En juin 2020, s’est déroulée ma douzième séance mais de façon bâclée car je pense que mon opératrice craignait, malgré son masque, la COVID-19. En septembre, cela fait deux ans que j’ai entamé l’électrolyse sur le visage pour venir à bout de mes poils au niveau du menton et de la lèvre supérieure.
Beaucoup ont réagi à mes articles à ce sujet et je les remercie d’avoir osé apporter leur témoignage.
Cet article m’a été demandé par de nombreuses lectrices qui voulaient savoir où j’en étais.
Pour retrouver mon premier article du premier rendez-vous, ma FAQ, Foire Aux Questions, mon bilan des huit mois, et celui des onze mois, cliquez sur les mots en rose.
Et enfin , lisez mon bilan final
Depuis août 2019, je ne suis pas revenue sur mon évolution. Il est temps que je prenne le temps de le faire puisque bon nombre de lectrices me posent la question.
Un bilan extrêmement mitigé
Durant les douze derniers mois, je n’ai noté AUCUNE évolution. Au niveau du menton, j’ai autant de poils que l’année précédente à la même date.
Niveau lèvre, je ne vois aucune différence flagrante si je compare à août 2019. En revanche je dirai que 60 % des poils de cette zone ont disparu.
Pourtant, l’opératrice qui réalise mes séances trouve que les poils sont à chaque fois moins nombreux. Est-ce parce que je les enlève en tirant dessus dans des moments de stress ou d’ennui ? Quand je laisse pousser pendant un mois sans y toucher, ils sont bel et bien présents et pas en petit comité. Au bout de 18 mois j’ai commencé à perdre patience et j’arrachais ceux qui se voyaient trop. Malheureusement ils n’avaient pas le temps de repousser lorsque la prochaine séance arrivait.
Depuis mi-juillet je me FORCE à ne plus les tripoter pour montrer lors de ma séance de septembre que les poils SONT TOUJOURS TROP PRÉSENTS à mon goût.
Heureusement que le port du masque est arrivé, pour les gens comme moi, c’est un bonheur pour cacher les poils ! Pourvu que ça dure, non je plaisante…
Cependant, depuis septembre 2019, j’arrive à espacer d’au moins deux mois et demi mes séances. Mais à cause de cela, j’ai tendance, comme je l’évoquais, à retirer avec les doigts quelques poils drus car j’en ai marre de devoir attendre autant de semaines entre les rendez-vous.
Quand on m’écrit pour me demander si le traitement en vaut la peine, je ne sais finalement plus quoi dire. Au début j’étais enthousiaste et heureuse voyant les résultats. Aujourd’hui je suis blasée et j’en ai marre de souffrir le martyre pendant les séances pour « pas grand-chose ».
Honnêtement, si je n’étais pas remboursée par la sécurité sociale (et la mutuelle), j’aurais certainement laissé tomber. Parce que je n’y crois plus autant qu’avant et que ça stagne.
En juin 2018, la dermatologue du centre parisien m’avait dit que cela prendrait un an. Puis on m’a dit un an et demi, et enfin j’apprends que j’en ai au moins pour deux ans ! Dans six mois, on me sortira que c’est au moins trois ans ?
Certaines lectrices du blog affirment avoir vu leurs poils ne plus revenir après quatre, cinq séances.
J’en suis à douze ! 12 ! 1.2 ! XII ! Est-ce à cause d’un problème hormonal ?
Je vais enfiler ma casquette d’optimiste : oui je vois une énorme différence par rapport à ma première séance mais je suis un peu découragée par ces poils qui persistent encore et toujours. Je dirai que 60% ont disparu (pour de bon) ? Mais parfois j’ai l’impression que c’est plutôt 40% quand je vois les repousses au bout de quelques semaines, surtout au menton, après un rendez-vous. J’ai dû mal à vraiment donner des chiffres clairs.
Je vous préparerai un récap’ dans six mois, pour voir si j’observe des améliorations…