attendre patiemment qu’elle s’écroule.
par example il y a cette photo circule parmi les blogs.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/wibd.jpg
Ils voudraient nous faire croire qu’en réalité, la photo de nuit est fausse, car elle a été photoshoppée à partir d’une autre.
Regardez cette photo et en effet il semblerait effettivement plausible.
Je confirme que quelqu’un y a cru.
Moi je pense que les vrais experts et aussi les parents savent très bien ce qu’il y a sur cette photo. Simplement l’information n’a pas fuité. En définition originale 4000×3000 la photo doit être bien plus précise. L’image que l’on étudie ici ne fait que 1280 de large.
Les parents sont un autre cas de deux differents hypothèses plausibles.
Les parents de Lisanne = égarement ou égarement+accident.
Les parents de Kris = affaire criminelle
si vous regardez la photo que j’ai liée ci-dessus, bon, j’aurais (mais je ne crois pas) plus tendance à croire c’est vrai que qu’il y a des yeux sur la photo nocturne
La photo que vous avez liée n’est qu’un montage. La chevelure de la photo de nuit a été surimposée à la chevelure de l’autre photo.
Je voudrais préciser ici que j’ai lu quelque part que le pied dans la chaussure était fracturé et peut-être en plusieurs endroits. Elle ne pouvait certainement pas se déplacer.
« La photo que vous avez liée n’est qu’un montage. La chevelure de la photo de nuit a été surimposée à la chevelure de l’autre photo »
Oui bien sur, je le sais, mais ce montage semble marcher, et ne me dites pas que non.
J’ai dit « il semble », pas que j’y crois.
C’est toujours le problème avec les sources, nous n’avons pas les sources originales, le plus souvent des informations rapportées, déformées etc Ou tout simplement nous manquons d’informations pouvant étayer certaines théories (Sinaproc schedule de recherche et localistation, senafront , recherche privée schedule et localisation rapport d’autopsie , rapport d’expertise telelphonie etc……..)
Sans parler des escrocs qui racontent n’importe quoi.
J’ai même vu un jour une vidéo de Juan qui expliquait que Lisanne pourrait être toujours en vie car , après tout, on peut vivre avec un pied en moins………………Je crois que c’est à ce moment la que j’ai compris que le type n’avait pas seulement l’air timbré mais qu’il l’était vraiment.
Oui c’est vrai.
Heureusement, pour l’instant, il me semble que sur ce blog il n’y a eu que des commentaires et des idées plausibles;
pas d’escrocs.
Oui mais nous sommes frustrés car nous avons les bonnes démarches je crois mais nous manquons des éléments clés pour pouvoir étayer ou abandonner une thèse.
Prenez les photos avec l’histoire des coordonnées GPS par ex.
Ou savoir comment les équipes faisaient leur signaux lumineux, à quelles heures (créneaux horaires) , sur quel sentier, pendant combien de temps. Entre 1h et 4 h du matin, est-ce possible ?? etc etc
@Anonyme : Concernant le pied, il me semble avoir lu cette information effectivement sur un site qui indiquait une centaine de fragments, mais il semble que ce ne soit pas le cas. Romain qui a consulté le rapport d’analyse médico-légale indique dans la partie 2 qu’il n’y a eu aucun traumatisme. Par contre Romain indique que 30 os ont été retrouvés pour Lisanne, est-ce l’indication présente dans le rapport ou son calcul. Il précise 28 os du pied. Le pied n’en contient en réalité que 26 (7 constituent le tarse, 5 le métatarse et 14 phalanges) auquel l’on doit rajouté le tibia et fémur ce qui ferait 28 et non 30.
@Truci : Rien ne dit que les filles lancent forcément des appels de 1h à 4h en réponse à des appels lumineux continus de l’équipe de recherche. Elles peuvent voir par exemple juste un appel lumineux à 1h, faire le lien avec leur flash et le lancer pendant 3h par détresse. L’équipe de recherche campe la nuit sur place. J’imagine qu’à 1h du matin ils doivent déjà avoir installé un campement dans la jungle pour se reposer. Ils peuvent lancer des signaux depuis ce camp, comme ils peuvent peut-être allumer un feu que les filles aperçoivent, ou alors faire suffisamment de bruit pour que les filles les entendent et essayent de se faire remarquer.
Pour ma part je ne crois pas à l’utilisation des flashs en vue d’éloigner des animaux sauvages, les flashs ne seraient pas dirigés vers le ciel. Il y a de la détresse dans ces derniers.
Je reprends ci-après les données selon le site de Scarlet. Les données des 30 premières images ne sont pas indiquées mais voici celles qu’elle indique :
– Photo 541 à 1h37.
– 542 : 1mn12s après
– 543 : 16s après
– 544 : 20s après
– 545 : 9s après
– 546 : 15s après
– 547 : 9s
– 548 : 11s
– 549 : 10s
– 550 : 12s
Au fur et à mesure les secondes se rallongent.
On arrive à la photo 595 à 2h du matin. Il y aurait eu 86 flashs en 30 mn.
Probablement qu’il y a des doublons, vu que Scarlet en dénombre 100. Probablement celles qui ne sont pas indiquées avec les secondes sur son site. Il me semble qu’elle se fie peut-être aux photos de Juan qui possède des doublons également, des mêmes photos retravaillées par d’autres qu’il aurait pris pour des originales.
Passé 2h, photo 595 pour Scarlet, 7 flashs seront lancés.
Passé 3h, 3 flahs à 3h09, 3h22 et 4h10 pour la dernière.
La photo de la chevelure serait selon Scarlet la 580 prise à 1h49mn47s, soit 1mn47 après la précédente, la 581 n’est pas indiquée mais la 582 serait prise 18s après la 580.
La photo de la chevelure s’insère donc au milieu des flashs vers le ciel.
C’est difficile d’analyser sans être certain d’avoir les bonnes photos, le bon ordre de prise de vue et le bon timing.
La chevelure aurait été prise vers la fin on aurait pu se dire que Lisanne suite aux appels infructueux décide de changer d’intention et de prendre en photo son environnement, mais ce n’est pas le cas. La photo intervient au milieu des autres après une coupure de près de 2mn.
L’analyse de la photo est difficile. La première fois que je l’ai vu j’y ai effectivement vu « l’œil » en bas à droite comme je l’indiquais sur l’un de mes posts, ce qui fait que mon analyse revient toujours à cet œil qui peut être une illusion. Cet œil peut laisser penser que la photo est prise de profil mais conviendrait difficilement à la chevelure. Il me semble que l’analyse officielle de la photo était qu’il s’agissait de la nuque selon ce que j’ai lu. C’est effectivement la première pensée qui vient quand on voit la photo avant de s’y concentrer et d’y rechercher autre chose. Certains y voient un signe de vie de Kris, du fait que le flash ne se reflète pas sur les extrémités sombres.
L’une de mes idées rejoignait les propos de ce jour, que la photo pouvait être prise de haut, Kris prenant elle-même les photo, levant les mains au dessus de sa tête et baissant celle-ci afin d’éviter d’être aveuglée par les multiples flashs. Pour autant je ne distingue pas cet autre « œil » sur la gauche. Cela nécessiterait que Kris se trompe d’orientation de l’appareil, ce qui pourrait être plausible étant donné qu’il y a une coupure de près de 2mn ( ce qui l’aurait été moins s’il n’y avait que 9s d’écart avec la précédente photo…).
Cependant une autre théorie me vient après avoir travaillé un peu la photo et qui m’amène sur le travail de la photo que j’avais postée qui travaillait sur la teinte. La partie où se trouve « l’œil » sur la droite semble plus éloignée. En travaillant les contrastes elle disparaît laissant imaginer qu’il s’agit peut-être juste d’un effet rendu par les cheveux à cet endroit. On semble distinguer une oreille au-dessus de cet « œil » et je me demande si en réalité il ne s’agirait pas du visage de Kris recouvert par ses cheveux, ce qui signifierait qu’elle n’est déjà plus. Là où vous voyez un oeil sur la gauche de l’image, j’y vois la possibilité d’une bouche, au dessus la narine gauche. Le haut du visage ne se voit pas car comme l’a remarqué Truci, ses sourcils sont peu visibles et ses yeux seraient alors fermés. J’avais lu me semble-t-il cette possibilité je ne sais plus où. Mais il se pourrait alors que Kris ait déjà rendu son dernier souffle, que Lisanne lui ait alors fermé les yeux et caché son visage en le recouvrant de ses cheveux. Je mettrais un schéma de comment ce visage pourrait se situer.
Ce qui clocherait alors c’est que la prise de cette photo nécessiterait que Lisanne se positionne juste au-dessus de Kris, ce qui serait difficile à comprendre étant donné qu’elle lance ses flashs probablement 9s après. Je mettrai tout de même la photo au cas où. Dans cette éventualité, il se pourrait que la détresse particulière de Lisanne cette nuit là vienne de la disparition ce jour de son amie.
Pour ce qui est de l’œil, effectivement un flash aussi près aurait dû immédiatement l’aveugler et le fermer. Si elle n’était plus cette nuit là, j’imagine que Lisanne lui aurait au moins fermé les yeux en signe de repos.
Je mets ci-dessous déjà le lien de la photo que j’ai éclaircie afin de mieux distinguer cet « œil »
https://zupimages.net/up/20/37/or05.jpg
@Truci, Mario : Concernant la bouteille, il est fort probable qu’il ne s’agit pas de l’eau d’origine. Sur la photo celle-ci semble trouble. De plus, si la bouteille n’avait pas été bue depuis le 1er avril, de fortes chances que l’étiquette y soit toujours présente. Celle-ci a dû se détacher une fois mouillée soit en remplissant la bouteille dans la rivière soit en la laissant capturer l’eau de pluie.
@Truci : Concernant le fait qu’il puisse y avoir un pont de singe sur l’une ou plusieurs des photos, il est vrai que j’avais montré dans un de mes commentaires une photo montrant que celui-ci pouvait être difficilement visible déjà sur une photo de jour. Il semble effectivement que l’on puisse voir une ligne qui pourrait être une corde. Voire 2 selon certains. Je ne sais à quelle place cette (ou ces) photo(s) se situent dans le déroulement de la nuit, mais si la fille qui prend les photos avait à un moment l’intention de prendre son environnement en photo, en guise de témoignage, elle pourrait alors se dire que la photo du pont de singe serait évidente pour indiquer leur emplacement.
Voici une photo trouvée sur un autre site :
http://fs5.directupload.net/images/160212/83kmxaaz.jpg
Cela donne une autre idée de la profondeur possible sur cette photo de nuit.
Il me semble effectivement distinguer une légère ligne mais sans la photo originale on ne peut être sûr.
@JERRY
On est toujours au même point sur cette photo:
http://fs5.directupload.net/images/160212/83kmxaaz.jpg
Est-ce qu’il pleuvait ou pas cette nuit-là?
Car s’il avait plu, la pierre n’aurait pas pu être aussi sèche, étant le lieu hypothétique complètement à l’extérieur.
@JERRY
Ce que vous appelez la bouche est l’oeil droit, au centre on distingue la pupille comme un rond rouge, et de plus, sur vote photo, on voit bien le sourcil au dessus.
@Anonyme : Je pensais mettre un schéma du visage de face représentant la narine, la bouche et l’oreille mais finalement la tache sombre arrondie (que l’on pourrait envisager comme narine) ne semble pas se dédoubler.
Pour ma part je ne distingue pas cet « œil » à gauche, je distingue deux taches sombres l’une sur l’autre qui dans une de mes possibilités pourraient être liées à une oreille. Ce qui conviendrait avec l' »œil » à droite et la forme diagonale d’un nez qui pourraient constituer un profil. Il semble effectivement que la tâche du dessous soit allongée, ce qui m’amenait à envisager une bouche. En réalité la photo est floue sur cette partie de l’image. On voit les mèches ramenées sur la partie gauche de l’image qui j’imagine correspond à ce « sourcil » que vous voyez.
Pour ma part, j’avais pensé qu’il pouvait y avoir un « bougé » sur la photo, comme si le visage avait bougé durant la photo ou que l’appareil photo avait été bougé. On voit ces deux traces sombres au milieu de l’image, mais on voit également une autre forme sombre au dessus de l’œil à droite. Peut être qu’il s’agit des mêmes tâches décalées sur l’image (comme une surimpression due au bougé).
S’il s’agissait d’un œil à gauche celui-ci serait difficilement compatible avec l’autre sur la droite qui serait ouvert, niveau taille, longueur, hauteur des deux yeux et distance de séparation.
@Mario : Pour la pluie, il faudrait avoir le rapport de Sinaproc sur leur nuit de recherche ou une info qu’ils auraient pu donner. Il a plu durant la période, on peut savoir sur la journée, mais l’heure précise plus compliqué.
Si la photo correspondrait à un pont de singe, alors les filles seraient à ce moment là en hauteur, ce qui impliquerait peut–être que s’il pleuvait elles ne seraient pas protégées. L’hypothèse du pont de singe me semble possible. Il me semble en effet que l’hypothèse finale de la procureure indique qu’elles seraient tombées en voulant traverser un pont de singe. Selon moi elle ne s’avancerait pas sur cette hypothèse si elle n’avait pas un indice pour l’élaborer. Le fait que les restes aient été emportés par le courant ne signifie pas pour autant qu’elles soient « tombées » d’un pont de singe. On a vu qu’il est possible de traverser la rivière à pied. Peut-être que cette hypothèse provient de cette photo. Pour rappel, la procureure indique à l’origine que seules 3 photos sont utilisables (dont celle-ci mise ci-dessus avec ce rocher et la branche avec le sac plastique). Les photos en leur possession sont de meilleure qualité que celles que nous possédons en terme de pixels. L’équipe qui a analysé ces 3 photos a probablement vu s’il y avait un pont de singe ou non sur celle-ci. Peut-être la raison de cette hypothèse. Sinon rien ne pourrait l’amener à celle-ci selon moi.
@JERRY
« S’il s’agissait d’un œil à gauche celui-ci serait difficilement compatible avec l’autre sur la droite qui serait ouvert, niveau taille, longueur, hauteur des deux yeux et distance de séparation. »
Je suis d’accord avec vous sur cette conclusion.
@JERRY : l’oeil sur la droite n’est pas visible entièrement, il est caché par les cheveux, on ne voit pas la fente de l’oeil sur la longueur, et de plus je pense que le visage est tourné un peu à gauche et nous montre davantage son profil droit. Par contre l’autre oeil est visible dans toute sa longueur.
@Anonyme : Si on considère que ces 2 taches sont des yeux, en traçant un trait au milieu de ces derniers qui les traverserait dans le sens de la longueur, en prolongeant ce trait sur la droite pour l’hypothétique œil à gauche et le trait à gauche pour l’hypothétique œil à droite, alors ces deux traits devraient se rejoindre pour n’en former quasi qu’un, ce qui n’est apparemment pas le cas. Le croisement de ces deux traits semble, si je ne me trompe pas sur la forme, créer un angle assez important.
@Truci : Je viens de voir cette vidéo qui apparemment parle des possibles découvertes de traces des deux filles. Il s’agit du sac de déchet avec le cheveu et la semelle. Je ne comprends pas le néerlandais donc je ne comprends pas la fin, mais sur la partie en espagnol au début on peut reconnaître la carte des recherches. La légende en néerlandais indique qu’il s’agit d’un sauveteur.
https://nos.nl/video/635238-mogelijk-sporen-van-nederlandse-vrouwen-gevonden.html
@Mario : Une carte trouvée qui semble selon la légende être officielle :
https://nos.nl/data/image/2014/10/29/2784/2048×1152.jpg
L’ANP est une agence de presse néerlandaise. L’équivalente de l’AFP je pense donc ce qu’il y a de plus sérieux niveau presse. Normalement l’information devrait être sérieuse.
Le point rouge sur la carte indique le sac trouvé. La zone orangée, la zone de recherche des secours. Comme on avait vu avec la carte des recherches, ils n’ont pas été durant la première période de recherche, les 15 premiers jours, au delà du mirador.
La carte est bien faite. Il est bien indiqué dessus que le Changuinola = le culebra.
On y voit également le point indiquant Romero là où il était effectivement indiqué sur la carte des recherches. Par contre ce point là n’est pas celui du village où la procureure s’est rendue en hélicoptère que nous avions retrouvé beaucoup plus haut (et qui correspondait avec les images prises de haut et celles de Lost in the wild).
On voit aussi que le sac est effectivement retrouvé dans le croisement avec le Culubre comme certains articles l’indiquaient. En fait il s’agit du croisement Culubre/Culebra d’où la confusion.
Si je ne me trompe pas, on est donc beaucoup plus haut que ce que les cartes qui circulent sur Internet indiquent.
Il est possible que les gens ont considérés que les recherches partaient du point de Romero alors qu’elles partaient de beaucoup plus haut.
@Mario : On serait bien sur la zone que l’on avait identifié au tout début d’après les articles. Celle où j’avais posté les images des arbres et branches entrelacées et où vous aviez trouvé un autre village plus bas sur le Culubre. On serait bien sur ce croisement bien plus haut. C’est la carte rencontrée la plus sérieuse point de vue « source » jusqu’à présent.
@Jerry : il est difficile de déterminer quelle est l’orientation exacte de l’oeil sur la droite. Mais si c’est la paupière haute intérieure que l’on voit et qui vous sert de guide alors il est normal que l’orientation soit différente. Si vous regardez sur vous même, vous contaterez que les lignes de paupière qui constituent les coins intérieurs de vos deux yeux forment un angle très important et ne sont nullement alignés.
J’ai lu quelques anciens post hier sur d’autres blogs en anglais.
Parmi eux il y a toujours ceux qui s’étonnent qu’à aucun moment les filles n’aient pris une photo du chien « blue ».
Et c’est vrai que c’est surprenant, ce qui amène d’autres commentateurs à dire qu’il n’était en fait probablement pas avec elles.
Pensez vous qu’il serait possible qu’elles n’aient pris aucunes photos du chien ou d’elles avec le chien ?
Est-il possible que ce chien étant dans « son jardin » en quelque sorte, soit toujours très en avant des filles et revienne vers elles de loin de temps à autre ?
Mais peut on imaginer , si on accepte que le chien est bien avec elles, qu’il est tendance à prendre des chemins de traverse, à couper de temps à autres à travers jungle ? Après tout il connait l’endroit , c’est chez lui, il fait souvent ces allers retours, et il ne risque donc pas de se perdre, sans parler de son odorat.
MAIS si les filles à un moment avaient suivi le chien en dehors du sentier, et qu’elles se soient perdues à cause de ça , voire qu’une des filles ait chuté en suivant le chien dans ses déambulations ?
Pour ce chien, ces filles ne sont pas ses maitresses, et au bout d’un moment, ne les voyant plus, il aurait pu rentrer seul.
@JERRY
Il y a évidemment quelque chose qui ne marche pas avec cette nouvelle carte.
J’ai lié une image que j’ai créée sur « Google Earth » à partir de laquelle vous pouvez vérifier que la distance entre Alto Romero et l’emplacement présumé du sac à dos est de 26 km !!!
Impossible 🙁
On nous a toujours dit que le sac à dos avait été trouvé par une femme du village d’Alto Romero qui travaillait dans une rizière (ou se baignait dans le Rio Culebra).
Je pense qu’il est peu probable qu’elle était à cette distance de son village …
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/qo1r.png
J’ajoute: 26 kilomètres à vol d’oiseau…
@Mario : Oui c’est trop. C’est ce que l’on s’était déjà dit la première fois. J’ai effectivement comparé les distances, la carte de l’agence de presse doit être erronée. Ce qui montre encore une fois qu’on ne peut trop se fier aux infos trouvées.
@Truci : Pour ce qui est de Blue, il semblerait qu’il connaisse l’endroit par cœur et donc doit connaître les raccourcis.
On le voit apparaître sur la vidéo des recherches avec les parents, après le mirador, au niveau de la clairière.
Je ne sais pas s’il a accompagné les filles, mais il me semble que les filles se prennent en photo au début du chemin, ce qui voudrait dire qu’elles ne suivent aucun chien. Blue est assez libre, il part et revient à sa guise, sans forcément guider. Il doit aussi passer par des raccourcis qu’un homme ne peut emprunter.
Sur la vidéo suivante par exemple, à 1mn52s on voit le comportement d’un chien (qui n’est pas Blue mais possible que ce soit un autre chien du propriétaire de Blue) quitter le chemin sur El Pianista :
https://www.youtube.com/watch?v=gnfol1KfUPc
A 3mn50s il est possible que ce soit la 1ère Quebrada. On voit que le chien les suit tout du long.
Je mets également cette vidéo youtube intéressante sur le trajet des filles.
Il est possible de mettre le sous-titrage en français si besoin.
https://www.youtube.com/watch?v=s6o_oorePgk
Ils font tout le trajet éventuel, les ponts de singe, etc.
Il y a même le témoignage de celui qui a retrouvé une majorité des restes, le jean de Kris avec l’indication que c’était près du 2nd pont de singe. Ils indiquent dans la vidéo qu’il y a 3 ponts.
Des infos intéressantes sur cette vidéo.
@JERRY
Oui, le reportage est très intéressant.
Même si la saison était différente, je note qu’il parle d’une rivière qui à toujours du courant et que c’est la que les locaux pensent que le filles ont terminé leur « voyage ».
En tout cas, et pourtant Romain à fait aussi une partie du trajet pendant la saison des pluies , il me semble qu’il est possible de se perdre avant comme après le mirador.
Surtout que en fin de journée, quand la lumière décroit, comme le sentier est encaissé et très vite dans l’ombre (soleil couchant à l’Ouest, derrière une grande colline et derrière le volcan).
Elles sont allé trop loin et sont revenu trop tard.
Et ce qu’on voit aussi c’est que marcher sur ce sentier c’est épuisant même quand on a de la nourriture, de l’eau et qu’on est en équipe sans risques.
Alors deux minettes, sans équipements………….et perdues
C’est pourquoi je penche pour la thèse de l’égarement.
Comme déjà dit, elles sont partit sans rien dire à personne, ni l’endroit ou elles allaient, ni jusqu’où elles pensaient aller.
Elles étaient avec leur petite bouteille d’eau, des pringles , habillé comme si elles allaient faire une ballade en bord de mer en été.
Elles n’avaient jamais fait ce type d’excursion donc pas eu l’opportunité d’avoir des conseils de guides pour emporter le minimum vital. Pas informé non plus de l’absence de réseau après la mirador (elles auraient peut être pu le savoir en discutant avec un guide).
Bref, improvisation totale, la nature et les éléments ne pardonnent pas.
@JERRY
Reste que le problème est que si les photos de nuit sont prises près du pont de singe, ça voudrait dire que cette nuit du 7 au 8 avril, elles sont sur le sentier puisque sauf erreur, les deux ponts de singe sont sur le sentier en direction du nord.
OR il est invraisemblable qu’elles soient la depuis le 1 er avril sans avoir croisé personne. Même si finalement, en vous lisant dans votre post plus bas , on réalise qu’ils n’ont » pas été durant la première période de recherche, les 15 premiers jours, au delà du mirador. ». Ça veut dire qu’aucune équipe de recherche n’est allé au délà du mirador AVANT le 15 Avril ?? Vous êtes sur ??
MAIS il y aurait quand même eu du passage , des locaux, des touristes ? Les touristes je ne sais pas si il y en avait tant que ça et si beaucoup allaient jusqu’au pont de singe. Je crois que ceux qui choisissent cette destination et au délà, font un bivouac la nuit dans ce cas.
Vous parait-il possible qu’elles aient pu rester sur un des deux ponts de singe jusqu’au 8 Avril et qu’elles n’aient jamais croisé âme qui vive ? Et a priori, il n’y a pas d’autres ponts de singe situés ailleurs. Et pour ce qui est de câbles tendus en travers de la rivière, j’avais déjà imaginé qu’il y en ai pour faire passer de la marchandise entre deux rives de la rivière mais pas forcément sur le sentier. Mais c’est pure spéculation.
DONC, on peut imaginer qu’elles ne sont arrivé la qu’après s’être perdu. En suivant la rivière donc et vers le 4 ou le 5 elles arrivent à un pont de singe. Est-ce que Kriss aurait pu vouloir tenter de passer sur ce pont et chuter ?
J’avais même imaginer dans un des scénarios dans la partie 2 que la branche avec les morceaux de sac rouge noués ont été utilisé par les filles pour tenter de se repérer.
Elle arrivent au pont de singe, qui dit pont dit sentier. Elles savent qu’il y a des ponts de singes sur le sentier.
Mais elles veulent être sur de quel côté il faut marcher, quelle direction prendre. Car un côté va vers le Nord et l’autre vers le Sud (boquete). Et kriss tente de passer d’abord et tombe. Elle se blesse gravement et Kriss reste avec elle, utilise son téléphone sanss code pin. Puis Kriss meurt de ses blessures et d’épuisement.
Mais pour la suite ça reste trouble car même si Kriss est morte, Lisanne aurait pu aller sur le sentier en évitant de prendre le pont. Elles serait alors allé vers le Nord et mourrir 2/3 jours après d’épuisement . Ça expliquerait qu’on ai trouvé les ossements et le sac vers le Nord.
Mais si elle est sur le sentier, comment n’a t elle pu croiser personne ? Par ailleurs, si elle a vu des signaux, elle a du vouloir s’en approcher par la suite en suivant à peu près leur direction.
Mais pourquoi personne n’aurait trouvé le corp de Kriss près ou sous le pont de singe si elle est morte ?
Lisanne aurait elle pu le cacher pour le protéger mais le rendant invisible aux gens de passage ?
Les photos de nuits de Kriss , de la pierre avec la branche , pourraient elles être pour partie une volonté de Lisanne de marqué le lieu avant de partir ??
Je crois qu’il serait plus facile pour moi de compléter un puzzle de mots croisés en langue russe que de résoudre cette affaire.
Dans le premier cas, je vais acheter un livre de russe, j’apprends la langue et après je serai capable de résoudre les mots croisés.
Dans le cas des filles, c’est comme si nous avions un livre plein d’erreurs/inexactitudes à notre disposition et donc quand nous allons assembler le puzzle, rien ne va.
J’espère avoir bien expliqué ce que je pense…
Oui les erreurs et inexactitudes pour moi c’est comme si l’on devait reconstituer un puzzle de 1000 pièces sans l’image et avec 2000 pièces entre les mains de divers puzzles similaires mélangés. On ne sait pas quelles sont les bonnes pièces pour avancer le puzzle…
exactement
Juste un hommage à Lisanne.
https://streamable.com/9sub5s
Ses derniers mots dans la vidéo sont vraiment touchants.
Vidéo touchante effectivement, je ne l’avais pas encore vue.
Parfois, je me demande ce que les frères de filles doivent ressentir lorsqu’ils voient tout ce qui se passe sur Internet…
Cela doit dépendre de ce qu’ils voient. S’ils voient Juan par exemple je pense qu’ils doivent se sentir mal de voir une personne se mettre ainsi en scène. De même pour d’autres qui partent sur des théories paranormales, etc.
Mais je pense qu’ils doivent aussi apprécier des initiatives comme celle de Romain, d’aller sur place, de chercher des indices, de continuer les recherches, là où les recherches panaméennes se sont arrêtées. Ils doivent apprécier de voir que certains tout comme eux cherchent à les retrouver, pensent à elles et continuent à chercher la vérité.
@Truci : J’ai posté plus haut la vidéo suivante :
https://www.youtube.com/watch?v=s6o_oorePgk
Sur celle-ci le commentateur continue d’indiquer que les filles seraient parties vers 16h. La nuit tombant vers 19h30, les secours à l’époque doivent se dire que les filles ont du marcher à un bon rythme en vue d’atteindre le mirador vers 17h30-45 pour revenir vers 19h-19h30. Le fait qu’elles ne soient pas retournés à 19h30 leur laisse penser qu’il leur est arrivé quelque chose sur cette distance entre l’entrée et le mirador.
De ce que j’ai cru comprendre il n’y a pas d’habitants dans la zone après le mirador, il s’agirait d’une zone protégée. En passant, le guide sur la vidéo indique que le mirador détermine la frontière entre Bocas del Toro et Chiriqui. Sur la zone après le mirador, les indigènes empruntent les sentiers quand ils en ont besoin. Pour leurs troupeaux par exemple. Sur la vidéo, sur le chemin qu’elles auraient suivi on voit une cabane en ruine. Le commentateur pense qu’elles ont pu ne pas la voir en raison de l’obscurité et de la brume (mais ils pensaient qu’il faisait nuit à l’époque)
Il semblerait qu’il existe au minimum 3 ponts de singe dans la zone (même plus probablement, un randonneur en avait indiqué 4 sur l’un de ses trajets), mais le short de Kris aurait été retrouvé au 2ème pont.
Je ne suis pas sûr en fait qu’elles aient suivi la rivière, il semblerait qu’elles aient aussi pu suivre simplement le sentier beaucoup trop loin avant de se rendre compte qu’elles s’étaient trompées. Le guide dans la vidéo ci-dessus semble pencher pour l’hypothèse qu’elles se soient trompées de chemin et aient avancé vers Bocas del Toro en pensant revenir vers Boquete.
Cette vidéo interroge notamment avec le témoignage.
Les filles auraient-elles pu passer le pont de singe ? De jour c’est possible, de nuit je doute. J’imagine qu’elles se stoppent à la nuit tombée vu qu’il n’y a pas de lune. Sinon cela pourrait effectivement être cause de chute de continuer sur le chemin de nuit. Pour accéder au 2ème pont il me semble qu’il faut forcément passer par le 1er.
Les filles sont jeunes, même si sur la vidéo de Lost in the Wild la personne met en scène une possible chute, je pense que le premier ou deuxième jour elles auraient normalement pu le passer. Après l’erreur pourrait être si les 2 filles décidaient de passer en même temps.
Il serait bien de trouver le temps nécessaire pour atteindre les ponts de singe. Peut-être que l’appel correspondrait au passage de l’un d’entre eux et éventuellement d’une chute. Peut-être que Romain pourra timer le trajet. De même s’il pouvait prendre en photo les lieux avec un appareil dont les exif indiquent les coordonnées GPS des emplacements ce serait l’idéal pour tout placer avec précision.
La question est pourquoi retrouve-t-on le short de Kris à ce 2ème pont ? Bien éloigné des restes trouvés.
Mon hypothèse première était basée sur l’hypothermie et ses conséquences étonnantes, dont le déshabillage, mais à l’époque je pensais que le courant descendait vers le sud. Le short aurait pu être transporté. Là il semblerait qu’il ait été peu transporté, voir qu’il soit resté au même endroit, alors qu’il est le plus léger des éléments qui auraient pu être transportés par la rivière. L’endroit du 2ème pont ne me semble pas si éloigné à vol d’oiseau, cela semble représenter 2 fois la distance qui sépare l’entrée du sentier au mirador. Soit si elles ont mis 2h pour le trajet jusqu’au mirador, auraient-elles mis 4h de plus pour atteindre ce 2ème pont ?
Que ce serait-il passé à cet endroit ? 4h c’est beaucoup mais ce n’est pas non plus une distance énorme. Moi qui pensais au début à un égarement, je me dis que l’accident est aussi plausible. Auquel cas elles seraient restées au même endroit tous ces jours ? Serait-il possible qu’elles aient pu tourner dans cette zone en rond tous ces jours ?
Que Kris retire son short et continue sans ? Il me semble avoir lu (mais était-ce vrai ?) que le short était toujours zippé et boutonné. A l’origine je pensais que le corps avait pu se détacher en restant longuement dans l’eau et le short poursuivre sa route. Possibilité aussi que si elles étaient perdues, le manque de nourriture et la forte dépense d’énergie et de calories ait entrainé une perte de poids suffisamment importante pour que le short de Kris ne lui tienne plus à la taille et qu’elle s’en soit séparé (ou qu’il soit tombé) sans même le déboutonner, celui-ci finissant par la gêner. Kris n’ayant par ailleurs pas de ceinture.
Cela pose d’autres questions…
Plus je regarde les photos 3D de Google Earth, plus je me demande comment elles n’ont pas reussi à atteindre un lieu ouvert pour être vues par les équipes de sauvetage ou les hélicos.
Sur cette photo, qui représente la zone des deux premiers ponts de singe, vous pouvez voir, encore une fois, combien de zones ouvertes (pâturages?) il y a…
À noter que beaucoup de ces zones sont à seulement 100/200 mètres de la rivière Culebra/Changuinola.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/37/mhpt.png
et encore, je voudrais savoir (opinion d’un expert) s’il est vraiment possible de survivre 10 jours dans ce type de jungle (froid, pluie, vent) en tenant compte des vêtements (disons légères) qu’elles portaient 🤔
@MARIO
Ba en fait j’avais déjà posé la question il y a quelques semaines et certains internautes m’avaient envoyé des exemples de gens ayant survécut assez longtemps.
C’était surtout l’absence de nourriture et le fait que je ne les imagine pas manger n’importe quoi (genre insectes).
A la limite quelqu’un qui a un peu baroudé déjà, peu oser manger de trucs pas communs.
Mais bon même juste avec de l’eau il parait qu’on peut survivre pas mal de temps. Je le savais pour les gens qui font des grèves de la faim mais bon, ils sont alités et dans un certain confort. Ils limitent leur déplacements donc dépensent peu d’énergie, donc peu de calories. Et surtout ils le décident , ils n’y sont pas contraint. Du reste au début c’est comme les jeûnes, il peut y avoir un effet euphorisant parait il.
Pour les filles évidemment, on est pas du tout dans ces circonstances la. Et on ne sait pas si l’une d’elle ou les deux est blessé.
@Mario : Les images peuvent être trompeuses vues du ciel. Apparemment sur Google Earth on peut se rapprocher à 650m environ de la vue du ciel, mais cela ne donne pas une image forcément de ce que l’on peut voir depuis la rivière comme on peut le voir sur la photo extraite de la vidéo, représentant le pont de singe. On voit que si elles suivent la rivière, les roches qui les entourent sont déjà plus hautes qu’elles (peut-être 4m) auxquelles il faut rajouter la végétation., des arbres de 10, 15m de haut…
Il faudrait repérer sur map les cabanes dans le coin. Dans la vidéo on voit la ruine, si elles arrivent jusqu’à celle-ci, pourquoi ne se protégeraient-elles pas un minimum dedans, de la pluie, du vent, des bêtes. Il leur reste de l’eau, peut être de la nourriture, ce qui pourrait expliquer qu’elles n’insistent pas plus les appels d’urgence si elles trouvent un abri où passer la nuit pour repartir le lendemain. Cette cabane pourrait-elle être le lieu de leur première nuit. Sachant que personne ne les recherche cette nuit là.
À vrai dire, dans le secteur il y a pas mal de cabanes que les filles auraient pu atteindre, mais cela dépend du chemin qu’elles ont suivi…
Ce serait un point crucial si nous pouvions être sûrs qu’un pont de singe est représenté sur la photo de nuit, car cela nous aiderait beaucoup à émettre des hypothèses sur le chemin que les filles ont emprunté après la dernière photo #508.
Pax ex, il y a déjà 4/6 cabanes près du premier pont de singe.
Pour ceux qui doutent encore de mon interprétation, voyez le centre de l’oeil, la pupille légèrement rouge :
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/37/yso5.png
@ANONYME
J’ai remarqué que vous êtes très intéressé et concentré sur la question des photos de nuit.
Pourriez-vous nous donner votre avis sur la photo montrant la branchette avec les morceaux de plastique orange?
En particulier: est-ce que vous voyez un pont de singe sur cette photo?
Merci beaucoup.
@JERRY / MARIO
(« Le guide dans la vidéo ci-dessus semble pencher pour l’hypothèse qu’elles se soient trompées de chemin et aient avancé vers Bocas del Toro en pensant revenir vers Boquete. »)
La il y a quand même quelquechose qui cloche.
Si après la dernière photo elles continuent sur le sentier, elles sont forcément arrivé à la cascade. OR pas de photos.
Puis après elles se seraient trompé de sens en prenant le sentier vers le Nord au lieu d’aller vers le Sud. Mais alors très rapidement, si elles sont sur le sentier, elles arrivent à la cascade , et si c’est après la cascade qu’elles se trompent, alors elles arrivent au pont de singe. Et si elles arrivent au pont de singe en suivant le sentier, alors elles savent immédiatement qu’elles se sont trompé de direction puisque elles savent qu’entre le Mirador et la dernière photo par ex, il n’y a pas de ponts de singe.
Il a donc fallut qu’elle sorte du sentier, quelque soit la raison, et se perdent.
OU l’une d’elle s’est blessé à un moment sur le sentier, et elles ont décidé d’aller vers le Nord car le sentier était plus facile. En pensant rencontrer des gens à un moment ce qui n’est pas arrivé.
OU elles ont voulu se baigner dans la cascade ou dans une rivière et elles ont été emporté par la courant sur une certaine distance avant de pouvoir remonter sur une berge.
OU l’une d’elle se baigne et est emporté par le courant et l’autre tente de la retrouver en suivant la rivière comme elle peut au bord d’une rive. Celle qui est dans l’eau finit par se sortir de la en arrivant sur une rive mais elle est blessé et l’autre la rejoint, mais elles sont perdues.
J’ajoute que si elles sont sur le sentier , pour se tromper de sens ça semble compliquer puisque pour revenir au Mirador il faut grimper, monter. Ou bien elles ont bien décider de revenir pas longtemps après la dernière photo mais elles se sont trompé de colline. Je ne sais pas si c’est possible tellement on nous dit qu’il est impossible de se perdre sur ce sentier de ce côté de la colline.
Je crois que si le filles étaient sur le sentier (le seul qu’il y a au-delà du Mirador) n’est pas possible de se perdre.
Il suffit tout simplement de reculer sur le sentier et grimper pout atteindre à nouveau le Mirador.
Donc, je pense plutôt à ce que vous avez supposé ici:
« Il a donc fallut qu’elle sorte du sentier, quelque soit la raison, et se perdent. »
Concernant cette image je n’en tire rien de plus que les autres personnes. Par contre dans le dossier de Juan elle est disponible en taille originelle 3072*4098 pixels. Mais même à cette définition on ne peut rien dire de plus sur l’espèce de fil qui traverse l’image. Voici la photo HD en couleurs modifiées pour mettre en relief le fond :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/djet.jpg
Cliquez deux fois sur l’image pour accéder à la haute définition.
On voit de la végétation sur la colline en face :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/9ye8.jpg
Il y pourrait y avoir une rivière qui coule en bas, mais alors le bâton serait en danger de tomber…
merci
et la petite tache lumineuse en haut à droite?
Je ne sais pas du tout.
Une goutte d’eau
la lune
Si c’est la lune, il faut vérifier si c’est la pleine lune dans la nuit du 7 au 8 avril.
Faut que je retrouve le lien de MARIO ( c’est ça qui est chiant sur ce blog c’est qu’on passe beaucoup de temps avec la roulette de la souris pour revenir sur des commentaires quand on veut retrouver des infos, mal aux yeux 🙁 )
Ce qui serait normal puisque nous sommes au bord d’une rivière et que de temps à autres, l’eau en tapant contre des rochers peut éclabousser des gouttes d’eau.
@ANONYME / MARIO
Je remet ici la vidéo de mon « ami » indien, qui montre bien l’endroit sur la photo de nuit de la pierre avec la branche ou il perçoit un câble et une rivière.
https://www.youtube.com/watch?v=88bN2-VUfac (a partir de 4:30 sur la vidéo)
Et de fait, la photo serait prise à hauteur du pont, pas dans un gouffre.
Et cette branche pourrait être repère pour tenter de comprendre quelle direction prendre.
1 morceau rouge sur une partie de la branche indiquerait une direction (Nord ? ) et l’autre morceau rouge indiquerait la rivière en travers , sous le pont, et le sens du courant de cette rivière.
Si c’est le cas et si cette pierre est à hauteur du pont, on peut donc encore la trouver puisque lorsque les pierres sont déplacées, c’est quand elles sont sur une rive ou dans le lit de la rivière et que de ce fait elles peuvent subir la violence des crues.
Mais si cette pierre est juste à côté de l’accès d’un pont de singe, alors elle peut encore s’y trouver car même en crues , la rivière ne monte jamais jusqu’à la.
Si j’étais à Boquete en ce moment, je me ferais une excursion jusqu’aux ponts de singes et je vérifierais de chaque côté de chaque pont de singe si une ou plusieurs pierres peuvent coller avec la photo. Notamment en ayant un câble à droite, et la rivière en contre bas.
J’ajoute que sur la photo, le cable est en contre bas ce qui pourrait signifier que le cable est celui sur lequel on marche.
Et aussi rajouter que cette pierre à l’air assez grosse et que son aspect, sa forme et les détails qui la caractérisent pourraient permettre de la retrouver. Ne serait-ce qu »ne faisant des photos, y compris de nuit, depuis plusieurs positions , sous différents angles, dès lors qu’on pourrait sembler avoir trouver le bon endroit et la bonne pierre.
Un peu comme la photo du commentaire de Mario du 31 aout ci dessous :
MARIO, ITALIA
31 août 2020 / 11 h 26 min
En effet il y a un pont singe au dessus de la rivière sur cette photo, mais je crois qu’en cas de difficulté/peur à l’utiliser on peut très facilement traverser dans l’eau au point que j’ai remarqué par un carré rouge…sauf si/quand la rivière est en crue bien sûr.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/d8p4.jpg
1) pas de lune cette nuit là comme déjà vérifié il y a quelque temps;
2) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/cels.jpg
Sur cette photo (prise par Plinio Montenegro le 26/07/2020) on voit la pierre que est située au premier pont de singe. À première vue cela ne semble pas être la même de la photo de nuit, mais il faut tenir compte que 6 ans se sont écoulés!
@MARIO
6 ans c’est long certes, mais les pierres, les grosses pierres sont toujours eu même endroit à mon avis, c’est surtout la végétation qui change énormément.
Sur votre photo dans votre commentaire , on voit qu’il existe de trsè grosse pierre, et si une de ces pierre est en hauteur, sur la rive, a gauche de l’entrée de pont de singe, on peut la retrouver à mon avis.
MARIO, ITALIA
31 août 2020 / 11 h 26 min
En effet il y a un pont singe au dessus de la rivière sur cette photo, mais je crois qu’en cas de difficulté/peur à l’utiliser on peut très facilement traverser dans l’eau au point que j’ai remarqué par un carré rouge…sauf si/quand la rivière est en crue bien sûr.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/d8p4.jpg
Oui c’est vrai.
Donc, est-ce que vous croyez que l’une des pierres peut être celle de la photo de nuit?
1er pont de singe
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/cels.jpg
2eme pont de singe
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/d8p4.jpg
Oui, c’est vrai.
Donc, est-ce que vous croyez quel l’une des pierres dans les photo liées ci-dessous peut être celle de la photo de nuit?
1er pont de singe
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/cels.jpg
2eme pont de singe
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/36/d8p4.jpg
La seule façon de répondre c’est que Romain aille sur place, fasse les repérages à l’entrée de chaque pont de singes, de chaque côté, et en ayant bien calculé l’angle de la photo et placé le câble au bon endroit (avec un schéma et avec à la bonne échelle) et vérifié à chaque fois, a gauche du pont , de chaque côté du pont, en hauteur, et tenter de trouver la pierre. La prendre en photo sous toute les coutures et tenté de comparer avec celle de la photo.
Surtout si une pierre et sa localisation semble matcher, faire des photos de cette pierre en situation (de jour et de nuit) de sorte qu’on puisse quasiment poser comme un calque la photo prise sur celle de nuit .
Et la on pourrait au moins être sur de l’endroit ou les filles étaient dans la nuit du 7 au 8 avril. Ce qui serait déjà un grand pas.
J’ajoute que la végétation aurait énormément changée certes, mais la position du câble et la position de la pierre , elles, seraient et sont identiques même 7 ans après.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/9nko.png
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/304v.png
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/9nko.png
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/304v.png
Je répète ce que j’ai déjà dit : les pierres rondes sont nombreuses et c’est la pierre plate rainurée qui est « originale ».
??
pas mieux
Si on suit les tentatives d’explications du youtubeur indien, alors ça voudrait dire que Kriss est tombée du pont de singe. Lisanne elle est soit parvenu à passer sur le pont, soit n’avait pas encore tenté de passer et attendait que kriss soit passé. C’est logique car on ne prend pas ce genre de pont de singe à deux.
Soit ça s’est passé la nuit, soit ça s’est passé de jour et Lisanne à tenté de trouver du secours en vain puis est revenu de nuit au pont de singe. Peut être quand Kriss est tombé elle était gravement blessé mais toujours en vie et que Lisanne lui a dit de tenir pendant qu’elle tentait de trouver de l’aide. La rejoindre à ce moment la n’aurait servit à rien sinon à risquer pour Lisanne de se blesser à son tour.
Mais que ça se soit passé cette nuit la, c’est à dire que ça vienne d’arriver, ou que ça se soit passé avant et que Lisanne revienne cette nuit sur le lieux, elle aurait pu vider son sac a dos sur une pierre pour chercher quelquechose (Photo de la pierre avec le papier toilette) , peut être a t elle voulu marquer l’endroit et elle a vidé le sac a dos pour récupérer le sac en plastique rouge et nouer des morceaux sur une branche.
Ensuite elle a pu descendre et allez voir Kriss mais constater qu’elle était morte.
Comme il le dit , elle met plus d’une heure pour descendre selon cette théorie, mais c’est logique, il fait nuit noire, et ça fait 8 jours et 7 nuits dans la jungle, perdues et sans manger. Lisanne est épuisée.
Il faudrait vérifier le timing entre la photo de la pierre sur laquelle elle aurait pu vider tout ou partie du sac a dos pour aller plus vite, et la photo avec la branche sur laquelle sont noués les morceaux de sac plastique rouge.
Si elles sont faites l’une après l’autre, alors ça peut coller.
Elle veut marquer ou en tout cas utiliser le sac rouge dans lequel il y a peut être par exemple le papier WC. Elle cherche d’abord avec le main dans le sac, mais c’est il fait nuit noire et elle n’y arrive pas donc pour aller plus vite, elle décide de vider le sac sur une pierre plate. Puis , une fois le sac rouge récupéré, elle fait la branche avec les morceaux rouge de sac.
Du reste sur ma pierre, on voit du papier toilette, un truc qui ressemble à un miroir mais probablement un morceau d’emballage de pringles, et on voir aussi une lanière qui appartient au sac a dos à mon avis.
photo avec les morceaux = #550
photo avec le papier WC = #577
Bon ça colle pas mais l’idée qu’elle ait pu vider le sac sur la pierre est malgré tout possible.
Si elles sont la depuis le 5, elles ont pu faire cette branche avant , ou Lisanne avant dans la journée.
Peut être que ces photos de nuits sont la nuit ou Lisanne décide de partir seule et définitivement car Kriss est morte. C’est possible. Elle peut prendre des photos pour marquer l’endroit avant de partir.
Pourquoi la nuit ? Peut être à cause des signaux ou d’un feu au loin fait par les équipes de recherche. C’est sa dernière chance.
Comme j’ai du mal à croire qu’elles seraient à cet endroit depuis le 1er avril.
Je pense qu’elles ont du errer un moment avant de tomber sur le pont de singe.
Elles ont pu y arriver vers le 5 avril, moment ou le tel de Kriss n’est plus utilisé de la même façon.
5 avril, le jour ou, même si le témoignage est douteux, quelqu’un aurait entendu un cri et une chute.
Et entre le 5 et le 7 avril, Kriss est immobilisé et gravement blessé. Lisanne reste avec elle espérant que quelqu’un passe sur le sentier , mais au bout d’un moment , personne ne passe, elle constate que Kriss est morte et surtout , elle appercois des mouvements (hélico le jour, peut être signaux la nuit). Elle comprend que rester la n’a plus de sens.
Elle marque l’endroit, protège le corps de Kriss, ce qui peut le cacher vu du sentier. Et elle part sur le sentier.
Mais elle ne tente pas de passer par le pont de singe , elle a peur de tomber aussi et elle est très fébrile donc elle prend le sentier du côté ou elle est et qui probablement va vers le Nord, direction qui lui permet de ne pas prendre le pont mais aussi, direction d’où elle a pu constater que l’hélicoptère venait et repartait après ses rotations.
Mais elle est a bout de force et, ne croisant toujours personne, finit par mourrir, peut être, comme font les gens souvent qui se sentent partir, en se cachant quelque-part pas loin du sentier.
Et le pire dans tout ça c’est que c’est peut être au moment ou elles avaient enfin retrouvé le sentier, que les choses ont tournées encore plus au drame.
@TRUCI
J’ai regardé toute la partie 2 de la vidéo du garçon indien, mais mis à part le fait qu’il peut avoir raison sur la question du pont de singe sur la photo, certaines de ses déductions sont autrement incorrectes.
Par exemple:
il assume que d’abord Kris tombe du pont, puis Lisanne avec l’aide du flash de la caméra atteint (en une heure de temps) un point culminant (en haut) pour photographier le cadavre de Kris qui est au fond du ravin.
Impossible, car la photo de celle qui semple une falaise a été prise avant celle du pont.
Donc, toutes ses déductions suivantes sont fausses, malheureusement.
à propos de ça, il serait vraiment utile de faire un petit résumé des points que nous avons déjà clarifiés, ainsi que nous pouvons eliminer toutes les hypothèses qui se heurtent aux faits certains (même si peu numbreaux) dont nous disposons.
Certes , mais la photo qui semble être une falaise est aussi intéressante et c’est un point qui doit se situer aussi dans les alentours du pont de singe , si nous somme sur un pont de singe.
Si il n’y a aucune « falaise » de ce type autour de aucun des ponts de singes, mais qu’on parvient à trouver la pierre sur laquelle était posée la branche, alors ça voudrait dire que ce sont deux lieux différents et qu’elles étaient en mouvement.
Si il n’y a aucune « falaise » de ce type autour de aucun des ponts de singes et qu’on ne trouve aucune pierre, alors c’est que ces photos de nuit n’ont pas été prises près d’un pont de singe sur le sentier en allant vers le Nord.
Et il faudrait alors penser à ces chutes los fall à l’Ouest. Il faudrait imaginer que sur le chemin du retour, pas longtemps après la dernière photo, elles se soient trompé de colline en remontant et qu’elles soient allé vers l’Ouest, pour finir vers le 5 à arriver vers ces chutes ou Kriss aurait fait une chute. Il faut noter que la distance est égale de la dernière photo aux pont de singes et de la dernière photo aux lost fall, à vol d’oiseau évidemment. Donc une distance égale mais parcouru hors d’un sentier et perdue, peut expliquer le temps mis pour les atteindre.
Et la le témoignage même douteux d’une personne ayant entendu un cri et une chute le 5 avril, aurait du sens.
Ces lost falls sont assez vastes de ce que j’ai vu et il faut du temps pour explorer tout le site.
Par ailleurs, comme je l’avais déjà évoqué, tout dépend de l’endroit par lequel elles y sont arrivé. Comme elles seraient arriver sur le site par l’Ouest, en dehors de tout sentier, elles ont pu suivre le bruit des chutes pour se diriger mais Kriss a pu chuter à un endroit en y arrivant (un endroit en sortit de jungle à pic).
Même si cet endroit est très touristique, tous les endroits de ces chutes ne sont pas accessibles à mon avis si on les visites par le sentier prévu à cet effet. Mais si on arrive par un côté sauvage sans sentier, alors on peut accéder à des endroits de ces chutes normalement inaccessibles.
Seul question, comment si elles sont arrivé la , leurs os, les sac etc ont pu se retrouver vers le Nord. Est-ce que la rivière qui passe aux chutes rejoint ou alimente la rivière qui va au Nord ?
J’ai souvent pensé au fait que les filles auraient pu se retrouver aux «Lost Waterfalls», mais malheureusement, il est impossible que si elles y mouraient, leurs restes se retrouvent dans le Río Culebra, car toutes les rivières du côté de Boquete coulent vers le sud, en descendant des montagnes.
Même chose pour le lieu appelé « La Pandura »; il est également situé dans la région de Boquete et le Río Palomo qui le traverse descend également vers le sud.
Il y a aussi ce lien donné par MENO il y a quelques temps an Aout, et qui est sur le blog d’un anglais qui a fait le pianista et s’est perdu à un moment.
http://www.wildxplor.com/?p=602
Il y a une photo que je trouve intéressante et qui montre un pont de singe cassé :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/lwfi.jpg
Je me demande si il y a d’autres pont cassé comme ça sur les rivières car sur la photo de la pierre avec branche , si on admet qu’il y a un câble, on ne semble en distinguer qu’un seul. Peut être un pont cassé ?
Il y a aussi ce lien donné par MENO il y a quelques temps an Aout, et qui est sur le blog d’un anglais qui a fait le pianista et s’est perdu à un moment.
Il y a une photo que je trouve intéressante et qui montre un pont de singe cassé :
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/lwfi.jpg
Je me demande si il y a d’autres pont cassé comme ça sur les rivières car sur la photo de la pierre avec branche , si on admet qu’il y a un câble, on ne semble en distinguer qu’un seul. Peut être un pont cassé ?
Répondre
Cette photo est intéressante aussi car on est en saison sèche, et si un corps est la au début de la saison des pluies, plus la saison avance et plus la rivière va gonfler et emporter tout sur son passage.
Blog anglais trouvé par MENO : http://www.wildxplor.com/?p=602
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Pour résumer:
1er pont de singe = 8.8775563,-82.4087413
2ème pont de singe = 8.8827074,-82.4053862
3ème pont de singe = 8.883902,-82.406716
4ème pont de singe = 8.907924,-82.395269
pont de singe cassé = 8.871104,-82.417007
@MARIO
Il y a quelquechose qui s’est passé pour qu’il n’y est plus de photos.
Si elles ont continué plus loin, sur le sentier , et en direction de la cascade
Est-ce qu’il y a une zone de pâturage entre la dernière photo et la cascade ?
Je crois me souvenir que Feliciano considérait qu’elle n’était pas allé sur cette zône car sinon elles auraient pris des photos. Mais est-ce que cette zone de pâturage se situe avant la cascade ?
Paradoxalement, je crois qu’une zône dégagée de pâturage est très propice pour qu’elles se soient perdu la. Mais il faudrait que cette zône soit avant le premier pont de singe, et avant la cascade.
Car si elles avaient atteint la cascade, il y aurait des photos. Idem si elles avaient volontairement, ignorant le temps qui passe et le temps pour revenir, poussé jusqu’au premier pont de singe.
Mais comme il n’y a aucune photo de la cascade et du pont, alors il s’est passé quelquchose avant ces deux spots.
Si il y a une zone de pâturage après la dernière photo, et avant la cascade, pour moi elles ont pu se perdre à ce moment la.
Oui il y a juste une zone de pâturage entre la première quebrada et la deuxième.
Grâce à la vidéo enregistrée par les parents de Kris (+ Feliciano) nous savons qu’il faut 20 minutes pour atteindre la deuxième quebrada.
Si nous supposons que les filles n’ont pas pris une photo de la chute parce qu’elles n’y sont jamais arrivées, cela signifie qu’elles se sont perdues dans la durée de ces 20 minutes qui s’écoulent entre les deux quebradas.
—
soit elles se sont perdues, soit s’est passé autre chose, selon l’hypothèse qu’on voit suivre.
mais comment ont-elles pu se perdre dans une zone de pâturage?
Précisément c’est la ou je dis que ça peut paraitre paradoxal mais une zone de pâturage par définition c’est découvert, on peut y gambader un peu dans tous les sens. C’est pas comme un sentier qui traverse une forêt et dont on ne peut ignorer le tracé. Une zone ouverte est aussi propice à un égarement ou à une désorientation qu’un passage en pleine jungle mais pour des raisons différentes.
Si elle trouve cet endroit coquasse et pittoresque au sortir de la jungle, elles ont eu le désir d’y évoluer. Certes , il n’y a pas de photos mais pour le moment je ne focalise pas trop sur cet énigme.
Et quand elle décide de repartir, elles se trompent car une fois au milieu d’un zone ouverte, si elle est suffisamment vaste et qu’on a marcher un peu dans tous les sens, à moins d’avoir bien repéré l’endroit on l’on doit revenir, alors on peut se tromper ou se perdre.
Je trouve qu’on voit ça très bien sur blog de l’anglais. C’est découvert, certes, mais ce n’est pas plat, c’est un peu vallonné, donc c’est possible.
Visiblement la zone de pâturage est située après la cascade et pour s’y rendre il faut obligatoirement passé par la cascade à priori.
Faut-il accepter qu’elles n’aient pas pris de photo de la cascade en décidant d’en faire en revenant de la zône de pâturage ? Peut être était ce un endroit qu’elles avaient repéré sur internet et qu’elles souhaitaient voir.
Puis elles décident de revenir vers la cascade, bref de rentrer.
Et la elles se perdent, elles se trompent et vont vers le sommet de la prochaine colline en direction du pont cassé.
Elles ne reconnaissent plus du tout le sentier puisqu’en allant dans cette direction , elles pensaient revenir et donc reconnaitre le chemin (cascade….etc).
Au bout d’un moment, sans forcément paniquer , elles se décident quand même d’appeler pour signaler qu’elles sont perdues….mais pas de réseau.
Elles sont livrées à elles mêmes.
Ont elles décidé d’aller vers le Nord en considérant l’adage qui dit qu’il faut toujours suivre le Nord quand on est perdu ? Ont elles pu atteindre ce pont cassé ?
Pardon, peut être que je me suis mal expliquè…la langue française est très difficile à écrire pour moi.
Je voulais dire que la zone de pâturage se trouve entre le deux rivières, c’est à dire entre la première rivière et celui avec la cascade…
Donc ça colle, si je comprend bien, la zone de pâturage est après la dernière photo et avant la cascade, right ?
Je pense vraiment que c’est la qu’elles se sont perdues.
Elles y sont arrivé assez rapidement après la dernière photo, et comme l’endroit est pittoresque , elles ont du vouloir aller y faire un tour.
Mais après un moment elles ont été désorienté et sont repartit dans le mauvais sens , ce qu’elles ont réalisé au bout d’un moment et qui a déclenché les appels de secours.
D’autant que 20 minutes après la dernière photo, ça nous fait du 14h30 au pâturage.
Il est tôt même si tard sous les tropiques.
A 16h39, le premier appel est passé.
Pour moi elles se sont perdus en déambulant dans ces pâturages certes découverts mais vallonnés, sont ensuite repartit en se trompant de direction, peut être en hésitant du reste, puis, au bout d’un moment, bien qu’ayant tenté de retrouvé le sentier pendant un bon moment. Elles tentent d’appeler les secours.
@TRUCI
Oui, je crois que c’est plausible, mais je dois vérifier une chose concernant ce pâturage. Je me rappelle d’avoir vu une photo prise par Plinio Monténégro et j’ai un doute…
Il serait aussi intéressant de savoir quelles sont les périodes de transhumances dans cette région.
Il n’y a pas comme chez nous 4 saisons mais seulement 2 : saison humide (moussons) saison sèche.
A quelle période de l’année les éleveurs amènent les bêtes dans les pâturages ?
Soit c’est toute l’année, soit c’est uniquement la saison sèche.
De sorte que si la saison est passé, il y a moins de chance de croiser des gens si à la saison des pluies ils n’amènent plus de bêtes.
Mais c’est à vérifier…….Peut être qu nous étions dans un moment ou il y moins de passage de la part des paysans et éleveurs.
Une chose aussi.
Depuis la jungle, on voit les pâturages juste à l’entrée.
Donc une fois qu’on est dans les pâturages , on voit la jungle depuis les pâturages, et ça donne un point de vue totalement différent.
C’est peut être pour ça qu’elles se sont perdues. Elles marchent un peu dans les pâturages, et au moment ou elles décident de revenir, elles se dirigent vers la jungle mais peut être arrivé à un moment, elle ne retrouve pas la barrière qu’elle pensait situé la. Peut être même y a t -il plusieurs barrières.
Elles seraient arrivées à l’orée de la jungle et n’auraient pas reconnu l’endroit par lequel elles étaient rentré quelque temps plus tôt. Peut être sans s’en rendre compte elle sont allé en tournant au bord de la jungle mais côté Nord.
@TRUCI
J’ai vérifié et mon doute était fondé. Si vous regardez les deux photos que j’ai liées, vous pouvez constatez à quel point le chemin (toujours le seul qu’il y a là bas) est bien marqué au milieu du pâturage et il est donc très difficile, si non impossible, de ne pas le retrouver même si vous partez loin dans l’herbe … 🙁
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/cp74.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/5ezp.jpg
…
J’ai vérifié et mon doute était fondé.
Si vous regardez les deux photos que j’ai liées, vous pourrez constatez que le chemin (toujours le seul qu’il y a là bas) est très bien marqué au milieu du pâturage, c’est donc très difficile de ne pas le retrouver même si vous vous éloignez loin dans l’herbe pour une promenade.
Oui sauf que si il est marqué (par les passages réguliers , Quid si il y a moins de passage dans une nature ou l’herbe pousse très vite) il est dans un zone ouverte et donc les tentations de la quitter sont d’autant plus fortes.
On se dit qu’il sera vraiment facile de le retrouver et donc on va regarder un peu ailleurs ce qu’il y a à voir.
Je reste sur mon sentiment malgré tout , et ce chemin est peut être très visible à certain moment (périodes de transhumances) et moins à d’autres.
Et la photo montre bien que les pâturages ne sont pas plats, ils sont vallonnés.
Oui, je pense qu’elles ont pu vouloir jeter un œil en dehors du sentier dans les pâturages, ce qu’elles nauraient pas forcément oser faire dans la jungle.
Du reste, peut être y a t il d’autres petits sentiers de ce style dans ces pâturages.
Ça reste possible pour moi.
ba, avec tout le respect que je dois aux filles, je pense que même un petit garçon ne se perdrait pas dans ce pâturage, il fait 100×100 mètres; oui ce n’est pas plat, mais pas si raide non plus.
Je crois que le seul cas dans lequel on peut se perdre, c’est lorsque les nuages le recouvrent d’une manière épaisse, alors oui vous pouvez perdre votre orientation.
Cependant, on sait que les filles « auraient pu » (nous ne sommes pas sûrs) là le 1er avril et que le temps était vraiment clair et beau.
en tout cas, quelque chose doit être arrivée après la photo #508, parce que le fait qu’elles n’ont pas pris de photos non plus, oui c’est tout à fait étrange et suspect.
Oui, sans focaliser sur l’absence de photos, et en tenant compte qu’elles en faisaient moins depuis le Mirador, c’est une vraie question. A la limite, elles auraient appelé quelques minutes après la dernière photo, on aurait trouvé ça logique , quelquchose se serait passé juste après la photo de suffisamment grave pour qu’elles appellent.
Mais la c’est 2 heures 30 après cette photo.
Du coup effectivement, l’idée de Jerry est intéressante même si j’ai du mal à y croire. Elles passent de l’autre côté en pensant rentré.
Elles ne sont donc pas étonné de ne pas voir la même chose, elles prennent quelques photos. Et soudainement, après la dernière photo…..Plus de photo. Elles seraient dans le doute dès ce moment la ? Mais dans ce cas elles seraient revenu sur leur pas au Mirador.
C’est un vrai casse tête.
Il faudrait vraiment pouvoir trouver l’endroit des photos de nuit. Juste pour voir ou elles étaient à ce moment la et comprendre quel aurait pu être leur trajet depuis la dernière photo. C ‘est la seule façon d’avancer un peu.
Je pense que c’est l’objectif principal de Romain et de son coéquipier.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/cp74.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/5ezp.jpg
Pour ma part je penche sur l’hypothèse qu’elles se soient trompées dès le Mirador, empruntant le chemin menant à poursuivre au-delà de celui-ci, en pensant que celui-ci fait une boucle qui les ramènera à l’entrée d’El Pianista.
En tout cas elles ne peuvent selon moi faire l’erreur de l’emprunter en pensant réemprunter celui par lequel elles sont montées.
Le chemin à l’aller tourne progressivement sur la gauche ce qui pourrait leur laisser penser dans leur carte mentale que le chemin qu’elles empruntent devrait tourner également vers la gauche pour constituer leur boucle.
Le chemin descend, ce qui les rassure. Mais arrivé à cette première Quebrada, le décor change, elles sont face à une rivière qu’elles n’ont pas croisé à l’aller et Kris constate que le chemin derrière la rivière (qui jusqu’à présent descendait) remontait désormais. Ne pas oublier qu’une Quebrada est la délimitation entre deux collines, la « coupure » qui les sépare. 40-45 mn se sont écoulées. L’idée peut alors leur venir qu’elles ne sont pas sur le chemin du retour, mais elles n’en sont pas sûres. Et le doute finit par les faire poursuivre dans leur erreur. On peut imaginer que Kris doute de par son manque de gestuel sur la dernière photo. Si elles pensaient être sur le retour, à ce moment là elles devaient s’imaginer qu’il leur restait 1h20 pour revenir à l’entrée. Si Kris pense qu’elles ne sont pas sur le bon chemin, alors cela veut dire qu’il faudrait revenir en arrière et donc rajouter 1h30 de retour.
D’un côté soit on est sur un autre chemin qui mène à l’entrée et il reste 1h20 à faire, soit on s’est trompé et il reste alors près de 3h à faire. Psychologiquement on préfère se dire que l’on ne s’est pas trompé. Lisanne qui a l’air de ne pas être soucieuse vu qu’elle prend encore des photos, peut inciter à continuer, qu’elles finiront bien par avoir la certitude d’être sur le bon chemin. Si tel est le cas, elles arrivent à la seconde Quebrada, finissent par arriver au sommet de la colline suivante et là se rendent compte avec certitude qu’elles n’ont pas emprunté le bon chemin. Peut-être même voient-elles le Mirador depuis le haut de cette colline. Décideraient-elles de tenter un raccourci pour ne pas refaire tout le chemin ?
La question est de savoir si on peut poursuivre le chemin au-delà du mirador sans se rendre compte que le chemin ne mène pas à l’entrée ? J’imagine que du haut du Mirador elles voient la ville, donc arrivent à la situer dans leur carte mentale, elles voient peut être aussi la situation géographique de cette colline après la Quebrada. Se pourrait-il qu’elles se rendent compte de leur erreur à cette première Quebrada et tentent un raccourci sur celle-ci. J’avais indiqué dans un de mes premiers commentaires, que psychologiquement une rivière c’est une frontière. Mais la Quebrada est doublement une frontière psychologique. Après celle-ci le chemin monte. 3h se sont déjà écoulées jusqu’à celle-ci. Près de 14h, il serait temps de rentrer pour revenir à 17h.
Le meilleur raccourci ne serait-il pas de remonter la quebrada sur la gauche ? Si elles empruntent le chemin en pensant être sur le retour, qu’il s’agit d’une boucle, elles doivent se représenter la ville sur leur gauche et donc si elles se rendent compte qu’elles changent de colline, remonter la Quebrada afin de rester sur El Pianista et revenir à l’entrée. Mais est-ce seulement possible de remonter la Quebrada sans difficultés. Peut-être qu’elles rencontrent une difficulté/hauteur qui les oblige à contourner la quebrada pour remonter, ce qui pourrait expliquer la tentative d’appel tôt le lendemain, le jour apparaissant le plus tôt possible au haut de ces collines. Ce qui pourrait aussi expliquer un possible problème nécessitant l’appel aux urgences. Peut-être que l’une des filles se foule la cheville dans l’après-midi, pourquoi pas sur la remontée de la Quebrada. La cheville foulée justifierait l’appel aux urgences si la fille ne peut plus marcher correctement. Les appels ne passent pas. L’autre peut servir de béquille et soutenir celle qui est blessée. Ce qui expliquerait qu’elles ne marchent pas énormément durant les jours qui suivent. Le lendemain vers 13h me semble un appel réussit à se connecter au réseau brièvement. Ce qui voudrait dire que les filles ou l’une d’entre elle à ce moment là est en hauteur sur la colline.
@JERRY
Honnêtement je ne visualise pas aussi bien que vous mais en revanche l’idée qu’elles aient pu penser revenir alors qu’elles s’enfonçaient vers le Nord , oui c’est possible. Du reste un des personnages de la vidéo que vous avez mis récemment le dit, elle se sont trompé.
Reste que il y a toujours cette idée qu’il est impossible de se perdre sur ce sentier………Et en particulier de ce côté la.
(« La question est de savoir si on peut poursuivre le chemin au-delà du mirador sans se rendre compte que le chemin ne mène pas à l’entrée ? »)
C’est la tout le problème, ont elles insuffisamment préparé leur périple ? Juste quelques dizaines de minutes sur internet à voir des photos ? N’avoir jamais fait aucune excursion dans le coin avant . Jamais rencontré ou discuté avec d’autres touristes, des guides. Ne pas avoir dit à qui que ce soit ou elles allaient. Même pas à la masseuse qui avait surement du faire ce trail et aurait pu leur donner deux trois conseils.
Savaient elles d’ailleurs lorsqu’elles commencent à monter au Pianista qu’elles iraient au delà ? Ou le décident elles en arrivant en haut car il est encore tôt pour revenir ?
Mais pour ce qui est du Mirador, j ‘ai du mal à imaginer qu’elles aient pu croire qu’il fallait monter par un côté et qu’on pouvait redescendre par l’autre côté et se retrouver à l’entrée. Mais bon, qui sait.
Kriss à peut être un côté suffisamment téméraire pour avoir pousser dans ce sens. Et Lisanne à pu suivre.
Sur « l’impossibilité » de se perdre sur le sentier, le cas de la Colombienne qui se perd sur El Pianista 2 ans plus tard montre que cela est possible. Quant aux photos actuelles, ne pas oublier qu’après la fin de la première période de recherche il est décidé de poser des panneaux, on en voit sur certaines vidéos ou photos du genre attention terrain glissant ou même me semble-t-il qu’un panneau a été positionné sur le Mirador pour indiquer que le chemin qu’ont emprunté les filles sort d’El Pianista pour que cela soit clair pour les visiteurs. Mais surtout il a été demandé à ce que le terrain soit nettoyé, plus visible pour s’assurer que personne ne puisse perdre le chemin. Il me semble que c’est une mission qui a été donnée à Sinaproc dès la fin de la première recherche, de se rendre désormais sur El Pianista pour nettoyer les chemins.
Pour cela qu’il faut faire attention aux photographies du sentier après le mois d’avril 2014, le sentier n’était pas forcément aussi visible qu’aujourd’hui. A l’époque c’était le passage des troupeaux qui ouvrait le chemin et « l’entretenait ».
Ce qui est intéressant dans le cas de la Colombienne, c’est qu’elle se perd alors qu’elle est accompagnée de 2 personnes. Elle reprend son souffle quelques instants et leur demande de continuer qu’elle les rejoint. Elle se perd en voulant les rejoindre, alors que eux-même reviennent sur leurs pas lorsqu’ils ne la voient pas revenir. Donc elle se perd dans un temps assez court et visiblement dans un espace également limité. Le cas est intéressant parce qu’il montre que l’on peut bel et bien se perdre même 2 ans après sur El Pianista, même accompagné, même proche du sentier à suivre, même en appelant ses amis.
Il serait d’ailleurs peut-être intéressant de retrouver le chemin emprunté par cette dernière. Car si on devait considérer qu’il était si impossible de se perdre, alors cette exception sur le chemin pourrait être la même que pour les filles.
De mémoire, il me semble que la fille pense prendre un « raccourci » pour retrouver ses amis. Cette erreur serait également intéressante, ce qui voudrait dire que la représentation mentale qu’elle a du chemin aurait été biaisée.
Pour ce qui est de la préparation de la randonnée, effectivement celle-ci n’a pas été préparée au maximum. Il fait beau, c’est une randonnée apparemment « touristique », des gens la font régulièrement sans soucis, elles sont 2, elles ont pris des chaussures de marche et se sont arrêtées faire des courses pour le chemin, se sont dit qu’elles en avaient peut-être pour 3-4h. Pour ma part j’aurais très bien pu la faire dans les mêmes conditions. On ne s’imagine jamais que l’on va se perdre dans un sentier « touristique ». L’erreur majeure est effectivement que personne ne savait où elles allaient. Si les recherches s’étaient concentrées dès le début sur El Pianista elle auraient peut-être été retrouvées à temps. Elles ont joué de malchance sur plusieurs éléments successifs. La deuxième erreur est cette erreur d’horaire d’entrée sur El Pianista, qui fait que les secours ne se concentrent que sur la première partie et non au-delà. Ils auraient su qu’elles étaient parties à 11h et non 16h cela changeait tout dans la stratégie de recherche, la zone aurait été étendue au-delà du Mirador.
Autre erreur, le retard du déclenchement de la disparition. Feliciano vient chercher les filles. La femme qui les héberge est de sortie. Apparemment elle est partie en pensant que les filles étaient rentrées tard et qu’elles dormaient encore. Elle leur prépare leur petit déjeuner et s’en va. Elle aurait pu s’inquiéter dès la veille, les attendre la nuit, ou vérifier le matin que tout allait bien. Après, il est vrai que ce ne sont pas ses filles mais tout de même. Je crois que Feliciano déclare leur disparition dans la soirée du 2 si je ne me trompe pas.
Je pense que quand elles montent elles ont pour objectif le Mirador. Elles ne pensent donc pas aller au-delà. Elles peuvent cependant changer d’avis en raison du beau temps et de l’horaire, d’autant plus si elles n’ont rien d’autre de prévu. Après, une randonnée de 4h c’est déjà bien. C’est pourquoi je pense qu’elles empruntent le chemin en pensant qu’il les ramènera à la ville. Romain parle d’un croisement à un moment du chemin. L’un des chemins monte et l’autre descend. Apparemment il est courant que certains se trompent et montent en pensant rejoindre directement le Mirador. Si j’ai bien compris, ce chemin qui monte est un détour et revient plus loin en redescendant sur l’autre chemin. Auquel cas, si les filles continuent tout droit sur le chemin de l’aller, a deux moments au moins sur ce chemin, elles voient sur leur gauche un chemin redescendre sur celui-ci. Si au Mirador elles prennent le mauvais chemin, elles peuvent donc éventuellement le prendre en se disant qu’il ramène à un moment donné sur l’un de ces deux chemins qui descendent.
@JERRY
Sur la vidéo que je vous recommande vivement, il parle de ce panneau qui n’était évidemment pas la quand les filles ont fait le Pianista.
Je me dis après l’avoir regardé qu’il est effectivement possible qu’elles aient pu penser qu’un retour soit possible en plongeant de l’autre côté.
Il évoque aussi le fait que les dernière photos de jour puissent avoir été faites pour se repérer et , comme je l’avais dit et bien d’autres avant moi, le visage de Kriss sur la dernière photo montrerai plutôt une inquiétude ou un sentiment de perdition.
Je trouve vraiment que c’est le meilleur résumé de cette affaire de tout ce que j’ai vu.
https://www.youtube.com/watch?v=jQM-TqIO33E
C’est une vidéo en anglais qui dure 1h et qui va sur la thèse l’égarement.
C’est pas mal fait du tout, clair,et toute la dernière partie sur les photos et la façon dont elles seraient mortes, les lieux etc. Le narrateur évoque l’avis de plusieurs experts (pour les os, la survie,etc).
Très bon résumé détaillé pour moi, pas sensationnaliste, juste les faits et interprétations logiques sans ‘vicious rumours’ comme le dit le narrateur.
Si vous avez le temps de le regardez en entier……..C’est vraiment pas mal je trouve.
Et par exemple il y a une spécialiste qui expliquerait que l’état différent dans lequel on a trouvé les os est tout à fait possible donc pas anormal.
Ils parlent aussi du fait que le pied de lisanne montre de multiple fractures ce qui indique qu’elle à fait une chute.
@TRUCI
Je commence à douter de tous ces spécialistes qui donnent leur vision et font des vidéos, parce que ce sont seulement des opinions, aucun d’entre eux n’a eu la chance de faire des tests scientifiques sur les ossements.
Je me fierais donc uniquement et exclusivement aux résultats des examens d’autopsie (tels que ceux mis à notre disposition par Romain). Lisez-les de manière à exclure toute interprétation.
@MARIO
Pour ma part , cette vidéo représente le résumé parfait de ce que je pense.
La seule chose qui me manquait c’est la raison pour laquelle elles s’étaient perdues. Et dans le fond, elles se sont perdues dès qu’elles ont passé le sommet.
1/ Les filles arrivent au sommet et pensent que pour revenir on peut passer de l’autre côté.
. Le fait que les autorités aient mis cette pancarte avec comme indications « NO RETURN » indique qu’on a pu penser qu’elles soient allé de l’autre côté en pensant revenir.
. C’est la fin de la saison sèche et le sentier bien que plus sauvage est facilement accessible et plus facilement praticable qu’à la saison des pluies.
. Elles ont improvisé cette excursion sans en parler à personne donc personne n’a pu leur dire que pour revenir il fallait absolument revenir par le même chemin. Elle n’ont jamais fait d’excursion à boquete avant. Elles n’ont jamais discuté avec un guide ou d’autres touristes.
2/ Elles appellent les numéros d’urgence après avoir marché pendant plus de 3 heures vers le Nord, mais en comprenant que décidément ça ne semble pas les ramener au pied du pianista. Elles comprennent qu’elles sont perdues bien qu’étant sur un sentier.
. Les dernières photos de jour ,montrent à mon avis qu’elles tentent de se repérer et du reste, c’est la raison pour laquelle il n’y a plus de photos de Lisanne. Ce ne sont pas des photos d’excursion mais des tentatives de repérages au cas ou.
3/ La nuit du 7 au 8 Avril, les photos sont faites par Lisanne pour marquer le lieu ou Kriss est morte en chutant d’un pont de singe. Elle parvient dans un état d’épuisement parfaitement décrit dans la vidéo à tenter de partir pour sauver sa vie mais comme elle continue d’aller vers le nord sur le sentier, elle doit à nouveau passer un pont de singe,ce qu’elle fait mais par fébrilité et manque de force, elle chute et se casse le pied.
Elles finit par mourrir à son tour.
4/ Si on ne les a pas retrouvé c’est parceque :
. Personne ne sait ou elles sont
. On commence les recherches très tard vers le 6 Avril OR pour les filles, chaque jour et chaque nuit passé dans la jungle, sans nourriture, en buvant de l’eau de rivière (diarrhées) , souffrant hypothermie la nuit…..est un jour de trop qui les tuent lentement mais surement.
Tout s’est donc passé en allant vers le Nord par une malencontreuse incompréhension de filles qui ont pensé revenir en redescendant par un autre chemin.
Et pour revenir aux pâturages.
Elles y arrivent environ 25 minutes après la dernière photo.
Or en voyant ces pâturages elles ont du se rassurer et penser que si il y a des pâturages, alors on doit se rapprocher de Boquete. Donc elles se rassurent et continuent de plus belle sur le chemin vers le Nord.
Et évidemment, elles ne prennent plus de photos, elles rentrent en marchant le plus rapidement possible car elles commencent quand même à voir l’heure tourner et le lendemain elles doivent faire une excursion au volcan dès la matin.
Elles se disent que c’est décidément plus long de redescendre par la , mais ça y est, il y a des pâturages, on est plus très loin.
C’est un resumé qui est trè plausible, mais il y a toujours la même question sans réponse.
Par ex:
je crois que le chemin fait une boucle mais à un certain moment je me rends compte que je ne semble plus revoir la vallée de Boquete, bon, je reviens tout simplement sur mes pas. Cela me prendra-t-il 4 heures pour revenir au début du chemin? Donc? Mieux que de traverser la jungle, ce que je crois que les filles n’ont JAMAIS FAIT de leur propre initiative. Sur ce point je suis à 100% d’accord avec la mère de Kris qui dans la vidéo d’excursion a dit que sa fille (et Lisanne aussi) ne serait jamais aussi stupide d’aller dans la jungle. Elle serait restée sur le chemin, la suele chose qui a du sens pour moi.
Si les filles ont quitté le chemin, elles l’ont fait pour une raison qui était contre leur volonté. Quel était? Je crois que on sera jamais .
C’est ma conviction et je ne l’abbandonerai jamais, au moins que il y aura une preuve concrète du contraire,
Les suppositions / hypothèses faites par d’autres ne me suffisent pas.
En fait elles sont toujours resté sur le sentier mais elles n’ont pas du comprendre que c’était juste qu’elle le prenait dans le mauvais sens, elles ont du se dire qu’à un moment elles avaient fait une erreur et pris un autre sentier.
Si elle n’avait pas croisé les pâturages après la dernière photo, peut être auraient elles songé à faire demi-tour mais ces pâturages à mon avis leur ont fait croire qu’elle était enfin arrivé aux alentours de la vallée de boquete. Mais par un autre endroit différent de celui qui mène à l’entrée du Pianista depuis Boquete.
Ensuite elles n’ont plus compris du tout ou elles étaient.
Nous nous avons le nez sur ce sentier depuis des semaines, elles elles ont improvisé, elles n’ont pas préparé cette excursion et ne peuvent pas se comporter comme si elles connaissait la carte par coeur et identifié l’endroit et le sentier ou elles sont.
Je n’ai pas encore vu la vidéo en entier (les 2/3 seulement) mais si je comprends bien le Daily Beast a reçu tous les éléments de l’enquête de manière anonyme et c’est sur la base de ceux-ci que la personne fait sa vidéo. Il me semble qu’à un moment il parle de « nous » comme s’il s’agissait d’un membre du Daily Beast mais je n’ai pas trouvé de lien. Apparemment il faut s’inscrire pour accéder aux articles du Daily Beast.
Qui aurait pu leur envoyer les éléments de l’enquête ? Une famille, un avocat, une personne ayant travaillé sur l’affaire…
@Truci : Pour le point 1, elles auraient bien parlé à un guide : Feliciano. Si je comprends bien les propos relatés de Feliciano (dont il n’est pas dévoilé le nom mais dont on reconnaît l’histoire) dans la vidéo, cette randonnée sur El Pianista est celle qu’il proposait aux filles. Plus longue apparemment avec nuit dans la jungle dans sa ferme. Le commentaire dit il me semble que les filles ont refusé. Pourquoi Feliciano se pointe-t-il alors le lendemain matin ? Il me semblait avoir lu que c’était parce qu’elles ne s’étaient pas présentées à leur rendez-vous. Mais il ne peut y avoir de rendez-vous si elles ont refusé. Mais peut-être que j’ai mal compris le commentaire. Peut-être que celui-ci part du principe qu’elles auraient refusé vu qu’elles font le trajet sans lui le jour même.
Feliciano les aurait donc accosté dans l’école. Il doit être à l’affut des touristes pour son gagne-pain. Il a dû leur proposer de les guider sur El Pianista. Elles auraient refusé de dépenser des sous avec ce guide. Elles se demandent comment occuper leur journée, font leurs recherches sur Internet avec cette idée de rando d’El Pianista. Elles voient les photos, la durée de rando et se disent finalement pourquoi pas. Pas besoin de guide.
A noter une information importante que je n’avais pas jusqu’à présent, Lisanne avait fait de l’alpinisme. Ce ne serait donc pas une débutante. Elle connaît l’évolution sur des terrains beaucoup plus compliqués. Elle peut donc si elle est en possession de ses capacités (non blessée) évoluer de manière différente de la marche (grimper, etc.) durant les jours qui suivent le 1er avril. Elle est décrite comme très sportive, Volley, alpinisme, parachutisme…
Pour le point 2, je ne pense pas que les dernières photos de jour soient du repérage. Il y en aurait eu plus. Kris n’aurait pas été le sujet.
Pour le point 3, je ne pense pas que les photos de nuit servent à repérer Kris qui serait tombée. Cette théorie a circulé et circule encore probablement en raison d’une personne qui aurait vu sur l’une des photos la forme d’un corps. Mais la personne qui a réussi à assembler de nombreuses photos entre elles pour n’en faire qu’une a démontré que cette forme n’était qu’une feuille qui apparaît dans d’autres photos. De plus, l’appareil est tourné vers le ciel, non vers le sol. Les photos sont à priori prises du même endroit.
Ce que j’ai noté d’intéressant sur le début de la vidéo que je finirai tout à l’heure :
– Lisanne a fait de l’alpinisme
– Des touristes se perdent parfois mais sont vite retrouvés (raison pour laquelle on n’en entend pas parler ?)
– Au delà du Mirador, les sentiers n’étaient pas entretenus.
– Les chiens n’ont pas cherché dans la bonne zone (même les néerlandais)
– Les recherches débutent réellement le 6 avril
– Ils ont d’abord cherché près du Volcan
– Feliciano aurait dû être suspecté (se baignerait avec certaines touristes dans des sources chaudes)
@JERRY
oui, cette vidéo est très intéressante je trouve car elle apporte pas mal d’info et traite sous tous les angles avec toutes les possibilités (criminelle, égarement) même si à la fin , c’est l’égarement qui est affirmé.
Pour Feliciano, elles ont pu vouloir économiser de l’argent et comme il proposait un package (Volcan + Pianista).
Elles ont pu effectivement décider de faire la Pianista seules pour économiser.
Et ne pas oublier qu’elles font tout ça au dernier moment, elles improvisent le remplissage d’une semaine vide alors qu’elles auraient du être occupé.
Pour le fait que les dernières photos ne soient pas faites pour du repérage.
Peut être, mais en tout cas je persiste à penser qu’elles ne sont pas très belles et bien prises (Lisanne aime faire des photos) et et je pense que au moment ou elles sont faites, elles sont peut être déjà dans une certaine interrogation sur le chemin qu’elles prennent. Quelque chose du style, est-on bien sur qu’on va dans la bonne direction mais comme elles ont « enregistrées » dans leur cerveau qu’il faut descendre pour revenir, elles persistent.
Et du reste, comme je le rajoute plus haut : (« Et pour revenir aux pâturages.
Elles y arrivent environ 25 minutes après la dernière photo.
Or en voyant ces pâturages elles ont du se rassurer et penser que si il y a des pâturages, alors on doit se rapprocher de Boquete. Donc elles se rassurent et continuent de plus belle sur le chemin vers le Nord.
Et évidemment, elles ne prennent plus de photos, elles rentrent en marchant le plus rapidement possible car elles commencent quand même à voir l’heure tourner et le lendemain elles doivent faire une excursion au volcan dès la matin.
Elles se disent que c’est décidément plus long de redescendre par la , mais ça y est, il y a des pâturages, on est plus très loin. »)
Pour ce qui est du fait que les photos de nuits sont faites pour marquer l’endroit, la je ne suis pas d’accord. je pense que ça peut réellement être le but de Lisanne. Mais en revanche , ceux qui prétendent voir un corps gisant au fond du ravin, la je ne pense pas. Elle prend un maximum de photo de l’environnement c’est tout. Mais ça reste discutable , j’en conviens.
Mais si vous êtes arrivé à la troisième partie de la vidéo, le narrateur donne une version intéressante ou il considère qu’il y a une série de photo prises depuis le bas mais aussi d’autre prises depuis le haut.
Et il conclu que Lisanne prend ces photos avant de partir,et émet l’hypothèse que comme il pleut et que la rivière grossi elle part car Kriss est morte et qu’elle tente le tout pour le tout, sans attendre la mort , ou que la rivière grossisse et emporte le corps de Kriss…..
Il y a aussi un ou deux passages intéressant ou deux personnes (un guide et un expatrié) expliquent que le Sinaproc est arrivé avec son barnum et a rapidement rejeté l’aide des locaux alors qu’ils connaissaient le terrain mieux qu’eux.
Je pense que Lisanne est resté avec Kriss car elle n’est pas morte tout de suite.
Elle a chuté (le 5 avril) et s’est très sérieusement blessé, ce qui dans l’état de malnutrition et d’épuisement dans lequel elles étaient, lui a été fatal au bout de quelques jours (7 ou 8 Avril).
En fait elles sont toujours resté sur le sentier mais elles n’ont pas du comprendre que c’était juste qu’elle le prenait dans le mauvais sens, elles ont du se dire qu’à un moment elles avaient fait une erreur et pris un autre sentier.
Si elle n’avait pas croisé les pâturages après la dernière photo, peut être auraient elles songé à faire demi-tour mais ces pâturages à mon avis leur ont fait croire qu’elle était enfin arrivé aux alentours de la vallée de boquete.
Quand je dis « parlé à un guide », je veux dire de discuter dans le détails des excursions, pas seulement comme c’est la cas à mon avis, négocier le prix pour aller au volcan, pour aller aux chutes, pour aller au Pianista.
C’est pourquoi je pense que le soucis c’est qu’elles n’ont pas eu le temps de s’imprégner avec les locaux et d’avoir suffisamment d’échanges au cours desquelles les uns et les autres donnent des conseils, racontent leur expérience, décrivent leur excursion. Y compris par exemple faire une première excursion avec un guide au cours de laquelle le guide explique tout un tas de chose sur la forêt, les directions, peut dire que après le Pianista c’est intéressant mais il faut faire attention car plus sauvage, faire attention au temps et partir tôt le matin car il faut penser au retour….
SI j’osais je dirais que ce qui les as tuées c’est certes la jungle, mais aussi indirectement cette femme qui les as rejeté sans explications (jamais).
J’ajoute qu’elles ont pu vouloir économiser, pas forcément rejeté Feliciano.
Car elles ont économisé pour venir au Panama, et même si elles avaient travaillé dans l’école, c’était du bénévolat. Donc comme je ne pense pas qu’elles soient issu de la bourgeoisie hollandaises ou les parents alimentent leurs enfants à coup de carte premier, elles faisaient attention.
D’autant qu’il fallait qu’elles occupent contre tout attente, toute une semaine su place.
!!!
Je crois avoir appris une information cruciale pour notre reconstruction.
Lors de sa dernière excursion faite cette année par Plinio Montenegro, à chaque fois qu’il se trouvait (il me semble avec des «touristes» locaux) il a partagé sa position GPS et, vraiment curieux, il a pris une photo du lieu en la postant EN DIRECT sur le site de trekking auquel il est inscrit.
Il y a donc du reseau pour les portables dans les zones des ponts!
oups pardon: » chaque fois qu’il se trouvait près d’un pont de singe »
mais malheureusement on ne peut pas savoir s’il y avait du reseau en 2014 🙁
Et de toute façon il a aussi pu s’équiper d’un appareil GPS comme sur la vidéo de Jerry , le reportage en espagnol du journaliste qui fait le trail jusqu’au Nord.
S’il y a du reseau près des ponts de singe (et en général dans la zone), c’est l’une des choses que Romain pourrait vérifier lorsque il se rendra sur place.
Ba il y en a peut être aujourd’hui si ils ont rajouté des antennes relais , mais à l’époque on est sur qu’il n’y en avait pas.
vous écrivez « on est sur qu’il n’y en avait pas », avez-vous cette info?
Sérieusement, est -ce que vous pensez après avoir lu tous les articles, vu des tas de vidéos, vu même les blogs de Scarlett et même de Juan si nécessaire, les gens qui sont allé sur place, les équipes de recherche, les parents, les guides etc, l’équipe anglaise du reportage etc etc vous pensez qu’une telle info qui montrerait qu’on pouvait passer des appels aux ponts de singe ou même ailleurs dans cette zone serait passé inaperçu ??
Désolé de vous le dire un peu directement mais la c’est n’importe quoi.
Sèrieusement, je ne ne me souviens pas de l’avoir lu et/ou entendu nulle part.
D’un autre côté, on ne sait même pas si les filles ont jamais été dans cette zone, c’est juste une hypothèse donnée par le fait que les os ont été retrouvés là-bas et que quelqu’un dit voir un pont de singe sur la photo la nuit.
Si vous pensez que les tenants de la thèse criminelle disent que les os ont été jetés là-bas et que les filles n’y étaient jamais, peu importe qu’il y ait eu réception ou non…
« peu importe qu’il y ait eu réception ou non… »
Vous êtes sérieux ???
Des tas de gens de toute nationalités élaborent depuis 7 ans des thèses dont beaucoup situent les filles au pont de singe; a commencer par les autorités Panaméennes. Et personne n’aurait dit à la procureure par ex que sur les ponts de singes on peut appeler ………….
Essayez de comprendre ce que j’écris et de ne pas déformer mes mots.
Mon expression « peu importe qu’il y ait eu réception ou non… » faisait simplement référence à ceux qui croient en l’acte criminel, qui sont la majorité de ceux qui suivent cette affaire (à tort ou à raison).
Selon la thèse criminelle les os des filles ont été jetés dans cette zone, elles n’y étaient jamais physiquement, alors peu importe s’il y a du reseau ou pas. Elle n’étaient jamais là et donc reseau ou pas cìça ne fait aucune difference dans l’affaire.
Clair maintenant?
Mario, I don’t believe it was a crime at all, but I do understand what you mean even if my French is not so good.
If the girls were kidnapped, held captive and killed elsewhere then it makes no difference if there was a signal for the phones or not.
The girls were never there, so they did not check for the signal there, so who cares about the signal at the monkey bridges.
Still, I believe the girls got lost and maybe injured.
Nice blog anyway!
Je pensais que vous étiez de mauvaise foi mais en fait non……C’est presque pire……..
Pour reprendre mon ex des autorités panaméennes, dont on peut supposer qu’ils connaissent la couverture du réseau sur leur territoire, vous croyez que les avocats qui croient en la thèse criminel n’auraient pas contester la version de la procureure en utilisant cet argument ? Et les parents qui croient (kriss) que c’est criminel, idem , vous ne croyez pas que ça ferait partie de leurs arguments pour faire ré ouvrir l’enquête ou même pour obliger les autorités à continuer ? Puisque la thèse OFFICIELLE c’est l’accident SUR un PONT DE SINGE. Si en 2013/14 il y a du réseau dans la zone de ces ponts JAMAIS cette thèse n’aurait pu être tenue par la procureure.
Est-ce que les guides qui connaissent par coeur le parcours et par ex Feliciano n’aurait pas depuis longtemps expliqué qu’il est impossible que les filles aient pu aller jusqu’au pont de singe car sinon elles auraient pu utiliser leur smartphone ?
Est-ce que Romain n’aurait pas lui même à un moment dans son enquête évoqué cette information ?
(« Selon la thèse criminelle les os des filles ont été jetés dans cette zone, elles n’y étaient jamais physiquement, alors peu importe s’il y a du reseau ou pas. Elle n’étaient jamais là et donc reseau ou pas cìça ne fait aucune difference dans l’affaire. »)
MAIS justement que oui ça fait une différence de taille, car CA PROUVERAIT qu’elles n’y étaient pas physiquement et vivantes avec leur portables.
Le pire c’est que vous ne comprenez pas ce que je dis, peut-être mon français pas si bon. En tout cas n’importe pas, on aura l’occasion d’en parler dans le futur.
Et donc, car c’était l’objet de notre « débat », ça prouve qu’il n’y avait pas de réseau après la mirador, et aux ponts de singe en 2013/14.
Et qu’il y en ai aujourd’hui c’est possible mais c’est un autre problème.
Et surtout pour les filles, c’est trop tard.
@Truci : Si je comprends bien, selon ce que vous dites Feliciano aurait proposé de les guider sur le Volcan ? Ce qui ne serait pas étonnant étant donné qu’il s’agit du site le plus visité. Les filles auraient donc accepté cette visite puisque Feliciano les attend le lendemain matin. Donc peut-être que quand Feliciano dit que les filles ont refusé, il s’agissait juste d’El Pianista, qu’elles ont finalement décidé de faire seules.
@Mario : L’affaire des filles a déclenché tout un ensemble de mesures afin d’éviter de nouvelles disparitions. Dans cette vidéo le commentateur indique que le tourisme représente 18% du PIB. Pour éviter de nouveau une mauvaise publicité, les panneaux ont été placés sur tous les sentiers, les chemins nettoyés, rendus bien visibles, etc. Peut-être que la zone a été couverte par la suite pour permettre à des touristes perdus de pouvoir prévenir.
Il est vrai que l’on sait que le signal ne passe plus après le Mirador, il me semble que Romain avait également testé lors de son passage, mais on ne sait effectivement pas sur quelle longueur le signal disparaît. Alto Romero étant en hauteur, peut-être que le signal passe par là bas. Tout dépend aussi des barrières naturelles au signal.
D’ailleurs Alto Romero reste une énigme pour moi. Se pourrait-il que les images de Google Earth soient erronées ? On a retrouvé avec Mario le village mais pas à l’endroit où il est généralement indiqué sur les cartes…
Pour ce qui est du signal, il me semble avoir lu (mais je ne sais plus où) que celui-ci traversait la zone sur certains endroits, là où la nature le laissait passer, des endroits précis par lesquels les filles auraient pu passer, mais ayant éteint leurs téléphones pour économiser leurs batteries elles auraient pu passer à côté.
Pour ce qui est des ponts de singe, s’il s’agit bien d’un pont de singe sur l’image (ce dont on ne peut être sûr) vu que j’ai l’impression qu’il s’agit d’un « campement », le SOS en papier toilette (selon ce que certains voient, j’ai un doute), le couvercle de Pringles, la carte de Boquete, la branche avec le sac… Si on voit ces éléments éparpillés c’est qu’elles sont là depuis un moment. D’ailleurs on voit des petits papiers colorés, j’ai cru comprendre qu’il pouvait s’agir de papier de bonbons. Si vous avez des infos sur ces derniers.
Donc pour revenir à ce lieu des photos, si les filles y sont depuis un moment, alors elles ont du vérifier ou tenter d’appeler également de ce lieu. Il y aurait donc peu de chances qu’il y ait du réseau
J’ai vu la fin de la vidéo que Truci a postée. Effectivement intéressante. J’avais cru comprendre que le pied n’était pas fracturé car Romain indique sur le rapport « Aucun traumatisme ». Apparemment les experts néerlandais ont noté de multiples fractures du Métatarse, qui ne sont possibles qu’en raison d’une importante chute. Probablement donc la raison pour laquelle la procureure met dans son hypothèse les ponts de singe (et donc peut-être qu’il n’y a pas de pont de singe sur la photo contrairement à ce que je disais précédemment sur le fait que la procureure n’irait pas parler des ponts de singe si elle n’avait pas un indice. L’indice c’est l’état du pied retrouvé de Lisanne, pas forcément la photo). L’analyse est intéressante lorsque le commentaire indique qu’elles n’ont pas attendu sans rien faire, bien que contestable. Elles ont pu avancer, attendre à un moment donné puis repartir. Mais l’analyse du sacrifice du pied de Lisanne est intéressante. Le pied s’est fracturé de son vivant, ce qui signifie qu’elle a tenté quelque chose comme effectivement peut-être traverser un pont de singe (ou autre, n’oublions pas qu’elle a fait de l’alpinisme). Ce qui signifie qu’elle n’est pas restée dans un coin (en tout cas jusqu’à cette chute), qu’elle a tenté de s’extirper de la jungle. Si ces fractures du métatarse sont bien réelles (je me méfie de tout dorénavant), alors la thèse criminelle s’éloigne encore plus (en tout cas dans de nombreuses hypothèses dont celle selon laquelle elles auraient été tuées le premier jour).
La question serait alors de savoir si la chute a été mortelle ou non ? Le pied est retrouvé dans la chaussure. Peut-être que ses deux pieds sont fracturés. Dans une telle situation ne retirerait-on pas ses chaussures ? Peut-être la douleur. Il faudrait l’avis d’un médecin, mais serait-il possible de marcher avec par exemple des fractures du metatarse sur l’un de ses pieds ?
Une autre info sur la vidéo, le short de Kris (il est dit qu’il est délavé, est-ce que c’est pour le décrire ou le commentaire veut signifier qu’il a passé de longs moments dans l’eau ?) aurait été trouvé apparemment très proche d’un pont de singe. Sur une pierre élevée autour de laquelle la rivière passait des deux côtés.
Le commentaire à l’air de réunir le pont de singe, le short, et les photos de nuit.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/qjvf.png
@JERRY
Pour moi la téléphonie du 2 avril ma laisse à penser que Kriss est déjà blessé et que Lisanne, tente de grimper en hauteur pour tenter d’appeler du secours. Et elle a faillit y arriver avec l’appel de 13h 56.
A 6h58 : le téléphone de Lisanne appel le 112.
A 8h14 : le téléphone de Kris appelle le 112. Un imprimé d’écran de son téléphone est également pris, suivi par l’action d’un doigt glissant sur l’écran de l’iPhoneA
10h53 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911.
A 13h56 : le téléphone de Lisanne appelle le 112 et le 911. Le téléphone établit un contact avec le réseau téléphonique mais les appels n’aboutissent pas.
On peut donc penser qu’elles ont pris le côté sauvage de la pente comme le chemin de retour vers Boquete.
Elles sont allé assez loin et vers 16h39, Elles appellent car Kriss est tombé en passant sur le premier pont de singe, toujours en pensant que ce sentier les ramène à Boquete. Mais pas de réseau.
Elles s’installent donc la, la blessure de Kriss pouvant être sérieuse mais pas mortelle.
Lisanne reste avec Kriss évidemment.
Le 2 avril, Lisanne cherche à aller en hauteur pour voir si elle peut capter du réseau. Elle fait attention a la batterie mais elle fait 5 tentatives.
La ou kriss, immobilisé n’en fait qu’une à 8h14 en laissant maladroitement un imprimé d’écran (signe de fébrilité, utilisation maladroite).
Bien sur Lisanne aurait pu tenter de revenir pour refaire tout le sentier vers le mirador puis du mirador à boquete, mais ça fait au moins 6/8heures de marches pendant lesquelles Kriss sera seule en mauvais état.
Et de plus, je reste convaincu qu’elles n’ont plus compris ou elles étaient à partir du moment ou bien que marchant après les pâturages, elles n’arrivent toujours pas à Boquete.
Elles ne comprennent pas ou elles sont. Donc Lisanne même si elle peut marcher, ne veut pas prendre le risque de laisser Kriss seule, et d’aller seule , certes sur un sentier, mais qu’elle ne comprend pas. Elles peuvent avoir le sentiment qu’à un moment il aurait fallu tourner à gauche ou à droite, et qu’elles ont ratés quelquechose.
Et puis elles sont sur un sentier avec un pont , elles ont aussi probablement espéré que quelqu’un passe.
OR comme le dit le commentaire dans la vidéo, les ponts de singe sont très dangereux et même les locaux évitent autant que possible de les prendre. De plus , si il peut y avoir du passage tous les jours, à l’entrée du pianista, dans la montée et un peu après, il n’y a pas forcément du passage tous les jours aux ponts de singe. Idem à partir de l’autre côté au Nord.
Dans les jours suivants, l’état des filles s’aggravent évidemment car pas de nourriture, eau de rivière (diarrhées ?), hypothermie la nuit et surtout, Kriss va de plus en plus mal. Lisanne est don encore plus bloqué et tente d’aider Kriss comme elle peut.
A partir du 5 avril, Lisanne utilise le portable de Kriss car c’est la seul qui reste, et Kriss doit être à moitié comateuse.
Entre temps et depuis la veille, Lisanne à pu percevoir l’hélicoptère qui fait des aller retour depuis Alto romero. Ça lui donne une direction mais elle ne peut toujours pas partir et laisser Lisanne seule.
Peut être est-ce le moment ou elle tente de faire un SOS avec le papier toilette et aussi attacher un sac plastique rouge sur une branche pour l’agiter quand l’hélicoptère semble près de la. Mais d’autres voyageurs perdues en forêt expliquent bien à quel point depuis la forêt, les hélicoptères ne voient rien et de plus elles sont quelque-part sous le pot ou à côté du pont en contrebas.
Le 7 avril, sauf a croire l’histoire des 77 tentatives, il n’y a pas d’appel de la journée. Je pense que Kriss est morte ce 7 avril , peut être Lisanne l’a trouvé le matin morte. Elle n’a plus le coeur d’appelé.
Dans la nuit du 7 au 8 avril, Lisanne décide de faire tout un tas de photos afin de repérer le lieu ou elle va laisser la corps de Lisanne.
Du 8 avril au 11 avril, elle part, probablement toujours au Nord vers Alta roméro puisque l’hélicoptère semble venir et revenir de cette direction. Mais elle est déjà totalement épuisée après autant de jours dans la jungle , malnutrie, et choqué par la mort de Kriss.
De plus , allant vers le nord , elle n’a pas d’autres choix que de passer un autre pont de singe ce qui dans son état va l’amener à chuter et se fracturer la pied. Elles est à son tour immobilisé , à bout de force, elle tente une dernière fois d’utiliser le portable de Kriss pour appeler puis meurt d’épuisement le portable encore allumé.
Elles ne sont donc pas mortes au même moment, Kriss le 7 et Lisanne le 11.
Elles ne sont pas mortes au même endroit.
Donc leur corps par la suite ont pu être pris pas les flots qui augmentent à mesure que la saison des pluies avance.
Sans parler des prédateurs.
@Mario : Oui c’est l’endroit que l’on avait identifié. Sur la carte des recherches ils l’indiquent juste après le pont de singe.
Pour la chaussure de Kris, il me semble que cela n’est pas confirmé.
En voyant la carte, je remarque que le pied de Lisanne est éloigné du tibia et fémur. Je pensais qu’ils avaient été trouvés non loin.
Vu que le sac est avant le croisement et que l’on retrouve des éléments avant celui-ci, on peut envisager que les filles étaient sur ce bout de rivière, avant le lieu de la découverte du pied de Lisanne. Quoi qu’elles pourraient être sur le Romero (il me semble que c’est ainsi qu’est appelé la rivière qui rejoint le Changuinola). Les restes ont été découverts après ce croisement. Se pourrait-il que tout le monde étant persuadé qu’elles sont tombées du pont de singe, aient recherché dans cette rivière, alors qu’elles auraient aussi bien pu être sur le rio Romero (si je ne me trompe pas de nom), raison peut-être pour laquelle on n’a pas retrouvé les restes les plus importants.
Il est aussi possible que les restes retrouvés aient été poussés par la pluie dévalant les collines. Je ne sais à quel point le pluie pourrait avoir cette possibilité de déplacement sur la colline.
Un point intéressant dans la vidéo, la rivière à cet avantage que le soleil y est plus présent qu’ailleurs.
La question du jour serait de savoir pourquoi retrouve-t-on le short de Kris avant le pont de singe, si loin des restes. Celui-ci n’est apparemment pas dézippé. Soit elle le perd en raison de sa perte de poids, n’ayant pas de ceinture pour le resserrer, mais dans ce cas pourquoi l’abandonner étant donné que les nuits il fait froid. Elle(s) emmène(nt) leurs affaires dans leur sac, le short aurait pu être aussi emporté(au moins en prévision des nuits).
Soit Kris perd la vie en premier et Lisanne lui retire ses vêtements pour se créer une deuxième couche pour la réchauffer. Lisanne peut ainsi mettre les 2 hauts l’un sur l’autre, pour le short peut être qu’il lui tombe également. Mais en le retirant elle aurait au moins dézippé pour faciliter le retrait.
Soit Kris est sujette à l’effet de l’hypothermie amenant la personne à s’imaginer avoir chaud et se déshabiller. Si le short tombe alors elle le laisserait derrière elle. Dans cette possibilité, on peut donc imaginer qu’elle ne porte pas (ou déjà plus) le sac. Serait-il possible qu’elle remonte la rivière ?
Kris peut vouloir se laver et laisser tomber son short pour entrer dans la rivière si elle n’est pas importante. Peut-être qu’affaiblie elle ne peut résister au courant.
Ou alors, elle perd la vie avant cet endroit, son corps se démembre dans l’eau, le short est emporté et fini sa course retenu par le rocher.
@JERRY
À vrai dire le short est situé après le pont de singe, donc peut être qu’il a été emporté par le courant du Rio Culebra, comme les autres restes des filles.
vous devez regardez la carte que j’ai mis: haut=Nord, bas=Sud
le trois fameux pont de singe sur le Río Culebra en 2020:
LES TROIS FAMEUX PONTS DE SINGE SUR LE RIO CULEBRA EN 2020;
1)
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/8zzz.jpg
2)
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/jsv2.jpg
3)
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/7img.jpg
Bonjour à tous. Cette histoire m’a toujours passionnée. Et de vous lire à confirmer ce que je pense. Voici mon scénario.
1/ Après la photo 508 , elles décident de rebrousser chemin et de rentrer. Ce qui explique qu’il n’y est pas d’autres photos. Elles ont déjà prises pas mal de photos sur le trajet aller et sont dans une optique de retour. Si elles avaient été jusqu’à la cascade elles auraient pris des photos.
2/ elles rejoignent le mirador mais c’est ensuite qu’elle se trompent de chemin. Elles suivent longtemps un sentier , puis fatiguée ne reconnaissant rien elles décident de couper par ce qu’elles croient un raccourci et s’enfoncent Un peu plus derrière le mirador. Retour à la case départ de la photo 508 mais enfoncées dans la jungle
3/ il faut se mettre a leur place. Deux très jeunes filles européennes n’ayant pas l’habitude Des voyages. Contrariées et déstabilisées par la veille.
Inconsciente elles étaient parti pour une simple balade ( pas de pull, pas de vraies chaussures de marches..peu d’eau ..)
Je pense qu’elles ne connaissent rien au nord , sud est ouest.
4/ fatiguée et angoissée elles appellent la première fois les secours. Ne captant pas elles continuent à marcher , et réessayent une deuxième fois avec l’autre portable espérant avoir plus de chances.
5/ le deuxième et troisième jours elles marchent encore mais la soif devient leur première nécessitée et cherche une rivière.
6/ ensuite je pense qu’elle évoluent toujours vers la rivière avec des tentatives de remonter au sommet pour capter ou espérer croiser des gens. Elles alternent comme ça entre rivière et sommet. C’est là que kriss laisse son short beaucoup trop large pour elle.
7je pense que c’est lisanne qui s’effondre la première. Épuisée , peut être blessée. Kriss est plus solide, car même si Lisanne est sportive elle a la plus fragile et ça joue beaucoup dans ce genre de situation. C’est à ce moment là qu’elle décide de se faire un « campement de fortune » et d’y rester .
8/ je ne pense pas qu’elles est pensé à aller au pont au singes. Je pense qu’au 6, 7 eme jour seule kriss fait des tentatives la journée de trouver un chemin et que lisanne reste dans un abri près de la rivière.
9/le dernier jour des photos de nuits je pense que Lisanne est morte . C’est kriss qui prend les photos en entendant les secours. Et par mégarde se prend en photo. Pour moi elle est clairement de face.
10/le lendemain dans une tentative désespérée elle tente d’appeler mais ne se souvient plus du code pin. Elle doit être délirante. Fiévreuse, affreusement affaiblie. Elle marche, laisse son sac à dos , marche marche encore jusqu’à mourir d’épuisement.
Qu’en pensez vous ?
Je pense que les restes humains ont été déplacés par des bêtes sauvages et charognards.
@LEONIE
Bonjour,
Il est vrai que notamment Romain explique qu’il est impossible de se perdre sur le sentier du côté sauvage , après le Mirador……A condition de comprendre que ce sentier ne revient pas à Boquete;………
En revanche quand on vient de boquete, sur la montée pour aller au Mirador, il dit que c’est possible.
Mais dans votre scénario ça voudrait dire qu’elles se trompent en redescendant, et en prenant un sentier qui va vers le Nord. Je ne suis pas sur, mais je ne sais pas, qu’il y ai un sentier de ce côté la , donc du côté SUD/ vallée de boquete, qui puisse s’enfoncer au point de les faire revenir de l’autre côté.
Ce qui reviendrait à dire que lorsqu’on monte au Mirador, si on se trompe et on prend un autre sentier, on peut de retrouver du Côté Nord sans passer par le Mirador. Je ne pense pas que ce sentier existe mais il faudrait que Romain confirme. Peut être que si….
Il s’agit bien d’un sentier , pas de couper à travers la jungle.
Et si elles se perdent en restant du côté Sud de la colline alors il est possible d’utiliser les téléphones de ce côté la à priori.
@TRUCI , vous avez raison, aussi je me disais que puisqu’il est difficile de se perdre après le mirador , et qu’il n’y a aucune photo après la 508 ( je pense comme vous que la 509 est une 508bis ) elle font demi tour. Je reste persuadée que sinon elles auraient pris un nouveau paysage à photographier. Et en retournant au mirador, romain disait que lui même s’est perdu , elle prenne un chemin qui les amène à nouveau au nord . Mais oui il faudrai demander à Romain ce qui se passe quand on se trompe avant le mirador.
Et pourquoi pensez vous que c’est kriss qui est morte la première ?
@LEONIE
Il faudrait que vous consultiez les commentaires qui sont mis depuis le départ pour comprendre le cheminement et confrontés les réflexions de Mario, Jerry, Anonyme et autre Meno et les miens.
Et du reste ce n’est que mon avis. Et ça reste comme le reste une hypothèse.
Disons pour faire court :
. Pour moi, mais tout le monde n’est pas d’accord, la photo de Kriss la montre morte. Et c’est Lisanne qui fait cette photo.
. La téléphonie à partir du 5 avril montre que le dernier téléphone qui a de la batterie est celui de Kriss OR il n’est plus utilisé de la même façon à partir de l’après-midi du 5 avril. Plus de code pin si je ne fais pas d’erreur. Donc ça peut vouloir dire que Lisanne utilise le portable de Kriss parceque Kriss est incapable de le faire , qu’elle soit de plus en plus faible ou même déjà morte. Mais je pense que le 5 elle est juste de plus en plus faible et comateuse.
. Sur les photos, elle est toujours devant , elle semble des deux la plus téméraire même c’est aussi parque elles ne font plus de photos avec les smartphones mais uniquement avec l’appareil photo. Or c’est Lisanne qui fait ces photos avec son appareil. Donc elle est en arrière.
J ‘en profite pour vous faire remarquer qu’elles font très peu de photos après le Mirador du reste, et aucune photo de Lisanne ne sera faites après le Mirador. Donc , après la dernière photo, si elles continuent en pensant rentrer à Boquete, elles arrivent aux pâturages qu’elles pensant être les alentours de la vallée de Boquete. Or comme elles ont déjà fait des photos le matin en sur ce même type de paysage déforesté, elles ne font plus de photos. Elles rentrent. Elles pensent arriver dans pas trop longtemps.
. Comme il me semble que Kriss mène (mais c’est la encore mon sentiment), si elles sont arrivé au premier pont de singe, j’ai le sentiment que c’est elle qui l’a tenté en premier et à chuté. Chute qui l’immobilisera et dont elle finira par mourrir le 7, en plus de l’hypothermie, l’eau de rivière, l’absence de nourriture etc etc. Lisanne est aussi ravagée physiquement mais je pense que jusqu’à la elle n’est pas blessé mais qu’elle reste avec Kriss évidemment, et surtout qu’elles ne comprennent pas ou elles sont arrivées.
. La téléphonie du 2 avril qui montre 5 tentatives de Lisanne avec son téléphone quand Kriss n’en fait qu’une. Pour moi, Lisanne bouge, grimpe un peu en hauteur pour tenter de trouver du réseau ce jour la. Mais pas Kriss qui est immobilisé et se sert maladroitement de son téléphone par ailleurs.
ETC
@LEONIE
non attention:
Romain s’est perdu sur la route Boquete-Mirador, pas sur le chemin de retour au Mirador.
Il a toujours affirmé que sur le sentier de retour au Mirador c’est très difficile (pas impossible) de se perdre, parce qu’il y a un suel chemin; peut être dangereux durant les pluies, mais un suel et plus ou moins indentifié par le passage de gens, des vaches, etc…
@truci
Oui j’ai tout bien lu depuis le début, et je connais vos point de vue à vous 4. Je suis le plus en accord avec Jerry. Mais je trouve que vous même êtes pertinent.
Ce qui me fait penser qu’elles ne sont pas blessées c’est la téléphonie. Si l’une d’elle s’était Blessée les appels auraient été plus frénétiques dès le jour supposé de la chute . Même s’il elles savent qu’il n’y a pas de réseau, une blessure est un danger supplémentaire qui amène des gestes moins réfléchis et plus frénétique. Hors ces appels n’apparaissent Que le dernier jour quand elle sait qu’elle va mourir.
Mais bien sûr ce n’est que mon sentiment.
@JERRY
Tout le problème est lié au fait qu’à chaque hypothèse il y une grande part d’interprétation, et par ailleurs, basée sur des faits plus ou moins officiels et plus ou moins avérés ou confirmés.
C’est pourquoi parfois comme je l’avais dit on a l’impression de construire sur du sable.
Vous dites pourquoi pas d’appels frénétiques , oui , je pourrais aussi aller dans cette direction et donc imaginer qu’elles sont seulement perdues à ce moment la ou disons qu’elles commencent à avoir un sérieux doute en voyant le temps que ça prend et l’environnement du sentier. Elles décident à 16h30 d’appeler car elles se disent qu’elles n’ont pas l’impression, malgré la passage dans les pâturages plut tôt, d’être sur le retour vers Boquete. Mais constatant qu’il n’y a pas de réseau ,elles poursuivent encore leur chemin car ça ne peut être que par la pensent-elles. La nuit arrivant, comme elles sont toujours sur le sentier, elles ont compris qu’elles allaient devoir passer la nuit la puisque ne pouvant contacter personne. Elles ont même pu en sourire car comme elles sont sur un sentier, c’est moins angoissant tout en étant invraisemblable et surtout incompréhensible , pensent-elles, puisqu’elles sont redescendu vers Boquete en suivant le sentier après le Mirador. Elles ne savent pas ou elles sont.
Par ailleurs, si vous parlez de ces 77 tentatives d’appels entre le 7 et le 11 mais on n’est pas sur qu’ils aient eu lieu puisque certains pensent que ça pourrait être une erreur de certains journalistes reprise par d’autres après, et qui confondraient les 90 photos de nuits avec une série d’appel.
OUPS c’était une réponse à LEONIE
En effet c’est là ou mon scénario a ses limites. Elles se sont donc perdues en croyant rentrer mais finalement en en s’ éloignant
@Truci : Pour ce qui est de l’impossibilité de se perdre après le Mirador selon Romain, il faut se rappeler que Romain fait le trajet des années après et que le chemin a été nettoyé depuis 2014 pour éviter de nouveaux drames. Mais surtout Romain selon mes souvenirs n’a marché qu’environ 40 mn après le mirador (car il avait peur que sa famille d’accueil s’inquiète si mes souvenirs sont exacts). Il doute même d’avoir atteint le lieu de la dernière photo de jour et effectivement j’en doute également selon la photo qu’il a posté (il est vrai que l’endroit a pu énormément changer). Pourtant il semble s’agir d’une quebrada ce qui est problématique s’il ne s’agit pas de la même. Cela voudrait dire que le chemin emprunté n’a pas été le même que celui des filles. Sur des vidéos dont une que j’avais postée on voit des personnes sur le lieu de cette dernière photo, mais il faudrait regarder les dates. Serait-ce possible qu’un nouveau chemin ait été tracé depuis 2014 qui ne passe plus par la Quebrada des filles ? Cette photo de Romain ayant été travaillée, les données exif n’apparaissent pas sur celle-ci. L’idéal serait que Romain puisse emporter avec lui un appareil photo qui indiquerait sur ses données exif l’emplacement exact de celles-ci, ce qui nous aiderait ensuite (notamment Mario) à placer les photos sur des points sur une carte Google Earth.
Le chemin n’ayant pas été parcouru au-delà de 40mn, Romain ne peut constater avec certitude qu’elles n’auraient pas pu se perdre sur le chemin. Elles passent un appel environ 2h30 après cette dernière photo.
Il est vrai que pour ma part j’ai du mal à imaginer qu’elles poursuivent au-delà de cette Quebrada (frontière psychologique), mais la position de Kris peut permettre d’envisager 2 hypothèses il me semble. Une première photo la montre s’avancer, puis ensuite elle se retourne plus loin près du chemin qui monte.
Hypothèse 1 : Lisanne lui a demandé d’aller poser dans le décor. Mais alors pourquoi la photo 508 n’est-elle pas plus posée ? Si l’intention était de ne pas poursuivre mais revenir en arrière, alors Lisanne n’aurait-elle pas demandé à son amie de faire rapidement une photo d’elle également au sein du décor avant de repartir en arrière ?
Le décor semble plaire à Lisanne, je post ici la photo 507 qui me semble est souvent rognée sur les différents sites pour zoomer sur Kris, mais en réalité elle intègre pleinement le décor :
https://qph.fs.quoracdn.net/main-qimg-96de6da66896be8439c1edefefb5f732
Hypothèse 2 : Lisanne s’est arrêtée pour prendre une photo du décor et elles poursuivent sur le chemin.
Elles arrivent sur la Quebrada, Kris poursuit, Lisanne souhaite prendre une photo du beau paysage, prend Kris de dos qui poursuit, puis appelle Kris par la suite ou Kris se retourne pour voir si Lisanne suit, dernière photo,
(Hypothèse Edition photo 508 Bis : Lisanne vérifie le cadrage dans le menu édition et rogne ou sauve vite fait la photo 508 Bis avant de rejoindre Kris qui s’éloigne déjà ? On ne sait si Lisanne a l’habitude de recadrer ses photos via le menu édition et d’écraser la premièr ephoto une fois que le cadrage ou autre lui convient. Le fait qu’elle n’écrase pas mais sauve une autre version pourrait signifier qu’elle fait cela rapidement et qu’elle préfère ne pas supprimer la précédente pour revenir vérifier sa photo par la suite.
Lisanne aurait-elle un temps de retard suite à cette photo, perd-t-elle Kris de vue une fois qu’elle passe le chemin alors que Lisanne n’a pas encore traversé la Quebrada, s’appellent-elles ensuite, envisage-t-elle un raccourci pour rejoindre la voix de Kris et se perdent-elles réciproquement avant de toutes les deux se chercher, se etrouver mais avoir perdu le chemin ?)
Lisanne range l’appareil photo dans son étui et suit Kris. Peut-être s’étaient elles arrêtées pour prendre quelque chose dans le sac (boisson, nourriture) et donc c’était l’occasion de faire une photo. Lisanne range le sac et repart. Raison pour laquelle elle n’a pu avoir sa photo sur la Quebrada car Kris était trop avancée pour lui demander de revenir la prendre en photo. Hypothèse la plus probable selon moi à ce jour. Elles poursuivent.
Et l’une des hypothèses est qu’elles poursuivent en pensant rentrer. Elles ne devraient pas tarder à se rendre compte de leur erreur dans l’heure qui suit. Peut être avec cette Quebrada, mais l’eau coule faiblement donc peuvent s’imaginer qu’elles sont encore sur El Pianista. Le chemin semble remonter ce qui peut questionner, mais il me semble qu’il doit redescendre logiquement par la suite pour atteindre la deuxième Quebrada.
Contrairement à l’aller où les filles croisent probablement quelques touristes et peuvent apercevoir des habitants dans leurs cabanes, sur ce chemin elles ne croisent plus personne, ce qui devrait leur mettre la puce à l’oreille.
Une autre hypothèse est qu’elles poursuivraient le chemin en sachant qu’elles s’éloignent. Certains ne l’envisagent pas en raison des durées du trajet. Elles seraient parties à 11h, auraient déjà passé. La photo 508 aurait été prise à 13h54. Soit 2h54 après le départ sur le chemin. L’horaire de 11h est approximatif, étudié selon ce que j’ai cru comprendre à partir des photos sur le mirador et d’un temps de trajet estimatif s’agissant de touristes, de filles…
Romain lui estime qu’il doit être entre 11h10 et 11h30 à partir des ombres sur les premières photos. Ce qui veut dire qu’elles ont pu démarrer le trajet 2h24 avant. Elles ont du s’arrêter 10-15mn peut-être sur le mirador, ont fait des photos. Elles doivent ressentir 2h de marche. Mais surtout elles n’ont pas de montre pour savoir qu’elle heure il est. Certains partent du principe qu’il est 14h qu’elles n’iraient pas de l’avant mais elles n’en ont peut être pas la notion, le temps étant relatif. Lisanne fait une photo, mais l’horaire ne doit pas apparaître sur le petit écran. Elles peuvent penser continuer le soleil étant au-dessus d’elles.
@Leonie : Pour les premiers appels (qui semblent non insistants mais le relevé est-il seulement complet ?), les filles peuvent s’être effectivement perdues. On peut imaginer qu’alors elles n’appellent pas tout de suite. Elles ont pu attendre 1h, essayant avant de retrouver leur chemin par elles-mêmes. Quand on se perd, il faut un temps d’acceptation. On se dit que non on ne doit pas être loin, on va retrouver le chemin et on cherche. On appelle au dernier moment, quand on est plus que sûr.
Il y a bien sûr l’hypothèse de l’égarement, mais elles peuvent aussi se rendre compte qu’elles se sont trompées de chemin tout en restant sur celui-ci. Nous savons de notre côté qu’elles ont poursuivi au Nord derrière le mirador, mais si elles pensaient revenir sur Boquete en prenant ce chemin, elles peuvent être totalement désorientées, sur un chemin où personne ne passe, pas une cabane autour d’elles et ne voyant pas le bout du chemin appeler afin de prévenir, d’avoir quelqu’un qui puisse les aider, les diriger, le seul numéro qui doit passer, celui des urgences. On peut en faire l’expérience régulièrement, pour ceux qui prennent métro ou rer, le téléphone passe en mode « urgence », on ne peut plus contacter personne, seule possibilité un numéro d’urgence, le signal est alors amplifié me semble-t-il pour permettre à l’appel de passer. Là l’appel d’urgence ne passe même pas. Les appels d’ailleurs.
Une autre possibilité pourrait être un problème physique. Le sol n’est pas plat, une foulure de la cheville ce qui entraînerait une complication vu qu’il faudrait soutenir la fille blessée. Ou simplement une fatigue, certains randonneurs ont rencontrés sur ce chemin des difficultés à marcher. Sur un blog que j’ai vu, la personne plaçait celui-ci sur un niveau de difficulté à 9,5/10 si je ne me trompe pas. Les randonneurs ont dû se stopper et être secourus. Mais tout est possible, du simple malaise en raison du soleil qui tape, de l’effort, à un autre problème comme un calcul rénal par exemple. Dans ce dernier cas la douleur serait telle (équivalent à la douleur d’une femme accouchant) que l’appel est passé automatiquement. Peu probable tout de même mais pas impossible. J’y pense car c’est arrivé à l’aventurière Sarah marquis sur sa traversée du bush australien. Si l’une d’entre elle ne s’hydratait pas correctement, l’effort, le terrain non plat. Mais j’ai cru voir sur les photos de leur chambre qu’elles avaient beaucoup de boissons, donc hypothèse peu probable.
Pour ce qui est de la téléphonie, si je parle de la possibilité que les données soient incomplètes c’est parce qu’aucun numéro n’est indiqué comme appelé plusieurs fois de suite. On a bien a deux reprises des appels qui se succèdent sur 2 numéros différents mais jamais n’est indiqué un même numéro appelé 2 fois de suite. On voit partout des images, tableaux des supposés appels (souvent erronés d’ailleurs, difficile d’en trouver 2 sans contradictions), mais pas le rapport ou la méthode utilisée pour récupérer ces données. Est-ce que celles-ci sont déjà complètes, ou s’agit-il seulement des données qui ont pu être sauvées ? De quelle manière ont-elles été récoltées ? Est-ce sur l’usage des touches, des numéros ? Ou est-ce que ce sont des numéros qui apparaissaient dans un répertoire ? Auquel cas, est-ce qu’un numéro appelé à plusieurs reprises d’affilé pourrait n’apparaître qu’une fois sur ce « répertoire » ?
@Truci : Pour ce qui est de l’utilisation des portables. Je pense qu’ils sont restés dans le sac à dos durant leur marche. Les filles ne les portent pas dans leurs poches pour faciliter leur avancée, de même je ne pense pas que chacune récupère son propre téléphone pour tester. La personne qui porte le sac doit tester, ou la personne qui extirpe les téléphones du sac. Peut-être qu’elles continuent à alterner le port du sac. Auquel cas, la personne prend en premier (par réflexe) son téléphone pour tester/appeler.
Il est difficile de dire qui est la dernière survivante, la photo de la chevelure est très compliquée à analyser. J’ai une hypothèse envisageant qui puisse s’agir de kris manipulant l’appareil dans le mauvais sens. J’ai pour ma part tendance à imaginer que c’est Lisanne qui poursuit seule le chemin. Mais c’est une intuition de l’ensemble que j’aurai du mal à expliquer. J’alterne régulièrement d’avis à ce sujet. Mais la blessure metatarsienne de Lisanne doit être douloureuse, voire l’empêcher de marcher. Si Kris était encore en vie, ne lui aurait-elle pas retiré la chaussure et mis au repos ? Il faudrait que je me renseigne sur ce type de blessure et la douleur ressentie.
Je n’ai pas encore lu la totalité des journaux intimes, certains semblent considérer que Lisanne aurait moins le moral que Kris. J’ai effectivement lu le passage où elle déprime (si je me trompe pas il me semble que c’est bien Lisanne). Pour autant de mémoire elle ne se laisse pas abattre. Je crois qu’elle finit par une phrase du type « demain sera un autre jour », une phrase d’espoir. Certains se basent sur ces écrits pour considérer que Lisanne serait mentalement plus en difficulté que Kris dans la jungle. Comme on dit l’important n’est pas de tomber mais de toujours se relever. Et Lisanne étant une sportive apparemment poussée doit avoir un mental propice aux situations difficiles. Le parachutisme montre qu’elle va au-delà de ses angoisses. L’alpinisme qu’elle sait évoluer sur des terrains difficiles. Je pense que Lisanne sait se « dépasser ». Ne pas se fier à ce que l’on écrit. On peut avoir une baisse de moral mais être « présent » quand il le faut.
@Mario : Oui j’avais pas fait attention sur la carte. La 1ère photo (zupimages.net/up/20/38/8zzz.jpg) est intéressante, on voit que même en plein jour une partie du pont peut sembler disparaître. Sur la photo de nuit, on distingue effectivement une ligne mais qui disparaît sur la longueur.
@Mario : Un site plus précis que Google earth où certains endroits apparaissent mal :
https://satellites.pro/Panama_map#8.936446,-82.384635,19
Ci-dessus, l’emplacement d’Alto Romero.
Je n’ai pas réussi à retrouver le mirador avec les coordonnées que l’on avait, peut être que les données ou cette carte ne sont pas aussi précis.
@Mario : Selon les indications données plus haut
» – premier pont de singe = 8.8775563, -82.4087413;
– deuxième pont de singe = 8.8827074, -82.4053862. »
Le premier pont de singe :
https://satellites.pro/Panama_map#8.8775563,-82.4087413,19
Pour les emplacements sur la carte, il suffit de modifier les coordonnées sur l’adresse internet.
La fin de l’adresse « ,19 » correspond au niveau de zoom sur la carte satellite, zoom maximum
Deuxième pont de singe : https://satellites.pro/Panama_map#8.8827074,-82.4053862,19
Et apparemment il doit y en avoir un autre sur la carte ci-dessus selon les infos données par l’un des randonneurs. Je n’ai pas les données précises mais il se situerait par ici :
https://satellites.pro/Panama_map#8.882732,-82.406752,19
@Mario : Je viens de retrouver vos coordonnées :
1er pont de singe = 8.8775563,-82.4087413
2ème pont de singe = 8.8827074,-82.4053862
3ème pont de singe = 8.883902,-82.406716
4ème pont de singe = 8.907924,-82.395269
pont de singe cassé = 8.871104,-82.417007
@JERRY
Comme vous l’avez peut-être remarqué, je ne suis pas très bravo pour spéculer, mais je préfère étudier l’environnement (même si virtuellement) dans lequel se trouvaient les filles pour qu’on puisse formuler des hypothèses.
Il est vrai, comme vous l’avez remarqué à plusieures reprises, que nous étudions des lieux six ans après les événements, donc certains ont peut-être changé, même beaucoup. Malheureusement, il n’y a pas de machine à remonter le temps, donc les photos de l’époque sont la seule source d’infos sur les lieux tels qu’ils étaient alors.
Donc, compte tenu de cette prémisse, je voudrais souligner des choses.
1) En fait, tous les ponts de singe que nous avons identifiés ne sont pas très éloignés les uns des autres, ils sont situés approximativement dans une zone assez restreinte (quelques centaines de mètres);
2) Si vous regardez attentivement le « screenshot » lié ci-dessous , vous remarquerez immédiatement que près de deux ponts il y a déjà des cabanes (est-ce que’elles étaient là en 2014 ??) donc si les filles avaient été sur l’un des deux ponts elles se seraient réfugiées à l’intérieur, elles ne seraient certainement pas restées près de la rivière avec le risque d’une inondation soudaine ou d’autre chose.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/rw8r.png
3) Une chose que j’ai déjà écrite, mais je répète, il y a beaucoup de zones ouvertes dans cette environnement, où les filles auraient pu s’arrêter (LE JOUR, PAS LA NUIT) pour se faire remarquer par les hélicoptères, par les bergers, par quelqu’un qui passait dans la zone, etc. ..
@MARIO
Oui, les zones dégagées interrogent.
Mais si une des filles s’est blessé en tentant de passer sur le pont de singe, et qu’elle soit suffisamment blesser au point d’être immobilisé, alors elles seraient resté l’une comme l’autre à cet endroit.
Par ailleurs rester près ou sous le pont près de l’endroit de la chute, c’est aussi avoir accès à l’eau, à l’hygiène etc.
Et enfin, qui dit pont dit sentier donc il est plus rassurant de rester près du sentier au cas ou quelqu’un vient à passer.
Ce qui n’interdit pas de penser que Lisanne aurait pu aller de temps à autres explorer les alentours en laissant Kriss pour de cours moment.
C’est pourquoi j’avais interprété les 5 tentatives de la téléphonie le 2 avril par Lisanne , alors que Kriss n’en fait qu’un. Elle peut n’en faire qu’un car comme elle est immobilisé, elle ne peut pas changer d’endroit pour tenter de trouver du réseau. Tandis que Lisanne tente de différents endroits. Et puis, si elles rationnent les batteries, elles auraient du équilibrer les appels entre chaque portable.
Maintenant la question qu’il faudrait poser à un guide par ex : Est-ce que à cette période de l’année, en Avril 2014 en tout cas, le sentier à cet endroit était très fréquenté ? Ou au moins une fois par jour ? Ou est ce que l’ essentiel du passage se fait au début du sentier que ce soit au Nord ou au Sud, et ces ponts ne sont utilisée que par les locaux pour aller du Nord au Sud ou inversement mais pas souvent ?
Les ponts de singe sont dangereux et même les locaux rechignent à les prendre, est il possible qu’il n’y ai pas eu de passage près ou SUR ces ponts de singe pendant plusieurs jours d’affilés ? Y a t il par exemple une grande affluence au moment des transhumances ? Les éleveurs mettent ils le bétails pendant la saison sèche sur les pâturages ? Ou préfèrent ils la saison des pluies ou l’herbe est plus grasse et le soleil moins fort ?
Ou l’activité est-elle la même toute l’année et il est impossible que personne ne soit passé sur ces ponts pendant la période ou les filles sont supposées y être ?
@Mario : Google earth permet de remonter le temps (il faut télécharger la version pro qui est gratuite), mais les photos ne sont pas de très bonne qualité. Peut-être existe-t-il des images satellites de 2014 sur d’autres sites
Je crois qu’il y a une cabane qu’elles auraient du voir en restant sur le chemin, celle qui illustre souvent les blogs, à moitié effondrée. Peut-être s’y réfugient-elles la première nuit, cependant elles ne vont pas attendre indéfiniment dedans, d’autant plus si personne ne passe le jour suivant. Mais il est aussi possible, comme des randonneurs l’indiquaient, de passer à côté à cause de la tombée de la nuit et de la brume.
Peut-être aussi qu’elles accèdent à cette cabane (il faudrait voir le temps nécessaire), celle-ci comporte me semble-t-il des sortes de lits en planches de bois. Peut-être décident-elles d’y passer la nuit jusqu’au lendemain, qu’elles grignotent ce qu’il leur reste dans leur sac pour manger, raison pour laquelle elles ne passent plus d’appels d’urgence le 1er.
Comme on peut le voir, le jour de leur disparition la rivière est très faible. Si elles étaient perdues, elles auraient pu suivre la rivière dans le sens du courant. C’est l’un des conseils de survie que répète souvent l’aventurier Bear Grylls. Au bout d’un moment, on devrait finir par retrouver trace de vie humaine. Sauf qu’ici elles s’éloignent… De plus, il faudrait avoir des connaissances en survie. Ici, il y a bien trace de vie mais beaucoup plus loin. Les cabanes que l’on aperçoit sur les images sont « à priori » vides. D’autre part, elles ne sont pas forcément visibles depuis la rivière. Je ne suis pas sûr que l’on puisse distinguer une cabane à travers même ne serait-ce que 100m d’arbres et de végétation, vu leurs hauteurs. Mais effectivement si elles passent le pont de cordes elles doivent pouvoir distinguer cette autre cabane au milieu (entre les deux ponts).
A noter que suivre la rivière n’est peut-être pas aussi simple, même probablement pas évident. On peut la suivre de l’intérieur en s’imaginant que les fortes eaux nettoient le passage, mais il doit y avoir des endroits où celle-ci tombe sous forme de cascade de plusieurs mètres. Ne pas oublier qu’il y a environ 1 000m de dénivelé du Mirador aux ponts. S’écarter de la rivière pour trouver un chemin plus accessible peut compliquer la tâche avec risque de se perdre encore plus. Lisanne ayant fait de l’alpinisme est peut-être à même d’emprunter la rivière sur des descentes. Mais le risque de se blesser est important si elle glisse. Peut-être ce qui explique sa fracture des 5 os du métatarse.
@Truci : Il me semble que ce chemin derrière le Mirador est un ancien chemin qui menait autrefois jusqu’à Bocas del Toro. Voici une vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=FcYHlIYh4c0
Les personnes de la vidéo le nomment sendero Culebra, je pense qu’il s’agit du même. Comme ils l’indiquent il servait principalement autrefois quand il n’y avait pas de moyen de transports de Bocas à Boquete. Désormais il est abandonné et non entretenu. Je pense que les personnes qui possèdent du bétail, se situent proches d’El Pianista, là où les équipes de recherche ont posé des photos sur la carte des recherche. Pour avoir comparer, on trouve effectivement des bâtiments aux endroits indiqués par une photo.
Je pense (mais peux me tromper) que le sentier El Pianista est laissé aux touristes durant cette période touristique.
En passant, je crois avoir trouvé d’où est partie l’erreur du journaliste qui a confondu les photos de nuit avec des appels. Un quiproquo sur le terme « calls » qui apparaît à l’époque sur certains forums. « Calls » car les photos de nuit sont considérés comme des appels à l’aide. Le journaliste aurait pris « calls » pour des « appels téléphoniques ».
Je crois qu’il est dit 70 appels. Je pense qu’il est possible que le journaliste néerlandais ait lu les forums de l’époque afin de préparer son interview des parents et qu’il ait confondu sur un forum américain « 70f de nuit » avec des photos (f pris pour fotografia) alors que le « f » désigne les degrés fahrenheit (70f = 21°). C’est une des possibilités d’erreur. Le journaliste ayant traduit « 70 degrés fahrenheit de nuit » par « 70 photos de nuit » et s’étant mélangé avec les « calls ».
Par ailleurs, j’ai étudié le levé et couché du soleil en 2014. Possible grâce au téléchargement de google earth pro.
Je mets ci-dessous une capture d’un résultat éventuel.
https://zupimages.net/up/20/38/cfeu.jpg
Il faut prendre en compte le décalage horaire de 7h normalement si je ne me trompe pas.
A gauche le couché du soleil le 1er avril 2014 à 17h. J’ai arrondi l’horaire pour que ce soit plus visible. C’est plus visible sur le site quand on déplace le curseur pour voir l’impact du soleil et ses ombres. Sur l’image, j’ai dézoomé car en 2014 l’image google n’est pas plus précise (Pour avoir une meilleure précision il faut passer sur 2020 pour pouvoir zoomer sur les zones qui s’obscurcissent progressivement au couché du soleil).
On voit donc qu’au moment des appels d’urgence le 1er avril, l’ombre commence à recouvrir certaines parties de la colline à gauche, le soleil passant progressivement derrière celle-ci. Les filles se trouvent-elles sur l’une de ces zones et prises par surprise par l’obscurité appellent les urgences ?
Sur l’image de droite, le levé du soleil le lendemain à 7h, heure autour de laquelle elles tentent leur premier appel du jour. Cela pourrait confirmer ce que j’imaginais, qu’elles soient sur la colline de gauche. On voit que toute la droite du Changuinola reste dans l’obscurité. Probable, qu’elles ne suivent pas encore la rivière.
Image représentant le coucher de soleil le 1 avril 2020 (pour pouvoir zoomer sur une meilleure carte) à 16h37.
Le point jaune = 1ère Quebrada = Photo 508
https://www.zupimages.net/up/20/38/3zrt.jpg
On voit que l’obscurité commence à se faire en fonction du relief, les zones opposées au soleil (et cachées par leurs parties élevées) s’assombrissant déjà petit à petit.
@JERRY, TRUCI
Merci pour vos commentaires.
Pour ce qui concerne les sentiers de la région, je pense qu’on peut faire un petit raisonnement de ce type.
-Côté BOQUETE-
C’est une zone touristique qui fait partie du « Parco Nacional Volcan Baru » » et donc les sentiers sont entretenus par les autorités locales. Nous avons vérifié comment après les événements de 2014 les chemins ont été nettoyés, mieux identifiés, équipés de panneaux, etc.
– Côté Bocas del Toro –
J’ai lu que le Panama est un pays en fort développement et, comme cela s’est produit en Europe au siècle dernier, les gens ont tendance à se déplacer de plus en plus vers les petites villes, les villes, les zones peuplées, où ils trouvent plus d’opportunités d’emploi que dans les zones rurales, qui diminuent constamment.
Cela dit, on peut en déduire que les chemins au-delà du Mirador ont subi un processus inverse par rapport à ceux du côté de Boquete; c’est-à-dire qu’elles étaient beaucoup plus frequentés en 2014 qu’aujourd’hui et, par conséquent, étaient plus marquées par le passage des personnes, du bétail, etc.
Donc si on suit ce raisonnement, les filles en 2014 ont pu emprunter de meilleurs chemins que ceux d’aujourd’hui, car je crois que plus le temps passe, moins les gens les fréquentent et moins ils seront identifiables.
@JERRY/MARIO
. Connaitre la fréquentation sur ces ponts de singe entre le 1 er et le 11 avril 2020 semble essentiel car , si les photos de nuits ont été prises sur un de ces ponts (ce qui reste à prouver) , soit elles sont arrivées la à au bout d’un moment et n’ont fait qu’y passer (même si accident et chute, même si Lisanne toute seule part ensuite en laissant le corps de Kriss en contre bas), Soit elles y sont resté un bon moment et même plusieurs jours et dans ce cas on comprendrais mal comment personne n’aurait pu les croiser.
Si un guide par exemple confirme qu’il est impossible que ces ponts n’aient pas été utiliser au moins une fois par jour par exemple, alors on aura notre réponse.
Je me demande comment les éleveurs amènent leurs bêtes sur les pâturages autour du pont ? Comme il est évident qu’ils n’utilisent pas les ponts pour faire passer leur bêtes, il y a surement d’autres passages. Ces zones déforestées autour des ponts sont probablement utilisées pour le bétail d’éleveurs qui viennent du Nord, mais ils doivent avoir leur propre chemin pour y emmener les bêtes.
Enfin c’est à confirmer mais je penses qu’il n’y a pas de bêtes dans les pâturages pendant la saison sèche.
Donc les sentiers sont fréquentés soit par les touristes, plus nombreux à la saison sèche ou par les locaux.
MAIS pour les locaux, quand bien même quitteraient ils leur village pour aller vers les villes, ils ne font par l’aller et le retour tous les jours. Je ne pense pas , car c’est juste impossible, que Feliciano retourne à sa ferme tous les jours par exemple.
QUANT aux touristes, si ils sont nombreux à cette époque, mais il faudrait s’entendre sur ce « nombreux », la plupart font les excursions d’1jour (volcan, Pianista jusqu’au mirador….) . Mais ils sont beaucoup moins nombreux à aller jusqu’au pont de singe à mon avis.
Il faudrait aussi voir si il y a une route depuis Boquete, genre route nationale, qui serait aussi plus pratique dans certains cas pour qui voudrait rapidement , sans passer par la jungle, rejoindre la zone Nord en voiture.
.Il y a donc un chemin abandonné sur la montée du Pianista et par lequel on peut arriver de l’autre côté , sans passer par le Mirador.
En Avril, c’est la saison séchè, est-il possible que l’aspect à l’entrée de ce sentier ait été suffisamment dégagé pour que les filles le prennent pas erreur? Mais comme elles sont déjà passé le matin en montant, elles auraient reconnu le trail je pense. Prendre ce sentier par erreur pourrait s’entendre si on monte pour la première fois le Pianista. Et dans le sens de la montée. Mais c’est à voir avec Romain.
. Pour le reste, il semble finalement qu’il soit quand même possible de se perdre une fois passé le Mirador et peut être avons nous, ais-je, trop focalisé sur la remarque de Romain qui pense quant à lui que c’est impossible. Et il y a eu des cas par ailleurs. Et si c’est vrai au début du sentier après la Mirador, après ça ne l’est plus à mon avis. Or il est probable comme le dit Jerry que le soleil est encore haut au moment de la dernière photo et qu’elles ont décidé d’aller encore un peu plus loin sur le sentier. Ce qui serait d’autant plus évident si on suppose qu’elles pensent redescendre vers Boquete alors qu’elles vont vers le Nord.
L’hypothèse qu’elles se soient perdu au moment ou elles sentent qu’elles remontent , à la seconde colline, est intéressante. Il y a tout de même forcément un moment ou elles commencent à douter. J’ai la conviction que le fait d’être arrivé 20/30 minutes après la dernière photos, sur cette zone de pâturage, les a induit en erreur en leur donnant le sentiment qu’elle revenait vers la vallée de Boquete.
Par la suite elles ont put quitter le sentier pour tenter de couper, ou suivre la rivière, c’est possible. Si elles avaient compris le sentier, elles n’auraient eu qu’à le reprendre dans l’autre sens alors que la elles se sont fait nœuds au cerveau en tentant de retrouver la direction de la vallée.
Reste qu’elles sont resté , si on admet l’égarement, du 1 er Avril au 11 avril en vie, au moins l’une d’entre elle. Ça fait 10 jours. On ne les cherche qu’à partir du 6 avril, et elles n’ont dit à personne ou elles allaient. Et elles n’ont pas de réseau. Ça peut expliquer , même sans envisager de blessures, qu’elles aient beaucoup bouger les premiers jours pour se sortir de la seul. Si cette zone plus on va vers le Nord, est beaucoup moins fréquenté que ce qu’on croit , on peut comprendre qu’elles n’aient croisé personne. Et le 6 quand les recherches commencent, elles sont concentrées au volcan et au pianista côté Sud.
Et le 6 ça fait déjà 6 jours et 6 nuits, sans manger, hypothermie, eau de rivière etc…………
Il y a toujours le sentiment que découvrir l’endroit où les photos nocturnes furent prises serait crucial.
J’ai essayé une fois de plus de recueillir des informations sur le Web auprès de ceux qui écrivent sur les blogs, mais malheureusement les opinions sont trop différentes et même contradictoires que je suis plus confus qu’auparavant.
Je me dis que les opinions sont une chose tandis que les choses concrètes en sont une autre.
Il y a ceux qui disent que:
– la végétation présente sur les photos du 8 avril n’est pas typique du côté de Boquete, mais plutôt du côté de Bocas del Toro;
Pa contre d’autres affirment que:
– les rochiers que l’on peut voir sur les photos sont typiquement celles de la région de « Lost Waterfalls, du côté de Boquete, où il y a beaucoup plus de précipices et les chutes sont beaucoup plus hautes que celles que on connait de l’autre côté.
Qui croire?
Oui, notamment le couple qui à découvert le sac dit à la journaliste américaine que cet endroit ne peut être que du côté de Boquete, en fait dans le direction du SUD, vers Boquete par rapport à l’endroit ou ils sont.
Et si on revient sur l’idée des lost fall , ce qui ne colle pas c’est le fait qu’il n’y a pas de rivières qui vont vers le Nord depuis ces falls, ou même une ramification qui rejoindrait le changuinola pour expliquer qu’on retrouve tout après vers le Nord.
Dans le fond, la seule solution une fois de plus serai d’aller voir chacun de ces ponts (ça à déjà du être fait à mon avis) pour vérifier les pierres comme déjà évoqué, et surtout voire si sur le même spot, se trouve cette sorte de falaise, même petite falaise qu’on voit sur une des photos de nuit. Et tenté de faire concorder les lieux qui pourraient matcher avec les photos de nuits. Si le résultat est négatif et que des spécialistes de la flore, de la photo etc disent que ce ne peut pas être la, alors il faudrait faire les même recherches aux lost fall.
L’avantage en les plaçant dans la zone des ponts de singe c’est que par la suite, ça rend logique de retrouver les restes, les habits, le sac etc au Nord.
Comme il y a ce câble que tout de même pas mal de personne semblent bien voir, il faut en tout cas qu’il y est près de cet endroit une œuvre humaine (pont, pont de singe etc) même à moitié détruite comme le pont de singe cassé par ex.
Depuis la seconde colline jusqu’au lost fall, c’est possible qu’elles y soient allé.
Si la luminosité décroit elles ont pu être tenté de suivre le soleil couchant vers l’Ouest.
Mais le problème reste de savoir comment est il possible que les restes, le sac, etc soient retrouvé au Nord et aussi loin ??
@Mario : Oui, retrouver cet endroit des photos nocturnes pourrait éclaircir ce qu’il s’est produit, les déplacements des filles, etc. peut-être de nouveaux éléments également. Cela permettrait de se rapprocher de la vérité, puisqu’elles sont présentes sur ce lieu une semaine après leur disparition.
Effectivement les photos sont importantes, il me semble que toutes n’ont pas été divulguées.
Certains pensent qu’il s’agit d’une cascade et que les reflets du flash se refléteraient sur l’eau qui en serait éjecté. Pour ma part je ne pense pas qu’il puisse s’agir d’une cascade. Les rochers ont très peu de mousse. J’imagine qu’elles sont dans un renfoncement, mais que celui-ci est exposé au soleil. Ces rochers ne seraient donc pas face au Nord. Vu que leurs restes sont retrouvés sur le Changuinola, le short de Kris près du pont de singe et que l’on est une semaine après leur disparition, je doute qu’elles fassent toutes les 2 énormément de chemin. Elles doivent être épuisées sans nourriture (si elles ne sont pas blessées). J’ai du mal à imaginer qu’elles soient du côté des Lost Waterfalls et qu’elles reviendraient ensuite sur le Changuinola.
Par ailleurs, on discerne de l’eau sur l’une des photos derrière un rocher et les immenses arbres semblent écartés en hauteur, ce qui signifierait qu’elles se situent sur une rivière.
Pour ma part, j’ai aussi lu certains blogs de l’époque, et quelqu’un parlait qu’il était possible qu’elles soient tombées à un endroit du chemin. Je me demande s’il ne s’agit pas de la photo que l’on a déjà mis où une personne se tient face au paysage les bras écartés. C’est un indigène qui considère cette hypothèse. Qu’elles seraient alors tombées d’une hauteur de 30 à 40 m, ce qui est tout de même beaucoup pour qu’elles survivent d’une telle chute. Selon lui elles seraient restées bloquées à cet endroit et cela collerait avec les découvertes des restes sur le Changuinola.
J’ai du mal à imaginer qu’elles puissent tomber de jour, mais auraient-elles continué à marcher de nuit ? Avec le danger que cela représente ?
@Truci : A priori il n’y a pas de passage sur les ponts de singe. Les éleveurs ne passent pas par là, ils doivent se situer près d’El Pianista. Peut être aux endroits où les équipes de recherche ont mis les photos sur la carte des recherches. J’y ai vu des constructions sur les images satellites.
Pour exemple, lorsque la personne fait le trajet depuis Alto Romero, il est indiqué qu’elle le fait à pied, durant près de 8h me semble-t-il. C’est un trajet trop long. On ne peut faire d’aller-retour dans la journée. Les articles insistent sur ce déplacement pour montrer le côté exceptionnel.
Si l’on part du principe qu’elles descendent de l’autre côté du Mirador en pensant revenir vers Boquete, alors dans leur carte mentale, en rencontrant cette Quebrada elles pourraient penser qu’il s’agit de la source du Rio Paloma qu’elles ont croisé à l’entrée du sentier. Quand elles prennent le sentier, à leur droite coule le Rio Pianista et à leur gauche le Rio Paloma. Elles peuvent alors se dire qu’elles sont sur la bonne route. Qu’il suffit de ne pas quitter le rio des yeux pour le suivre jusqu’à la ville.
La Quebrada ne doit pas être indiquée dans les plans de la ville et donc celui qu’elles ont avec elles, contrairement au Rio Paloma.
J’avais parlé il me semble dans mes commentaires de cette carte qu’elles ont avec elle et qui me semble importante.
Mais je n’avais pas posté la photo montrant sa présence sur les photos de nuit.
La voici : https://1.bp.blogspot.com/-2cQko96ap30/XjSVyt7vudI/AAAAAAAABuE/pVkQU6dlIbkyaraUNH48ZIoVh-KZ69MtQCLcBGAsYHQ/s1600/IMG_0458_vs_IMG_nacht%2B%25282%2529.png
On remarque sur la photo de nuit les légendes de la carte que les filles consultent la veille en déjeunant. Qu’elles consultaient également lorsqu’elles étaient à l’école, quelqu’un les voit dans un hamac étudier une carte. Ce doit être celle-ci. La même qu’elles ont dû consulter si elles se sont perdues, afin de retrouver leur chemin.
Sur la photo originale de nuit, la carte semble en mauvais état, déchirée.
https://2.bp.blogspot.com/-4eCXwiDOSAw/XH_G3aaZCyI/AAAAAAAAjSA/ZiRBJ_BOb6M4nOB0IZ8pfchklRuRDopqQCLcBGAs/s1600/1532688135149.jpg
Je pense qu’il est possible que ce que l’on voit ne sert pas de signaux (papier, fond de Pringles, etc.) mais qu’elles ont peut-être essayé à cet endroit de faire du feu. En disposant le papier dont elles disposaient, essayant de le chauffer avec le fond de Pringles qui semble avoir des particularités reflétantes. Comme je l’ai dit plus haut il me semble, les rochers n’ayant pas de mousse doivent recevoir du soleil.
Un zoom sur cette carte qui apparaît entre les mains de Lisanne sur une photo :
https://zupimages.net/up/20/38/6li4.jpg
Je n’ai pas réussi à la retrouver sur Internet malgré quelques tentatives. j’imagine qu’elle doit pourtant pouvoir être trouvée.
J’ai encadré en rouge l’indication qu’il s’agit d’une carte de Boquete.
Sur celle-ci on semble y voir 2 roses des vents (que j’ai encadré en jaune), et le Nord semble être positionné sur la gauche de la carte (dans le sens de lecture, à droite sur l’image, encadré en orange).
El Pianista devrait donc se trouver sur cette partie gauche de la carte selon le sens de lecture.
Comme sur cette carte de Boquete.
https://issuu.com/mgg.caddy/docs/boquete-booklet/58
Les cartes de Boquete semblent en majorité s’orienter ainsi, le nord sur la gauche..
Sur la carte ci-dessus, on voit qu’Il Pianista est indiqué, de même que le rio Paloma, et le Mirador apparemment (au-dessus de la rose des vents). Par contre, la carte se coupe à cet endroit.
Si la carte que possède les filles est similaire (je n’ai pas réussi pour le moment à faire correspondre les éléments de la carte sur la photo avec une autre carte) il serait possible qu’elles ne voient pas ce qu’il y a après le mirador (rivières, Changuinola, Alto Romero, etc.) ce qui serait normal vu la frontière de Boquete.
Dans ce cas, la carte leur serait de peu de secours. J’imagine qu’elles la consultent tout de même. Peut-être imaginent-elles suivre le Rio Paloma et pensent arriver sur la ville.
Elles auraient aussi pu prendre en compte la rose des vents et se diriger vers le sud si elles arrivaient à s’orienter avec le soleil.
@JERRY
J’avais vu cette photo effectivement et c’est intéressant de l’avoir retrouvé.
Mais ça me pose plus de question qu’autre chose en fait…..
Si elles ont ces roses des vents avec les 4 points cardinaux, je ne comprend pas pourquoi ça n’a pas fait tilt dans leut tête et pourquoi elles se seraient enfoncé vers le Nord alors qu’elles sont capables avec l’axe du soleil de trouver les points cardinaux. Et par ailleurs, elles ne peuvent pas ignorer que Boquete est plein sud puisque sur le Mirador, c’est la ligne de division continentale qu’elles ont pris en photos (une photos avec le ciel bleu plein sud, une photo avec le ciel nuageux plein nord). Elles sont donc si j’ose dire en pleine conscience de l’axe dans lequel elle se trouvent.
Qu’elles aient pu se perdre c’est une chose, mais pour moi elles auraient du être obsédées par une chose, foncer plein sud. Non ??
J’ajoute que Lisanne est sportive et qu’elle a fait de l’alpinisme et du parachutisme d’après la vidéo que j’avais mise.
Même si quand on saute on a plus besoin d’un altimètre que d’une boussole, quand on fait de l’alpinisme ont doit savoir s’orienter. Elle aurait du être capable de s’orienter par rapport au soleil , non ?
A moins que la couverture nuageuse ne cache le soleil tout le temps même au levé et au coucher ?
Ça reste une énigme pour moi.
Ou alors ne comprenant plus du tout ou elles sont, elles ont suivi l’adage , qui existe peut être aussi aux pays bas : Quand on est perdu, toujours suivre le Nord. Et peut être aussi parce que le terrain semblait plus facile par la .
@JERRY
. Oui donc ces pâturages sont vides, et par ailleurs, je pense qu’il y a très peu de passage sur ces ponts car ceux qui décident de les passer doivent avoir une bonne raison et pas le choix , ils doivent aller soit à Boquete si ils viennent du Nord, et dans les villages du Nord si ils viennent de Boquete (comme Feliciano qui doit rentrer dans sa ferme après plusieurs semaines par exemple à Boquete, ou à la saison basse quand les touristes se font rares).
Et il n’est pas impossible par ailleurs que les locaux qui connaissent le trajet par coeur, utilisent pendant la saison sèche des raccourcis puisque les rivières sont encore basses et peuvent à certains endroits être passées à pied sans utiliser de ponts.
Vu le temps que ça prend, et les dangers potentiels, il est donc possible que pendant plusieurs jours, personne ne passe sur cette partie du sentier. L’animation ayant lieu essentiellement au début de chaque extrémités du sentier au Nord (près des villages) et au Sud (boquete/Pianista).
Et comme les recherche sont commencé tard le 6 et que de plus on ne sait pas exactement ou elles pourraient être et ce qu’elles ont fait…… On cherche du côté sud du pianista et vers le volcan.
. Donc le dernière photo c’est la première quebrada, puis elles continuent et elles tombent sur la cascade (ce que vous appelez la seconde quebrada ? Right ?) puis elles continuent encore et elles arrivent aux pâturages. Et pensant être sur le chemin puisqu’elles ont vu les deux rivières , les pâturages, elles continuent et finissent par atterrir en haut de la seconde colline et peut être que la elles ont un doute car sa monte ? Elles auraient pu redescendre, et décider de suivre la Quebrada? A partir des chutes ? C’est ce que vous voulez dire ?
@JERRY
Elles suivent la Quebrada mais au bout d’un moment elles se disent que décidément l’environnement ne semble pas les ramener à bon port. Ce serait le moment ou après être monté sur la colline puis redescendu, après avoir suivit la rivière Quebrada, elles finissent par admettre que malgré leur tentative logique, puisqu’elles pensent être côté Sud aux abords de la vallée de Boquete, elles sont perdues. Mais pas de réseaux.
Et le temps à passé , la luminosité baisse de façon inquiétante.
Comme vous l’avez évoqué, il n’est pas forcément facile de suivre une rivière dans une jungle, la topographie oblige de temps à autre à passer par la jungle, à monter, à redescendre.
Ensuite elles pourraient être arrivé quelque part au bord de cette rivière en chutant, peut être même les deux mais une plus gravement blessé que l’autre. Elles auraient pu chuter en tentant d’escalader ou au contraire de descendre et Lisanne se serait blessé au pied, quand Kriss se serait blessé plus sérieusement.
Est-ce que la photo dont vous parlez avec ce local qui montre l’endroit ou elles auraient pu chuter, bien que d’une hauteur très haute, est situé sur la Quebrada ?
Je crois que s’il y a eu une chute, celle-ci doit nécessairement être arrivée dans la zone des ponts de singe, elle ne peut être arrivvée dans la zone des ruisseaux en haute montagne; si les filles avaient été blessées (même seulement à un pied), elles n’auraient jamais pu atteindre la zone des ponts, qui sont eloignés à quelques kilomètres au nord.
j’ajoute: si on est sûrs que le filles étaient arrivées au ponts de singe, parce que c’est une info qui n’a jamais été confirméeì, mais bien suelement supposée par ceux qui croient voir un pont de singe sur une des photos nocturnes (moi j’ai toujours des doutes sur ça).
C’est la version officielle des autorités Panaméennes et de la procureur.
Et je pense que cette version est arrivée après l’étude des photos et de la téléphonie ainsi que des restes retrouvées.
Mais cette version est contestée car elle arrange les autorités, permet de fermer l’enquête.
Et puis les filles sont mortes donc à quoi bon de prendre la tête.
C’est aussi culturel, en Amérique du Sud et centrale, et aussi au Mexique, le rapport à la mort est différent et il y a une sorte de fatalité. Elle fait partie de la vie, quand elle arrive , elle arrive, c’est comme ça.
Je me souviens même ayant fait quelques années d’espagnol au lycée, il y a longtemps, d’avoir étudié des textes de certains journaux ou d’auteurs Latino américains.
On voyait par ex que la Toussaint ou l’équivalent de la Toussaint constituait une fête ou tous mangeaient, buvaient pour honorer les morts. On retrouve ça en Asie aussi du reste. La mort n’est pas perçue de la même façon.
J’avais même lu une phrase qui résumait la philosophie des Mexicains liés évidemment à l’époque aux difficultés économiques de l’Amérique du Sud en générale : Que me importa la muerta si no me importa la vida.
La mort n’est pas exclue comme maintenant dans nos sociétés ou on fait semblant de pouvoir y échapper en la cachant. Même la vieillesse est évacuée dans nos sociétés puisque vieillir c’est aller vers la mort.
Et puis nos Pays en Europe sont beaucoup plus individualistes et chacun est persuadé qu’il est le centre du monde. Dans le monde latino américain, c’est beaucoup moins vrai. Le groupe est plus important que chez nous.
Bref, ça peut expliquer aussi le sentiment de bâclage de l’enquête même si des gros moyens ont été mis en place et que par ailleurs les autorités ne savaient pas ou chercher.
« les autorités ne savaient pas ou chercher. »
Est-ce que vous savez si il y a quelquepart un « screenshot » du message que les fille avaient posté sur Facebook le 1er Avril 2014 avant d’aller se promener?
Non je ne l’ai jamais vu.
Il serait intéressant de le voir oui, et peut être d’autres choses qu’elles auraient pu mettre ou écrire sur leur Facebook.
Peut être d’autres photos qui sait.
Je pense que seules les enquêteurs et la famille ont pu avoir accès à Facebook.
Je pense que si elles avaient posté des photos sur leurs Facebook ce seraient les mêmes que dans la galerie de leurs téléphones, à quoi bon les supprimer après les avoir posté tant que la mémoire du téléphone n’est pas saturé
Mais il est vrai qu’il serait très intéressant de visionner leurs Facebook pour pouvoir au moins lire leurs commentaires sur les photos postées, si il y en avaient…
Un truc qui me perturbe c’est l’absence de Sms, après moultes tentatives d’appels et se sachant perdu, depuis plusieurs jours , il semble logique et nécessaire d’écrire un sms au moins à ces proches , si pas de réseau et surtout si pas de réseau, on le tente quand même, on sais jamais, le sms pourrait peut-être être réceptionné plus facilement qu’un appel , non ?
Ou alors on a pas toutes leur téléphonies, comme leur Facebook, trop de choses non divulguées apparemment
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/39/dmba.jpg
@Mario
Je viens d’avoir un petit flash parano en voyant cette carte que vous avez partagé, cela me fait penser que Boquete n’est pas un très grand village, et sur une photo des filles on peut y voir en arrière plan un véhicule rouge , un pick-up rouge, il me semble avoir lu que le possible taxi ayant accompagné les filles serait rouge , personnellement je vis dans un grand village et les voitures rouges j’en croise vraiment pas souvent, et même en ville c’est assez rare, alors dans un petit village comme Boquete , en 2014 , cela ne devait pas courir les rues…à moins qu’au Panama ils kiffe grave le rouge…
C’est sur une photo où elles sont au restaurant à Boquete,c’est Kriss qui photographie Lisanne, et il y a en plus 2 ou 3 photos d’elles sur ce même lieu ,où en arrière-plan on peut y distinguer seulement deux personnes , l’une et l’autre sur 2 photos differentes , peut-être la même personne, j’ai pas encore essayé de les comparer, mais je me disais peut-être est-ce le chauffeur de taxi qui attend les filles…pour les amener proche du Mirador…comme certains le pense…
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/39/d69k.jpg
@Mario , c’est sur cette photo , oui , mais j’ai tout faux en fait , c’est pas la même personne sur les 2 photos ☺
Le pick-up rouge reste peut- être au chauffeur de taxi qui les a emmenés proche du sommet, mais je pense et réalise que cela a sûrement déjà beaucoup été mentionné et discuté auparavant
Que s’est-il passé? Une semaine sans plus de commentaires…
Y’a plus grand chose à commenter peut-être , avec rien de nouveau et à force de rabâcher les mêmes choses ils se sont possiblement lassés, dommage, vous êtes tous très intéressant à lire , faut dire que cette histoire est terriblement prenante et pleine d’énigmes et que cela passionne énormément, surtout avec vos commentaires
pleins de théories , de recherches et de bons arguments
Romain ramènera sûrement quelques bonne découvertes et les débats pourront être relancés , et pourquoi pas pouvoir élucider ce mystère grâce à lui et son investissement , grace à Camille et son superbe blog, et grâce à vous les passionnés et très bons enquêteurs que vous êtes
En fait c’était juste pour vous dire merci, et en espérant pouvoir vous lire quotidiennement encore
Auteur
MERCI
Merci à vous Camille de nous accueillir sur votre blog 🙂
@Truci : Pour ce qui est de l’orientation, les filles ont une carte avec les points cardinaux mais elles n’ont pas de boussole pour leur éviter de tourner en rond. Tout le monde n’a pas le même niveau de sens de l’orientation. Dans un terrain si l’on identifie une direction, on peut avancer et s’assurer d’avancer droit en prenant des repères visibles. Le problème de la jungle, c’est que l’on peut difficilement trouver des points de repères pour s’assurer d’être droit. On passe de feuillages en feuillages. Et l’on peut ainsi tourner en rond.
Je pense qu’il est possible qu’elles aient pu suivre l’eau coulant le long de la quebrada en pensant que cela les mènerait sur le rio Palomo et donc en le longeant arriver à leur point de départ. Dans ces conditions elles ne se seraient pas préoccupées du soleil mais de l’eau. L’obscurité est arrivée rapidement, le soleil se cachant tôt derrière les sommets.
Effectivement les jours suivants elles auraient pu considérer l’orientation du soleil, notamment avec cette carte qu’elles doivent consulter. Sur celle-ci l’orientation nord devrait leur donner l’idée de s’orienter avec le soleil. Le problème c’est que cela dépend de l’endroit où elles se trouvent et de l’apparition de celui-ci si elles sont au milieu de la jungle. On peut se préparer et avoir l’indication du soleil à un moment et s’enfoncer dans la jungle ne plus l’apercevoir et tourner en rond. De même que celui-ci apparaît et disparaît derrière les différents reliefs. Mais je suis d’accord qu’en 10 jours elles auraient dû réussir à avoir une direction, même vague, qui les mène approximativement vers le sud. Après il peut y avoir aussi diverses raisons. Certaines personnes non expérimentées savent que l’on peut se repérer avec le soleil, qu’il est question de lever et de coucher, d’est et ouest, mais se mélangent dans la direction du soleil. Ne pas oublier aussi que la marche est épuisante, qu’elles ne peuvent s’alimenter correctement, peut-être que l’eau leur provoque diarrhées, etc. Déshydratation, fatigue, hypothermie avec le peu de vêtements qu’elles portent. Dépense énergétique. Probablement manque de sommeil, angoisses, anxiété, crises de panique. Elles peuvent rapidement ne plus avoir toutes leurs facultés pour s’orienter correctement.
Et surtout, il est possible qu’elle(s) se blesse(nt) rapidement et qu’elles ne soient plus en mesure de bouger. Sur les photos de nuit, elles semblent rester au même endroit alors que si elles avaient aperçu les signaux lumineux ou le feu de camp de l’équipe de secours, elles auraient pu se diriger vers eux si elles en avait les moyens. Comme je l’ai indiqué précédemment, la quantité de photos (quasi toutes les minutes) indiquent une forme « d’énergie » du désespoir/d’espoir. Cette même énergie aurait pu les pousser à avancer vers la « lumière ». Mais le fait qu’elles restent sur place (après tout elles pourraient considérer que ce serait dangereux de se déplacer ainsi de nuit) associé au fait que les photos semblent être prises proches du sol, comme si la personne était allongée, pourrait amener à penser qu’elles sont dans l’incapacité de bouger (épuisement peut-être ou alors blessure).
N’oublions pas également que lorsque la brume envahit la jungle, il est alors impossible de s’orienter.
Pour ce qui est de la ferme de Feliciano, je ne sais plus si on a réussi à la placer sur la carte, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’une ferme au sens où on peut l’entendre chez nous, où il rentrerait « se reposer ». Je pense plutôt qu’il doit s’agir d’une sorte de cabane que Feliciano doit utiliser pour faire une halte de nuit avec les touristes qui lui ont acheté la visite complète. Visite qu’il a d’ailleurs proposé aux filles et qu’elles auraient refusé. Cela lui permet de proposer une randonnée plus longue avec repos sur celle-ci, mais la cabane doit posséder le strict minimum. Ce ne doit pas être un lieu où Feliciano irait « vivre ». Peut-être un lieu où il passerait la nuit quand il irait voir son fils à Alto-Romero, mais j’imagine que dans l’ordre des choses, ce serait plutôt son fils qui irait lui rendre visite.
Concernant les ponts, je pense effectivement qu’ils ne servent qu’en saison des pluies, en dehors les minces rivières doivent se traverser à pied.
Pour les recherches, elles commencent véritablement le 6 mais des personnes se portent à la recherche des filles dès le lendemain soir me semble-t-il, ou le 3. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est reproché aux premières équipes de secours d’être entré et d’avoir fouillé la chambre des filles en contaminant la pièce de leurs empreintes avant que l’enquête ne commence. Je crois que dans la vidéo avec les parents, il est indiqué que Feliciano est monté jusqu’à la clairière le 3 (date à vérifier), qu’il n’y a vu aucune trace de pas. Il n’a donc pas continué plus loin jusqu’aux ponts me semble-t-il. La mention des traces de pas non observées est intéressante. Soit il est possible que les filles aient emprunté un autre chemin, qu’elles aient marché sur l’herbe ou autre. Soit elles ne sont pas arrivées jusqu’à cet endroit. Mais si la mention « pas de traces de pas » est exacte. Cela veut aussi dire que « personne » n’est passé par la clairière depuis au moins le 1er avril, ce qui implique aucun touriste, aucun indigène.
Pour ce que j’appelle la seconde Quebrada, je peux faire une erreur. Il me semble que c’est ainsi qu’elle est appelée dans la vidéo avec les parents mais si les données de sa localisation sont exactes, alors cette cascade ne semble pas être positionnée sur la courbe, le relief, de la quebrada. La cascade se trouverait au-delà de la quebrada. Ce qui serait logique si par la suite sur le chemin on arrive « au sommet de la colline suivante » comme indiqué dans la vidéo. On traverserait donc qu’une fois la quebrada qui poursuivrait sa descente tandis que le chemin remonte derrière cette première quebrada.
Je pense effectivement qu’elles ont pu vouloir suivre l’un des ruisseaux. Dommage que l’on n’ait sur aucun document le contrechamp de la photo 508. Kris se retourne, mais peut-être suit-elle du regard le courant. Y aurait-il un passage possible de ce côté là ? Ce qui impliquerait qu’elles n’aient pas utilisé le chemin retour pour revenir en arrière, ni poursuivi le chemin qui monte pour arriver plus loin à la « cascade ».
Pour ce qui est de l’endroit où elles auraient pu chuter selon le local, il voudrait que je retrouve l’article. Il s’agissait d’une hauteur de 30 à 40 mètres. Et il était indiqué que si elles étaient tombé à cet endroit, leurs restes auraient pu suivre le chemin qu’ils ont suivi sur le Changuinola. Fort probable que ce soit sur la quebrada. Quand je parle de Quebrada, j’entends l’ensemble de la délimitation des deux montagnes (non pas juste l’endroit représenté par la photo 508). Mais oui, si il y a 30 à 40 mètres de chute, probable que la chute mène sur la Quebrada.
Je crois que Mario avait mis la photo d’un lieu (fille bras écartés) qui pourrait être celui qu’indique le local.
@Mario : Oui il est possible qu’une chute ait lieu sur les ponts de singe. Mais comme indiqué plus haut, en ce début avril je ne suis pas sûr que les ponts de singe soient nécessaires pour traverser. Il me semble (mais je peux me tromper) qu’il est possible de descendre directement pour traverser la rivière. Ne pas oublier cependant que l’on n’est pas sûr que les photos de nuit soient prises près d’un pont de singe.
Si les filles étaient blessées, peut-être n’auraient-elles pas pu atteindre cette zone à pied. Mais la pluie et le gonflement de la rivière aurait pu se charger de les déplacer le long du Changuinola.
@Truci : Pour la version officielle des autorités panaméennes indiquant un pont de singe, il est possible que cette hypothèse soit envisagée en raison du short de Kris retrouvé non loin sur un rocher. De tous les restes retrouvés au-delà de ce pont et des fractures du métatarse de Lisanne indiquant une chute importante.
Si on avait retrouvé des restes avant le pont de singe, cette hypothèse n’aurait pas tenue, mais à ce jour, à ma connaissance rien n’a été retrouvé avant ce pont de singe.
Effectivement, une fois que les autorités panaméennes ont la certitude que les filles ne peuvent plus être retrouvées vivantes, elles se désintéressent des recherches. Elles ont leur hypothèse et confirmation que les filles ne sont plus. Ne pas oublier que les recherches ont coûté énormément. La procureure ne se déplaçait pas à chaque fois en raison des coûts de déplacement, etc. Ne pas oublier également qu’il s’agit d’une zone touristique et que cette histoire était néfaste à la région. Plus vite l’affaire est résolue plus vite l’histoire est oubliée.
@Mario : Pour le screenshot du message des filles le 1er avril matin, je pense que l’on doit pouvoir le retrouver, de mémoire il était assez vague, un message comme quoi elles allaient se promener.
@Charles : Effectivement, on pourrait penser à envoyer un sms en se disant qu’avec peu de réseau il pourrait cependant plus facilement passer. Pour ma part, je pense que l’on n’a pas toute la téléphonie des appareils. Peut-être n’étaient-ils pas en si bon état et que la méthode d’extraction des infos n’a pas permis de récupérer les données sms. Les sms sont peut-être sur la carte SIM qui peut être détériorée, tandis que les appels sont sur mémorisés sur le téléphone (une hypothèse).
@Mario : Félicitation Mario pour la carte, j’avais longtemps cherché. Ce n’est pas exactement la même, mais apparemment il doit s’agir d’une version antérieure ou postérieure à la carte qu’elles possèdent. L’essentiel de la carte est là ! On voit qu’une carte du panama est présente à l’emplacement d’El Pianista. Difficile pour elles de se repérer, à part si ce bout de carte est reproduit au verso. On voit qu’elles peuvent imaginer qu’en suivant l’eau elles arriveraient sur la ville vu les nombreuses rivières.
@Charles : Pour le pick up rouge, c’est une piste effectivement intéressante dans l’hypothèse criminelle. Un individu aurait pu effectivement les repérer durant leur séjour et les suivre jusqu’à trouver le moment idéal pour leur tomber dessus. Et le chemin de randonnée pourrait être un tel endroit à l’abri des regards et des oreilles. On pourrait considérer que la motivation ne serait pas l’argent, vu que l’on en retrouve dans leur sac, l’individu aurait aussi pu leur voler leurs affaires dans leur hébergement pendant leur absence.
Dans le cas où un individu les suivrait, celui-ci pourrait effectivement apparaître sur plusieurs de leurs photos. Bien que cela voudrait dire que ce dernier n’aurait pas visionné l’appareil photo des filles.
Je pense qu’il doit y avoir plusieurs voitures rouges à Boquete, ce n’est pas vraiment un village mais une ville (plus de 20 000 habitants de mémoire). Sur les photos, on en voit d’ailleurs une autre également derrière Kris.
La piste est cependant intéressante, sur le blog de Scarlet il est indiqué que plusieurs témoins aperçoivent un véhicule rouge descendre d’El Pianista l’après midi du 1er avril. Un tout terrain, pick up avec de grandes roues, type Mitsubishi à double cabine ou Toyota Highlander.
Il me semble avoir lu ailleurs qu’il aurait pu s’agir d’une personne s’occupant du chemin. Mais effectivement, si c’était le cas, les témoins (qui doivent être les habitants sur le chemin) ne l’auraient-ils pas reconnu. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que l’on puisse aller très loin en voiture sur le chemin… Cela serait compliqué d’envisager de kidnappé les filles de la sorte. Cela aurait nécessité de les immobiliser, peut-être les porter, etc.
@Mario : Désolé, cette histoire est assez chronophage, j’essaye de lever un peu le pied histoire de diriger de mon temps sur d’autres activités. Il faut dire que j’y ai consacré énormément de temps, de recherches, d’articles lus et dépensé énormément d’énergie à démêler les erreurs qui circulent sur de nombreux sites et nuisent à l’affaire, en retournant notamment aux sources originales. J’ai même songé un moment tout regrouper sur un seul site pour ceux qui souhaiteraient étudier sérieusement cette histoire, mais me connaissant je ne saurais m’arrêter. Pour autant, je continuerai de suivre les commentaires si je peux apporter quelques réflexions et donner quelques pistes. Si cela peut aussi aider Romain à orienter ses recherches.
Oui, les filles avaient cette carte à disposition, mais en fait, si elles se sont perdues au-delà du Mirador, ce n’était pas très utile, car elle n’indiquait que les itinéraires dans la région de Boquete et ses environs.
J’aimerais vraiment trouver une capture d’écran du message qu’elles ont fait avant de partir pour le promenade sur « El Pianista », car j’ai une intime conviction là dessus.
quelques photos de la ferme de Feliciano dans la région de Bocas del Toro
1) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/40/14co.jpg
2) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/40/wizg.jpg
3) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/40/h89x.jpg
4) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/40/4sbs.jpg
@Mario : Je n’ai pas retrouvé le message. Il semblerait que ce soit un message Facebook. Peut-être sur le compte de Lisanne qui apparemment semble avoir été supprimé. Sur le compte de Kris toujours accessible, il n’y a pas de traces, mais peut-être que le message est uniquement visible par ses amis. De ce que j’ai lu et des orientations des recherches les premiers jours il semblerait que ce soit un message écrit indiquant juste qu’elles partaient faire une randonnée dans les alentours. Dans les posts de l’époque les 2 informations qui ressortent sont qu’elles ne sont pas revenues d’une « randonnée », « autour de Boquete ». Peut-être ne savaient-elles pas encore précisément quelle randonnée elles comptaient faire.
@Mario : Pour les photos de Feliciano, il s’agit là de sa résidence principale, je ne suis pas sûr qu’il s’agisse de la ferme qu’il propose aux touristes dans son programme de randonnée. A moins que ces photos soient prises par des touristes ayant suivi sa randonnée.
Sinon, je viens de trouver en remontant les archives du net le rapport final de l’équipe de spécialistes médico-légal du 4 mars 2015. Si je ne me trompe pas dans les dates, celui-ci vient donc contredire l’hypothèse de la chute aux ponts de singe et confirmer celle que j’évoquais plus haut, le point de chute de 30 à 40 mètres qui était évoqué dans un article par un local.
Voici le lien de l’archive qui provient du site « answersforkris.com » qui n’existe apparemment plus :
https://web.archive.org/web/20170727130335/http://www.answersforkris.com:80/en
Sur le twitter AnswersforKris le dernier post remonte également à cette date.
Il semblerait donc que cette version soit la dernière puisque le site se conclue sur cet article. Il me semble qu’il n’y a pas eu de nouveau post sur ce site qui me semble-t-il a été créé par la famille de Kris pour obtenir des réponses suite à la divergence des versions entre les parents.
Si je ne me trompe pas, les familles étaient à l’origine réunies dans la recherche des filles.
A la découverte des restes des filles, la divergence est apparue, la famille de Lisanne acceptant la thèse de l’accident tandis que la famille de Kris (probablement influencée par leur avocat) rejetait cette thèse et envisageait une piste criminelle. Autour du 22 juillet les familles se divisent et le 29 juillet 2014 est indiqué sur le compte Facebook « Lisanne Froon and Kris kremers » que cette page ne recevra plus aucune information et qu’un site est désormais ouvert « answersforkris ». On voit donc que la famille de Lisanne souhaite faire son deuil tandis que celle de Kris continue à chercher des réponses de son côté. Vu le dernier post sur cette page, il semblerait donc que la famille de Kris ait accepté cette thèse finale de l’accident.
C’est un point important, car sur de nombreux sites on peut lire qu’il y a divergence entre les familles, que la famille de Kris pense à une thèse criminelle, alors qu’il est fort possible que cela ne soit plus vrai, que la famille de Kris ne pense plus à la thèse criminelle depuis plus de 5 ans, mais que cela continue d’alimenter le net et de justifier la thèse criminelle.
Pour résumer l’article ci-dessus (que vous pouvez traduire via google trad pour ceux qui ont du mal avec l’anglais) :
L’équipe de spécialistes en médecine légale conclut à l’accident mortel près du sentier El Pianista après leur dernière recherche au nom de la famille Kremers, début janvier 2015. La mission prioritaire était de récupérer autant de restes que possible des filles et si possible d’obtenir des réponses sur ce qui a pu arriver aux filles. Sont présents des membres de l’équipe néerlandaise de sauvetage canin. Les différents scénarios sont étudiés. Différentes zones ont été fouillées menant toutes à la rivière Culebra où les restes ont été découverts. La montée et baisse rapide des eaux
nettoie régulièrement la zone, diminuant fortement au fil du temps les chances de découvertes.
Accompagnaient également l’équipe, des locaux et guides, avec lesquels ils ont suivi le chemin El Pianista. Les spécialistes concluent qu’il est fortement improbable de se perdre sur ce sentier. Concernant la piste criminelle (vol, agression sexuelle, violence, enlèvement, elle conclue que celle-ci est également fortement improbable en raison du contexte géographique, social et technique.
La seule possibilité qui reste est elle de l’accident mortel causé par une chute malheureuse.
La dernière partie de la descente d’El Pianista semble avoir toutes les caractéristiques géographiques pour suggérer la chute comme possible. En cas de chute sur ces pentes, la ou les victimes se retrouveraient dans l’un des lits de la rivière qui mène finalement à la rivière Culebra. Les circonstances sur les lits des rivières sont similaires à celles trouvées sur les images récupérées sur l’appareil photo. Un accident mortel est également une conclusion qui peut être étayée par les résultats des enquêtes sur les restes découverts.
L’équipe de chiens de sauvetage assistée par les autorités panaméennes a tenté d’atteindre la zone où des restes ont été retrouvés. Malgré tous leurs efforts, en raison de mauvaises conditions météorologiques, ils n’ont pas pu terminer leur recherche.
La recherche a cependant révélé de nouveaux faits lorsque l’une des personnes locales impliquées dans la recherche, quelqu’un de très familier avec la région, a regardé les images sombres extraites de l’appareil photo numérique trouvé dans le sac à dos. Cette opportunité ne lui avait pas été donnée par le passé. Il a conclu que le lieu où ces photos ont dû être prises est, dans ce qui s’est avéré être plus tard, exactement le même domaine signalé indépendamment par les médecins légistes comme «le lieu où un accident mortel aurait pu survenir».
Bien que rien ne puisse être dit avec certitude sur la base de la quantité limitée d’indices et de faits découverts dans l’enquête, les médecins légistes concluent que Kris et Lisanne ont très probablement subi un accident mortel où ils se sont probablement écrasés sur une pente dont il était impossible de remonter à nouveau sans équipement approprié. S’écraser sur une pente dans cette zone aurait facilement couvert une différence de hauteur allant jusqu’à environ 30 à 40 mètres, ce qui augmente les risques de blessures graves. En dehors de cela, le lit de la rivière est entouré de cascades et de falaises abruptes de plusieurs mètres de hauteur. Cette localisation a maintenant été signalée par différentes personnes, y compris des spécialistes, indépendamment les unes des autres et agissant sans aucun intérêt personnel.
L’article se fini sur le passage suivant :
« En tant que famille, nous sommes très soulagés que finalement, après tout ce temps, nous ayons trouvé une explication plausible concernant toutes les questions que nous nous posions concernant le décès de notre fille bien-aimée Kris. »
On voit donc que certains continuent à soutenir que la famille de Kris songe à un acte criminel alors qu’il semblerait que cela ne soit plus le cas depuis déjà près de 5 ans et demi.
Cette archive rejoint un article d’El Siglo que j’avais posté en commentaire le 18 août et qui date de la même période.
Je pense que cet endroit probable de chute doit correspondre avec l’une des photos postée par Mario. La zone prioritaire de recherche devrait donc se situer à cet endroit, probablement donc difficile d’accès mais peut-être que le drone de Romain pourrait descendre ce point. Probable que l’on ne puisse y accéder (cela doit correspondre à la hauteur d’un immeuble de 12-15 étages), mais cela pourrait permettre d’identifier les lieux et de les comparer avec les photos. Si elles correspondaient, ce serait une équipe de recherche spécialisée dans les méthodes d’alpinisme qui serait nécessaire pour descendre à l’endroit probable de leur chute et y chercher des indices de leur présence.
@JERRY
« La dernière partie de la descente d’El Pianista semble avoir toutes les caractéristiques géographiques pour suggérer la chute comme possible. »
Elles auraient donc chuter dans la descente du Pianista ?? Je ne comprend pas. Je ne suis pas sur de comprendre.
Elles seraient repasser par le Mirador, elles seraient redescendu pour rentrer et auraient chuté dans la dernière partie de la descente ?
@TRUCI
Je suis également confus, car les hauteurs à partir desquelles les filles auraient pu tomber sont en fait situées du côté de Boquete, notamment dans la région de « Lost Waterfalls », dont nous avons déjà discuté.
Voilà 3 photos à titre d’exemple.
1) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/41/ayus.jpg
2) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/41/onal.jpg
3) https://zupimages.net/viewer.php?id=20/41/f22y.jpg
J’ajoute que grâce à toutes les excursions que j’ai eu l’occasion de voir (notamment grâce aux photos de Plinio Monténégro), j’ai appris que la zone de descente au-delà du Mirador (vers le Nord) ne me semble pas aussi raide que celle de la zone des cascades et autour du volcan Baru.
on peut noter ça aussi dans la vidéo des parents de Kris (avec Feliciano) lorsqu’ils parcourent « quelques » kilomètres au-delà du Mirador et on voit bien qui’ils ne se trouvent pas face aux si grandes hauteurs, mais c’est plutôt un chemin qui est une longue descente (avec seulement des petites montées).
A moins de considérer que « El pianista » ce soit le nom de tout le sentier jusqu’au Nord …… Donc on parlerait la de la fin du sentier tout au Nord qui redescendrait et serait avec des pentes assez hautes et atterriraient sur la rivière culebra.
Dans ce cas c’est la qu’elles auraient chuter, peut être Kriss plus gravement que Lisanne. Et c’est donc dans cette endroit tout au Nord, et difficilement accessible que Romain devrait aller voir et chercher l’endroit puisqu’il semble que personne n’y soit allé finalement. Peut être avec un drone ce serait déjà pas mal.
Elles seraient donc aller plein Nord en suivant la rivière mais comme déjà dit, il est impossible de suivre la rivière sur tout son long dans une rivière de jungle sauvage et chaotique.Donc , vers le fin du sentier au Nord, elles ont peut être du monter sur une colline car impossible de reste au niveau de la rivière. Puis , après elles redescendent quand ça semble possible mais dans leur état, elles glissent et chutent sur une pente de 30/40 mètres et atterrissement en bas blessées et contusionnées. Il faut donc imaginer 30/40 mètres de pente évidemment, ce n’est pas 30/40mètres à pic.
@JERRY
Pourriez-vous précisez de l’endroit dont vous parlez ou les filles auraient chutées ?
Des coordonnées sur Google earth par exemple ?
Parce que je ne suis pas sur de bien comprendre ou se situe l’endroit en question….Merci
Ravis de pouvoir vous re lire messieurs dames , avec en plus d’autres indices à cogiter grâce à la recente trouvaille de Jerry, c’est des gens comme vous qu’il aurait fallu pour enquêter sur place juste après leur disparition, pas ces bras cassés de la police panaméenne et autres…
@ Truci ,
Oui , une chute d’une grande hauteur pratiquement simultanée des filles cela paraît peu probable ,à moins qu’elles aient été poursuivis…et effectivement, si il y a eu chute , c’est plutôt comme Jerry et vous le suggéré sur un gros dénivelé genre de 30 à 40 mètres ,cherchant un quelconque raccourci elles prennent peut-être ce risque , reste à savoir où une telle chute aurait pu arriver ,comme vous le mentionné
Ne connaissant pas le parcour des filles après le Mirador ,les récentes découvertes de Jerry peuvent probablement être possibles, pour moi , mais avec les dires de Mario cela me fait grandement douter.. .
D’ailleur j’aurais une question pour vous Mario , si une telle chute serait arrivé aux filles , sur un gros dénivelé donc , où pensez vous que cela puisse s’être passé ?
Meme si vous ne croyez pas à cette théorie je suis sûre qu’avec votre connaissance et précision géographique vous le savez déjà et pouvez y répondre 😉
@CHARLES
Je tiens à préciser que ma connaissance géographique est purement « virtuelle », car je n’ai jamais été sur place. Même si Romain n’y est allé qu’une seule fois, je pense qu’il connaît déjà bien mieux la région que moi.
Je crois que le lieu des photos nocturnes est situé dans la zone des « Lost Waterfalls », mais cela se heurte (du moins pour les partisans de la thèse de l’égarement/chute etc) au fait que les restes des filles ont été retrouvés dans la région du Rio Culebra.
Après six ans je suis toujours convaincu de la thèse du kidnapping; si nous pouvions enfin retrouver la zone dans laquelle ces 90 photos ont été prises, nous pourrions avoir une idée plus claire, car si cette zone ne se trouve pas du tout près des lieux de la découverte des restes, alors la thèse du kidnapping+meurtre primerait sur celle de l’égarement.
Donc j’espère vraiment qu’un jour quelqu’un pourra localiser cette zone des photos nocturnes 🙂
@Mario : La zone des photos nocturnes peut effectivement être identifiée.
Il serait intéressant d’avoir l’ensemble des photos nocturnes dans l’ordre de la prise de vue.
Mais déjà la photo suivante montre un relief particulier au centre du rocher :
https://michaelheinbockel.de/wp-content/uploads/2020/07/fa57ffa2-0e61-4968-8bc4-bbc354086ebf-1.jpeg
Cet endroit devrait pouvoir être identifié même après des années. Le rocher est « creusé ».
Je me demande si dans l’hypothèse d’une chute, ce creux dans le rocher ne pourrait être exploité par Lisanne pour tenter de remonter. On voit un petit trait blanc sur le bas de ce creux comme si il y avait eu un frottement.
@Charles : Si chute il y a réellement eu, j’ai du mal à imaginer que les 2 puissent tomber ensemble de jour. J’imaginerais plutôt que l’une chute, que l’autre se précipite pour l’appeler et tente d’appeler les secours.
Dans cette hypothèse j’envisagerais que ce soit Lisanne qui chute (en raison de la fracture du metatarse indiquant une chute importante), auquel cas ce serait Kris qui appellerait les secours. C’est effectivement son téléphone qui appelle en premier à 16h39. Si on envisage que les filles ne sont plus ensemble ou que l’une d’entre elles à un problème, alors la personne qui appelle en premier est celle qui est en possession du sac et des téléphones ou celle qui se porte le mieux. Par réflexe, si dans votre sac vous avez votre téléphone et celui d’un ami, à priori vous choisirez toujours votre propre téléphone pour appeler les urgences. C’est psychologique. Par la suite si celui-ci ne fonctionnait pas vous envisageriez d’utiliser celui de votre ami. En l’occurrence l’appel du téléphone de Lisanne à 16h51. C’est une hypothèse qui pourrait se tenir. Les appels ne passant pas, Kris tente de rejoindre Lisanne du mieux qu’elle peut. Autre hypothèse découlant de cela, Kris pourrait descendre en glissant sur les rochers, mais là où la descente est facile, la montée peut-être une toute autre histoire. Peut-être se piège-t-elle. Peut-être porte-t-elle les premiers gestes de secours à Lisanne, raison pour laquelle elle ne tente pas d’autres appels ce soir là, trop occupée à maintenir son amie en vie. Si Lisanne s’était fracturé le métatarse ce jour là, alors Kris lui aurait probablement retiré sa chaussure si elle s’était plainte de douleurs au pied. Au moins pour voir ce qu’il en était. Elle ne lui aurait pas remis la chaussure et serré les lacets. On pourrait donc imaginer que l’état de Lisanne est tellement grave que son pied est le cadet des préoccupations de Kris, Lisanne est peut-être inconsciente. Peut-être ne passe-t-elle pas la nuit. Auquel cas, Kris est la dernière survivante. Cela pourrait expliquer pourquoi le sac n’a pas eu de dégradations, que tout est intact à l’intérieur, celui-ci n’ayant pas été entrainé dans la chute.
Ce qui serait difficile dans cette hypothèse est le fait qu’elles n’auraient pas pris de photos pendant près de 2h30.
La chute est un événement brutal qui bascule d’une seconde à l’autre. Donc durant les 2h30 précédant le premier appel, des photos auraient du être prises.
Pour expliquer l’absence de photo durant ces 2h30, l’aspect psychologique apparaît. Pas de photos car elles n’ont plus le cœur à cela. Elles sont préoccupées. Ici l’hypothèse qu’elles se soient perdues est plus plausible. Elles cessent alors les photos. Cherchent à retrouver leur chemin, prennent peut-être ce qu’elles pensent être des raccourcis et l’une d’entre elle chute. L’hypothèse ci-dessus vient suivre.
Peut-être aussi appellent-elles au départ parce qu’elles sont perdues et la chute provient ensuite dès que l’obscurité apparaît si jamais paniquées elles avaient voulu poursuivre le chemin même de nuit. C’est probablement l’hypothèse la plus probable pour une chute des deux filles en même temps. De nuit, elles avancent en se tenant l’une et l’autre pour se rassurer et ne pas se perdre. L’une tombe entraînant l’autre. Mais difficile d’imaginer que l’une d’elle survive d’une chute importante, d’autant plus si ce qui est dans le sac n’est pas cassé (cela impliquant que la fille le portant tombe de face). Auquel cas retrouver les membres supérieurs pourrait expliquer la chute, si les mains étaient fracturés. Mais contrairement au pied de Lisanne protégé par la chaussette, il serait difficile de retrouver l’ensemble de la main, qui à l’air libre, emportée par les eaux partirait en infimes morceaux difficiles à retrouver.
Une autre hypothèse pourrait être une chute lors d’une photo. J’avais évoqué il me semble à un moment l’idée d’un possible selfie au dessus d’un ravin. Cela peut sembler tiré par les cheveux, mais de nombreuses personnes meurent à cause de selfies, perdant les notions de distances et de dangers. Cette idée serait dans l’hypothèse où la photo 509 ne serait pas une édition de la photo 508. Auquel cas, une chute durant une photo pourrait peut-être expliquer un bug de numérotation.
@Truci : Je n’ai pas de précisions sur l’endroit où les filles auraient pu chuter. Juste des déductions. A priori ce serait après le mirador vu qu’il est indiqué qu’il s’agit d’une descente, probablement sur la quebrada entre les deux montagnes ou un autre endroit où l’eau arrive suffisamment en force pour pousser les restes des filles jusqu’au Changuinola. Je dirais que du haut de cette falaise il est impossible de se pencher pour voir le bas de celle-ci. Cela fait aussi écho avec cette équipe de recherche ayant entendu un cri et le son d’une canette contre un rocher. Peut-être est-ce le même endroit.
Il faudrait vérifier mais il me semble qu’il y a eu d’autres recherches après ce rapport de 2015. Dans ce cas, j’imagine que les familles ont dirigé les recherches sur le lieu indiqué dans le rapport. A vérifier.
L’idée de Romain d’utiliser un drone est intéressante. Il pourrait descendre la Quebrada avec son drone, ou la remonter pour identifier un endroit qui pourrait correspondre au relief de ce rocher.
Je n’ai de mémoire pas lu d’infos concernant l’utilisation de drones jusqu’à présent.
J’avais trouvé cette vidéo d’un drone au dessus de Boquete qui laisse imaginer la qualité possible des images, la précision et la vitesse de survol au dessus de la jungle.
https://www.youtube.com/watch?v=nQmxkFG8Lnk
Romain pourrait peut-être faire plusieurs trajets. Parcourir par drone le trajet des filles jusqu’à la dernière photo, voire au delà jusqu’au sommet de la colline suivante, de manière à avoir un plan d’ensemble et de voir les endroits qui pourraient interpelle. L’idéal serait que Romain puisse poster ses vidéos en temps réel, le soir même que l’on puisse étudier celles-ci et envisager des pistes pendant qu’il est sur place.
Je mets aussi une photo photoshoppée réunissant deux photos de nuit qui s’assemblent, celle du fameux rocher au relief postée ci-dessus et une autre prise de biais à l’origine. Cela peut donner une piste de ce qu’il faut rechercher.
https://www.allmystery.de/i/t7a804d_d6bk98suczcb1a7c2.jpg
@Mario : Pour les photos je ne pense pas qu’il s’agisse de Lost Waterfalls. La personne indique que c’est après le mirador et sur le courant menant au Changuinola. Mais il me semble que la photo 3 est peut-être prise sur El Pianista et non les Lost Waterfalls. Elle ressemble en tout cas à une photo que j’avais vu.
Effectivement sur El Pianista le chemin semble descendre et monter mais en cas de chute elles seraient sorties du chemin tracé.
Le drone serait d’une grande aide.
Si vous regardez attentivement cette photo:
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/41/6vvd.jpg
vous remarquerez que les deux endroits sont tout à fait similaires, donc je suis convaincu que la photo de nuit fut prise du haut d’une cascade et que les gouttes q’on voit ne sont pas de pluie, mais plutôt celle de l’eau qui tombe de la cascade. Je crois aussi qu’un certain moment les filles ont reussi à descendre la cascade (ou à la remontée, selon les créneaux horaries des photos) et en fait nous voyons sur des photos les gouttelettes de pluie prise évidemment vers le haut.
Cela expliquerait également le fait que les cheveux de Kris (sur la célèbre photo) ne sont pas du tout mouillés, car il ne pleuvait pas cette nuit là…
J’ai une curiosité.
Est-ce que les filles avaient les numéros de téléphone de Feliciano et Plinio memorisés sur leurs portables?
Je pense que quelqu’un avait vérifié cela à l’époque, mais je n’arrive pas à trouver cette info.
Bonjour,
Après avoir lu tous vos riches échanges depuis le départ, et après avoir consulté de nombreux sites internet, vidéos, podcasts, je penche réellement pour la thèse de l’égarement suivi d’une possible chute d’une ou des deux filles (pas forcément en même temps), et d’un épuisement qui a finalement mené à leur mort…
Je ne pense aucunement qu’elles soient tombées sur une ou plusieurs personnes malveillantes qui leur auraient fait du mal.
Je reste toutefois sceptique sur la fameuse photo des cheveux de nuit, je ne vois pas la même chose que vous, peut être que si on arrivait à utiliser un logiciel qui permette de changer la couleur pour distinguer bien plus nettement la peau des cheveux, on comprendrai sûrement mieux de quel côté du visage à été prise la photo, et on pourrait peut être déterminer dans quel but cette photo a été prise…
Étant une fille, et ayant travaillé de nombreuses années en montagne, même en connaissant les sentiers de randonnées et avec un chien, il est facilement possible de s’égarer en voulant prendre un raccourci ou en pensant prendre un raccourci… J’ai eu de belles frayeurs seule avec aucun réseau téléphonique, mais j’ai pu me repérer à chaque fois avec les montagnes qui m’entouraient ou la position du soleil…
Elles ont pu vouloir continuer leur randonnée quelques minutes mais se tromper de chemin retour, se disputer, l’une partant d’un côté et l’autre d’un autre côté, et au fil des jours elles se retrouvent perdues et l’une retrouve l’autre blessee car elles n’étaient pas très éloignées l’une de l’autre…
Je n’exclue donc pas la thèse de la dispute entre les 2 qui avaient quand même 2 caractères différents, et elle se retrouvent d’une façon ou d’une autre et une des deux est blessée…
Savons-nous où en est Romain et son projet de voyage au Panama avec le militaire ?
À vous lire,
Cordialement
HOLA, CUANTO TE PAGO FEL1CIAN0 G0NZALES Y PL1NIO MONT3NEGR0 (EXPERTO EN PHOTOSHOP) PARA QUE HABLES BIEN DE ELLOS? QUÉ RARO QUE F3LICIAN0 G0NZAL3S Y SU HIJO H3NRY G0NZ4LES (ENFERMO MENTAL) SEAN LOS PRIMEROS EN ENCONTRAR HUESOS, MOCHILA Y DEMAS COSAS. EL VIEJO NUNCA HABIA ESTADO EN OTRAS DESAPARICIONES, Y JUSTO CUANDO HAY UNA RECOMPENSA DE 30 MIL DOLARES $$ SE PONE DE BUEN HOMBRE A QUERER AYUDAR.. POR FAVOR.. ESE CUENTO YA ME LO SÉ DE MEMORIA. SOY SUDAMERICANO Y DE PERU Y NO CREO EN TONTERAS. PIENSA MAL Y ACERTARÁS
Bonjour,
Je ne sais pas si cela peut aider mais j’ai trouver cette série de photos sur le net:
https://koudekaas.blogspot.com/2019/12/the-disappearance-of-kris-kremers-and_11.html
sur ce lien je pense qu’ils ont retrouvé le rocher où se trouve la branche avec les bouts de sac plastique….
Bonjour à vous, je ne trouve pas sur ce lien le parallèle avec le Rocher des filles, à quel moment ?
Bonjour à tous,
Je viens à bout aujourd’hui de toute l’enquête de romain ainsi que de tous les commentaires. c’était long mais passionnant. Je félicite Romain pour ce travail incroyable et d’avoir mené l’enquête là-bas ça force le respect et l’admiration !
Je félicite aussi les commentateurs, Mario, Jerry, Truci et les autres pour les compléments d’information, leur persévérance à rester objectif malgré leur intuition de départ. Et Mario pour son francais bravissimo ! (J’aimerais bien écrire l’italien comme ça hahaha.)
Je ne compte pas réécrire vos commentaires mais je voudrais donner mon avis sur certains éléments et aussi poser des questions.
Après cette lecture j’ai la conviction qu’elles se sont perdues et que la thèse criminelle n’est pas rationnelle. Ce sentiment je l’ai depuis le début. Mais comme vous j’ai beaucoup douté, d’autant plus que ce qu’on voit sur Youtube ou les premiers blog qu’on visite en prenant connaissance de l’histoire se placent très souvent sur l’idée d’un crime.
Je suis bien sûr ni profileur ni psychologue mais disséquer les faits divers est une très vieille passion. Si j’avais vu la brèche je m’y serai engouffrée !
Je trouve que la thèse criminelle mélange 2 types de criminels : le psychopathe arriviste qui agit en suivant une pulsion et le criminel organisé qui prémédite son forfait. En l’occurrence il faudrait qu’il soit un peu des 2. Donc soit, il(s) abuse(nt) les filles, il(s) les tue(nt) et après il(s) s’occupe(nt) en temps réel de créer les faux appels et les photos, honnêtement je n’ai vu de scénario aussi sophistiqué que dans les thriller que je lis et encore… Soit il(s) les retiennent un certain temps mais elles ont accès aux téléphones, puis elles s’enfuient et font elles-mêmes les photos. Cette 2eme hypothèse se heurte au bon sens >
On peut douter du jugement des filles pour le côté aventure et géographie mais il ne fait absolument aucun doute que si elles avaient été agressées, retenues, menacées la première chose qu’elles auraient faites au moment ou elles eurent accès à leurs affaires c’est de dénoncer le coupable et la situation au travers un message ou une vidéo, au moins seulement au cas ou elles soient rattrapées et assassinées. Le fait de ne pas enregistrer de message signifie qu’elles se sont perdues seules, pas de sentiment de vengeance/justice.
De plus dans ces hypothèses je me demande comment on peut continuer de suspecter Feliciano, avant ok mais après la découverte du sac, impossible, même avec plusieurs complices. Il aurait fallu être à la fois geek, sadique, pro de la jungle et avoir une team qui s’occupe des fausses preuves afin de mener parallèlement les recherches avec sinaproc et les autres. Bref niveau probabilité en dessous de zéro.
Cependant comme le pense Mario il a pu survenir une personne menaçante sur leur chemin qui les fasse dévier puis se perdre. Mais je ne pense pas.
En vérité l’hypothèse de l’égarement et encore plus abominable pour les filles et nous voulons par tous les moyens l’éviter, les déculpabiliser et virer cette souffrance qu’on effleure lorsqu’on projette, la perte, la faim, l’immonde injustice d’une situation évitable.
Voici mon hypothèse >
Je suis convaincue que les filles ce matin-là, ont souffert d’une distorsion de compréhension d’un élément simple : Quelqu’un a pu leur dire ou elles ont pu lire en espagnol > Vous allez au pianista, faites attention il y a 2 chemins, à l’aller prenez celui qui descend en fait il remonte. Les filles ont compris que d’abord elles prenaient le chemin qui descend mais aussi qu’il y a 2 chemins sur le pianista.
Et voilà tout s’enchaîne, elles prendront l’autre chemin après le mirador en pensant qu’il revient vers Boquete. Au départ ça semble même bien se goupiller, car elles sentent qu’elles repartent vers la gauche. Elles sont sûres d’avoir compris ça, d’où l’impossibilité d’imaginer faire demi-tour.
Je reviens sur les dernières photos normales car vous vous êtes longuement posé des questions sur l’absence d’autres photos. Je crois que les filles continuent mais que déjà elles sont plus dans leur bulle de confiance psychologique et insouciante, le décors est impressionnant elles n’ont plus la tête à faire des photos. Peut être ont elles continué jusqu’au pâturage après la 2eme quebrada, et comme le dit si bien Truci ce semblant de civilisation les a conforté dans l’idée que c’était pas loin de Boquete. 2 possibilités : elles le traversent et 1h30 plus tard elles sont saisies par l’angoisse d’être prise par le temps. Elles appellent les secours pour avoir des infos mais ne captent pas et trouvent un abris pour la nuit. Ou peut être ont elles fait demi-tour au pâturage et en arrivant à la 2eme Quebrada elles pensent la longer pour arriver plus vite à la première Quebrada ou même la longer jusqu’à Boquete, elles peuvent penser au ruisseau de la montée au mirador. A un moment le passage est compliqué et elles en sortent et se perdent dans la jungle en cherchant le sentier.
Ce premier jour elles ne paniquent pas elle se disent on attend demain. Elles trouvent un abris. Elles n’utilisent pas les tels pour se faire de la lumière car ça fait venir un tas d’insectes. Elles sont blotties l’une contre l’autre.
L’hypothèse de l’accident dans le trou est crédible aussi, ce qui explique le peu d’appel, coincées au même endroit le réseau reste le même, inutile de multiplié les appels. (J’aimerai savoir si la rivière pas loin se jette après dans le culebra pour expliquer les ossements retrouvés très loin).
La série de photo la nuit j’ai longtemps vu l’encaissement dû lieux les photos en contre plongée mais aussi après la grosse pierre et les drapeaux qui semblent être surplombant.
Au moment où vous avez échangé sur la photo des cheveux de Kris et des prédateurs j’ai eu un sentiment abominable, qu’elle était morte et que Lisanne s’était mise derrière elle pour faire le flash afin de prouver aux prédateurs qu’elle était vivante.
Sur Les photos de nuit le plus probable est quand même qu’elles aient voulu se signaler, en même temps elles en profite pour faire des photos de l’endroit dans l’éventualité que l’une parte chercher des secours le lendemain. Si Kris est morte, Lisane sait qu’elle doit bouger. Elle prend les affaire de Kris afin de les sèmer comme le petit poucet. Elle continue jusqu’au pont de singe sur la rivière mais se casse le pied. A bout de force elle Fait quand même en sorte que le sac à dos soit trouvable. La dernière tentative de déverrouillage de tel pour enregistrer un ultime message.
L’idée qu’elles aient pu continué le sentier est terrible car c’est injuste D’être perdues sur un sentier. Mais cette théorie est très crédible. c’est humain de se dire que s’il y a sentier chaque bout mène à un village, qu’il faut continuer que c’est plus long de retourner que d’avancer. D’autant qu’elles y perçoivent les hélico. Je suis sure qu’elles ont longtemps cru que la rivière sur la carte, celle du pianista du côté Boquete était celle de sur laquelle elles étaient.
Sur la photo 509 j’ai la conviction qu’elle a été effacée lors d’une manipulation soit la nuit du 8 soit avant en se faisant de la lumière avec l’écran. Tout simplement. Peut être était ce une photo de la 2eme Quebrada.
Cette histoire m’a réellement obsédée car elle est impitoyable. C’est la première fois que je fais des cauchemars sur un sujet qui me passione et pourtant j’ai des goûts assez dark. Je connais bien l’Amérique centrale et latine, j’y ai vécu et aussi voyagé entre copines. Ça aurait pu m’arriver.
Si romain arrivait à comprendre ça serait génial.
Question à Jerry Mario et truci. Avez vous la carte synthèse avec les indications géographiques que vous avez récolté ?
Cc très bon travail, j’espère qu’on trouvera le fin mot de l’histoire pour que leurs âmes puissent reposer en paix. J’ai quelques questions qui pour moi ne sont pas assez exploités. Je vais essayer d’être bref. Pk si il y’a intervention d’un tiers, il aurait laissé l’appareil photo? C’est ce détail qui rend l’affaire étrange. Si on avait jamais retrouvé les affaires ou si on les avait jeté dans la rivière on aurait simplement imaginé un accident. Si un tiers avait fait quelque chose il aurait tt simplement détruit le tt surtout si on le dit si organisé, on parle même qu’il aurait effacé les photos via ordi alors que faut savoir que ça s’efface pas définitivement en passant par l’appareil directement et que le détruire aurait été moins suspect . Pk ne pas envisager que les photos plus tard viennent d’un habitant qui aurait trouvé l’appareil photo et aurait pris des photos par erreur ou pour tester et aurait pris les photos des cheveux sur le corps en appuyant par erreur ainsi qu’en marchant, ça expliquerait le nombre de photo impressionnantes d’un coup en si peu de temps comparé a l’absence depuis le début d’autres photos? Pk les appels ne pourrait pas venir tt simplement de la même personne qui aurait essayé de prévenir les secours avant de se rétracter en hésitant à garder le matériel? Pk utiliser un dispositif avec des bouts de sachet pour l’hélicoptère alors que ça aurait été plus simple d’agiter un tee shirt ou même une branche avec des chaussettes? Quelqu’un a dit que le dispositif avec des morceaux rouges ressemblait à un piège anti moustiques artisanal avec du chewing-gum gum répandu dans la région, info ou intox? Pk ne pas imaginer qu’au vu de l’ampleur de l’histoire la personne ayant récupéré les affaires a paniqué et a déposé le sac avec quelques morceaux de corps autour pour ne pas être impliqué? Pk l’argent na pas été volé dans le sac, alors que personne ne pouvait savoir qu’il y avait de l’argent dans le sac et que ce n’était pas rien pour les habitants du coin? Pour moi une grande partie de la solution vient des villageois, surtout ceux melés aux recherches et à la retrouvaille du sac. Il serait aussi intéressant de contacté des gens ayant vécu la même expérience pour comprendre leurs façons de réagir à la situation de se sentir perdu. J’ai entendu le témoignage d’un couple perdu en corse après une balade anodine, leurs réactions étaient pas vraiment différente des deux filles si elles étaient perdu. Pas d’appel en masse car pas de réseau alors qu’en corse ça passe mieux que dans la pampa donc ils ont pas pensé à insister, pas de message d’adieu car pas la force d’écrire ce genre de chose malgres qu’ils y ont pensé, un état fragilisé mentalement et physiquement qui les ont pas forcément aidé à faire les bons choix et la finalité de vouloir se laisser mourir a un endroit paisible avant l’intervention de chasseurs locaux prévenu par le manque de nouvelles des parents vis à vis de leurs enfants. Qui peut imaginer notre réaction à la 20 aines perdu dans une forêt danse à l’autre bout du monde? Ce qui rend tt ça complexe c’est que rien n’est cohérent d’une thèse ou d’une autre. Je pense qu’il y a deux choses distincte, la première c’est accident, perdu ou agression et la seconde c’est l’intervention d’un tiers qui a récupéré le sac. J’espère voir l’enquête continuer ici. Merci pour le travail.
Bonjour à tous,
Pour information un livre devrait paraître au mois d’avril de cette année qui pourrait clarifier certaines choses et apporter de nouveaux éléments. Les auteurs auraient apparemment eu accès à tous les éléments de l’enquête et le livre serait écrit en collaboration avec Betzaida Pitti, la procureure qui a mené l’enquête. Autant dire qu’il y a une forte attente sur cet ouvrage. Par contre, celui-ci sera en néerlandais.
Voici le lien sur la page de la maison d’édition :
http://www.unieboekspectrum.nl/boek/9789000372164/Verloren-in-de-jungle/
Selon la traduction de la page, les auteurs y dresseraient la liste de tous les faits, ce qui déjà devrait permettre de remettre de l’ordre sur toutes les erreurs qui ont pu être faites et amplifiées, de par les erreurs ou approximation initiales des journalistes jusqu’aux erreurs de compréhensions des diverses traductions effectuées par ceux qui ont suivi et commenté l’affaire sur le net.
Le résumé promet des conclusions qui bouleversent les choses. Je ne sais dans quelle mesure mais j’espère que ce n’est pas juste qu’une phrase d’accroche pour acheter le livre. Le titre pourrait donner un indice si la traduction est correcte : Perdues dans la jungle. Et la collaboration avec la procureure devrait j’imagine se diriger vers la conclusion de l’enquête.
Ne parlant pas le néerlandais, j’espère que les nouveaux éléments seront discutés sur les forums afin de pouvoir les découvrir dans l’attente d’une hypothétique traduction du livre en français.
@Hernan : Pour essayer d’apporter quelques réponses à vos questions :
– Pourquoi un tiers aurait-il laissé l’appareil photo ?
Pour répondre à cette question, il faut emprunter le prisme de ceux qui envisagent qu’il s’agit d’un enlèvement et que tout les éléments ne serviraient qu’une mise en scène. Pour ces derniers, les filles n’auraient jamais été sur El Pianista (ou alors en seraient reparties). Et le principe de la mise en scène serait de détourner l’attention des enquêteurs. Les appels ne seraient pas passés par les filles, les photos ne seraient pas prises par elles et d’ailleurs elles auraient, selon ceux qui croient en cette théorie, été photoshoppées pour y insérer les filles.
Ainsi pour expliquer la présence de l’appareil photo, celui-ci aurait pour but d’induire en erreur tout le monde. En laissant penser que les filles étaient toujours en vie plus d’une semaine après leur disparition, privilégiant ainsi la thèse qu’elles se sont perdues ou blessées dans la jungle ce qui éloignerait les suspicions d’une agression et donc de suspects, permettant ainsi de clore l’affaire et que le calme revienne dans la région.
Comme vous le remarquez, ce serait une idée saugrenue qu’un tiers « impliqué dans la disparition des filles » laisse l’appareil photo. Le bénéfice/risque est disproportionné… Imaginons que les photos soient photoshoppées. Les enquêteurs auraient immédiatement l’indice d’une piste criminelle. Imaginons que les photos de nuit soient prises par d’autres et que les enquêteurs s’en rendent compte, idem. Photos de la chevelure de Kris, idem. Empreintes sur l’appareil risqué, etc.
Par contre, contrairement à ce que vous dites, si les affaires n’avaient pas été retrouvées tout restait ouvert. De même si un tiers malveillant avaient jeté les affaires dans la rivière, rien ne dit que celles-ci auraient été retrouvées…
– Pour ce qui est de la photo 509 que certains disent avoir été effacée par ordinateur. Cela contredirait la thèse précédente. Comment un « génie » aurait photoshoppé les photos, aurait modifié les datas et aurait été suffisamment stupide pour supprimer une photo qui pourrait induire une intervention extérieure sur l’appareil impliquant un acte criminel ? D’autre part, une photo supprimée sur un appareil photo peut effectivement être définitivement supprimée. Lorsque l’on supprime une photo de son appareil on ne la supprime pas directement, on indique à l’appareil que l’on ne souhaite pas conserver cette photo et que l’on libère sa capacité pour en accueillir d’autres. Au fil des photos les données de cette photo supprimée sont successivement remplacées par d’autres jusqu’à leur disparition.
Pour ce qui est de l’appareil photo cela exclut déjà certaines pistes. Certains types de criminels l’auraient conservé en guise de « souvenir », d’autant plus que celui-ci contenait toutes leurs photos de leur voyage.
– Pour ce qui est des photos de nuit qui auraient été prises par erreur par un habitant. On peut faire une erreur une fois comme supprimer une photo par erreur par exemple. Mais on ne peut faire 90 fois une erreur. Pour ce qui est d’un test, de quel type de test ? Il fait nuit, de mémoire il est plus d’une heure. Qui testerait un appareil de nuit ? On pourrait vérifier qu’il fonctionne en effet, mais un premier flash aurait donné l’indication. Pas 90. Au contraire, 90 flashs c’est la meilleure manière qu’il ne fonctionne plus.
D’autre part, les photos n’auraient pas été prises en marchant. Certains ont fait des montages de celles-ci pour montrer qu’il s’agissait d’un seul et même lieu. Ces dernières sont dirigées vers le ciel en majorité. D’autre part, je crois avoir fait un timing ici montrant le décalage entre chaque photo. De mémoire il me semble qu’il s’écoule autour de 3h entre la première et la dernière photo de nuit. 3h pour un test ou une erreur, c’est démesuré également.
– Pour ce qui est de l’absence de photos auparavant. Pourquoi prendriez-vous des photos alors que vous êtes perdu ou blessé dans la jungle ? L’appareil est dans votre sac. Vous n’avez qu’un objectif, la survie. Sortir de cette jungle. Vous n’avez plus la tête à la distraction, à prendre des photos. A moins que cela n’ait une utilité directe à votre survie. Là précisément, il est possible que l’utilité ait été de prévenir les secours qui cette nuit là procédaient à des recherches avec signaux lumineux. Par rapprochement avec les signaux lumineux, la ou les filles ont pu penser au flash de leur appareil pour en émettre en retour.
– Pourquoi utiliser des bouts de sachets pour l’hélicoptère alors que cela aurait été plus simple d’agiter un tee shirt ou une branche avec des chaussettes ?
Tout d’abord, rien ne dit que cette tige avait pour objectif de se faire repérer par le(s) hélicoptère(s). C’est l’une de mes théories. Je crois d’ailleurs ne l’avoir jamais lu sur aucun forum. Il est vrai que cette photo m’interpelle. L’objet de cet « outil ». Je pense que vous pouvez considérer le piège anti-moustique comme intox. Pour ce qui est des bouts accrochés à la tige, je pars du principe qu’il s’agissait au départ de leur(s) sac(s) de course qui a l’avantage d’être rouge/orange. Si un hélicoptère est proche de vous, vous avez juste besoin de vous mettre debout et d’agiter les bras, mais si celui-ci est plus éloigné vous devez attirer son attention. Les t-shirt des filles attireraient moins l’attention que ce sac rouge au milieu de la verdure. Le t-shirt de lisanne est vert. Celui de Kris blanc à rayures rouge, mais moins visible. Quant aux chaussettes, peu de surface. Le sac agité à l’avantage de se bomber d’air, là où les t-shirt pendraient vers le bas. Comme dit, c’est une photo qui m’interpelle. La tige semble longue mais pas solide. On peut retirer la possibilité qu’il s’agisse d’une canne pour s’aider à avancer. Par ailleurs là où sont accrochés les bouts de sac, c’est assez fin pour se casser rapidement en cas de poids. Certains pensaient qu’il pouvait s’agir d’une manière de récupérer de l’eau potable de la pluie, mais à ce moment là les branches auraient cédées. En cas d’agitation du sac dans les airs, celui-ci aurait cependant pu s’accrocher à des branches (ou autre) et se déchirer…
– Pour ce qui est de la personne qui panique, effectivement elle aurait pu trouver le sac dans un premier temps et finalement s’en débarrasser de peur d’être accusée. Par contre j’imagine mal quelqu’un déposer des morceaux de corps. Si vous savez où les corps sont, alors vous vous arrangez pour indiquer que vous avez trouver le sac dans le même coin. Afin qu’en fouillant l’endroit, les corps soient retrouvés
– Pour ce qui est de l’argent, je crois qu’on ne peut être sûr que rien n’a été volé, la somme qu’elles avaient n’est pas connue.
– Pour ce qui est des personnes s’étant perdues dans des environnements hostiles. Panique, déshydratation, perte de repères, fatigue, perte de lucidité, etc. Pour ce qui est de l’absence de message d’adieu. Comme dit plus haut, vous n’avez qu’un seul objectif, la survie. Enregistrer un message d’adieu c’est vous considérer comme mort. Tant que vous avez de la force vous avancez… Quand vous vous effondrez, il est trop tard…
@KSK_Jeffoula : Je crois que vous faîtes référence à l’emplacement sous un pont de singe. En réalité, je ne suis pas sûr que cet endroit soit le bon. Des rochers similaires il en existe énormément, probablement des centaines. Cet emplacement est envisagé à partir du moment où il y a bien des cordes visibles sur les photos de nuit, indiquant un éventuel pont de singe. Il n’y a pas de certitude à ce niveau là. S’il s’agissait de l’endroit, j’imagine que cela aurait été démontré avec certitude en photographiant le rocher creusé photographié lors des photos de nuit en contre plongée. Ce qui n’a pas été fait.
@Joe ronaldo : J’imagine que vous envisagez la théorie de la mise en scène évoquée plus haut, de par votre indication entre parenthèses (expert en photoshop). Pour faire un tel travail sur photoshop, il ne suffirait pas d’être un expert. Cela demanderait un travail considérable et démesuré pour un résultat qui se verrait tout de même. Je connais bien photoshop et ai vu certaines vidéos où des personnes appuient sur des outils du logiciel pour dire « vous voyez on peut trafiquer une photo ainsi »… Mais connaître les outils ne suffit pas… On ne met pas une personne sur un décor aussi simplement, d’autant plus quand la photo est en couleur, qu’il faut faire attention à la lumière, aux ombres, aux positionnements, au proportions, etc. Sans compter détourer les cheveux… J’ai mis plus haut des photos originales issues de la presse de l’époque. On peut zoomer dessus pour se faire une idée. Pour ma part, celles-ci n’ont pas été trafiquées. A la limite, elles ont pu être modifiées par la presse qui en a eu possession pour qu’elles ressortent mieux, jouer sur les contrastes, etc. Mais rien de nature à dénaturer justement la photo.
Pour ce qui est de Feliciano, il me semble qu’il a cherché les filles avant même que la récompense ne soit annoncée. D’ailleurs celle-ci était moindre auparavant. Il est possible que la récompense ait motivé le couple a remettre le sac à dos dans l’hypothèse que ce dernier le gardait auparavant sans savoir qu’en faire.
Je crois l’avoir dit dans mes commentaires précédents, Feliciano en tant que personne annonçant la disparition aurait pu être suspecté. Je ne crois pas qu’il y ait eu une fouille chez lui. Cependant, il est fort probable qu’on lui ait demandé où il se trouvait au moment de leur disparition. Peut-être que le livre qui sortira reviendra sur cela. Il est probable qu’il ait fourni un alibi qui l’ait innocenté mais dont nous n’avons pas connaissance n’ayant pas accès au dossier. Pour autant, avant d’accuser quelqu’un il faut avoir des preuves de sa culpabilité. Rappelons que Feliciano est guide. Il me semble pour ma part logique qu’il participe aux recherches connaissant bien le lieu, de même que les autres guides.
@Laurence : La photo de nuit avec la chevelure de Kris est surprenante. C’est assez incroyable que l’on n’ait toujours pas réussi à identifier la position. J’ai pour ma part utilisé photoshop pour travailler sur celle-ci. En bas à droite je voyais un oeil, mais qui disparaissait assez rapidement avec photoshop. Quelqu’un a d’ailleurs modifier la couleur en faisant ressortir le rouge sur la photo. Je l’avais posté ici l’année dernière.
Je me suis rangé en attendant à ce qui avait été dit à l’époque. Il s’agit de la nuque de Kris. Ceux qui ont vu la photo à l’époque n’avaient aucun doute. D’autre part, elle serait encore en vie, puisqu’elle serait debout en raison de l’obscurité autour. Si sa tête reposait contre quelque chose, le flash se serait reflété.
Pour ce qui est de la dispute, je ne pense pas. Elles profitent de leur journée. Elles peuvent avoir des avis différents sur le chemin à prendre mais je doute fortement qu’elles se séparent alors qu’elles sont perdues. J’ai me semble-t-il parlé d’une expérience personnelle. Ou persuadé d’avoir raison, une personne m’a suivi, alors que j’avais tort. Si vous êtes perdu à 2 vous n’allez pas risquer de vous perdre tout seul, ce qui serait encore plus angoissant, surtout à la nuit tombée.
Pour ce qui est de Romain, j’imagine qu’il doit attendre la sortie de ce livre à venir, qui devrait apporter des précisions et peut-être de nouvelles pistes à suivre.
@Mario : La photo de nuit est prise en contre plongée et non de haut. Les filles n’ont pas bougé de l’endroit où elles étaient et cela probablement depuis une longue période, étant donné les affaires, les papiers, la tige conservée alors que le sac est déchiré… Il semblerait qu’il s’agisse d’un endroit où elles ont passé pas mal de temps.
Ce qui peut être pris pour de l’eau peut-être tout simplement de la poussière, du pollen… renvoyé par le flash de nuit.
Pour ce qui est des numéros de Feliciano et Plinio je ne sais pas mais effectivement peut-être que la liste des contacts et même appels a pu être récupérées. Mais pas sûr. Peut-être que l’on aura un état des téléphones dans le livre à venir. Cependant je doute qu’elles aient leur numéro, étant donné que la carte de Feliciano a été photographiée dans leur chambre. Si carte, à priori inutile d’entrer le numéro puisque l’on a déjà un support. Si elles avaient pris le numéro dans leur portable il n’y aurait pas eu besoin de carte…
@Mathilde : Effectivement, l’hypothèse criminelle est celle qui attire le plus, qui joue sur l’imaginaire… Et certains surfent dessus. Donato Carrisi exprime très bien cela lorsqu’il dit que « le crime est un business », cela attire les journalistes de tous médias, etc… Preuve en est, les pseudo « documentaires » qui ont été fait, les livres, ceux qui essayent d’en gagner quelques sous ou d’en retirer une certaine publicité…
Comme vous l’indiquez le profil du criminel est difficile à envisager. On peut imaginer la mauvaise rencontre. Les filles rencontrent un individu sur le sentier qui les agresse. Mais dans ce cas pourquoi se débarrasser des corps ? Il pourrait repartir après sa pulsion assouvie. De plus aucune trace sur le chemin, pas de corps, de sang, de déplacements… Fracture du pied de Lisanne suite à une probable chute importante. Si quelqu’un s’était débarrassé des filles, les avait jeté par dessus une falaise, alors le corps ne se serait pas réceptionné sur les pieds.
Pour ce qui est d’une préméditation, il faudrait savoir où les filles se dirigent et imaginer qu’un enlèvement sur le sentier El Pianista soit la meilleure des idées, ce dont je doute, notamment en cette période touristique.
Pour ce qui est de l’absence de message pour la même raison que citée plus haut, si les filles s’étaient échappées elles auraient d’abord pensé à se mettre à l’abri avant d’enregistrer un message. La survie avant tout. Et se mettre à l’abri comprend rejoindre la ville. Le message ce sont elles qui le porteraient tant que possible.
Pour ce qui est de votre hypothèse, je partage la même. Le sommet d’El Pianista semble être un petit endroit. Deux chemins sur celui-ci. Elle monte d’un côté et ne pensent pas qu’il faut redescendre par le même chemin. Elles poursuivent devant elles en pensant qu’il s’agit d’une boucle qui les ramène à l’entrée alors qu’elles s’enfoncent plus loin… Ne pas oublier que sur la carte qu’elles possèdent, celle-ci ne va pas au-delà d’El Pianista. Elles ne savent ce qu’il y a derrière.
Pour ce qui est des dernières photos. Je pense que les filles ont déjà un doute sur le chemin. Doute qui ne cessera de croître. J’imagine qu’elles croisaient du monde sur la montée, et que la descente elles ne croisent plus personne. Peut-être se disent-elles que c’est normal et attendent-elles un peu voir si quelqu’un les rejoint. Elles ne voient personne venir et s’inquiètent. Elles pourraient faire demi-tour mais cela leur rajouterait tout le chemin pour rien si elles sont déjà sur le bon chemin. Elles peuvent se dire, on continue on trouvera bien quelqu’un.
Le fait qu’elles attendent me vient en raison du short sale de Kris qui semble correspondre au rocher à gauche de la photo 507. Elle semble s’être assis dessus. Le fait qu’elles aient un doute sur le chemin, en raison du portable que Kris a en main sur la photo 506 (si je ne me trompe pas de numéro, ni d’objet). Je n’ai rien lu à ce sujet. Il est vrai que de nombreuses photos sont peu nettes.
Pour ce qui est de la rivière, effectivement celle-ci se poursuit jusqu’aux découvertes qui ont été faites.
Pour ce qui est des photos de nuit, qu’appelez-vous « drapeaux » ?
Sur les photos de nuit, je doute qu’il soit question de prédateurs, celles-ci visant le ciel. De même de repérage. Autant faire celui-ci de jour, que faire 90 photos de nuit durant 3h et de perdre la batterie, rendant inutilisable l’appareil photo pour revoir les photos prises.
Pour les affaires de Kris semées, j’imagine que vous pensez au short. De ce que j’ai lu, je ne me souviens plus de mes recherches à ce sujet, mais il me semble qu’il avait été retrouvé boutonné. Dans ce cas, il est fort probable que Kris au bout d’une dizaine de jours sans nourriture ait perdu beaucoup de poids et que son short n’ayant pas de ceinture ne tienne plus à sa taille. N’ayant pas de corde pour le serrer et en ayant assez d’avancer en le retenant de ses mains, elle l’abandonne en le laissant glisser le long de ses cuisses amaigries.
Pour ce qui est de la photo 509, celle-ci n’a pas pu être supprimée avant les photos de nuit. Si cela avait été le cas, alors la numérotation aurait repris à 509 et l’on n’aurait jamais su qu’une photo avait été supprimée.
Pour ce qui est de la carte synthèse, je crois que Mario en a mis une parmi les derniers commentaires.
Espérons que le livre à venir nous éclaire.
Rectificatif sur mon post de cette nuit :
Cela faisant un moment que je ne me suis replongé dans cette affaire, je me suis trompé de numéro de photo pour Kris tenant à priori son portable. Il me semblait étant donné le décor que celle-ci se positionnait après le sommet, peu avant les dernières photos de jour, mais il semblerait si la numérotation est exacte sur d’autres sites qu’il s’agisse en réalité de la photo 491.
Je mets le zoom sur celle-ci dans le lien suivant ainsi que ma théorie de l’attente en raison des traces sur les jambes de Kris. J’en avais parlé dans mes commentaires auparavant mais n’avais pas mis de photo. On voit que le short de Kris est sali sur un endroit bien précis, ce qui indique qu’elle s’est assise sur un rocher humide. Par ailleurs les traces sur ses mollets, uniquement à l’intérieur sont intrigantes. S’il s’agissait d’herbes hautes qu’elles auraient traversées, les traces auraient également été présentes vers l’extérieur. Les traces vers l’intérieur indiqueraient donc qu’elle s’est assise et que ses jambes ont « entouré » un rocher humide. Ce qui indiquerait une pause probable à l’endroit de la photo 508 qui montre la présence d’eau et de rochers pouvant correspondre à la tache sur le short. Vu la hauteur des taches intérieures des mollets, le rocher devrait au moins être d’une taille supérieure à 40cm environ et d’une largeur au moins supérieure à 50cm si l’on considère que les mollets dans la position assise étaient collés au rocher et donc que Kris était pleinement assise sur celui-ci et non au bord (dans ce dernier cas, ses mollets n’auraient pas été salis). L’image que je mets donne une idée, ce n’est pas forcément celui-ci. Les traces intérieures indiquent que les jambes en position assise étaient ouvertes et « entouraient » probablement un rocher des deux côtés de celui-ci.
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=21/03/97wl.jpg
Ayant fait mon post précédent dans la nuit, je reviendrai peut-être dessus dans la journée pour apporter plus de précisions.
@hernan :
Pour la référence que j’indique sur les photos de nuit qui ont été prises au même endroit, voici le lien de l’image reconstituée d’après toutes les photos.
https://imperfectplan.com/wp-content/uploads/2020/11/collage-best-detail-Resized-Small-886×1024.jpg
Les rectangles rouges représentent tous les cadrages des photos prises. Les points rouges représentent les points centraux de toutes les photos. Le rectangle vert ainsi que le point vert représente la moyenne des données précédentes, montrant que ce qui était visé était le ciel.
D’autres part, je rajouterai une précision à mon commentaire indiquant que 90 photos ont été réalisées en moins de 3h. Sur ces 90 photos, 70 auraient été réalisées en moins de 20 minutes. Soit en prenant en compte le temps de prise de photo avec utilisation du flash, celles-ci auraient été prises quasiment les unes après les autres. L’angle et le timing excluent l’hypothèse de tests ou erreurs.
Après ces 70 photos, le temps de prise se rallonge jusqu’à arriver à la dernière photo la 609 qui aurait été prise 50mn après la précédente. Un photographe possédant le même appareil a fait le test de prises de vue en flash de nuit. Il a montré qu’en « capacité maximale » l’appareil photo aurait pu faire 3 fois plus de photos de nuit, mais surtout que l’appareil photo s’éteignait lorsqu’il arrivait en fin d’énergie mais que celui-ci pouvait être rallumé quelque temps après pour faire une nouvelle photo. Il est donc probable que ce 8 avril, l’appareil était déjà au tiers de sa batterie et que le temps de la dernière photo soit le résultat d’une dernière tentative après que l’appareil photo se soit éteint de lui-même 50mn plus tôt.
@KSK_Jeffoula : Concernant l’hypothèse du pont de singe, voici une image qui me semblerait plus appropriée pour les photos de nuit en raison du renfoncement du rocher en arrière plan (bien que le rocher ne présente pas la même verdure :
https://www.allmystery.de/i/t7369f4_7rzcvppn.jpg
L’endroit semble être une sorte de campement où les filles sont restées un moment. En raison des photos de nuit, de la tige avec les bouts de sac qui trainent, le bout de carte, les emballages de bonbons (peu de vent ?), le fond de la boite de pringles… Les photos semblent montrer qu’il pleut. Le photographe dont je parle a pris des photos sous pluie et a estimé qu’il aurait suffit de 15mn sous cette pluie pour être trempé. Etant donné qu’il fait nuit, par instinct, les filles auraient effectivement recherché un endroit « sûr », soit un endroit qui ne soit pas ouvert de tout côté. La falaise permet de ne pas avoir à se soucier derrière soi. Ici il semblerait qu’il y ait de plus un creux sous celle-ci ce qui permettrait l’abri lors d’épisodes de pluie.
https://i.imgur.com/qpHGlLv.jpg
Sur la photo ci-dessus on voit que l’eau coule sur la droite de l’image. La grande majorité de l’image (au sec) serait prise sous la falaise. L’eau dégoulinant de la falaise sur la droite indiquerait probablement qu’il faudrait incliner la photo, la partie gauche étant plus surélevée que la partie droite puisque l’eau doit suivre une pente.
Petite rectification pour Mario : Je dis plus haut que les filles n’ont probablement pas le numéro de Feliciano dans leur téléphone en raison de la carte trouvée. En réalité sur la photo de celle-ci, aucun numéro de téléphone n’apparaît.
Voici la photo mise dans l’article précédent :
https://camilleg.fr/wp-content/uploads/2020/01/panama_feliciano.jpg
Il semble plus s’agir d’un prospectus d’information sur les visites que propose Feliciano qu’une carte de visite, étant donné la taille qui dépliée devrait être 3 fois celle du MP3.
Apparemment les filles devaient visiter le mercredi la Casa de fresa qui se situe à Cerro Punta si je ne me trompe pas ou en tout cas une « ferme aux fraises » (selon les dires de Feliciano à l’époque) et le samedi elles devaient se rendre au Volcan Baru. Il semblerait que Feliciano fasse aussi le Pianista. Donc peut-être s’agit-il d’un prospectus présentant toutes les visites que propose Feliciano.
Ce qui d’ailleurs n’empêche pas forcément qu’il y ait un numéro de téléphone sur le prospectus. Juste que nous ne le voyons pas.
Je suis revenu sur cette « carte » en pensant y trouver un numéro de téléphone afin de savoir si Feliciano possédait un portable à l’époque… Peut-être s’agit-il d’un numéro fixe qui y est indiqué.
En effet, il semble bizarre que Feliciano puisse se tromper sur la présence d’un téléphone portable dans la chambre des filles. Romain indique qu’il aurait pu prendre le MP3 pour un portable. Cependant, de mémoire, de nombreux commentaires indiquent que Feliciano serait resté toute l’après-midi (ou en tout cas des heures) dans la chambre des filles. Si tel était le cas, la probabilité qu’il confonde un MP3 avec un portable est tout de même assez improbable.
Si Feliciano passait autant de temps dans la chambre des filles afin de trouver un indice sur le lieu où elles auraient pu aller, il me semble que s’il avait trouvé un portable, il s’y serait consacré et l’aurait analysé. Il aurait au moins essayé de l’allumer voir s’il n’y a pas un message des filles envoyé indiquant qu’elles vont à tel endroit… S’il l’avait ne serait-ce que manipuler, il aurait vu qu’il n’y avait pas de touches et que cela ne pouvait être un téléphone portable.
A moins que Feliciano ne sache pas se servir d’un portable parce qu’il n’en aurait pas lui-même et qu’il ait donc mis de côté ce qu’il pensait pour un téléphone. Mais étonnant s’il a réellement passé autant de temps dans la chambre. Autre possibilité, une erreur de traduction des journalistes néerlandais sur l’article que cite Romain. Autre possibilité : Feliciano n’a pas passé autant de temps dans la chambre. D’ailleurs Romain n’indique pas de durée. Sur les nombreux commentaires, il est dit que Feliciano reste dans la chambre l’après-midi et « seul ». Selon ce qu’il semble dire dans l’article cité par Romain dans les commentaires de la partie 2, Feliciano aurait vu le « portable » lorsqu’il a accompagné ceux qui vérifiaient la chambre. Il n’aurait donc pas été tout seul. Il aurait peut-être même pas cherché mais observé ceux qui cherchaient.
Dans un de mes commentaires de l’année dernière, le 1er octobre, j’indique que la première équipe à se lancer à la recherche des filles entre dans la chambre à la recherche d’indices pour se diriger et contamine malheureusement la chambre qui ne pourra donc pas être analysée par la suite, leurs empreintes étant partout. Il faut dire que de leur point de vue, les filles se sont perdues, ils ne savent où, il faut les retrouver rapidement et ne pas perdre de temps, raison pour laquelle ils entrent dans la chambre. Feliciano serait donc entré en même temps qu’eux.
Jerry tu dors mal la nuit 😂 J’adore te lire c’est passionnant. Merci de venir ici mettre à jour tes recherches. Je viendrai voir à l’occasion dans le futur. Hésite pas à écrire.
Sur la théorie des filles retenues contre leur grès certains disaient que de temps en temps lorsque leur bourreau s’absentait elles avaient accès à leurs affaires et passaient les appels. À ce moment elles auraient écrit un message ou laissé un témoignage. Elles l’auraient fait aussi après s’être enfuie j’en ai aucun doute, surtout dans le doute d’être rattrapées. Bref ces théories sont totalement chimériques et à part une organisation de service secret personne n’est à ce point pointu dans tous les domaines pour atteindre un tel degrés d’organisation. Je suis graphiste, pas du fbi bien sûr mais il n’y a aucune retouche sur ces images.
Concernent la photo effacée je pensais plus à la manipulation pendant la nuit du 8 : la photo a pu être effacée n’importe quand après avoir fait la photo 510 non ?
Merci pour la photo montage avec toutes les photos elle est édifiante. Je suis d’accord avec ta théorie elles ont voulu se signaler. Mais je pense que Kris était morte ou mourante et qu’en faisant les photos Lisanne a aussi pu faire des photos pour témoigner en pensant partir seule le lendemain. Peut être a t’elle fait la photo de Kris de dos en pensant que la faire de face et morte c’était trop dur. Peut être qu’il n’y avait même pas dhelico à ce moment là mais l’idée d’utiliser l’appareil leur ai venu dans cette énieme nuit de désespoir.
La pause que tu évoques est très probable, les filles commencent à déchanter mais ne sont pas alarmées, sûrement l’une d’elle est leader, et pousse dans un sens. Peut être celle qui a le meilleur niveau d’espagnol et qui a mal compris l’histoire des 2 chemins de l’aller.
Ont elles pensé redescendre le fil de l’eau à la 2eme culebra afin de retourner vers Boquete ?
Il aurait pu y avoir eu intervention extérieur malhonnête bien avant, des ados sur le chemin de la pianista pensant faire une bonne blague : continuez après Le mirador pas de problème.
Ce que je ne m’explique pas c’est pourquoi après toutes ces années on a pas été capable de retrouver l’endroit des photos de la nuit du 8.
Et ce qui m’a fait douter un temps sur leur parcours c’est pourquoi n’ont elles jamais rédiger un sms car il aurait pu partir à un moment sans manipulation lorsqu’elles avaient du réseau si elles étaient en mouvement. Étaient elles coincées dans un endroit encaissé tout ce temps à boire de l’eau de pluie ? La photo globale des 70 images peuvent l’indiquer.
Bref j’espère que le livre donnera des réponses.
Mathilde
J’ai écrit 2eme culebra je voulais dire quebrada autant pour moi.
To blame the act on primitive locals, who would have acted from the stand on occasion, and to put aside the likely high degree of organization, amounts to a form of cover-up. Nonetheless, it is mentioned that Kris was astonished that working at school didn’t work right away. Astonishment. What gave the girls the space for these activities. It is better not to continue writing at this point. About ritual theosophy and its cover-up mechanisms. Such as, for example, to blame the crimes on others, while the victims of these systematic perpetrators are thereby automatically presented and mocked. And almost everyone falls for it. Why are certain images shown here? Especially those that are not from the girls. Without presenting concrete investigations or results. Instead, twisting yourself into hypotheses.
Bonjour, tout le monde. Beaucoup de choses ont changé ces six derniers mois, et même certaines avancées ont eu lieu. En tout cas, je vais forcément sortir un article sur le prochain projet, qui sera également l’occasion de vous annoncer une collaboration (voir imperfectplan.com si vous êtes curieux). Enfin, il est certain que des articles additionnels seront publiés (pas dans l’immédiat, mais ça arrivera).
PS: j’ai toujours quelques ajouts à mettre dans les trois parties (mais rien d’extraordinaire)
@Jerry, merci d’avoir mentionné le livre qui va prochainement sortir.
@Romain : Le livre devrait apparemment apporter quelques réponses. Les auteurs ont l’air de dire qu’ils sont à même de démonter certaines théories qui circulent sur Internet. J’imagine qu’ils entendent démonter notamment la théorie selon laquelle les photographies auraient été trafiquées. En tout cas, je crois que c’est sur leur site où ils indiquent qu’ils ont eu accès à toutes les photos, ont travaillé avec un expert, ont même me semble-t-il acheté le même appareil que les filles pour le tester. Il y a une grande attente derrière ce livre, j’espère qu’il y aura un réel apport, une mise au point sur les éléments trouvés, de nouveaux éléments qui permettront de repartir de bases saines, sans les nombreuses erreurs qui circulent sur le web ou théories qui prennent des proportions démesurées à partir de rien.
Il y aura toujours certaines personnes qui contesteront les dires de ce livre qui ne correspondront pas à leurs théories, mais au moins, ceux qui étudieront le cas pourront partir des éléments réels réunis en un seul livre. Enfin je l’espère. Encore là je lisais un article qui débutait par le chien Blue qui aurait été le chien de la famille d’accueil… Comment alors faire confiance à la suite de tels articles qui commencent dès le début par des erreurs…
J’espère aussi que le livre sera traduit au moins en anglais afin d’éviter les erreurs de traduction qui pourraient provenir de traductions amateurs du texte original en néerlandais. Il me semble avoir lu qu’il y avait une possibilité qu’il soit traduit. De même qu’un documentaire pourrait être réalisé. Enfin attendons, les auteurs semblent vouloir partager des éléments (photos, etc.) sur leurs sites. Plus que quelques semaines à attendre.
Pour le projet ImperfectPlan c’est un projet ambitieux et ce serait formidable qu’il puisse aboutir et apporter ainsi de nouveaux éléments tel qu’une cartographie de la zone, celle-ci étant floutée sur Google Earth… Des images de drônes pouvant suivre le trajet des ruisseaux depuis la source, le chemin emprunté par les filles vu de haut. Avoir les coordonnées GPS précises des éléments, photos prises par les filles, Quebradas, ponts de singe, etc. Je crois que j’en avais déjà parlé au début de mes commentaires ici, mais un site dédié à tout ce matériel serait top. Il manque un tel site. Certains sites regorgent d’informations mais elles sont désordonnées, tout étant parfois mélangé, au même niveau, sur une seule et même page. Le projet ImperfectPlan mériterait un site dédié au projet avec photos, vidéos, carto, etc. que vous rapporterez de votre expédition. Il serait intéressant de faire des photos haute qualité prises de haut, assemblées ensuite via un logiciel en une seule image que le visiteur pourrait parcourir, zoomer, etc. Je trouve de plus qu’une telle expédition si elle est amenée à durer plusieurs semaines mériterait d’être documentée, narrée, en elle-même et pourquoi pas faire l’objet d’un livre ou documentaire au retour. Cela peut être bien de préparer cet angle à l’avance. Des tenues de carnets quotidiens, croquis, photos de l’équipe. Pourquoi pas aussi, vu que vous comptez passer par une cagnotte, permettre à ceux qui participent de vous suivre quasi quotidiennement, via debrief de la journée, questions-réponses, directs. Si un des membres de l’équipe a un côté plus community manager pour tenir informer de l’avancée.
En tout cas, c’est un beau projet et je suis impatient également tout comme pour le livre de découvrir le fruit de vos recherches, de même que les articles à venir. J’imagine que l’idée était de lancer l’expédition sur la même période que la disparition des filles, mais que la sortie du livre au même moment vient probablement perturber cela, à moins de rentrer en contact avec les auteurs afin d’en avoir par avance une version numérique pour le besoin de votre expédition ou au moins en discuter avec les auteurs.
@Mathilde : Je dors très bien la nuit mais par contre je dors très peu. Ceci expliquant cela probablement. Qui dort peu, dort bien ! 🙂
C’est pourquoi je peux passer des nuits à faire des recherches sur Internet comme ce fut le cas pour cette affaire.
– Pour la photo 509, si celle-ci a bien été effacée, elle ne peut effectivement que l’avoir été après la photo 510, soit après le 8 avril.
Je doute cependant que celle-ci ait pu être effacée la nuit du 8. Les premières photos si je ne me trompe pas se suivent à 15 secondes d’intervalle en moyenne. C’est un usage quasi continu de l’appareil. La personne appuie sur le déclencheur en continu, le temps que le flash se recharge, que la photo soit prise. Au fur et à mesure l’intervalle entre les photos se rallonge. Il est probable que la personne ait appuyé jusqu’à ce que la batterie soit vide, voire même au-delà. Comme indiqué sur un post précédent, une personne ayant testé l’appareil a noté que celui-ci s’éteignait une fois la batterie faible mais qu’il était possible ultérieurement de rallumer l’appareil et de redéclencher une photo. D’autre part, l’appareil était tourné vers le ciel, de nuit. Les photos n’avaient à priori aucun but de captation de quoi que ce soit nécessitant de revenir dessus. A noter que les photos que l’on trouve sur les différents sites sont retouchées, éclaircies, les originales étant apparemment sombres, illisibles. La probabilité que les filles aient effacé la photo 509 cette nuit là est très faible car les photos prises ne nécessitaient aucun retour dessus et que l’appareil ne possédait probablement plus de batterie à la fin de cette nuit.
A noter que de mémoire les premiers qui regardent les photos à la découverte de l’appareil indiquent qu’ils ont pu voir une centaine de photos avant que celui-ci ne s’éteigne. Soit une batterie très faible.
– Pour un témoignage de Lisanne à la mort de Kris avant de partir seule le lendemain : Effectivement, la quantité de flashs de suite lancés dans la nuit tendent à indiquer l’espoir ou le désespoir. L’espoir si elles aperçoivent une lueur dans le ciel, si elles entendent une présence humaine qui leur donne la motivation de lancer pendant 3h tous ces flashs. Le désespoir : on peut effectivement envisager également cette énergie comme celle du dernier espoir, jusqu’à la fin de la batterie. C’est pourquoi j’avais envisagé par le passé que cette nuit là, l’une des filles venait de rendre son dernier souffle ce qui avait déclenché cette déferlante de flashs tels des cris déchirant la nuit. Peut-être y avait-il d’ailleurs des cris de désespoir associés. Mais il est aussi possible que ce soit la dernière fille en vie qui sent ses forces faiblir et lance ses dernières forces dans ces flashs.
En effet, si les filles découvraient alors qu’elles pouvaient utiliser le flash de l’appareil photo, elles pourraient se dire qu’elles l’économiseraient car celui-ci serait précieux.
Pour ce qui est d’un témoignage avant de partir le lendemain. Je ne pense pas. Si l’idée est de prendre des photos du lieu afin d’y revenir ultérieurement et de retrouver le corps de son amie, alors l’idéal serait d’attendre le jour, quelques photos suffiraient, dépenseraient moins d’énergie car nécessiterait pas de flash, les photos seraient plus identifiables… On pourrait imaginer qu’il s’agisse d’un témoignage du lieu sans départ le lendemain, la dernière fille se sentant partir, mais alors quel intérêt ? Celui qui retrouverait l’appareil retrouverait les corps. De plus dans l’hypothèse d’un repérage, l’appareil aurait plutôt été tourné vers les côtés que vers le ciel.
D’ailleurs vu les photos, je pense que la personne n’a même pas regardé sur l’écran ce qu’elle visait vu qu’il n’y avait rien à capturer. Je pense, vu les mouvements de l’appareil qu’il est probable que la personne qui prend les photos soit allongée, l’appareil photo posé sur elle (elle n’aurait d’ailleurs probablement pas pu tenir autant de temps les bras tendus vers le ciel) et qu’elle ne tient l’appareil que d’une seule main (le mouvement du poignet pourrait expliquer la balance du cadre) et appuie avec le pouce sur le déclencheur.
– Faire la photo de Kris de dos car trop dur de face : Si Kris n’est plus en vie, alors le corps ne peut à priori se maintenir de telle sorte qu’il puisse être pris en photo de face ou de dos. Si le corps était allongé au sol, alors il est probable que celui-ci serait de face. Difficile d’imaginer Lisanne épuiser ses forces à retourner son amie sur le dos juste pour une photo. De plus si Kris avait dû rendre son souffle dans cet endroit, il est probable que si le corps n’était pas allongé, il eut alors été adossé à la paroi.
– Pour ce qui est de redescendre le fil de l’eau à la deuxième quebrada : Effectivement c’est un conseil lorsque l’on se perd, suivre l’eau. J’avais pour ma part imaginer qu’elles auraient pu tenter également lors de la première quebrada. Sur une vidéo j’ai vu que le chemin vers lequel se dirige Kris remonte. Elles auraient pu considérer que le chemin était peut-être plus long de ce côté là que si elles prenaient un raccourci en suivant l’eau (en imaginant que celui-ci les amènerait au début du sentier plus rapidement).
Elles auraient pu dans l’espoir d’un retour plus rapide prendre des risques, d’autant plus si elles sont sportives. Cela pourrait correspondre à une hypothèse qu’elles arrivent dans un endroit inaccessible. Elles descendent progressivement, puis les descentes se corsent mais elles n’ont pas envie de faire demi-tour pour reprendre le chemin. Elles continuent leur descente jusqu’à arriver à un endroit qu’elles ne peuvent plus descendre sous peine de chuter et ne peuvent plus remonter ce qu’elles avaient descendu.
– Pour ce qui est de l’endroit des photos de nuit, certaines photos circulent mais effectivement aucune ne permet encore l’identification certaine. Certains pensent qu’il y a un pont de singe sur les photos ce qui a focalisé cette recherche autour de ces derniers. Peut-être est-ce la raison pour laquelle l’endroit n’a pas encore été identifié. Peut-être cet endroit est en réalité inaccessible et non fréquenté. Peut-être est-il placé sur la quebrada si on reprend l’idée que les filles ont suivi l’eau.
Ce qui est à remarqué, c’est que l’endroit semble être un lieu où elles ont passé du temps, mais celui-ci n’est pas en hauteur et semble être quasiment au niveau de l’eau. Si elles voulaient se faire remarquer n’auraient-elles pas essayé de monter plus haut ? A moins de ne pas pouvoir. Elles semblent effectivement bloquées. Peut-être l’hypothèse que l’une soit blessée et ne puisse plus bouger.
– Pour ce qui est du sms, il faudrait savoir ce qu’elles avaient pris pour leur téléphone pour ce voyage au Panama. Avaient-elles un forfait, une carte ? Comment s’en servaient-elles ? J’imagine qu’elles ont dû étudier la question de leurs communications vu les coûts élevés au Panama à l’époque (selon des conseils de l’époque), recevoir un simple appel d’un ami revenait à payer pour la réception de cet appel par exemple, etc. Peut-être ne pouvaient-elles pas passé d’appels et de sms hors Europe ou qu’elles ont pris une carte particulière du type recharges Internet. Il me semble que certains ont fait un rapprochement entre leurs communications et la présence de wifi, à l’école notamment.
@Jerry, je suis surtout curieux de voir l’opinion de Pitti sur l’affaire. Je suis déjà en contact avec eux (Jurgen plus exactement) depuis un long moment déjà, et il m’ont déjà un tout petit peu aidé pour l’expédition. Il est certain que le livre va devenir une référence. Bien sûr, il y aura toujours des gens qui nieront la véracité de ce livre, mais je pense que la grande majorité des lecteurs accepteront les informations partagées.
Des articles faits en collaboration avec Chris (blogueur de ImperfectPlan) et Matt, vont arriver ce mois-ci normalement. Je ne peux pas encore en parler mais tu peux t’attendre à des choses très intéressantes.
« Pour le projet ImperfectPlan c’est un projet ambitieux et ce serait formidable qu’il puisse aboutir et apporter ainsi de nouveaux éléments tel qu’une cartographie de la zone, celle-ci étant floutée sur Google Earth… Des images de drônes pouvant suivre le trajet des ruisseaux depuis la source, le chemin emprunté par les filles vu de haut. Avoir les coordonnées GPS précises des éléments, photos prises par les filles, Quebradas, ponts de singe, etc. »
C’est prévu! J’ai même déjà commencer à mettre les coordonnées gps de certaines photos dont j’étais certain. On complètera ça avec les expéditions. On a aussi prévu de faire une carte des sentiers et de la distance maximale qu’auraient pu parcourir les filles avant leurs appels de secours.
Par contre au niveau du drone, les photos seront pour des endroits d’intérêt et les vidéos pour des distances à parcourir (+des lieux d’intérêt). La grande difficulté avec le drone, c’est que les batteries sont très limitées. Je dois donc faire très attention à l’usage que j’en fais. Je vais essayer d’en transporter 12 mais elles seront principalement dirigées vers la recherche de lieux (tous les vols seront enregistrés et je mettrai ça sur youtube avec une carte gps au-dessus). Enfin, pour maximiser l’usage du drone, on fera plusieurs retours en ville afin de recharger les batteries.
PS: une batterie dure en pratique 26 minutes…
« Je crois que j’en avais déjà parlé au début de mes commentaires ici, mais un site dédié à tout ce matériel serait top. Il manque un tel site. Certains sites regorgent d’informations mais elles sont désordonnées, tout étant parfois mélangé, au même niveau, sur une seule et même page. Le projet ImperfectPlan mériterait un site dédié au projet avec photos, vidéos, carto, etc. que vous rapporterez de votre expédition. »
Pour le moment des articles seront publiés sur le blog de CamilleG et celui d’ImperfectPlan, mais il n’est pas impossible qu’à l’avenir un support soit créé pour rassembler tous les éléments. Chris est programmeur, il pourrait faire ça. Honnêtement, on se penchera sur la question quand le projet sera terminé (il y a déjà pas mal de choses à faire en ce moment). En revanche, étant donné que je projette à l’avenir de réaliser différents projets, il est fort probable que je crée un site dédié aux expéditions.
« Il serait intéressant de faire des photos haute qualité prises de haut, assemblées ensuite via un logiciel en une seule image que le visiteur pourrait parcourir, zoomer, etc. »
Pour des en lieux en particulier, c’est prévu. Soit je fais simple, et je prend des photos à 360° (mais ça consommera pas mal de batterie), ou alors plus compliqué, je prend plusieurs photos (mais les photos risquent de ne pas bien coller entre elles).
« Je trouve de plus qu’une telle expédition si elle est amenée à durer plusieurs semaines mériterait d’être documentée, narrée, en elle-même et pourquoi pas faire l’objet d’un livre ou documentaire au retour. Cela peut être bien de préparer cet angle à l’avance. Des tenues de carnets quotidiens, croquis, photos de l’équipe. »
J’ai acheté de l’équipement pour ça. Un sony AX700, une gopro hero 8 black, un stabilisateur, etc… Par contre, je ne promet rien… Ce sera ma première expérience en réalisation de documentaire… Sur la question du carnet, on fera bien attention à prendre des notes quotidiennement, et j’imagine qu’on écrira quelque chose là-dessus (je pense le faire de mon côté si Chris et Matt ne sont pas intéressés).
« Pourquoi pas aussi, vu que vous comptez passer par une cagnotte, permettre à ceux qui participent de vous suivre quasi quotidiennement, via debrief de la journée, questions-réponses, directs. Si un des membres de l’équipe a un côté plus community manager pour tenir informer de l’avancée. »
On en a justement discuté il n’y a pas longtemps 😉 Ça pourrait avoir lieu mais la décision n’est pas encore prise. On est partagé sur la question. On souhaiterait maintenir un certain niveau de discrétion et éviter une surcharge de travail. En tout cas, on vous tiendra au courant prochainement!
« En tout cas, c’est un beau projet et je suis impatient également tout comme pour le livre de découvrir le fruit de vos recherches, de même que les articles à venir. J’imagine que l’idée était de lancer l’expédition sur la même période que la disparition des filles, mais que la sortie du livre au même moment vient probablement perturber cela, à moins de rentrer en contact avec les auteurs afin d’en avoir par avance une version numérique pour le besoin de votre expédition ou au moins en discuter avec les auteurs. »
Merci! J’espère qu’on aura des résultats concluants. On a énormément de travail devant nous 😀
Pour le livre, je dirais plutôt que c’est une aubaine. Un des auteurs m’a dit que des coordonnées gps seront inclues. On pourra donc aller les vérifier nous-mêmes!
@Jerry Pour la question des téléphones, voilà ce que j’ai:
Kris possédait un Iphone 4 avec une puce de « Holland T mobile » et sa dernière activité Whatsapp remontait au 31 mars à 17h10. Lisanne disposait quant à elle d’un Galaxy S3 mini avec pour fournisseur téléphonique « Holland KPN », et sa dernière activité Whatsapp avait eu lieu le 1er avril à 9h09. D’ailleurs ce jour là, avant ou à 9h09, elle recevra un message d’Edwin qu’elle ouvrira mais auquel elle ne répondra pas.
Source: un rapport hollandais dont je dispose
@ROMAINC : Il y a de fortes chances que Pitti ait participé au livre afin de défendre son travail de l’époque qui est souvent remis en cause sur Internet voire qui l’était aussi par des médias à l’époque. J’imagine qu’elle défendra ses conclusions d’où le titre de l’ouvrage. Mais il est possible aussi qu’elle soit critique sur certains aspects, les moyens qui lui ont été accordés, etc. En tout cas, il s’agit de la personne qui a le plus d’éléments du puzzle, qui sait quelles pièces circulant sur le web sont bonnes, quelles infos sont erronées, etc.
Je suis impatient de découvrir les nouveaux articles ce mois-ci ! Les articles seront les mêmes sur Imperfectplan et ici ou faut-il également se rendre sur Imperfectplan pour découvrir une partie des articles ?
Pour le drône, effectivement je n’avais pas idée que les batteries étaient tant limitées. Ce qui complique la gestion de celui-ci… En effet, si vous êtes obligés de faire des allers-retours toutes les 5h d’utilisation du drône pour la charge des batteries cela peut être handicapant en fonction de l’endroit où vous êtes dans la jungle. Déjà au Mirador ce serait 2h aller + 2H retour + (12 x le temps de chargement d’une batterie) ce qui j’imagine doit correspondre à une journée entière. Plus embêtant si l’équipe est beaucoup plus loin après le mirador. Pourquoi ne pas utiliser un power bank, une batterie externe que vous transporteriez, associé à un panneau solaire pliable et portatif. Cela a un coût, je viens d’en voir un à 200€ pour le power bank (Litionite Hurakan 200W) et 140 € pour le panneau solaire, un poids aussi (1,8 kg le power bank et 1,3 kg le panneau solaire) mais vous seriez autonomes à ce niveau là. Le power bank cité ci-dessus se recharge totalement en 8h avec le panneau solaire et permet ensuite une recharge de 3 batteries en simultanée me semble-t-il. Il faudrait voir combien de batteries celui-ci pourrait charger une fois plein. Le power bank peut se charger avec le panneau solaire en même temps qu’il charge les batteries. Si vous avez cartographié la zone avant d’y aller pour vous fixer des objectifs, vous pourriez en repérant les zones dégagées, clairières, etc (associé aux horaires de lever et coucher de soleil sur ces zones) recharger les batteries dans la jungle et éviter certains aller-retour à la ville. Et pas uniquement les batteries des drônes, les appareils photos, caméras, portables…
Pour les photos, il faudrait tester l’assemblage de celles-ci avant de partir au Panama pour voir ce que cela donne mais il me semble qu’il existe des logiciels adaptés aux photos prises de haut. Mais effectivement la question du résultat à partir de drones est à vérifier. Il est vrai que les assemblages que j’ai vu en photo étaient réalisés à partir d’un pied fixe posé au sol, ce qui donne de très beaux assemblages permettant par exemple de déplacer son regard au sein d’une cathédrale, mais vu de haut par un drône en mouvement cela est à tester.
Sinon l’important c’est la qualité des photos pour pouvoir zoomer à l’intérieur. Cela permettrait d’avoir de la matière à étudier même après l’expédition. Les cartes vues de haut peuvent être assemblées en faible qualité, l’assemblage nécessitant de toute manière beaucoup de temps en fonction de la qualité et du nombre de photos, ce qui n’est pas sans risque de bugs. En fait, une idée pourrait être une fois les photos prises, d’avoir les originales en pleine qualité et de les doubler en qualité inférieure pour permettre l’assemblage de celles-ci. Si Chris s’y connaît, peut-être pourrait-il développer ainsi une carte vue de haut en qualité inférieure et selon la zone que le visiteur souhaite étudier, en fonction de la zone de clic qu’il fait sur la carte, accéder directement à la photo originale qui y correspond (voire même pouvoir ensuite se déplacer de photos originales en photos originales via les flèches de direction…). Mais cela nécessite énormément de travail, rien qu’en classement des photos.
Pour l’expérience de réalisation documentaire, l’important c’est d’avoir la matière, le documentaire se fera par la suite une fois de retour, au calme, au montage. Les photos pourront ainsi faire partie du docu de même que notes, audio, vidéos. L’écriture se fait après.
Certaines choses peuvent être préparées à l’avance bien sûr. Si documentaire, il y aura forcément une première partie dédiée à l’historique de la disparition des filles et des images d’illustrations peuvent déjà être envisagées, celles des lieux, etc. Peut-être aussi entrer en contact avec les familles des filles auparavant, ce qui pourrait faciliter l’exploitation d’images dont celles de l’appareil photo des filles par exemple et instaurer une relation de confiance avec les familles.
Sinon, l’important est de saisir l’ambiance de l’expédition. L’avantage d’un documentaire, c’est que cela facilite l’expédition au niveau humain. Les participants se sentent valorisés, cela participe à détendre l’ambiance (entretiens des participants, etc.) alors que les conditions seront quant à elles difficiles ce qui peut vite amener de la tension dans une équipe. De tels moments de détente, partage favorisent la bonne entente.
Et les images sont d’autant plus importantes que si vous trouviez des éléments importants vous pourriez être amenés à faire l’actualité et vos images reprises pour illustrer les sujets.
– Concernant la discrétion, il est vrai que c’est un point important. J’imagine que vous ne demandez pas d’autorisation (au risque que celle-ci soit refusée). De même que sur place il sera important de ne pas attirer l’attention des personnes s’agissant d’un petit monde, le bouche à oreille peut rapidement remonter aux autorités. Vous pourriez être repérés assez rapidement et stoppés dans votre projet. 5-6 personnes étrangères, ensemble, sur le trajet avec des sacs à dos d’expédition, les locaux ne mettront pas longtemps à en parler.
– Pour les téléphones : Si je comprends bien les filles ont donc décidé de fonctionner via Whatsapp durant leur voyage. Elles ne passent donc pas d’appel ni de sms, n’ont peut-être pas souscrit à une offre internationale. Juste des messages par messagerie instantanée qui nécessite donc Internet. Elles n’ont peut être pas non plus de data et n’accèdent à leur message que par wifi lorsqu’elles ont un accès, ce qui doit être le cas ce 1er avril matin vu qu’elles reçoivent un message qu’elles ont ouvert mais aussi qu’elles postent un message sur Facebook. Elles ne fonctionnent donc que par Internet lorsqu’elles ont du wifi. Ce qui expliquerait la photo prise avec le téléphone portable au mirador (si mes souvenirs sont bons) et qui avait donc pour objectif probable d’être posté sur Facebook ou envoyée.
« Il y a de fortes chances que Pitti ait participé au livre afin de défendre son travail de l’époque qui est souvent remis en cause sur Internet voire qui l’était aussi par des médias à l’époque. J’imagine qu’elle défendra ses conclusions d’où le titre de l’ouvrage. Mais il est possible aussi qu’elle soit critique sur certains aspects, les moyens qui lui ont été accordés, etc. En tout cas, il s’agit de la personne qui a le plus d’éléments du puzzle, qui sait quelles pièces circulant sur le web sont bonnes, quelles infos sont erronées, etc. »
Heureusement, on verra ça bientôt en avril.
« Je suis impatient de découvrir les nouveaux articles ce mois-ci ! Les articles seront les mêmes sur Imperfectplan et ici ou faut-il également se rendre sur Imperfectplan pour découvrir une partie des articles ? »
Les articles seront sur les mêmes sujets, mais j’ajouterai ma propre touche sur le blog de Camille. Sinon, globalement ce sera la même chose sur les deux blogs. Le premier article sera sur le projet, et les deux suivants sur des sujets en particulier avec de nouvelles informations (je n’en dis pas plus 😉 ).
« Pour le drône, effectivement je n’avais pas idée que les batteries étaient tant limitées. Ce qui complique la gestion de celui-ci… En effet, si vous […] les zones dégagées, clairières, etc (associé aux horaires de lever et coucher de soleil sur ces zones) recharger les batteries dans la jungle et éviter certains aller-retour à la ville. Et pas uniquement les batteries des drônes, les appareils photos, caméras, portables… »
Je pense qu’avec plus de 5 heures de batteries, on peut tenir plusieurs jours dans la jungle. En tout cas dans les débuts, on va concentrer l’utilisation sur la recherche de lieux d’accidents par exemple. Une fois toutes les batteries déchargées, on aura toujours quelques recherches à faire sans le drone. Après ça, on retourne en ville, on recharge, on analyse toutes les vidéos/photos, et on repart dans la jungle pendant encore plusieurs jours. On a pensé aux batteries externes et au panneau solaire, mais on a pas encore choisis les modèles. Pour le panneau solaire (si on en prend un), on laissera probablement les batteries recharger au camp. Un autre problème, c’est le transport des batteries par avion. En théorie, j’ai droit à 20 batteries lithium entre 0 et 100Wh. En pratique, il se peut que 12 batteries de drone posent problème puisqu’en plus j’ai 3 batteries lithium de camescope, 9 batteries de gopro, et quelques autres batteries. Ça fait beaucoup trop de batteries pour moi seul. Du coup, je vais partager mes batteries avec Yann, et faire livrer certaines batteries à Chris pour pouvoir tout amener. Je pourrais peut-être faire livrer certains objets au Panama directement, mais les prix pourraient être trop élevés.
« Pour les photos, il faudrait tester l’assemblage de celles-ci avant de partir au Panama pour voir ce que cela donne mais il me semble qu’il existe des logiciels adaptés aux photos prises de haut […] carte, accéder directement à la photo originale qui y correspond (voire même pouvoir ensuite se déplacer de photos originales en photos originales via les flèches de direction…). Mais cela nécessite énormément de travail, rien qu’en classement des photos. »
J’ai trouvé des logiciels mais ils sont très chères et les professionnels qui font ce genre d’activités, ont des drones spécialisés dans la cartographie. En revanche, je pense qu’on peut quand même avoir un bon résultat avec des logiciels de montage abordable. En tout cas, on peut essayer. Chris pense plutôt à programmer une carte interactive sur laquelle les gens pourront cliquer et afficher des infos et des photos en très haute qualité. On verra comment le drone se comporte sur place. Peut-être qu’on ne rencontra aucun soucis dans l’envoi du drone à haute altitude, ou à le faire passer le long des fleuves. Croisons les doigts. J’ai contacté une entreprise pour qu’ils me fassent un booster d’antenne, et une perche sur laquelle on attachera l’antenne de la manette afin la soulever au-dessus des arbres (pour augmenter le signal). J’attends toujours la réponse.
« Pour l’expérience de réalisation documentaire, l’important c’est d’avoir la matière, le documentaire se fera par la suite une fois de retour, au calme, au montage. Les photos pourront ainsi faire partie du docu de même que notes, audio, vidéos. L’écriture se fait après. […] vos images reprises pour illustrer les sujets. »
C’est vrai. Je suis d’accord avec ce que tu dis. En revanche, il faut savoir filmer où et quand il le faut, en prenant en compte les batteries, la mémoire, et la motivation à sortir la caméra. Sans oublier le son qui doit être de bonne qualité. Je me suis déjà un peu entraîné à filmer en randonnée, et c’était pas trop mal. Pour les familles, je préfère ne pas les embêter avec ça. On a déjà pas mal d’informations (et même la localisation probable d’un élément découvert durant les recherches).
« Concernant la discrétion, il est vrai que c’est un point important. J’imagine que vous ne demandez pas d’autorisation (au risque que celle-ci soit refusée) […] 5-6 personnes étrangères, ensemble, sur le trajet avec des sacs à dos d’expédition, les locaux ne mettront pas longtemps à en parler. »
Il y a aussi des gens malintentionnés sur internet qui pourraient faire en sorte de nous attirer des ennuis.
» Pour les téléphones : […] »
Oui, exactement. De plus, c’est très courant ce genre de pratiques (surtout chez les backpackers débutants). Moi-même, dans mes premiers voyages, je ne prenais pas de puces locales.
@ROMAINC : Un élément qui ressort très peu sur le web est cet arbre où a été retrouvée une lettre « K » gravée, d’une hauteur de 4cm. Je ne sais pas si son emplacement est trouvable mais trouver celui-ci pourrait indiquer un lieu de passage des filles. Bien sûr il est toujours possible que ce « K » n’ait pas été gravé par elles, mais de ce qui était indiqué celui-ci était gravé depuis peu et trouvé moins d’un mois après la disparition me semble-t-il. J’imagine que l’on pourrait se faire une idée de la probabilité que ce soit bien Kris qui ait gravé cet arbre en fonction de sa taille et du fait que cette lettre devrait alors probablement se trouver à hauteur de ses yeux. Peut-être une indication de passage pour se repérer elle-même, ce qui indiquerait effectivement qu’elle est égarée et cherche à marquer son chemin pour un possible retour en arrière. Une photo de cette lettre serait un élément nouveau. On pourrait étudier comment celle-ci a été gravée. Des photos de l’emplacement de l’arbre permettrait de voir s’il s’agit d’un élément remarquable dans le lieu pour pouvoir ne pas le rater sur un hypothétique chemin retour. De même que l’étude des alentours pourrait permettre de retrouver d’autres lettres indicatives. L’avantage, c’est que malgré les années, les lettres devraient se situer toujours à la même hauteur qu’à l’époque.
Please excuse my French as my native language is English & I am using an online translation service. First I want to thank Camille. Each aspect of her investigation has been conducted with great attention to detail. The analysis of the shadow to verify the time of day, is worthy of applause.
It will help everyone in following the case if the GPS coordinates for various photos along the hike can be published. Camille has graciously identified one photo of Lisanne with: “I recognize this place because Lisanne stands on a small stream that you can’t find anywhere else on the trail before the jungle.
This is the position 8 ° 48’55 »N 82 ° 25’30 »W”
Converting to decimals yields: 8.81527778, 82.425
If Camille, Romain or others have the GP coordinates of other photos along the hike, that would be wonderfully useful for everyone. Thank you!
Veuillez excuser mon français car ma langue maternelle est l’anglais et j’utilise un service de traduction en ligne. Je veux d’abord remercier Camille. Chaque aspect de son enquête a été mené avec une grande attention aux détails. L’analyse de l’ombre pour vérifier l’heure de la journée, mérite des applaudissements.
Cela aidera tout le monde à suivre le cas si les coordonnées GPS des différentes photos le long de la randonnée peuvent être publiées. Camille a gracieusement identifié une photo de Lisanne avec: «Je reconnais cet endroit parce que Lisanne se dresse sur un petit ruisseau que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur le sentier avant la jungle.
Il s’agit de la position 8 ° 48’55 »N 82 ° 25’30 »W ”La conversion en décimales donne:
8.81527778, 82.425
Si Camille, Romain ou d’autres ont les coordonnées GP des autres photos le long de la randonnée, ce serait merveilleusement utile pour tout le monde. Merci!
Auteur
Hello ! Romain went to PANAMA and he wrote the article, not me 🙂
I want to thank Romain for this very interesting article. And I want to thank Camille for publishing on her blog!
Auteur
THANKS
Hello, thanks! I appreciate you putting your comment in french.
Soon (in 2 weeks I think), I will publish an article with a map on which I will put several GPS coordinates along the trail. However, I will only put locations I’m at least 90% sure (but I might speculate on some others).
@RomainC : Ce serait formidable d’avoir une carte interactive. Je pensais à une photo reconstituée cliquable de l’ensemble de la zone vue de haut (même en basse définition pour ne pas charger la première page de l’arborescence), mais ne serait-ce déjà qu’une carte avec des points remarquables cliquables pour accéder aux principaux lieux serait une belle avancée. De plus cela serait plus simple à créer de par l’existence de logiciels permettant de telles réalisations (chargement de cartes, positionnement de points, liens…). Les points principaux pourraient être distingués par couleurs, l’une pour désigner l’emplacement de chaque photo prise par les filles (avec lien vers photo des filles ainsi que matière que vous aurez prises comme par exemple vos photos du lieu, photos à 360°, vue de haut), une autre couleur pour les éléments remarquables de la zone (chaque pont de singe avec lien vers vos prises de vue, vidéos…, cabanes situées aux alentours, clairières, croisement des rivières, alto Romero…), une autre couleur pour l’emplacement de tout ce qui a été retrouvé (sac à dos avec lien vers photos du site si vous avez l’intention d’y accéder, lien vers le contenu de celui-ci… short, chaussure, etc.).
L’avantage de ces logiciels sont qu’ils sont généralement bien faits, clic sur le point, ouverture latérale d’un encart avec historique, coordonnées, dates, photos, vidéos, liens… et que ces derniers peuvent fonctionner comme des sites où chaque page peut renvoyer à d’autres (exemple : Clic sur lieu où a été trouvé sac à dos peut renvoyer sur une page indiquant le contenu, celle-ci renvoyant également vers d’autres pages liées aux événements, photos contenues dans l’appareil présent dans le sac, datas des téléphones contenus dans le sac, etc) ce qui permet de pouvoir raconter l’histoire des filles sous forme de cartographie, depuis le début du sentier. L’inconvénient, c’est que vu l’importance probable d’éléments à insérer dans ce projet, cela nécessiterait d’accéder aux versions payantes de ces logiciels.
Le chemin du sentier pourrait être indiqué également sur la carte au-delà du mirador comme certains indiquent que celui-ci est bien identifié.
Pour le documentaire, savoir ce qu’il faut filmer, où et quand, l’idée serait de filmer les moments de réflexions de l’équipe, les briefs, etc. Peut-être instaurer des points réguliers où tu pourras sortir la caméra. Dans un documentaire sur ce projet, les éléments qui te seront le plus utile seront les échanges avec chacun sur les avancées, découvertes, etc. La randonnée est secondaire. Pour celle-ci il sera important de faire quelques plans de coupe qui te permettront de faciliter ton montage, de mettre une voix off par dessus, etc. Des images d’illustration. Mais l’idée principale sur un tel documentaire c’est de montrer le travail d’équipe, les intentions, les recherches. Tu peux sortir la caméra lorsque vous vous arrêtez dans un lieu. C’est que celui-ci est important. Lieu de photos des filles, de découvertes, d’éléments comme les ponts, difficultés rencontrées, pauses… Il est aussi important de saisir l’ambiance de l’expédition, des moments plus détente. Penser aux départs ainsi qu’aux arrivées. Partir en dernier afin de filmer le départ de l’équipe et être en tête pour lors des lieux de pause filmer l’arriver de l’équipe, le moment où posent leur sac de soulagement, etc.
Il est aussi possible de parler durant tes prises afin d’indiquer ce qu’il se passe, notamment au début de celles-ci, type journal de bord (« voilà, nous sommes tel jour, telle heure, nous venons d’arriver sur le premier pont de singe situé à telles coordonnées, après tant d’heures de marche, nous allons faire une première pause avant de survoler la zone avec le drone. »). Juste quelques indications puis laisser ensuite tourner. Cela t’aidera pour ton montage, pourra être intégré au montage et si cela ne convient pas, il est toujours possible de supprimer le son pour ne garder que l’image et mettre une voix off par dessus.
– « On a déjà pas mal d’informations (et même la localisation probable d’un élément découvert durant les recherches) »
J’imagine qu’il s’agit du fameux sac avec la semelle. La carte interactive permettra de situer les éléments sur le trajet probable des filles. J’ai vu que les auteurs du livre qui sort le 22 avril ont apparemment toutes les coordonnées des éléments. Il me semble qu’ils seront tous publiés dans le livre. Selon leur dire, il semblerait qu’ils aient également trouvé les coordonnées des photos de nuit selon l’un des commentaires de Marja sur Reddit :
« Hello, yes, we were able to identify that place, and we got all the GPS coordinates. As usual in a police investigation, not everything has been discussed with the media. A few people have filled a lack of facts with assumptions that have led to a lot of speculation worldwide. (…) Our book will debunk it all. »
(Traduction : Bonjour, oui, nous avons pu identifier cet endroit, et nous avons obtenu toutes les coordonnées GPS. Comme d’habitude dans une enquête policière, tout n’a pas été discuté avec les médias. Quelques personnes ont comblé un manque de faits avec des hypothèses qui ont conduit à de nombreuses spéculations dans le monde entier. (…) Notre livre va tout discréditer.)
Cette réponse a été faite à une personne lui demandant si elle avait identifié avec certitude le lieu des photos de nuit. Concernant la fin du commentaire, lorsqu’elle parle de tout discréditer, elle répond à cette même personne qui espère que la majorité des théories de Juan seront discréditées. Apparemment l’auteur et Juan ne sont pas en très bon termes, Juan essayant de discréditer le livre et ses auteurs avant même sa sortie ou poussant sa communauté à le faire. Il est vrai que la sortie de ce livre risque de nuire à son activité si celui-ci fait s’écrouler toutes ses théories qui maintiennent sa communauté. A suivre. J’ai vu que des éléments seront mis en ligne sur le site des auteurs également le 22 avril. Ils n’ont pas le droit de révéler quoi que ce soit pour le moment en accord avec leur éditeur, bien qu’ils semblent ouverts à échanger en privé.
Visiblement, ce livre devrait révéler de nouveaux faits qui n’avaient pas été évoqués à l’époque (dans quel état les téléphones et appareil photo ont été retrouvés, les données des téléphones sont-elles complètes, la photo 509 a-t-elle réellement disparu, les coordonnées précises de tous les lieux des découvertes de même que celles des photos de nuit, les photos de nuit jamais publiées, toutes les données exif, les témoignages… près de 3000 pages de rapport).
Espérons que les éléments mis en ligne sur leur site seront des plus intéressants. Ils mettront également sur leur site un blog, j’imagine pour partager certains points, ce qui devrait permette à ceux qui n’auront pas acheter le livre de pouvoir au moins échanger avec les auteurs en commentaire afin d’avoir plus d’informations.
Il ne nous reste plus qu’à attendre encore 2 mois…
Pour ce qui est de la discrétion, il est vrai qu’il serait préférable d’envoyer par avance les batteries afin de ne pas éveiller l’attention à l’aéroport avec un matériel trop important qui pourrait alerter les services panaméen sur votre venue, à moins que votre nom ne soit déjà connu de leurs services étant donné l’ampleur de cette affaire sensible qui se poursuit sur Internet et risque de revenir d’actualité avec la sortie de ce livre.
En tout cas, j’ai l’impression que vous avez bien préparé votre expédition niveau matériel. Il est vrai que l’on n’est jamais à l’abri d’un souci technique (notamment dans certaines conditions météorologiques, chaleur, humidité, terrains glissants…) mais préparer autant que l’on peut est essentiel. Une question que je me suis posée : si vous trouviez des indices, éléments susceptibles d’être importants tels que des vêtements, chaussures, je crois même que les filles possédaient les clefs de leur maison d’accueil qui n’auraient pas été retrouvées, boucles d’oreille, restes des filles, etc. quelle serait votre marche à suivre ?
Les récolter avec gants et sacs adéquats, noter les coordonnées ou bien transmettre les coordonnées aux autorités ?
@SCHWARTZ : D’autres coordonnées des photos ont été indiquées parmi les commentaires. Mario en avait indiqué certaines (certaines sont approximatives notamment pour ce qui a été retrouvé) :
– Mirador (8.83486, -82.42373);
– lieu (quebrada/rivière) de la photo #508 (8.8426814, -82.4247221).
– deuxième « quebrada », cella avec la jolie cascade = 8.8452174, -82.4241608;
– pâturage avec des clôtures = 8.8471302, -82.4248081;
– sommet de la montagne suivante = 8.8551513, -82.4258406;
– 1er pont de singe = 8.8775563,-82.4087413
– 2ème pont de singe = 8.8827074,-82.4053862
– 3ème pont de singe = 8.883902,-82.406716
– 4ème pont de singe = 8.907924,-82.395269
– pont de singe cassé = 8.871104,-82.417007
– jeans (Kris) = 8.883355, -82.4014665
– pelvis (Kris) = 8.9105121, -82.4079584
– pied/chaussure de Lisanne = 8.9121196, -82.4075229 (dans la jungle, sous un arbre)
– sac à dos = 8.9196327, -82.4067995
– côte (Kris) = 8.9352213, -82.4103314
– fémur, tibia et peau de Lisanne = 8.9426799, -82.4132353
Pour le parcours du sentier, vous pouvez visionner la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=gzHg12zUII4
Vous trouverez l’endroit indiqué par Romain à 5:50.
@SCHWARTZ : Une carte de la zone avec le trajet et les éléments : https://www.arcgis.com/home/webmap/viewer.html?webmap=894b0de7b946486a90c54a49fe8c1b8d&extent=-82.4351,8.8274,-82.4143,8.8727
Vous avez également une meilleure visibilité du trajet via la carte ci-jointe : https://satellites.pro/plan/Panama_map#O8.811256,-82.423403,17
Qui plus est, vous pouvez modifier celle-ci en cliquant sur « Switch map » et sélectionnant « Apple map » + « Satellite view » pour avoir une vue satellite en meilleure résolution que sur certaines autres.
@Jerry Désolé pour l’absence de réponse… Je te répond aujourd’hui ou demain!
Vous attendez la sortie du livre pour partir ?
Ça serait intéressant de l’avoir comme fil conducteur même pour le docu. Prenez les billets le lendemain de sa sortie hahaha. Si ça se trouve c’est un enieme coup d’épée dans l’eau cet ouvrage.
Bravo pour votre organisation ! J’ai hâte de lire des nouvelles infos.
Merci! Et bien… J’attends surtout la fin de mon semestre haha
Pour le fil conducteur, le plus simple serait de suivre le dérouler de l’expédition + trouver des intervenants pour répondre à des questions du type « Pourquoi les filles n’ont elles pas été retrouvées? » + une première partie histoire de l’affaire (avec des intervenants).
De nouvelles infos à venir cette semaine! (Si tout va bien)
Si vous faites une cagnotte faites le savoir ici ! Et si vous avez besoin d’aide bénévole pour du graphisme aussi !
On va publier un article là-dessus 😉
Du graphisme? Ça pourrait nous être utile! Est-ce que tu pourrais envoyer ton mail à CamilleG afin qu’elle puisse me le transmettre?
Merci pour ton aide!!
Je lui transmets !
Beaucoup de blabla.
Auteur
Le mec qui ne sert à rien AHAH
Bonjour à tous
Cette histoire m’a ébranlé et traumatisée et c’est le cas encore aujourd’hui ! Romain j’ai suivi tes expéditions et je t’en remercie car si je pouvais je viendrai même avec toi ! J’aimerai tellement qu’on rende justice aux filles c’est juste monstrueux ce qui leur ai arrivé !!
Personnellement je suis convaincue qu’elles ont été enlevées et sûrement violées !! Puis soit elles ont pu s’échapper et leurs ravisseurs les ont retrouvé et tué soit ils les ont tué après s’être servis d’elles pendant une semaine !! Je dis « leurs ravisseurs » car pour moi ils étaient au moins 2 car les filles étaient assez sportives et grandes de taille surtout Lisanne et à moins d’être habile et de les prendre par surprise il faut être au moins 2 pour les maîtriser.
J’en ai beaucoup parlé avec mon père qui était lui même de la police et pour lui c’est clair qu’il y a eut séquestration et meurtre.
Pour moi la disparition de la photo 509 et du sac retrouvé intact c’est clairement 2 informations, 2 preuves qui prouvent qu’elles ont été agressé !! En ce qui concerne les appels personnellement je ne pense pas que se soit une mise en scène des agresseurs mais plutôt les filles qui ont pu discrètement téléphoner à certaines heures précises. C’est honteux que l’affaire soit classée dans la catégorie des accidents !!
Je me demande encore pourquoi et qui a effacé la photo 509 ?
Pourquoi les téléphones n’ont pas été tracés dès le début des recherches ?
Pourquoi la procureur donne l’impression de vouloir classer l’affaire rapidement ?
Est-ce que cette fameuse photo 509 aurait montré une personne dont la justice a besoin ? Comme un criminel connu mais témoin de quelque chose bien plus grand pour faire tomber d’autre criminel ?
Je suis écœurée qu’il n’y ai pas de justice pour les filles cela doit être atroces pour les parents !!
En tout cas voilà je suis de tout cœur avec vous et j’espère que vos recherches aboutiront un maximum !!
Si vous faites des pétitions n’hésitez pas je suis sur l’île de la réunion et je connais des personnes que cette histoire a marqué !
Bonne chance soyez prudent !
Bonjour à tous.
Formidable travail de recherche, de réflexion et de compilation des données qui circulent sur la tragique fin de ces jeunes filles ! Je ne décroche pas du blog de Camille depuis plusieurs jours (sauf pour dormir un peu) et la qualité de vos démarches respectives, l’expédition de Romain, la succession des commentaires toujours prudents mais ouverts aux critiques m’ont hautement impressionné ! J’y apprécie aussi le fait de ne pas chercher le sensationnel et l’angle très lucide utilisé du rasoir.
C’est par ce blog et vos témoignages que je découvre l’affaire dont je ne connaissais rien, autant vous dire que je suis ravi de ce timing sans doute proche d’un semblant de dénouement avec la sortie du livre annoncé. Au moins comme vous le faites remarquer y aura-t-il au moins des pistes à fermer indéniablement ainsi que des données beaucoup plus fiables. Je n’ai pas pu consulter une partie des vidéos évoquées au fil des mois, certaines étant désormais privées ou associées à des comptes supprimés, mais la densité des infos disponibles était déjà énorme !
Donc un immense merci à vous tous, Romain, Camille, Jerry, Truci, Mario et autres commentateurs plus occasionnels qui ont avancé tant d’éléments de réflexion pendant ces longs mois.
Remerciements faits, je vous livre à présent mes impressions et y ajoute quelques rares remarques car bien des interrogations ont été abordées au fil de ma lecture.
Au vu de tous les éléments rationnels soulevés, ma conviction se dirige très nettement vers l’hypothèse de l’égarement, je vois d’ailleurs assez peu de faits qui accréditeraient la piste criminelle. Et encore moins celle d’un serial-killer machiavélique qui jouerait avec les autorités. Ce genre de profil est souvent associé à une grande estime de soi qui débouche à une soif de la reconnaissance de ses méfaits et non à classer l’affaire de façon à effacer toute trace d’une action extérieure.
Quelques réflexions sur des points dont vous avez débattu:
-Personnellement j’ai appris ici que les n°d’urgences sont disponible sans même avoir à déverrouiller son téléphone, j’ai pourtant l’info quotidiennement sous les yeux mais je n’y avais jamais prêté attention.
-Des fonctions de mon téléphone sont désactivées en permanence (sauf rares occasions où elles me sont nécessaires), par souci d’économie de batterie et n’ayant que peu d’affinité avec le monde de la « traçabilité permanente »: la wi-fi, le bluetooth et enfin la géolocalisation. Je ne suis donc pas étonné que ceux des filles l’aient été également. Mais j’admets que je réviserai peut-être ma façon de faire en cas de randonnées en des lieux plus ou moins isolés…Cela m’a fait prendre conscience de certains risques à éviter.
-Au sujet du short de Kriss, une idée que je n’ai pas vu évoquée ici et qui pourrait être plausible: une blessure (à la hanche par exemple) nécessitant de le retirer pour des semblants de soin ou plus de confort ?
-Comme Jerry, je ne pense pas vraisemblable l’intention de prendre des repères avec les photos de nuit. Trop énergivore, résultat complètement inapproprié à ce but alors qu’attendre le matin aurait été bien plus efficace et incompatibilité avec les cadrages majoritairement dirigés vers le haut.
-L’hypothèse du sac rouge pour se signaler est très crédible mais je ne peux m’empêcher de penser que la tige utilisée semble très frêle, fragile et courte. Mais peut-être étaient-elles déjà immobilisées et qu’elles ont pris ce qui était disponible à leur proximité immédiate. L’objet n’est pas intact, le sac étant déchiré et il pourrait en être de même du bâton utilisé.
-Une petite remarque au sujet de la possibilité de chiens de savane qu’elles auraient pu vouloir éloigner avec les flashs, je pense que c’est une fausse piste cet animal étant diurne.
-Sur le morceau du dépliant de Feliciano, on ne voit effectivement pas de coordonnées téléphoniques, mais il me semble plus que probable qu’on en trouverait une fois celui-ci déplié. C’est la raison d’être de ce type de documents dans toute démarche commerciale, présenter ses prestations mais aussi fournir de quoi être contacté.
-Le scénario d’une possible chute d’une des filles, voire des deux au cours d’un selfie, ou qui sait même de la perte du sac à dos qui impliquerait d’aller le récupérer dans un dénivelé, duquel il est ensuite impossible de s’extraire me paraît également très plausible.
-Je me suis beaucoup interrogé comme vous sur l’identité de celle qui a pu succomber la première, vraiment difficile de se faire une idée, mis à part l’indice de code erroné laissant supposer que Lisanne aurait pu survivre plus longtemps.
-Beaucoup d’efforts de ma part pour tenter de discerner des yeux de face sur la photo des cheveux de Kriss, mais je n’y parviens vraiment pas… En revanche, je me demande si l’on peut affirmer qu’elle est morte lors de cette prise de vue… J’ai l’impression inverse. Regardez la mèche au centre de la photo
https://preview.redd.it/ojgenm8i71441.jpg?width=1124&format=pjpg&auto=webp&s=995b07beb6deb91ab474e3cd841f211320963866
Alors que l’ensemble de la chevelure tombe vers le bas de l’image, il me semble assez clair que les pointes de cette mèche sont dirigées vers le haut, comme si elle était en mouvement, ce qui impliquerait une dynamique du sujet à cet instant. Mais je me trompe peut-être…
Voilà pour mes impressions à l’issue de la lecture des trois premières parties du sujet, il me reste à explorer les plus récentes puis les autres sujets du blog. Merci à tous pour cette enquête passionnante
Bonjour, et merci pour ces articles. Qu’en est-il de la surface couverte par les recherches qui ont suivi toute la semaine ? Il manque cette info pour comprendre pourquoi on ne les a pas retrouvées en cas d’égarement.
Comment se fait-il qu’on n’ait même pas retrouvé le chauffeur qui les a emmenées sur le site le matin ? Ni aucune personnes les ayant croisées sur le chemin ? Drôle d’enquête quand-même… la police faisait-elle de la rétention d’information?
Sinon, petit pb avec votre calcul d’ombre solaire sur les poteaux. Vous ne prenez pas en compte la perspective cavalière ! L’ombre n’est pas si courte si on la regarde du dessus ou de biais. Bon, si les horaires concordent…
Bonjour et merci pour ces articles.
Cette histoire me rappelle celle de Philippe de Dieuleveult, aussi disparu dans un milieu soi-disant hostile. Dans les deux cas, la plupart des commentateurs s’obstinent dans leur version, malgré un contexte objectif incontestable.
Dans le cas de de Dieuleveult, la doxa refuse d’admettre qu’il s’est simplement noyé dans des rapides infranchissables, alors qu’il n’était pas préparé pour ça.
Dans le cas des deux Hollandaises, la doxa refuse d’admettre qu’il est impossible de se perdre là où les deux jeunes filles ont disparu.
La vidéo des parents de Kris datant de juillet 2014 montre bien que le sentier, après le point de vue, est clairement délimité, étroit et sans possibilité de se blesser (notamment pas de ravin). Cette partie est même plus facile physiquement que la montée de la ville vers le point de vue.
Dans la vidéo des parents, on passe là où a été prise la dernière photo (par une Lisanne pas du tout stressée car son cadrage, utilisant le nombre d’or, est impeccable), puis vers un autre charmant ruisseau avec végétation particulière et, enfin, à côté d’une prairie clôturée où l’on devine des cabanes et qui présente un point de vue remarquable à photographier.
Nous ne sommes pas dans la « jungle », mais sur un sentier habité important, utilisé par les habitants et leurs animaux pour notamment rejoindre un village reculé. Certains des habitants indigènes ont des « doubles vies » dans le sens qu’ils sont guides, chauffeurs de taxi ou policiers dans la station touristique un peu huppée et, en même temps, propriétaire de ferme d’élevage de vache ou de culture de café dans la campagne/jungle.
Comme l’ont remarqué les parents, les filles n’ont pas pris de photo de ces deux derniers lieux si pittoresques. Pourquoi, alors qu’elles prenaient tant de photos ? À l’evidence, soit elles ne sont pas allées jusque là (ce qui est normal puisque l’heure tournait et qu’il était temps de prendre le chemin du retour) ou alors elles n’étaient plus seules, mais menacées.
Elles ne sont pas remontées au point de vue non plus, puisqu’elles n’ont jamais retrouvé de réseau.
En conséquence, il n’y a plus que l’explication de la mauvaise rencontre dans le sentier étroit par, le plus probable, des jeunes du coin un peu ivres et éblouis par la chevelure dorée de Kris.
À ce moment, sans doute qu’une photo de la situation est prise (la fameuse photo manquante), ce qui amènera à la confiscation des appareils, peut-être après avoir laissé les filles téléphoner aux secours, pour leur prouver que cela ne servait à rien, puisqu’il n’y a pas de réseau.
Si elles s’étaient perdues (mais comment, puisque le sentier est très très clair et sans danger), auraient-elles tenté seulement deux alertes aux secours ? Une heure et vingt minutes avant la tombée de la nuit ? Et plus après, alors que leur situation était catastrophique ! Il leur restait beaucoup de temps pour tenter de se déplacer, monter quelque part en tentant de trouver du réseau. Certes, il fallait économiser la batterie, mais le premier jour à 17h00 rien ne présageait qu’elles finiraient dans la jungle. La priorité dans la panique était de trouver du réseau pour ne pas dormir dehors, pas d’attendre le lendemain après une nuit sans nourriture et avec les moustiques. Donc, je ne crois pas qu’elles se sont perdues, sinon dans ce cas elles auraient eu pour priorité immédiate de chercher du réseau. Notons qu’elles avaient quand même deux téléphones. Et que l’appareil photo n’avait aucun souci de batterie. Pourtant elles n’ont plus pris aucune photo, même pour se repérer comme le Petit Poucet.
Elles ont été écartées du sentier par des agresseurs qui connaissent parfaitement le terrain.
Les indigènes sont au courant de ce qu’il s’est passé au sein de leur communauté, mais ne disent rien.
Déjà en 2013, des touristes renonçaient à cette randonnée en raison de l’insécurité sur le sentier. Des agressions par des jeunes ont notamment eu lieu au-dessus du restaurant sicilien.
(Rappelons que les fameux ponts dangereux, où elles seraient tombées -selon la version officielle-, sont situés à de nombreuses heures de marche. Ce qui est donc impossible le premier jour.)
En Mars 2015, le légiste néerlandais Frank van de Goot a suggéré que l’hypothèse la plus envisageable était une chute d’un ravin sur le sentier de Pianista, d’une profondeur de 30-40 mètres et un angle à 60 degrés pour finir dans le lit d’une rivière en contrebas. On y trouve cascades (bruyantes) et rochers impraticables, rendant tout contournement impossible. Et c’est ce que les photos prisent par les deux filles laissent suggérer. C’est également un endroit désigné par plusieurs locaux indépendants les uns des autres comme un endroit possible de chute.
Selon cette approche, il est facile d’imaginer que des fractures multiples entravent les capacités respiratoires et donc la possibilité d’émettre des sons audibles au milieu des cascades. Après une telle chute, l’être humain alterne entre état de lucidité et perte de conscience, sans compter le froid, la faim, voire la déshydratation. Les crues de la rivière ont eu raison des corps.
En définitive, la famille de Kriss a finalement annoncé « être soulagé d’avoir finalement une possible et plausible explication » à propos de la mort de leur fille.
Charles L., avez-vous une photographie de ce fameux endroit désigné par plusieurs locaux. Où se situe-t-il ?
Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé de preuve d’une falaise au bord d’une rivière, de ce côté nord du Mirador.
Mais peut-être allez-vous nous fournir une preuve de l’existence d’une falaise de 30-40 mètres et nous indiquer où elle se situe ?
Salut, ce serait non pas au Nord, mais entre le Mirador et Boquete, sur le chemin du retour. Il n’y a pas d’image, d’ailleurs, cette information est presque inconnue du grand public. Elle a été diffusée sur une chaîne de tv néerlandaise dont voici un résumé: https://www.rtlnieuws.nl/entertainment/artikel/1311766/familie-dood-kris-en-lisanne-noodlottig-ongeval
Un article un peu plus long résumant le rapport d’enquête officielle: https://www.rtlnieuws.nl/node/1311486
La réalité est que les gens ont surfé sur les quelques incongruités et vides explicatifs laissés par l’enquête des autorités panaméennes ainsi que sur leur empressement à clore l’affaire, faisant ainsi naître chez certains, l’idée d’un complot. Alors qu’il ne s’agissait dans les faits, que d’un amateurisme sans conséquence, et d’une crainte pour l’économie touristique plus que légitime. Si suspicion d’un crime il y avait eu, les autorités auraient déployé tous leurs effectifs pour éviter que cela ne se reproduise. L’économie de Boquete étant générée à 75% par le tourisme.
Les gens ne sont pas mus par la rationalité, ils préfèrent plutôt les histoires lugubres, les scénarios complexes ajoutant à l’horreur encore plus d’horreur. C’est la nature humaine. Des films sur des gens qui se paument en pleine nature, il n’y en a tout de même moins que ceux narrant des meurtres. Les complots existent, mais: « Onus probandi incumbit actori »
Bonjour Charles,
Si les jeunes femmes sont tombées dans un ravin du côté sud, comment n’ont-elles pas été retrouvées, puisque cette zone a été passée au peigne fin ?
Mais surtout, expliquez-moi, Charles, comment leurs affaires et leurs squelette ont été retrouvés de l’autre côté du Continental Divide. Magie ?
C’est impossible, un sac à dos n’escalade pas les Mirador.
Et bien mon cher Philipe, comme déjà écrit dans le premier post, le ravin donne sur un lit de rivière. Voyez vous, il existe des crues dans ces régions, et une crue, par définition, déborde sur les rives en charriant tout objet mobile à des kilomètres.
Et surtout, Philipe, pensez vous que les légistes néerlandais sont des simples d’esprit, ou comme c’est écrit dans l’article des personnes expérimentées et accompagnées d’hommes de SENAFRONT, qui connaissent parfaitement la Jungle Panaméenne. Et que donc, toutes ces données ont été prises en compte bien avant que vous n’ayez accès à une quantité restreinte de celles ci.
Si elles n’ont pas été repérées, c’est peut être, mon cher Philipe, que ces deux filles subissaient quelques désagréments suite à une chute de 30 à 40 mètres. Et que par conséquent, le simple fait de respirer était déjà un effort en soit. De plus, ce ravin correspond aux photos, et ces photos montrent que la visibilité est obstruée par des roches et des arbres. En cet endroit chutent également deux cascades, rendant d’éventuels appels de voix inaudibles. Et, pour terminer, il est facile d’imaginer que le relief en profondeur empêchait toute communication téléphonique.
Au peigne fin, manifestement pas. Les secours sont peut être passés à quelques mètres des deux filles, mais un tel accident implique un état de conscience altéré de par la douleur, le froid, la faim, la fatigue rendant toute présence difficile à repérer.
Voilà, Philipe.
Mon cher Charles, je vous conseille de consulter cette carte des lieux des faits : https://map.kremersfroon.site/
Les squelettes et les sacs à dos ne montent pas. L’eau ne monte pas. Ouvrez un robinet et observez : l’eau descend.
Bref, si les jeunes filles étaient mortes du côté sud, leur squelettes et leur sac à dos n’auraient pas pu être retrouvés de l’autre côté du sommet qui divise le continent en deux. Car l’eau les aurait conduit du côté de Boquete, pas vers le nord.
Mon cher Philippe, la topographie est cohérente avec le scénario. Le légiste responsable de l’expédition, Frank van de Goot, parle d’une chute en fin de parcours avec des courants de rivière forts. C’est à dire au sommet de la montagne. Donc comprenez, que de cette hauteur, la rivière rejoint les embranchures au delà du Mirador.
Et bien, mon cher Charles, je suis heureux et fier d’avoir croisé l’homme qui a découvert que l’eau monte et que les cadavres franchissent les cols équipés de leur sac à dos.
Longtemps l’homme a cru que la Terre était plate, avant de réaliser qu’elle est en réalité ronde.
Longtemps j’ai cru que l’eau descendait, mais grâce à vous, Charles, j’ai enfin compris cette vérité cachée : l’eau en réalité monte, tel un maillot à pois du Tour de France, poussé dans le dos par des spectateurs enthousiastes. L’eau est curieuse est s’élève vers les points de vue les plus spectaculaires et singuliers, espérant découvrir un panorama dégagé, sans nuage.
Pour info, mon cher Charles, il n’y a pas de rivière aux courants forts à proximité immédiate du Mirador.
Mon cher Philippe, je vous sens l’âme complotiste. Ou peut être est ce plutôt un zest de mauvaise foi…
Le légiste précise même, que les ruisseaux derrière la montagne, donc au delà du Mirador, et au delà de la 508, ne donnent pas jusque la rivière ou les affaires ont été retrouvées:
1. https://nos.nl/artikel/2022721-hopelijk-draagt-conclusie-bij-aan-verwerking
2. https://nos.nl/artikel/2022683-familie-kris-en-lisanne-waarschijnlijk-verongelukt
Au lieu de vous arc bouter à des cartes douteuses, et des théories incohérentes, faites preuve d’ouverture face aux faits nouveaux que je vous propose. Vous savez, en faisant les bonnes recherches, finalement nous trouvons les bonnes réponses.
Mon cher Philippe, je vous sens l’âme complotiste. Ou peut être est ce un zest de mauvaise foi…
Le légiste précise même que les ruisseaux derrière la montagne, donc au delà du Mirador, et au delà de la 508, ne donnent pas jusque la rivière ou les affaires ont été retrouvées:
1. https://nos.nl/artikel/2022721-hopelijk-draagt-conclusie-bij-aan-verwerking
2. https://nos.nl/artikel/2022683-familie-kris-en-lisanne-waarschijnlijk-verongelukt
Au lieu de vous arc bouter à des cartes douteuses, faites preuve d’ouverture face aux faits nouveaux que je vous propose. Vous savez, en faisant les bonnes recherches, finalement nous trouvons les bonnes réponses.
Mon cher Philippe, je vous sens l’âme complotiste. Ou peut être est ce un zest de mauvaise foi…
Le légiste précise même que les ruisseaux derrière la montagne, donc au delà du Mirador, et au delà de la 508, ne donnent pas jusque la rivière ou les affaires ont été retrouvées: https://nos.nl/artikel/2022721-hopelijk-draagt-conclusie-bij-aan-verwerking
Au lieu de vous arc bouter à des cartes douteuses, faites preuve d’ouverture face aux faits nouveaux que je vous propose. Vous savez, en faisant les bonnes recherches, finalement nous trouvons les bonnes réponses.
Et voici en complément le second lien attestant de ces faits: https://nos.nl/artikel/2022683-familie-kris-en-lisanne-waarschijnlijk-verongelukt
Au passage, PhillipPe (vous m’excuserez) on ne passe pas une jungle au peigne fin. La progression est lente, difficile, voire impossible si les conditions météo ne sont pas favorables. L’équipe néerlandaise a même dû renoncer à une opération de recherche et retourner aux Pays Pas. On tâtonne, on s’adapte et on fait au mieux. Trouver deux personnes dans un environnement relativement hostile, ce n’est pas comme rechercher des poils de c*l sur un objet confiné en laboratoire.
D’abord, mon cher Charles, je vous ferai remarquer qu’il ne s’agit pas d’une « jungle » (comme au Brésil), mais d’une forêt de nuages parsemée de pâturages, plantations, cabanes et fermes.
L’équipe néerlandaise est arrivée plus tard, lors de la saison des pluies.
Mais oui, la zone du sentier El Pianista a été fouillée au peigne fin. Des chercheurs sont descendus dans les ravins et certains s’y sont même blessés.
Mais, de toute façon, les jeunes filles n’étaient pas de ce côté du Mirador puisque leurs restes ont été retrouvés au nord.
Non il ne l’a pas été mon cher Philippe. D’ailleurs, l’un des chiens a probablement repéré la présence des filles à quelques centaines de mètres de sa position. La maître chien en question, selon les Froon, regrette encore à ce jour de ne pas avoir suivit l’odorat de son animal. Mais là encore, les conditions de recherche en altitude et en milieu équatorial sont des plus éprouvantes
Pour le reste, je vous ai répondu à 01h24 précise.
Le problème est que la plupart des articles que vous lirez sont orientés voire confus. Il est facile en faisant des recherche au sujet de cette histoire, de tomber en premier lieu sur ces pages web de gens qui se prétendent objectifs, mais ne le sont en réalité que très partiellement. Essayez de démontrer leur biais et soyez certain qu’une fois acculés, ces administrateurs bloqueront vos messages.
Ce n’est pas le cas ici, je dois l’admettre.
Auteur
Je ne supprime que les insultes 😉
Une petite joute, rien de plus. D’ailleurs tu nous déranges un peu là, merci.
Parmi les explications abracadabrantesques, il y a la toute magique celle des violeurs techniciens en téléphonie mobile qui revient souvent afin de combler les incohérences logiques de la théorie du meurtre. Vous savez, ce type de violeur, qui avant d’être d’une extrême violence parce que fondamentalement impulsif et anti social, se prend soudainement d’une envie de faire des démonstrations techniques à ses futures victimes, prouvant ainsi sa grande connaissance du réseau local. Evidemment les téléphones sont rendues aux deux filles, parce qu’on ne sait jamais, elles pourraient en avoir besoin par la suite. Qu’à cela ne tienne, certains théoriciens s’adaptent vite, une fois le nez mis dans leurs élucubrations: il s’agissait plutôt en fait de violeurs « stratèges », rendant les appareils pour faire croire à un accident par la suite. Stratèges, mais altruistes tout de même, laissant la vie à l’une des deux, au cas ou les secours la retrouveraient.
On tient les futurs scénaristes de Naitflycs, c’est du sérieux.
Ceci, dit on a un niveau encore au dessus au sein de nos scénaristes, mais c’est là hors catégorie, la crème de la crème, l’élite. Ils nous ont concocté: le violeur planificateur stratégique avec déficience mentale. Alors celui là, il va plus loin, il veut faire croire à l’accident et il est motivé, il est abonné à Niaitflycs et il a une idée pour couvrir son crime. Donc de nuit il s’enfonce dans la jungle et rejoint la rivière Culebra ou l’un de ses affluents. Futé, il met grossièrement en scène un SOS avec miroir à proximité, puis attend en lieu et place. Et au moment ou les recherches sont menées de nuit par les forces spéciales de SenaFront, c’est à dire le 8 Avril. Notre mastermind décide de répondre aux signaux lumineux et se met à flasher frénétiquement le ciel pour signaler sa position avec l’appareil photo des deux filles.
Je ne sais plus quoi dire devant une telle prouesse scénaristique.
La zone indiquée se trouve après le Mirador. Dans la dernière partie de la descente.
L’équipe de spécialistes évacue dans son rapport la possibilité que les filles se soient perdues car hautement improbable selon eux. Pourtant un an après, une fille qui était accompagnée de deux amis se perdait sur El Pianista. A l’inverse des recherches en 2014, ce sont 200 personnes qui ont immédiatement parcouru le sentier avec chiens, drones, hélicoptères. Kris et Lisanne n’ont pas eu cette réactivité. Les recherches ont été dispersées avant de se concentrer sur El Pianista. Les erreurs d’horaires des témoignages ont laissé penser que les filles n’avaient pas pu atteindre le mirador, raison pour laquelle les recherches se sont concentrées sur la première partie du sentier (jusqu’au mirador). Si les horaires n’avaient pas été erronés, les équipes se seraient également rapidement concentrées au-delà du mirador.
L’idée de l’improbabilité que les filles se soient perdues provient probablement du fait qu’un chemin soit délimité tout du long. Et la probabilité qu’elles aient eu un accident, du fait que ce chemin frôle de près à un moment donné des falaises. Il se pourrait s’agissant d’un lit menant au rio Culebra qu’il s’agisse du Changuinola VIII où croise le chemin et le premier pont de singe, peu avant l’endroit où a été retrouvé le short de Kris. L’indication des falaises doit indiquer le long du torrent, le blocage par les cascades le fait que le torrent est une succession de cascades. Les photos du site Lostinthejungle de Frank Van de Goot montrent qu’il a tenté de suivre le Changuinola du premier au troisième pont de singe.
Pour ce qui est des recherches canines, les chiens ne se sont pas écartés du sentier afin de ne pas prendre trop de risques. Pour ce qui est du chien qui aurait repéré les filles, de mémoire il s’agit des recherches de fin mai 2014. C’est à la découverte du sac en juin que la personne regrette de ne pas avoir continué plus avant car son chien semblait sentir quelque chose, mais c’était le jour du départ de l’équipe. Il indiquait être non loin de la zone où a été découvert le sac. Pour ce qui est que son chien ait repéré les filles rien ne le prouve. Mais effectivement il aurait pu trouver le sac 15 une quinzaine de jours avant et les recherches auraient pu se poursuivre autour du site de la découverte du sac.
Pour ce qui est de la zone passée au peigne fin, voici une carte indiquant les recherches au 14 avril 2014 :
https://twitter.com/CaspervdKruit/status/455729469781983232/photo/1
La légende indique : « Cette carte montre où les recherches ont été effectuées. Presque toute la zone a été passée au peigne fin »
On voit surtout que toute la zone « en deçà » du mirador a été fouillée… Non celle au delà…
Voici un zoom sur la carte avec indication du mirador :
https://www.allmystery.de/static/upics/ae3135_15822662957_2d56930b9f_b.jpg
Pour se rendre compte comment les recherches ont pu passer à côté des filles, voici le même plan posté ci-dessus à la date du 14 avril sur lequel j’ai indiqué le lieu du premier pont de singe où mène le chemin après le mirador (cercle rouge), lieu qui selon mes recherches correspondrait au temps de marche qui se serait écoulé entre le passage du mirador et les appels téléphoniques des filles le 1er avril. Lieu où j’imagine qu’elles auraient effectivement pu glisser du haut d’une cascade. Et en cercle vert, le lieu du second pont de singe où a été retrouvé le short de Kris.
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=21/32/yjxb.jpg
On voit que 14 jours après, les lieux n’ont apparemment pas été fouillés contrairement à la concentration sur la première parti du sentier.
Je ne crois pas qu’elles ont atteint les ponts de singe car, dans ce cas, elles auraient laissé des traces sur le chemin. Et atteindre le premier pont de singe avant le premier appel aux secours est de l’ordre de l’exploit sportif.
De plus, le sentier devient plus confus dès le deuxième pâturages. Il y a aussi des fincas qu’elles auraient pu squatter.
De surcroît, je pense qu’elles étaient raisonnables et n’auraient pas été si loin.
Elles pensaient qu’il suffisait de descendre pour rentrer à Boquete. Après les quebradas, le sentier remonte, donc elles ne seraient pas allées dans cette direction.
Paradoxalement, cela les a amenées à s’engouffrer dans le réseau de ruisseaux en aval de quabrada 508 où, après quelque temps, elles ont glissé dans une chute d’eau en forme de toboggan, qui les a définitivement immobilisées. Et les a empêchées de répondre aux signaux des secours.
Pour ce qui est des infos sur l’équipe de recherche de janvier 2015, le mieux est de se référer au communiqué de presse de la famille en date du 4 mars 2015, qui évite les erreurs qui peuvent parcourir les différents articles (en raison des traductions, etc.). En voici, l’archive Web :
https://web.archive.org/web/20170727130335/http://www.answersforkris.com:80/en
Salut Jerry, tu as raison. Des cartes officielles auxquelles je n’avais pas accès sont bien plus claires et démontrent qu’il n’y a aucune rivière à proximité immédiate du versant nord du Mirador: https://www.lostinthejungle-thebook.com/images-cartographic-maps/
Lorsque Frank van de Goot mentionnait l’autre côté de la Montagne et ses rivières, il mentionnait donc le Sud et non le Nord. Ce qui fait sens selon ces cartes.
Mea Culpa. Toutefois çà ne change rien au reste de ma démonstration. Elles ont marché environ 3H30 avant le lieu de l’accident. Ce qui correspond à une randonnée certainement insouciante et bien trop longue pour un trajet inverse jusqu’à Boquete. Un retour à ce stade, s’étalant sur presque 6 heures de marche voire plus en raison de la fatigue accumulée. Et un retour se faisant en grande partie de nuit.
Pour le comprendre, il faut se pencher sur le fonctionnement cognitif habituel des deux filles ajouté aux effets de l’altitude et de la forêt équatoriale. Elles avaient un profil cérébral assez marqué selon leurs études respectives. Donc plus susceptibles de se détacher de la réalité tangible qu’une personne plutôt sensorielle. Si vous marchez en pensant à autre chose, le temps file plus vite. De plus j’ai noté qu’elles sortaient d’une petite déception du côté de leur aspiration à enseigner à Boquete. Une aventure, elle inoubliable, est la meilleur des consolations.
Qu’est-ce qui vous fait penser, mon cher Charles, qu’il s’agit d’une « carte officielle ». Votre lien conduit vers le site d’une couple d’écrivain qui ne s’est jamais fait remarquer pour ses talents littéraires ou ses compétences journalistiques, ni même pour le nombre de livres vendus. Ils ne se sont jamais rendus sur les lieux de l’affaire, contrairement à Romain.
Vous savez, Charles, tout le monde est capable d’écrire un livre, même Rika Zaraï ou Linda de Suza. Vous semblez très respectueux de la poudre aux yeux et du bling-bling.
Pour en revenir à la carte, c’est la même que celle que je vous ai conseillée, mais que vous avez traitée de « complotiste », https://map.kremersfroon.site/ étant plus détaillée.
Mon cher Philippe, la carte satellitaire de Lost In The Jungle est juste plus lisible et rigoureuse. La carte que vous fournissez indique des rivières où il n’y a que zones déforestées, parce que les tracés ne se superposent pas correctement… Désolé mais je m’orienterais pas dans une forêt avec une carte aussi approximative et vous non plus.
Si cette carte n’est évidemment pas complotiste, vous en revanche l’étiez. Et comme vous devenez mauvaise langue, je vous ferai remarquer que le légiste Frank van de Goot (ainsi que deux journalistes spécialisés) a donné son avis favorable au livre que vous semblez mépriser sans même l’avoir lu. Et c’est précisément son avis qui a immédiatement éveillé mon attention, parce que voyez vous, lui, contrairement à vous, n’invente pas des « toboggan » dans la nature, il se rend sur place et il constate.
Son approbation, officialise donc de facto la carte de Lost In The Jungle. Contrairement à la vôtre, Philippe.
Charles, vous êtes agressif et insultant en me traitant de « complotiste » et prétendant que j’aurais « mauvaise langue ». Vous semblez avoir besoin de vous défouler sur quelqu’un. Vous profitez de votre anonymat pour vous comporter comme vous ne l’oseriez pas devant moi.
Quant à la carte, il s’agit bien de la même, celle fournie par Apple, si je ne me trompes pas.
Ceci sera ma dernière réponse au monsieur (vous constatez comme je reste poli) qui a découvert que l’eau monte.
Mais pas du tout mon cher Philippe, les complots existent, cela n’a rien d’infamant. Revoyez la définition du Robert. Et dans le cas présent, supposer l’idée d’un meurtre relève d’un scénario complotiste étant donné l’ensemble des informations dont nous disposons. Et oui je pense que les gens sont naturellement attirés par ce type de scénario.
Et si vous voyez de l’agressivité dans mes messages pourtant plus que courtois même si critiques, alors que vous avez vous même usé de sarcasme, c’est que vous êtes d’une sensibilité qui ne vous autorise pas à vous dépeindre avec une quelconque supériorité de caractère. Le toboggan, puis moi face à vous, çà fait beaucoup d’hypothèses Philippe.
Bien à vous.
Frank van de Goot a lui-même constaté la présence de chutes d’eau en forme de toboggan dans ce réseau entre 508 et le premier pont de singe et a lui-même soupçonné ce genre de glissade qui les aurait immobilisées.
Tandis que l’hypothèse de vos écrivains autoproclamés qui prétendent qu’elles auraient dormi plusieurs nuits dans la cabane en ruine près des ponts ne repose sur rien, puisqu’aucune trace n’a été trouvée. Et pourtant Charles, sachez que non seulement l’eau descend, mais aussi que les filles font caca.
Déjà de retour? Je pensais que nous en avions terminé. Vous me paraissez bien cyclothymique mon cher Philippe. Alors voilà que vous passez de l’assassinat au toboggan en un rien de temps, que nous préparez vous pour la suite… Un enlèvement peut être? Après tout nous n’avons pas retrouvé leur « caca » pour reprendre vos mots.
Si le légiste n’a pas envisagé d’autres pistes comme concluantes, c’est que çà ne correspond pas, voilà tout. Et si le lieu au delà delà du pont singe lui a été retenu, c’est qu’il correspond tant en terme de temps-distance qu’en terme d’environnement. Et si le légiste conclue que le livre est viable, au moins sur les données détaillées et la conclusion, c’est qu’il l’est. A ce stade, votre obsession pour l’eau et la gravité, je m’en tamponne un peu. Les rivières dans cette région pourraient faire mentir Newton en remontant les montagnes, que çà ne changerait rien à la conclusion des experts dans cette affaire.
Donc Philippe, peut être est t’il temps de cesser de danser d’un pied sur l’autre, et par la même de nourrir le torrent de théories fumeuses qui se déversent chaque jour sur le net.
Je ne comprends pas comment on laisse ce Charles vomir son torrent d’agressivité et d’absurdités ridicules. Elles font rire un temps, mais son acharnement haineux finit par devenir lassant.
Voici une photographie de chute d’eau en forme de toboggan : https://www.alamyimages.fr/photo-image-cascade-de-la-foret-de-nuages-bosque-protector-palo-seco-au-panama-72727821.html
Comparaison n’est pas raison Philippe. Et assumez votre style avant de dénoncer celui des autres, vous manquez de panache. C’est vrai que je ne respecte pas les règles du « jeu des possibilités » qui émoustille tant les esprits mais qui détruit les parents. Et c’est précisément ce que ces deux écrivains ont rapporté de leur rencontre avec les intéressés. Cette excursion aura peut être le mérite de mettre un terme définitif aux rumeurs.
Ceci dit, j’ai dit ce que j’avais à dire. On ne lutte pas contre les montagnes.
@Philippe C. : Concernant l’idée qu’atteindre le premier pont de singe avant le premier appel au secours serait de l’ordre de l’exploit sportif, j’en parle dans les commentaires sur l’article de Romain concernant le short de Kris. Effectivement c’est quelque chose qui revient souvent sur les forums, certains indiquant même qu’il faudrait plusieurs jours. Pour résumer mes remarques, les filles ont parcouru la première partie du sentier jusqu’au mirador (près de 3 km à vol d’oiseau) en 1h52. La distance de la première Quebrada au premier pont de singe est autour de 4,26Km (à vol d’oiseau toujours). Si elles maintenaient la même vitesse dans les mêmes conditions il leur faudrait 2h41mn pour atteindre le pont de singe. Soit la photo de la Quebrada datant de 13h54, elles arriveraient sur le pont de singe à 16h35. 4 mn avant le premier appel. L’idée n’est pas d’être précis à ce niveau là mais de juger de la probabilité qu’elles aient pu atteindre ce pont de singe le jour même, voire même avant les appels au secours. On peut bien évidemment opposer que le chemin après le mirador soit plus difficile que la première partie, qu’il soit plus zigzaguant, moins droit.
N’ayant pas de certitudes à ce niveau là je suis parti d’un journaliste du Daily Beast qui est parti faire le trajet d’El Pianista en avril 2017 et qui a pris des photos pour illustrer ses articles. En analysant les exif de ses photos j’ai pu récupérer ses horaires de prise de vue. Entre sa photo du Mirador et celle de la cabane (celle indiquant « Parque internacional la Amistad… ») qui se situe après le premier pont de singe s’est écoulé 4h29. Si on calquait ce temps sur le passage des filles, cela donnerait une présence possible vers 17h35 (à la cabane). Ce qui indique donc que la possibilité d’atteindre ce pont de singe n’est pas si improbable. Bien sûr dans cette analyse des exif, je n’ai pas les temps de pause du photographe. Combien de temps s’est-il arrêté en haut du Mirador ? Combien de temps s’est-il écoulé entre la photo prise et la poursuite du chemin ? Sa vitesse de marche avec son matériel, ses arrêts sur le chemin ? Sa photo de la cabane est-elle la première qu’il prend à son arrivée ? La photo ayant été prise à 13h, a-t-il déjeuner sur place et a-t-il pris cette photo de la cabane avant de repartir ? En tout cas cela nous donne déjà une estimation « maximale » de la durée d’atteinte de ce premier pont de singe (qui se situe à 500m avant la cabane). Soit 4h29 entre le mirador et le pont de singe.
Donc la notion « d’exploit » est difficile à estimer. Peut-être le chemin peut-il se faire en 3h30 entre mirador et pont de singe. Seul Romain pourra nous indiquer cela. On sait déjà que les conditions météorologiques étaient optimum, que les filles étaient sportives, qu’elles ont déjà atteint le Mirador en un temps très rapide selon Romain qui a fait le trajet, que le chemin après le mirador est en majorité descendant, si on rajoute qu’elles pensent être sur un chemin retour on peut aussi imaginer qu’elles pressent le pas. En tout cas, pour ma part, je ne pense pas qu’il s’agirait d’un exploit quand je réunis les deux démonstrations précédentes. Et le fait que la zone du pont soit une zone remarquable, si celle-ci correspondait aux appels au secours qui sont également des faits remarquables sur le chemin des filles, il ne me semblerait pas absurde de les lier entre eux.
Pour ce qui est que les filles auraient laissé des traces : le temps était ensoleillé limitant les traces de pas. Feliciano se rend au delà du Mirador dans les jours qui suivent et indique n’avoir vu aucun piétinement. Pour ce qui est du reste évoqué, j’imagine qu’en cas de « besoins » les filles s’écarteraient tout de même du chemin en cas de nécessité. Pour le reste, le peu de recherches au delà du mirador, la pluie aura limité les possibilités.
Pour ce qui est des cabanes le long du chemin où elles auraient pu s’abriter, cela dépend de leur capacité à se mouvoir. Pour ma part, je trouve aussi étonnant que les journalistes indiquent que les filles auraient dormi dans la cabane « sans preuve » mais n’ayant pas lu le livre, juste les commentaires sur ce fait, je ne peux juger. Pour autant, selon moi, si les filles avaient atteint cette zone du pont de singe, elles n’auraient pas atteint cette cabane. Si elles l’avaient atteinte, elles auraient alors pu faire demi-tour le lendemain.
Pour ce qui est que les filles auraient été raisonnables et n’auraient pas été plus loin : Tout dépend, si vous pensez être sur le chemin retour vous persistez. Les filles sont parties du début du sentier à 1250m d’altitude pour atteindre le Mirador à 1850m. Passé le mirador, elles ne cessent de descendre en altitude. Pour exemple, le premier pont de singe se trouve vers 1050m. Le cerveau est ainsi fait qu’il a souvent tendance à aller vers la confirmation de ce que l’on pense plutôt que de se contredire. Il est ainsi possible que les filles aient pris conscience qu’elles avaient dépassé le temps nécessaire pour revenir au début du sentier et donc émis l’hypothèse qu’elles n’aient pas pris le bon chemin. Pour autant, passé 5h de marche, vous êtes dans une descente d’où vous voyez le haut du sommet derrière vous, vous avez conscience que vous pouvez soit repartir en arrière et gravir la montagne en cette fin de journée pour « essayer » de retrouver le chemin, ou alors vous pouvez vous dire que vu que vous descendez, que cela fait déjà 5h vous allez bien finir par tomber au bout d’un moment sur la ville. Le cerveau est ainsi fait, que face à l’effort qu’il faudrait dépenser, il va préférer envoyer le signal « ce serait dommage de repartir en arrière et de refaire tout le chemin inverse alors que l’on est peut-être à 15mn de la ville. »
@Charles : Pour ce qui est qu’elles ont marché 3h30 avant « l’accident ». Malgré tout ce que je viens de dire, rien n’indique qu’elles aient forcément marché 3h30. On peut aussi imaginer qu’il leur soit arrivé quelque chose près de la Quebrada de la photo 508 par exemple. Ce qui pourrait expliquer l’absence de photo de la suite du chemin. Bien que las appels d’urgence sembleraient alors tardifs. On peut effectivement imaginer que l’une des filles portant le sac à dos glisse et qu’il faille tout ce temps pour que la deuxième la rejoigne, récupère les portables dans le sac à dos et lance les appels. Romain indiquait qu’il avait vu des pentes entre le mirador et la quebrada (cf. commentaires sur le post concernant le short de Kris). Celles-ci ne lui ont pas semblé ni dangereuses, ni impossibles à remonter. Cependant il semblerait que ce soit l’une des hypothèses privilégiées par Romain. Les filles auraient ainsi voulu remonter au Mirador et auraient pu glisser en voulant faire une photo du haut de ces pentes. Romain envisage de descendre ces pentes en rappel pour vérifier.
Pour ce qui est de la carte de Lostinthejungle, les journalistes ont eu apparemment accès à l’ensemble du dossier, bien qu’il ne s’agisse pas d’une carte « officielle », les coordonnées quant à elles le sont à priori. La carte a été mise en ligne alors que nous récupérions de notre côté les coordonnées des éléments, qui correspondent. Pour autant, rien n’empêche qu’il puisse y avoir tout de même des erreurs dans celle-ci, notamment concernant les éléments trouvés par les habitants. Ces coordonnées peuvent présenter des approximations ne sachant comment elles ont été déterminées.
Jerry,
ton calcul correspond étonnamment n’est ce pas… De plus d’instinct, en tant que randonneur à mes heures, il est parfaitement clair que la seconde distance en descente peut être parcourue dans le temps imparti. En ce qui concerne la chute, ce n’est pas tant ce qu’il faut remonter que ce qui a été descendu. Les blessures d’une hauteur de 30 à 40 mètres sont multiples et particulièrement invalidantes. Là encore, l’avis concordant d’indigènes et de guides indépendants, est plus qu’important. Puisque eux ont considéré une seul endroit. Un endroit si éloigné qu’il n’a été envisagé que tardivement.
J’aime réduire le champs des possibles. Alors je vais te préciser mon intuition: le mécanisme de pensée que tu décris, à savoir l’envie de contourner plutôt que de remonter pour tenter de rejoindre le lieu de départ, est parfaitement valide en tant que tel. Mais si on y ajoute d’autres paramètres, comme les photos et vidéos des différents lieux, je miserais plutôt sur le magnétisme de la jungle du Panama. Cet endroit est juste absolument magnifique et envoutant. Véritablement d’une beauté inouïe. De celle qui a transcendé les conquistador. De plus, au stade du premier pont singe, le chemin ne semble par rejoindre la civilisation, mais au contraire s’en éloigné, de par la végétation de plus en plus luxuriante et le relief marqué. Pour avoir pratiqué la randonnée dans des coins isolés, je sais à quel point il faut savoir se raisonner pour entamer le retour. Une entrée dans le monde sauvage, c’est un retour à l’inconscient collectif que ces jeunes néerlandaises n’avaient encore jamais expérimenté dans ces conditions.
Et soyons honnêtes, si l’actuelle équipe de recherche amateur veut s’y rendre, c’est également pour cette même attraction. Un peu comme un marin qui ne peut se passer de la mer. A la fois belle est dangereuse, elle fascine. Je continuerai à penser que les filles ont perdu la vie pour leur amour de ce qu’elles ont découvert sur place.
Bonjour, Je vois que les discussions sont toujours passionnées et animées sur cette affaire.
Je n’ai pas changé d’avis depuis tout ce temps et je pense qu’elle se sont perdus et/ou qu’elles se sont blessées.
Pour autant, même si l’hypothèse qu’elles aient continué après le Pianista en pensant rejoindre Bokete par un autre chemin est une possibilité à laquelle je crois, cette explication me pose quand même un problème. Je l’avais déjà évoqué il y a longtemps , comment alors qu’elles viennent de faire des selfies ensemble et séparément en ayant en arrière plan le SUD (vallée de bokete) et le NORD (la forêt) et qu’elles savent que ce mirador est la ligne de délimitation entre l’Amérique du SUD et l’Amérique du NORD, comment ont elles pu imaginer qu’en allant vers le NORD, elles iraient vers le SUD ? A moins que le sentier qui descend après le mirador donne le sentiment de virer ou de tourner tellement qu’on peut avoir ce sentiment ?
Bref, en relisant le dernier post de Jerry, j’ai noté qu’elles avaient monté le Pianista jusqu’au Mirador assez rapidement visiblement. Donc plutôt que de continuer en pensant rentrer par un autre chemin, en imaginant qu’ elles se soient dit elles aussi que ça allait bien plus vite que ce qu’elles avaient imaginé, je suis de plus en plus convaincu qu’elles se sont dit qu’elles avaient encore du temps pour pousser plus loin. Peut être en sous estimant le temps de retour. Mais pas sur, elles ont pu rentrer à temps et faire une chute en rentrant, sur la descente du Pianista.
Ce qui est sur c’est qu’elles se sont perdues ou blessées (chute) soit après le Mirador (pas de réseau) en allant vers le Nord ce qui semble logique étant donné les endroits ou ont retrouvées des traces (sac, ossements) . Soit sur le chemin du retour mais après le mirador, sur le Pianista, en redescendant et en chutant dans un endroit sans réseau. Cette dernière hypothèse est possible et expliquerait qu’elles aient cessé de prendre des photos entre le dernière photo et les tentatives d’appel, puisque étant sur le chemin retour, elles sont déjà passé par la et qu’elles sont pressé de rentrer. Peut être un peu trop …….. Mais j’avoue que je maitrise par bien les cartes et le positionnement des rivières et chutes, pour être sur qu’il soit possible que le sac, les ossement etc aient pu être retrouvé si loin au Nord, alors qu’elles auraient chuté sur la descente du Pianista.
Il n’y a plus qu’à attendre l’expédition de Romain.
Je viens de penser à une chose qui me semble importante. Si après la dernière photo, elles sont revenu jusqu’au Mirador puis redescendu une partie du Pianista avant de chuter, pourquoi leur téléphone n’ont pas borné au Pianista au retour ? Est-il possible qu’elles aient éteint leur portable après être arrivé au Pianista à l’aller, et qu’elles ne les aient jamais rallumé au retour, en tout cas pas avant de faire des appels d’urgence, après une chute ? Pourquoi les auraient elles éteint avant , un téléphone sans réseau et en veille ne dépense quasiment pas de batterie.
Mais j’avoue que dans ce cas le fait de ne faire que deux tentatives peut sembler étonnant. Si elles sont perdues, ne faire que deux tentatives , oui. On rationne , on est lucide. Mais si on vient de faire une chute, on est fébrile, choqué, on peut imaginer que au départ, elles auraient plus insisté.
« De celles qui ont ». Trop gros pour ne pas être corrigé.
Ou bien elles ont éteint leur téléphone car elles savaient qu’après le Mirador, il n’y avait pas réseau. Peut être l’ont elles lues en regardant sur internet. Mais il est curieux qu’elles n’aient pas eu envie de faire photos avec leur téléphone ou au moins un des deux. D’où mon étonnement de ne voir aucune photo de Lisanne après le Mirador. Il me semble que les batteries pouvaient encore marcher encore pas mal de temps et à ce moment la , et il n’y avait aucunes raison à priori de les éteindre pour rationner.
Et donc si elles le savaient, et si elles ont chuté sur le chemin du retour, elles rallument leur portable car elles pensent que de ce côté elles peuvent avoir du réseau mais …..non , elle sont dans un trou ou le réseau ne passe pas, bien qu’étant du « côté Bokete ». Mais elles tentent quand même les appels d’urgence en pensant que pour ces appels la ça peut passer. Ça pourrait aussi expliquer que Lisanne à eu à un moment dans les jours qui suivent un peu de réseau pendant un cours moment. Peut être était elle parvenu a grimper un peu en dehors de l’endroit ou elles étaient tombées.
Intuitivement, et pour finir :
.Je ne suis pas sur qu’elles aient éteint leur portable sauf à ce qu’elles aient considéré qu’il n’y avait plus beaucoup de batteries.
. Les appareils devaient être dans le sac à dos de Lisanne puisque sur les photos, Kriss semble ne rien avoir sur elle, ni sac ou autre. Ont elles décidé de les fermer au moment de les mettre dans le sac après le mirador et les selfies ?
Mais pourquoi diable ne pas les avoir utiliser ou l’un deux pour faire des photos après le Mirador (je crois me souvenir qu’il n’y a pas de photos sur les portables après le Mirador, corrigez moi si j’ai faux).
. Si elles ont constaté après le Mirador qu’il n’y avait plus de réseau, alors elles les auraient rallumé en repassant au Mirador comme tous les jeunes aujourd’hui qui veulent rester connecter tout le temps. Ne serait-ce que pour voir si dans les deux ou trois heures écoulées, elles n’auraient pas reçu des messages.
Si aucun des téléphone n’a borné au Mirador sur le retour , j’ai tendance à penser qu’elles n’y sont jamais revenu et que c’est bien vers le Nord qu’elles sont allé et qu’elles ont eu un soucis. Perdues, accidentées….etc
En lisant une majorité de commentaires, je me rend compte qu’un grand nombre gens ne sont pas des randonneurs, ni de près, ni de loin. Parce que leurs « questionnements » sont ceux de citadins occidentaux vivant derrière leurs ordinateurs plutôt que de personnes ayant le contact avec le terrain. C’est assez agaçant pour tout dire.
@Charles.L : Effectivement mon calcul correspond étonnamment. Raison pour laquelle je pense pour ma part que l’événement est arrivé sur cette zone du pont N°1. On a tendance à imaginer rapidement que les filles aient pu se perdre de par l’image que l’on a de la jungle. Pour autant, le plus logique avant d’envisager l’égarement serait d’envisager que les filles aient tout simplement pu suivre le chemin jusqu’à ce qu’elles rencontrent un problème. Tous semblent s’accorder à dire que l’on ne peut se perdre sur le chemin, celui-ci est délimité et quand on voit certaines vidéos comme celles de Romain effectivement il semble parfois difficile d’imaginer de s’écarter du chemin lorsque vous avancez dans des chemins ne permettant le passage que d’une personne et que si vous écartez les bras vous touchez les deux côtés d’une crevasse (cf. photo 506). Et en dehors de ces crevasses, le soleil est au rendez-vous, le chemin est sec ce qui le rend plus visible. L’égarement n’est pas impossible pour autant, preuve en est qu’une fille s’est perdue peu de temps après sur El Pianista.
Mon calcul était plus précis sur l’autre post où je déduisais que les filles avançaient à une vitesse de 26m/mn. Le fait que la première distance soit importante (3Km) permet selon moi d’approcher une estimation probable pour calculer la suivante. J’ai tendance effectivement à me fier plus à ma première démonstration.
Pour la seconde démonstration, avec les photos du journaliste du Daily Beast où je disais ce matin qu’il s’était écoulé 4h29 entre sa photo du mirador et celle de la cabane, j’ai trouvé cette après-midi une photo prise par ce dernier au niveau du premier pont de singe 13mn avant la prise de photo de la cabane. On peut donc estimer que la durée pour parcourir la distance Mirador – 1er pont de singe est maximum de 4h16. Si on calquait donc cette durée plus précise sur les horaires des filles, cela voudrait dire qu’elles auraient pu atteindre le 1er pont de singe à 17h22 maximum.
J’ai par ailleurs retrouvé une vidéo tendant à montrer que la distance mirador – 1er pont de singe est inférieure à 4h :
https://www.youtube.com/watch?v=pu-YgDviqfE
Mais tout comme pour le journaliste du Daily Beast je n’ai pas la durée des pauses pour être plus précis…
Pour ce qui est de la désignation de l’endroit par l’un des guides, ne pas oublier qu’à l’époque les photos de nuit étaient considérées comme obscures à part 2 ou 3. Elles n’auraient été éclaircies qu’une fois circulant sur le net. Il est probable que la photo montrée au guide soit la 508 et que l’endroit soit désigné par association. Rappelons que dans le documentaire Lost in the Wild (si je ne me trompe pas de titre) la photo 508 est montrée également à 2 habitants de Alto Romero, ceux qui ont découvert le sac. Les 2 pensent avoir identifier l’endroit également, et si je ne me trompe pas les 2 indiquent que l’endroit se situe avant le mirador. Ce que l’on sait faux.
Depuis de nombreux assemblages ont été réalisés de toutes les photos de nuit qui permettent de se faire une idée plus précise. Mais à l’époque déterminer le lieu des photos de nuit à partir des 2 photos est difficilement pensable (L’une d’un bout de rocher qui peut ressembler à de nombreux autres et l’autre en contre plongée qui présente une vue non identifiable à moins de connaître précisément le rocher avec cette forme creusée).
Par ailleurs, l’assemblage des photos de nuit ne semble pas indiquer un lieu bloquant. On peut distinguer la rive sur le côté opposé qui ne semble pas être particulièrement élevée.
Pour ce qui est de l’émerveillement face au lieu, je pense que c’est ce qui fut le cas durant les 3 premières heures de randonnée, celles durant lesquelles les photos ont été prises. Pour autant, passé 4-5h le corps s’exprime. D’ailleurs sur la vidéo ci-dessus le journaliste l’indique. Au bout de 5h de marche, l’épuisement est inévitable. Ils sont obligés de faire une pause. A noter cependant, que dans cette vidéo le trajet est réalisé dans des conditions pas optimum, la pluie s’invite ce qui rallonge le pas (et par la même occasion renforce l’idée que la distance peut se faire en moins de 4h).
@Truci : L’hypothèse qu’elles aient poursuivi le chemin en pensant que la randonnée se poursuivait jusqu’à Boquete est aussi celle du guide dans la vidéo ci-dessus. Juste une erreur sur la vidéo, à l’époque ils pensent encore que les filles ont monté le sentier à 16h et donc imaginent qu’elles avancent dans l’obscurité.
Comment les filles peuvent-elles poursuivre sur le sentier en imaginant que celui-ci rejoindra Boquete ? On ne peut qu’émettre des hypothèses. Déjà le fait qu’il y ait un chemin qui se poursuive. Le fait que celui-ci semble tourner sur la gauche. Qu’elles passent dans des crevasses étroites qui les désoriente en leur coupant la visibilité du paysage. Que ces crevasses ressemblent à celles qu’elles ont déjà rencontré en montant jusqu’au Mirador (cf. photos 493 vs 506 sur l’article de Romain sur la chronologie des photos), d’ailleurs cette ressemblance a laissé penser sur les forums que les photos 493 et 506 étaient du même endroit, Romain le pensait également un temps puisqu’il voulait vérifier la présence de ce décor 493 avant le mirador. De mémoire, j’avais trouvé des photos de touristes ayant pris cet endroit et sur lesquelles apparaissaient les coordonnées. Une autre personne dans un commentaire avait émis l’hypothèse qu’elles se soient mélangées avec le Sendero Los Quetzales qui présente une boucle jusqu’au volcan Baru. Romain a mis une carte de celui-ci dans son deuxième article. Si les filles ont cherché sur Internet les randonnées qu’elles pouvaient faire, elles ont pu se mélanger entre les différentes randonnées qu’elles ont pu voir, surtout si elles n’ont pu imprimer celles-ci. On voit sur la carte qu’a mis Romain qu’un Mirador est également mentionné. Les filles n’ayant à priori pas imprimé de cartes, le sendero El Pianista n’étant pas visible sur celles qu’elles ont avec elles (mais peut-être qu’un encadré Sendero Los Quetzales apparaît sur leur carte) elles auraient ainsi pu poursuivre en imaginant arriver par exemple jusqu’au volcan Baru.
Pour ce qui est d’une chute sur le retour d’El Pianista c’est fort peu probable, en raison du fait que de ce côté là l’eau ne se jette pas de l’autre côté dans le culebre et donc leurs vêtements, sac, etc. n’auraient pas été retrouvés sur le culebre mais seraient descendus près du restaurant à l’entrée du sentier. D’autre part, car la zone a été parcourue pendant une dizaine de jours, notamment avec chiens. Dans un précédent commentaire je montrais que la zone après le mirador n’avait pas été considérée (en raison du fait qu’à l’époque les autorités pensaient qu’elles étaient montées vers 16h). Il y a aussi une logique à cela, éviter l’éparpillement et s’assurer d’avancer progressivement dans les recherches. Si les recherches ne sont pas (ou plutôt peu) passées derrière le mirador (rappelons qu’une équipe s’y trouve la nuit du 8 avril) c’est pour fouiller minutieusement la première partie. Tout le monde était concentré dessus, équipes, guides, habitants, chiens…
Puis je savoir où le sac à été retrouvé et à combien de temps du pont de singe ? Car si un truc était arrivé au pont de singe , le sac aurait été à côté et surtout à côté des os .
C’est bizarre que les indigène ne signale pas avoir trouvé un sac avec des objets d’étrangers type passeport avant la rançon. Le sac à été déposé la ou il etait au moment de la rançon . Surtout qu’il aurait dû être sur leur dos si chute donc si le sac avait ete retrouvé rapidement, le corps des filles aussi aurait dû y être à côté ! Sauf si le ravisseur la jeté avant de les prendre (les filles) mais du coup c’est pas logique que les téléphones soit dans ce sac et que des appels soit passer en même temps . En une semaine d’appel, les affaires auraient été abîmées si le sac avait ete abandonner . Et comment les téléphones auraient pu etre remis dans le sac ???? C’est donc qu’elles auraient dû chuter au pont de singe avec le sac sur elles, hors je crois le sac et des os ont été trouvé loin des ponts de singe , suis je correct ? Et si sac sur elle, il aurait dû être sur ou sous les os donc à la découverte soit disant dû sac, les os auraient dû être avec !! On traverse pas un pont de singe avec un sac à la main …. mais sur le dos!!!
Donc c’est louche !!!!
Voici la photo postée par Romain d’un panneau présentant la randonnée du sendero Los Quetzales :
https://camilleg.fr/wp-content/uploads/2019/12/23_quetzal.jpg
Peut-être que les filles ont pensé qu’El Pianista faisait partie de la randonnée Los Quetzales
Je disais dans mon commentaire de cette nuit qu’il était possible que les filles possèdent un encadré Los Quetzales sur leur carte. Voici un exemple d’une carte similaire à celle des filles :
https://www.zupimages.net/up/20/39/dmba.jpg
On voit que le sendero Los Quetzales est mis en détail dans un encadré en bas à gauche alors que le sendero du Pianista est caché par une carte du Panama. Il ne s’agit pas exactement de la « même » carte que possèdent les filles mais d’une autre version de la même carte. La carte du Panama y cache toujours El Pianista. Une différence importante, les légendes sur la carte des filles ne sont plus en dessous mais recouvrent le détail du Sendero Los Quetzales. Pour autant s’agissant d’une autre version de la même carte, il n’est pas inenvisageable que ce détail puisse apparaître au verso.
Sur la photo ci-dessus on pourrait émettre l’hypothèse qu’il soit possible que des personnes puissent imaginer que ce « détail » corresponde à l’emplacement que cache la carte du Panama.
On peut aussi imaginer que les filles n’aient pas la notion des distances sur cette carte et puissent imaginer que le chemin derrière le mirador puisse mener aux cascades san Ramon.
@Jerry
Oui j’en reviens donc au scénario de l’impréparation et de la randonnée improvisée au dernier moment pour occuper le temps puisque pas de travail comme prévu.
De tout façon, il n’y a pas 36 solutions pour qu’elles soient allé vers le Nord en continuant après le Mirador. Soit elles y sont contraintes, soit elles pensent qu’elles ont du temps et perdent de vue qu’il y a le temps du retour, soient elles sont persuadées qu’en redescendant par l’autre côté, elles peuvent rejoindre Bokete.
Effectivement, toujours du fait de la rapidité avec laquelle elles se sont décidé, elles ont pu consulter plusieurs excursions assez rapidement sur le net, et mélanger les spécificités de chacune de ces randonnées.
L’état émotionnel encore une fois compte pour beaucoup dans ce qui leur est arrive : Elles sont bénévoles, elles ont payé et économisé pour venir au Panama, Elles sont jeunes et pleines d’idéalisme et patatra, elles se font jeter de façon très désagréable et se retrouve le bec dans l’eau. Sentiment d’avoir été rejeté. Déstabilisées mais décidées à ne pas passer leurs journées à tourner en rond dans bokete, vite, on cherche sur le net les activités , les randonnées qu’on peut enchainer pendant 1 semaine. Le Mirador c’est facile, pas besoin de guide. On commence par celle la demain. Et comme il fait beau, encore assez sec puisque c’est entre la saison sèche et la saison des pluies, le chemin après le mirador est très attirant. Plus facile et plus rapide à pratiquer par temps sec. Et la montée à été assez rapide.
Oui, comme je l’avais dit dans un commentaire il y a longtemps, je suis persuadé que c’est en arrivant sur la zône de pâturage après le pianista, pas très loin après la dernière photo, qu’elles ont été conforté sur le fait qu’elles n’étaient plus très loin de Bokete, alors qu’elles ne cessaient de s’en éloigner.
Cela dit ça commence à être long et toujours pas de Bokete, du reste on a plus trop envie de faire des photos. On marche assez rapidement pour garder le rythme car mine de rien, le temsp passe et sous les tropiques, le soleil tombe assez vite et la luminosité se réduit. Et elles s’enfoncent de plus en plus vers le Nord.
Pas d’équipements, très peu d’eau et de nourriture, la fatigue après plusieurs heures de marche, le doute qui s’installe, pas de réseau. On tente quand même les numéros d’urgence ne serait -ce que pour prévenir qu’on est allé au Pianista et qu’on ne semble pas revenir à Bokete alors qu’on a bien suivi le sentier…….Et le piège se referme.
A Bokete, on constate leut absence mais il faut 4 jours pour que les secours s’organisent et se mettent à chercher. Et sur plusieurs endroits et plusieurs chemins de randonnées (recherches éparpillées) puisqu’on ne sait pas ou elles sont allé. Les premiers jours, elles sont seules, épuisées avec cette angoisse de n’avoir dit à personne ou elles allaient. Et puis une chute, depuis un pont de singe , qui les immobilise. Et personne ne passe car finalement, il y très peu de passage. Les locaux s’engagent au début des sentiers au Nord comme au Sud, mais très peu traversent tous les jours pour faire 7 heures de marche et rejoindre l’autre côté.
Au bout de 4/5 jours, elles perçoivent l’agitation des secours (hélicoptère) mais elles sont déjà cramées. Pas d’équipement, impossible de faire du feu.
Probablement l’une d’elle (Kriss) est sérieusement blessé et immobilisé. Lisanne peut être un peu plus vaillante ne peut pas laisser Kriss dans cet état. Elle ne la laissera que lorsque Kriss rend son dernier souffle. Et Lisanne finira par perdre la vie un peu plus loin en continuant dans un état semi comateux à marcher vers l’endroit ou les hélicoptères semblent se diriger.
Frank Van de Goot prenait lui même pour exemple la « Marche de quatre jours de Nimègue » pour expliquer un processus de perdition fréquent durant cette épreuve. Celui qui consiste à mal évalué le temps et la distance: https://www.gelderlander.nl/buitenland/reddingsteam-kwam-dichtbij-vermiste-kris-en-lisanne~a74ab67b/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
Quoi qu’il en soit, les deux hypothèses sont synthétisables. Une tentative de rejoindre Boquete et une nature pour le moins engageante par cette saison, pour ne pas dire envoutante. J’accorde du crédit à l’idée de rejoindre Boquete, parce que cette théorie explique l’absence de photos après une heure de marche au delà du Mirador. Pour préciser mon sentiment, dans ce contexte, je peux assez facilement imaginer un début d’appréhension, une anxiété refoulée en ce qui concerne la bonne direction du chemin. Et dans ces conditions, il est peu probable qu’elles aient eu l’esprit à prendre des photos, passé un certain temps à marcher vers l’inconnu. J’imagine que la décisionnaire a incité son amie à continuer jusqu’à ce que la descente se stabilise. Et dans ce cas, plus on avance, moins l’idée d’une marche arrière devient envisageable. Ce en raison de l’ego, de l’énergie dépensée ou de la conscience tardive d’un soleil couchant. D’une certaine manière elles se sont bel et bien perdues. Et elles ont du prendre conscience de leur situation devant le premier pont de singe et son environnement sauvage. L’ambiance devait être alors toute autre qu’au début de l’excursion. Les deux premiers appels en zone blanche correspondent très probablement à cette prise de conscience.
Je miserais sur une chute en début de soirée afin d’échapper à une nuit dehors. Pressées par le temps, elles se sont accrochées à l’idée de trouver de la civilisation au delà du pont de singe, et ont traversé la rivière presque desséchée en cette saison. J’imagine sans mal qu’elles ont rapidement été rattrapées par l’obscurité alors qu’elles longeaient les hauteurs de la rivière Culebra-Changuinola . L’une se tenant à l’autre dans la pénombre de la jungle, la chute s’est faite en un seul temps. En raison de la douleur et des commotions, on peut imaginer une perte de conscience jusqu’au lendemain matin, période des nouveaux appels.
C’est le scénario que j’imagine, et il est le plus viable toutes données confondues. Celui de la précipitation en fin de parcours.
Oui, c’est d’autant plus crédible qu’elles sont perdues mais d’une certaine façon sans le savoir puisque dans leur logique, elles sont sur le sentier, elles n’en sont pas sortie. C’est la le paradoxe de leur situation, puisqu’on ne s’est pas éloigné du sentier, alors on est dans la bonne direction, ça ne peut pas être autrement. Elles ont pu imaginer que le chemin de retour était différent, plus long car contournant une ou plusieurs montagnes pour retourner à Boquete. Mais il est probable qu’a aucuns moments, elles ne se soient dit que ce sentier allait à l’opposé de Boquete. Comme quand on prend l’autoroute dans le mauvais sens et qu’on ne connait pas la région, on peut faire pas mal de kilomètres avant de réaliser que c’est bien la bonne autoroute mais pas dans le bon sens.
Je crois volontiers à la précipitation en fin de parcours, la luminosité baissant de plus en plus, qui amène à une chute.
Et j’ajouterai qu’il faut forcément qu’il y ait eu un problème à la fin de cette première journée , une chute, car sinon, après une nuit passé dans ces conditions, je pense que dès que le soleil se serait levé le second jour , elles auraient pris la décision de refaire le chemin dans l’autre sens car au moins elles auraient été certaines qu’il les mènerait jusqu’au Mirador puis Boquete.
Et de fait, lorsqu’elles sont arrivé au pont de singe, alors que la visibilité devient faible et que le soleil disparait lentement, elles ne pouvaient pas imaginer rebrousser chemin et faire 4/5 heures de marche en pleine nuit. Et même beaucoup plus car la nuit on va plus lentement. Sans parler de la fatigue, de la faim et du stress qu’elles commencent à ressentir (appels d’urgence). A ce moment elles persistent en accélérant , elles pensent qu’elles sont proche du but. Le pont de singe à pu leur donner ce sentiment.
Montassier, tout à fait.
Bonjour
Le sac retrouvé par les indigènes était il prêt du pont de singe (en haut ou en bas) ? En principe si on chute de ça , on chute avec le sac
Un officiel à pu émettre les contre expertise à la police locale ? Que ce qu’ils disaient ne tenait pas la route ? Ou juste des enquêtes mener à côté ??
@Charles.L : Tout à fait d’accord sur ce début d’appréhension, d’anxiété, concernant la bonne direction du chemin, écartant de leur esprit la prise de photos. J’imagine que si elles poursuivent le chemin, notamment sur cette durée, c’est qu’elles ont un objectif en s’engageant sur celui-ci après le mirador et qu’elles insistent pour l’atteindre. Soit effectivement elles pensent qu’il s’agit d’une boucle et d’un chemin retour menant vers Boquete (sachant que sur la première partie du Pianista elles ont rencontré un croisement de chemins, l’un montant vers la gauche, l’autre qu’elles prennent et qui se poursuit. Elles pourraient imaginer que le chemin qu’elles prennent au Mirador ramène à ce chemin qu’elles n’ont pas emprunté), soit elles souhaitent rejoindre un lieu, imaginent que le chemin après le mirador est relié par exemple au sentier Quetzal, au Volcan Baru ou aux cascades San Ramon, qu’il s’agit d’un détour qui rallonge mais qui revient sur une zone touristique d’où elles pourront rentrer chez Myriam (apparemment elles consultent une carte une fois au Mirador, peut-être n’ont elles pas envie de reprendre le même chemin, il est 13h, le Pianista est une zone touristique comme le volcan, tous les chemins mènent à Rome, peut-être qu’en 1h ou 2h elles arriveront au lieu souhaité, il sera 15h au plus tard, elles pourront rentrer depuis ce lieu, ce qui leur permet d’occuper l’après-midi).
Mais effectivement, contrairement à la première partie où elles doivent avoir croiser du monde lors de la montée (touristes, habitants) sur cette descente après le mirador elles n’ont apparemment rencontré personne ce qui ne doit pas les rassurer et commencer à les faire douter au point d’oublier le paysage et de se focaliser sur l’atteinte de l’objectif. Une fois l’objectif atteint, elles pourront être rassurées, détendues pour reprendre des photos.
Cependant quid de la photo 509 ? Les auteurs néerlandais imaginent une deuxième carte SIM, pour ma part j’imagine l’accident durant la tentative de prise de la photo 509, glissade/chute, choc, photo déclenchée mais non enregistrée (carte SIM délogée par exemple). Dans cette hypothèse, on pourrait imaginer qu’après 3h30 de marche depuis le mirador, dans le même décor de jungle, le fait d’arriver sur une zone dégagée avec rivière/torrent, une construction / Pont, peut-être même la cabane qu’elles apercevraient en face, qu’elles se rassurent un minimum en imaginant qu’elles ont bien fait d’insister, qu’elles sont sur le bon chemin, proche de l’arrivée. Comme dit dans un commentaire plus haut elles sont approximativement au niveau duquel elles sont parties le matin (1050-1250m d’altitude), elles croisent une rivière sachant que deux rivières entourent le début du sentier et qu’elles sont même passées par dessus l’une (le rio Pianista : probablement prise en photo 487 et 488 non rendues publiques mais décrites par Romain dans son article sur les photos). Si elles voient en plus la cabane en face elles peuvent se dire revenir vers un lieu d’habitations. Plus rassurées elles peuvent se diriger vers la cascade proche de ce pont N°1 (pour notamment voir si l’on voit la ville de ce point). Mais l’appareil peut aussi être utilisé pour zoomer à cet endroit.
Pour ce qui est des appels d’urgence concernant cette prise de conscience qu’elles ne sont pas dans le bon chemin, j’ai du mal à imaginer cela bien que ce soit possible. Quand il y a appel d’urgence c’est généralement qu’il y a panique et l’on réagit tous différemment en cas de panique. Pour ma part j’ai du mal à imaginer des appels alors qu’elles seraient sur un chemin. Si elles sont perdues au milieu de la jungle sans aucun chemin je peux comprendre les appels au secours. Si elles sont sur un chemin, elles savent qu’elles ont insisté dans la mauvaise direction, il suffit de reprendre le chemin en sens inverse. Appeler ne leur apportera rien. Personne ne viendra les chercher avant la nuit. De toute manière elles passeront la nuit dans la jungle. Il faudrait probablement un minimum de 7h pour que les secours se mettent en place et fassent le trajet sans hélicoptère vu qu’il fait nuit. Ils ne seraient pas là avant minuit, et il camperaient sur place selon moi plutôt que d’évoluer dans la jungle de nuit.
Dans l’hypothèse où elles seraient sur le chemin et qu’elles se rendent compte qu’elles ont été dans la mauvaise direction, 3 solutions : soit elles décident de rester passer la nuit sur place, elles sont 2, se tiendront chaud et se rassureront, ont de l’eau, une cabane plus loin si elles l’aperçoivent (bien qu’en ruine), peuvent se reposer pour repartir le lendemain aux premières lueurs en sens inverse. A ce moment là elles essaient plutôt d’appeler Myriam pour la prévenir de leur erreur. Soit impatientes elles repartent en arrière pour avancer un maximum avant que la nuit tombe et qu’elles se posent alors mais dans un endroit moins propice. Soit apeurées par les bruits nocturnes de la jungle elles tentent de la quitter au plus vite et font l’erreur de continuer d’avancer, voire de courir dans la nuit.
Une autre solution pour les appels d’urgence dans l’hypothèse où elles seraient sur le chemin serait de vérifier si celui-ci débouche bien là où elles l’imaginent. « Allo, nous avons poursuivi au-delà du Mirador sur le sendero El Pianista, sauriez-vous si ce chemin mène bien au Volcan et en combien de temps, le soleil commence à se coucher et nous avons peur de ne pas nous diriger vers la bonne direction. » Mais dans ce cas elles auraient probablement appeler Myriam aussi. A moins que le numéro qu’elles possèdent de Myriam ne soit pas un portable mais un fixe et qu’elles sachent qu’elle n’est pas chez elle avant telle heure. Mais il me semble que ce doit être un portable de mémoire.
Sinon, il reste l’appel d’urgence classique, soit blessure soit perdues, mais à ce moment là elles ne seraient plus sur le chemin. Soit aussi bloquées. Pour cela il faudra voir la durée du trajet entre mirador et zone du premier pont de singe pour voir quelle distance supplémentaire les filles auraient pu faire dans l’hypothèse où cette durée serait inférieure à celle des filles avant appel d’urgence. Seul Romain pourra nous dire. On pourrait alors en fonction, imaginer que les filles aient pu vouloir volontairement suivre la rivière pour se diriger vers la ville. Quand elles montent le Pianista elles sont contre le courant, elles peuvent alors se dire à ce moment là que pour revenir elles doivent suivre le courant. Et ne pas vouloir se replonger dans la jungle. Ils serait ainsi possible qu’elles tombent en voulant suivre le torrent et qu’elles se retrouvent blessées/bloquées entre deux cascades dans l’angle du torrent entre les deux ponts. On sait que le pied de Lisanne était fracturé de son vivant et qu’elle a survécu quelque temps avec cette blessure selon les rapports. Pour autant j’ai du mal avec l’hypothèse de la glissade d’une pente, le sac ne présentant, selon le rapport, pas de traces de frottements. Il faudrait aussi avoir le rapport sur la chaussure retrouvée, mais sur les images celle-ci ne semble pas présenter des traces caractéristiques d’une telle glissade sur 30 à 40m.
Je pense qu’elles ont tenté d’appeler les urgences car si même elles ont vu qu’il n’y avait pas de réseau, elles ont peut être imaginé qu’il était quand même possible d’appeler les urgences dans ce cas. Mais elles ne tentent pas le numéro de leur contact. Les urgences peut être que ça passe quand même , se disent-elles.
C’est aussi probablement le moment ou elles prennent conscience qu’elles n’ont dit à personne ou elles allaient. Ça peut expliquer aussi leur volonté de prévenir même si elles ne sont pas blessés ou perdues. Même si elles ont décidé que c’est trop tard pour revenir sur leur pas car la nuit va tomber très vite, elles veulent prévenir, alerter, et se rassurer sur le fait que le chemin qu’elles ont pris après le Mirador retourne bien à Boquete et sur le temps qu’il faut pour se faire .
Et du reste elles ne font qu’une tentative chacune avec leur portable respectif. Elles ne sont pas blessées, mais inquiètes, et commencent à se dire que peut être le chemin du retour est extrêmement long comparé au chemin aller. Alors qu’il faille continuer ou qu’il faille faire le chemin à l’envers, de toute façon à un moment ce sera la nuit. Il faut tenter d’appeler.
Je suis assez d’avis qu’elles ont accéléré le pas comme le dit Charles. Et assez d’accord que le fait qu’elles ont même pu commettre l’erreur de continuer à marcher à la nuit tombée. Ce qui n’a fait qu’augmenter le risque de chute ou d’accident.
Elles ont très bien pu passer le premier pont de singe et continuer encore plus vers le Nord sur le sentier, toujours avec cette idée que boquete n’est plus très loin.
Elles ont tout fait pour éviter de passer la nuit dans la forêt, c’est sur. Alors que , mais c’est facile à dire derrière son ordi, elles auraient du se poser. Prendre une décision du style, on attend le petit matin et on continue OU on rebrousse chemin. Mais en attendant on trouve un endroit dégagé et on tente de récupérer.
Mais si elles avaient fait ou l’un ou l’autre, alors elles seraient revenu au Mirador OU elles serait parvenu aux villages au Nord du sentier (je ne sais pas les noms). Mais elles ne sont jamais réapparus et donc il est fort probable qu’elles aient fait une chute qui les a bloqué à un endroit.
Tout à fait Truci, c’est ce qu’on appelle la loi de l’emmerdement maximal. Une erreur en appelant une autre, et cela va généralement très vite.
Pour « l’absence de frottement », çà signifie simplement qu’elles n’ont pas frotté avec le sac, voilà tout. Une chute peut être latérale, ventrale, sur le derrière, ou totalement désarticulée si les gens ne parviennent pas à se rétablir. Pour la 509, j’imagine plus simplement une mauvaise manip de nuit. Qui n’a pas déjà supprimé une photo par inadvertance…
Et en ce qui concerne les secours, ton raisonnement est celui d’une personne à froid derrière un ordi. Mais après environ 6 heures de marches, vois tu, je doute que ces deux petites aient simulé toute la logistique et le temps nécessaire aux secours pour arriver jusqu’à elles. Le tout alors que la nuit pointait le bout de son nez sur un paysage soudainement moins engageant et un sac sans le matériel et les provisions nécessaires. Et oui, le ventre commence à se rappeler à toi à la fin d’une journée comme celle ci. Les quelques ruines en bois pourris dissimulées par la végétation ne changeront rien à ce que je pense cette situation. La nuit, la forêt est inhospitalière et personne de non préparé et non expérimenté n’a envie d’y rester seul jusqu’au petit matin dans un état de fatigue plus qu’avancé. Donc prévenir les secours était la seule chose à faire étant donné leurs profils respectifs. Les « il aurait suffit de » c’est bien pratique après coup. Mais par définition, un accident, cela signifie que les bonnes décisions n’ont pas été prises.
Pour le curieux espoir que vous fondez en votre Romain, je ne veux pas êtres méchant, mais ses conclusions n’auront pas plus de validité que celles de l’équipe néerlandaise qui a mené ses investigations en collaboration avec des F.S de SenaFront. Cette expédition, si elle a lieu, aura simplement le mérite de ramener de belles images illustratives qui font cruellement défaut sur le web. Mais en rien elle ne validera ou invalidera l’expertise des trois légistes néerlandais. Il faut redescendre un peu. Tous les rapports temps-distance ont été pensés avant même que vous preniez connaissance d’une infime partie des données de l’affaire.
@Truci : Je ne pense pas qu’elles aient poursuivi la nuit. L’environnement n’est pas très rassurant la nuit en raison des nombreux bruits. De plus, elle(s) éteignent les portables à 17h52 ce soir là pour les rallumer le lendemain à 6h58 pour le portable de Lisanne et 8h12 pour le portable de Kris. Si elles avaient poursuivi la nuit elles auraient au moins utilisé un portable pour s’éclairer sur le chemin. A savoir que le 1er avril est le lendemain d’une nouvelle lune, ce qui signifie que, contrairement à la pleine lune, celle-ci est très peu éclairée par le soleil (illumination à 3%). Les filles n’auraient ainsi pas pu avancer sans une source lumineuse pour repérer le chemin.
J’avais étudié l’année dernière grâce à un logiciel le levé et couché du soleil pour essayer de déterminer de l’emplacement des filles. Le soleil se couche à 18h38 à Boquete ce 1er avril et se lève le lendemain à 6h27. Par contre, sur la partie au-delà du mirador le soleil se couche plus tôt et se lève plus tard en raison des montagnes qui le couvrent plus rapidement le soir et plus longuement le matin. Ainsi, aux alentours de 17h certaines zones commencent à s’obscurcir au haut des montagnes du côté du pont N°1 (qui se situe par rapport au soleil, derrière la montagne située à l’ouest) pour s’étirer progressivement. Aux alentours de 18h, l’obscurité doit avoir envahi toute cette zone si mes souvenirs sont bons. Ainsi le soleil se couchant à l’ouest et la montagne couvrant celui-ci plus tôt, l’ombre s’étend plus tôt et part de la gauche pour s’étendre vers la droite. Et le matin, le soleil se levant à l’est, l’ombre se retire de la gauche vers la droite. La configuration du torrent est intéressante en ce sens que celui-ci se dirige vers le nord sur ce que l’on peut considérer comme une quebrada, c’est à dire une fracture entre les deux montagnes, le point le plus bas séparant ces deux montagnes avec donc un côté exposé à l’est et l’autre exposé à l’ouest. Il est alors intéressant de noter que la ou les filles éteignent les portables à 17h52 (couché du soleil à Boquete 18h38) et rallument à 6h58 (levé du soleil à Boquete à 6h27). On pourrait alors imaginer que les filles éteignent les portables parce qu’il fait nuit et qu’elle(s) les rallument le lendemain à 6h58 parce que le jour vient de se lever à l’endroit où elles sont. Les montagnes autour des filles couvrent donc une trentaine de minutes de plus le soleil par rapport à Boquete. Si Romain campait au niveau du torrent il pourrait alors être sur place pour lancer son drone au levé du soleil pour avoir une vision des zones où celui-ci tape aux alentours de 6h58 sachant qu’à 7h la partie droite du torrent reste encore assombrie. En comparant même avec 17h52 si l’on misait sur un coucher du soleil à ce moment là on pourrait comparer les zones se superposant aux 2 horaires et confirmer qu’elles se situent sur le torrent avec une zone plus précise.
Pour ce qui est des appels, je doute qu’il y ait eu si peu d’appels, je pense pour ma part que les autorités n’ont pas obtenu l’ensemble des tentatives. Mais plutôt que lorsqu’un numéro est indiqué cela indique soit le premier soit le dernier appel passé durant la période. Il est ainsi étonnant de voir que les numéros ne se répètent jamais. Soit il y a plusieurs appels d’un téléphone à l’autre, soit il y a plusieurs appels au même numéro mais entre-temps le portable a été éteint, soit il y a plusieurs appels d’un numéro à un autre sur le même téléphone, mais 2 fois de suite le même numéro j’ai un doute. Je sais que Romain a indiqué 2 appels le 3 avril matin au même numéro, à 8h33 mais j’ai un doute sur cette information qui n’est pas reprise dans les autres journaux des appels par exemple. Sur d’autres articles seul un appel au 911 est considéré comme passé ou sur d’autres 2 appels mais l’un pour le 911 et l’autre pour le 112. C’est d’ailleurs les données reprises par Camille dans son premier article : https://camilleg.fr/wp-content/uploads/2018/11/Capture.png
Si comme je le pense il s’agit là d’une erreur possible sur l’article de Romain, alors on pourrait considérer que la récupération des données ne permettait pas d’apprécier la quantité d’appels passés successivement à un même numéro. Il faudrait vérifier avec les infos des auteurs néerlandais. Après il est aussi possible comme l’a déjà montré Romain qu’il y ait eu des erreurs dans le rapport d’origine des données.
« Eteints », c’est un bien grand mot. J’imagine plutôt que les batteries se sont désolidarisées des téléphones durant la chute, ce qui revient à une extinction simultanée de deux appareils. 17h52 est probablement le moment exact de l’accident qui leur sera fatal. Elles ont simplement repris conscience en raison de la luminosité d’un soleil matinal. Je suppute que cet horaire synchrone est ce qui pousse, notamment, les auteurs néerlandais à croire que les filles ont passé du temps dans un baraquement pourrissant autour, puisque « ayant éteint leurs portables comme on se couche »… La réalité est que les téléphones étaient plus que probablement dans le sac, et ont été à la fois impactés et protégés ensembles de par, la ou les, positions de chute de Lisanne. Ce qui implique que deux filles n’éclairaient pas leur chemin à ce moment là. Si vous en doutez, voyez l’état de votre téléphone lorsqu’il chute d’un mètre. Alors d’une falaise de 40mètres, autant dire que leur bon état de fonctionnement à l’arrivée est plus que fantaisiste, avec ou sans coque.
Pour le reste, rien ne dit exactement quand elles se sont décidées à franchir la rivière. Et pour ce qui est du chemin au delà du pont de singe, la pénombre (qui n’est pas la nuit noire) n’est pas nécessairement le seul danger. Glissement sur la caillasse ou la terre, végétation trompeuse ou petit affaissement de terrain sont à envisager. Pas besoin d’une humidité particulière.
En ce qui concerne la théorie des auteurs néerlandais, et comme déjà esquissé hier à 23h45, il faut avoir un peu de bagage en matière de vie à l’extérieur pour comprendre que ce scénario est plus qu’improbable. Parce que si il y a bien un moment ou les deux filles étaient les plus susceptibles d’allumer leurs portables pour s’éclairer, c’est pendant cette première nuit. Puisque c’est précisément ce que font les gens peu expérimentés qui se retrouvent soudainement dans l’obscurité d’un environnement inconnu. Non seulement, dans une telle situation, il est difficile de faire quoi que ce soit (comme ne serait ce que pisser), mais en plus de cela il y a autant de raisons d’allumer une lampe en pleine nuit qu’il y a d’insectes, de serpents ou de bruits en tout genre. Et vous comprendrez que les forêts du Panama n’échappent pas à cette tendance. De plus, sur un sol en dur, il ne suffit pas de claquer des doigts pour dormir d’un sommeil profond. Là deux gamines en pleine forêt qui gardent les téléphones éteints tout la nuit durant avec une discipline militaire, alors qu’elles ont pourtant déjà fait preuve d’imprudence et d’amateurisme, ce n’est pas réaliste. D’autant plus que selon cette même logique elles sont supposées remonter le chemin dés le petit jour après avoir passé une nuit dans une ruine. Ce scénario ne tient pas en l’état actuel des données dont je dispose.
Et j’imagine qu’elles n’ont pas allumé les lampes de leurs portables malgré le fait que l’obscurité se faisait de plus en plus certaine, précisément pour économiser leurs batteries avant la nuit noire. La lumière çà consomme, et à ce stade elles n’avaient aucune idée sur la destination du chemin au delà du pont de singe.
Je dois dire que je doute moi aussi qu’elles aient éteint leur portable gentiment et consciencieusement et ensemble.
Elles sont fatiguées et la journée qui se termine avec la luminosité qui baisse de plus en plus, tout ça est extrêmement angoissant. Pour ma part c’est vraiment une situation que je n’aimerai pas vivre , même à deux. La forêt , surtout qu’il s’agit d’une forêt sauvage, la nuit, ça doit être très impressionnant et terrifiant . Pleins de bruits , de craquements, de bruits d’insectes et d’animaux…. Sans possibilité de faire du feu, sans rien à manger. Juste rester blottit l’une contre l’autre en attendant le matin. Habillée comme pour aller faire des soldes en été en centre ville…..Le froid, la faim………
Elles ont du vraiment tout faire pour éviter ça. D’autant que les appels d’urgence (qu’elles en aient fait 2 ou 10 peu importe) n’ont pas aboutit. Elles sont seules dans un environnement hostile et livrée à elles mêmes. Même si on constate leur disparition, on n’est pas la de venir les chercher puisqu’elle n’ont dit à personne où elles allaient.
Et si l’hypothèse qu’elles pensent que le chemin qui va vers le Nord les ramène à Boquete, j’ai la conviction qu’elles ont accéléré le plus longtemps et le plus loin possible tant qu’il y a eu un brin de luminosité. Et encore une fois, c’est probablement cette fébrilité, la peur de la nuit venant et cette espoir que l’ issue est proche, qui leur a fait prendre des risques. Il suffit de peu de choses pour chuter.
Regarder la dernière photo par exemple. Lisanne est en surplomb et Kriss est en contre plongée de l’autre côté. Ce n’est pas très haut à priori. Mais le même endroit dans la pénombre, et si la fille qui ouvre le chemin n’est pas suffisamment vigilante et prudente parcequ’elle va trop vite.Et hop, c’est la chute et la elles peuvent se blesser très sérieusement. C’est un exemple évidemment même si j’avais tenté d’imaginer que jusqu’après cette photo, Lisanne qui porte le sac et fait la photo, soit déséquilibrée et chute. Ce qui expliquait le bug de l’appareil (1photo saute) et l’absence de photos par la suite si Lisanne s’est gravement blessé. Mais ça ne colle pas puisque les appels sont passé plus tard.
Pour ce qui est de la photo, les experts ne semblent pas avoir été perturbé par l’absence de cette photo. Moi je pense qu’un bug peut arriver, surtout en cas de chute.
Et effectivement, je ne peux pas imaginer que la nuit étant tombée et qu’elles sont coincées dans cette forêt, elles restent sans une petite source de lumière pour se rassurer. A la limite l’écran LCD de l’appareil photo peut être … qui pourrait expliquer que d’emblée elles ferment les portables pour économiser les batteries……..
Cela dit, je crois me rappeler que le guide, Feliciano, s’étonnait qu’il n’y ait pas de photos des pâturages qui sont situés quelques temps après la dernière photo. Il considérait que si elles étaient allé jusqu’au pâturage, elles auraient surement pris des photos. Tous les touristes qui randonnent jusque la en font.
Et c’est vrai que c’est une énigme, pourquoi plus de photo du tout après celle-ci ? Sont elles inquiètes dès ce moment , juste après cette rivière, au point de ne plus avoir la tête à faire photos ?
Après tout , la possibilité que Lisanne ait chuté immédiatement après cette photo est-elle envisageable ?
J’ajoute que je m’était aussi étonné de l’absence de photo de Lisanne à partir du moment ou elles passent le Mirador. Pourquoi à aucun moment Lisanne ne passe l’appareil à Kriss pour qu’elle la prenne ou qu’elles fassent des selfies ensemble. Ou même que l’une des deux, Kriss en l’occurrence, prenne son smartphone pour, elle aussi de son côté, prendre des photos de Lisanne.
J’avais eu le sentiment que Lisanne suivait Kriss (plus téméraire) mais qu’elle n’était peut être pas tout à fait convaincu qu’il faille aller plus loin (dans le cas ou elles savent qu’il faut forcément rebrousser chemin pour rentrer à Boquete OU que Lisanne à un doute sur le fait que redescendre après le Mirador les ramène à Boquete).
Tu n’as pas tout lu les tout derniers posts n’est ce pas haha… Il y a des distraits au fond de la salle. Et sinon, je pense que Lisanne était la décisionnaire et Kris la suiveuse. D’ailleurs c’est elle qui prend la dernière photo d’une Kris pas franchement enthousiaste, histoire de lui remonter le moral. C’est assez subjectif, mais cela repose, entre autres, sur l’expérience sportive de l’une plutôt que l’autre. Je pense également que la tête de Kris était reposée sur le ventre ou bassin de Lisanne au moment de la photo de ses cheveux blonds. Je pense que les deux filles s’aimaient beaucoup, juste qu’aux derniers instants.
Oui, enfin en cas de choc, l’appareil ne sélectionne pas la dernière photo pour une suppression de principe… Une mauvaise manip est plus probable. Pour le reste, ton ressenti est certainement celui des filles au moment des faits. En forêt, une simple feuille qui tombe peut faire l’effet d’un bruissement de pas. Perso ayant généralement le sommeil léger, je mets des bouchons d’oreille. Je me fie plutôt aux vibrations pour réagir.
@Charles.L : La photo 509 n’existe pas (sur cette carte SD), pour cette raison elle n’a ni pu être sélectionnée, ni supprimée, ni par un choc ni par une manipulation. La table d’allocation de la carte ne présente aucun espace entre la photo 508 et 510 (lire article sur imperfectplan d’une personne ayant eu accès aux données exif exhaustives des photographies), ce qui signifie que la photo 509 n’a jamais été enregistrée sur cette carte SD. Soit une autre carte SD a été utilisée pour une seule photo, soit la numérotation a sautée. L’une des possibilités pour ce saut, serait un choc au moment de la prise de vue. C’est quelque chose d’assez compliqué à tester, néanmoins une personne a tenté la chose sur reddit et indiqué qu’en cas de choc la carte SD pouvait être délogée et empêcher l’enregistrement bien que la photo ait été déclenchée.
@Truci : Pour la possibilité que Lisanne glisse à l’endroit de la photo 508, cela n’est pas impossible. On sait effectivement qu’elle est en hauteur sur des pierres qui peuvent être glissantes. De plus elle est en train de prendre des photos (ce qui cause parfois des accidents, le photographe se concentrant plus sur sa photo que sur son environnement). Lisanne aurait très bien pu glisser en tentant de prendre une troisième photo de Kris qui aurait pu se retourner complètement pour prendre la pose. Pour autant, la hauteur ne semble pas être importante pour correspondre aux fractures de son pied qui apparemment doit provenir d’une chute très importante. Mais une simple entorse de la cheville suffirait à mettre les filles dans une situation compliquée. Les filles avanceraient alors beaucoup plus lentement et Kris se devrait de la soutenir pour la faire avancer. Dans une telle hypothèse, il serait évident que les filles ne prennent plus de photographies du paysage.
Pour ce qui est de l’absence de photos de Lisanne après le mirador, il n’y a rien d’étonnant vu le peu de photos prises (4), que l’appareil appartient à Lisanne, que Kris avance en tête, que le portable de Kris est apparemment dans le sac…
On ne peut dire si l’une des filles suivait l’autre, vu que pour prendre les photos Lisanne s’est probablement arrêtée, pour autant si c’était le cas, si l’une des filles suivait ce serait effectivement probablement Lisanne. Le corps s’exprime, si une personne avance avec incertitude elle se tiendra en arrière, son corps exprimant à l’autre le fait qu’elle souhaiterait partir dans l’autre sens. Et inversement pour la personne sûre d’elle, elle avancera sans s’arrêter afin de ne pas laisser le choix à l’autre. Pour l’avoir vécu, avoir avancé dans une direction en étant persuadé qu’il s’agissait de la bonne, je n’ai pas laissé le choix à la personne qui ne cessait de me dire qu’il fallait aller dans la direction opposée. Celui qui hésite sera toujours derrière, mais pour autant il ne prendra pas de photos s’il est préoccupé par la direction. A moins qu’il s’agisse d’une ruse pour essayer de stopper l’autre.
@Charles.L : On a souvent pensé que Kris exprimait l’inquiétude, cependant de nouvelles photos avec une meilleure résolution ont montré que Kris était d’humeur joyeuse passé le mirador. Allant jusqu’à tirer la langue à l’objectif :
https://jurgensnoeren.files.wordpress.com/2021/04/505-zoom.jpg
@Truci : Pour ce qui est des portables éteints, soit on peut considérer que les données récupérées des portables ne sont pas complètes, soit que l’accident était si important qu’elles privilégiaient dès lors la survie au confort et qu’à ce moment là économiser la batterie était considéré comme une question de vie ou de mort. Ce qui impliquerait qu’elles sont dès ce 1er avril dans une situation extrême et donc qu’elles ne se disent pas juste qu’elles se sont trompées de direction. Dans ce cas elles utiliseraient leur batterie pour la nuit et remonteraient le lendemain ou alors s’en serviraient pour s’éclairer pour avancer. Le fait qu’elles éteignent leurs portables pour ma part tendrait à indiquer qu’elles sont immobilisées dès ce 1er avril.
Pour ce qui est de l’appareil photo pour s’éclairer, si tel était le cas elles auraient plutôt lancer des flashs ce qui aurait créé des photos. Ou alors elles auraient pu parcourir leurs photos pour se rassurer au milieu de cette nuit.
@Charles.L : Pour ce qui est d’une chute à 17h52 en raison des portables qui s’éteignent, il serait étonnant que l’accident arrive après les appels aux urgences (pas impossible cependant). De même en cas de chute simultanée qui stopperait les portables, difficile d’imaginer que les 2 restent 13h inconscientes, qu’elles ne remettent pas leurs batteries à leurs places pour vérifier que leur portable fonctionne toujours.
Pour ce qui est de Romain, je ne pense pas que l’on attende des conclusions, mais des précisions. Toute précision est bonne. Les auteurs néerlandais par exemple n’ont pas apporté de nouvelles conclusions, ils ont apporté des informations, des précisions qui ont permis selon moi de limiter les théories farfelues qui circulent sur le net. Il suffit de lire les forums depuis la sortie du livre, beaucoup plus de personnes se tournent vers l’égarement ou l’accident là où l’on était très peu auparavant à l’envisager. Les précisions permettent de supprimer les vides dans lesquels certains esprits imaginatifs se glissent. Grâce à ce livre notamment, certaines personnes qui profitaient de ce drame pour se faire des sous (par des scénarios toujours plus hollywoodiens) ont vu leurs théories remises en question par ceux qui les suivaient.
Effectivement rien que les photos des lieux au-delà du mirador sera positif. De nombreuses personnes parlent de la suite du chemin sans le percevoir réellement. Pour ma part j’ai mis plusieurs mois à le cerner. Il existe de nombreuses cartes, cependant les éléments ne sont parfois pas identifiés correctement, 2ème pont considéré comme le 1er, etc. Le chemin n’est pas tracé, ce qui fait que certains imaginent que le chemin se dirige droit vers le nord (niveau 3ème pont) alors que celui-ci se tourne vers l’ouest (pour rejoindre celui que l’on nomme ici comme 1er). Les distances ne sont pas estimées, ce qui donne encore que de nombreuses personnes pensent que les premiers ponts se trouvent à des jours de distance, etc.
Si Romain ne ramenait de cette expédition ne serait-ce que l’emplacement des photos de nuit (avec certitude) il apporterait plus que les 3 experts néerlandais réunis. Avec son drone il pourrait également accéder à des parties du torrent non parcourues par Frank Van de Goot. De même qu’il souhaite descendre en rappel notamment sur cette pente de 60° indiquée par l’expert. Peut-être ne trouveront-ils rien, peut-être trouveront-ils quelque chose. Qui sait ?
Je pense que physiquement et de tempérament ces deux filles sont très différentes.
Lisanne est plus introverti quand Kriss est plus spontanée et téméraire.
Elle devait bien s’entendre et se compléter mais dans des circonstances exceptionnelles , la fonceuse à effectivement pu prendre la tête de l’expédition.
Par ailleurs, la psychologie et l’état émotionnelle des filles est important selon moi.
Elles ne devraient pas se trouver à randonner, elles devraient être à l’école pour le programme prévu.
Lorsque la femme les à rejeter sans aucunes explications , elles sont déstabilisées. Lisanne peut être plus que Kriss.
Et j’avais été plus loin dans un autre post il y a longtemps en imaginant que cette femme avait rejeté plus Kriss que Lisanne. Kriss a un physique particulier , elles est rousse et un visage un peu spéciale. Elle s’habille aussi un peu plus trash que Lisanne qui elle est grande avec un physique et une allure vestimentaire plutôt classique.
Si je suis mon impression, les filles ont pu ressentir cela et si ça n’a pas crée de problème entre les filles, en revanche, ça a pu mettre Lisanne dans un comportement plus protecteur et avec une volonté de « tout passer » à Kriss. De ne pas la contrarier.
Pour le reste, je trouve que la chute de Lisanne juste au moment ou elle fait la dernière photo à très bien pu occasionner une blessure plus sérieuse qu’une simple entorse. L’endroit est tellement accidenté , elle est grande. Elle porte le sac et à l’appareil photo à la main, peut être chute- t – elle en prenant une troisième photo donc la chute à pu être violente, soudaine et elle a très bien pu se fracturer le pied à ce moment la. Tout dépend comment elle tombe et sur quoi son pied à attérit. En tout cas ça pourrait expliquer l’absence totale de photos pour la suite de la journée.
Car enfin , elles ne peuvent pas être encore en mode touriste avant ce petit ravin et dès qu’elles l’auraient passé, Hop, mode inquiétude, plus de photos….Il devrait y avoir au moins quelques autres photos après ce petit ravin, et il s’est possiblement passé quelquechose à cet endroit. Un avant et un après.
Ou alors Lisanne se blesse juste après cette photo mais c’est une chute qui entraine quelques contusions et une entorses. Et par ailleurs , bien qu’étant ralenties, elles continuent le chemin en pensant que le chemin rejoint Boquete.
Autrement dit, elles cumulent la blessures + la mauvaise direction. Et au bout de 2h, voyant qu’elles n’arrivent toujours pas à Boquete et que le douleur s’installe de plus en plus, elles appellent les urgences….en vain car pas de réseau.
Et évidemment, plus question de faire des photos. La nuit tombe ….etc
Mais dans ce cas est-ce que celle qui est valide n’aurait pas pris le risque de laisser l’autre pour dès le matin, pour continuer le sentier ou revenir vers le Mirador pour alerter les urgences ? Si la blessure est handicapante mais pas mortelle et pas ouverte (fracture) alors il ne servait à rien pour celle qui est en « bon état » de rester coller à sa copine. La seule solution eut été de partir chercher des secours le plus vite possible , très tôt le matin pour revenir l’aider et la chercher. Évidemment, si elle part seule chercher de l’aide en continuant vers le Nord, la c’est encore le mauvais choix.
Bref, beaucoup de gens ont tenté de voir une anomalie avec les photos (trafiquées, photoshopées) mais en fait la vraie anomalie, c’est l’absence de photo après cette petite ravine. Elles ne sont pas encore dans un sentiment d’angoisse, elles n’ont aucunes raisons à priori d’arrêter de prendre des photos après cette ravine.
Et pour moi,comme je ne crois pas à une agression, seule une chute peut expliquer le bug de l’appareil et l’arrêt brutal des photos qui les fait passer d’une randonnée jusqu’alors passionnante à un chemin de croix très angoissant et finalement fatal .
Jerry,
tu n’as pas manifestement pas correctement compris l’article de Imperfect Plan. L’auteur réalise pourtant lui même une série de tests avec un appareil rigoureusement identique, qui indiquent tous, pour les tests photo, une absence de la 509 dans la table d’allocation: https://imperfectplan.com/wp-content/uploads/2021/04/pic11-509-article-KKLF-980×509.png
Le test 1 correspond à une simple suppression manuelle de l’appareil avant la prise de la 510.
L’auteur même de ton article conclut à l’improbabilité d’une mauvaise manipulation en raison des interactions nécessaires avec l’appareil, mais aucunement pour des raisons strictement techniques. A titre personnel, je sais qu’il est possible de supprimer une photo, en validant les étapes, si pas dans les bonnes configurations pour interagir avec l’écran. Et qu’importe de toute manière, cette photo n’est qu’un détail au milieu d’un ensemble de données bien plus parlantes.
En ce qui concerne la 508, l’attitude de Kris apparait plus terne, moins enjouée, en comparaison des précédentes. Mais comme je l’ai dit, c’est une opinion subjective et même assurément partiale, qui vise à valider le début d’inquiétude de Kris concernant la bonne direction du chemin.
C’est difficile d’interpréter le visage et le body langage de Kriss sur cette dernière photo.
J’ai eu le même sentiment moi aussi qu’elle semblait interrogative. Mais c’est très subjectif.
Ça reste une photo posée, cadrée par Lisanne , et qui correspond au déroulement normal d’une randonnée ou une amie fait des photos de temps en temps du paysage lorsque celui-ci est remarquable. Ce qui est le cas , surtout pour ces deux filles qui ne sont jamais allé à priori dans une forêt sauvage et tropicale et qui sont sous le charme de son atmosphère.
Non encore une fois, c’est l’absence totale de photos de Lisanne après le Mirador et l’arrêt brutal des photos après cette photo 508 qui sont pour moi remarquables, au sens anormal.
Après tout peut être n’étaient elles pas d’accord sur le fait de continuer et Kriss poussait pour aller de l’avant , tandis que Lisanne suivait, moins convaincu mais en prenant des photos ….sans conviction. C’est peut être ça qu’il faut lire sur le visage de Kriss. Allez, on va voir plus loin, on a encore le temps…. Lisanne était peut être fatigué et par ailleurs elle souffrait de problèmes de circulation du sang dans les jambes.
Pour avoir le même type de problème et pour avoir vécu pas mal d’années en Asie, un climat chaud et très humides, ça flingue très vite les organismes.
Dans ce cas, et en tenant compte que Lisanne avait consulté l’application Map sur son portable, il se peut qu’elles aient été parfaitement conscientes que le chemin après le Mirador ne revenait pas a Boquete. Mais il y a eu une chute suffisamment handicapante pour qu’elles ne soient plus en capacité de revenir sur leur pas (impossible de repasser par la ravine par exemple). Est-il possible alors qu’elles aient continué en terrain plus plat , vers le Nord, très lentement, en espérant trouvé de l’aide ?
Quand je parle de la ravine, je parle de ce long passage que tous les randonneurs prennent en photos , ouverte vers le haut et très étroite vers le bas. Il y a une photo de Kriss d’ailleurs lorsque les filles passent dedans. Je pense qu’avec une grosse foulure ou un pied cassé, il est impossible de repasser par la.
Tout d’abord, je m’excuse pour mon français, car je n’ai jamais pratiqué la langue, même si je pense qu’elle est extrêmement belle et excentrique.
Je suis le cas des filles comme la plupart des internautes qui interagissent ici. J’ai lu l’article dans son intégralité et je tiens à féliciter toutes les personnes impliquées dans la préparation de cet ouvrage dense.
Ma seule mise en garde avec l’article (et la frustration) concerne les spéculations sur ce qui aurait pu arriver aux filles. En fin de compte, tout ce qui a été présenté ne sont que de simples «spéculations» inhérentes aux abstractions de la logique rationnelle humaine. C’est dangereux pour une recherche qui se propose d’avoir une approche historiographique et un «cadre théorique», car dans ces circonstances on peut entrer dans un paradoxe philosophique que l’on appelle académiquement «Wishful Thinking».
J’ai pu voir que l’auteur a commis le même manquement aux critères techniques que la correspondante russe Natália Dyakonova a fait dans l’élaboration de son article sur l’incident du col Dyatlov (Dyatlov Pass Incident). Dans le cas de l’auteur en question, son article est le plus dense, le plus complexe et le plus complet que l’on puisse apprécier sur Internet, cependant, comme l’auteur de l’article dans « Le Projet El Pianista », les mêmes critères scientifiques ont été adoptés. Notez que l’adoption d’un paradigme philosophique ne signifie pas que c’est la meilleure méthode pour mener une analyse minutieuse et sensible.
Le rasoir d’Ockham est un excellent principe philosophique, mais nous devons faire attention dans quelles circonstances nous devons appliquer le principe en question.
J’aurais un peu peur d’appliquer ce principe, car cette technique peut compromettre – en quelque sorte – tout le reste du matériau dense que vous (avec beaucoup de soin, d’effort et de dévouement) avez composé.
Au final, l’article « Le Projetc Pianista » devient très similaire à l’article «N’y allez pas» : la mystérieuse disparition du groupe d’Ígor Dyatlov, de Dyakonova.
Comme dans l’affaire Dyatlov, le cas des filles est traversé par un aspect fondamental – qu’il n’y a pas de crime sans responsabilité, mais qu’il y a des crimes qui ne font pas l’objet d’enquêtes, ou intentionnellement mal enquêtés ou, au pire, dissimulés pour ne jamais être correctement résolu sur la base des lignes directrices et des rigueurs actuelles de la loi.
En tout cas, super boulot. Magnifique! Un câlin à toutes les personnes impliquées !
Bonsoir,
En 1er lieu je salue l’engagement de Romain pour avoir réalisé un tel périple le menant sur les traces de deux malheureuses victimes portées disparues sur un autre continent à 9000km.
Dans un 2nd temps, je suis ancien gendarme spécialisé judiciaire (BR pour les familiers).
J’ai été amené durant ma longue carrière à rechercher des personnes disparues dans des zones isolées mais aussi a analyser des comportements criminels.
Le manque d’éléments essentiels nous permettant de converger vers une piste privilégiée, mais aussi le faisceau d’éléments divergeants, ne me permettent pas de mettre en évidence une hypothèse personnelle.
Toutefois, d’expérience, l’absence de tentatives de communication vers des secours, ou au moins la recherche de réseau cellulaire entre 17h et le lendemain me paraît être un élément important à appréhender.
Romain, mon seul regret, et c’est un ancien Directeur d’enquête OPJ qui vous le dit :
De ne pas avoir pu lire vos aventures un peu plus poussées entre le Mirador et le 1er ou 2nd pont de singe. Pourquoi avoir fait 9000km jusqu’au Mirador et ne pas avoir poursuivi sur les 3 kilomètres restant ? C’est très exactement sur cet espace-temps que la tragédie a débuté.
Bonne continuation et merci d’avoir partagé le fruit passionnant et qualitatif de vos recherches.
Merci beaucoup Guillaume!
Je suis retourné cette année au Panama, et j’y ai mené une recherche plus approfondie dans la zone. J’ai aussi été jusqu’à la côte des caraïbes en passant par Alto Romero. Une première publication devrait avoir lieu d’ici mi-novembre.
Auteur
OUI VIVEMENT L’ARTICLE AHAH
Bonjour Romainc,
Je pense avoir relevé un élément que je n’ai jamais vu sur aucuns articles ou reportages traitant de cette affaire.
Sur la photo de nuit (avec sangle au 1er plan), on distingue je pense le message « SOS » établit avec des petits bouts de papier posés sur le rocher.
On voit la forme du S tout au fond, les morceaux de papier ne sont pas posés aléatoirement mais à cheval les uns sur les autres et suivent une forme précise. Juste avant on distingue probablement la forme d’un « O » (comme une boucle) avec les morceaux de papier également. Et probablement que l’objet posé en forme de rond a été utilisé pour la lettre « O » également.
Bonjour,
Si il y a un pont de singe à seulement 3 km du Mirador c’est effectivement une raison pour « pousser » un peu plus loin tout en restant « à peu près » dans les horaires pour le retour. J’ai fait remarquer que sur la photo de nuit (avec la sangle au 1er plan) je voyais clairement le message « SOS » fait à partir de bouts de papier déchirés et déposés sur le rocher.
Bien à vous
Bonjour,
Je pense sincèrement qu’une fois arrivées à leur objectif, elles savaient qu’il fallait repartir dans le sens inverse (hormis si un dernier point d’intérêt était à proximité, à vérifier). Mais faire une rando de 6 heures ce n’est déjà pas donné à tout le monde (surtout en chemin accidenté). Donc je vais partir du principe qu’elles ont été « raisonnables » et qu’elles repartent en arrière. On a vu que le chemin est assez « lisible » dans sa 1ère partie de retour (sorte de goulot entre les rochers). Je pense donc que les évènements sont survenus sur la 2ème partie du retour. Soit elles se sont égarées, soit l’une d’elle s’est blessée ou était amoindrie. Je pense qu’au départ elles veulent rester ensemble en pensant que des recherches les retrouveront rapidement. Les heures passants, l’inquiétude monte et la plus « valide » décide de partir chercher des secours. Selon moi, personne n’attendrait des journées entières au même endroit, cela n’a pas de sens. Je pense que toutes les photos (avec le tissus rouge, le rocher, les affaires étalée par terre sur le rocher et de manière général l’environnement) ont été prises dans un seul but : localiser plus tard celle qui est restée sur place. J’ajoute que ce rocher est situé dans une « trouée » d’arbres, c’est à dire potentiellement localisable depuis le ciel. Sur l’une des. photos de nuit (avec la sangle de sac à dos au 1er plan), j’ai la nette impression que des bouts de papier ont été découpés pour écrire « S.O.S » (celui du fond décrit clairement un S). Je pense que celle qui est parti pour chercher de l’aide ou retrouver son chemin a tout mis en place pour pouvoir retrouver son amie (et a donc gardé l’appareil photo avec elle). Au final, il est fort probable que les 2 soient décédées de la même manière mais pas ensemble, c’est ma thèse.
Autre remarque, est-ce normal de retrouver leur sous-vêtements dans le sac à dos sachant qu’elles les portaient sur les photos de marche (et que j’imagine mal que ce soit des dessous de rechange).
Bonjour,
Le SOS sur l’une des photos de nuit avait été évoqué par le journaliste Jérémy Kryt dans l’un de ses articles pour le Daily Beast en 2016 :
http://www.thedailybeast.com/the-lost-girls-of-panama-the-full-story
L’article est bloqué par un accès « abonnés » mais voici le passage :
« The photos also tell us that the women had been behaving rationally and intelligently, using whatever they had available to signal rescuers. For example, one picture shows a crude but effective direction marker made of sticks and orange plastic, laid out on a large flat-topped boulder. The women had also used a roll of toilet tissue to spell out something (possibly another arrow or an SOS) on a boulder, even placing a rusty mirror in the center of the letters to reflect sunlight and perhaps flag passing helicopters. »
Traduction : « Les photos nous informent également que les femmes se comportaient de manière rationnelle et intelligente, utilisant tout ce dont elles disposaient pour signaler leur présence aux secours. Par exemple, une photographie montre un grossier mais efficace marqueur de direction, fait de bâtons et de plastique orange, posé sur un grand rocher plat. Les femmes avaient également utilisé un rouleau de papier toilette pour écrire quelque chose (peut-être une autre flèche ou un SOS) sur un rocher, plaçant même un miroir rouillé au centre des lettres pour refléter la lumière du soleil et peut-être se signaler aux hélicoptères qui passeraient. »
L’information a été reprise par la presse néerlandaise et notamment le quotidien Algemeen Dagblad – AD qui a interviewé le journaliste :
https://www.ad.nl/amersfoort/kris-en-lisanne-maakten-sos-teken-met-wc-papier~a76839b8/
Le titre : « Kris et Lisanne ont fait un SOS avec du papier toilette »
Voici les extraits : « Kryt a découvert, entre autres, que Kris et Lisanne avaient fait un signe SOS sur un rocher avec du papier toilette et il a vu les dernières images de l’appareil photo. »
Propos de Jérémy Kryt : « Une autre image montre comment elles ont placé un signal SOS sur un rocher avec des morceaux de papier toilette. Il y avait aussi un miroir pour refléter les rayons du soleil. C’étaient des signaux pour les équipes de recherche dans les airs. »
L’information sera reprise dans d’autres médias :
https://www.welingelichtekringen.nl/samenleving/610327/kris-en-lisanne-maakten-sos-teken-met-wc-papier.html
Pour ce qui est de ce message SOS, il est difficile de le confirmer. Le fond de la boîte de Pringles serait trop petit pour y former le O. Il semble effectivement que le papier a été disposé d’une certaine manière, peut-être pour occuper un maximum d’espace et attirer l’attention par contraste du blanc du papier sur le rocher. Pour le fond de la boîte de Pringles il est possible que cela ait servi à tenter de faire des signaux aux hélicoptères qu’elles ont du entendre, en essayant de réfléchir les rayons du soleil, voire peut-être même à tenter d’allumer désespérément un feu pour supporter les nuits ou même se faire repérer. On peut voir dans les bouts de sac plastique rouge accrochés au bout d’une longue branche, une même tentative de se faire repérer, probablement en secouant celui-ci le plus haut possible pour attirer également l’attention des hélicoptères.
Pour ce qui est des 3km du Mirador au pont de singe, il s’agit de 3km à vol d’oiseau. Si les filles avaient prolongé au delà du Mirador elles seraient arrivées au 1er pont de singe approximativement à l’horaire du premier appel au 112 (16h39). Soit approximativement 3h20 de trajet Aller. Elles seraient alors revenues au Mirador à 20h. Il aurait alors nécessité 2h de plus pour revenir au début du sentier, soit 22h. Pousser autant c’est possible avec effectivement un objectif mais il faudrait que l’objectif en vaille la peine dans la balance efforts/récompense. Ici la dernière photo date de 13h54. Soit 2h45 de trajet sans photographies. Alors qu’à l’aller (jusqu’au mirador) une vingtaine de photographies ont été prises en moins de 2h. Dix photographies supplémentaires au Mirador. Puis 4 après le Mirador, dont la dernière, 34 minutes après le Mirador. Puis plus rien (si des photos n’ont pas été supprimées). On se retrouve donc plus sur un Retour qu’un trajet Aller qui se poursuit avec découvertes, beaux paysages, etc. Le réel objectif (même symboliquement) c’est le Mirador (le sommet). L’absence de photos passé le Mirador, laisse plus penser à un chemin Retour, quand on a atteint son objectif, on a fait les photos et on ne pense plus qu’à rentrer. Il est 13h20 quand elles sont au sommet de Mirador. Elles savent qu’il leur reste 2h de trajet retour. Soit une arrivée à 15h20 au point de départ. Elles peuvent se dire encore 50 minute plus loin et on revient en arrière pour être de retour à 17h et aller boire un verre bien mérité, se détendre et profiter de la fin de journée. Là elles passent la rivière 34 minutes après… Peut-être ont-elles imaginé qu’il s’agissait d’un chemin retour ou d’un chemin les menant sur un autre endroit…
Romain a mis dernièrement une vidéo montrant une vue de l’endroit du pont de singe N°1, vue de drone se poursuivant le long de la première partie du torrent menant au pont N°2. Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=Zg-X_MYYzXg
Probablement la meilleure vue de l’endroit. Il est possible de monter en qualité jusqu’à 4K.
Pour moi, le premier appel d’urgence a été lancé autour de cet endroit. Mon hypothèse, les filles marchent depuis 3h20 en imaginant retourner à la ville. Le trajet Aller était de 2h, celui-ci est beaucoup plus long. Elles arrivent à cet endroit, voient la rivière, se remotivent. Les arbres obstruent leur vision, le torrent tourne sur la gauche, elles s’y avancent pour essayer de voir plus loin par l’ouverture qu’offre celui-ci. Si l’eau est basse en cette période, les rochers n’en sont pas moins glissants et dangereux. L’une glisse et se blesse.
Pour ce qui est de retrouver leurs soutiens-gorges dans le sac à dos, il est possible que cela les ait gêné. L’humidité de la jungle associé aux frottements du soutien-gorge a pu commencer à irriter leur peau, les démanger. Raison probable de leur retrait. Bien que l’on peut imaginer que ces derniers puissent être remis de nuit lorsque les températures baissent, même sans être réaccrochés. Les conserver dans le sac permettait de les mettre également à l’abri de l’humidité.
@Anthony : Si elles s’étaient égarées ou blessées sur le retour elles auraient été retrouvées. Les secours se sont portés principalement, voire quasiment, que sur cette partie du sentier en raison de témoignages erronés sur leur horaire de départ. Les secours les pensaient effectivement sur le trajet du début du Pianista au Mirador. Les affaires des filles montrent qu’elles se trouvaient à priori après le mirador, vu que leur sac et leurs habits ont été retrouvés dans le torrent et ont donc suivi le sens du courant. Sur la première partie du Pianista (la partie touristique donc, menant au Mirador), se trouvent des habitations, des touristes, les filles auraient probablement pu crier et se faire entendre. Des secours ont parcouru le trajet et les alentours, les hélicoptères ont survolé cette zone, les chiens ont été utilisés. Même si elles n’avaient pas été retrouvées à l’époque elles l’auraient été depuis, et leurs affaires seraient retournées vers la ville…
Pour ce qui est que personne n’attendrait au même endroit, cela dépend de l’état de chacune. Si l’une souffre le calvaire, il est difficile à l’autre de la quitter. Les deux peuvent également se retrouver blessées. J’avais cité une histoire où deux jeunes se perdent, l’une se blesse et l’autre en tentant de porter la première finit également par se blesser. Il est également possible qu’elles soient bloquées. J’avais aussi cité me semble-t-il l’histoire de ce couple qui se promène, la femme glisse dans un ravin. Le mari ne sait ce qu’il doit faire, essayer d’aller la rechercher ou aller chercher les secours… Il hésite et ce qui joue dans la balance c’est que sa femme l’appelle à l’aide et il ne peut résister à cet appel. Le mari le dira par la suite, c’était inconscient de sa part, s’il s’était blessé dans ce ravin, ils n’auraient jamais été découverts. Par ailleurs, dans le cas d’une des filles qui soit blessée, la présence de l’autre rassure, notamment en pleine jungle où le moindre bruit la nuit peut faire paniquer. La fille blessée peut supplier pour ne pas qu’on l’abandonne et l’autre ne faire que des petits trajets dans diverses directions tout en revenant aux côtés de son amie. Et la fille non blessée pourrait paniquer de traverser la jungle et de se perdre et ne jamais être découverte. Là elles ont suivi un chemin, elles peuvent espérer que des personnes passent non loin.
Pour ce qui est des photos citées, elles ont toutes été prises de nuit dans un laps de temps très resserré. L’objectif est principalement tourné vers le ciel. Il n’est pas question de repérage de lieu, sinon les photos auraient été prises en tournant sur soi-même pour avoir tout le décor, et cela de jour. Les photos de nuit étaient très probablement des appels au secours lancé avec le flash de l’appareil photo. Les flashs se succèdent inlassablement.
Pour ce qui est de la « trouée d’arbres », tu devrais avoir une vision de celle-ci via le lien de la vidéo ci-dessus qu’a mise Romain sur Youtube.
Une pensée pour Kris & Lisanne en espérant qu’un jour la lumière se fasse.
Bonjour,
Je découvre très récemment cette horrible histoire.
Vous avez fait un incroyable travail de recherche très approfondi et pertinent !
Bravo !
Les théories d’enlèvement avec abandon ensuite dans la jungle me semblent très possibles. Mais une question n’arrête pas de me chiffonner : pourquoi a-t-on trouvé si peu de restes ??? Si quelqu’un meurt de faim dans la nature le corps reste rassemblé me semble-t-il… La tête, par exemple est un élément très lourd. Où sont passés tout ces restes ? Y a-t-il des animaux sauvages dans la région capables de manger des corps humains entiers ? Et un pied tout seul dans une chaussure c’est quand même curieux, non ? Comment ce pied a pu se détacher du reste du corps ? Pas de traces d’un torse, un bout de t-shirt, un bras… Même dans une théorie de mort accidentelle ce n’est pas possible. On ne se démembre quand même pas en mille morceaux en chutant d’une falaise. On se casse plein de trucs, certes, mais on ne se démembre pas à ce point, non ?
Est-ce que les autorités ont fouillé un peu le fleuve ?
Bref, je n’arrive pas à trouver une réponse satisfaisante. Ce manque de restes corporels me travaille l’esprit.
Au plaisir de vous relire,
Un pied est l’une des premières chose qui se détache à priori (je retrouve pas sur quel blog j’ai lu ça).
Moi ce qui me chiffonne depuis le début c’est l’absence de message d’adieu (possible sur tel ou sur l’appareil photo avec le mode vidéo). C’est l’une des choses évidente à faire quand tu sens ton corps lâcher et qui donc discrédite un peu le scénario de la mort lente suite à blessure..
Auteur
Franchement, vu l’état du réseau…..
Ce qui est curieux c’est que l’on ne retrouve aucune trace de papier toilette…car enfin avec une randonnée de quelques heures il peut s’avérer utile
Auteur
MAIS LOL c’est quoi ce commentaire farfelu ? Une blague ?
ben non ce sont des choses prosaiques du quotidien qui peuvent parfois constituer des indices dans ce cas je ne pense pas
bon je vous poste autre chose le blog des touristes : Au poste de garde, on rencontre un gars qui, la veille, a entendu des cris effrayés de deux filles, puis un grand bruit de chute, et ensuite a vu trois types sur le sentier. Cela explique la présence aujourd’hui de nombreux flics ou sauveteurs sur .. » (14 avril 2014)
http://etsionpartait-be.blogspot.com/2014/04/boquete-au-pied-du-volcan-baru.html